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Silenda
Silenda
Commandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Commandant de l'Imperial Intelligence  Commandant des Renseignements Chiss

Requiem pour la République  (PV Ymir König) [Terminé] Empty Requiem pour la République (PV Ymir König) [Terminé]

Lun 22 Fév - 18:15


Silenda arrive d’un pas presque guilleret dans ce qui lui sert de centre de commandement au sein de l’Imperial Intelligence. Assis à leurs postes, des dizaines d’agents espionnent, coordonnent, collectent et désinforment, dans l’Empire Galactique et ailleurs. Mais ce qui l’intéresse est le gigantesque écran devant elle et la console holographique, plus petite, qui trône au fond de la pièce. C’est quand Silenda est particulièrement heureuse qu’elle est souvent le plus dangereux. Est-ce que notre invitée est arrivé, demande-t-elle à un de ses subordonnés? Oui, confirme un des individus présents. Bien. Elle veut que ce soit théâtral. Spectaculaire. Et avec un peu de chance… Elle pourra faire enrager une certaine romantique de la guerre qui occupe le trône impérial. Ce n’est certainement pas un secret pour la chiss, ce qu’il y a entre Ymir et Aerys.

Elle serait une très mauvaise espionne, sinon. Et si Ymir la voyait faire quelque chose qui déplairait à l’Impératrice ou qu’elle se retrouvait impliquée dans quelque chose que détestait Aerys… Ce serait un petit plaisir sadique pour la chiss. Et l’Impératrice allait certainement DÉTESTER ce qu’elle avait prévu. Pour commencer, quand la générale de la 501 ème légion entra dans le centre de commandement, un rare privilège pour quiconque ne faisait pas partie de l’Imperial Intelligence. Oh, aucun risque. Tout avait été préparé pour le théâtral de ce moment. Personne n’avait sous la main des informations confidentielles. Elle voulait faire passer un message, elle n’était pas suicidaire ou imprudente. Donc, quand Ymir fut à quelques mètres de la porte, les notes d’une pièce de musique classique furent perceptibles à ses oreilles. Quand on disait théâtral… Voilà.

Sur l’écran, une vue de la passerelle de commandement d’un Croiseur Charny. Tout semble aller pour le mieux et Silenda, telle une cheffe d’orchestre, dirige… Quelque chose. Quand la pièce de musique passe de l’instrumental à une sorte de chant, une violente explosion secoue le vaisseau. La panique commence à s’installer car aucun vaisseau ennemi ne les a attaqué. Ce qui veut dire que quelque chose s’est passé de l’intérieur. Effectivement, leurs communications ont été entièrement neutralisées ainsi que tout ce qui est radar, détection et le reste. À moins de regarder directement à l’extérieur, bonne chance pour naviguer. Du côté impérial, les rapports commencent à tomber sur les résultats du sabotage effectué à bord. Et ce n’est que la première de nombreuses autres explosions à venir. Armement. Boucliers. Infirmerie. Capsules de sauvetage. Hangars. De nombreuses cibles, au fond.

Au fil de la musique, le désastre s’intensifie. Au milieu de ce chaos, ignorant complètement Ymir, Silenda continue de diriger cette symphonie de mort. C’est parfaitement vrai. Silenda n’a jamais tué de ses propres mains. Mais des morts, elle en a sur la conscience. Tous les ordres d’exécution qu’elle a signés, toutes les opérations de sabotage qu’elle a orchestré… Oh si les morts se lamentent et hurlent pendant la nuit, elle doit avoir de quoi devenir sourde. Ou folle. Ou les deux. Pour l’équipage, il devient vite clair que leur seule chance de s’en sortir est de tenter de faire un atterrissage en catastrophe sur un astéroïde à proximité… Avec un vaisseau clairement pas conçu pour ce genre de scénario. Mieux vaut tenter l’impossible que mourir bêtement, non? Jusqu’à présent, tout s’est passé exactement tel que planifié. La pièce de musique se termine avec le crash du Croiseur Charny.

Un silence presque religieux s’installe… Puis les agents présents commencent à applaudir, comme s’ils venaient d’assister à une représentation à l’opéra impérial. Silenda salue son « public » et indique qu’il n’y aura, malheureusement, pas de rappel. Cela fait rigoler l’assemblée. Elle se dirige ensuite vers Ymir, s’essuyant les yeux avec un mouchoir. Émue par son carnage? Non. Certainement pas. Cela ne collerait pas avec son profil psychologique. Une si belle pièce de musique, finit-elle par dire. Seul le classique est capable de m’émouvoir aux larmes. Puis son expression devient instantanément joyeuse. Général, merci d’être venu, dit-elle avant de faire signe à Ymir de la suivre jusqu’à son bureau. Certains disent que Silenda est excentrique. D’autres qu’elle est folle. Quelle que soit la réponse, dangereuse fait très certainement partie des qualificatifs dans la liste.


« Prenez place, prenez place, si vous désirez quelque chose, faites le moi savoir. Vous vous doutez bien que si je vous ai fait venir ici, ce n’est pas pour prendre des nouvelles de l’Impératrice bien que je suis convaincue que vous avez sûrement des choses fascinantes à raconter. Non. Vous êtes ici car j’ai besoin des talents particuliers de la 501 ème légion. Vous vous doutez bien que je n’ai pas causé l’écrasement d’un croiseur lambda.

Ce croiseur transporte une cargaison particulière qui aura résisté au crash, soyez sans crainte, je ne vous envoie pas pour rien. Mais… Inévitablement, il y aura des survivants. Beaucoup de survivants. Armés. Sur un astéroïde dans la zone neutre avec la République. Donc, un endroit où si l’opération n’est pas faite avec vitesse et efficacité, l’ennemi va arriver avec des renforts et sérieusement compliquer les choses. Dois-je continuer?

Le fait est, général, que si c’était quelque chose que je pouvais faire moi-même, vous ne seriez pas ici. J’aime laisser le reste de l’Empire vaquer à ses occupations et faire mes choses dans mon coin. Simplement, dans certains cas, ce n’est simplement pas possible. Comme maintenant. Nous avons une occasion en or. Je l’ai saisi. Pour moi. Pour l’Imperial Intelligence. Pour l’Impératrice. Pour l’Empire Galactique. C’est mon travail, après tout.

Oh et bien sûr… Ne jamais faire faire à autrui ce qu’on peut faire soi-même. Je vous accompagnerai, par conséquent. Le travail d’extermination de l’ennemi, cet honneur revient à la 501 ème légion. Mais la cargaison que je vais récupérer s’en va directement entre les mains expertes de mes subordonnés. Notre impératrice est peut-être une romantique de la guerre, et c’est son choix, mais je préfère une approche plus pragmatique pour terminer cette guerre… »



Dernière édition par Silenda le Dim 12 Juin - 15:39, édité 1 fois


"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mer 10 Mar - 14:51
Ymir observa sans aucune réaction le « concert » offert par la Chiss qui lui faisait face sans même lui offrir un regard. Elle attendait simplement de savoir ce que l’on attendait d’elle. Ce n’était pas tous les jours que l’on demandait sa présence spécifique, elle aurait put refuser, elle pourrait même encore claquer la porte et laisser l’agent se débrouiller avec ses problèmes, mais une certaine forme de curiosité l’avait poussé jusqu’ici a venir voir au moins de quoi il en retournait. L’impératrice Consort était du genre impassible, d’autant plus depuis que son corps n’était rien d’autre qu’une construction de métal et non plus un être de chair et de sang. Dans son armure de combat, elle détonnait du reste de l’équipage et certains membres de celui-ci l’observaient avec une certaine méfiance. Tout ceci avait quelque chose de trop… Excentrique pour l’Echani. La guerre était un art certes, mais ce n’était pas un jeu : il était évident que Silenda prenait un plaisir malsain a observer le résultat de ses machinations, et cela expliquait pourquoi elle se méfiait naturellement des espions de toute sorte : l’Empire devait triompher par la supériorité de sa puissance de feu, pas en faisant usage de petit stratagème bas et mesquin.

Toutefois, cela ne l’empêchait pas de graver dans son esprit numérique des détails stratégiques : il s’agissait d’un croiseur Charny, ce qui signifiait qu’il s’agissait sans doute d’un vaisseau appartenant a une flotte de défense planétaire et pas une flotte Républicaine ordinaire. Les Charny étaient construit afin de pouvoir offrir un excellent rapport qualité prix, ce qui signifiait qu’il ne fallait pas les sous-estimer, même s’ils disposaient d’une puissance de feu plus faible qu’un Star Destroyer ordinaire. Puisqu’on l’avait fait venir jusqu’ici et qu’on avait pris des mesures afin de le faire crasher, Ymir estima fort logiquement que l’agent souhaitait faire un assaut en règle sur ce vaisseau. Elle ne s’était pas forcément adressé a la personne la plus qualifiée pour cette tâche, mais elle pouvait tout de même le faire, même si cela sous-entendait régler plusieurs questions d’ordres stratégique et logistique pour être le plus efficace possible. Il fallait savoir également ce qui se dissimulait derrière tout ceci : l’on ne prenait pas la peine de saboter un croiseur pour le contraindre a se poser sur un astéroïde dans le vide : il devait transporter quelque chose d’assez important pour justifier cette opération, il s’agissait simplement d’une réflexion de bon sens.

Elle la laissa finir sa mise en scène sans broncher, puis la suivit dans son bureau et s’installa sur le siège qu’on lui présenta, croisant machinalement les jambes afin d’écouter ses explications. Ses déductions étaient correcte : Silenda souhaitait récupérer quelque chose sur ce navire de guerre, et voulait donc donner l’assaut. Elle ne devait sans doute pas vraiment savoir comment l’on effectuait ce genre de manœuvre, et la première réaction qu’elle obtint de la cyborg en dehors d’une passivité totale fut un soupir. Elle détestait ce genre de plan : il était certains que les batteries de défenses de l’appareil était toujours fonctionnelle et même en cas de dysfonction des systèmes du vaisseau, elles pouvaient être passé en manuel afin de pouvoir être manipulée directement par les servants sans assistance. La légion allait subir des pertes avant même d’atteindre le sol et cela ne lui plaisait pas. Il lui restait toutefois plusieurs options, il restait a connaître d’autres détails afin de pouvoir choisir l’option stratégique la plus pertinente en écartant celle qui ne pouvaient convenir aux paramètres de la mission, que cela soit par des contraintes sur l’objectif ou du terrain.


