Quand les poilus appellent, l'ancêtre répond présent ! [pv Zarseen] [Terminé]

Zarseen et Donmar s'étaient quittés sur un message que le vieux briscard avait reçu. Il ne pouvait pas raccompagner la Boss parce qu'elle avait besoin de s'occuper de sa bête avant. Raison, pour laquelle l'homme était content de ne pas avoir d'animaux de compagnie avec lui. Non pas qu'il n'aimait pas les animaux, mais cela demandait beaucoup trop de soins. Un droïde aussi vous allez me dire, mais quand même beaucoup moins qu'une bête. MECA n'avait pas besoin d'aller faire ses besoins tous les jours ou même de manger. De temps en temps, il devait se brancher pour se recharger, Donmar devait vérifier sa mémoire, ses circuits et remettre un peu d'huile, mais c'était à peu près tout.

Il y avait bien eu Meliora, mais bon, si dans certaines parties de l'univers, l'humain était considéré comme un animal de compagnie, ça n'était pas le cas dans l'espace contrôlé par l'APEX. Quoi que bon, il y avait les esclaves, mais ils pouvaient se sortir de cet état de fait s'ils étaient assez forts pour ça. Un animal de compagnie bah, ça n'avait pas trop le choix, il restait dépendant d'un maître pour se faire une vie pépère. Donc, pour en revenir à sa fille adoptive, Donmar avait veillé sur elle. Il l'avait nourri, blanchi et veillé à gommer les lacunes dans son apprentissage. Pour la suite, elle s'en était sortie toute seule et avait tapé dans l’œil de Hope. Même si elle ne voulait pas forcément l'avouer, elle était un peu la maman de substitution de la gamine tandis que Donmar jouait le père.

Tiens d'ailleurs, voici un argument que le vieux briscard aurait dû mettre en avant plus tôt dans la soirée quand il parlait de la possibilité d'attirer dans son lit la cheffe de la section scientifique de l'organisation. Si Hope était la mère et lui le père, ils pouvaient se rapprocher. Ce n'était pas parce qu'ils avaient eu des enfants qu'un couple arrêtait de faire l'amour. Bon, il n'était pas bête, il savait que ça n'aurait donné qu'un nouvel éclat de rire de la Mandallienne. Elle aurait rétorqué que même si sa comparaison était assez correcte, leur couple était plus proche de divorcés avec injonction de la maman pour ne pas avoir le père dans les pattes.

Marchant dans la rue avec son astro-mécano roulant à côté de lui, Donmar réfléchissait au message qu'il venait de recevoir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus reçu de nouvelles de ce wookie. Il ne le connaissait pas au point d'en être devenu son ami, mais il avait suffisamment travaillé avec pour que ce dernier sente le besoin de l'appeler à l'aide. C'est que ça devait être sacrément grave parce que ce peuple était sacrément méchant quand on lui cherchait des poux. Arrivé à son appartement terrasse, il regarda l'heure. Oui, encore trois quart d'heure avant de se rendre au QG. Il aurait pu l'utiliser pour conclure avec la serveuse, mais il serait arrivé fatigué au briefing et il n'avait pas trop envie. Non, de plus, avec ce message, il n'aurait rien su faire. Il n'était pas dans le mood pour compter fleurette. Ce n'était pas parce qu'il ne le pouvait pas là maintenant qu'il avait laissé la serveuse de côté. Bien sûr, il lui avait dit avant de partir qu'il avait une affaire à régler, mais que quand ça serait fini, il viendrait la retrouver. Pour ce faire, il avait demandé ce qu'elle comptait faire dans les prochaines heures. Ayant noté dans sa vieille mémoire l'emploi du temps de la donzelle, il s'en était allé en lui refaisant le coup du baisemain accompagné de son petit sourire charmeur et d'un clin d’œil.

Il prit une douche parce que ça lui permettait de se détendre et de réfléchir. Quand il eut fini, il regarda l'heure et vit qu'avec le trajet à faire jusqu'au QG, il arriverait pile à l'heure. Il demanda à MECA de fermer l'appartement et de l'accompagner. Pour se rendre au bureau, il prit sa moto jet.






Il se trouvait dans le bureau de Zars avec un Loktar tout propre, mais qui faisait la tête. Apparemment, la peluche n'aimait pas beaucoup prendre son bain.

« Ça a été ? » demanda-t-il en pointant la bête du nez.

Quand il eut sa réponse, il réfléchit à la manière dont il allait aborder les choses et se dit qu'avec la Boss, le mieux, était d'être franc et direct. Ça tombait bien, c'était toujours comme ça que le contrebandier avait opéré avec elle. Il s'installa après y avoir été invité et dit :

« Merci de me recevoir à une heure aussi tardive. Nous aimerions tous faire autre chose que de traîner ici. »

Oui, il n'y avait pas que Zarseen à qui il s'adressait. Il savait que quelque part, Venom était également à l'écoute.

