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Au creux de la main [PV Ymir König] Empty Au creux de la main [PV Ymir König]

Jeu 27 Aoû - 19:29
Nirauan, quelle ironie de venir ici après toutes ces années. Non pas que j'y ai déjà mit les pieds, plutôt que l'endroit est plus que connu parmi les Chiss. Et une fois n'est pas coutume celui qui a donné naissance à cette structure imposante et ô combien arrogante est un des nôtres. Peut m'importe que ce soit pour une raison valable ou non. Si je suis ici ce n'est nullement pour le plaisir. Ce qui me change de mes habitudes n'est autre que d'être venu, comment dire… En civil ? J'ai échangé ma tenue habituelle pour une blanche, protocolaire, belle, recouverte de dorures. En une mot, tout ce que n'importe quel Chiss qui se respecte se doit d'avoir sans sa garde-robe. Le temps est clément sur cette planète. Une légère brise souffle et me caresse le visage. Nous ne sommes qu'une poignée triée sur le volet, ou plutôt, nous sommes des privilégiés. Pour l'Empire ce n'est qu'une rencontre entre hauts fonctionnaires pour échanger des points de vus et, pourquoi pas, signer de nouvelles alliances politiques et commerciales entre les représentants. Mon invitation, tout aussi falsifié qu'aurait pu l'être une vraie, le sang en moins bien entendu, me fut confié par les membres du Conseil d'Apex. Pour être précis, par un droïde qui n'avait qu'à suivre les ordres. Ce qu'il fit.

Je me trouvais donc là, face à cette immense bâtisse qui, s'élevant vers le ciel prenait cette forme, celle-ci même que l'on pouvait reconnaître même de loin… Une main. Mais avant d'en arriver là, j'avais dut passer par moult problèmes, comme celui de réussir à passer les vérifications d'usages propres à l'Empire. Mon vaisseau restait dans l'espace d'Apex, et je dus me résigner à l'échanger contre un chasseur Tie frappé du symbole de l'Empire. Me présenter à plusieurs représentants, faisant fi de ma réelle place dans la galaxie, jouant de mes connaissances et surtout, de mon rang de Chiss. Car oui, pour en arriver jusque là, je ne pouvais décemment par arriver, et me présenter sous mon réel patronyme. Drattha'eloat'rerciz… Plus souvent appelé "Thalore". Président de Thalore Industrie, fabricant d'armes pour toutes celles et ceux qui désirent avoir ce qu'il y a de mieux. Voilà une devise des plus… Elaborée pour un Chiss. A final, ce n'était qu'une énième entreprise qui fabriquait des armes toutes plus chère les unes que les autres. Le plus souvent destinées à de riches entrepreneurs ou politiciens qui, au profit d'entreprises mourantes, les rachetait pour une misère, et dépensaient leur argent sale en armes toutes plus rutilantes les unes que les autres. Pour preuve de ma "bonne foi", je me présentais avec une de ces créations d'excellente manufacture. Une blaster fait de cortose, recouvert de cristaux brillants, et décoré d'arabesques gravés à la main. Une telle arme aurait pu nourrir une famille Chiss durant au moins une décennie au vu de son coût de fabrication.

Toutefois je m'égare quelque peu. Ma mission se trouvait fort simple. Trouver un Moff, un certain Sackanex Togish, Kaleesh de son état, et profiteur intempestif autant qu'il le pouvait. D'après nos informations, il frayait de plus en plus avec quelques Hutt encore en vie. Mon but était donc de le trouver, de l'interroger et enfin, de le tuer. Nous ne pouvions laisser en vie ce genre de personnage. Encore moins si, comme cela semblait le laisser paraître, il les fournissait en armes et en hommes. Je doutais que son désir le plus profond se trouvait de renverser les dirigeants Impériaux, ce n'était qu'un Moff de bas étage, seul son profit personnel devait être un moteur assez viable pour le faire tenir. Ca, et son besoin de chair fraîche. Masculine de surcroît. Tout en m'approchant, la tête droite, le visage hautain et le front dégagé par le vent qui soulevait mes cheveux coiffés vers l'arrière, ma cape frappant mes côtes, je me trouvais désormais face à deux gardes, des droïdes de combat Impériaux. Armés de simples fusils blasters… Voilà une bien piètre protection pour un tel rassemblement. Soit les Impériaux se trouvaient bien sûr d'eux pour ne pas ajouter d'autres soldats, soit… Quelque chose, ou quelqu'un d'autre portait leur confiance sur ses épaules.


- Drattha'eloat'rerciz. Voici mon invitation. (Dis-je en tendant l'invitation très certainement récupérée sur un cadavre.) Je suis attendu.

Les droïdes me regardèrent, fixement, une voix s'éleva alors. Derrière eux deux gardes s'approchèrent. Me regardant avec dédain, je leur rendis l'insulte en ajoutant un rictus de dégoût à leur vue. Personne ne pose un tel regard sur un Chiss sans en payer le prix. M'invitant à les suivre, aucun des deux gardes ne prononça le moindre mot. On me fit pénétrer dans une immense salle. Du sol au plafond, les tentures arboraient le symbole de l'Empire. Des lumières vacillantes éclairaient la pièce depuis le plafond, flottant à quelques mètres sous ce dernier, partout des voix s'élevaient. Des rires, des échanges. Quelques poignées de mains, et parfois même… Des échanges encore plus cordiaux avec les serveuses. Un ramassis de perversion et de débauche. Habitué à ne rien laisser transparaître, je me mêlais à la foule. Une main se posa alors sur mon épaule. Froide, lourde. Calmement, me retournant sans un geste pouvant passer pour suspect, je croisais alors le regard d'un des gardes. Il me tendit mon invitation et me souhaita une excellente soirée.

- Merci. (Lui répondis-je sobrement.)

Bien, j'étais enfin dans l'enceinte. Désormais je me devais de trouver ma cible ; le faire parler ne serait guère chose délicate, apparemment porté sur les alcools Wookies et passant pour un être épicurien… Mon rôle ne serait que celui d'un invité intéressé par sa politique, et possédant un besoin incommensurable de lui remplir régulièrement son verre… Avant cela, une chose devait être mise en place, faire le tour de la réunion, distinguer les invités des gardes et surtout… Trouver un endroit calme où me débarrasser de ma cible. Impossible pour moi de le laisser repartir. Passant entre les invités, discutant ça et là avec certains, une impression d'être observé marqua mon échine. Avais-je vu juste ? Les gardes et les droïdes n'étaient que la partie immergée de l'iceberg… Quelque chose ou quelqu'un de plus puissant se trouvait parmi les invités. M'investissant dans une discussion concernant les échanges interentreprises je continuais à observer les invités. Où te caches-tu ? Un Sith ? J'en doutais…
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Mar 1 Sep - 16:57
Au creux de la main [PV Ymir König] Ymir_415

*No tomorrow is there to grieve you
It is already deceased
And no one will ever love you
Cause the dead they do not feel*

Assurer les tâches d'Impératrice Consort était souvent quelque chose de simple : il fallait se rendre a diverses commémorations, des fêtes impériales en l'honneur de grande victoire, ou encore pour soutenir les vétérans de guerre trop blessé pour reprendre le combat, envoyer l'image d'un régime qui n'oublie pas ceux qui ont tant sacrifié pour lui. Serrer des mains, trouver des paroles réconfortante, venir avec quelques promesses, malheureusement pas toujours tenue faute de budget, puis repartir, droite et digne, en imposant une certaine forme de distance contrainte par la fonction, voilà quel était le quotidien d'Ymir lorsqu'elle était contrainte d'assumer cette tâche. Ce n'était pas sa fonction favorite : elle était naturellement proche des autres, tactile, s'inquiétant du confort de ses hommes, veillant a ce qu'ils soient toujours en parfaite condition de combat, même s'il lui arrivait parfois d'être dure avec eux, mais « qui aime bien châtie bien » comme dit le proverbe. La distance du pouvoir était quelque chose qui lui avait toujours paru étrange alors qu'elle était encore de chair et de sang. Maintenant que son âme n'était plus que ligne de code se déplaçant a une vitesse bien trop rapide pour un cerveau humain, cela était devenue plus simple : il fallait juste maintenir quelques sous programmes actif et jouer son rôle sans non plus avoir l'air trop mécanique, sinon les opposants politiques de l'impératrice lui reprocherait un trop grand désintérêt et mettre son âme sœur dans l'embarras était la dernière chose qu'Ymir souhaitait faire.

Mais la fonction avait également une autre face : Aerys avait beaucoup de qualité, mais ce n'était pas une femme mondaine : les relations qu'elle entretenait aussi bien avec la noblesse impériale qu'avec les fonctionnaires du régime était au mieux assez froide et distante, dans le pire des cas, franchement hostile. Si elle ne pouvait pas échapper a certains événements, elle pouvait toutefois déléguer d'autre, moins importants, a certains de ses fidèles. Lorsqu'elle ne se trouvait pas au front, Ymir faisait partie des personnes pouvant être amener a représenter la couronne, elle prenait même directement la tête de liste a cause de son statut de consort, sa présence étant naturellement considérer comme une marque d'importance de la part de la couronne. Parfois, l'Echani songeait avec amusement la tête que feraient ceux qui l'accueillait s'ils comprenait que sa présence était au contraire souvent synonyme d'une certaine forme de dédain de la part de l'Impératrice, mais maintenir l'illusion d'importance et de grandeur était essentiel afin de pouvoir flatter toute cette haute société dans le sens du poil et ainsi pouvoir mieux la contrôler ou au moins savoir ce qu'elle essayait de faire dans le dos du Trône, du Conseil des Moffs, voire parfois des deux.

En tant que soldat, issue d'une culture guerrière, Ymir détestait pourtant peut-être plus encore ses soirées ennuyeuse que son épouse, ou elle retrouvait tous les démons qui hantaient si souvent les soldats au front : l'image d’Épinal du « profiteur de guerre », celles et ceux vivant dans le luxe, la corruption et la décadence pendant que les soldats trimaient, souffraient et mourraient au front, une mort anonyme au nom d'un Empire qui semblait parfois totalement se désintéresser d'eux, n'incarnant sa puissance que dans sa gigantesque flotte dont il était si fière, mais qui n'avait guère apporter d'issue pour remporter la victoire en trois cent années de conflits. Raison pour laquelle, alors qu'elle descendait de la navette portant les insignes royaux dans son « corps de réception », conçu pour ses fonctions protocolaire, et qu'elle abandonnait ses gardes du corps pour se rendre seule a cette soirée, où elle ne devait faire qu'une apparition de quelques heures pour assurer aux alliés de l'Empire le soutien du trône, elle songeait a cette chanson qu'entonnait parfois les soldats dans les tranchées, dans les moments les plus difficiles ou tout manquaient et plus personne ne semblait s'en soucier au sein de la chaîne de commandement.


