3 résultats trouvés pour 0090da
- le Sam 29 Jan - 14:38
- Rechercher dans: Zeltros
- Sujet: Enchères sur Zeltros
- Réponses: 4
- Vues: 331
Enchères sur Zeltros
Le destin est comme la tortue d'Eschyle
Zeltros. Salle d'enchères | Ft. Darth Kairos : {#}0432e7{/#} | Ashla : {#}0090da{/#}
Souffle court et froncement de cavités sinitre. Ashla était là, immobile, avec une posture qui dénotait entièrement de sa dignité habituelle, faillible, voilà un mot qui pourrait s'appliquer à sa personne. La jeune chevalière passait, comme on pourrait le dire dans le milieu, une sacrée journée de merde, et la voilà donc en train de trembloter. Yeux ou pas d'yeux, Ashla n'avait jamais fait partie de ce genre de personnes qui sont expressives : la commissure de ses lèvres étaient pourtant figés dans un drôle de rictus, à demi perceptible. Quiconque d'assez observateur aurait pu se rendre compte des troubles qui l'accablaient. Il est tout de même rare en ces temps de croiser le camp adverse sur une planète neutre ! Et encore plus une personnalité puissante dans la Force. La main crispée sur le manche de son sabre-laser, dissimulé par une cape, Ashla tenta comme elle le pouvait de reprendre contenance. Il y avait un petit quelque chose de rassurant au contact frais de l'objet dans l'intérieur de sa main, une sorte de bouée de sauvetage. De son autre main, Ashla usa de son majeur et de son annuaire afin de pincer son pouce à l'aide de ses ongles. Un geste trahissant à la fois son anxiété, témoigne de sa tentative de reprendre le contrôle sur sa personne. Ne s'infligeant point de véritables maux, la sensation de ce faible pincement ainsi que la main fermement ancrée sur le cylindre métallique lui donnait une certaine prise pour un retour au réel. Bob, mi-figue mi-raisin, mi-névrosé mi-paranoïaque, mais entièrement bruyant, bipait, virevoltait autour de sa maîtresse. Ce petit tas de boulons connaissait probablement encore mieux Ashla qu'elle ne se connaissait elle-même. Ce tic était révélateur que sa patronne et amie n'était pas au mieux de sa forme. Aussi touchante que soit sa personnalité - elle agaçait parfois la meilleure bretteuse de l'Ordre. Ô, elle l'aimait son petit droïde, mais son bipment nerveux, chaotique, sans rythme, ne l'aiderait clairement pas à reprendre sa contenance. Ashla n'eut le temps de calmer les battements de son cœur qu'elle dû être sortie violemment de sa vie intérieure. Un homme se leva à son encontre. Non sans paraître toujours aussi débraillée, les jambes d'Ashla se mirent automatiquement en position de Soresu, le genre d'action inscrite dans sa mémoire musculaire qui s'effectuait automatiquement. Relâchant seulement sa main gauche, bien que ne montrant aucun signe d'hostilité pour quiconque n'étant ni observateur et ni dans la connaissance des arts du sabre, Ashla pris une grande respiration, concentrant toute sa volonté vers l'être difforme. Ô, elle n'avait même point besoin d'aller trop loin dans son observation pour y constater toute la noirceur et la vilté agressive dont il était emplie, mais ce n'était pas de lui dont elle avait le plus peur. Cela ne l'empêcha point de frissonner, une réaction épidermique face à ce drôle d'être.