« Tout d’abord, je tient a préciser que vous n’avez pas fait appel a l’unité la plus qualifiée pour cette mission. Au-delà de la réputation, l’honnêteté m’oblige a souligner qu’une division de fusilier marin aurait sans doute effectuer cette tâche mieux que nous. Mais aucun défi n’est en dehors de notre portée et cela ne sera pas une première non plus. »

Elle marqua une pause, décroisant les jambes et se penchant vers elle avant de reprendre.

« Vous allez devoir nous en dire plus sur l’objectif, a quel endroit du vaisseau il est situé, ainsi que sa taille, il faut que l’on sache s’il est transportable facilement ou si une logistique particulière est nécessaire pour le transporter. Il y a plusieurs voies d’approche possible, mais il faut en choisir une qui ne risque pas de l’endommager. Si l’ennemi a conscience de sa valeur, nous devons tenir compte du risque qu’il pourrait essayer de le saboter ou le neutraliser, et choisir une voie d’approche plus rapide. D’un autre côté, nous n’avons pas trente six solutions non plus : soit l’on fait un bruyant largage par module, qui nous permettra d’essuyer plus sûrement le barrage de la DCA du navire, mais rendra notre insertion dans celui-ci moins sûre, soit l’emploi une flotte de transport de troupes couvert par des chasseurs et bombardier, ce qui signifie que nous allons perdre plusieurs appareils sous le feu ennemi, mais que nous pourrons mettre en place un assaut plus percutant sur sa coque en présentant un front plus large. Et encore, ce ne sont que les options les plus évidentes, impossible de choisir sans disposer d’une carte topographique complète des lieux. Mais vu votre démonstration, je suis certaine que vous n’avez pas choisit cet astéroïde au hasard n’est-ce pas ? »

Factuel et efficace, Ymir n’y était pas aller par quatre chemin : hors de question de s’engager plus en avant d’avoir obtenu un briefing plus précis. La balle était dans le camp de la Chiss désormais et le cyborg attendait des réponses précises, pas fuyante.


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Mer 10 Mar - 18:09
« Excusez-moi, je pensais que mon basique était meilleur que cela. Je. Vous. Accompagne. Donc, tout ce qui concerne ce que je veux récupérer ne vous concerne pas. Je n’irais pas le récupérer moi-même s’il était trop compliqué à transporter, n’est-ce pas? Je ne dispose pas de la Force ou de membres cybernétiques, ce qui veut dire que ce que je veux peut aisément être déplacé par une seule personne. Logique, en fait.

Ensuite… On parle bien du 501 ème, n’est-ce pas? Sans doute l’unité la plus mythique de l’ancienne république et des entités subséquentes qui en ont réutilisé le nom et l’image. Je vois mal en quoi vous ne seriez pas suffisamment qualifiée. En quoi vos hommes ne seraient pas suffisamment qualifiés. Surtout dans un tel scénario, en fait. Permettez-moi de préciser mon propos, si jamais ce dernier manque de clarté. Sait-on jamais… »


Silenda ne pouvait s’empêcher d’être joueuse. Cela faisait partie de son personnage. Trop souvent, les gens se concentraient sur leur irritation ou son excentricité pour voir plus loin que ce qu’elle projetait. Faisant apparaitre le vaisseau précédemment saboté sous forme d’hologramme, elle expliqua bien que techniquement, oui, l’ennemi pouvait opérer manuellement les emplacements défensifs du vaisseau, il y avait un certain nombre de choses à prendre en considération. Un, le vaisseau s’était écrasé sans boucliers, sans rien pour amortir le choc. Donc, une bonne partie des occupants aura fait la rencontre avec une surface clairement plus solide que leurs os et organes. Le nombre de blessés serait très élevé. Le nombre de morts également. Ensuite, l’astéroïde n’a pas d’atmosphère respirable et le sabotage a inclus, bien sûr, les systèmes de survie. L’ABC du sabotage.

Si le vaisseau donc ne peut plus fournir de quoi respirer, tout ce qu’il reste, c’est ce qu’il y a dans le vaisseau. Un vaisseau, rappelons-le, qui venait de s’écraser violemment contre un astéroïde. Donc couvert de trous dans sa coque donc avec de l’air respirable qui fuit par toutes ces… Vulnérabilités… Dans la coque. Certainement, tout clone en armure a une réserve d’air. Mais une réserve d’air limité. Une bonne partie de l’équipage n’a pas ce luxe. Le 501 ème, a contrario, arriverait avec de l’équipement choisi pour cette mission. Arriverait avec un avantage non négligeable. Déjà, sa grande polyvalence et sa nature d’élite l’avantageait grandement. Ensuite, eux ne seraient pas fatigués, blessés, stressés ou en panique par les récents événements. Et un esprit calme et rationnel l’emporte dans ce genre de situation. En plus, Ymir arriverait avec des plans précis et des données récentes.

Vous avez correctement déduit que je n’ai pas choisi cet astéroïde au hasard, confirma Silenda. J’ai déjà des droïdes sondes sur place pour nous tenir constamment au courant de tout développement et à cause de sa rotation, l’astéroïde va dissimuler plus longtemps le lieu de crash à toute personne ne sachant pas directement où chercher. Composition de l’astéroïde, interférence avec les systèmes de détection, ce genre de chose. Et en plus, les communications ennemies ayant été préalablement piratées… Les forces impériales pourraient réagir plus efficacement en sachant ce que l’adversaire comptait faire. Plans du vaisseau? Fournis. Détails sur l’astéroïde? Envoyés. Où se trouvait ce que Silenda convoitait? Là où même le crash le plus violent ne serait que de peu de conséquence. Au cœur du vaisseau, naturellement. Mais elle refusait toujours de dire de quoi il s’agissait.

Simplement que l’ennemi n’était pas au courant et que c’était top secret. Après tout, elle avait le droit d’utiliser cette carte. Ymir était peut-être proche de l’impératrice mais elle n’était pas l’impératrice. Donc elle ne pouvait pas forcer Silenda à dire quelque chose de confidentiel. De classifié. Faire confiance à une espionne? Il faudrait être fou. Mais à part ce détail, elle avait été étonnamment coopérative et directe. Logistique et approche, elle laissait cela à Ymir, bien sûr. Mais elle n’avait pas fait les choses à la légère. Elle avait même établit le chemin à suivre le plus direct et qui normalement offrait le plus de chances de succès aux forces impériales. Elle n’était pas stratège ou tacticienne comme le serait Ymir, d’accord. Mais c’était les informations de l’Imperial Intelligence qui servaient à planifier les opérations militaires. Donc, clairement, elle n’allait pas agir contre son propre camp en faisant dans le vague ou la demi-mesure…


« Je pense que cela fait le tour de la question, non? »


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Ymir König
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Lun 13 Sep - 19:02
« A peu près, la seule chose qu’il manque, c’est une estimation des effectifs théorique ennemi, mais je connais bien ce type de navire, donc je n’ai pas besoin de vous pour ce genre d’information, j’ai combattu assez souvent les Républicains pour connaître leurs habitudes... »

Ainsi qu’estimer le niveau de menace qu’ils étaient capable de faire peser en improvisant. Dans un sens, Ymir était convaincue que cette espionne savait sans aucun doute que son plan si bien huilé pouvait présenter des failles, elle n’aurait jamais fait appel a la 501ème Légion dans le cas contraire. Ce qui l’inquiétait le plus d’ailleurs était qu’il s’agissait d’un Charny, un navire de guerre plutôt usité par les forces de défense planétaire que la Grande Armée. Cela signifiait qu’il était plus difficile de connaître avec exactitude l’équipage composant le navire. Il pouvait dissimuler des mauvaises surprises, comme un personnel entièrement robotique, ce qui signifiait qu’il n’avait nullement besoin d’oxygène pour survivre, la présence d’un cyborg comme elle a bord pouvait également représenter une difficulté supplémentaire, et la générale avait l’intime conviction que l’espionne disposait de cette information mais la conservait pour elle… Par simple plaisir, pour la faire tourner en bourrique, ou servir un objectif qu’elle ne pouvait même pas envisager dans ses calculs sans disposer de tous les éléments, quelque chose lui manquait forcément dans l’équation. Mais elle n’arriverait pas a lui tirer les vers du nez sans qu’elle se retrouve sous une pression particulière, insister ne servait a rien…

Elle se pencha de nouveau sur les plans holographiques du vaisseau, au moins cela était parfaitement clair. Elle commença a bouger les hologrammes représentant les forces impériales pour mettre en place un plan précis et efficace fait pour être rapide : moins de temps elle passerait dans ce croiseur et mieux cela serait. Elle garderait un œil sur l’espionne afin de s’assurer que cette dernière ne ferait pas de bétise et formerait donc un groupe avec elle et plusieurs escouades qui iraient s’emparer de l’objectif pendant qu’un second groupe mènerait une offensive vers le pont afin de pouvoir neutraliser si nécessaire le commandement et les systèmes de défenses. Pour l’exfiltration, elle ferait venir des transports, elle n’avait pas d’autre choix hormis utiliser les capsules d’évacuation d’urgence, mais cela lui semblait encore plus hasardeux. En revanche, pour l’insertion, elle avait déjà fait son choix. Elle décida donc d’exposer ses décisions afin de pouvoir passer a la phase d’équipement, en espérant que l’espionne n’aurait pas la mauvaise idée de vouloir discuter chaque point de détails du plan, auquel cas la patience de la générale risquait de fondre comme neige au soleil, même si son âme n’était plus qu’un enchaînement de 1 et de 0…


« L’on ne va pas prendre de risque et faire une insertion par module d’assaut. De cette façon, si la DCA est toujours opérationnelles, elle aura les pires difficultés a ajuster ses cibles ce qui limitera les pertes avant insertion. Les modules d’assaut seront réparti en deux groupes : un premier, dont je prendrais le commandement, ira s’emparer de l’objectif pendant que le second s’occupera de prendre le contrôle du pont afin de s’assurer que les systèmes défensifs seront désactivé. Selon vos plan et si nous ne rencontrons que peu de résistance, l’on peut avoir fini en une demi-heure a peine, mais vous n’auriez sans doute pas fait appel a nous si vous n’attendiez aucune forme de complication. »

Elle marqua une pause avant de reprendre rapidement.