*Hear the calling of the Lions
Hear the screaming of their Prey
Nothing remains to save you
So let's relish in yesterday*

Bien évidemment, elle attira les regards. Sa nature, aussi bien féminine que cyborg, suscitait les commentaires des uns et des autres. Beaucoup chuchotaient, sans se rendre compte que les capteurs auditifs de son corps cybernétique lui permettait de comprendre leurs paroles aussi clairement que s'ils hurlaient. L'homosexualité de l'impératrice restait un sujet dans la cours, même si certains de ses messieurs ou de ses dames l'étaient sans doute également, de même que sa volonté d'avoir fait survivre Ymir a une blessure mortelle en lui offrant le toucher de la cybernétique, des remarques désobligeante la comparant a une sorte de prostituée de luxe synthétiques. Mais Ymir n'y offrit aucune attention, gardant la tête haute et se laissant identifier par les droïdes et les gardes charger d'identifier les invités. Personne ne lui réclama toutefois son carton, l'on ne prend pas le risque de fâcher ainsi la femme de l'impératrice, et elle peut faire son entrée au sein d'une immense salle ou le décorum est investi des insignes de l'Empire. L'on trouve certes des Chiss, puisqu'ils sont les hôtes de la soirée, mais également de nombreuses autres espèces issue des quatre coins de l'Empire, une preuve tout de même des changements opérée depuis l'époque de Palpatine, tout n'était heureusement pas aller de travers.

Tout le monde se retourna quelques instants sur l'Echani. Cette dernière observait chaque personne présente dans la pièce afin de pouvoir enregistrer les visages. Elle ne disposait pas d'information sur tout le monde, très loin de là, en réalité, en dehors de ses connaissances militaires, elle connaissait le personnel politique de l'Empire a peu près aussi bien que la plupart des citoyens s'intéressant a l'actualité du conseil des Moffs, sans doute même un peu moins. Autant dire que certains Moffs sectoriels présent ici lui était totalement inconnu, et elle ne pouvait les identifier que par leur uniforme et leurs décorations indiquant leurs statut. L'organisateur de la soirée vint la saluer en s'inclinant pour la remercier d'avoir accepter son invitation. Elle tendit la main pour lui permettre d'y déposer un baiser chaste, comme le voulait l'usage impérial, puis échangea des banalités avec lui, des paroles totalement vide d'honnêteté, mais nécessaire pour que les planètes de la galaxie continuent de tourner autour de leurs astres. Lorsqu'il fut parti, les discussions entre les invités reprirent de plus belle, et Ymir se dirigea vers la table qui lui était réservée, faisant un signe pour commander a boire, alors que son esprit numérique songeait toujours au refrain de la chanson, si adapté dans cet univers ou la haute société cotoyait la débauche et la corruption, elle ne manquait pas de remarquer le comportement de certains invités envers les malheureuses serveuses faisant leur travail.


*Share my Woman
Share my Wine
Share my Soul
Burn the Sun
This is all, just for the Empire...*


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Au creux de la main [PV Ymir König] Empty Re: Au creux de la main [PV Ymir König]

Mar 8 Sep - 20:15
Les mondanités d'usage n'étaient plus trop dans mes habitudes, pour ainsi dire, depuis notre départ de Chiss, je n'avais plus trop échangé avec mes pairs, sauf quelques compagnons d'Apex, eux aussi ayant abandonné la planète mère pour diverses raisons, et, comme de bien entendu, les réunions protocolaires avec le Triumvirat. Mais plus rien d'aussi… Festif. Ce n'est pas que cela me manquait cruellement, bien loin de moi cette idée. D'aussi loin que mes souvenirs se portent, les échangent avec ma race se trouvaient toujours les mêmes, froids. Nous n'étions pas élevés dans l'optique de montrer nos sentiments, pas plus que nos envies et nos désirs. Viser, étudier, et vaincre. Telle aurait pu être la devise de ma race. Cette soirée s'avérait être, au détriment de plusieurs serveuses, une excuse pour toucher – et je reste poli en faisant part de cela – certaines partie de l'anatomie de celles et ceux qui passaient entre les invités. Car oui, d'ici quelques heures, et je le craignais, toute cette gentille équipée, sans nuls doutes ivres comme des Bantha, se rueraient dans les salles contiguës pour y laisser échapper leurs désirs les plus vils. Passant outre les invitations diverses et variées, préférant me faire servir à boire et, de temps à autre, me glissant dans telle ou telle conversation, je fini par me retrouver aux côtés de ma cible.

Le Moff portait une robe typique de son rang, recouverte de dorures et, à mon grand dam, de médailles et autres reconnaissances dues à ses services rendus à l'Empire. Me débarrasser d'une cible puissante n'était pas un réel problème ; il n'était pas seul. Accompagné d'une demi-douzaine de soldats, à peine capable de dissimuler leurs attributs armés sous des capes de mauvaise facture, l'un d'entre eux attira mon attention. Un Karkarodon qui ne passait pas inaperçu, pour tout dire il dépassait allègrement les deux mètres de haut et sa mâchoire ne cessait de claquer au passage du moindre invité. Souriant, et apparemment déjà grisé par l'alcool le Moff m'invita à m'assoire à ses côtés. Lui rendant la politesse, j'acceptais. S'en suivit une discussion interminable sur bon nombre de choses ; par pur franchise, je n'aurais su dire sur quoi portait la plupart des discussions, me contentant, sans discontinuer, de lui remplir son verre, encore et encore. D'un œil mauvais le garde géant me fixait. Je pouvais sentir son regard se poser sur moi, et presque son haleine malodorante glisser dans mon cou. Faisant croire à un agacement, je me levais, saluait ma cible avec un léger mouvement de la tête, une révérence – qui ne manqua pas de flatter son ego surdimensionné – et prit congé.

Comme je l'avais prévu, le garde me suivit. Bien trop habitué à ce genre de choses, je me faufilais entre les tables et les invités. M'excusant – ou non – auprès de celles et ceux que je pouvais bousculer par mégarde ou parfois même par volonté. Une des serveuses croisa mon regard. Apex. Elle était aussi d'Apex. Alors je n'étais pas le seul envoyé ici pour lui ? Non, ce devait être autre chose. La chef n'aurait pas eu l'audace de me faire surveiller et encore moins d'envoyer quelqu'un d'autre faire ce que je fais de mieux. Elle baissa la tête, ses lekkus tremblèrent quelque peu, m'indiquant une direction. Changement de programme. Elle s'occuperait du Karkarodon, tandis que je disparaissais.

A peine avais-je échappé au garde qu'un mouvement ce fit. La foule se tut soudainement, un silence mêlant respect et crainte s'installa. Une femme entrait dans la pièce. Salutations d'usage, hypocrisie ouvertement déclarée… Puis les festivités reprirent. Un nouveau verre quitta le plateau que tenait une serveuse, puis, porté à mes lèvres, je dégustais avec une certaine lassitude le liquide. Bien, avant de m'occuper de ma cible, j'avais donc un problème plus… Massif, avec un peu trop de dents qui plus est. Tant pis, ce serait un dommage collatéral. Pas de morts inutiles, mais juste une bonne sieste qui risquait de durer plusieurs semaines à peine. Durant mon esquive, rien ne me semblait plus important que de garder ma couverture et mon rôle intact, tant et si bien que, ironie du sort, je me retrouvais juste devant la table où venait de s'installer la nouvelle invitée.

Visage émacié, probablement une synthétique, ou une création de l'Empire qui, de visu, paraissait assez humaine pour presque donner le change à qui n'y fait guère attention. Le dédain se lisait dans son regard, tout portait à croire que les soirées mondaines la troublaient autant que d'écraser un insecte lors de l'atterrissage de son vaisseau. Impassible, et voyant en cette présence un moyen de me faire oublier quelques heures… Je m'approchais d'elle d'un pas à la fois fier et presque hautain. N'est pas Chiss qui veut.


- Puis-je paraître cavalier et vous proposer ma présence à vos côtés ? (La main droite sur le cœur, la gauche tenant mon verre et le bras tendu vers l'arrière, j'exécutais une révérence purement protocolaire avant de reprendre.) Drattha'eloat'rerciz pour vous servir. Il n'y a guère d'intérêt plus conséquent que celui de pouvoir échanger quelques mots avec une femme de votre élégance, qui plus est pour l'humble Président de Thalore Industrie.

L'homme que j'étais – ou plutôt celui que je devais être ce soir – était connu pour ses paroles pleines de sens et surtout, aimant jouer avec les mots. Sage ? J'en doutais, s'il le fut par le passé, ce n'était pas assez pour se protéger de la flèche qui lui avait traversé la gorge. Mais peu importait. Thalore était ainsi, une honte pour tous les Chiss qui croisaient sa route, un être préférant les courbettes à la droite de sa race… Praticité de la pièce, la table de cette femme se trouvait à une place stratégique, de cette dernière, l'ensemble de la salle s'offrait à mon regard. D'ici, et même le dos tourné, je pouvais sentir la présence de ma cible… La patience est une alliée sournoise et franche…


Dernière édition par Mletth'Hoathi'Nrazau le Dim 11 Oct - 16:41, édité 1 fois
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mar 22 Sep - 3:52
Ymir fut finalement tirée de ses révisions de son répertoire de chants militaire par une voix qui se voulait charmeuse. Par réflexe plus que par nécessité, elle tourna son regard vers l'homme qui lui adressait la parole, un Chiss bien plus cavalier que nombre des membres de sa race qui faisait même une courbette parfaitement protocolaire là ou, d'habitude, elle observait davantage de dédain et une tête haute. Le nom de Thalore lui évoquait en revanche quelque chose, un fabriquant d'arme au coût exorbitant destiné avant tout a la noblesse impériale, chaque arme était fabriqué davantage comme une œuvre d'art qu'une véritable arme de combat. Aerys lui avait demander une fois son avis sur l'une de ses armes et Ymir fut sans appel : une futilité incapable d'être efficace au combat, mais assez belle pour pousser les idiots composant la noblesse impériale a dépenser des fortunes pour s'en doter. Elle avait toutefois recommander a l'impératrice de ne pas passer commande pour équiper les officiers : elle n'était pas vraiment satisfaite de l'équilibre de ses armes. Elle avait toujours soupçonner sa compagne de l'avoir interroger pour la forme et le plaisir de l'observer pester sur le manque de praticité évident d'une arme…

« Amusant. Je dois admettre que j'étais convaincue d'être venue en pure perte, mais il semblerait que la soirée pourrait être plus intéressante que prévu. Je vous en prie Drattha'eloat'rerciz, prenez place. Vous voulez quelque chose a boire ? »

Une serveuse s'approcha d'eux au même instant et l'impératrice consort commanda un verre de champagne avant de laisser son invité surprise choisir ce qu'il désirait. Une fois que les deux invités eurent commander leur verre, elle s'éclipsa avec professionnalisme, trop heureuse d'avoir put enfin tomber sur une table ou l'on ne recherchait guère a la peloter et l'on se contentait d'attendre qu'elle faisait son travail. Si elle connaissait l'entreprise, Ymir ne savait rien de son patron, mais avait imaginer une sorte d'excentrique préférant satisfaire une clientèle aisé que de se lancer dans une production de masse pour le compte de l'état. Au sein de l'Empire, c'était déjà un caractère suspect en soit : ses armes produite pouvaient en effet passer, en ses temps de guerre, comme un immense gâchis de ressource pour l'Empire. Mais l'entreprise était sans doute couverte de toute forme d'enquête par ses appuis chez les Moffs ainsi que dans la haute société, tous ses riches s'engraissant sur la guerre trop heureux de disposer d'une « arme de prestige » a exhiber fièrement a leurs invités lors des soirées mondaines et d'un endroit ou ils pouvaient dissimuler leur argent sale.