« Je viens de recevoir un message de la part d'une vieille connaissance. On me propose un boulot sous l'identité que j'ai dans l'espace de la République. »

Oui, si pour l'APEX, il était Donmar Stenz, il n'en était rien pour la République ni pour l'Empire. Le message qu'il avait reçu avait été envoyé au nom de Garath Kirn. Pour le coup, il n'y avait que Zars et Venom qui étaient au courant de ses autres identités.

« Les Wookies demandent mon aide parce qu'ils s'attendent à une opération d'envergure de la part du Consortium. Enfin, ils demandent l'aide de tous ceux qui souhaitent répondre présent et il se fait que je suis dans le lot de leurs connaissances. »

Vu qu'il n'avait plus trop fait de terrain ces derniers temps, il avait un peu perdu le fil des actualités. Le fait de parler ici de sa potentielle future mission était de faire le point sur ce qu'il se passait en ce moment et pour ça, rien de mieux qu'une intelligence artificielle du nom de Venom pour dresser un rapide état des lieux. Ses circuits avaient accès à une foule considérable de données et pouvait les analyser et rejeter toutes celles qui n'étaient pas pertinentes. Pour Donmar, ça aurait pris un mois, mais pour Venom, ça prenait quelques minutes.

Il savait qu'il n'allait pas embarquer à bord du Myrmidon. Ce vaisseau n'était utile que pour la défense des intérêts de l'APEX et là, ça n'était clairement pas le cas. Néanmoins, une petite discussion pour informer ses supérieurs ainsi qu'un petit topo pour savoir dans quoi il allait embarquer le Raven était toujours précieuse.

D'entrée de jeu, Zars lui apprit que le Triumvirat tenait ça à l’œil et que si Donmar avait suivi, il aurait pu avoir le même raisonnement. Bien sûr, elle ne le tacla pas si ouvertement, mais sa phrase voulait dire la même chose. Disons que pour le coup, il y avait un peu de formes. C'est bien, elle devenait de plus en plus civilisée pour une Mandallienne.

« Hé bien, vois-tu, je me suis tellement plongé dans le travail que j'en ai oublié de me tenir au courant. D'où le fait que je sois légèrement surpris. »

Ainsi, donc, l'APEX avait eu des infos de la part des Trandoshans. En entendant le nom de ce peuple, Donmar fit mine de cracher par terre. Il ne le fit pas réellement, mais il ne pouvait supporter ces lézards. Que voulez-vous, il était impossible d'avoir de bons contacts avec les Wookies si l'on s'entendait avec ces chasseurs. Ce qui fit se dire à l'humain qu'il ne pourrait pas être un bon diplomate pour l'organisation. Il avait trop de partis pris concernant certaines choses. Il se voulait le plus ouvert possible parce qu'il fallait bien savoir s'adapter si l'on voulait survivre. Malheureusement, il ne tergiversait pas ni avec les mandos, ni avec les trandos.

La Boss fit son laïus de cheffe de l'organisation et donc elle parla de la positon de l'APEX. Logique, le vétéran ne s'attendait pas à pouvoir venir toutes bannières déployées criant que la puissance à laquelle il appartenait venait en renfort ! Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans une situation où nul renfort ne viendrait. Quand on faisait ce métier depuis aussi longtemps que lui, on savait que parfois, pour le bien du plus grand nombre, la famille devait pouvoir dire qu'elle n'était pas au courant des agissements de son chasseur et qu'il a agi sans leur consentement. De ce fait, aucune des trois grosses puissances de la galaxie ne pouvait ensuite se retourner contre elle.

« Je suis au fait de ce genre de procédures et évidemment que je n'attends pas de renforts de votre part. »

Elle continua en parlant du fait qu'elle l'appréciait, mais qu'elle ne risquerait pas sa famille dans ce conflit. Ce qui était somme toute logique. Il ne fallait pas se frotter au Consortium ni à la République de peur de voir l'Empire et le Protectorat en profiter. L'équilibre des forces était tellement minime que la moindre erreur pouvait profiter aux autres. Un sourire se dessina quand elle parla du fait qu'il pouvait garder tous les gains. Encore heureux, c'est lui qui allait prendre tous les risques. Par contre, il devrait faire part de toutes les infos qu'il aurait récolté. Logique ! Il décida de revenir sur une information intéressante. Il voulait vérifier un truc...

« Tu me dis que les compagnies privées ne veulent pas se mêler au conflit. Est-ce que vous savez si certains de nos membres vont s'engager dans ce conflit ? Et si oui pour qui ? »

Il voulait savoir s'il risquait de se retrouver nez à nez contre des collègues et s'il allait devoir les mettre hors course pour qu'ils ne fassent pas trop de dégâts dans le camp républicain. Il n'avait pas encore donné sa réponse à son contact Wookie vu qu'il venait de recevoir la communication, mais peut-être que le camp adverse recrutait depuis plus longtemps vu qu'ils devaient sans doute préparer leur opération depuis un sacré moment. Ce n'était clairement pas le genre de choses que Donmar faisait. Lui, il aimait les missions d'infiltration pour récupérer une prime ou transporter du chargement quitte à devoir forcer un blocus. Mais au grand jamais il n'avait pris part à une guerre. Sauf à celle qui avait mené à la création de l'APEX, mais c'était encore différent. Là, il allait s'aventurer dans l'inconnu. Bon, pas si inconnu que ça, une guerre ressemblait à une autre et il y allait avoir du déploiement de forces massives, des tirs dans tous les sens, des morts, etc.