« L’extraction se fera par transport, les deux groupes se rejoindrons pour prendre le contrôle des hangars et une fois sécurisé, on lancera le signal a nos pilotes pour qu’ils viennent nous récupérer. Vous avez une armure capable de combattre dans le vide spatial ? Dans le cas contraire, l’on pourra vous en fournir une a votre taille. Je veillerais a votre survie, mais je vous conseille de ne pas essayer de jouer au héros ou faire des choses stupides, car même un corps comme le mien ne peut pas tout stopper. »

Frapper vite, atteindre rapidement les objectifs, puis partir avant que les choses ne dégénère, voilà son plan de base et il lui semblait des plus raisonnable, restait a savoir ce qu’en penserait l’espionne, même si a priori, elle n’avait aucune raison de s’y opposer. Elle croisa les bras afin d’attendre sa réponse, dès que le plan serait officiellement validé, elle retrouverait ses hommes afin de préparer l’équipement d’assaut et choisir ceux qui participerait a l’attaque. Un peu d’action ne leur ferait pas de mal et cela lui permettrait de savoir si les heures d’entraînement qu’elle avait fait accomplir a ses soldats ses derniers mois avaient porter leur fruits, même si elle ne doutait pas vraiment de la réponse en réalité, elle avait confiance en ses hommes.


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Lun 13 Sep - 20:27
« Je prévois toujours des complications, général. Je suis une espionne. Et chiss. On trouve rarement plus réalistes que les chiss. Nous n’avons pas le luxe du romantisme comme certains membres haut placé de l’Empire. Votre plan est solide. Mais je m’attends à ce qu’il vole en éclat dès que nous arriverons sur l’astéroïde. Aucun plan ne survit au premier contact avec l’ennemi. Je ne vous apprends rien. »

Clairement, Silenda sait quelque chose. Ou si elle ne sait rien de spécifique, elle suspecte quelque chose de plus ou moins précis, ce qui revient sensiblement au même. Plusieurs auraient pu considérer son commentaire comme de la provocation (quoi que la référence à l’impératrice et à son romantisme était parfaitement volontaire) mais en vérité, c’était tout le contraire. Ymir pensait comme une machine plus qu’elle pensait comme un être organique. La logique dominant les sentiments. Une autre chose qui est certaine. Si Silenda garde quelque chose pour elle, ce n’est rien qui mettra le 501ème en danger. La chiss était bien des choses mais sacrifier les ressources de l’Empire Galactique n’avait jamais été dans ses prérogatives. Et il y avait de fortes chances que le fait qu’elle vienne personnellement était une garantie supplémentaire. Pourquoi? C’est assez simple, en fait.

Si Silenda avait envoyé Ymir et ses hommes faire une mission X pour le compte de l’Imperial Intelligence mais qu’elle était restée en sécurité au QG, toute complication aurait été avec le succès de la mission en tête, sans nécessairement considérer le facteur « ressources humaines ». Mais si elle est sur le terrain, avec le 501ème, elle devient une partie importante de l’équation. À moins de considérer sa propre survie comme négligeable, toute simulation devra être faite avec le plus grand soin pour préserver les vies impériales. C’est ce qu’elle fait par défaut, bien sûr mais les militaires aiment avoir des garanties plus tangibles que « faites-moi confiance, je suis une professionnelle ». Pour ce qui était de l’armure, oui, elle avait de quoi faire. Elle rassura Ymir en lui disant qu’elle ne serait pas un poids mort, qu’elle saurait se débrouiller sans mal sur le terrain.


« Petit détail de dernière minute. D’après les données dont je dispose, il y a un nombre négligeable de droïdes à bord, aucun cyborg mais il pourrait par contre y avoir un jedi. Cela va dépendre du succès d’une opération de diversion que j’ai ordonné en parallèle… Un… Ancien adversaire, si j’ose dire. Je n’ai jamais tué de mes propres mains, ce qui a compliqué notre duel mais… On fait des merveilles avec le bacta et les organes clonés de nos jours. »

Pourquoi mentionner ce détail à Ymir? N’aurait-il pas été plus à propos de le mentionner une fois sur place, quand on ne peut plus reculer? Paradoxalement, si la générale sait à quoi s’attendre, elle pourra adapter sa stratégie en conséquence. Mais surtout, ce sera de voir si elle sait décoder ce qui se trouve devant elle. Tout ce que Silenda dit ou fait est mesuré. Calculé. Si elle semble improviser, si elle semble nonchalante, c’est là où vous devez être en état d’alerte. Silenda a des airs d’excentrique. Mais c’est quand même elle qui assure l’intérim de l’Imperial Intelligence dont le moff est mystérieusement malade depuis une éternité déjà. Silenda est une femme incroyablement dangereuse qu’il vaut mieux avoir dans ses alliés que dans ses ennemis. Alors quel est le but caché de cette mission? Un test de loyauté? Non. Trop simple. Trop évident. Dans ce cas…

Quel est le but réel de cette opération et ses ramifications à long terme?


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Ymir König
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Sam 23 Oct - 15:12
« Pourtant, les Chiss sont très fort pour inventer des prétextes pour s’entre-tuer de ce que l’on dit. »

Ymir n’était pas sans savoir que le sommet du pouvoir Chiss était composé d’individu ayant intrigué durant plusieurs décennie afin de pouvoir obtenir plus de pouvoir, et quoi qu’ils en disent, ceux qui tuent et assassinent, salissent et diffament les autres pour assurer accepleurs ascensions se servent du romantisme comme les autres, juste pas tout a fait de la même façon. La réputation n’était après tout qu’un mensonge, et Ymir pouvait le décoder au travers les lignes de codes. Elle avait bien saisi l’allusion, aussi le ton avait légèrement incliné vers un air de menace : une façon de lui rappeler qu’elle n’était pas ici pour l’ascendance, et que si la Générale décidait soudainement que tout ceci n’était pas de son ressort, elle pouvait très bien claquer la porte et lui dire de trouver quelqu’un d’autre, avec un rapport au Grand Maître des Chevaliers Impériaux pour la faire surveiller par dessus le marché. Au jeu du « gentil et méchant flic », Ymir prenait souvent le second rôle pour permettre a son épouse de pouvoir échapper aux critiques, quelque chose qu’elle faisait beaucoup moins de son « vivant » mais qui lui semblait plus pragmatique aujourd’hui : beaucoup de membres de la haute société ne l’appréciaient pas pour sa nature cybernétique autant que ses origines aliens, il était donc moins dangereux d’alourdir son ardoise que de prendre le risque d’abîmer l’image d’Aerys.

La suite du programme ne fut guère plus réjouissant. Jedi ?!? Clonage et bacta ?!? Est-ce qu’elle essayait de lui envoyer une « insulte subliminale » juste pour la faire sortir de ses gonds ?!? Pourtant, la cyborg ne bougea pas, tenant simplement compte de l’information : un Jedi pouvait survivre certes plus longtemps dans le vide, mais elle en avait déjà tuer et en tuerait d’autre, cela ne l’inquiétait pas plus que cela. Cependant, elle ne pouvait pas être partout et puisque madame ne semblait pas décider a se salir les mains, cela signifierait qu’elle ne pouvait pas compter sur une tueuse en plus, donc qu’il faudrait qu’elle prépare ses troupes en conséquences. Les Disrupteurs allaient être de sortie et il faudrait indiquer aux spécialistes de leurs maniements qu’ils allaient peut-être avoir du travail. Ce n’était pas l’arme la plus conventionnelle que l’on pouvait trouver sur un champ de bataille, mais elle pouvait rendre de nombreux services contre de nombreuses cibles, que l’on parle de droïde bien trop blindé pour une arme conventionnelle a un utilisateur de sabre-laser assez rapide pour détourner des tirs de blaster : les Disrupteurs eux s’en moquent.


« Je vais faire ordonner le déploiement des équipes spécialistes dans le maniement du Disrupteur. Les Jedi vivent et respire, ce qui signifie que l’on peut les tuer si l’on s’en donne la peine. Dans le pire des cas, je m’en chargerais personnellement : ce ne sera ni le premier, ni le dernier Jedi que j’éliminerais. »

Affronter un Jedi n’était jamais une chose simple, mais même lorsqu’elle n’était encore qu’une guerrière du rang, elle fut contrainte de s’y frotter plusieurs fois. Pas toujours avec succès, mais elle en comptait tout de même quelques uns sur son tableau de chasse. Elle était plus intrépide, plus inventive, et surtout, elle savait ce qu’il fallait faire pour les tuer de façon définitive. La passion du combat lui avait également sans doute faciliter la vie, contrairement a d’autre, elle n’avait pas peur d’aller combattre des adversaires dangereux, elle était même plutôt du genre a les provoquer… Et enfin, la fierté des Jedi elle-même offrait un point faible facilement exploitable : ils étaient souvent trop prétentieux ou arrogant pour prendre au sérieux une personne normale et pour une guerrière Echani, cela offrait des points faible exploitable. A vrai dire, affronter un Jedi lui semblait une distraction intéressante pour échapper au caractère de l’espionne quelques instants, même si une certaine information, si elle était exacte, risquait de fortement l’handicaper sur le terrain. Ceci étant dit, le plan était désormais solide et elle ne voyait pas davantage d’obstacle a son exécution, elle repris donc.

« Je vais aller rejoindre mes hommes pour la préparation, l’on se retrouve dans trente minutes dans la salle des modules d’assaut, vous prendrez le même que moi, avec l’escouade de commandement. Prenez une arme, au cas où il deviendrais nécessaire de vous salir les mains. »

Elle quitta le bureau sans un mot de plus, allant rejoindre ses hommes pour superviser la préparation de l’assaut. Si Silenda avait besoin d’elle pour quelque chose, elle saurait ou la trouver de toute façon, mais chaque minutes perdu était une minute supplémentaire laissé a l’ennemi pour se préparer, quelque chose qui ne lui plaisait pas, alors autant accélérer le mouvement.