Mais une question se baladaient dans l'esprit numérique d'Ymir : l'homme avait-il réaliser l'identité de son interlocutrice ?


« J'ai beaucoup entendu parler des armes de votre société, et j'en ai même observer plusieurs. Je dois reconnaître que ce sont des modèles unique, les ouvriers que vous employez dans cette tâche, s'ils sont vivant, doivent tirer une grande fierté de leur travail, toutefois, je n'ai put m'empêcher de me poser une question la première fois que j'en ai vu une, et maintenant que vous êtes devant moi, je vais enfin en avoir la réponse. »

Elle marqua une pause afin de pouvoir déguster une partie de sa flûte de champagne. Dans son état, plus personne ne pouvait l'empoisonner, mais si quelqu'un essayait, elle en serait informée rapidement puisque ses capteurs analysaient en permanence la composition de tout ce qu'elle avalait. Elle faisait durer le suspens sans savoir qu'elle avait affaire a quelqu'un d'autre que la personne qu'elle imaginait. Aussi, elle voulait un peu l'humilier, jouer sur ses codes de soirée mondaine qu'elle détestait tant pour le mettre dans une situation embarrassante. Si lui ne savait pas qui elle était, personne dans la pièce l'ignorait, ni n'ignorait d'où venait la femme de l'Impératrice, une société guerrière, ou le métier des armes n'était pas seulement une vocation, mais un véritable art de vivre. Soyons clair, elle aurait exprimer le fond de sa pensée du moment bien plus facilement si elle avait put le faire a coup de poing, mais elle ne pouvait se le permettre, aussi se contenta-t-elle de formuler une phrase qui allait sans foute faire rire les champions de la rhétorique, mais qu'elle trouvait sur l'instant bien senti : réglant ses implants vocaux, elle parla de façon assez forte pour qu'une bonne partie de la pièce l'entendent, et en effet, plusieurs personnes se retournèrent afin de savoir de quel manière il allait répondre a cette provocation.

« Avez vous déjà tirer avec l'une de vos armes ? Parce que moi oui, et je vous assure que je n'arriverais pas a toucher un Sith Trooper a 100 mètres avec l'une de vos armes, même dans mon état actuel, ce qui en font des modèles particulièrement médiocre au combat. »


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Au creux de la main [PV Ymir König] Empty Re: Au creux de la main [PV Ymir König]

Dim 11 Oct - 17:28
La femme m’invita à m’assoire, ou plutôt, elle invita Thalore à le faire. C’était une femme au regard particulièrement froid, peut-être un peu trop pour n’être qu’une simple humaine. Des prothèses oculaires sans doute, néanmoins, je ne fis aucune remarque quand à ce que je venais de percevoir. Le temps n’était pas aux échanges sur les ajouts ou les modifications physiques. J’en étais moi-même un digne représentant. Plus encore depuis quelques semaines. Tout portait à croire que pour Apex, garder un assassin en vie passait par des modifications mineures et des corrections toutes plus douloureuses les unes que les autres. Je vins à m’assoire à ses côtés, non sans ajouter une certaine grandiloquence dans mes actes. Ma cape voleta dans mon dos alors que je m’asseyais juste en face de la femme. Sourire aux lèvres, je la remerciait de sa proposition et après avoir commandé, je n’eu que peu de temps pour réfléchir à la direction que prendrait cette discussion. Je me devais simplement de prendre du temps, juste de quoi me faire oublier quelques minutes, voir une heure, tout au plus, juste de quoi me faire oublier par les gardes du corps de ma cible. Déclencher un esclandre ici, alors que tous les regards pourraient être tournés vers nous… Sans façon. Etre méthodique se trouvait être une base dans la manière de faire les choses.

Apparemment je n’étais nullement le seul à avoir cet optique. Ne prenant guère soin de se présenter, tout portait à croire que seul importait le fait que je l’eu fait, elle dirigera donc la conversation vers une optique qui me paru agréable de prime abord. Bien entendu, comme tout Chiss qui se respecte, je ne montrais aucuns sentiments réels de sympathie à son égard, ou plutôt aurais-je dut le faire dans une toute autre présentation des faits. Thalore se trouvait connu pour ses frasques et son besoin – presque maladif – de reconnaissance. Voilà donc pourquoi, dans un élan de majesté innommable, je levais le menton, faisant le fier comme jamais encore personne n’avait eu le courage, ni même l’audace de le faire. Elle me félicita, ou plutôt félicitait le créateur et fondateur de Thalore Industries pour ses créations.

Elle dévia les félicitations sur un sous-entendu que je ne pris nullement pour moi. Effectivement, les grandes entreprises considéraient la plupart du temps leurs employés comme des produits périssables, et surtout, remplaçables. S’ils n’étaient pas assez productifs, ils se voyaient remplacés par d’autres, qui pouvaient l’être bien plus, voir par des droïdes lorsque cela s’avérait possible. Plusieurs secteurs échappaient à la présente des fabricants synthétique, ceux qui offraient une certaine rigueur dans les actes et la fabrication, lorsqu’ils ne cherchaient pas directement une qualité propre à la présence d’un logo ou d’une enseigne ; les sorties à la chaînes, que ce soit en speeder ou en vaisseaux de combats se trouvait dans une optique de profits immédiats à moindre coût, d’autres percevaient l’unique et la perfection comme le moyen le plus simple d’obtenir une certaine… Qualité. Outre mesure de la vie des "petites mains" qui y laissaient souvent des doigts, voir la vie si un défaut y était rencontré.

Je ne pouvais oublier les visages défais que je croisaient dans l'usine de Thalore… Hommes, femmes, enfants qui, surveillés par des soldats armés, ne désiraient que pouvoir quitter cet enfer blanc… Du sol au plafond, des néons éclairaient leur travaille, surveillé par des caméras flottantes et une poignée de droïdes qui passaient entre leurs tables pour récupérer le fruit de leur labeur. Lorsque cette mission se terminera, je m'occuperai personnellement de tout cela. Si l'Apex venait à mettre la main sur une telle usine, sans doute la Cheffe sera-t-elle apte à la faire fructifier, respectant toutefois les employés… Mais mon verre levé dans sa direction coupa court dans ces réflexions sinistres. Elle porta la flûte à ses lèvres, l'imitant je dégustais l'alcool Corellien amené par la serveuse et, alors que je m'apprêtais à poser mon verre, sa voix s'étira dans le brouhaha environnant. Toute l'attention se porta alors sur notre table. Venait-elle de m'insulter ? D'insulter Thalore au travers d'une simple question ? Voilà qui forçait l'admiration, savoir insulter quelqu'un sans user de moqueries ou d'injures ouvertement déclarées.

Elle désirait une joute verbale ? Bien. C'est ce qu'elle aurait. Ce que femme veut… Femme… Coupant court à cet adage dont ma compagne m'aurait fait payer la terminaison avec l'offrande d'une couche vide de ma présence… Je me contentais de lui répondre avec un sourire franc, presque amusé. Oublier que les Chiss sont de parfaits stratèges est une erreur qu'elle ne fera pas deux fois.


- Mais que diable avez-vous eu comme idée ?   (Ma voix se portait presque aussi loin que la sienne.) Ces armes ne sont pas faites pour le combat ! Ce sont des œuvres d'art ! Que dis-je ! L'art en lui-même n'est pas assez intransigeant pour réussir à obtenir une telle qualité. Avez-vous déjà eu la folie d'utiliser une toile de Maître pour tuer un ennemi ? Permettez-moi, outre le respect que je vous porte Ma Dame, d'en douter.

Prenant mon verre une nouvelle fois en main, je fis tourner le liquide devant mes yeux, à hauteur de visage ; ainsi, elle aussi pouvait percevoir les fluctuations du liquide dans son récipient. Pour ajouter au fait que le représentant de Thalore Industries n'était pas qu'un simple usurpateur doublé d'un arriviste saugrenu, je repris la parole.

- Voyez-vous, nos armes sont réservées à l'élite, à celle qui peut s'offrir ce qu'il y a de meilleur. Avoir une telle arme dans sa collection est le signe d'une richesse sans nom. Seuls les plus grands, les plus respectables et surtout… Les plus riches peuvent se targuer d'en posséder une. (Cette dernière phrase fut prononcée assez fort pour que quasiment l'ensemble des invités puisse l'entendre.) Il ne s'agit là nullement d'une arme, mais d'une manière de démontrer au monde qu'entre eux, la plèbe, et nous, les élus, il y existe un fossé. Une barrière que peu peuvent s'offrir.

Souriant, fier et amusé par cette tirade digne d'un politicien se présentant pour un poste de Moff ou de Sénateur, je ne pu laisser qu'un regard brillant accompagner cela. Etudier sa cible et tout ceux qui pouvaient se trouver à cette soirée, voilà la base même du combat. Attiser la curiosité, faire naître le besoin… Voilà les affres d'un vendeur, que dis-je… D'un entrepreneur. Cette discussion serait à peine terminée que les ventes des armes de Thalore Industries monteraient en flèche. Reprenant le cours de la discussion, je m'adressais directement à la femme. La dévisageant presque, telle un chasseur narguant sa proie, je conclus d'une phrase qui, sous d'autres cieux, m'aurait valu la mort à coup sûr.

- Apprenez, Ma Dame que Thalore Industries ne fait toujours que dans la perfection et le savoir faire, la preuve en est de ma présence ici. Ainsi, n'hésitez pas à venir me voir après cette soirée, je vous ferais part de notre dernière création, une arme particulièrement… Puissante !

