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Darth Kairos
Darth Kairos
Prophète Suprême du Côté Obscur
Prophète Suprême du Côté Obscur

Enchères sur Zeltros Empty Enchères sur Zeltros

Ven 7 Jan - 1:26
Zeltros, monde hédoniste se trouvant dans une étrange position par rapport au reste de la galaxie. L'un des rares mondes neutres, alors que le reste de la galaxie avait choisi ou c'était fait imposé son camps. Le corsortium éternel par là, l'empire galactique là bas, la république par ici, les protectorat mandalorien là et finalement les territoires de l'APEX. Il fallait dire que la planète était quelques peu complexes, rendant son annexion par quiconque extrêmement compliqué. Déjà, les indigènes, les zeltrons, étaient une race préférant s'amuser et insouciant. L'empire de sidious lui-même avait été incapable de mettre la population au pas. Ensuite, les phéromones présent sur la planète à cause de ses habitants. Difficile de maintenir une armée d'occupation quand les soldats risquaient à tout moment d'abandonner leur poste pour faire la fête avec les locaux.

Quoiqu'il en soit, en ce jour, le monde neutre allait recevoir la visite d'un individu fort particulier, un membre du conseil noir. Le vaisseau de ce dernier quitta l'hyperespace pour se mettre en orbite autour de la planète, avant d'entamer sa descente. Il s'agissait toutefois d'un petit vaisseau, davantage destiné à la discrétion que de mener une guerre de front. À cela s'ajoutait que peu de gens se trouvaient à bord, un total de six personnes. Les occupants se composaient de quatre humains, dont un déformés ou défigurés et de deux ecchani. C'était avec cet équipage réduit que voyageait Darth Kairos, prophète suprême du côté obscur et membre du conseil noir. Pour ce qui est des autres occupants, on pouvait compter deux soldats siths, dont le rôle se résumait à s'occuper et à surveiller le vaisseau. Puis, Jargan et Janus Fann, père et fils ecchani et garde du corps dévoué du seigneur sith. Finalement, Koran Arrist, le plus zélé des serviteurs de Darth Kairos, un homme déformés, adepte de complot, torture et exécution. Prêt à faire tout ce que son maître lui ordonnait ou à agir indépendamment afin de commettre des actes destinés à satisfaire son seigneur.

Pour l'heure, l'ambiance dans le vaisseau était extrêmement calme. Les deux soldats se concentraient sur le pilotage et les détails d'atterrissage avec les autorités planétaires. Les ecchani effectuaient silencieusement quelques exercices liés à leurs arts martiaux. Koran était hors de vue. Pour ce qui est de Darth Kairos, il était assis à même le sol d'une des pièces du vaisseau, méditant dans le calme, son esprit tentant de percer le voile de l'avenir. Il fut toutefois interrompu lorsque la porte de la salle s'ouvrit et que Koran fit son entrée.


-Désolé de vous déranger, maître. Nous sommes en orbite de Zeltros et nous amorçons la descente.

Sans dire un mot, le sith se leva. Comme il en avait l'habitude, le prophète portait une tenue à la fois riche et utilitaire. Elle se composait d'un pantalon noir, un gilet noir sans manche aux rebords dorés, une chemise blanche sous le gilet, une ceinture rouge, des recouvres poignets noirs et une paire de bottes. Bien sûr, une paire de sabre laser pendant à sa ceinture, armes importantes ne devant jamais quitter son utilisateur. En sortant, il en profita pour ramasser une cape pliée soigneusement et reposant sur un meuble près de l'entrée. Il était temps de poser le pied sur la planète.

Voilà une semaine, le sith avait été informés de nouveaux enchères qui allaient avoir lieu sur Zeltros. Darth Kairos faisait bien attention à ce genre d'événement, car on pouvait y trouver toutes sortes d'articles intéressants. C'était le cas dans ces enchères, divers articles ayant des liens avec l'histoires et avec la Force seraient vendu aux plus offrant. Toutefois, ce n'est pas tout, on pouvait également croiser des individus susceptible d'être utile. De plus, cela le ferait sortir un peu de l'espace du consortium, ce qu'il n'avait pas fait depuis un moment.

Le sith se dirigea vers le sas du vaisseau, près duquel l'attendait déjà les deux ecchani, chacun ayant enfilé un masque recouvrant leur nez et leur bouche, afin d'éviter de respirer les phéromones des zeltrons et donc d'en subir les désagréments. Quand ils virent leur maître approcher, le plus âgés des ecchani tendit à son maître son dispositif respiratoire. Contrairement à ses gardes du corps qui préféraient un modèle plus enveloppant, l'appareil de Darth Kairos était plus élégants. Il était destinés à protéger uniquement le nez de son utilisateur. Le sith préférait ce modèle, préférant que sa bouche demeure libre. Il fallait évidemment se rappeler d'inspirer uniquement par le nez. Darth Kairos prit l'appareil que son garde du corps lui tendait et l'enfile sur le champs, nullement inquiet. Jargan et son fils lui étaient totalement dévoués et le ne trahiraient en aucune circonstance après tout. Koran enfila son propre dispositif, un masque semblable aux gardes du corps.