« Alors, qu'est-ce qu'il y a, jedi? On a perdu sa langue? »
Contemplative. Voilà un autre mot qui lui irait bien, tiens. Ce n'était point une révélation que d'affirmer qu'elle ne possédait pas grande qualité en termes de sociabilité, mais il y avait la Ashla de Tython, et la Ashla en mission. Bon, on pouvait toujours la considérer comme étant nulle, en cela elle excellait, mais elle devait bien avoir un soupçon de compétences pour avoir eu son diplôme de Jedi, non ? Certes, on pouvait dire qu'elle n'aimait guère s'entretenir avec autrui, mais cela sentait à la fois la provocation - ne serait-ce pas drôle qu'elle se montre tête brûlée, donnant ainsi une excuse pour le Sith de la dézinguer ? et à la fois l'arrogance de son interlocuteur. Ashla n'était pas si idiote que cela. Elle resta la plus impassible possible, ne prenant point la peine d'ouvrir sa bouche. Bob, toujours aussi agaçant, semblait sortir ses petites pinces toute mimi de droïde afin de défendre corps et âme la Jedi, qu'elle stoppa d'un mouvement de main, le genre qui disait calme toi, je suis en train de traduire du linéaire B, j'ai besoin de me concentrer. Cela avait, certes, un peu moins de gueule que d'avoir des gardes du corps, mais on faisait ce que l'on peut quand on a été fermière toute son enfance et que l'on possède une paye de chevalière Jedi - c'est-à-dire plutôt inexistante. Il fallait dire qu'avoir des gardes du corps, voulait dire être aussi entourée, Ashla déglutie à cette pensée. En attendant, son ouï se reporta vers les autres invités qui semblaient les juger. Elle rougit lorsqu'on fit mention de son accoutrement, alors elle réajusta son maintien, quittant sa position de Soresu mais non sans briser son maintien sur son arme. Ashla n'avait pas le genre de coquetterie de fashionista zeltronienne mais connaissait l'importance de correctement se présenter. Pensée cliché : un Jedi représente l'Espoir n'importe où qu'il va, et c'était un précepte que lui avait inculqué son maître. De plus, elle avait toujours tenu être présentable de part son éducation afin de n'être perçue comme une pécore. Essayant d'ignorer les commentaires de ses bourgeoises, la jeune femme tressaillit de nouveau quand elle remarqua l'utilisateur du côté obscur se mettre en mouvement. Son regard méprisant ne lui provoquait non pas une quelconque forme d'indignation - elle se fichait de son ego, ni même une autre forme de réaction. Il était objectivement meilleur qu'elle, ça, elle le ressentait, et il était plutôt de notoriété courante que ces êtres n'étaient qu'arrogance. Tout cela, qu'importe. Ce qui lui importait plutôt, c'était de savoir si tout cela allait dégénérer. Bien qu'étant peu sa tasse de thé, Ashla possédait une sorte d'admiration pour Zeltros et ses habitants. Oui, on pouvait faire des blagues grivoises et de très mauvais goût sur leurs habitants, mais il n'empêchait qu'en termes de paisibilité, il en était maître, et possédait une supériorité évidente pas même égalé par son Ordre. En tant que chevalière, il était de sa responsabilité de tout de même protéger les personnes de cette salle, même les deux grogniasses qui avaient osé critiquer son accoutrement. Le Sith avait beau avoir demandé à ses subordonnés de ne rien faire, Ashla n'avait aucune confiance en cet être. Ô, elle partageait bien la vision de son mentor, Dante, sur le manichéisme stupide de leur Ordre, mais les livres d'histoire qu'elle consommait à la petite cuillère, voir même à la cuillière à soupe, lui préconisait tout de même la vigilence. Essayant de se rappeler de ce que lui disait son papy, Ashla n'eut pas tout de suite une réponse aux évènements qui se produisaient, il lui avait pourtant enseigné tant de choses sur la vie, mais rien sur comment être sûre de pacifier un Sith. Toujours aussi plongée dans son monde intérieur, Ashla fut stoppée dans sa contemplation lorsque Bob tira doucement sur sa manche. Le Sith était à présent presque à ses côtés. Du manuel de science des négociateurs, il paraîtrait qu'il était toujours bon de clamer victoire même lorsque l'on perdait, alors la jeune femme changea de nouveau de maintien, relâchant sa garde, et croisant ses bras. Il fallait qu'elle paraisse être sûre d'elle bien que sa présence le terrifiait. Ashla le toisa d'une moue tout aussi dédaigneuse, non pas parce qu'il s'agissait d'une chose qu'elle ressentait, mais pour paraître confiante et en pleine possessions de ces moyens. Alors que le commissaire priseur prit place sur l'estrade, la salle sembla se taire. Ashla sortit