Me retenir de vomir à l'écoute de ce que je venais de prononcer comme phrase, fut une des choses les plus compliquées que je dus faire ces dernières années. Je me devais pourtant de rester dans le personnage, vil et sans limites, près à tout pour obtenir ce qu'il désirait. Peut importait les coûts et les moyens…
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Lun 16 Nov - 17:06
Ymir encaissa sans rien dire, laissant ses doigts glisser sur son verre d’une façon qui était inquiétante pour quiconque était capable d’analyser un langage non verbal. Si cela avait été son cou a la place, sans doute l’aurait-elle déjà serré jusqu'àce que mort s’en suive. Même dans son état, un discours comme celui-ci laissait une fureur s’enflammer dans son « âme numérique », une impulsion qui lui commandait de faire quelque chose : ce n’était pas pour ce genre d’individu qu’elle avait donner son existence charnelle, ce n’était pas pour ce genre d’ordure qu’elle accompagnait ses troupes sur les champs de bataille, conduisant des milliers d’hommes vers la mort au nom d’un idéal supérieur. Voilà pourquoi tant de chant militaire étaient amer et résigné : tous avaient conscience que derrière chaque conflit, il y avait des profiteurs et des rapaces s’enrichissant sur le dos de ceux qui souffraient des violences et de la mort. Pourtant, l’épouse de l’Impératrice était issue d’un peuple guerrier, mais ses valeurs étaient aux antipodes de celle de cet individu. Parler d’art ? Il ne savait même pas ce que ce mot signifiait : il ne faisait pas de l’art avec ses armes, mais un travail grotesque bling-bling sans aucun intérêt. Il devait sans doute s’attendre a ce qu’elle se sente humiliée, après tout, elle n’était pas Chiss, elle n’était pas habituée a ce genre de soirée, elle n’était ici que pour alléger la charge immense de son épouse et « faire sa part », mais…

Trop, c’était trop. Parfois, il fallait savoir jouer de sa position pour rééquilibrer les forces. Le plus amusant était qu’il ne semblait toujours pas réalisé à qui il avait affaire, ce qui produisit peut-être la réaction la plus inattendue chez Ymir…

Cette dernière éclata soudainement de rire : un rire franc et entier, qui avait aussi quelque chose de moqueur et que personne ne pouvait manquer. D’ailleurs, l’attention des convives s'était de nouveau tournée vers eux et la générale ne se retenait pas. Il n’imaginait vraiment pas à qui il était en train de parler, sinon il n’aurait sans doute jamais eu cette audace en public. D’ailleurs, si son speech avait obtenu une forme d’approbation dans l’assistance, il avait aussi glacé le sang des plus raisonnables : Ymir était réputée pour avoir le sang chaud et ne pas mâcher ses mots, prendre le risque de la provoquer pouvait être très mauvais pour la santé. Elle repris toutefois rapidement le contrôle, montrant son caractère inhumain en passant d’un rire franc et massif a une froideur absolue en une fraction de seconde, ce qu’un être de chair et de sang, même sensible à la Force, n’aurait jamais pu accomplir. La voix de l’impératrice consort devient soudainement plus tranchante qu’une balle de fusil Verpine sur un champ de bataille. Elle était grave, pourtant, chaque parole était soupesée de telle façon a s’assurer qu’elle serait parfaitement comprise.


« Si cette arme est aussi précise que celle sortant de vos ateliers, je préfère encore aller vers un fournisseur plus modeste, au moins, j’y trouverais quelque chose de plus satisfaisant. Parce qu’avec vos produits, si la plèbe tourne ses propres armes contre nous, nous serons perdu en moins de temps qu’il ne me le faut pour le dire, alors que je réfléchis en fraction de seconde. »

Sans se démonter, elle marque une pause, attendant d’être certaine d’avoir attiré son attention, puis repris.

« Je crains que vous ne comprenez pas grand-chose à l'art. Au mieux, vous fabriquer un produit éphémère destiné à faire office de symbole de puissance pour une bourgeoise en manque de reconnaissance et une noblesse désabusée. Mais d’ici quelques siècles, tout le monde les aura oublier, pas comme un classique comme le Disrupteur Tenloss, qui était la fabrication d’un syndicat du crime. Pour un producteur d’armement, il est criminel de sur-estimer à ce point son propre produit. Je comprend que vous soyez un commercial, mais vous êtes aussi un professionnel, pour la crédibilité, ce n’est pas très productif. Mais il y a un autre paramètre qui rend votre argumentaire problématique. »

En tant qu’Echani, pour elle, l’art avait quelque chose de bien plus grand qu’une arme fabriquée avec des matériaux précieux gaspillés dans le vide. Il s’agissait de son véritable langage, l’art martial de son peuple, et ses poings et ses pieds étaient bien plus tranchants que ses paroles… Mais à force de fréquenter ses soirées, elle finissait par apprendre et choisissait donc ses mots avec une certaine prudence. Certes, elle n’était pas certaine qu’un homme comme lui connaisse un classique comme le Disrupteur Tenloss, mais certaines personnes présentes dans la salle, notamment le personnel de sécurité, approuvaient de la tête. Elle avait elle aussi ses supporters dans cette joute. Sans le savoir, Ymir était en train de ruiner le plan de l’agent de l’Apex de ne pas attirer l’attention. D’une voix devenue glaciale, elle repris alors.

« Vous admettez fabriquer des armes sans avoir l’intention de les rendre fonctionnelles. Au risque de vous choquez, je vous rappelle que notre glorieux Empire est toujours en état de guerre, et l’ascendance Chiss avec. Par cette simple affirmation, je pourrais très bien considérer, et un jury serait sans doute d’accord avec moi, que vos armes ne sont rien d’autre qu’un sabotage industriel et un gâchis de nos ressources a une heure ou nos soldats ont besoin du meilleur équipement possible pour triompher, ce qui signifie que vous seriez passible du chef d’accusation de haute trahison. J’aurais une question a vous posez : savez-vous à qui vous adresser actuellement la parole ? »


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Ven 11 Déc - 16:22
Comment devais-je réagir face à une telle créature ? Car je ne pouvais aller à l'encontre que cette femme ne l'était que dans l'apparence. Nullement dans la chair et le sang. Pour ainsi dire, il s'agissait d'une coque féminine pour protéger un esprit nullement intéressé par mes propos. Pourtant, je prenais un certain plaisir à concevoir de multiples plans à son encontre. Aller réussir à retourner ses paroles contre elle. Voilà donc un amusement qui me sied à la perfection. Une fois de plus, je restais dans mon personnage, dans le rôle de cet infâme mais non moins intriguant Thalore. Ce rustre dénué de bon sens avait eu la sagesse – ou tout du moins son cadavre – de me laisser quelques informations durement acquises et, qui plus est, utiles en temps et en heure. Sans nuls doutes que cette carte maître viendrait à devoir être utilisée d'ici peu. Seul la femme, ou ce qui semblait en être une hériterait de la réponse. Et comme de commune mesure, ou peut-être juste pour tenter de me faire frémir, son rire sinistre sondant la pièce à la manière d'un cri d'effroi pour celles et ceux qui l'entendaient, se mua en une voix sombre, chargé d'une froideur sans égale.

Je me contentais de l'écouter, voilà donc son véritable visage. Manipulatrice, capable de menaces sans vergogne et, ironiquement, éprise d'une certaine vérité. Ces armes, pour les avoir utilisée – la curiosité à ses raisons –, se trouvaient, en plus d'être extrêmement lourdes et donc très peu utiles en combat, peu fiable. Par ailleurs je retenais mes mots. La bienséance prime en de pareils moments. Qu'en serait-il de la suite de notre discussion ? Elle plaça une carte sur la table, métaphoriquement parlant bien entendu. Me targuant de n'être qu'un rejet de la création du monde, pour lire entre les lignes et que, par-dessus le marché, je faisais honte à ma race. Intérieurement, je souriais, allant jusqu'à retenir un petit rire sardonique. Elle ne pouvait être réellement plus proche la vérité qu'en prônant ces propos à mon égard. Ces derniers ayant bien été avancés par mes pairs des années auparavant.

Mais tandis qu'elle revenait sur des faits que je ne connaissais que trop bien, les temps de guerre ne sont, à mon avis, qu'une énième excuse pour les puissants de se remplir les poches de crédits. Et, j'osais le dire, de purger une nouvelle fois la Galaxie des "impies" pour une raison ou une autre… Puis ses propos vinrent à attirer mon attention, tandis que je continuais à garder un œil sur ma cible ; elle parlait d'art, de crédibilité et de… Professionnalisme. En d'autres circonstances et surtout, si cette dernière se serait retrouvée comme cible, ses propos n'auraient nullement eu d'intérêts. En fait, elle n'aurait très certainement pas eu le temps de dilapider sa précieuse salive en de vaines insultes et autres sous-entendus.

Tenant mon verre, j'avalais le liquide de la même manière que ses paroles se déversaient sur moi, à la fois remplies d'amertume, de menaces et surtout d'une pointe d'agacement. Au-delà de cela, je percevais une certaine colère, elle considérait Thalore – l'homme qui lui faisait face à cet instant – de la même manière que l'on percevait un nuisible dans une maison. Une chose dont on voulait se débarrasser rapidement, mais sans pouvoir le faire à grands coups de fusil à impulsion. Amusé, je la laissais déverser son venin à mon encontre, sans dire un mot. Pour toute réponse, à ses insinuations, je ne lui offris qu'un large sourire amusé. Ma main se leva et je demandais à une des serveuses de nous servir une nouvelle fois. Une poignée de secondes s'écoula entre l'instant où je fis cette demande et celui où la serveuse revint. Le silence se faisait palpable, lourd et… Amusant, de mon point de vue surtout.


- Il y a une différence entre la perception d'un art et ce qu'il fait naître chez chacun de nous. Voyez-vous, mes armes ne sont pas faites pour êtres utilisées mais observées, complimentées, montrées. Il existe des notions qui échappent parfois aux serviteurs de l'armée…

Je bus quelques gorgées, faisant monter un certain dédain à mon encontre de la part de mon interlocutrice.

- Une arme, avant d'être utilisée pour tuer, est aussi une certaine preuve de richesse, et seuls ceux qui le comprennent, peuvent se targuer de connaître le bonheur de la richesse. Sans compter l'allégresse que peut procurer l'opulence. Maintenant, si ce sont des armes pour "se débarrasser de la plèbe" que vous cherchez, je peux tout autant vous en fournir.

Sortant un holocom d'une des poches de ma tenue, je le posais sur la table et l'activais. Voici ce que le bon vieux Thalore m'avait fait comme cadeau après sa mort. Une arme de destruction qui n'aurait rien à envier à celles utilisées par l'Empire jusqu'à présent. Son fonctionnement était simple. Elle se rechargeait grâce à l'énergie cinétique, accumulant une puissance au fur et à mesure des mouvements, et ce, jusqu'à ce que cette dernière soit évacuée en une ou plusieurs rafales, réduisant tout ce qui se trouvait dans son champs d'action en, comment dire cela poliment… Petits morceaux.

- Comme vous pouvez le constater, Thalore industrie ne gâche en rien son argent, nous le réinvestissons, dans l'étude et la recherche d'armes. Il s'agit plus d'un placement financier qu'autre chose. Pourquoi croyez-vous que je suis ici ? Pas simplement pour vendre mes armes "habituelles". Ces hommes et ces femmes qui achètent mes armes, ne sont en rien aptes à les utiliser comme ils le devraient. Mais la grande armée, Elle seule mérite ce genre de… Technologie. Imaginez un peu, rien que notre prototype, couplée à un mouvement perpétuel est capable de réduire un bâtiment de 300m de haut à néant. Couplez-le à une technologie spatiale et… La grande armée de l'Empire n'aura plus qu'à fondre sur ses ennemis pour les réduire en poussière !

Jusqu'à présent, j'eu la volonté d'omettre sa question. Autant pour la provocation que pour lui faire comprendre que l'intimidation n'était en rien une chose à faire. Thalore se serait sans doute enfui à toutes jambes, mais mon sang Chiss me poussait à agir autrement. Plantant mon regard dans le sien, toujours autant amusé par cet échange, je repris, d'un air des plus respectueux.