Après quelques minutes d'attente, le vaisseau se posa et le sas s'ouvrit, dévoilant un escalier mobile pour quitter le vaisseau et pour permettre de poser enfin le pied sur la planète. Le groupe se mis en marche, Koran devant, Kairos au milieu et les ecchani fermant la marche côte à côte. Ils quittèrent rapidement le spatioport, entrant véritablement dans l'agglomération locale. Comme un peu partout sur la planète, une fête quelconque avait lieu dès la sortie du spatioport. Un peu partout, des locaux et des étrangers s'amusaient de multiples manières, mais le quatuor progressa en les ignorant, enfin mis à part Janus, le plus jeune. Ce dernier risquait quelques coups d'œil ici et là, zieutant évidemment les zeltronnes. Sans surprises, des invitations fusèrent ici et là de la part des locaux, pour divers amusement: breuvages, activités de divertissement, proposition de danse, etc. Des propositions qui furent ignorés ou refusé poliment au cas par cas.

Ce n'est qu'en s'approchant de l'hôtel des enchères que la foule d'individus diminua peu à peu, les lieux attirant peu l'intérêts des indigènes apparemment. Rentrer sur place ne fut guère difficile, en fait personne ne chercha même à les contrôler. Dès l'entrée, on leur donna des instructions sur le fonctionnement des enchères qui auraient lieu. De plus, on leur indiqua que leurs respirateurs seraient inutile au sein des lieux, l'air étant filtré pour éviter la présence de phéromones pendant la dérouler de l'évènement. Cependant, aucun membre du groupe du sith ne retira le sien. Disons qu'ils étaient sceptique. Après tout, une petite touche de ces phéromones seraient amplement suffisante pour que certains se mettent à vouloir acheter des trucs dont ils ne voulaient pas vraiment ou dépenses plus que prévus. Les enchères commenceraient prochainement, mais pour l'heure, la salle des enchères comportaient très peu de gens. Sur les centaines de places disponibles, à peine une dizaine étaient occupés. Darth Kairos prit simplement une place dans l'avant dernière rangée, sans se préoccuper des autres individus présents. Koran pour sa part resta debout près de son maître et les ecchani s'assirent directement derrière le sith. Ne restait qu'à attendre le début des enchères.
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Dim 9 Jan - 0:47



Faire de nécessité vertu
Zeltros. Salle d'enchères | Ft. Darth Kairos : #f10011 | Ashla : #0090da
► Massive Attack, Inertia Creeps

Elle était là, allongée, profitant d'un dernier moment de quiétude. Enfermée dans une sorte de capsule de méditation, Ashla était à demi assoupie. N'ayant jamais été une très grande pilote, et n'ayant jamais vraiment convoité la possession du moindre vaisseau, elle s'était donc embarquée dans une frégate de la République. La Miraluka avait donc dû prendre plusieurs transports différents : de la simple navette en provenance de Tython, jusqu'au navire militaire, qui devait l'emmener à une autre station spatiale, où elle aurait à prendre un transport de vacanciers en direction de Zeltros. En attendant, elle se sentait bien, là, sur cette frégate. D'une essence plutôt ascétique et ne s'étant jamais vraiment sentie « importante » malgré son statut de chevalier, l'équipage l'avait pourtant parfaitement bien accueilli et Ashla en avait profité afin de réclamer ce petit caisson. Il s'agissait d'un de ses rares caprices. Originellement, il s'agissait d'un compartiment qui était utilisé afin d'emprisonner des sensitifs - il était devenu un havre de paix dans lequel se réfugier. Au vu de ce qui l'attendait, la jeune femme prenait chaque moment de solitude comme une bénédiction. Comme habituellement, l'équipage s'était rendu curieux de la nature de sa mission, à laquelle elle rétorqua qu'il s'agissait d'une top secrète pour le conseil. A vrai dire, Ashla avait déjà dû s'aventurer quelques fois en terrain ennemi afin de sauver quelques artefacts à ne pas laisser au Consortium, mais il s'agissait là d'une plutôt banale et cela relevait plutôt de sa grande capacité à vouloir sociabiliser avec autrui. Elle n'avait échangé que quelques mots avec le capitaine de la frégate : où pourrait-elle donc prendre ses quartiers et quand est-ce qu'ils arriveraient au bord de la station. Cela lui donnait une drôle d'aura : celle d'un Jedi mystérieuse plutôt hautaine, avare en mots, mais elle s'en fichait éperdument. Malgré elle, Ashla participait ainsi à entretenir une certaine légende sur son Ordre : des êtres singuliers que l'on ne comprenait jamais vraiment, alors qu'elle saluait mollement les soldats qu'elle rencontrait dans les couloirs. Se réveillant toujours aussi énergiquement du caisson de privation de sens par des petits bips affolés de son fidèle Bob, Ashla semblait être toujours d'aussi bonne humeur. Durant les quelques heures qu'elle avait passé enfermée dans une boîte de métal, aveugle, ne ressentant que ses propres pensées et la sensation de froid présente sous les paumes de sa main, la jeune femme s'était autorisée à ressentir des émotions, et celle qui ressortait, était celle de l'agacement. Pourquoi avait-elle donc choisi pour aller sur Zeltros ? N'importe qui de l'Ordre - même un simple Padawan, aurait pu mener à bien des enchères, et Ashla se demandait pourquoi le conseil avait voulu lui imposer cela. Était-ce une sorte de blague entre eux ?