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Sam 23 Oct - 16:38
Une fois seule, c’est-à-dire une fois Ymir hors de portée pour entendre quoi que ce soit, malgré ce que la technologie peut lui conférer, Silenda éclate de rire. Elle. Se salir les mains. Elle a survécu aux machinations de son peuple et de l’Imperial Intelligence sans avoir à se servir d’une arme. Elle a perdu certains organes en survivant à un jedi. Elle a eu une discussion en face à face avec sa plus grande rivale et s’est retrouvée en confrontation avec des agents ennemis plus d’une fois, toute faction confondue. Et elle est encore là. Sans pouvoirs de la Force, sans implants cybernétiques, vivante et en bonne santé. Et sans jamais avoir tué qui que ce soit de ses propres mains. Un exploit dont elle est fière dans une galaxie où tuer est une seconde nature pour un très grand nombre d’individus. Et ce n’est pas cette mission qui va lui faire changer de doctrine, oh non.

Il y a tellement de choses qu’elle étudie en ce moment, concernant Ymir, concernant l’impératrice, concernant le 501ème… Si elle avait le choix, elle aurait adoré avoir une longue discussion avec la générale mais elle sait très bien que malheureusement, plus souvent qu’autrement, l’art de la conversation se perd dans cette galaxie. Pourtant, il y a tant à dire, à échanger, à débattre et partager… Oh elle va observer attentivement le déroulement de la mission, directement au cœur de l’action. Certainement pas l’endroit le plus sécuritaire… Mais s’il y a une chose que la chiss sait, c’est que toujours regarder de loin ne donne jamais toute la mesure et l’étendue de ce qu’on voit une fois sur place. C’est pour cette raison qu’elle continue de déployer des agents physiques au lieu de se fier uniquement aux sondes, drones, satellites et autres. Le facteur « vivant » est important.

Bien entendu, elle sera à l’heure. Même un peu d’avance. Pour plusieurs raisons. La première est la plus évidente : normes sociales. Il est considéré poli de ne pas arriver pile à l’heure ou en retard. La seconde est pragmatique : si tout le monde est prêt avant le temps, on peut alors commencer plus tôt. La troisième est personnelle. Si elle n’a aucun amour et un respect très relatif pour l’impératrice et une partie de ses sycophantes et subordonnés, Ymir, pour sa part, n’a pas encore été mise dans une catégorie similaire. Ce qui veut dire qu’elle peut faire un effort pour être plus… Comment dire… Accommodante que d’ordinaire. Silenda excelle dans les jeux de l’esprit mais elle peut toujours faire un effort conscient pour garder sa nature professionnelle à la surface. La cyborg ne semble pas très… Réceptive… À ce genre de choses. Le propre d’un bon espion est son adaptabilité.

Donc, Silenda fut là où elle devait être avec un bon cinq minutes d’avance. Selon plusieurs études, c’était le temps idéal : plus tôt pouvait sous-entendre un manque de confiance envers la personne qui vous invite ou une affaire de fierté mal placée. Plus tard une forme de désintérêt pour votre rendez-vous. Comme dit et répété, Silenda ne fait jamais rien au hasard. Tout est une vaste machination en constante évolution. Un jeu qui ne se termine jamais dont les règles sont nébuleuses. Au travers de son travers, elle joue avec ses pions et s’amuse avec les autres joueurs. Reste à voir si Ymir réussira à tirer son épingle du jeu ou si comme bien d’autres avant elle, elle resterait aveugle à ce qui était plus ou moins sous son nez. Et en cadeau bonus, mieux comprendre Ymir, c’était mieux comprendre une partie de l’impératrice. Et mieux comprendre l’impératrice, c’est ouvrir la porte à tant de nouvelles possibilités de jeu…


« Générale. Me voilà, tel que convenu, avec mon arme de service. Ceci dit, avec pareille élite, je serais étonnée d’avoir à m’en servir… »


"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Mer 1 Déc - 3:01
« L’on est jamais trop prudent, et j’aimerais si possible ne pas ramener un cadavre de l’intelligence lorsque nous rentrerons sur notre vaisseau. Les rapports vous concernant sont toujours complexe, et je me passerais volontiers de complication administrative. »

Pour ceux habitué au jargon militaire, cela signifiait qu’Ymir ne pouvait garantir de miracle et qu’elle espérait, dans son intérêt comme celui de la 501ème, que dans le cas d’un moment critique, l’espionne serait capable de sortir son arme et presser la détente. Il y avait quelque chose d’étrange a voir quelqu’un être si fière d’être capable de traverser un conflit comme celui-ci sans avoir besoin de son arme de service, et l’Echani devinait sans peine qu’il ne s’agissait guère d’humanisme, d’honneur ou des soucis d’une âme prompt a devenir un objecteur de conscience : les agents de l’Intelligence avait quelque chose de malsain, et la plupart des militaires les détestaient davantage que l’ennemi : au moins, ce dernier était clair dans ses intentions et ne jouait pas a faire des coups fourrés, alors que les espions… Lorsqu’elle avait annoncer la présence de la Chiss, plusieurs membres de l’escouade de commandement avait grogné, a juste titre, devant ce qui leur sembler au mieux comme un poids mort, au pire une source de menace. Mais l’esprit numérique d’Ymir avait de la curiosité et voulait savoir pourquoi la jeune femme se donnait tant de peine a vouloir obtenir ce qu’il y avait dans ce vaisseau.

D’un geste, elle invita la jeune femme a prendre place dans le module d’assaut. Elle supervisa elle-même son installation, l’incitant a se coller contre le siège lui étant attribuée et a serrer la ceinture de sécurité avant de baisser la vitre de protection. Les autres soldats le firent eux-mêmes, dans des gestes milimétrés qui reflétait l’habitude de l’entrainement. Tous étaient des vétérans endurcit qui avait connu déjà trop de bataille pour en être ressorti indemne, plusieurs étaient même des survivants de Cato Nemoïdia, dont la haine contre a peu près n’importe quel forme de vie semblait sans cesse prendre plus d’ampleur. Ils haissaient la République pour avoir profiter de ses manœuvres politiques, ils haissaient la haute société impériale pour avoir trahi l’Impératrice et les avoir envoyer a l’abattoir pour une vulgaire question de fessier sur un trône, ils haissaient leur propre naïveté a ne pas avoir senti le piège qui s’était refermé sur eux avant qu’il ne soit en place, ils ne supportaient plus le fait d’avoir survécu là ou tant d’autres était mort pour rien… Et parfois, lorsque leur regard se posait sur elle, Ymir voyait ce mélange de peur et de pitié, ils l’avaient sauver, mais a quel prix ? Leur leader n’était plus qu’une machine n’ayant plus un seul tissu organique, seulement du métal et du synthétique conçu pour imiter la vie.

Mais Ymir savait quelque chose : le champ de bataille était devenu le dernier lieu leur étant familier, le seul dans lequel ils se sentaient réellement a la maison. Les médailles, la reconnaissance de l’Impératrice Légitime et de son épouse, rien ne pouvait apaiser leur cœur en colère. Toutefois, le fracas de la bataille chassait ses démons, chassait la haine, chassait la honte : face au désir de vivre dans un environnement hostile, les automatismes reprenaient le dessus. Ils étaient perdu pour la vie civile, Ymir se doutait bien qu’ils connaîtrait sans doute tous une fin tragique sur un champ de bataille quelconque de cette guerre, car dans le fond, le seul désir qui les animaient encore était de faire honneur a leurs camarades mort pour rien, et comment le faire mieux que par le sacrifice suprême ? Elle les guideraient, afin qu’ils transmettent au moins une partie de leur savoir faire dans la chose guerrière aux nouvelles recrues, mais aussi pour s’assurer que ses sentiments si puissant ne serait pas employer a mauvais escient : c’était bien le moins qu’elle puisse faire pour celles et ceux qui lui avait permis d’échapper aux griffes de la mort. Contrairement aux autres, elle ne pris guère la peine de s’installer dans l’un des sièges du modules, se contentant de se raccrocher a la barre au centre : avec son armure très différente de celle de l’escouade, dont les modèles se rapprochait bien plus d’une armure de commando que de Stormtrooper, Ymir se démarquait réellement de ses troupes, et cela lui permettait de comprendre mieux ce qu’Aerys ou les Chevaliers Impériaux devaient ressentir lorsqu’ils combattaient avec les soldats.

Lorsqu’elle reçu sur sa visière tactique l’information comme quoi tous les modules étaient en position, elle donna l’ordre de lancement. D’un seul coup, le module fut projeté a grande vitesse dans l’espace d’une façon similaire, mais en plus brutal, a celle d’une capsule de sauvetage. Ymir restait droite, alors que quelques secondes a peine après le départ, les premiers tirs de la DCA adverse se firent sentir… Soit les renseignement de l’agent n’étaient pas bons, soit le Jedi était assez puissant pour contrôler lui-même les canons. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’un tir chanceux ne viendrait pas mettre leur mission en péril, mais Ymir ne regrettait guère son choix : elle savait qu’elle avait fait le bon en optant pour l’assaut de module, une autre stratégie l’aurait placée dans une situation plus complexe et entrainer plus de pertes. Quelques modules virèrent malheureusement au rouge sur sa visière, signe qu’ils avaient été détruit, mais l’essentiel frappa avec force la coque du vaisseau. Les thermocutters entrèrent en action dès que le module fut fixé sur la coque, et une trappe s’ouvrit rapidement permettant a Ymir de se glisser la première a l’intérieur du vaisseau ennemi, sabre-laser a la main, tandis que les vitres de protections se levaient automatiquement en même temps que les ceintures de sécurité, permettant aux autres soldats de suivre sans efforts.


« Personne… On a essuyer quelques pertes dans l’assaut, mais rien de dramatique. Je vais demander a l’équipe chargée de prendre le contrôle du pont de mettre le paquet, je veux savoir pourquoi ses canons sont encore opérationnel et si possible les neutraliser pour l’évacuation. Chambers en tête, Anderson en queue et vous rester au centre de la formation afin qu’on puisse vous couvrir dans toutes les directions, c’est un territoire hostile et pas un terrain de jeu. En avant. »


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Silenda
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Commandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Commandant de l'Imperial Intelligence  Commandant des Renseignements Chiss

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Mer 1 Déc - 14:27
Lors de sa dernière rencontre avec l’impératrice, une rencontre des plus fascinante, celle-ci lui avait demandé quelque chose de très personnel. Une faveur, si vous voulez, concernant Ymir König. Non, pas un ordre. Une faveur. Car Silenda était une espionne, plus redoutable que n’importe quel politicien, plus dangereux que n’importe quel soldat. Il y a une réalité que plusieurs refusent de reconnaitre. Pour avoir des services de renseignements efficaces, vous devez leur donner souvent plus de liberté que vous ne voudriez, plus de laisse… Et ils peuvent très bien vous étrangler avec. Le seul moyen de contrôler des espions, c’est de venir du même monde qu’eux. Un empereur ou une impératrice qui serait issu de l’Imperial Intelligence aurait plus de chances d’avoir leur… « Loyauté ». Mais une romantique comme Aerys, qui détestait leurs tactiques… Voilà.