- J'ignore votre nom, je dois bien vous le concéder, toutefois, au vu de la crainte que vous imposez à l'assistance, je suppose, sans trop me tromper que vous n'êtes non moins aussi importante que notre Impératrice…

Le temps continuait de s'écouler, et je n'attendais qu'une excuse pour prendre congé de cette femme. M'occuper de ma cible ne prendre qu'assez peu de temps, et pour tout dire, je risquais de le laisser fuir. Chose que je ne pouvais me permettre.
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Jeu 28 Jan - 16:04
L’énergie cinétique était une promesse de l’industrie de l’armement depuis de nombreuses années. Elle avait offert des résultats très intéressants dans de nombreux domaines, comme dans celui des boucliers dont s’équipait les cyborgs les plus perfectionné. Toutefois, l’on avait encore beaucoup de mal en faire de véritable canon. Suspicieuse de nature lorsqu’elle se trouvait dans ce genre d’environnement, Ymir eue plusieurs questions se créant dans son esprit numérique en une fraction de seconde lorsqu’elle observa la démonstration de l’holocom. L’arme avait-elle été simplement financé par la vente de ses armes inutiles, ou avait-il bénéficier de financement public impériaux, ce qui rendrait automatiquement son argumentaire futile ? Etait-elle aussi efficace que cette vidéo ne le prétendait, ou ses conditions d’emploi logistique étaient si handicapante que cela ferait de ce canon une arme inapte au combat ? La vidéo était-elle seulement authentique ? Autant de question auxquelles elle ne pouvait pas trouver de réponse toutes faites. Il lui faudrait demander des informations de plusieurs administrations, et sans doute a son épouse un coup de main pour les obtenir, ses accréditations de générale ne lui donnait pas accès a toutes les données, très loin de là. Elle devait admettre que cela avait l’air prometteur, mais son expérience de combat l’amenait a toujours faire preuve d’un caractère dubitatif face a la promesse d’une nouvelle « arme miracle » pour débloquer le conflit.

Le plus surprenant fut qu’il admit qu’il ne connaissait effectivement pas la cyborg. Cette dernière pensait que toutes les personnes de la haute société connaissait forcément son nom et son visage, tant le fait que l’impératrice choisisse une femme comme épouse avait fait les choux gras de la presse people et la désapprobation de la noblesse, encore plus depuis qu’elle n’était plus qu’une machine suite a la trahison de l’année précédente et la campagne désastreuse des traîtres pour asseoir leur pouvoir. Il était Chiss, peut-être que la vie du pouvoir impérial ne l’intéressait pas plus que cela, elle n’avait aucune idée du rapport que sa société pouvait entretenir avec l’homosexualité, elle ne comprenait pas grand-chose a la société Chiss a vrai dire… Elle hésitait toutefois sur la conduite a suivre : d’un côté, une partie de son code lui soufflait qu’il était extrêmement prétentieux de sa part de considérer que tout le monde devait connaître au moins son visage, mais de l’autre, elle avait l’impression que sa méconnaissance était suspecte, qu’elle dissimulait quelque chose d’autre qu’elle n’arrivait pas a comprendre. Son esprit numérique échafauda plusieurs hypothèses, mais n’arrivait pas a trancher sur celle qui pouvait être la plus probable… Après tout, il était évident que l’épouse de l’impératrice n’était pas a sa place ici.


« Soit, puisque vous n’êtes pas informé et que personne n’a cru bon de me présenter, je vais le faire moi-même : Ymir König, Générale de la 501ème Légion et Impératrice Consort. Mais je n’ai pas la prétention de me considérer aussi importante que mon épouse, nous sommes tous les serviteurs de l’Empire et c’est elle qui le dirige, pas moi. »

A vrai dire, son influence en tant que « consort » se limitait a représenter le trône dans des opérations de communication ou de soutien aux Vétérans de guerre par exemple, un rôle que l’on accordait souvent dans la République au premier conjoint du Chancelier Suprême, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme d’ailleurs. Son poste de générale lui offrait un peu plus de poids, mais elle avait vite réaliser que beaucoup de personnes plus ou moins influente songeait sérieusement que de se mettre la consort dans la poche leur ferait gagner des points auprès de l’Impératrice. L’homme a qui elle faisait face aujourd’hui n’était visiblement pas de ceux-là, ce qui le rendait intéressant tout en le rendant suspects sur d’autres aspects. Elle s’empara de l’holocom afin de mieux l’observer et tenter de deviner quelques éléments en repassant la vidéo, mais cette dernière ne contenait pas assez de donnée pour s’en faire une idée précise… Elle aurait besoin de contacter les services du palais impérial qui s’occupait de l’armement pour en savoir plus, ce qui signifiait que les Moffs allaient sans aucun doute s’en mêler… Si elle avait encore été de chair et de sang, un long soupir se serait échapper de ses lèvres, mais ici, rien ne vint alors qu’elle reprenait la parole.

« Je vais garder ceci et le présenter au trône, en prenant quelques renseignements utile. En soit, cette vidéo peut sembler prometteuse, mais elle peut également dissimuler des éléments rendant ce projet inapte pour une utilisation militaire, il me faut un avis plus technique que le mien pour avoir une idée plus précise de son efficacité. Ceci dit, je vous suggère de bien retenir mon nom, car vous entendrez de nouveau parler de moi, c’est une chose certaine. »

Sans le vouloir, Ymir venait de rentrer dans son jeu en lui offrant une formule qui donnait l’impression qu’elle le congédiait, tout en faisant planer une menace sur lui. Il était évident que la générale n’avait pas l’intention d’en rester là et qu’elle allait également consulter le département de justice pour l’ouverture d’une enquête, un petit contrôle fiscal pouvait révéler tellement de choses sur une entreprise… Encore fallait-il que l’impératrice accepte de le faire puis obtenir l’approbation de l’administration, mais elle saurait être persuasive, elle n’en doutait pas. En revanche, elle était loin de se douter qu’elle avait affaire a un assassin venu avec une mission précise qu’elle venait certes de contrarier, mais a qui elle offrait une occasion unique de pouvoir de nouveau disparaître dans la foule pour pouvoir frapper…


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Jeu 4 Fév - 15:55
Suite à sa présentation, nos échanges se firent, tout du moins le semblaient-ils, bien plus cordiaux qu'ils ne l'étaient jusqu'à lors. Ou plutôt, devais-je considérer comme l'étant le fait qu'elle ne m'est pas encore envoyé derrière les barreaux suite à nos précédents échanges. Bien malgré moi, j'ignorais si ses paroles la concernant provenaient d'une réelle volonté d'humilité ou était-ce simplement une manière bien détournée de me faire part de ma place si peu importante dans une société où elle se trouvait presque au sommet. Je notais toutefois une chose dans un coin de ma tête. L'adjectif utilisé pour qualifier l'Impératrice, ne laissait nuls doutes quand à leurs échanges sous alcôves. Femmes comblées, pourquoi pas… Je n'étais pas Chiss à considérer cela comme étant impossible. Cela m'importait, ma mission était là, et rien ni personne ne pouvait m'empêcher de la mener à bien. Ni elle, ni personne d'autre. Me permettant quelques mots d'excuses, je les lui présentais, ajoutant le geste à la parole d'un mouvement poli de la main.

- Vous m'en voyez humblement honteux. Longue vie à l'Impératrice.

Ce qui s'en suivit ne fut pas plus intéressant. Pour tout dire, la femme qui me faisait face m'expliqua que cela n'était pas dans ses attributions, et qu'elle en référerait à qui de droit. Bien. Enfin. Thalore l'aurait considéré comme tel. Personnellement, je n'en avais strictement rien à faire. Toute cette histoire ne relevait pas tant que ça de mon rôle ici, et encore moins sur les aléas des armes de l'Empire. Pour ainsi dire, l'Apex était bien en avance sur eux, et, même sans les Destroyers Impériaux, une guerre n'était pas envisageable. De ce que l'on en avait laissé entendre, sans compter bien entendu sur mes propres investigations, l'Empire avait déjà bien assez à faire dans sa propre guerre avec la République pour ne pas perdre son temps avec nous. Bien, assez de temps perdu, après le plaisir, le travail…

Tout en dissimulant à demi mot ses menaces, elle me fit comprendre qu'il était temps pour moi de prendre congé. Ce que je fis, la saluant de la plus ironique des façons. Trop de politesse, tue la politesse parait-il. Quittant la table, je me dirigeais vers ma cible. Il s'était déplacé de quelques groupes de discussion, ne faisant qu'à peine attention à moi. Ou plutôt, jusqu'à ce qu'il me vit m'approcher. M'invitant à le rejoindre une nouvelle fois, il commença par me féliciter pour l'échange que j'eu avec la Générale. Non sans s'investir d'une mission qui consistait à me faire passer pour un parfait abruti incapable de la reconnaître. Sous d'autres conditions, je lui aurais tout simplement rendu la pareille en ajoutant quelques pics ironiques bien sentis. Mais le temps n'était plus à l'amusement. Il était temps. La serveuse passa à mes côtés. Nos regards se croisèrent et, en une fraction de seconde elle comprit ce que j'attendais d'elle. Le Moff continuait de se gausser, se remplissant la panse d'autant d'alcool qu'un Wookie adulte en aurait rougit. Nous échangions quelques banalités tandis que la serveuse revint. Profitant du fait qu'elle venait d'occuper son regard, ainsi que ceux de ses gardes du corps – sa croupe arrondie faisant parfaitement office de sujet de discussion pour les prochaines minutes –, je versais un liquide fabriqué spécialement à ma demande par Apex.

Quelques bulles montèrent le long de la paroi du verre translucide, et, comme je l'avais prévu, ce dernier fut prit en main par le seul garde dont je pouvais redouter quelque chose : le Karkarodon. Levant son verre au milieu du groupe, il prononça avec une voix puissante : "longue vie à notre Impératrice". Chose qui ne plu pas vraiment à son garde du corps qui, dans un mouvement de folie, se rua sur lui, arrachant la tête du Moff d'un mouvement puissant de la mâchoire sous le regard abasourdi des invités. Les imitant, je reculais d'un pas, lâchant mon verre sur le sol qui se brisa sous le choc. Voyant cela, les gardes n'attendirent pas une seconde de plus et transpercèrent la peau rugueuse de leur ancien camarade. S'écroulant sous le poids des coups, le Karkarodon écrasa ce qui restait du Moff. Des morceaux de chair et d'os craquèrent sous mes pas. Entre les cris d'effroi et d'étonnement, la salle se vida presque aussitôt. Ma mission était terminée. Je n'avais plus qu'à retourner au vaisseau de Thalore et à faire mon rapport. Prenant bonne distance avec le reste de la troupe apeuré, j'enclenchais un holocom. Avant même d'avoir le temps de prononcer le moindre mot, une voix bien trop connue m'interpella…

La mission n'était pas encore terminée…


- Veuillez m'excuser, mais je vais devoir prendre congé… Au vu de ce qui vient de se passer, je suis assez retourné. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur...
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Sam 20 Fév - 14:53
Ymir l’observa partir avec une certaine suspicion. Elle n’avait toujours pas trancher sur l’hypothèse la plus probable, et gardait donc l’homme a l’œil de façon discrète. En exploitant ses senseurs, elle pouvait continuer a l’observer tout en donnant l’impression de regarder dans une autre direction. Elle ne resta guère longtemps seule, un officier s’approcha en la félicitant de ne pas s’être laisser faire face a un vulgaire gratte papier imbu de lui-même. Elle fit la conversation comme si de rien n’était, l’homme lui apparu sympathique, la quarantaine, probablement déjà une vingtaine d’années de services, galon de lieutenant colonel, insignes des commandos de marines. Elle n’offrait que peu de considérations aux personnels de la flotte généralement, mais les fusiliers marins, qui faisait le sale travail en subissant les moqueries des grands officiers de l’Amirauté, lui avait toujours paru plus sympathique et cela faisait tout de même du bien d’avoir un peu de soutien. L’humain n’était ici que pour accompagner son père qui, malgré son âge avancé, restait très actif dans le monde des affaires, mais souhaitait se trouver partout ailleurs. Les deux militaires échangèrent sur le fait qu’un champ de bataille semblait finalement moins dangereux qu’une soirée en ses lieux, entourés de prédateurs en col blanc causant bien plus de mort qu’un blaster !