En attendant, la jeune femme entreprit de se changer avant de devoir prendre son dernier transport. Enlevant son habituel masque de métal, la jeune femme le troqua pour un fin bandeau de couleur pourpre sur lequel était brodé des motifs ocres qu'elle assortie à une robe civile qui possédait les mêmes couleurs. Bob bipa de ravissement, tandis que la Jedi rangea sa traditionnelle bure dans un sac à dos. Bien que Zeltros était un territoire neutre, Ashla ne tenait pas spécialement à porter une cible derrière son dos, montrant aussi directement son appartenance à l'Ordre. Dissimulant son sabre laser à l'intérieur d'un des plie de son accoutrement, elle fut rapidement assaillie par un trop plein de sensations lorsque ses pieds se posèrent sur la station. Les militaires, ça, c'était plutôt facile à contenir, l'armée de touristes, là au loin, excitée et certains déjà alcoolisés, n'était clairement pas du même niveau. Encore quelque peu abasourdi par son espèce de sieste, Ashla n'avait pas encore remis en place ses défenses mentales et le jeune lieutenant, qui avait tenu à l'escorter jusqu'à sa porte d'embarquement, était lui aussi abasourdi quand il la vu vaciller, se retenant de tomber en s'appuyant contre un mur. Se fermant alors très rapidement à la Force, la jeune femme se remit rapidement d'aplomb, rassurant le jeune soldat d'un revers de la main tandis que Bob virevoltait d'un air angoissé autour de sa maîtresse. Soupirant longuement et bruyamment, Ashla réajusta ses vêtements comme si rien n'était. Ce n'était loin d'être la première fois qu'elle s'embarrassait. Maudissant une nouvelle fois sa malédiction et cet oubli de débutante, la Miraluka chassa quelques mèches de cheveux qui lui étaient tombées dessus, comme si elle souhaitait se redonner une constance. Encore une nouvelle journée où elle avait perdu un peu plus sa dignité, pour ce qui lui en restait… Ashla était habituée à ce genre de souffrance, et plus son lien avec la Force avait mûri et s'était développé, plus ce genre de petites attaques étaient virulentes et fréquentes. D'un autre côté, elle avait développé de meilleures techniques, dû moins, lorsqu'elle n'oubliait point de les mettre à l'œuvre, une situation à double tranchant. En attendant, elle se forçait à ouvrir de nouveaux ses perceptions, telle une écluse, laissant la Force goûter de nouveau à elle, un timing précis avec lequel elle s'était entraînée toute sa vie. Bien qu'étant dans un territoire neutre, Ashla restait en mission, et elle se devait d'être un minimum attentive tout en ouvrant ses perceptions. D'une dizaine de centimètres autour d'elle, là voilà donc ouvrir son halo progressivement jusqu'à un mètre. Les phéromones des Zeltron possédaient une certaine forme de danger - mais la surpopulation de la station spatiale ainsi que celle qui l'attendait au sol, relevait aussi de fortes difficultés.

En attendant, la jeune femme s'engouffra à bord du hangar pour les navettes civiles. L'officier de liaison, un simple employé humain d'une quarantaine d'années, ne semblait pas vouloir l'accepter à l'embarcation, voyant le petit Bob qui tournoyait autour d'elle. D'un revers de la main, Ashla s'assura que son fidèle compagnon puisse monter avec elle. La Jedi n'eut point besoin d'ouvrir la bouche, elle était suffisamment tendue pour tenter la moindre négociation et user de persuasion de Force, ne lui posait aucun problème moral. Bob ne voyagerait point dans la soute : elle allait vivre l'enfer, alors au moins, qu'on lui laisse être accompagnée d'un de ses rares alliés. Il lui avait suffit de suggérer sa requête par la pensée, la projetant ainsi sans le moindre effort, déjà désespéré, à mesure qu'elle s'avançait vers la navette, des tâches indigos, synonyme de désir, et de celles jaunes, synonyme d'ébullition, qu'elle apercevait. Les touristes étaient ainsi, sûrs et certains d'y passer de bons moments. Ashla ne rougit point en captant leur excitation mêlée à une énergie si primaire, si forte et sexuelle : on la voyait souvent comme prude et austère. Il est vrai qu'elle n'avait jamais réellement désirée la chair ni ne l'avait consommée, ou plutôt, il s'agissait du genre de crainte qu'elle possédait à chaque instant : risquer sa vie et celle d'autrui par un lien de Force, et d'une sorte d'incapacité à savoir si une sensation, un sentiment, lui appartenait réellement ou s'il s'agissait de celui de son interlocuteur. Alors, au diable si on la trouvait ennuyeuse et sans vie. Ashla s'était résignée à vivre ainsi, un genre de défaitisme pathétique et tragique. Lorsque la navette entreprit sa descente, un droïde protocolaire vint leur rappeler les usages de sécurité : attacher sa ceinture, ne pas se lever, et avant tout, s'équiper du respirateur qui était sous leur siège. D'un air un peu trop sérieux, guindée, toujours dans sa position si stoïque, Ashla récupéra le respirateur qui était dans son propre sac. Bien qu'elle n'avait strictement rien contre la technologie civile, la jeune archiviste préférait amplement user d'un militaire qu'elle avait obtenu de l'Ordre.