Conséquemment, donc, la personne la plus puissante de l’Empire Galactique avait demandé une faveur au numéro deux de l’Imperial Intelligence, celle qui était plus ou moins moff de l’Imperial Intelligence par intérim. Et cette faveur concernait la femme machine recrutée pour cette opération. Silenda était une excentrique notoire et elle n’irait pas promettre quelque chose si elle jugeait qu’Ymir n’en valait pas la peine. Donc, quand elle avait pu trouver le mélange idéal entre opération de l’Imperial Intelligence et test pour la générale, elle avait sauté sur l’occasion sans une once d’hésitation. Tout avait été méticuleusement planifié, préparé, étudié... Oh elle savait mieux que quiconque que tout plan peut connaitre des complications. Mais ces tourelles n’auraient jamais dû être opérationnelles. Et Silenda ne fait pas d’erreur aussi grossière. Ce n’est pas son genre.

Les chiss n’exigent rien de moins que la perfection, après tout. Et on ne devient pas commandant de l’Imperial Intelligence en multipliant les erreurs. Bien qu’elle ne dit mot, ce sourcil légèrement arqué voulait en dire plus long qu’un discours. Cela ne dura pas longtemps, bien entendu. La seconde suivante, elle avait repris cet air énigmatique et amusé. Elle avait bien une théorie en tête mais… Cela voudrait dire que quelqu’un serait sévèrement puni et elle se chargerait personnellement d’appliquer la sentence. Mais c’était un détail pour plus tard. Pour le moment, elle se conformait à ce qu’Ymir demandait, prenant position où on lui avait dit de prendre position… Pour le moment. Après tout, seuls les chevaliers impériaux ont, techniquement, l’autorité pour faire contrepoids à l’Imperial Intelligence et donc ses agents avaient tendance à agir de façon indépendante des ordres.

Elle était très intéressée de mettre la main sur son prix. Elle avait une opération qui attendait de démarrer et elle avait besoin de ce colis pour en faire une réalité. Ce n’était pas essentiel à 100%, on pourrait bien argumenter là-dessus mais… Cela sauverait un temps considérable qui pourrait être utilisé pour continuer cette tâche colossale qui impliquait de surveiller l’Empire Galactique et de le protéger des menaces internes et externes. L’Imperial Intelligence ne dort jamais, après tout. Toujours vigilant. Toujours à l’affut. Une nécessité pour s’assurer que les deux autres grandes factions galactiques (trois, en fait, même si on avait tendance à sous-estimer l’APEX, quatre, si vous voulez pousser et inclure les mandaloriens). Enfin. Elle était curieuse de voir en personne l’efficacité d’Ymir et de ses troupes qui ne cachaient clairement pas le fait de ne pas aimer inclure une espionne dans leur opération…


« Je vous suis, générale. Je suis curieuse de voir le 501 ème à l’œuvre de mes propres yeux… »


"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mer 19 Jan - 16:26
La formation se mis en marche, les canons des fusils étaient dirigées vers le bas, une mesure de sécurité pour s’assurer qu’un tir accidentel ne viendrais pas blesser un camarade, voire pire dans le cas de ceux équiper des disrupteurs. Puisqu’il y avait un aspect « babysitting » dans cette opération avec un agent qu’il faudrait sans doute protéger, puisque cette dernière se refusait a « faire le sale boulot », il était d’autant plus important de s’assurer de ne pas faire de faux pas. Puisqu’elle n’avait désormais plus rien d’organique, Ymir pouvait se passer de la lourde armure des commando, l’absence d’oxygène n’était pas vraiment un problème pour elle et de ce fait, sa silhouette la différenciait de n’importe quel autre soldat présent. Mais elle ne s’en souciait plus, son esprit numérique étant désormais focalisé sur la mission autant que les dangers potentiels. Ses radars de proximité n’indiquait pour l’instant aucune signature menaçante, mais ils avaient une portée assez faible et elle avait appris a ne pas totalement se fier a son affichage tête haute. D’une certaine façon, cela restait l’une de ses premières véritables opérations de combat depuis l’accident ou elle avait l’occasion de se servir de ce nouveau corps et de ses nouvelles capacités, elle allait pouvoir en tirer des leçons pour améliorer ses performances.

Pendant cinq minutes, la petite équipe fit effectivement face a un vaisseau fantôme : il n’y avait pas âme qui vive, mais l’on ne trouvait également aucun cadavre, ce qui inquiétait grandement Ymir : cela ressemblait de plus en plus a un piège, quelque chose, ou plutôt quelqu’un, semblait les attendre ici et savoir qu’ils allaient venir. Mais elle n’était pas certaine d’avoir été intégrée par les adversaires de l’agent a l’équation, et ses connaissances très limité sur l’objectif ne lui permettait pas de tirer des conclusions sur l’identité de cet adversaire. Après quelques couloirs correspondant au plan, le petit groupe tomba sur une porte de sécurité s’étant verrouiller lors de l’attaque : l’une des possibilités restait que le vaisseau avait sacrifier certaine de ses parties pour maintenir la sécurité du pont et des systèmes essentiels, mais la Générale n’y croyais pas vraiment : son esprit numérique estimait les chances que cette hypothèse soit la bonne très faible et ordonna d’un signe de main au spécialiste de la sécurité de prendre en charge le panneau de commande de la porte. Toutefois, après une minute trente d’essai, celui-ci se tourna vers Ymir et haussa les épaules : plus de jus dans le panneau de commande, impossible de réalimenter ce dernier…


« Très bien, je vais m’en occuper moi-même. »

Tirant son sabre-laser de sa ceinture, elle l’alluma avant de le planter dans la porte. D’un geste, elle indiqua a la formation de se séparer en deux colonnes afin de pouvoir éviter de se faire tirer dessus une fois l’ouverture ouverte. Elle pris le temps de tailler une ouverture assez large et haute dans la porte de sécurité afin de permettre a tout le monde de pouvoir passer cette dernière et se rendre dans la pièce suivante. Le geste était assuré, mais la tâche était lente car la porte était très résistante et même pour un sabre-laser, faire fondre une telle masse de métal prenait du temps Lorsqu’elle eue terminée, elle se recula et tendit le bras gauche afin d’utiliser une petite fraction de la puissance de son déchargeur a pulsation pour renverser ce qu’elle venait de découper. Ainsi, la différence entre Ymir et un Jedi semblait particulièrement mince, alors qu’elle était en réalité immense dans leur nature… Lorsque la porte tomba avec fracas toutefois, le son de sa chute fut rapidement remplacée… Par le staccato caractéristique de tir de blaster. Ymir brandit instinctivement son sabre pour détourner les tirs avant d’avancer la première, chacun se plaçant derrière elle pour bénéficier de sa protection. Comme un seul homme, l’escouade se reformait et prenait la bonne position pour pouvoir assister son leader sans même que cette dernière n’ai besoin de donner des ordres.

« Des droïdes de combats… J’en était sûre. Il y a un truc qui tourne pas rond ici. »

Il s’agissait de droïde de combat d’origine Républicaine, soit grand, sinistre et surarmé. Toutefois, leur armement pouvait toujours se retourner contre eux et la présence des Disrupteurs permettait d’en désintégrer certains avec efficacité. En moins de temps qu’il ne fallut pour découper la porte, l’autre côté du couloir était sécurité et Ymir pouvait se concentrer de nouveau sur le plan : son ATH indiquait désormais des contacts ennemi multiple, et les rapports des autres escouades faisaient également état d’une résistance organisée. Elle maintint les objectifs en distribuant des consignes claires : maintenir le rythme et investir le pont le plus rapidement possible. Toutefois, elle se tourna vers l’agent et repris la parole afin d’expliciter le fond de sa pensée, mais aussi d’essayer d’en savoir plus, juste au cas où…

« Je crois que l’on peut oublier l’hypothèse du Jedi, c’est bourrée de droïde combat partout. Vous avez une idée de quelqu’un qui pourrait rechercher a vous doublez ? Savoir a quel genre de chose l’on peut encore s’attendre. »

Elle marqua une pause avant de reprendre.

« Je change d’avis sur une chose : vous avez bien fait de venir nous voir ceci dit… Je ne crois pas qu’une unité normale aurait gérer correctement ce problème et je ne faisais sans doute pas partie de l’équation de l’adversaire. »


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Mer 19 Jan - 20:55
« Me doubler, non. Me nuire, oui. Pour me doubler, il faudrait savoir ce que je veux récupérer et je suis la seule à avoir cette information. Enfin. Moi et une autre personne… Et au vu de la présence de droïdes, j’ai déjà ma petite idée. Hum. Je ne tue jamais de mes propres mains… Mais heureusement, cela ne veut pas dire que je ne peux pas rendre la vie misérable à quelqu’un qui œuvre contre mes intérêts. »

Les droïdes sont une désagréable surprise pour Silenda mais elle n’a pas changé de ton ou d’expression faciale. Elle reste joviale, positive. Intérieurement, par contre, elle fulminerait presque. Oh elle sait exactement qui est derrière tout ceci. Et elle ne va certainement pas accepter la chose. Elle ne peut rien dire à la générale consort, bien entendu… Mais elle sait par contre comment contourner une partie du problème. Et elle commence à entrevoir la séquence d’événements qui a mené à ce résultat. L’Imperial Intelligence prend les mesures nécessaires pour permettre à l’Empire de mettre la main sur un prix des plus intéressants. Certains… Accords… Sont établis. Le plan est mis en action. Pour ne pas alerter Silenda, le plan initial va se dérouler comme prévu, avec le sabotage du vaisseau et le reste. C’est la suite qui verra une différence marquée. Ce qui veut dire...