Toutefois, l’impératrice Consort n’avait pas perdu de vue le Chiss, et ne manqua pas de remarquer la petite fiole verser discrètement dans un verre pendant que la silhouette d’une serveuse attira l’attention. Cette fois, son esprit cybernétique ne manqua pas de tirer des conclusions et de faire augmenter très fortement la probabilité d’un assassin, mais elle n’eut guère le temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard. La scène de massacre causa rapidement la panique, et le lieutenant colonel hésita un instant sur la conduite a suivre. La Générale réalisa rapidement qu’elle était la seule a avoir compris ce qui se déroulait réellement ici, une méthode d’assassinat indirecte qui était efficace. Personne n’aurait jamais soupçonner le Chiss si la Cyborg ne se trouvait pas ici et n’avait pas put utiliser les outils de son corps cybernétique pour le surveiller. Mais l’aurait-elle seulement surveiller s’il n’était pas venu jusqu’à elle ? Ce n’était pas certain, elle l’aurait sans doute manquer, le considérant comme un convive parmi tant d’autre. Alors que beaucoup commençaient a fuir la salle de réception, Ymir restait d’un calme olympien qui impressionna le militaire lui faisant face. Elle lui adressa un regard rassurant avant de lui demander de prendre en charge la sécurité des invités, puis se leva, il était temps d’avoir le cœur net sur l’identité de ce Chiss mystérieux qui n’était sans doute pas la personne qu’il prétendait être.

L’homme joua la comédie a la perfection avant de s’éclipser dès que l’attention des gardes se détourna de lui. L’Impératrice Consort se dirigea dans sa direction, ignorant superbement les quelques gardes lui demandant de se tenir a une distance de sécurité. Personne n’osa lui barrer la route, pas après le spectacle qu’elle avait offert quelques instants plutôt, ce qui joua pour une fois en sa faveur. Pour être tout a fait honnête, l’Impératrice Consort n’était pas très émue du sort du Moff, qui avait une très mauvaise réputation, et l’espace d’un instant, elle s’était même demander si cela valait la peine d’engager la poursuite : elle pouvait avoir affaire a un agent impérial envoyer pour faire le ménage dans l’incompétence. Mais elle ne pouvait prendre le risque de laisser s’échapper un agent étranger. Lorsqu’elle le rattrapa, il était entrain d’ouvrir une communication holocom, sans doute souhaitait-il faire son rapport a ses supérieurs. Elle n’était pas spécialement douée dans la discrétion, mais elle comptait bien l’arrêter et découvrir pour qui il travaillait. Qui avait souhaiter la mort de cet homme et pourquoi ? Voilà maintenant la question qui dominait l’esprit numérique de l’Impératrice Consort, même si elle doutait obtenir une réponse satisfaisante sans faire usage de la Force.


« Vous n’avez pas l’air aussi retourné que la fiole que vous avez discrètement versé dans le verre de ce malheureux. Sans mes sens cybernétiques, je ne l’aurais sans doute jamais remarquer, vous êtes bien différent du visage que vous affichez monsieur, j’imagine que vous faite carrière dans une forme sanglante de la comédie. »

Activant son aimant focalisée, elle attira dans sa main droite son sabre-laser, puis l’activa de tel sorte a faire ressentir non loin de lui le bourdonnement de la lame, qui imposait naturellement une forme de menace. S’il n’avait jamais entendu parler des talents que pouvaient présenter les cyborgs en maniant la lame laser, il allait bientôt les découvrir, et ce serait sans aucun doute une mauvaise surprise. La situation semblait lui donner l’avantage et elle ne tenta pas de forcer son avantage en accélérant directement le rythme, il avait sans doute une mauvaise surprise a employer contre elle et la prudence lui sembla une attitude plus constructive et saine. Elle repris toutefois la parole, et sa voix pris de nouveau un air de menace qui indiquait qu’elle était confiante et qu’il était nécessaire de la prendre au sérieux, afin de bien lui présenter la situation dans laquelle il se trouvait.

« Toutefois, votre situation actuelle ne me semble pas vous laissez beaucoup d’option. Vous pouvez tenter de courir, mais je ne suis pas certaine que votre corps organique soit capable de courir plus vite que mon corps cybernétique. Vous pouvez m’affronter, ce qui serait une attitude noble, mais votre méthode d’exécution laisse penser que vous dédaignez les affrontements direct, ou être raisonnable et vous rendre : la seule chose qui nous intéresse, c’est de savoir qui vous a ordonner cet assassinat, peut-être que les services de l’Imperial Intelligence saurons se montrer clément avec vous. »


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Lun 15 Mar - 19:15
Ce que je craignais arriva alors. La femme avec qui j'avais échangé n'était pas plus humaine qu'un Wookie est glabre… Elle parlait bien trop, me donnant quelques informations utiles sur une possible réaction de ma part si tant est qu'un combat vienne à se lancer. Bien entendu que mes chances de survivre face à elle se trouvaient bien minces. Ou plutôt, le laissais-je croire. Concrètement, rien ni personne ne pouvait réellement me poser soucis. Sauf les utilisateurs de la Force en fait. Mais pour être précis, ils usaient de cette Force dont ils étaient si fier avec une certaine arrogance, donc même eux, pouvaient se trouver être renversés en situation de combat. Mais peut importait. Dans l'instant, je pouvais ressentir un frisson d'excitation parcourir mon corps, car oui, même les Chiss peuvent ressentir des sentiments, nous ne sommes justes guère habitués à les montrer, voilà tout. Mes oreilles perçurent le vrombissement classique d'un sabre laser. Sa voix se fit bien plus menaçante lorsqu'elle m'intima de me rendre. Pas dans ces termes, effectivement, mais presque. Concrètement, elle m'offrait deux choix. Me faire tuer ici et maintenant, ou me faire torturer par des scientifiques à moitiés fous qui tenteraient – en vain – de me soutirer des informations. Aucune de ces deux propositions ne me convenaient. Pour ainsi dire, il existait une dernière solution, le magistral plan C. Celui qui permet de survivre face à un peu près n'importe quoi. Ou presque… Il faut bien se l'avouer.

- Il ne m'est pas souvent offert d'être comparé à un artiste voyez-vous. Encore moins un artiste sanguinaire. Je préfère nettement me considérer comme étant… Un poète dévoué à la juste cause de la liberté.

Toujours le dos tourné, je glissais une main sous ma veste, prenant entre mes doigts mon masque. Au moins protéger mon visage de ses attaques. Car si elle venait à voilà combattre, je devais faire surtout attention à son sabre laser. Mes poignets se trouvaient toujours recouvert de mes protections en cortose, comme l'était mon masque… Pour le reste… C'en était tout autrement. Bien. Mes muscles se raidirent, j'étais prêt. Tournant sur moi-même, non sans penser à arborer mon masque, mes yeux changèrent de couleur, ma voix se fit plus lourde, presque caverneuse.

- Quel doux euphémisme que celui d'accepter de mourir ici. Toutefois, je n'en ai aucune envie voyez-vous. (Je fis une pause, ouvrant une main amicale dans sa direction.) Je suppose que vous êtes douées pour le combat, sans nuls doutes plus que moi. Mais de vous à moi… Vous parlez bien trop pour être réellement efficace…

D'un mouvement rapide, mes prothèses aidant, je jetais plusieurs dards électriques au sol. Je savais pertinemment que leur utilisation sur une telle créature ne serait que passagère. Voir même carrément inutile. Elle devait être dotée de détecteurs et de senseurs dernier cri, et la fuite directe ne pouvait être un moyen viable. Profitant de cet instant précis où les dards lui bloquaient la vision oculaire dans ma direction, je sautais, tentant de me retrouver dans son dos. Certes, ce mouvement se trouverait très certainement calculé. Toutefois, si j'agissais ainsi, ce n'était pas sans raison. Il me fallait gagner du temps, juste assez pour trouver un moyen de disparaître. Je n'avais aucunes chances au corps à corps contre elle, c'était un fait… Lançant une seconde salve d'une demi douzaine de dards, je plaçais sur le sol une petite sphère qui me servirait dans quelques minutes…

Les gardes n'étaient pas très doués pour la fouille au corps. Ou plutôt, ils ne pouvait pas considérer comme étant une arme une sacoche remplie d'holocom et autres systèmes électroniques. Mais un assassin sait ce qu'il faut faire pour passer inaperçu… L'Empire manquait réellement de bons gardes. Au moins, cette femme remontait le niveau. A une hauteur réellement bien au dessus du commun des mortels. Dommage, j'étais entraîné par les meilleurs… Par Apex.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mer 20 Oct - 21:23
« Votre langage corporel n’est pas assez affûté pour de la poésie, vous avez beaucoup de progrès a faire. »

Aussi étrange que cela puisse paraître, il s’agissait d’une réponse sincère : Ymir était après tout issue du peuple des Echani pour qui le combat était une véritable forme d’expression : de ce fait, elle avait une idée très précise de ce qu’était la « poésie par le combat ». Les Echani entretenaient comme les autres peuples des œuvres classiques très connu chez leurs pairs, mais que peu de galactique connaissaient car il était très difficile de traduire un langage corporel en mot. Aerys avait fini par en apprendre quelques subtilité, mais l’Echani avait aussi conscience des limite d’un apprentissage comme celui-ci et ne forçait donc pas trop le trait. Toutefois, face a quelqu’un voulant revendiquer cet art, la correction fut presque automatique, ce qui était étrange pour quelqu’un de sa nature, mais qui témoignait de l’attachement a sa culture d’origine et la volonté de la faire respecter, quelque chose de plutôt rare au sein de l’Empire. Mais il n’y avait qu’une seule impératrice consort après tout… Ceci étant dit, la situation restait tendu et la guerrière devait donc faire attention a bien engager le combat, ce dernier paraissant de plus en plus inévitable.

Elle ne comprenait pas pourquoi il disait qu’elle parlait trop : peut-être ne lisait-il pas les journaux et ne connaissait-il pas son statut, dans ce cas, cette remarque était compréhensible, mais d’après ses calculs, la probabilité était très réduite, quelques chances au mieux… Elle était si habituée a voire des personnes connaissant sa nature et sa vie qu’elle n’était plus vraiment capable de croire que ses opposants ne connaissait pas un minimum son parcours. Elle avait certes quelques secrets, mais pas sur sa nature cybernétique par exemple qui était connu de tous, et valait quelques ennuis a son épouse qui était contrainte de répondre aux critiques sur cette dernière. Mais elle n’avait pas le temps de calculer plus que cela les probabilités, puisque son adversaire lança deux dards vers le sol avant de sauter derrière elle. En un instant, elle avait repérer la menace et pris le parti elle-même de sauter, mais vers l’avant, afin de pouvoir échapper a la menace représenter par ses arcs électriques : certes, sa couche isolante lui permettrait d’éviter les désagréments les plus dangereux, mais elle était fragile et elle préférait ne pas la subir immédiatement.