Une explosion de couleurs vint autour d'elle lorsqu'elle posa les pieds sur la planète. Faisant plutôt tâche au milieu du décor, Ashla garda son port digne habituelle, et un visage d'une neutralité absolue, bien que l'on pu voir pendant un bref instant ses lèvres se pincer. Cette-fois ci, elle s'était préparée à tout cela. Son champ de vision était à présent réduit à un mètre autour d'elle, et comme à l'accoutumé, Bob servait de chien d'aveugle, à cette Miraluka myope. Toujours aussi reconnaissante de l'avoir dans sa vie, Ashla sembla se détendre, esquissant un sourire en songeant à ce petit droïde. Elle ne l'avait ni programmé ni entraîné à agir ainsi, Bob avait développé de lui-même un instinct de protection à son égard. Assailli par désirs qui n'étaient pas les siens, la demoiselle prit, en urgence, le premier taxi qui se présenta à elle : plus vite elle serait à l'hôtel de vente, plus rapidement elle pourrait retourner là, au chaud, dans le calme de ses archives et s'extasier devant la beauté des post-it. Beaucoup considéraient Zeltros comme étant l'incarnation du Paradis, mais pour Ashla, il s'agissait probablement de voir un fichier correctement classé sans qu'il n'y ait la moindre âme aux horizons. Absorbée par ses pensées, Ashla ne fit même plus gaffe à ce qui se passait autour d'elle, si bien qu'elle ne fait même pas attention au déréglage de son respirateur.

Bien qu'elle ressentait le haut taux d'hédonisme ambiant, et croyait s'en être accoutumée, la jeune femme se retrouva faible, une fois la portière du speeder ouverte. Ses genoux ne la supportant plus, Ashla se referma comme une huître sur elle-même. Tout d'un coup, elle se mit à rire de façon hystérique, d'un rire peu naturel, du genre de ceux qui inquiétèrent les passants. La jeune femme se retrouva tout d'un coup submergée de drôles de sensations, et très rapidement, elle réouvrit ses perceptions. Elle eut envie de se mêler à la foule mi hilare et mi inquiète de danser et d'approcher ses doigts fins des bras qui l'approchaient pour la relever. De sa vie d'ascète, voilà que tout était balayé : les couleurs virevoltaient, si intenses, qu'elle ressentait une drôle de souffrance qu'elle accueillait et dont elle voulait s'abreuver. La jeune femme était ainsi dire foutu. Les phéromones étaient entrées en action et, hypnotisées par ces dernières, elle s'y offrait. Son rire, dément, n'avait rien de très joyeux, il était plutôt de ceux des personnes qui laissaient toute leur raison sur Zeltros. Pendant un instant, elle devint Zeltron et eut envie de partager leur communion habituelle : de leur ivresse à leur volupté, Ashla s'était finalement faite avoir par un appareil défectueux. Dû à l'intensité de ce qu'elle ressentait, la jeune femme se trouva fortement incapable de distinguer quoique ce soit : tout était embrummé et toutes les formes autour d'elle semblaient si flous. Tout cela prit fin aussi rapidement que cela avait débuté lorsqu'un être l'attrapa, la soulevant dans ses bras. Ashla n'arrivait pas vraiment à distinguer quoique ce soit de la personne qui allait la secourir, et alors qu'elle ressentait à la fois une centaine de désirs, une centaine d'ébriétés et tout autant de joie qui, poussés à leur paroxysme, lui provoquaient tout autant de douleurs, ses mains s'agripèrent à cette chevelure, dont ses bras, si frêles, ne semblaient non pas vouloir réajuster sa position, mais plutôt à empoigner ce visage si flou. Ashla embrassa l'inconnu, vivant ainsi son tout premier baiser et perdit rapidement plus ou moins connaissance, son esprit, à bout, alors qu'elle luttait pour continuer à vivre ce drôle d'évènement. Ses perceptions se refermèrent inconsciemment, et avant qu'elle ne puisse comprendre quoique ce soit, elle fut amenée au lieu le plus proche qui contenait un filtre à air : le lieu de l'enchère.

A la fois hébétée et quelque peu en colère envers elle-même, Ashla découvrit avec stupeur ce qui était arrivé. Un bon samaritain l'avait déposée ici, tremblotante, son respirateur étant vraisemblablement défectueux. Une fois qu'on lui servit un verre d'eau et qu'on se soit assuré de sa santé, la réceptionniste lui remit un masque de rechange ainsi que son accréditation pour l'enchère. Au vu de ce contre-temps, la jeune femme arriva quelque peu à la bourre, la plupart des participants étant déjà installés. Sa robe, peu ajustée, le bandeau cachant les cavités creuses de ses orbites, de travers, et le teint d'une pâleur cadavérique. Exténuée, Ashla entrepris d'entrer dans le hall où tout cela se passait. S'appuyant contre le mur, n'osant point de suite s'installer sur un siège, le souffle toujours quelque peu coupé, la jeune femme pris le temps de réajuster son écluse. C'est là qu'elle le remarqua. Une ombre grise qui recouvrait l'entièreté de la salle et ce n'était pas un membre de son ordre. Elle qui essayait en tout point d'être toujours propre sur elle et dans une maîtrise absolue du moindre de ses gestes, poussa un petit cris plaintif, plutôt faiblard. L'individu présent dans cette salle était exceptionnellement puissant. Allait-elle mourir ?

