HNN News
Alerte HNN People: Bal huppé sur Coruscant ! Comme toujours, le Moff von Rosenhart a su s'entourer du gratin de la haute société impériale mais qui est la mystérieuse beauté au bras de l'amiral Reige ?
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

1 résultat trouvé pour 0432e7

par Invité
le Sam 29 Jan - 14:38
 
Rechercher dans: Zeltros
Sujet: Enchères sur Zeltros
Réponses: 4
Vues: 331

Enchères sur Zeltros




Le destin est comme la tortue d'Eschyle
Zeltros. Salle d'enchères | Ft. Darth Kairos : {#}0432e7{/#} | Ashla : {#}0090da{/#}
►Igorrr - Tout petit moineau

Souffle court et froncement de cavités sinitre. Ashla était là, immobile, avec une posture qui dénotait entièrement de sa dignité habituelle, faillible, voilà un mot qui pourrait s'appliquer à sa personne. La jeune chevalière passait, comme on pourrait le dire dans le milieu, une sacrée journée de merde, et la voilà donc en train de trembloter. Yeux ou pas d'yeux, Ashla n'avait jamais fait partie de ce genre de personnes qui sont expressives : la commissure de ses lèvres étaient pourtant figés dans un drôle de rictus, à demi perceptible. Quiconque d'assez observateur aurait pu se rendre compte des troubles qui l'accablaient. Il est tout de même rare  en ces temps de croiser le camp adverse sur une planète neutre ! Et encore plus une personnalité puissante dans la Force. La main crispée sur le manche de son sabre-laser, dissimulé par une cape, Ashla tenta comme elle le pouvait de reprendre contenance. Il y avait un petit quelque chose de rassurant au contact frais de l'objet dans l'intérieur de sa main, une sorte de bouée de sauvetage. De son autre main, Ashla usa de son majeur et de son annuaire afin de pincer son pouce à l'aide de ses ongles. Un geste trahissant à la fois son anxiété, témoigne de sa tentative de reprendre le contrôle sur sa personne. Ne s'infligeant point de véritables maux, la sensation de ce faible pincement ainsi que la main fermement ancrée sur le cylindre métallique lui donnait une certaine prise pour un retour au réel. Bob, mi-figue mi-raisin, mi-névrosé mi-paranoïaque, mais entièrement bruyant, bipait, virevoltait autour de sa maîtresse. Ce petit tas de boulons connaissait probablement encore mieux Ashla qu'elle ne se connaissait elle-même. Ce tic était révélateur que sa patronne et amie n'était pas au mieux de sa forme. Aussi touchante que soit sa personnalité - elle agaçait parfois la meilleure bretteuse de l'Ordre. Ô, elle l'aimait son petit droïde, mais son bipment nerveux, chaotique, sans rythme, ne l'aiderait clairement pas à reprendre sa contenance. Ashla n'eut le temps de calmer les battements de son cœur qu'elle dû être sortie violemment de sa vie intérieure. Un homme se leva à son encontre. Non sans paraître toujours aussi débraillée, les jambes d'Ashla se mirent automatiquement en position de Soresu, le genre d'action inscrite dans sa mémoire musculaire qui s'effectuait automatiquement. Relâchant seulement sa main gauche, bien que ne montrant aucun signe d'hostilité pour quiconque n'étant ni observateur et ni dans la connaissance des arts du sabre, Ashla pris une grande respiration, concentrant toute sa volonté vers l'être difforme. Ô, elle n'avait même point besoin d'aller trop loin dans son observation pour y constater toute la noirceur et la vilté agressive dont il était emplie, mais ce n'était pas de lui dont elle avait le plus peur. Cela ne l'empêcha point de frissonner, une réaction épidermique face à ce drôle d'être.


« Alors, qu'est-ce qu'il y a, jedi? On a perdu sa langue? »