« Ils sont nombreux a m’avoir sous-estimer... »

Elle observa son adversaire, se rendant rapidement compte de la nouvelle attaque : afin d’éviter les arcs électrique, elle activa ses propulseurs pour planer au-dessus du sol, elle avait un certains temps avant de devoir se poser, un temps qu’elle allait utiliser a son avantage. Cette boule lui semblait suspecte, quelque chose lui disait que son adversaire était entrain de préparer un piège, sans doute a base d’IEM, afin de pouvoir la neutraliser tout en partant sans demander son reste. Qu’il est put s’introduire jusqu’ici avec tout cet attirail était déjà un soucis en soit, mais elle réglerait cette question plus tard. Puisqu’elle n’arrivait pas a savoir ce qu’était cette boule, une preuve que sa base de donnée n’était pas complète, il lui semblait plus productif de simplement s’attaquer a son adversaire en faisant usage de sa force brute. Elle tendit son bras gauche vers son adversaire, et plusieurs orifices s’ouvrirent dans la pomme de sa main. Il était évident que cette dernière dissimulait en réalité une arme, Ymir n’y avait encore que peu eue recours, mais elle était très puissante et elle espérait bien neutraliser son adversaire en un seul coup avec avant même qu’il ne soit capable de réagir.

« Mais aucun n’est encore là pour témoigner de son erreur. »

Elle activa le tir, et l’effet fut semblable, de façon plus diffuse, a une poussée de force. La puissance était colossale, Ymir était après tout très perfectionnée, et son but était bel et bien d’assommer son adversaire en l’encastrant dans le mur pour l’empêcher d’activer son piège tout en s’assurant sa capture. Restait a savoir s’il serait capable de préparer une contre mesure contre une attaque comme celle-ci. Quoi qu’il advienne, elle était prête a répondre a son défi.


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Ven 14 Jan - 16:41
Des réflexes plutôt précis et vifs, un regard vide, voilà donc le véritable visage de cette femme. C'en était presque amusant. Presque, dans le sens où, je me devais d'être conscient d'une chose… La différence de puissance, et même de force de frappe entre nous était incommensurable. La preuve était faite du choc que je me pris de plein fouet. Toutefois, sans ma formation, mes réflexes, et surtout, mes modifications cybernétiques, le choc aurait eu raison de mon état de santé. Pour toute réponse, j'eu le réflexe presque instinctif de prendre appuis sur le mur contre lequel elle comptait me projeter. Malheureusement pour moi, le choc ne me laissa pas indemne. Du sang coula de mes lèvres… L'impact fut tout du moins bien loin d'être ce qu'il aurait pu être. Seulement, je sentais que l'onde m'avait touchée en plein torse. Aïe… Bien. Elle voulait la jouer violente ? Dommage pour moi. Je n'étais nullement homme à refuser le combat habituellement, néanmoins, ma vie importait plus que la victoire. Il ne s'agissait guère d'un manque à mes principes, et encore moins une tâche faite sur mon honneur, non, il s'agissait plutôt de protéger ce que je savais, ma couverture et surtout, ma famille. En priorité ma famille… Car je connaissais que trop bien les méthodes de l'Empire. Ils feraient venir un de leurs interrogateurs, et je n'aurais de cesse de souffrir tant qu'ils n'auraient pas satisfaction. Voir pire encore… Ils pourraient m'envoyer dans les griffes de cette espèce de sociopathe qui ne prenait même pas attention aux badauds qui commençaient à s'approcher… Pas de no man's land… Mais bel et bien quelques… Innocents ?

A peine avais-je eu le temps de me poser cette question que je m'aperçus qu'elle volait. A bonne distance du sol, je le concède, sans compter que, même en sautant, je ne pouvais l'atteindre directement. Ne dit-on pas que si tu ne peux pas te rendre à ton adversaire, fais le venir à toi ? Arrachant la ceinture qui enserrait ma taille, je bondis dans sa direction, d'un mouvement vif je frappais sa cheville, dans le but – sans doute fou – que d'enrouler ma ceinture autour de cette dernière. Même si cela échouait, autre chose ferait l'affaire, il me fallait juste occuper son attention une seconde ou deux… Voir potentiellement trois… Ma main libre planta une de mes dagues dans le talon de cette femme volante. Voilà qui était fait. Manquer de ressources ? Jamais… Que ce soit l'un ou l'autre, aucun de nous deux ne risquerait de se retrouver en pareille situation.

Tout en retombant, je fis attention d'éviter le moindre coup qui pouvait être porté. A une telle distance, si elle venait à recommencer son petit jeu de projection… C'en était fini de moi, jamais je n'aurais pu esquiver en étant si proche. Tout en retrouvant le sol, une seconde sphère roula sur le sol, et de deux… Le même nombre que les gardes qui s'approchèrent de moi pour tenter de s'interposer. Tenter est le mot juste, effectivement. L'un et l'autre, se retrouvèrent rapidement endormis. Un bon assassin qui se respecte ne sort jamais sans un moyen de se débarrasser des gardes gênants… Non sans éviter de les tuer. Prendre une vie inutilement, sans façons, j'avais des principes tout de même. Assassin ou non, je restais un Chiss.


- Tout porte à croire que je serais le premier. (J'ouvrais la main, provocant quelque peu mon adversaire en faisant mine de lui sourire derrière mon masque.) Bien sûr, j'ose espérer que vous garderez de moi un visage sympathique, je déteste que l'on me prenne pour ce que je ne suis pas.

La boutade ne me ressemblait qu'assez peu. Même pas du tout. Penser à rester dans le personnage jusqu'à la dernière minute. Telle était ma mission. Si je venais à laisser le moindre indice sur qui j'étais, ou pire encore, qui m'avais envoyé, tout serait perdu. Et connaissant Apex, ils nieraient tout en bloc, allant jusqu'à effacer la moindre trace de mon existence. Même si pour cela ils devaient passer par la destruction de toutes les personnes ayant croisés mon chemin.

A la guerre comme à la guerre… Dans de pareils combats, il me fallait ruser. Mon pied fit un arc de cercle devant moi, et, d'un coup, je projetais une fine couche de poussière devant moi. Une seconde fois, je tentais de l'aveugler, mais comme je m'en doutais, elle ne se ferait pas prendre par la même entourloupe une seconde fois. Primo, détourner son attention sur une distraction basique, secundo, lui faire croire à une attaque visant son dos, voir sa nuque, et enfin… Projeter son poing directement en pleine face… Ce ne serait jamais suffisant, et sans doute serait-elle capable de me bloquer, tant pis. Le combat était déjà terminé de toutes façons… Plus qu'une sphère et… Je tirerais ma révérence à l'Empire.
Ymir König
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Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mar 22 Mar - 1:33
L’onde de choc toucha son adversaire de plein fouet, mais celui-ci se montra plus résilient que la générale ne l’aurait cru. Peut-être avait-elle encore du mal a assurer le dosage, mais elle enregistra le résultat directement dans ses données. Son espèce, sa constitution, la configuration de la pièce, la distance qu’il avait parcouru, toutes ses données pouvaient avoir fausser le résultat et, telle la machine qu’elle était devenue, elle allait reprendre tous les calculs afin de les affiner, pour s’assurer que la prochaine serait la bonne. En attendant, les orifices dans sa main se refermèrent et la guerrière repris son sabre-laser a deux mains. Il était évident qu’elle avait l’avantage, si elle avait put déployer l’ensemble de son arsenal, sans doute l’aurait-elle éliminer sans grands efforts, mais elle ne voulait pas prendre le risque de blesser un civil et des spectateurs, sans doute des nobles désabusés recherchant du « spectacle » s’approchait afin de pouvoir admirer la femme de l’impératrice en action. Elle n’avait même pas besoin de tourner son regard artificiel pour savoir que la plupart ressentirait du dégoût a son égard : pour beaucoup, elle n’était rien de plus qu’une machine de guerre cumulé a un « sexbot » pour une impératrice incapable d’assumer la véritable nature de l’existence d’une femme… Mais Ymir avait appris depuis longtemps a ignorer ses porcs.

Elle avait de toute façon bien mieux a faire pour le moment : son adversaire Chiss revint a la charge afin de tenter de la désorienter. Plus mobile, disposant d’un meilleure équilibre, Ymir pouvait sans problème se défaire de ses attaques, d’autant plus avec ses capteurs anticipant chaque mouvement. Elle n’avait pas oublier l’enseignement Echani en devenant numérique : en observant sa posture, la contraction de ses muscles, elle pouvait facilement deviner ses mouvements avant même qu’il les fassent, avec une marge d’erreur assez faible. Ainsi, cette attaque de ceinture fut simplement esquivée d’un mouvement gracieux : elle aurait put l’intercepter, la contrer, l’amputer ou encore même tenter de prendre l’offensive, mais cela serait s’exposer a une contre-attaque sans connaître l’ensemble de son arsenal, sans compter qu’elle risquait fort de ne pas pouvoir contrer ou esquiver en s’approchant de très près. Plusieurs soldats tentèrent de venir en renfort, mais ils furent neutralisés bien avant que la générale ne puisse leur ordonner de rester en dehors de tout ceci, ce qui laissa une grimace d’agacement se dessiner sur ses lèvres, clairement, elle aurait préférer que personne ne se mêle de ses affaires. En revanche, la dague qui atteint son talon fut un plus grand problème : certes, elle n’infligea aucune « douleur », ce n’était plus rien d’autre qu’une information pour elle, mais elle était une source potentielle de problème dont elle ne pouvait se défaire sans offrir de graves faiblesses dans sa garde, et pour le moment, malgré le danger qu’elle représenter, elle n’avait d’autre choix que de l’ignorer.


« Soyez certains que je ne vous oublierez pas. »

Elle ne pouvait de toute façon plus oublier désormais… A moins de le vouloir volontairement. L’homme revint a l’attaque, en décidant cette fois d’en faire une fois de plus des tonnes pour essayer de rendre son attaque plus imprévisible. C’était peine perdue, elle gardait un coup d’avance sur lui et lorsqu’elle fut certaine que le poing partait jusqu’à son visage, elle plaça sa main gauche en interception, bien trop vite pour lui, et serra son poing dans sa propre main. Sa poigne était impitoyable, elle aurait sans doute put le broyer sans aucun effort étant donné la force qu’elle était désormais capable de déployer avec son corps artificiel, mais elle se contenta de lui faire très mal sans la broyer, elle ne voulait pas prendre le risque de provoquer une hémorragie mortelle. Lorsqu’elle fut certaine que la douleur serait trop forte pour permettre la moindre réaction, elle assena un puissant coup de pied pour le renvoyer contre le mur, mais cette fois le poursuivit sabre-laser a la main. Tel un missile, elle traversa la pièce comme un boulet de canon, ne souhaitant lui accorder aucun repos, puis vint placer la pointe de son sabre-laser non loin de sa gorge une fois qu’il fut de retour contre le mur. Elle s’était de nouveau poser sur le sol, ne pouvant maintenir plus longtemps sa posture volante, puis l’observa d’un regard sévère avant de reprendre la parole.