« Est-ce que vos contacts vous ont parlé des gens qui allaient être déployés du côté Consortium ? »

C'était une première pour lui, mais avec l'aide de Venom, il pouvait se préparer au mieux pour glaner le maximum de renseignements avant de devoir se rendre sur place. Parce que oui, il n'avait pas encore répondu, mais il savait qu'il irait. Il ne voulait pas laisser son contact dans la merde. Il était comme ça le vieux briscard. Il pouvait jouer des tours à tous, mais une fois que la relation devenait un peu plus amicale, il devenait assez réglo.

Ainsi, donc, ils n'avaient pas plus d'informations concernant la bataille de grande envergure qui allait se jouer dans l'espace de Kashyyk. Des négociations entre le Consortium et les Trandoshans... Comme ça ne l'étonnait pas du tout et une nouvelle fois, il fit mine de cracher par terre tellement cette race le dégouttait. Ces charognards étaient pires que tout. La suite, elle fit presque pâlir d'ennui le vétéran qu'il était. Oui, il comprenait totalement la position du Triumvirat et certainement qu'il aurait pris la même s'il avait été à la place de chacun d'entre eux, mais il ne l'était pas. Alors le blabla sur les parts de marchés et la possibilité qu'une des deux factions en bisbille se montre menaçante envers l'APEX si jamais elle estimait qu'ils n'avaient pas été neutres, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Donmar connaissait la valeur des hommes qu'il avait entraînés et il était certain qu'ils valaient au moins cinq soldats Républicains et autant du Consortium. La balance pourrait changer si ces bâtards envoyaient des forceux... Et là, une fois encore, il repensa à la discussion qu'il avait eue avec Zars un peu plus tôt sur cette arme givrante. Pourvu qu'ils arrivent à la développer !

La Mandallienne donna le maximum d'informations qu'elle avait à sa disposition. Preuve qu'elle voulait que son homme de confiance et son ami soit le mieux armé possible pour se faire une idée de la merde dans laquelle il allait peut-être mettre les pieds. Il allait y avoir potentiellement deux Siths à la manœuvre. Logique, on ne lâchait pas autant de moyens à moins que quelqu'un de confiance ne supervise le tout. Est-ce qu'en plus des Trandoshans, ils avaient contacté les Mandaloriens ? Si c'était le cas et que Donmar se décidait à y aller, il allait pouvoir s'en donner à cœur joie avec tout ce qu'il ne supportait pas dans cette galaxie. D'un autre côté, il comprenait le discours de sa Boss. Du moins, il lisait entre les lignes. C'est ce qu'il pouvait faire avec elle parce qu'il avait travaillé avec elle pendant vingt ans et le reste. Donc oui, il la connaissait bien son alien d'un monde médiéval. Et effectivement, s'il y allait, il serait le seul de son camp. Personne d'autre ne se mouillait. C'était sans doute un signe et de ceux dont il fallait tenir compte. L'APEX s'en lavait les mains et laissait les autres faire leurs coqs. De plus, s'il lui arrivait quelque chose de grave, personne ne pourrait le sortir de là mis à part son propre équipage. S'il mourait, le programme de formation supervisé par ses soins serait en péril. Oui, il jouait peut-être gros sur ce coup.

Donmar écoutait ce qui l'intéressait et moins ce qui ne l'intéressait pas. Il se grattait la tête parce qu'il était en plein doute. Devait-il répondre à l'appel d'un gars de confiance ? Devait-il le laisser se débrouiller seul pour ne pas mettre l'organisation en danger ? Sa simple présence pourrait faire beaucoup. En même temps, personne ne connaissait le lien entre son identité Républicaine et celle qu'il avait dans la vie de tous les jours dans l'ancien espace Hutt.

« J'entends bien ce que tu me dis Zars. Crois-moi ! J'entends bien. Et je t'avoue que tout ce que tu dis me fait douter sur le choix que je dois prendre. Est-ce que je dois porter assistance à un gars qui ne m'a jamais fait défaut ? Est-ce que je dois le laisser se démerder au risque de perdre ce précieux atout ? Rhaaaaa punaise ! Parfois, j'aimerais avoir l'implacable logique de Venom. »

Il se leva de sa chaise et commença à faire les cent pas dans la pièce. Cette histoire allait finir par lui donner un mal de tête s'il y réfléchissait trop.