« Merde… »

Darth Kairos
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Prophète Suprême du Côté Obscur
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Sam 15 Jan - 23:51
Darth Kairos observait la scène des enchères en silence, attendant que l'évènement commence. Il avait déjà en tête quelques éléments dont il comptait faire l'acquisition. Toutefois, comme le sith n'avait consulté le catalogue que très brièvement, certains objets pourraient potentiellement lui réserver quelques surprises. Allez savoir, peut-être trouverait-il des objets intéressants qu'il n'avait pas remarqué la première fois. Peut-être également quelques articles qui pourraient plaire à ses proches ou qui pourraient lui être utile auprès d'autres siths, de matriarches ou autres, qui lui seraient alors redevable. C'est ce qui est bien avec ce genre d'enchère, on peut parfois trouver des petites merveilles. Quant aux éventuels coûts, ce n'est absolument pas quelque chose qui le préoccupait. Après tout, être membre du conseil noir signifiait non seulement être puissant, mais également très riches. À cela s'ajoutait qu'il ne c'était jamais privé d'occasion de s'enrichir davantage, notamment en vendant son don de divination. Tellement de matriarche, de siths, d'industriels et autres individus extrêmement inquiets de leur avenir et de ces possibilités. Des individus prêt à dépenser des fortunes pour connaître leur futur glorieux ou pour connaître leurs futurs échecs, afin de pouvoir les éviter. Le prophète suprême connaissait de nombreuses rumeurs circulant à travers le Consortium Éternel. Certains disaient qu'il était devenu l'individu le plus riche de tous les consortium, après la reine éternelle évidemment. Difficile d'en savoir la véracité, même pour le concerné, mais il savait pertinemment qu'à défaut d'être le second plus riche, il demeurait un des êtres les plus fortunée de la galaxie entière.

La salle commençait à se remplir peu à peu, avec des individus venant des quatre coins de la galaxie. Des représentants de la république par-ci, des impériaux par-là. Darth Kairos remarqua d'ailleurs quelques matriarches hapiennes dans les premières rangées des lieux. Toutefois, à première vue, aucun autre sith sur place. Tant mieux, cela éviterait des dispute inutile La plupart des gens évitaient soigneusement de venir à proximité du membre du conseil noir. Certes, son apparence était peu connu hors du consortium, mais Darth Kairos demeurait un sith. Les individus assez attentif pour le remarquer préféraient pas se retrouver trop près de lui. Quant à ceux s'approchant trop, Koran les faisait reculer. Malgré son silence, le prophète tâchait de prêter l'oreille, dans l'éventualité où il pourrait entendre quelques choses d'intéressants. Toutefois, ce n'était guère le cas. La plupart de ce qu'il entendit était sommes toutes assez insignifiant. Ici, un duo parlant de leur intention d'acquérir un tableau. Plus loin, des individus échangeant des recettes de cuisine. Puis, un couple discutant au sujet d'une miraluka en pleine influence des phéromones locales qui avaient été ''secouru'' par des employés. Rien de bien utile.

Les minutes s'allongèrent, lorsque le sith commença à sentir une présence dans la Force. Un autre utilisateur de la Force était sur place. Le sith se concentra pour trouver cet individu, peu importe où il pouvait bien se cacher. Une chose était sûre, c'était un utilisateur du côté lumineux... jedi ou bien chevalier impérial? Ses sens le guidèrent peu à peu, localisant enfin l'individu. Un léger cri plaintif se fit entendre, venant de la direction de ce que Darth Kairos avait ressentit. Il porta son regard dans cette direction et il vit enfin le jedi. Ou plutôt, la jedi. Une miraluka. Sa présentation était quelque peu particulière. Un teint pâle, son bandeau de travers et sa robe peu ajustée. Après quelques secondes de réflexion, la vue amusa légèrement le sith. Visiblement, cette histoire de miraluka intoxiqué par les phéromones des zeltrons était fondé et concernait cette jedi. Apparemment, l'entraînement des jedi n'étaient plus ce qu'il était. Leurs ''regards'' se croisèrent.


-Eh bien, une jedi.

-Une jedi!

Koran avait entendu les mots de son maître, portant à son tour son regard sur la miraluka. Les deux gardes du corps se levèrent ensuite, alors que Koran empoigna une vibrolame à sa ceinture. Les trois hommes se calmèrent cependant en un instant alors que le membre du conseil noir, leva la main d'un simple geste. Les ecchanis se rassirent et le serviteur relâcha son arme.

-Évitions de causer violence ici, Koran. Je n'ai aucune envie de devoir m'expliquer ensuite auprès de la reine, pour avoir causer des problèmes sur un monde neutre.

-Oui, excellence.

Darth Kairos reporta son regard sur la jedi. Elle convoitait certainement également certains artefacts des enchères, mais pas forcément les mêmes que lui.

-Alors, qu'est-ce qu'il y a, jedi? On a perdu sa langue?

Le sith attendait la réponse de la femme, quand des légers sons méprisant se firent entendre. Il vit deux femmes, qu'il avait jusqu'à alors ignorer à cause de l'arrivée de la miraluka. Les deux femmes étaient de toutes évidences fortuné au vue de la richesses de leur tenue. Chacune s'aérant légèrement à l'aide d'un éventail. Elles progressèrent entre jedi et sith, sans s'en préoccuper et parlant entre elles, avec un profond mépris dans la voix.