un datapad de sa poche, vérifiant une dernière fois ce que l'Ordre lui avait demandé d'apporter. Le premier lot qui fut apporté était constitué d'holodisques promotionnels datant de la première République, faisant office de recrutement de soldats, bien avant l'ère des clones. Cela ne faisant point partie de son ordre de mission, Ashla n'intervient point. Des difficultés d'être une Miraluka, Ashla n'avait point besoin de tourner la tête afin de scruter par la Force qui était ce mystérieux Sith, cependant, afin de faire valoir ce qu'elle souhaitait, elle dirigea son buste quelque peu en sa direction, souhaitant lui montrer par son langage corporel qu'elle l'avait effectivement remarqué et qu'elle le surveillait. Souriant faiblement, tentant de se montrer triomphante, tout en n'en mêlant pourtant pas large, voilà qu'Ashla devenait enfin sérieuse, mettant en pratique l'enseignement de son ancien maître consulaire. Daignant enfin répondre à sa provocation, Ashla lança d'un ton morne, celui qui la caractérisait tant, en sa direction :
« Je n'ai rien à prouver à être si peu raffiné par sa brutalité. Je tiens à vous rappeler de surveiller vos gestes et vos paroles, nous sommes après tout dans une zone neutre. Je me fiche de votre soi-disant reine immortelle, mais j'espère que vous serez vous tenir si votre égoïsme habituel ne vous empêche pas d'avoir un minimum de décence envers les lois de ce monde. »
- le Dim 9 Jan - 0:47
- Rechercher dans: Zeltros
- Sujet: Enchères sur Zeltros
- Réponses: 4
- Vues: 331
Enchères sur Zeltros
Faire de nécessité vertu
Zeltros. Salle d'enchères | Ft. Darth Kairos : {#}f10011{/#} | Ashla : {#}0090da{/#}
En attendant, la jeune femme entreprit de se changer avant de devoir prendre son dernier transport. Enlevant son habituel masque de métal, la jeune femme le troqua pour un fin bandeau de couleur pourpre sur lequel était brodé des motifs ocres qu'elle assortie à une robe civile qui possédait les mêmes couleurs. Bob bipa de ravissement, tandis que la Jedi rangea sa traditionnelle bure dans un sac à dos. Bien que Zeltros était un territoire neutre, Ashla ne tenait pas spécialement à porter une cible derrière son dos, montrant aussi directement son appartenance à l'Ordre. Dissimulant son sabre laser à l'intérieur d'un des plie de son accoutrement, elle fut rapidement assaillie par un trop plein de sensations lorsque ses pieds se posèrent sur la station. Les militaires, ça, c'était plutôt facile à contenir, l'armée de touristes, là au loin, excitée et certains déjà alcoolisés, n'était clairement pas du même niveau. Encore quelque peu abasourdi par son espèce de sieste, Ashla n'avait pas encore remis en place ses défenses mentales et le jeune lieutenant, qui avait tenu à l'escorter jusqu'à sa porte d'embarquement, était lui aussi abasourdi quand il la vu vaciller, se retenant de tomber en s'appuyant contre un mur. Se fermant alors très rapidement à la Force, la jeune femme se remit rapidement d'aplomb, rassurant le jeune soldat d'un revers de la main tandis que Bob virevoltait d'un air angoissé autour de sa maîtresse. Soupirant longuement et bruyamment, Ashla réajusta ses vêtements comme si rien n'était. Ce n'était loin d'être la première fois qu'elle s'embarrassait. Maudissant une nouvelle fois sa malédiction et cet oubli de débutante, la Miraluka chassa quelques mèches de cheveux qui lui étaient tombées dessus, comme si elle souhaitait se redonner une constance. Encore une nouvelle journée où elle avait perdu un peu plus sa dignité, pour ce qui lui en restait… Ashla était habituée à ce genre de souffrance, et plus son lien avec la Force avait mûri et s'était développé, plus ce genre de petites attaques étaient virulentes et fréquentes. D'un autre côté, elle avait développé de meilleures techniques, dû moins, lorsqu'elle n'oubliait point de les mettre à l'œuvre, une situation à double tranchant. En attendant, elle se forçait à ouvrir de nouveaux ses perceptions, telle une écluse, laissant la Force goûter de nouveau à elle, un timing précis avec lequel elle s'était entraînée toute sa vie. Bien qu'étant dans un territoire neutre, Ashla restait en mission, et elle se devait d'être un minimum attentive tout en ouvrant ses perceptions. D'une dizaine de centimètres autour d'elle, là voilà donc ouvrir son halo progressivement jusqu'à un mètre. Les phéromones des Zeltron possédaient une certaine forme de danger - mais la surpopulation de la station spatiale ainsi que celle qui l'attendait au sol, relevait aussi de fortes difficultés.