« Écoute, si vraiment, tu penses que c'est la merde, je n'y vais pas un point c'est tout. Je suis conscient que personne ne peut faire le lien entre mon identité dans l'espace républicain et celle que j'ai ici. Du coup, aucun des deux camps ne pourra venir râler devant le Triumvirat pour demander des comptes. Maintenant... »

Maintenant, il n'était pas le genre à laisser quelqu'un dans la mouise. De plus, sa participation pourrait bien donner un léger avantage à l'APEX par rapport au Protectorat s'il commençait à faire un carton sur les mandos engagés dans la bataille. Et si jamais il n'y en avait pas, tant pis, il se ferait des Trandoshans.

La silhouette imposante de la représentante Alien qui tentait de tempérer un de ses hommes. C'était le monde à l'envers. Elle en avait fait du chemin depuis qu'elle avait ce poste à responsabilités. Mais même en étant à ce poste, il lui arrivait de ne pas se contrôler. Dés lors, c'était aux autres de lui dire qu'il fallait qu'elle se calme. Et honnêtement, quand l'on pouvait donner un coup de boule à un TR-TT, on était plutôt difficile à raisonner. Dans ces cas-là, on appréciait d'avoir la voix froide et implacable de Hope pour rappeler Zarseen à la raison. Mais dans cette situation, c'était elle qui demandait au contrebandier de calmer son palpitant. Oui, il n'était plus tout jeune, mais il pouvait encore en montrer à ceux qui venaient de quitter les bras de leur mère. Soit, il arrêta de gesticuler dans tous les sens et vint se poster derrière le siège qu'il avait quitté quelques minutes plus tôt. Il appuya les deux mains sur le dossier et se tint penché en avant pour écouter la voix de la raison.

Et la raison lui dit ce qu'il allait faire. D'un, il allait se rendre sur Kashyyk pour préserver sa réputation. Meilleure manière de conserver son carnet d'adresses et par là, sa paie. Ainsi, il ne laissait pas un bon camarade dans la merde. Il allait y aller et lui montrer qu'il n'était pas venu le jour où l'on ne pouvait pas se fier à Garath Kirn. Il allait prouver à tous ceux qui voulaient l'enterrer trop vite qu'il avait encore du jus et le courage de se tailler un chemin au milieu du conflit. Pour le coup, la Boss avait une grande confiance en sa capacité à revenir en un seul morceau. Si cela faisait chaud au cœur du vétéran, il ne voulait pas non plus partir trop confiant. On ne vend pas la peau du thanrax avant de l'avoir tué. C'était une ligne droite vers le cimetière que de penser que l'on était le meilleur. Il pouvait arriver beaucoup de choses dans un combat, et même si les compétences étaient nécessaires, il ne fallait jamais tourner le dos à la chance, c'est malhonnête.

De deux, elle lui rappela qu'il serait certainement le seul de l'organisation à s'impliquer dans ce conflit et que pour le coup, on ne pouvait pas trop leur chier dans les bottes. Peut-être que ça aurait eu plus de poids s'il avait été au même niveau que Kylie, mais ça n'était pas le cas. De plus, il fallait être sacrément informé pour savoir que Garath Kirn et Donmar Stenz étaient les mêmes personnes. Et très informé également pour savoir que ce gars travaillait pour l'APEX. Pour le coup, il n'y avait que deux personnes qui étaient au courant : Venom et Zarseen. Du coup, cela réduisait drastiquement les chances que quelqu'un vienne embêter la Mandallienne sur ses précieuses marges bénéficiaires. Stenz se calma un peu à l'entente de tout ça et retrouva même un peu son sourire. Heureusement qu'elle était là, l'homme ne réagissait vraiment comme ça que avec elle. Devant quiconque, il n'aurait pas montré le moindre début d'émotion et aurait pris toutes les informations de manière froide et calculatrice. Mais ça, il ne le faisait pas avec sa vieille amie.

« N'oublie pas mon fidèle équipage. Il fait partie de l'organisation aussi. Ce qui fait que nous serons 3 en comptant MECA »

À l'entente de son nom, le R6 fit une série de bips joyeux. Donmar le regarda et lui fit un clin d’œil. Il n'envisageait même pas de faire le chemin sans son tas de boulons préféré. Quoi que, pour ce titre, il devait le disputer à Heimdall, son droïde sonde DRK-1 Iris Sombre qui ferait certainement partie du voyage lui aussi.

« Sans oublier Heimdall. Qui d'ailleurs, m'a demandé de te remettre le bonjour. Hum... Voilà ! »

Quoi ? Bien sûr que ces machines pouvaient se montrer polies. Puis bon, inutile de discuter du sujet avec le chasseur de primes, il avait été élevé avec ce genre de machine et pour lui, ils étaient tout aussi important que n'importe quel soldat de l'APEX. Pour le coup, si l'on excepte Venom, Donmar doit faire partie du trio de tête à respecter le plus les machines. Elles rendaient beaucoup de services et parfois même plus que certains organiques. Leurs performances n'étaient plus à prouver. Tandis qu'il retrouvait peu à peu son calme et son sens de l'humour, la suite ne lui permit pas de la conserver.