-Vous voyez cela, dame Nerria, un sith et un jedi... un jedi très mal habillé, en plus.

-Ignorez-les, Iria. Ce n'est qu'un barbare, violent et stupide et une pacifiste inutile. Ils font les fiers chez eux, mais ici, ils doivent rester bien sage. Autrement, juste des minnocks qui attendent le jour où l'empire les anéantira, vous verrez.

Elles continuèrent leur chemin. Darth Kairos devant encore arrêter Koran d'un geste. Puis, il lui fit signe de s'approcher.

-Excellence?

-Informez-vous sur ces deux femmes. Je veux savoir qui elles sont et ce qu'elles font ici.

-Tout de suite, mon seigneur.

Koran se dirigea vers la sortie, lançant un regard méprisant à la miraluka. Pas besoin d'être un utilisateur de la Force pour sentir et voir tout le mépris que cet homme avait envers les jedis. Une fois qu'il fut sortit, Darth Karios reporta son attention sur la femme, alors que le dernier appel retentissait avant le début des enchères.
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Sam 29 Jan - 14:38



Le destin est comme la tortue d'Eschyle
Zeltros. Salle d'enchères | Ft. Darth Kairos : #0432e7 | Ashla : #0090da
►Igorrr - Tout petit moineau

Souffle court et froncement de cavités sinitre. Ashla était là, immobile, avec une posture qui dénotait entièrement de sa dignité habituelle, faillible, voilà un mot qui pourrait s'appliquer à sa personne. La jeune chevalière passait, comme on pourrait le dire dans le milieu, une sacrée journée de merde, et la voilà donc en train de trembloter. Yeux ou pas d'yeux, Ashla n'avait jamais fait partie de ce genre de personnes qui sont expressives : la commissure de ses lèvres étaient pourtant figés dans un drôle de rictus, à demi perceptible. Quiconque d'assez observateur aurait pu se rendre compte des troubles qui l'accablaient. Il est tout de même rare  en ces temps de croiser le camp adverse sur une planète neutre ! Et encore plus une personnalité puissante dans la Force. La main crispée sur le manche de son sabre-laser, dissimulé par une cape, Ashla tenta comme elle le pouvait de reprendre contenance. Il y avait un petit quelque chose de rassurant au contact frais de l'objet dans l'intérieur de sa main, une sorte de bouée de sauvetage. De son autre main, Ashla usa de son majeur et de son annuaire afin de pincer son pouce à l'aide de ses ongles. Un geste trahissant à la fois son anxiété, témoigne de sa tentative de reprendre le contrôle sur sa personne. Ne s'infligeant point de véritables maux, la sensation de ce faible pincement ainsi que la main fermement ancrée sur le cylindre métallique lui donnait une certaine prise pour un retour au réel. Bob, mi-figue mi-raisin, mi-névrosé mi-paranoïaque, mais entièrement bruyant, bipait, virevoltait autour de sa maîtresse. Ce petit tas de boulons connaissait probablement encore mieux Ashla qu'elle ne se connaissait elle-même. Ce tic était révélateur que sa patronne et amie n'était pas au mieux de sa forme. Aussi touchante que soit sa personnalité - elle agaçait parfois la meilleure bretteuse de l'Ordre. Ô, elle l'aimait son petit droïde, mais son bipment nerveux, chaotique, sans rythme, ne l'aiderait clairement pas à reprendre sa contenance. Ashla n'eut le temps de calmer les battements de son cœur qu'elle dû être sortie violemment de sa vie intérieure. Un homme se leva à son encontre. Non sans paraître toujours aussi débraillée, les jambes d'Ashla se mirent automatiquement en position de Soresu, le genre d'action inscrite dans sa mémoire musculaire qui s'effectuait automatiquement. Relâchant seulement sa main gauche, bien que ne montrant aucun signe d'hostilité pour quiconque n'étant ni observateur et ni dans la connaissance des arts du sabre, Ashla pris une grande respiration, concentrant toute sa volonté vers l'être difforme. Ô, elle n'avait même point besoin d'aller trop loin dans son observation pour y constater toute la noirceur et la vilté agressive dont il était emplie, mais ce n'était pas de lui dont elle avait le plus peur. Cela ne l'empêcha point de frissonner, une réaction épidermique face à ce drôle d'être.


« Alors, qu'est-ce qu'il y a, jedi? On a perdu sa langue? »