En attendant, la jeune femme s'engouffra à bord du hangar pour les navettes civiles. L'officier de liaison, un simple employé humain d'une quarantaine d'années, ne semblait pas vouloir l'accepter à l'embarcation, voyant le petit Bob qui tournoyait autour d'elle. D'un revers de la main, Ashla s'assura que son fidèle compagnon puisse monter avec elle. La Jedi n'eut point besoin d'ouvrir la bouche, elle était suffisamment tendue pour tenter la moindre négociation et user de persuasion de Force, ne lui posait aucun problème moral. Bob ne voyagerait point dans la soute : elle allait vivre l'enfer, alors au moins, qu'on lui laisse être accompagnée d'un de ses rares alliés. Il lui avait suffit de suggérer sa requête par la pensée, la projetant ainsi sans le moindre effort, déjà désespéré, à mesure qu'elle s'avançait vers la navette, des tâches indigos, synonyme de désir, et de celles jaunes, synonyme d'ébullition, qu'elle apercevait. Les touristes étaient ainsi, sûrs et certains d'y passer de bons moments. Ashla ne rougit point en captant leur excitation mêlée à une énergie si primaire, si forte et sexuelle : on la voyait souvent comme prude et austère. Il est vrai qu'elle n'avait jamais réellement désirée la chair ni ne l'avait consommée, ou plutôt, il s'agissait du genre de crainte qu'elle possédait à chaque instant : risquer sa vie et celle d'autrui par un lien de Force, et d'une sorte d'incapacité à savoir si une sensation, un sentiment, lui appartenait réellement ou s'il s'agissait de celui de son interlocuteur. Alors, au diable si on la trouvait ennuyeuse et sans vie. Ashla s'était résignée à vivre ainsi, un genre de défaitisme pathétique et tragique. Lorsque la navette entreprit sa descente, un droïde protocolaire vint leur rappeler les usages de sécurité : attacher sa ceinture, ne pas se lever, et avant tout, s'équiper du respirateur qui était sous leur siège. D'un air un peu trop sérieux, guindée, toujours dans sa position si stoïque, Ashla récupéra le respirateur qui était dans son propre sac. Bien qu'elle n'avait strictement rien contre la technologie civile, la jeune archiviste préférait amplement user d'un militaire qu'elle avait obtenu de l'Ordre.
Une explosion de couleurs vint autour d'elle lorsqu'elle posa les pieds sur la planète. Faisant plutôt tâche au milieu du décor, Ashla garda son port digne habituelle, et un visage d'une neutralité absolue, bien que l'on pu voir pendant un bref instant ses lèvres se pincer. Cette-fois ci, elle s'était préparée à tout cela. Son champ de vision était à présent réduit à un mètre autour d'elle, et comme à l'accoutumé, Bob servait de chien d'aveugle, à cette Miraluka myope. Toujours aussi reconnaissante de l'avoir dans sa vie, Ashla sembla se détendre, esquissant un sourire en songeant à ce petit droïde. Elle ne l'avait ni programmé ni entraîné à agir ainsi, Bob avait développé de lui-même un instinct de protection à son égard. Assailli par désirs qui n'étaient pas les siens, la demoiselle prit, en urgence, le premier taxi qui se présenta à elle : plus vite elle serait à l'hôtel de vente, plus rapidement elle pourrait retourner là, au chaud, dans le calme de ses archives et s'extasier devant la beauté des post-it. Beaucoup considéraient Zeltros comme étant l'incarnation du Paradis, mais pour Ashla, il s'agissait probablement de voir un fichier correctement classé sans qu'il n'y ait la moindre âme aux horizons. Absorbée par ses pensées, Ashla ne fit même plus gaffe à ce qui se passait autour d'elle, si bien qu'elle ne fait même pas attention au déréglage de son respirateur.