« Attends, QUOI ? Quelle liste ? »

Il n'élevait pas la voix, mais il avait été pris de court par les directives de sa supérieure. Il avait bien entendu ce qu'il avait entendu ? Il devrait faire attention à épargner des mandaloriens appartenant à certains clans ? Mais où allait-on ? Il se redressa et balança ses bras en l'air pour montrer qu'il était contrarié.

« Minute, minute, minute. Ne pas tirer sur eux parce qu'ils sont nos alliés ? Zars, pitié non ! »

Et voilà, il refit les cent pas... Son calme retrouvé n'avait pas duré très longtemps.

« Le risque de se faire tirer dessus, c'est eux qui le prennent. Tu crois vraiment qu'ils vont faire attention à ne pas me trouer la peau si jamais les rôles sont inversés ? J'ai un TRÈS gros DOUTE ! »

Elle lui parla du clan Eldar, mais le rassura en disant qu'eux ne feraient pas partie du conflit. Alors pourquoi perdait-elle son temps à parler d'eux ? Le reste fut tout simplement incroyable, nous arrivions dans un tout autre monde pour Donmar. La Boss lui parla des spécialités culinaires de ce clan en lui disant qu'il devrait passer s'en jeter un petit quand il irait leur rendre visite. Mais d'un, il était hors de question qu'il y aille et de deux, s'il y allait, ça ne serait certainement pas pour faire amis amis avec eux. Non mais on va où là ? Il avait perdu beaucoup trop contre ces enfoirés pour imaginer ne serait-ce qu'un instant passer du temps autrement qu'en tentant de leur trouer le casque.

« Une liste de VIP, ha punaise non mais c'est le pompon ! »

Et encore, il n'avait pas tout entendu. La suite n'allait pas beaucoup plus lui plaire. Ce n'était qu'une question de minutes voire même de secondes. Elle lui demandait de ne pas tirer sur les Trandoshans trop importants ! Il se réappuya sur cette malheureuse chaise, mais ses mains serraient le dossier à un point tel que l'on voyait ses jointures blanchir. Ce que lui demandait sa vieille amie était tout simplement inédit. Et tout ça au nom de quoi ? De marges de profits ? De politique ? Écoeurant !

« Ah, parce que maintenant, je dois éviter aux fils à papa de s'en prendre une ! Génial Zars, tu en as d'autres des pareils ? Non, je demande parce que merde... Kashyyk, c'est un conflit ! Tu ne passes pas suffisamment de temps dans les bureaux pour avoir oublié ce qu'était un conflit ! Ça va tirer de partout, on va devoir prendre des décisions en une fraction de seconde et tu veux que j'utilise une partie de cet infime temps pour me poser et sortir ta liste ô combien longue pour être sûr que ça ne fera pas tache sur ton bilan de fin d'année ? Je m'estimerai déjà heureux d'en sortir vivant ! Même si sur ce point, tu sembles avoir toute confiance en moi. Ce qui me touche, je te l'assure !

Mais ne pas tirer sur certains clans mandos ? Et épargner des Trandoshans ? Ils vont se battre non de dieux ! Ils sont entraînés pour ça depuis tout petit. Alors excuse moi, mais si en plus, il faut leur faire la fleur de ne pas les dégommer quand on en a l'occasion, leur réputation est plus qu'exagérée. Ce sont eux qui décident de prendre le risque de ne pas en revenir. De plus, s'ils décèdent, ils seront morts en combattant ! C'est tout ce que ces débiles recherche. Une mort honorable ! Alors demande moi si tu veux de ne pas les tuer en leur faisant cramer la cervelle avec un fusil à visée long, mais carrément les épargner ? »

Il lâcha la chaise excédée par ce qu'il entendait. Il ne pouvait pas lui assurer de ne pas tirer sur la mauvaise personne. Ils allaient être dans le camp d'en face. Alors d'accord, son organisation ne devait pas s'impliquer et pour le coup, il n'y allait y avoir que lui. Mais il ne pouvait pas accepter qu'il ne pût pas tout faire pour faire en sorte que le camp qu'il allait défendre s'en sorte le mieux possible. Non, c'était un conflit et dans un conflit, il y avait des morts. Tout le monde était conscient de ça et ce n'est qu'après que l'on comptait ses morts et que l'on pouvait envisager de pleurer leur perte. Tant pis pour papa Trandoshan si son mioche y était passé.

« Tu l'as dit toi-même ! Personne ne saura que c'est moi vu que personne ne connaît mon identité. Alors explique-moi comment ils pourraient faire le lien entre nous ? Les Trandoshans sont des abrutis guidés par la chasse et le profit ! Si un des leur meurt, ils honorent sa mémoire si jamais il s'est battu vaillamment et ils repartent au combat. Et dans le cas contraire, ils pissent sur son cadavre et repartent au combat. Personne ne risque de venir te demander des comptes si personne ne sait que c'est moi ! Je t'apprécie énormément Zars et tu le sais. Je ne compte plus les fois où l'on s'est sauvé mutuellement la vie. Venom pourrait sans doute faire le compte vu que c'est devenu ta mémoire. Mais il faut accepter ce risque ! Sinon l'équilibre des forces entre eux et nous est faussé dès le départ. »

Bien sûr qu'il y avait le risque de voir sa marge un peu diminuer, mais pas tant que ça. Elle ne diminuerait que si et seulement si les Trandoshans se faisaient laminer et que l'on pouvait prouver que le coup fatal avait été donné par un officier de l'APEX. Dans une guerre avec autant d'enjeux pour le Consortium et la République avec toute la logistique déployée des deux côtés et les morts qui allaient pulluler sur le champ de bataille ? Bon courage !