Contemplative. Voilà un autre mot qui lui irait bien, tiens. Ce n'était point une révélation que d'affirmer qu'elle ne possédait pas grande qualité en termes de sociabilité, mais il y avait la Ashla de Tython, et la Ashla en mission. Bon, on pouvait toujours la considérer comme étant nulle, en cela elle excellait, mais elle devait bien avoir un soupçon de compétences pour avoir eu son diplôme de Jedi, non ? Certes, on pouvait dire qu'elle n'aimait guère s'entretenir avec autrui, mais cela sentait à la fois la provocation - ne serait-ce pas drôle qu'elle se montre tête brûlée, donnant ainsi une excuse pour le Sith de la dézinguer ? et à la fois l'arrogance de son interlocuteur. Ashla n'était pas si idiote que cela. Elle resta la plus impassible possible, ne prenant point la peine d'ouvrir sa bouche. Bob, toujours aussi agaçant, semblait sortir ses petites pinces toute mimi de droïde afin de défendre corps et âme la Jedi, qu'elle stoppa d'un mouvement de main, le genre qui disait calme toi, je suis en train de traduire du linéaire B, j'ai besoin de me concentrer. Cela avait, certes, un peu moins de gueule que d'avoir des gardes du corps, mais on faisait ce que l'on peut quand on a été fermière toute son enfance et que l'on possède une paye de chevalière Jedi - c'est-à-dire plutôt inexistante. Il fallait dire qu'avoir des gardes du corps, voulait dire être aussi entourée, Ashla déglutie à cette pensée. En attendant, son ouï se reporta vers les autres invités qui semblaient les juger. Elle rougit lorsqu'on fit mention de son accoutrement, alors elle réajusta son maintien, quittant sa position de Soresu mais non sans briser son maintien sur son arme. Ashla n'avait pas le genre de coquetterie de fashionista zeltronienne mais connaissait l'importance de correctement se présenter. Pensée cliché : un Jedi représente l'Espoir n'importe où qu'il va, et c'était un précepte que lui avait inculqué son maître. De plus, elle avait toujours tenu être présentable de part son éducation afin de n'être perçue comme une pécore. Essayant d'ignorer les commentaires de ses bourgeoises, la jeune femme tressaillit de nouveau quand elle remarqua l'utilisateur du côté obscur se mettre en mouvement. Son regard méprisant ne lui provoquait non pas une quelconque forme d'indignation - elle se fichait de son ego, ni même une autre forme de réaction. Il était objectivement meilleur qu'elle, ça, elle le ressentait, et il était plutôt de notoriété courante que ces êtres n'étaient qu'arrogance. Tout cela, qu'importe. Ce qui lui importait plutôt, c'était de savoir si tout cela allait dégénérer. Bien qu'étant peu sa tasse de thé, Ashla possédait une sorte d'admiration pour Zeltros et ses habitants. Oui, on pouvait faire des blagues grivoises et de très mauvais goût sur leurs habitants, mais il n'empêchait qu'en termes de paisibilité, il en était maître, et possédait une supériorité évidente pas même égalé par son Ordre. En tant que chevalière, il était de sa responsabilité de tout de même protéger les personnes de cette salle, même les deux grogniasses qui avaient osé critiquer son accoutrement. Le Sith avait beau avoir demandé à ses subordonnés de ne rien faire, Ashla n'avait aucune confiance en cet être. Ô, elle partageait bien la vision de son mentor, Dante, sur le manichéisme stupide de leur Ordre, mais les livres d'histoire qu'elle consommait à la petite cuillère, voir même à la cuillière à soupe, lui préconisait tout de même la vigilence. Essayant de se rappeler de ce que lui disait son papy, Ashla n'eut pas tout de suite une réponse aux évènements qui se produisaient, il lui avait pourtant enseigné tant de choses sur la vie, mais rien sur comment être sûre de pacifier un Sith. Toujours aussi plongée dans son monde intérieur, Ashla fut stoppée dans sa contemplation lorsque Bob tira doucement sur sa manche. Le Sith était à présent presque à ses côtés. Du manuel de science des négociateurs, il paraîtrait qu'il était toujours bon de clamer victoire même lorsque l'on perdait, alors la jeune femme changea de nouveau de maintien, relâchant sa garde, et croisant ses bras. Il fallait qu'elle paraisse être sûre d'elle bien que sa présence le terrifiait. Ashla le toisa d'une moue tout aussi dédaigneuse, non pas parce qu'il s'agissait d'une chose qu'elle ressentait, mais pour paraître confiante et en pleine possessions de ces moyens. Alors que le commissaire priseur prit place sur l'estrade, la salle sembla se taire. Ashla sortit un datapad de sa poche, vérifiant une dernière fois ce que l'Ordre lui avait demandé d'apporter. Le premier lot qui fut apporté était constitué d'holodisques promotionnels datant de la première République, faisant office de recrutement de soldats, bien avant l'ère des clones. Cela ne faisant point partie de son ordre de mission, Ashla n'intervient point. Des difficultés d'être une Miraluka, Ashla n'avait point besoin de tourner la tête afin de scruter par la Force qui était ce mystérieux Sith, cependant, afin de faire valoir ce qu'elle souhaitait, elle dirigea son buste quelque peu en sa direction, souhaitant lui montrer par son langage corporel qu'elle l'avait effectivement remarqué et qu'elle le surveillait. Souriant faiblement, tentant de se montrer triomphante, tout en n'en mêlant pourtant pas large, voilà qu'Ashla devenait enfin sérieuse, mettant en pratique l'enseignement de son ancien maître consulaire. Daignant enfin répondre à sa provocation, Ashla lança d'un ton morne, celui qui la caractérisait tant, en sa direction :


« Je n'ai rien à prouver à être si peu raffiné par sa brutalité. Je tiens à vous rappeler de surveiller vos gestes et vos paroles, nous sommes après tout dans une zone neutre. Je me fiche de votre soi-disant reine immortelle, mais j'espère que vous serez vous tenir si votre égoïsme habituel ne vous empêche pas d'avoir un minimum de décence envers les lois de ce monde. »