Quelqu’un apprend vite. Un peu trop vite, même. Mais rien qui ne pourra pas être corriger. Sévèrement, qui plus est. Également, on voit que c’est quelque chose de partiellement improvisé. Les droïdes présents ne sont pas un modèle dernier cri. Il s’agit de machines standards pour la République… Donc avec les mêmes failles que le reste. Ce que l’Imperial Intelligence a développé est encore au stade (très, très, très) expérimental mais… Une machine fonctionne avec des uns et des zéros. Du binaire. Les IA et les IV sont incroyablement difficiles à berner car on leur donne la faculté de réflexion. Mais fondamentalement, un droïde de combat n’est pas ce qui est le plus prompt à s’adapter, encore moins à penser. Sur le champ de bataille, il faut rapidement identifier alliés et ennemis. L’IFF est donc extrêmement important. Crucial, même, et ce sans exagérer.

Et c’est une guerre constante entre les factions : trouver le moyen de contourner ce système pour confondre la machine. L’Imperial Intelligence a réussi à trouver une nouvelle méthode contre la République, spécifiquement contre un type de droïde en particulier et encore, pas toutes les versions ou révisions. Inutile? Plus ou moins. Situationnel? Définitivement. Mais cela va permettre à Silenda de ne pas se faire tirer dessus par les machines et de… Disparaitre, si vous voulez, des radars de ce quelqu’un qui a osé tenté d’interférer dans son opération. Ce qui pourrait aussi vouloir dire que Silenda risque de disparaitre sans crier gare pour aller régler ce… Petit problème de changement de plan. Et elle ne compte pas spécialement informer Ymir de la chose non plus. Flexibilité sur le champ de bataille et tout ce qui va avec, il va de soi… Après tout, elle a plus qu’un objectif en tête…


« Effectivement, le fait d’avoir une force d’élite va contrecarrer le changement de plan ourdi contre moi. Continuez de pousser pour le pont de commandement. Je dois me rendre autre part dans le vaisseau mais le fait que vous poussiez pour le pont va confondre la personne derrière ce fâcheux retournement de situation. Qui s’attendra à ce que je vienne pour sa tête. Chaque chose en son temps. Contrôler le pont pourrait nous permettre de désactiver les droïdes… »


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Ymir König
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Ven 18 Mar - 14:41
« Habituellement, ses droïdes combattent de façon indépendante. S’ils ont été couplé en réseau, cela signifie que l’adversaire est plus bête qu’on ne le pense, car cela leur offrirait une faiblesse trop évidente pour ne pas être exploitée. Mais l’histoire militaire nous apprend a ne jamais sous estimer l’incompétence, elle est souvent la première cause de l’échec. »

Il y avait définitivement quelque chose de bizarre dans cette situation et Ymir n’aimait pas cela. Partir au combat sans savoir pourquoi était peut-être la pire chose qui pouvait arriver a un soldat : dans ce genre de situation, l’instinct de survie prenait souvent le dessus et il était très difficile de maintenir la cohésion d’une équipe ainsi que la discipline militaire. Certes, ils étaient encore loin d’être en grande difficulté, et ses droïdes de combats n’étaient que du hors d’œuvre qui ne devrait pas être si difficile a combattre, mais il y aurait quand même quelques pertes, avec la sensations désagréables que l’on était entrain de sacrifier des hommes de valeurs pour les caprices d’une femme qui n’avait même pas assez confiance en ses gardiens pour leurs expliquer la raison pour laquelle ils devaient risquer de se faire trouer la peau sans raison. Certes, l’un des plus grand dicton de l’armée impériale était « un bon soldat obéit sans poser de question », mais l’affirmation restait suivit par « un bon officier ordonne sans connaître le doute » et dans cette situation, la générale ne pouvait faire sans en nourrir : impossible de connaître la véritable nature de l’ennemi, ni même l’objectif de la mission.

Alors quand l’agent décida sans même lui demander son avis de changer le plan prévu pour servir ses propres intérêts, Ymir décida qu’il était temps de remettre les choses a leurs place. Ce n’était plus le confort de son petit bureau ici, c’était un champ de bataille et tout le monde suivait un plan précis. Changer maintenant provoquerait une désorganisation supplémentaire et maintenir la motivation sans savoir pourquoi exactement l’on devait se battre était assez difficile comme cela. Elle n’allait clairement pas la lâcher d’une semelle, quoi qu’elle en pense. Et si elle pensait pouvoir se débarrasser d’elle simplement en lui donnant « trop de chose a faire », elle allait être très déçu, car l’avantage d’avoir une nature numérique était d’être capable de traiter un nombre considérable d’information en même temps. Il y avait de nombreuses chose qu’Ymir était capable de faire simultanément, d’ailleurs, elle faisait toujours de nombreuses choses a la fois : par exemple, tout en ayant cette discussion, elle était toujours capable surveiller la progression de ses équipes, donner des conseils tactiques sur l’engagement afin de limiter les risques et réévaluer les objectifs. Il y avait de plus en plus de symbole de contact au fur et a mesure que les équipes d’assauts rencontrait des droïdes, mais les combats tournaient a l’avantage des impériaux partout, une preuve qu’elle n’avait pas fait d’erreur en choisissant ses nouvelles recrues.


« Non. L’on ne change pas le plan prévu. L’on reste avec vous le temps que vous récupérez l’objectif et l’on assure votre évacuation par les navettes. Mobiliser plus d’effectif pour la capture du pont mettrait en péril ceux qui sont chargé de cette mission car rendrait cet objectif trop évident pour l’ennemi, tout en laissant sans défense une civile, c’est interdit par le code militaire. Et nous sommes sur une zone de guerre, vous faite ce que vous voulez dans votre bureau, mais ici, c’est moi qui commande. Et si le cœur vous en dit, l’on peut régler cette question en contactant directement le trône, suis-je assez claire ? »

L’un des plus gros problèmes lorsque vous vous trouver sur un terrain militaire, c’était de s’assurer du respect de la chaîne de commandement. Dans l’armée, elle était relativement claire, mais la rivalité entre les corps pouvaient pousser des groupes entiers a remettre en cause certains ordres aux profits d’autres. Dans toutes les armées galactiques, il y avait ses problèmes, le Consortium étant sans doute le régime le plus affecté a cause de la nature décentralisée de ses troupes. Toutefois, il y avait d’autre problèmes de ce genre, y compris dans l’Empire, les conflits entre les généraux et les amiraux étaient loin d’être rare par exemple, et lorsque les espions s’en mêlaient, cela se terminait souvent très mal… C’est la raison pour laquelle Ymir avait décider d’invoquer la « bombe atomique » de la chaîne de commandement en invoquant le trône, l’autorité suprême : Silendra prendrait-elle le risque d’être désavouée en direct par l’Impératrice, ou simplement que cette dernière ne sache qu’elle était en opération avant de l’avoir terminer ? Habituée a devoir faire face aux rapports de force, mais d’un autre côté clairement a bout de patience face a une situation explosive, elle espérait bien parvenir a se faire entendre avec cet argument. Mais pouvait-elle réellement contacter le trône ou était-elle entrain de bluffer ? En cet instant, il n’y avait qu’elle qui pouvait le dire, et comme ses soldats portaient une armure très lourde dissimulant leurs visage, ils ne pouvaient trahir la véritable nature des paroles de la générale.

« Ne perdons plus de temps, prenez la tête, l’on reste sur vos talons et l’on couvre vos arrière. »

Tout en parlant, elle avait fait un mouvement ample afin d’intercepter un tir de blaster pour le renvoyer dans la tête du droïde qui venait de la prendre pour cible, le neutralisant sur le coup...


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Silenda
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Commandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Commandant de l'Imperial Intelligence  Commandant des Renseignements Chiss

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Ven 18 Mar - 17:03
« Non sens, générale, mais vaillante tentative. Laissez-moi vous rappeler ce qui définit un Commandant de l’Imperial Intelligence. La version résumée. Un Commandant de l'Intelligence peut, comme un agent, détourner des moyens militaires pour accomplir sa tâche, mais il dispose d'un pouvoir plus conséquent puisqu'il peut même détourner un Destroyer Stellaire et tout son équipage de sa mission d'origine.

Toutefois, un chevalier impérial peut annuler cet ordre en cas de besoin. Vous n’êtes pas un chevalier impérial. Donc vous n’avez aucune autorité sur moi. Et si vous voulez appeler l’impératrice pour en débattre… Faites donc. Si vous avez besoin de vous réfugier derrière elle pour remporter un argument… Décevant. Qu’importe. Qu’importe. Si vous voulez venir, venez. Que dit l’expression déjà? Ah oui. Plus on est de fous, plus on rit. »


Si l’espionne est agacée, elle ne le montre pas, pas plus qu’elle ne réagit quand Ymir renvoie le tir d’un droïde. Elle se met en marche sans attendre car elle sait où elle va. Et puisque la discrétion n’est plus une option, elle décide d’avoir une petite conversation avec la responsable de ce revirement de situation. War Mind, dit-elle dans son oreillette, je sais que c’est toi. Et nous savons toutes les deux de quelle façon je m’occupe de ceux qui me trahissent. La générale ne voit pas à qui parle Silenda mais elle peut deviner un quelque peu que la personne au bout de la ligne ne doit pas en mener large car des droïdes qui étaient en train de s’en prendre aux forces d’Ymir en d’autres endroit du vaisseau commencent à converger dans leur direction. Non pas que cela semble inquiéter la chiss. On dirait presque qu’elle est en pleine promenade de santé. Presque.

Je t’ai donné le potentiel d’atteindre et d’aller plus loin que ce que la République Galactique avait prévu pour toi et c’est ainsi que tu me remercies? Il y aura des conséquences, War Mind, poursuit la chiss, comme une mère réprimandant son enfant. Conversation surréaliste, peut-être mais Ymir est fine stratège, elle est parfaitement capable de comprendre qu’il s’agit ni plus ni moins d’une tactique de déstabilisation psychologique. Dans la panique, les gens font des erreurs. Et ces erreurs peuvent être utilisées contre eux. Cependant, on peut se demander si l’espionne est folle à lier. Elle ne porte pas une armure de combat ou de l’équipement de calibre avec celui de la 501 ème. Comme elle sait où aller, elle mène le petit groupe, s’exposant volontairement au danger. Et ce n’est pas une confiance suicidaire. C’est autre chose. Ce même quelque chose qui fait que bien…

Qu’Aerys a peur de Silenda. Cette même impératrice qui lui a demandé un certain quelque chose par rapport à Ymir… Ceci dit, elle ne quitte pas son objectif du moment. War Mind. Qui est War Mind, Silenda ne le dit pas. Mais… La générale a maintenant plus d’informations qu’avant : Silenda a organisé la défection de cet individu… Et cet individu a tenté de doubler Silenda. Une erreur qui, apparemment, va lui coûter cher. Ceci dit, qui précisément est War Mind et qu’est-ce que l’espionne compte lui faire… C’est une variable inconnue. Mais si d’aventure Ymir voulait poser la question… Peut-être obtiendrait-elle une réponse. Clairement, depuis le début, Silenda la teste. Dans quel but et pourquoi… Le super cerveau d’Ymir est capable de faire ses propres calculs et de tirer ses propres conclusions. Une chose est certaine par contre. Malgré tout ses secrets, Silenda a volontairement redirigé le danger vers elle.