« Tu es une excellente cheffe et une tout aussi bonne amie. Je ne remets pas ça en cause. Mais disons que pour ton excellente mémoire, disons qu'heureusement que Venom est constamment à tes côtés pour enregistrer ce que tu dis. »

Il était conscient qu'une fessée de la Mandallienne ferait certainement très mal et il ne voulait pas lui désobéir. Seulement, il allait opérer dans un terrain hostile où il n'aurait pas forcément le temps de se rappeler ce genre de choses. Venom n'allait pas le conseiller à tout bout de champ comme il pouvait le faire avec Zars. Ça serait une perte pour l'organisation. Tant qu'à parler de cette intelligence, autant la mettre à contribution.

« Et si l'on parle du matos que je peux emprunter à l'armurerie. Venom, selon tes analyses du terrain et mes compétences que tu as certainement encodées quelque part, tu conseillerais quoi ? Je suis curieux de le savoir. »

Au cours de vingt années, il y avait dû en avoir des désaccords entre ces deux-là. Il était rare que l'on puisse être proche de quelqu'un sans se prendre le bec une fois de temps en temps. Si à l'époque, cela n'avait guère d'importance parce qu'ils étaient sur le même pied d'égalité, ça avait changé le jour où il avait décidé de répondre à son appel pour botter le cul des Hutts et installer son propre projet à la place. De facto, elle était devenue une cheffe et lui un subordonné. Bien sûr, il aurait pu demander un poste dans cette organisation naissante, mais il ne l'avait pas fait. Dés lors, qu'aurait-il pu devenir ? Le représentant humain du Triumvirat ? Possible. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait, Hope faisait ça très bien même si un peu plus d'émotions de sa part ne serait pas pour déplaire aux autres humains de cette grande famille. Mais cette fois-ci, le désaccord était tout autre. Il touchait au cœur des valeurs de chacun. Elle devait, avant tout, s'assurer que le projet qu'elle avait mis du temps à construire ne disparaisse pas aussi vite qu'une allumette que l'on venait d'allumer et lui, il devait respecter cette volonté tout en allant contre sa nature qui était de flinguer un mando à chaque fois qu'il en avait l'occasion et renvoyer auprès de son créateur chaque Trandoshan qu'il pouvait croiser. C'était dur pour l'une comme pour l'autre.

Mais le laïus de la Mandallienne ne lui laissait pas beaucoup le choix. Il l'avait laissé parler sans l'interrompre en tentant de se souvenir après coup ce qu'il voulait dire au moment où il aurait voulu le dire. Elle pouvait bien faire deux mètres de plus que lui et avoir la capacité de le démonter d'une droite, ça n'était pas ça qui allait l'arrêter si jamais il avait besoin de lui faire comprendre qu'elle faisait fausse route. Il écouta donc son foutu cours sur la politique galactique comme elle le lui avait ordonnée. Jusqu'à présent, il n'y avait rien à dire. Effectivement, l'Empire ne représentait pas une menace et de toutes façons, il ne participait pas à la future bataille dans le ciel de Kashyyk. Problème réglé. Il restait la République ainsi que le Consortium qui, eux, par contre, avaient une frontière avec nous. Certes, ça serait suicidaire de se lancer dans une bataille contre l'APEX sans le soutien d'un autre camp. Pour le coup, ces deux puissances ne pouvaient pas collaborer vu qu'elles allaient à nouveau se taper dessus pour le contrôle d'une planète qui était stratégique pour un système. Restait les visières en T... Sale engeance ! Pourquoi le Grand Architecte avait permis qu'un peuple pareil voit le jour !

S'il tuait la mauvaise personne, il y avait un risque que Mandalore soit obligé de s'en inquiéter et qu'il appelle alors tout son peuple à se soulever. Soit... Le Consortium leur laisserait certainement le droit de passer par leur territoire pour nous atteindre. Zarseen semblait croire que la République en profiterait parce que le Protectorat et le Consortium viendraient pour enfoncer leurs lignes. Mais peut-être pas ! Ils verraient certainement d'un mauvais œil cette coalition et proposeraient leur aide pour en venir à bout. Ils allaient être en guerre contre les Siths. Ce n'était pas pour déforcer un camp qui pouvait empêcher ces démons de devenir trop puissant. La République n'avait aucun intérêt à s'attirer l'animosité de l'APEX. De plus, ce n'était pas trop leur genre de subitement décider d'armer leurs vaisseaux pour venir prendre des planètes. En général, ils arrivaient à le faire par la négociation en faisant comprendre à ceux qu'ils voulaient convaincre que c'était le choix le plus judicieux.