Bien qu'elle ressentait le haut taux d'hédonisme ambiant, et croyait s'en être accoutumée, la jeune femme se retrouva faible, une fois la portière du speeder ouverte. Ses genoux ne la supportant plus, Ashla se referma comme une huître sur elle-même. Tout d'un coup, elle se mit à rire de façon hystérique, d'un rire peu naturel, du genre de ceux qui inquiétèrent les passants. La jeune femme se retrouva tout d'un coup submergée de drôles de sensations, et très rapidement, elle réouvrit ses perceptions. Elle eut envie de se mêler à la foule mi hilare et mi inquiète de danser et d'approcher ses doigts fins des bras qui l'approchaient pour la relever. De sa vie d'ascète, voilà que tout était balayé : les couleurs virevoltaient, si intenses, qu'elle ressentait une drôle de souffrance qu'elle accueillait et dont elle voulait s'abreuver. La jeune femme était ainsi dire foutu. Les phéromones étaient entrées en action et, hypnotisées par ces dernières, elle s'y offrait. Son rire, dément, n'avait rien de très joyeux, il était plutôt de ceux des personnes qui laissaient toute leur raison sur Zeltros. Pendant un instant, elle devint Zeltron et eut envie de partager leur communion habituelle : de leur ivresse à leur volupté, Ashla s'était finalement faite avoir par un appareil défectueux. Dû à l'intensité de ce qu'elle ressentait, la jeune femme se trouva fortement incapable de distinguer quoique ce soit : tout était embrummé et toutes les formes autour d'elle semblaient si flous. Tout cela prit fin aussi rapidement que cela avait débuté lorsqu'un être l'attrapa, la soulevant dans ses bras. Ashla n'arrivait pas vraiment à distinguer quoique ce soit de la personne qui allait la secourir, et alors qu'elle ressentait à la fois une centaine de désirs, une centaine d'ébriétés et tout autant de joie qui, poussés à leur paroxysme, lui provoquaient tout autant de douleurs, ses mains s'agripèrent à cette chevelure, dont ses bras, si frêles, ne semblaient non pas vouloir réajuster sa position, mais plutôt à empoigner ce visage si flou. Ashla embrassa l'inconnu, vivant ainsi son tout premier baiser et perdit rapidement plus ou moins connaissance, son esprit, à bout, alors qu'elle luttait pour continuer à vivre ce drôle d'évènement. Ses perceptions se refermèrent inconsciemment, et avant qu'elle ne puisse comprendre quoique ce soit, elle fut amenée au lieu le plus proche qui contenait un filtre à air : le lieu de l'enchère.
A la fois hébétée et quelque peu en colère envers elle-même, Ashla découvrit avec stupeur ce qui était arrivé. Un bon samaritain l'avait déposée ici, tremblotante, son respirateur étant vraisemblablement défectueux. Une fois qu'on lui servit un verre d'eau et qu'on se soit assuré de sa santé, la réceptionniste lui remit un masque de rechange ainsi que son accréditation pour l'enchère. Au vu de ce contre-temps, la jeune femme arriva quelque peu à la bourre, la plupart des participants étant déjà installés. Sa robe, peu ajustée, le bandeau cachant les cavités creuses de ses orbites, de travers, et le teint d'une pâleur cadavérique. Exténuée, Ashla entrepris d'entrer dans le hall où tout cela se passait. S'appuyant contre le mur, n'osant point de suite s'installer sur un siège, le souffle toujours quelque peu coupé, la jeune femme pris le temps de réajuster son écluse. C'est là qu'elle le remarqua. Une ombre grise qui recouvrait l'entièreté de la salle et ce n'était pas un membre de son ordre. Elle qui essayait en tout point d'être toujours propre sur elle et dans une maîtrise absolue du moindre de ses gestes, poussa un petit cris plaintif, plutôt faiblard. L'individu présent dans cette salle était exceptionnellement puissant. Allait-elle mourir ?
« Merde… »
- le Mar 4 Jan - 18:05
- Rechercher dans: Tython
- Sujet: [Orée du temple] A laver la tête d'un bantha, on perd sa lessive | Ft. Aliana Tel'nak
- Réponses: 0
- Vues: 138
[Orée du temple] A laver la tête d'un bantha, on perd sa lessive | Ft. Aliana Tel'nak
A laver la tête d’un bantha, on perd sa lessive
Tython, orée du temple | Ft. Aliana Tel'nak | Ashla : {#}0090da{/#}
« Vas-tu me faire perdre ma lessive ? »
|
|