Ce qui indique qu’elle ne considère pas ses alliés comme jetables. Ce qui veut dire qu’elle veut aussi éviter au maximum les pertes…


"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mer 25 Mai - 14:31
« A votre guise. »

C’était toujours la même chose… Ymir avait une patience très… Limité pour les bureaucrates. Mais que ses derniers osent essayer de lui dicter sa conduite sur le champ de bataille était quelque chose qu’elle ne pouvait tout simplement pas accepter. Aerys le savait fort bien pour l’avoir accompagner pas mal de temps sur le terrain, mais a vrai dire, c’était un trait de caractère très commun dans l’armée. Il n’était pas si rare que certains d’entre eux, trop véhément et « sur de leur bon droit » finisse par avoir un « malheureux accident » face a un officier excédé par les excès de zèle, et l’avantage des disrupteurs étaient qu’ils effaçaient les preuves a l’échelle moléculaire, ce qui permettait d’écrire bien ce qu’on voulait sur les rapports d’incident. Ymir avait déjà couvert plusieurs de ses subordonnés excédé, pour elle, la mort d’un bureaucrate pénible était une bénédiction et pas un problème pour l’Empire. Elle vivait très bien avec cela et n’aurait aucun problème a recommencer. Sa vision de ses individus n’était rien d’autre que des gens corrompus qui étaient parmi les principaux responsables de l’impasse stratégique et des problèmes structurels qui empêchait la victoire finale. Fréquenter la noblesse impériale depuis qu’elle était la compagne de l’impératrice alors qu’elle n’était encore qu’une princesse héritière n’avait fait que renforcer ses convictions a ce sujet.

Cela posait bien des questions, la première d’entre-elle étant sans doute de savoir jusqu’où l’esprit numérique d’Ymir considérait les conviction de celle de chair et de sang comme des vérités générale. Mais elle était quand même plus maligne qu’on ne pouvait le croire. Plutôt que de contacter le trône directement, l’Impératrice ayant sans doute d’autre chats a fouetter, en dehors du sien bien entendu, elle préféra se rapprocher du QG des Chevaliers Impériaux : ses derniers seraient bien entendu sensible a son argumentaire, pour les raisons principales qu’ils entretenaient des relations exécrables avec l’Intelligence et qu’ils suivaient une partie de la formation Echani durant leur entraînement, ce qui offrait a Ymir une côte de fiabilité plus grande a leurs yeux. Elle en avait connu quelques uns durant sa carrière, et leur droiture et leur détermination avait souvent marquer de façon positive les soldats. De l’avis général de l’armée, avec les Chevaliers, l’Intelligence était devenu une relique dépassé imbu de sa propre importance dont la purge serait sans doute préférable, mais qui servait d’avantage d’outil de chantage pour les Moffs qu’à la bonne conduite de la guerre… La confiance règle…

Quoi qu’il en soit, elle poursuivit la progression en continuant a faire neutraliser toutes les menaces, qui continuaient a se multiplier, tout en ne perdant aucune miette de la discussion dont elle n’entendait malheureusement qu’une moitié : l’avantage d’être numérique, elle pouvait faire de très nombreuses choses en même temps sans aucun problème, sa capacité de traitement de l’information était bien plus élevé que celle d’un organique. Et le moins que l’on puisse dire était qu’elle ne lésinait pas sur les efforts, son corps accélérant a un rythme qui devenait clairement inhumain. Elle n’hésitait pas a exploiter les capacités surhumaine de celle-ci, calculant sans cesse les trajectoires des tirs et ajustant ses propres mouvements pour mettre sa lame en interception et ainsi couvrir tout le monde aussi efficacement que possible. Les soldats l’accompagnant n’était toutefois pas en reste et concentrait leurs tirs, les disrupteurs partant sur les modèles les plus lourds de robots tandis que les autres tiraient sur les plus commun. L’un des avantages des Chevaliers Impériaux étaient qu’ils étaient toujours très prompts a répondre a une requête : ils existaient pour cela après tout et alors qu’elle recevait des rapports de ses autres équipes indiquant le repli des forces d’oppositions vers eux, elle obtint ce dont elle avait besoin.


« Restez sur vos gardes et neutraliser le plus rapidement possible ses batteries afin de pouvoir assurer notre retraite, on est pratiquement sur l’objectif. L’ennemi ne semble pas être au fait des procédures de combat standard les plus élémentaires, alors nos hackers devrait pouvoir s’en charger. Dans le cas contraire, laisser les droîdes s’en charger. »

Sauf rebondissement de dernière minute, cette question devrait être régler. Ymir avait bien entendu des questions sur ce fameux « War Mind », peut importe ce qu’il était, mais elle décida de les remettre a plus tard : sur le terrain, l’important était de savoir ce qu’il pouvait apporter comme menace et atteindre l’objectif, elle pourrait toujours essayer d’en savoir plus sur le chemin du retour. Bondissant sur un robot, elle planta son sabre-laser directement dans sa tête et le repoussa vers un autre d’un coup de déchargeur a pulsation afin que les deux se disloquent sous l’effet de la poussée avant de reprendre une posture défensive, puis se retourna vers l’espionne. Elle décida de garder pour elle sa communication avec les Chevaliers Impériaux pour l’instant : tant que la situation n’exigeait pas un contrôle direct, elle pouvait « laisser couler », même si elle se doutait bien que ses soldats ne l’entendaient pas de cette oreille : ils auraient tout le loisir de l’insulter une fois l’opération terminé et de retour a la base. Il y a des habitudes qui ne se perdent pas, encore moins après avoir été trahi et envoyer dans un chaudron pour permettre a une clique d’essayer de faire un coup d’état…

« Nous tenons le pont, l’objectif est juste devant nous. Ne traînons pas plus que nécessaire. »


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Silenda
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Commandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
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Mer 25 Mai - 19:22
À la remarque d’Ymir sur le fait de se dépêcher, Silenda laisse entendre un rire moqueur. Comme si elle avait besoin qu’on lui dise comment faire son travail. Si elle veut prendre son temps, elle prendra son temps et il n’y a rien que la générale puisse faire pour l’en empêcher. C’est bien là la mentalité de l’armée, de la flotte et des chevaliers impériaux. Aucune finesse. Aucune appréciation pour le travail bien fait. Des pions à bouger sur un échiquier pour faire diversion pendant que l’Imperial Intelligence règle les vrais problèmes. Mais bon, il n’est pas ici question d’un débat idéologique mais de ramener War Mind dans l’Empire Galactique et de s’assurer que la punition sera à la hauteur de la faute. Chaque chose en son temps. La précipitation ne peut avoir que des conséquences désastreuses, après tout. Elles sont enfin arrivées à destination. Excellent.

À mon tour, dit simplement l’espionne en se dirigeant, seule, vers la porte. Oh certes, sans doute Ymir aura quelque chose à dire sur la prise de risques inutiles ou comme quoi elle est là pour s’assurer qu’il n’arrivera rien à Silenda… Mais la chiss ne voit pas les choses de cet avis et cela reste son opération. Elle ouvre la porte sans une once d’hésitation et entre. Seule. Il n’est pas inutile de le redire car à peine a-t-elle passé la porte que cette dernière se referme. À moins d’avoir amené avec elle des charges explosives, Ymir ne pourra pas ouvrir rapidement et facilement cette porte. Évidemment que l’espionne savait parfaitement ce qui allait se produire. Que le piège allait se refermer sur elle. Que War Mind allait tout tenter pour éviter la punition que la chiss compte lui infliger. Mais cette confrontation, elle se fera à deux. Pas de spectateurs. Pas de témoins. De toute façon…

C’est top secret. Ymir n’a pas besoin de savoir. Elle a juste besoin de faire son travail et d’obéir sagement. La température ambiante est considérablement plus froide que dans le reste du vaisseau mais cela ne l’incommode pas. Elle continue d’avancer, se permettant même de fredonner la marche impériale. Soudainement, une violente explosion secoue le vaisseau. Pas besoin d’être un devin pour savoir que cette dernière vient de la pièce où est entré Silenda. Qu’est-ce qui s’est passé, difficile à dire. Mais elle finit par ressortir, nonchalante, avec une sorte de valise et plusieurs blessures. J’espère que je ne vous ai pas fait attendre, dit-elle à Ymir et il n’y a pas de moquerie dans son ton. Elle est parfaitement sérieuse dans sa question. Elle prend même le temps d’enlever un morceau de métal incrusté dans une de ses blessures comme si elle enlevait une simple écharde de son doigt.

Sans vraiment attendre de réponse, elle dit à Ymir de faire en sorte d’activer l’autodestruction de ce vaisseau, que leur mission est terminée. De laisser le moins de traces possibles derrière. Et qu’une fois de retour à bord, elle aimerait bien prendre le thé avec elle. Que certaines… Explications… Sont la moindre des choses. Ce qui amène à une question logique : la chiss n’est pas cyborg et ne maitrise pas la Force. Clairement, elle a été proche d’une explosion et pourtant, non seulement est-elle encore debout mais elle ne semble pas en état de choc ou autre. Elle a perdu une certaine quantité de sang, cela est évident, mais elle reste lucide et cohérente. L’Imperial Intelligence n’est pas reconnu pour employer des surhommes, d’une part et d’autre part, bien que son attitude puisse en horripiler certains, même en ce moment et depuis le début, tout ce qu’elle fait, c’est limiter les pertes.