Elle lui parla aussi du fait qu'elle laisserait un signalement aux autres pour qu'eux ne le touche pas. Mais il ne lui avait jamais demandé ça. Il savait les risques qu'il encourait ! Elle truquait les cartes et apparemment depuis un bon moment. De plus, elle remettait en cause son « patriotisme ». Quand elle eut fini de parler, il lui répondit le plus calmement possible.

« J'ai bien écouté ton cours sur la politique et tout ça... Mais une chose me semble incohérente quand même... Imaginons et je dis bien imaginons que les mandaloriens découvrent que c'est moi l'auteur du meurtre d'un des leurs. Soit ! C'est un conflit, ce sont des choses qui arrivent. C'est une première chose.

Maintenant, imaginons que ce gus soit un membre d'une famille importante, ça ne serait vraiment pas de bol, mais soit, nous sommes en train d'extrapoler, alors tout est possible. Il faudrait que ça soit un clan très influent pour pouvoir rattacher d'autres clans à sa cause et obliger Mandalore à réagir. Pour ce que j'en sais, ils se méfient les uns des autres. Mais soit, c'est la deuxième chose.

La troisième supposerait que le Consortium et le Protectorat s'entendent. Vu la menace que ça représenterait une alliance totale entre les deux, tu crois vraiment que la République ou l'Empire va laisser faire sans réagir ? C'est beaucoup trop dangereux pour eux. Parce que ça veut dire que s'ils ont réussi à s'entendre pour anéantir l'APEX, ça voudra dire qu'ils peuvent le faire pour contrer l'Empire ainsi que la République. Honnêtement, je doute que les instances qui dirigent ces deux gouvernements décident de laisser couler. À la seconde où ils apprendront qu'un tel pacte a lieu, tu peux être sûr qu'ils enverront des ambassadeurs pour proposer de s'allier avec nous le temps de contrer la menace. »

Son ton était resté très calme parce qu'il ne voulait pas l'escalade et sa longue expérience lui avait souvent prouvé que quand on parlait calmement face à une personne qui était énervée, ça la déstabilisait un peu et cela faisait descendre la pression.

« Je suis d'accord qu'il y a toujours un risque que le visage de quelqu'un soit reconnu... Zars, ça fait quarante ans que je fais ce boulot ! Il n'y a que deux personnes sur des milliards et des milliards qui sont au courant que Garath Kirn et Donmar Stenz sont la même personne. Deux ! N'oublie pas que je me déguise en fonction de la mission et de l'identité que je prends. Si jamais il y a un souci avec ce que tu as évoqué, c'est la République qui risque d'avoir des soucis. En aucun cas l'APEX. »

Pour la suite, il eut du mal à ne pas faire remonter le ton justement, mais il fit un effort considérable qui l'empêcha de détruire les efforts qu'il venait de faire pour que ça se calme.

« Par contre, une chose... Je t'interdis toute basée comme tu es, cheffe ou pas cheffe... Je n'en ai strictement rien à foutre ! Ton rang n'a aucune importance pour moi là parce que tu mets en doute ce que je suis prêt à faire pour cette famille... Je ne veux plus jamais et je dis bien jamais t'entendre dire que je ne serai pas capable de quelque chose pour la survie de l'APEX. Si jamais il y a besoin que je ponde un gosse pour qu'elle survive, je le ferai non d'un bantha ! Meliora ne vient peut-être pas de mes testicules, mais je l'ai élevée comme si elle était ma fille ! »

Puis parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de faire de l'humour même dans des situations conflictuelles, il ajouta :

« Faudra juste que tu arrives à convaincre Hope que je suis le meilleur parti pour lui en faire un ! Et la prochaine fois, s'il te plaît, plutôt que de me parler de business ou de part de marché... Dis juste que tu m'aimes et que tu t'en fais pour moi !»

Il lui fit un petit clin d’œil pour ponctuer sa phrase. Il allait faire son possible pour respecter les volontés de son amie, mais qu'elle ne lui en veuille pas trop si jamais il réagissait par instinct à un moment où ça pétait de partout. Il avait beau avoir une prothèse oculaire, elle ne pouvait pas forcément identifier dans la milliseconde qui suit une explosion que la cible en face n'était pas quelqu'un qu'il fallait tuer.