« C’est fini, rendez-vous maintenant, ou faite une ultime prière, a vous de choisir. »

Quelque chose lui disait qu’il avait plus d’un tour dans son sac, aussi tous ses senseurs restaient en alerte maximale, mais elle était dans une posture dominatrice et quelques applaudissements commençaient a retentir. Il lui faudrait en tout cas agir vite s’il comptait s’échapper, car elle ne lui laisserait guère énormément de temps pour décider de son avenir...


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Mar 22 Mar - 17:04
Bien, voilà donc la véritable force de l'Empire ? J'en étais presque déçu. Pour tout dire, je m'attendais à quelque chose de bien plus létal. Depuis quand s'inquiétaient-ils des domamges collatéraux ? Première nouvelle ! Tant de planètes furent réduites à néant sous prétexte qu'elles ne suivaient pas les ordres de l'Empire. Et presque autant de familles ruinées et le plus souvent, éliminées car considérées comme étant de potentiels combattants Républicains… Tout ce que faisait l'Empire n'était que cela, combattre, imposer un joug millénaire sur des planètes qui, croyant pouvoir obtenir la paix, ne se voyaient offrir qu'une peur incommensurable. La sécurité avant la liberté ? Hum… Il existait un mot pour qualifier cela. Mais personnellement, mes chaînes, celles qui m'empêchaient d'avancer… Je les avais choisies moi-même. Loin de moi l'idée de continuer de l'affronter directement. Sans la possibilité de la vaincre, je n'attendais qu'une ouverture.

Une poignée de secondes, un millième de seconde durant lequel elle baisserait assez sa garde. Ce moment ne fut pas celui auquel je m'attendais. L'ensemble de mes coups se voyait contrés, brisés, voir même retournés contre moi. La preuve que la machine, en dehors du fait de posséder une âme, se trouvait très largement supérieure, d'un point de vu purement pratique j'entends, à l'être organique. Mon poing sembla se briser, enserré entre la paume de sa main et ses doigts, je pu entendre le craquement sinistre de ma prothèse. Espérait-elle vraiment me briser les doigts et me priver de cette main ? Ironie. Ce que je lui préparais ne tarderais pas à être bien plus… Amusant. Pour cela, il ne me fallait garder que quelques instants.

Cacher la douleur, et dire que je ressentais rien serait un mensonge. Je souffrais, les prothèses étaient reliées à mon système nerveux – merci Apex… –, et donc, la moindre douleur remontait jusqu'à mon cerveau. Seulement, j'étais assez bien formé psychologiquement pour subir ce genre de traumatismes. Les coups continuèrent, et quelque part, je remarquais qu'elle semblait retenir ces derniers. Sa manière de faire était à la fois insultante et remarquable. Se servait-elle de moi comme d'un simple sac de frappe ? Elle testait ses propres capacités en combat réel ? Peut-être bien. Alors pourquoi ne pas faire de même !

Le coup qui suivit me projeta vers l'arrière, assez loin de l'entrée, mais assez proche d'une des fenêtres. Fuir par là ? Mais en voilà une idée saugrenue ! Lorsque l'on est un gentleman, on passe par la porte. Sans compter qu'il y avait bien trop de monde pour briser le verre et risquer de les blesser. Je n'étais pas un monstre. Par le passé, il m'est arrivé de travailler pour des monstres… Mais j'ai toujours évité de devenir ce que je chassais. L'arrière de mon crâne frappa le mur, et je pu sentir la chaleur de la lame s'approcher de ma gorge. Les vibrations montaient jusqu'à mes oreilles et je ne pouvais me retenir de toujours garder ce petit rire amusé, toujours rester dans ce rôle, quoiqu'il arrive. Sans compter qu'il n'était pas encore temps pour moi de passer de vie à trépas. Pas de grande brune à la peau pâle avec une faux dans les parages… Vérifications d'usages… Non.


- Prier ? Faisons-le pour le salut de nos âmes alors !

Mes talons frappèrent violemment le sol, et des dagues, dissimulées dans les semelles s'en extirpèrent d'un coup. Rapidement, je mis en place mon plan. Mes dagues se plantèrent dans son dos et dans sa nuque, d'une main j'appuyais sur la dernière sphère qui venait de glisser de long d'un de mes bras. Une gerbe de lumière éclata dans la pièce, troublant la vision de presque tous les badauds qui se régalaient de la scène. Un éclair s'en suivit… Jamais je ne pourrais assez remercier Apex pour ces petites grenades ioniques ! Bon, elles n'agiraient que peu de temps, si tant est qu'elles aient un minimum d'effet sur elle, mais ce serait assez pour prendre la tangente avec ma nouvelle amie robotisée. C'était surtout une question de temps, une nouvelle distraction, comme pour les dagues… Néanmoins, son sabre me posait encore des soucis… Aux grands maux, les grands remèdes…

- Désolé chérie… Mais ça va couper !

D'un mouvement large, je me tranchais volontairement le bras en le passant au travers de la lame du sabre laser. Bordel ! La douleur était quasi insoutenable, et je ne parlais pas tant des remontrances que je subirais lors de mon retour au Centre… Zarseen serait sans doute furieuse de me voir dans un état aussi déplorable. Mais tant pis. Roulant sur le côté, et profitant de la foule, je coinçais mon moignon dans mon autre main, et, activant mon système de camouflage optique, couru au travers de la foule. Ses senseurs me retrouveraient d'ici quelques secondes, mais ce serait assez pour que je puisse fuir définitivement…

Je regrettais de ne pas avoir prit mon vaisseau personnel, à cette distance, et tandis que je passais les portes, il m'aurait suffit d'appuyer sur un bouton pour qu'il vienne jusqu'ici. Mis à part quelques gardes, je n'eu qu'assez peu de difficultés pour retourner jusqu'à mon point de chute et quitter la planète… Avait-elle abandonnée l'idée de me tuer ou c'était tout autre chose ? Pour être franc, je n'étais plus vraiment en état de combattre…
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Mar 3 Mai - 14:31
Il y avait beaucoup de choses qui pouvaient être prédit par une machine, mais pas l’auto-mutilation. Par habitude, peut-être une transposition de son instinct de survie, Ymir considérait que les organiques faisaient toujours ce qui étaient en leur pouvoir pour survivre envers et contre tout ainsi qu’éviter la souffrance. Elle aurait pourtant dû savoir que l’on pouvait s’infliger des souffrances supplémentaires pour survivre, mais elle s’était sans doute trop appuyer sur l’écart de puissance et de maîtrise existant entre eux, convaincue qu’elle serait capable de le maîtriser sans trop d’efforts. L’attaque surprise ionique ne fut déjà guère une très bonne surprise, même si elle encaissa le choc mieux que le Chiss ne l’avait sans doute prévu grâce a une structure étudier pour isoler les composant les uns des autres ainsi qu’à sa couche isolante qui n’avait exposé que certaines partie de son anatomie, celle qui avait subit l’assaut des couteaux, et rien d’autre. Mais le fait qu’il se soit jeter sur son sabre-laser, n’hésitant pas a trancher son propre bras pour s’enfuir, était quelque chose inattendue. Sans plus attendre, elle activa les contre-mesures destiné a relancer et réparer ses systèmes surchargé par les ions le plus vite possible, mais lorsqu’elle fut enfin capable de se retourner pour agir, il était trop tard.

Elle aurait certes put se lancer a sa poursuite, elle retrouva facilement sa signature thermique et elle disposait de la puissance nécessaire pour cela. Toutefois, elle jugea que ce n’était pas raisonnable : même s’ils étaient mineur, son corps avait déjà subit des dommages, hors, elle ne disposait pas a l’instant de celui penser pour le combat. De plus, poursuivre aurait ajouter la contrainte de devoir bousculer les invités ainsi que quelques gardes, ce dont elle n’avait guère envie. Deux d’entre eux s’approchaient d’elle pour s’assurer qu’elle n’avait besoin d’aucune assistance et d’un geste, elle indiqua que tout allait bien, les encourageant a se lancer a la poursuite du suspect. Elle ne se faisait aucune illusion : il allait prendre la fuite et il serait sans aucun doute impossible de l’intercepter, mais Ymir ne ressentait aucune forme de culpabilité : elle avait fait ce qu’elle pouvait pour cela, elle était générale, pas agent du contre-espionnage. Cet échec était avant tout celui de l’Intelligence, incapable de pouvoir gérer ce genre d’infiltration, et elle n’avait pas a accomplir leur sale travail a leur place. Elle éteignit alors son sabre-laser, soupirant de lassitude avant de remettre ce dernier a sa ceinture. Bien que cela n’était pas exactement ce qu’elle avait prévu, cette soirée fut finalement ennuyeuse et elle n’avait pas fini d’avoir des conséquences.

Car il allait falloir faire un rapport au Palais : les Chevaliers Impériaux voudraient savoir ce qui s’est déroulé, et il faudrait établir une liste de suspect. Ymir ne se faisait aucune illusion sur le fait que l’homme s’était présenter a elle sous une fausse identité, un chef d’entreprise aurait du la reconnaître sans aucun problème et n’aurait jamais pris le risque d’assassiner un Moff de ses propres mains. Mais elle ne disposait pas de la base de donnée nécessaire pour pouvoir essayer d’en savoir plus et ce n’était tout simplement pas son travail. Aurait-elle fait preuve de plus de curiosité a ce sujet lorsqu’elle était encore de chair et de sang ? Impossible a dire, en tout cas pour elle, mais elle ne s’en soucia guère sur l’instant. Elle combinait les données, ajoutant même des parties vidéos provenant de ses propres capteurs oculaires afin de pouvoir rendre le rapport le plus précis et le plus instructif possible avant de l’envoyer sur Bastion pour analyse. Elle espérait que ses données aiderait le palais a pouvoir établir des suspects possible et surtout pourquoi ce moff spécifiquement plus qu’un autre avait été pris pour cible. Lorsqu’un autre soldat s’approcha d’elle, elle se contenta de lui répondre.


« Faite préparer ma navette, je n’ai plus rien a faire ici. »

L’homme se fendit d’un garde a vous martial avant de tourner les talons afin de pouvoir s’atteler aux préparatifs. Elle eu un soupir en songeant au fait que la personne chargée de l’entretien de son corps allait encore lui faire la morale sur le fait qu’elle en avait trop fait et que dans des opérations de représentation, elle n’avait pas a prendre les armes elle-même a moins d’être prise pour cible, mais c’était plus fort qu’elle, son tempérament Echani la poussait naturellement vers l’action. Ymir ne pouvait pas renier sa vraie nature, même ainsi transformer en machine ultra perfectionnée. Du moins, c’était ce qu’elle concluait sur le fait qu’elle ne prenait pas toujours la décisions la plus rationnelle. Dès qu’on lui indiqua que sa navette était prête, l’impératrice consort tourna les talons et personne n’osa se mettre sur son chemin : au moins, la démonstration de force avait porter ses fruits, car lorsqu’elle était encore de chair et de sang, elle avait rencontrer moult problème avec certains agents de sécurité trop zélée… Les suites de cette affaire n’étaient désormais plus de son ressort.


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