Darth Kairos
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Prophète Suprême du Côté Obscur
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Dim 6 Fév - 21:20
Darth Kairos observait la jedi, attendant de voir ce qu'elle comptait faire. Toutefois, elle semblait plus déboussolées qu'autre chose. Si elle parvenait à ressentir la puissance du sith, cela pouvait jouer, après tout, pas très difficile de savoir lequel des deux utilisateurs de la Force présent étaient le plus puissant. Il remarqua d'ailleurs un petit geste que la miraluka se mit à faire, utilisant son majeur et son annuaire pour pincer son pouce. Un geste destiné à se contrôler? Un tic nerveux peut-être? Difficile à dire. De plus, le droïde de la jedi virevolta autour d'elle en émettait des bips à répétition, ayant probablement une signification quelconque en langage droïde. Le plus amusant fut cependant la réaction de la jedi lors Koran quitta les lieux pour accomplir la volonté de son maître. Immédiatement, la miraluka prit la posture défensive classique de la forme 3 au sabre laser, le soresu. Madame la jedi était donc sur la défensive. Le petit droïde dressa même ses pinces, déterminer à défendre sa maîtresse, aussi futile que cela puisse paraître. Toutefois, la jedi arrêta son droïde d'un geste. Faisait-elle cela pour éviter de déclencher les hostilités? Pour protéger son droïde d'une destruction certaine? Une combinaison des deux? Quoiqu'il en soit, après avoir mis un arrêt aux idées suicidaires de son droïde, la jedi s'attarda à remettre de l'ordre dans sa tenue. Apparemment, sans le commentaire des dames de l'empire, la jedi n'aurait rien remarqué. Pas très attentive aux détails, donc. Elle finit par croiser les bras, avec une moue dédaigneuse, avant de prendre place à son tour dans un siège vide. Le commissaire priseur arriva à son tour et les enchères débutèrent, avec pour premier article des holodisques promotionnels datant de la première République, une forme de propagande de recrutement. Un objet sans aucun intérêt pour Darth Kairos, qui allait laisser d'autres gaspiller leurs crédits sur ce genre de déchets. Pendant ce temps, la jedi c'était tournée vers le sith pour s'adresser directement à lui. La femme arborait un faible sourire et s'exprima sur un ton morne.

-Je n'ai rien à prouver à être si peu raffiné par sa brutalité. Je tiens à vous rappeler de surveiller vos gestes et vos paroles, nous sommes après tout dans une zone neutre. Je me fiche de votre soi-disant reine immortelle, mais j'espère que vous serez vous tenir si votre égoïsme habituel ne vous empêche pas d'avoir un minimum de décence envers les lois de ce monde.

Darth Kairos haussa légèrement un sourcil devant les propos de la jedi. Ses gardes du corps pour leur part se contentaient d'observer pour l'heure. Le sith s'adressa à son tour à la jedi, sur un ton désintéressé.

-C'est tout? Vous vous êtes murés dans le silence pendant environ 5 minutes et c'est tout ce que vous avez trouvé à dire? Vous avez eu de mauvais professeur ou bien c'est vous qui étiez une mauvaise élève? J'ai vu des enfants faire preuve de bien plus de répartit que vous, jeune miraluka. Et vous feriez mieux de garder votre petit tas de ferraille en laisse, si vous ne voulez pas qu'il lui ait une fin prématurée. Pour ce qui est de la décence, au vue de l'état de votre tenue en arrivant et les propos tenus par de nombreuses personnes en ces lieux... Quelque chose me dit, qu'une certaine jedi à décider de profiter un peu de la compagnie des locaux. Je sais que votre conseil est en faveur d'un ouverture envers les autres peuples, mais approuverait-il qu'une des lueurs s'amusent ainsi lors d'une de ses missions?

Les dernières phrases du membre du conseil noir déclenchèrent de légers rires chez ses deux gardes du corps ecchanis. Certes, les jedis étaient plus libres que par le passé, mais leur rectitude était demeuré à certains niveaux. L'idée de voir un membre de l'ordre s'adonner ouvertement aux petits plaisirs en bonne compagnie, même sur Zeltros, cela aurait eu son effet.

Pendant ce temps, le commissaire priseur continuait de prendre les offres de tous et chacun pour les holodisques républicains, avant que l'enchère ne soit remportés par un ithorien parmi les premiers rangs des lieux. Après quelques félicitations, le premier article fut retiré et un nouveau fut amené sur la scène. Le présentateur dévoila l''article et son historique. Il s'agissait cette fois d'une paire de disques de données plusieurs fois millénaires. Issu du second empire sith, ces disques contenaient une liste de tous les membres du conseil noir, du début du second empire sith, jusqu'à sa destruction. Un article historique encore une fois. Sur l'un des écrans de la salle des enchères, on fit défilé quelques informations pour donner un aperçut. Apparurent les noms de quelques siths: Darth Marr, Darth Jadus, Darth Shaar et Darth Xarion. Pas l'article le plus intéressant de ces enchères. Toutefois, Darth Kairos jugea que cela pourrait faire un élément intéressant à ajouter dans sa collection personnelle. Ainsi lorsque le commissaire priseur commença le début de la vente de l'article, le sith misa. Ne souhaitant cependant pas dépenser trop pour cet article, le membre du conseil noir n'augmentait que légèrement la mise si quelqu'un offrait plus que lui.
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