Pourquoi, au juste? Il y a tellement d’éléments qui ne concordent pas, de pièces qui manquent au puzzle… Silenda est bel et bien ressortie avec quelque chose… Mais est-ce ce qu’elle est venue chercher ou est-ce encore une tactique de diversion? Et hypothèse farfelue, s’il prenait la lubie à Ymir de vouloir ouvrir la « valise »… Est-ce un test? De voir si la curiosité va l’emporter sur le suivi des paramètres de mission? Tant de questions et une seule personne pour y répondre…


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Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Dim 12 Juin - 14:50
« Si on la plantait là et que l’on rentrait simplement a la base ? »
« L’on pourrait, l’on ne peut pas dire qu’elle ne l’a pas mérité. Mais nous sommes au-dessus de ses petites mesquineries. L’on va simplement s’assurer qu’elle rentre en un seul morceau, le reste ne nous concerne plus. »


Le soldat poussa un grognement contrarié en haussant les épaules. Comme tous les autres, son plus grand fantasme n’était pas de voir l’espionne nue, malgré ses charmes évidents, mais plutôt de l’imaginer avec la marque caractéristique d’un tir de blaster ayant fait mouche entre les deux yeux… Et c’était sans doute l’idée qui était la plus répandu chez tous les soldats pour le moment. Dans le fond, Ymir se fichait pas mal de ce qui se passait ici, elle n’avait aucune confiance dans les paroles de l’espionne a ses yeux, elle avait déjà perdu trop de vie dans cette opération pour que cela en vaille la peine d’en rajouter. Alors elle allait simplement finir le travail de la façon la plus rapide et expéditive possible, puis renvoyer la Chiss dans son monde, celui des fantasmes de puissances et d’autorité suprême ainsi que d’intrigue vaine et creuse face a la puissance direct d’un tir de fusil blaster. Comme quoi, même le cerveau d’une machine pouvait connaître la lassitude. Pourtant, d’une simple commande, Ymir aurait put effacer cette sensation qui n’était qu’une information comme une autre, choisir d’autre priorité… Mais elle avait le choix, et elle était programmée pour être a l’image de ce qu’elle était de son « vivant », elle ne voyait donc pas l’intérêt de se défaire de ses émotions, même si elles n’étaient rien d’autre que des informations.

Quand Silenda ressorti enfin de la pièce, personne ne prêta attention a ses blessures. Ymir donna l’ordre de retraite vers le hangar et n’attendit pas une seconde de plus. Puisqu’elle ne réclamait aucune assistance médicale, elle n’en proposa même pas alors que l’escouade disposait d’un medic, après tout, elle n’était pas ici pour anticiper ses besoins non plus. La politique du « strict minimum » en quelque sorte. D’un pas très rapide, elle mena la petite troupe jusqu’au hangar dans un vaisseau désormais désert, il n’y avait plus rien a faire ici et finalement, la Générale était convaincue d’avoir perdu son temps : une unité d’infanterie de marine ou de commando de l’Intelligence elle-même aurait rempli cette mission sans problème. On l’avait fait venir ici dans un autre objectif qui était en dehors de ses connaissances, mais qui n’avait strictement aucun autre intérêt que gaspiller les précieuses vies des vétérans de la 501ème dans des objectifs futiles alors que l’Empire en avait besoin sur le front. Mais Ymir ne se fatigua même pas a se plaindre ou s’expliquer : elle considérait les espions comme tellement déconnecté de la réalité de la guerre qu’ils ne pouvaient tout simplement pas comprendre la gestion des ressources en temps de guerre.


« Soyons très clair, maintenant que l’objectif est atteint, votre opération est terminée, je vais donc vous donner les dernières informations dont vous aurez besoin pour votre extraction, et ensuite vous vous débrouillerez. Vous avez sans doute vos raisons, que vous qualifierez d’essentiel et de vital, pour agir comme vous le faite, mais je m’en moque. Je n’ai pas l’intention de discuter avec vous, ni même de laisser mes soldats respirer le même air que vous plus longtemps que nécessaire, écouter donc très attentivement. »

Le ton était donné. Elle ne voyait aucun intérêt a dissimuler l’hostilité que tout le monde ressentait a l’égard de l’espionne tant cette dernière crevait les yeux. Ymir pointa un transport a l’écart des autres et repris la parole.

« Voilà votre transport pour votre extraction. Si vous ne savez pas piloter, il a un pilote automatique et un hyperpropulseur qui vous permettra de vous rendre ou vous le souhaitez, ainsi qu’une cuve a bacta pour vos blessures. Par contre, le Charny n’a pas de système d’autodestruction. Si vous voulez vraiment le faire exploser, vous devrez provoquer la surcharge de ses réacteurs ou faire intervenir un Star Destroyer pour s’en occuper, la première solution ne vous offrira que très peu de temps pour évacuer, c’est la raison pour laquelle j’ai renoncer a l’employer. Vous avez assez de relation dans la flotte pour faire ce travail j’imagine, mais j’étais ici que pour assurer la récupération de l’objectif et il est entre vos mains, donc ce n’est légalement plus mon problème. Oh et une dernière chose. »

Pendant qu’elle parlait, plusieurs navettes avaient déjà pris les airs. Comme les systèmes de défense du vaisseaux furent neutralisé, il n’y avait plus aucun risque et elles pouvaient rejoindre le Star Dreadnought qui servait de base mobile a la 501ème sans problème. Ymir repris la parole une dernière fois afin d’être clair et précise.

« Je ne vous conseille pas de refaire appel a mes services a l’avenir pour des missions aussi simple ou vous n’avez pas besoin de notre aide. En fait, il serait préférable pour votre santé de ne jamais recroiser ma route. Je suis certaine d’être très claire avec vous. Sur ceux. »

Elle inclina la tête et tourna les talons dans son transport qui se referma derrière elle et partit dans l’espace. L’espionne se retrouvait seule avec sa mallette dans un vaisseau fantôme, mais ce n’était plus le problème de la 501ème.


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Silenda
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Dim 12 Juin - 15:39
Silenda jubile intérieurement. Ymir s’est comportée exactement comme prévu. A agit en tout point comme anticipé. Et donc, elle pourra faire son rapport à l’impératrice avec un seul mot : non. Car le véritable objectif ici était de déterminer si Ymir valait le temps de Silenda. Une requête de l’impératrice de veiller sur Ymir, une sorte de plan de secours ou quelque aberration romantique dont la chiss se moquait éperdument. Refuser net sur le coup aurait été un manque flagrant de professionnalisme, quelque chose de purement mesquin. Mais de refuser après avoir évalué Ymir… Là, c’était autre chose. Et bien entendu, après avoir envoyé « non » comme réponse, elle attendrait quelques heures avant d’envoyer un rapport complet, allant de « refus de compléter l’objectif secondaire » à « a abandonné sur place un allié avec des blessures », ce qui était vrai.

Et elle s’assurerait de décrire en détail et non sans un plaisir presque sadique chaque faute reprochée à Ymir. Elle n’avait rien, personnellement, contre cette femme. Mais le fait que un, l’impératrice y tienne, deux, qu’elle soit en couple avec l’impératrice, trois, qu’elle soit qui elle est font que nécessairement, Silenda aurait envie de jouer avec. De voir sur quel bouton pousser pour la faire réagir. L’espionne joue à un jeu dont elle seule connait les règles et les préoccupations classiques et mondaines de la galaxie l’indiffère. Elle s’est arrangée pour qu’Ymir échoue le test avec une mission qu’elle jugerait comme en dessous d’elle et forcée de faire équipe avec ce qu’elle déteste : une espionne. Et en plus, elle n’a révélé aucune information, aucun secret donc malgré son gros cerveau numérique, Ymir repart uniquement avec des questions qu’elle préfèrera sans doute ignorer, oui…

Et beaucoup d’insatisfaction. Et Silenda ne s’est pas gênée pour une dernière provocation. Générale, avait-elle dit, je ne crains rien ni personne. Gardez vos menaces pour ceux qu’elles impressionnent. Je ferai appel à vous si bon me semble, tant que l’autorité conférée par ma position et l’envie me le permettent. Regardez bien mon dos car c’est le seul moyen que vous avez de m’avoir. Provoquer une guerrière du calibre d’Ymir est sans doute une mauvaise idée et il est tout aussi probable qu’elle gardera en mémoire ce qu’elle a dit. Ou qu’elle l’effacera. Silenda non plus n’est pas du genre à oublier et elle a clairement mit cette conversation dans son rapport. Elle imagine sans mal l’impératrice, assise à son bureau, absolument livide devant ce que l’espionne a fait. Ce qui l’amuse encore plus, c’est que techniquement, elle n’a rien fait de mal. Elle a testé Ymir, tel qu’elle a dit qu’elle ferait.

Accompli une mission pour l’Empire Galactique et ultimement, aucune perte n’est à déplorer du côté impérial. Au sens le plus strict du terme, c’est une victoire, même. La République Galactique n’a aucune idée de ce qui s’est passé et assurément que une fois le vaisseau détruit, il y aura encore plus de questions. Et c’est en cela que Silenda est dangereuse car même les meilleurs experts juridiques de l’Empire auraient du mal à lutter contre cet intellect redoutable qui déforme et exploite chaque faiblesse, chaque flou, chaque zone grise. C’est plus fort qu’elle. Une fois de retour en terrain allié, une fois dans son bureau, elle n’arrête pas de pouffer en écrivant son rapport et éclate de rire quand elle le termine et l’envoie. Oh Ymir a été tellement parfaite. Un pantin mené par le bout du nez qui a tellement manqué de détails pourtant évidents sur tellement de points…

En fait non. Elle aime bien Ymir, finalement. À sa façon. Elle agit selon ses principes, selon qui elle est, sans duplicité. Oui… Elle va continuer d’étudier Ymir. Mais avant toute chose, elle doit s’occuper de War Mind. Et ce ne sera certainement pas une expérience plaisante pour l’objet de son mécontentement. Ah oui. Il faudra aussi qu’elle fasse son rapport pour ceux qui tirent réellement ses ficelles, les renseignements chiss. Ils vont grandement apprécier ce qu’elle a à dire sur l’impératrice et sa consort. L’empire est bien plus faible qu’il n’y parait, avec une romantique incapable de faire le nécessaire à sa tête et une générale manquant cruellement de flexibilité et d’imagination pour diriger sa plus prestigieuse légion. Colosse aux pieds d’argile est à ses yeux une description un peu trop proche du figuré pour son goût. Mais c’est ce qui rend le futur si excitant : toute cette incertitude.

Finalement, elle lève sa tasse de thé au prochain acte qui va se jouer dans la grande tragédie galactique. Quelle splendide époque pour vivre…


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