« Bon... On peut revenir à ma demande de matériel maintenant ? Ce pauvre Venom, va-t-il pouvoir me renseigner ? »

Le vétéran n'était peut-être pas quelqu'un ayant beaucoup de poids pour poser sa vision des choses sur la politique que l'APEX devrait mener, mais ce n'était pas pour autant qu'il n'avait pas ses propres réflexions sur le sujet. Attention, il ne voulait en aucun cas avoir le poste de qui que ce soit au sein du Triumvirat. Beaucoup trop de stress et de personnes sous leur responsabilité. Quoi que de ce côté-là, Venom avait peut-être la tâche la plus simple. Il n'était composé que de programmations et on ne pouvait pas vraiment dire que l'on pouvait lui faire comprendre ce qu'étaient des émotions. De plus, il dirigeait l'ensemble des droïdes. Eux non plus n'étaient pas pourvu d'émotions. Maintenant, quand on regardait R6-M4, l'astromécano de Donmar, on pouvait voir qu'il pouvait faire preuve de beaucoup de caractère. Parfois, il montrait qu'il n'était pas d'accord et criait sur son propriétaire comme si c'était lui son père. Ces machines échappaient parfois à toute compréhension pour le vétéran.

Quand il eut fini d'expliquer ce qu'il pensait du relatif danger que pouvait être la mort d'un VIP du camp adverse, Zars le remercia pour ses conseils et le fait d'avoir été un si bon ami depuis tant d'années. À l'entendre, on aurait cru qu'elle pensait Donmar fini et presque mort. Il ne put s'empêcher de dire :

« On dirait que tu fais mon éloge funèbre. Je compte bien revenir de ce conflit, ne m'enterre pas trop vite s'il te plaît. »

Écoutant la Mandallienne, il se dit qu'effectivement, son poste était loin d'être simple. Il fallait gérer la vie de beaucoup trop de personnes. Ça ne devait pas être évident et elle devait aussi faire des compromis. Autant dire que ça devait lui en demander beaucoup. Quand vous avez le gabarit de la Boss, vous n'avez pas trop l'habitude de devoir en faire.

« Lourde est la couronne, ouais, je sais. Et franchement, tu ne t'en tires pas si mal ! J'aurai cru que tu aurais craqué bien avant. »

Il y avait encore une petite chance qu'il ait carte blanche après tout. Quelque part, il avait bien fait d'exposer son point de vue quitte à se faire démonter par la Mandallienne. Au regard des arguments qu'il avait placé, peut-être que Hope et Venom se rangeraient de son côté. A partir de là, elle aurait du mal à empêcher Donmar de faire quoi que ce soit sur le terrain. Mandaloriens ou Trandos finiraient leur vie illico.

« Ça marche, j'attends le retour ! »

Et enfin, ils en venaient au fait, l'équipement. Très important, parce qu'il fallait prévoir ce qu'il pouvait se passer et y trouver une réponse pour pouvoir s'en sortir vivant. Une mauvaise préparation et c'était le cimetière assuré. Venom indiqua que vu le caractère forestier de la planète, il serait de bon ton d'avoir quelque chose pour contrer un incendie. Effectivement, mais bon, c'est que ça faisait son poids ce genre de matos et surtout, ça permettait à l'ennemi de pouvoir tirer comme des lapins tous ceux qui seront trop occupé par les flammes. De son côté, il voulait être le plus mobile possible. Après tout, Donmar n'était pas un homme de corps-à-corps, il se débrouillait bien sûr, mais ça n'était pas son point fort. Lui, il aimait la discrétion et son attirail parait d'ailleurs dans ce sens avec la possibilité de devenir invisible. De ce fait, Stenz était plutôt quelqu'un d'invisible et de très mobile.

Quand la Boss lui passa la liste du matériel, il vit rapidement que c'était que du matériel Républicain. Bien joué, c'était exactement ça. Il ne fallait aucune trace de l'APEX et pour ce faire, il fallait que tout soit estampillé République ! De ce fait, aucune chance de pouvoir remonter jusqu'à l'organisation. Même les VIPs, s'ils perdaient certains de leurs membres, ne pouvaient pas remonter la trace de l'équipement. Pour ça, il faudrait attraper le contrebandier et autant dire que c'était certainement la tâche la plus compliquée parce qu'il avait le chic pour disparaître.

« Ce que j'ai en tête, c'est d'avoir une arme qui me permet de me battre à mi-distance et qui soit également capable d'être performante à longue distance. Une carabine laser ou un fusil de précision seraient de bons partenaires. Comme il se peut que le conflit bouge vite et que je me retrouve assez près, il ne faut pas que j'oublie de prendre un blaster voire une vibrolame si jamais ça devenait vraiment proche. »

Il réfléchissait à certains points puis se dit qu'il aurait besoin d'un véhicule pour se déplacer dans cette forêt.

« J'aurai également besoin d'une motojet, la mienne n'est pas la meilleure pour se déplacer dans un relief comme celui-là et je ne suis pas sûr d'avoir le temps de la customiser. Autant prendre du matériel volé en mission et qui soit déjà camouflé pour aller en forêt. »

Pour sûr, il aurait besoin de munitions pour ses armes. Il était conscient qu'il en trouverait sur le terrain, mais il ne voulait pas partir complètement à poil non plus. Concernant les grenades, oui, elles faisaient le boulot, mais elles prenaient également beaucoup de place. Vu que son but était la mobilité et la furtivité, il préférait ne pas en prendre.