Contemplative. Voilà un autre mot qui lui irait bien, tiens. Ce n'était point une révélation que d'affirmer qu'elle ne possédait pas grande qualité en termes de sociabilité, mais il y avait la Ashla de Tython, et la Ashla en mission. Bon, on pouvait toujours la considérer comme étant nulle, en cela elle excellait, mais elle devait bien avoir un soupçon de compétences pour avoir eu son diplôme de Jedi, non ? Certes, on pouvait dire qu'elle n'aimait guère s'entretenir avec autrui, mais cela sentait à la fois la provocation - ne serait-ce pas drôle qu'elle se montre tête brûlée, donnant ainsi une excuse pour le Sith de la dézinguer ? et à la fois l'arrogance de son interlocuteur. Ashla n'était pas si idiote que cela. Elle resta la plus impassible possible, ne prenant point la peine d'ouvrir sa bouche. Bob, toujours aussi agaçant, semblait sortir ses petites pinces toute mimi de droïde afin de défendre corps et âme la Jedi, qu'elle stoppa d'un mouvement de main, le genre qui disait calme toi, je suis en train de traduire du linéaire B, j'ai besoin de me concentrer. Cela avait, certes, un peu moins de gueule que d'avoir des gardes du corps, mais on faisait ce que l'on peut quand on a été fermière toute son enfance et que l'on possède une paye de chevalière Jedi - c'est-à-dire plutôt inexistante. Il fallait dire qu'avoir des gardes du corps, voulait dire être aussi entourée, Ashla déglutie à cette pensée. En attendant, son ouï se reporta vers les autres invités qui semblaient les juger. Elle rougit lorsqu'on fit mention de son accoutrement, alors elle réajusta son maintien, quittant sa position de Soresu mais non sans briser son maintien sur son arme. Ashla n'avait pas le genre de coquetterie de fashionista zeltronienne mais connaissait l'importance de correctement se présenter. Pensée cliché : un Jedi représente l'Espoir n'importe où qu'il va, et c'était un précepte que lui avait inculqué son maître. De plus, elle avait toujours tenu être présentable de part son éducation afin de n'être perçue comme une pécore. Essayant d'ignorer les commentaires de ses bourgeoises, la jeune femme tressaillit de nouveau quand elle remarqua l'utilisateur du côté obscur se mettre en mouvement. Son regard méprisant ne lui provoquait non pas une quelconque forme d'indignation - elle se fichait de son ego, ni même une autre forme de réaction. Il était objectivement meilleur qu'elle, ça, elle le ressentait, et il était plutôt de notoriété courante que ces êtres n'étaient qu'arrogance. Tout cela, qu'importe. Ce qui lui importait plutôt, c'était de savoir si tout cela allait dégénérer. Bien qu'étant peu sa tasse de thé, Ashla possédait une sorte d'admiration pour Zeltros et ses habitants. Oui, on pouvait faire des blagues grivoises et de très mauvais goût sur leurs habitants, mais il n'empêchait qu'en termes de paisibilité, il en était maître, et possédait une supériorité évidente pas même égalé par son Ordre. En tant que chevalière, il était de sa responsabilité de tout de même protéger les personnes de cette salle, même les deux grogniasses qui avaient osé critiquer son accoutrement. Le Sith avait beau avoir demandé à ses subordonnés de ne rien faire, Ashla n'avait aucune confiance en cet être. Ô, elle partageait bien la vision de son mentor, Dante, sur le manichéisme stupide de leur Ordre, mais les livres d'histoire qu'elle consommait à la petite cuillère, voir même à la cuillière à soupe, lui préconisait tout de même la vigilence. Essayant de se rappeler de ce que lui disait son papy, Ashla n'eut pas tout de suite une réponse aux évènements qui se produisaient, il lui avait pourtant enseigné tant de choses sur la vie, mais rien sur comment être sûre de pacifier un Sith. Toujours aussi plongée dans son monde intérieur, Ashla fut stoppée dans sa contemplation lorsque Bob tira doucement sur sa manche. Le Sith était à présent presque à ses côtés. Du manuel de science des négociateurs, il paraîtrait qu'il était toujours bon de clamer victoire même lorsque l'on perdait, alors la jeune femme changea de nouveau de maintien, relâchant sa garde, et croisant ses bras. Il fallait qu'elle paraisse être sûre d'elle bien que sa présence le terrifiait. Ashla le toisa d'une moue tout aussi dédaigneuse, non pas parce qu'il s'agissait d'une chose qu'elle ressentait, mais pour paraître confiante et en pleine possessions de ces moyens. Alors que le commissaire priseur prit place sur l'estrade, la salle sembla se taire. Ashla sortit un datapad de sa poche, vérifiant une dernière fois ce que l'Ordre lui avait demandé d'apporter. Le premier lot qui fut apporté était constitué d'holodisques promotionnels datant de la première République, faisant office de recrutement de soldats, bien avant l'ère des clones. Cela ne faisant point partie de son ordre de mission, Ashla n'intervient point. Des difficultés d'être une Miraluka, Ashla n'avait point besoin de tourner la tête afin de scruter par la Force qui était ce mystérieux Sith, cependant, afin de faire valoir ce qu'elle souhaitait, elle dirigea son buste quelque peu en sa direction, souhaitant lui montrer par son langage corporel qu'elle l'avait effectivement remarqué et qu'elle le surveillait. Souriant faiblement, tentant de se montrer triomphante, tout en n'en mêlant pourtant pas large, voilà qu'Ashla devenait enfin sérieuse, mettant en pratique l'enseignement de son ancien maître consulaire. Daignant enfin répondre à sa provocation, Ashla lança d'un ton morne, celui qui la caractérisait tant, en sa direction :


« Je n'ai rien à prouver à être si peu raffiné par sa brutalité. Je tiens à vous rappeler de surveiller vos gestes et vos paroles, nous sommes après tout dans une zone neutre. Je me fiche de votre soi-disant reine immortelle, mais j'espère que vous serez vous tenir si votre égoïsme habituel ne vous empêche pas d'avoir un minimum de décence envers les lois de ce monde. »

Sauter vers: