Accueil
Rechercher
Dernières images
S'enregistrer
Connexion
Notre Discord
Occultus
![[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Lun 18 Jan - 0:43
Il existe bien des choses dans la galaxie qui forcent à la réflexion. Qui font appel à l’imagination. Qu’on voudrait bien qualifier de mystère voire d’en comprendre le sens profond. Toutefois, rares sont les individus qui s’attendraient à ce que ce soit l’APEX qui décide de se pencher sur pareille chose. Disons simplement que cet empire du crime est davantage connu pour sa cheffe plus portée sur le physique et le martial que la réflexion philosophique. C’est également pour cette raison que bien des individus oublient que cette faction est dirigée par un Triumvirat. Venom n’a pas de curiosité à proprement parler, certes, mais la machine trouvera toujours une question à laquelle elle désire une réponse, ne serait-ce que par principe. Et enfin, il y a celle derrière la création de l’IA, la scientifique qui a rendu toute la chose possible qui elle adore ce genre de choses.
Il est toujours… Agréable… Quand on dispose d’un intellect supérieur, de prouver que les autres ont tort que de croire en de ridicules et grotesques facéties. Si elle avait reçu un crédit chaque fois qu’elle avait lu ou entendu quelque chose d’aberrant, elle serait la femme la plus riche de la galaxie. Et l’APEX ne manquant pas de… Volontaires… Pour aller faire le sale travail en échange de quelque compensation financière. Elle avait une liste en constant changement de « vaisseaux fantômes », anomalies, abrutissantes superstitions et autres qu’il fallait trouver, explorer et / ou analyser. Au nombre d’échantillons dans son laboratoire de cures miracles et autres, d’artefacts supposément d’une absolue rareté et le reste… Ce qui amène à la mission actuellement confiée à Mletth'Hoathi'Nrazau. Pour commencer, les chiss sont en général d’un sang froid à toute épreuve. Une bonne chose.
Ensuite, il n’y a pas beaucoup de chiss dans l’APEX. Et pas question d’envoyer des droïdes. Les droïdes manquent cruellement d’imagination ou de… Qualitatif, dans leurs rapports. Bien que l’organique soit ô combien imparfait, au moins, il y avait de la nuance pour qu’elle puisse en tenir compte. Tenter de déterminer l’origine d’une superstition donnée quand il n’y a plus grand-chose à exploiter… Alors qu’un compte-rendu avec des détails et des nuances permet de mieux appréhender la situation. Et puis bon. Cet individu travaillait pour l’APEX, non? Il ferait ce que le Triumvirat lui dirait de faire contre rémunération et puis c’est tout. La cible de cette opération? Une installation qui avait appartenu à une compagnie spécialisée dans le divertissement et promettant une expérience sur mesure pour sa riche clientèle. Compagnie dont les opérations avaient abruptement cessé, d’ailleurs.
Une série de disparitions étranges, paraitrait-il. Rien qui soit réellement digne de l’intérêt de Hope Summers jusqu’à ce que la rumeur lui parvienne que le laboratoire où cette prétendue technologie révolutionnaire était développée avait été découvert. Et apparemment, ceux qui avaient découvert les lieux avaient promis de juteuses informations une fois avoir exploré les lieux… Et plus de contact depuis. Donc, il fallait trouver ce que cet endroit avait de si particulier et s’il existait vraiment quelque technologie révolutionnaire pouvant générer profits sur une base lucrative, la ramener pour analyse. Simple. Sur le papier. Hope, la reine de glace, avait suggéré au chiss de laisser un testament en ordre avant de partir. Mesure de précaution élémentaire. Ainsi, Mletth put se poser devant une installation qui, en dehors de son architecture, semblait bien ordinaire. Pas de traces de combat, d’explosion ou rien qui sorte de l’ordinaire. Un bon présage?
Il est toujours… Agréable… Quand on dispose d’un intellect supérieur, de prouver que les autres ont tort que de croire en de ridicules et grotesques facéties. Si elle avait reçu un crédit chaque fois qu’elle avait lu ou entendu quelque chose d’aberrant, elle serait la femme la plus riche de la galaxie. Et l’APEX ne manquant pas de… Volontaires… Pour aller faire le sale travail en échange de quelque compensation financière. Elle avait une liste en constant changement de « vaisseaux fantômes », anomalies, abrutissantes superstitions et autres qu’il fallait trouver, explorer et / ou analyser. Au nombre d’échantillons dans son laboratoire de cures miracles et autres, d’artefacts supposément d’une absolue rareté et le reste… Ce qui amène à la mission actuellement confiée à Mletth'Hoathi'Nrazau. Pour commencer, les chiss sont en général d’un sang froid à toute épreuve. Une bonne chose.
Ensuite, il n’y a pas beaucoup de chiss dans l’APEX. Et pas question d’envoyer des droïdes. Les droïdes manquent cruellement d’imagination ou de… Qualitatif, dans leurs rapports. Bien que l’organique soit ô combien imparfait, au moins, il y avait de la nuance pour qu’elle puisse en tenir compte. Tenter de déterminer l’origine d’une superstition donnée quand il n’y a plus grand-chose à exploiter… Alors qu’un compte-rendu avec des détails et des nuances permet de mieux appréhender la situation. Et puis bon. Cet individu travaillait pour l’APEX, non? Il ferait ce que le Triumvirat lui dirait de faire contre rémunération et puis c’est tout. La cible de cette opération? Une installation qui avait appartenu à une compagnie spécialisée dans le divertissement et promettant une expérience sur mesure pour sa riche clientèle. Compagnie dont les opérations avaient abruptement cessé, d’ailleurs.
Installation Euphoria :
![[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé] Euphor10](https://i.servimg.com/u/f20/20/04/36/11/euphor10.jpg)
Le futur du divertissement, aujourd’hui!
![[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé] Euphor10](https://servimg.com/r/2020043611/euphor10.jpg)
Le futur du divertissement, aujourd’hui!
Une série de disparitions étranges, paraitrait-il. Rien qui soit réellement digne de l’intérêt de Hope Summers jusqu’à ce que la rumeur lui parvienne que le laboratoire où cette prétendue technologie révolutionnaire était développée avait été découvert. Et apparemment, ceux qui avaient découvert les lieux avaient promis de juteuses informations une fois avoir exploré les lieux… Et plus de contact depuis. Donc, il fallait trouver ce que cet endroit avait de si particulier et s’il existait vraiment quelque technologie révolutionnaire pouvant générer profits sur une base lucrative, la ramener pour analyse. Simple. Sur le papier. Hope, la reine de glace, avait suggéré au chiss de laisser un testament en ordre avant de partir. Mesure de précaution élémentaire. Ainsi, Mletth put se poser devant une installation qui, en dehors de son architecture, semblait bien ordinaire. Pas de traces de combat, d’explosion ou rien qui sorte de l’ordinaire. Un bon présage?
InvitéInvité
J'ignorais les raisons qui poussèrent le Triumvirat à m'envoyer au milieu de nulle part. Qui plus est, sur un morceau de roche spatial… D'après mes propres renseignements, avant de n'être qu'un amas d'astéroïdes, il s'agissait d'une planète habitée. Certes, les raisons qui firent que de planète elle passe à poussière m'étaient inconnues, toutefois, les missions étaient les missions. De plus, je ne pouvais refuser quoique ce soit. Un contrat doit être respecté, et donc, je me devais de le faire. Cela étant, j'avais prit quelques distances avec ma famille. Ma femme me posa des questions sur l'endroit où je me rendais, le pourquoi et enfin… Si je reviendrais. Bien contre ma volonté, je dus lui mentir encore. Chose qui devenait une habitude au fil du temps. Même si, je le savais, qu'à de nombreuses reprises elle l'avait remarqué. Peut-être pensait-elle que j'avais une double vie… Différente de celle que je vis réellement. Lui confiant un document signé de ma main, je lui intimais de ne l'ouvrir que dans sept jours. Celui-ci fut rédigé de ma main, et pour être précis, sur le conseil du Triumvirat. Entre autre, elle y trouverait mon testament, ainsi qu'une lettre expliquant la réalité de mes nombreuses disparitions et le fait que, quoiqu'il puisse arriver, elle pouvait compter sur Zarseen Raynar en cas de coup dur…
Mon vaisseau quittait l'atmosphère de la planète, et au bout de quelques minutes de vol, les droïdes de surveillance de l'Apex me laissèrent passer sans dire le moindre mot. L'espace intersidéral se trouvait particulièrement vide, peut-être même un peu sinistre. Ou était-ce simplement l'impression que je ressentais tandis que je m'approchais de la base où je devais me rendre. Car oui, ce fut en quelques sauts en hyperespace que je rejoignis l'endroit. Depuis le cockpit je percevais, entourant ce qui ressemblait à une base spatiale, un dôme de transparacier. Créé pour permettre aux visiteurs d'y respirer.
Posé sur le sol, je passais par une entrée pensée pour les vaisseaux, un spatioport particulièrement petit et en partie détruit. A cette distance, j'activais le protocole d'explication de la mission. En quelques minutes, je su ce qu'il me suffisait. L'avenir du divertissement spatial ? Etrange endroit pour mettre une telle idée en place. Mais bon, ce qui me fit venir ici ce n'était pas du tout de profiter de l'instant présent en passant mon temps dans des systèmes de simulation, et encore moins dans les bras de danseuses Twi'lek exécutant des mouvements tous plus langoureux les uns que les autres.
Quittant mon vaisseau, je remis mon masque, au vu de l'endroit, il n'était pas conseillé que l'on puisse me reconnaître, même si, de prime abord… Il n'y avait plus âme qui vive. Le fait est que, sans doute, entre le fait qu'il y ait eu des disparitions étranges, et que l'ensemble de l'entourage de la base n'eu aucuns dégâts particuliers. Ce fut une chose qui m'apparu alors que j'atterrissais. En dehors de la sphère transparente, tout était détruit ou presque, toutefois, à l'intérieur… Le monde semblait être resté immobile, comme figé dans le temps.
Mes pieds s'enfoncèrent dans la poussière accumulée sur le sol. De la cendre ? Ce n'est qu'une impression. Je n'avais pas de temps à perdre. J'approchais de la base.
Mon vaisseau quittait l'atmosphère de la planète, et au bout de quelques minutes de vol, les droïdes de surveillance de l'Apex me laissèrent passer sans dire le moindre mot. L'espace intersidéral se trouvait particulièrement vide, peut-être même un peu sinistre. Ou était-ce simplement l'impression que je ressentais tandis que je m'approchais de la base où je devais me rendre. Car oui, ce fut en quelques sauts en hyperespace que je rejoignis l'endroit. Depuis le cockpit je percevais, entourant ce qui ressemblait à une base spatiale, un dôme de transparacier. Créé pour permettre aux visiteurs d'y respirer.
Posé sur le sol, je passais par une entrée pensée pour les vaisseaux, un spatioport particulièrement petit et en partie détruit. A cette distance, j'activais le protocole d'explication de la mission. En quelques minutes, je su ce qu'il me suffisait. L'avenir du divertissement spatial ? Etrange endroit pour mettre une telle idée en place. Mais bon, ce qui me fit venir ici ce n'était pas du tout de profiter de l'instant présent en passant mon temps dans des systèmes de simulation, et encore moins dans les bras de danseuses Twi'lek exécutant des mouvements tous plus langoureux les uns que les autres.
Quittant mon vaisseau, je remis mon masque, au vu de l'endroit, il n'était pas conseillé que l'on puisse me reconnaître, même si, de prime abord… Il n'y avait plus âme qui vive. Le fait est que, sans doute, entre le fait qu'il y ait eu des disparitions étranges, et que l'ensemble de l'entourage de la base n'eu aucuns dégâts particuliers. Ce fut une chose qui m'apparu alors que j'atterrissais. En dehors de la sphère transparente, tout était détruit ou presque, toutefois, à l'intérieur… Le monde semblait être resté immobile, comme figé dans le temps.
Mes pieds s'enfoncèrent dans la poussière accumulée sur le sol. De la cendre ? Ce n'est qu'une impression. Je n'avais pas de temps à perdre. J'approchais de la base.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mer 20 Jan - 16:11
D’après le briefing confié au chiss, cette installation à l’abandon avait subit ce que tout corps dans l’espace finit par subir. La visite de météorites de diverses tailles. Cela expliquait la dévastation à l’extérieur… Mais pas pourquoi le complexe en tant que tel était parfaitement intact. Un système automatique, peut-être, qui aurait activé des boucliers, par exemple? Les données fournies ne le disaient pas. Hope Summers n’était pas Zarseen Raynar ou Venom. Sa philosophie était davantage « débrouillez-vous, j’ai autre chose à faire que de perdre ma salive avec des êtres intellectuellement inférieurs ». Difficile à vivre, certes, mais son génie était incontestable. A contrario, Zarseen était du genre à utiliser les renseignements de l’APEX pour fournir le plus d’informations possibles et Venom se fiait aux millions de machines qu’elle contrôlait. Chacun son style, donc.
En s’approchant du complexe, plusieurs petites lumières, sans doute utilisées pour guider les visiteurs, s’allumèrent pour montrer la voie. Et une fois devant la porte, celle-ci s’ouvrit sans bruit, faisant entrer le chiss dans une pièce qui rappelait un sas. Un message automatisé lui demanda de ne pas bouger puis il y eu un violent flash de lumière suivit du bruit caractéristique d’un système de décontamination. Forcément, on n’entre pas dans une installation de recherches en étant couvert de particules pouvant interférer avec de délicates expériences. Le système automatisé demanda ensuite au chiss de s’identifier. Fort heureusement, Hope Summers était peut-être insupportablement condescendante par moments mais elle n’était pas au sein du Triumvirat pour rien. Mletth se ferait passer pour un administrateur chiss de la compagnie. Comme cette installation était coupée de tout…
Aucun risque que la supercherie soit éventée. Car l’administrateur en question était mort depuis longtemps, d’un regrettable accident de fournitures de bureau. Décapité sur le coup. Un accident bête et stupide mais… Selon l’enquête, un accident quand même. Kama'stutr'azon aurait droit à une deuxième vie grâce à l’agent envoyé par l’APEX. Une fois à l’intérieur, il fut évident que l’extérieur ne rendait en rien justice. Les lieux étaient d’une propreté impeccable, ce qui voulait dire que le réacteur ou ce qui alimentait cette installation ainsi que ses divers systèmes étaient encore parfaitement fonctionnels. Il y avait même… Une réceptionniste. Cette dernière se leva et vint accueillir « monsieur l’administrateur ». Une machine. Logiquement. Cette dernière lui demanda s’il désirait une visite guidée des lieux et elle s’excusa car aucun visiteur n’était prévu aujourd’hui.
Plus curieux encore, le bruit de conversations. Plus loin dans le lobby, derrière des parois de verre givré et opaque, on pouvait voir la silhouette de personnes en train de discuter. Si d’aventure un chiss curieux tentait d’y voir plus clair, ses implants se heurteraient à un léger problème : en dehors d’une vision dite « normale », quelque chose semblait interférer avec ce qui pourrait donner des sens améliorés. En même temps, ce serait une mesure corporatiste logique pour empêcher l’espionnage industriel… Mais un détail absent du briefing. Hope Summers n’étant pas connue pour sa négligence, c’est que l’information n’existait sans doute pas sur le « papier ». Ce qui voulait dire que cette curieuse installation regorgeait de secrets. Ce qui voulait dire que la mission venait de se complexifier malgré des accès valides qui normalement devraient lui donner un avantage ne serait-ce que minimal.
Dans quoi le chiss s’était-il embarqué?
En s’approchant du complexe, plusieurs petites lumières, sans doute utilisées pour guider les visiteurs, s’allumèrent pour montrer la voie. Et une fois devant la porte, celle-ci s’ouvrit sans bruit, faisant entrer le chiss dans une pièce qui rappelait un sas. Un message automatisé lui demanda de ne pas bouger puis il y eu un violent flash de lumière suivit du bruit caractéristique d’un système de décontamination. Forcément, on n’entre pas dans une installation de recherches en étant couvert de particules pouvant interférer avec de délicates expériences. Le système automatisé demanda ensuite au chiss de s’identifier. Fort heureusement, Hope Summers était peut-être insupportablement condescendante par moments mais elle n’était pas au sein du Triumvirat pour rien. Mletth se ferait passer pour un administrateur chiss de la compagnie. Comme cette installation était coupée de tout…
Aucun risque que la supercherie soit éventée. Car l’administrateur en question était mort depuis longtemps, d’un regrettable accident de fournitures de bureau. Décapité sur le coup. Un accident bête et stupide mais… Selon l’enquête, un accident quand même. Kama'stutr'azon aurait droit à une deuxième vie grâce à l’agent envoyé par l’APEX. Une fois à l’intérieur, il fut évident que l’extérieur ne rendait en rien justice. Les lieux étaient d’une propreté impeccable, ce qui voulait dire que le réacteur ou ce qui alimentait cette installation ainsi que ses divers systèmes étaient encore parfaitement fonctionnels. Il y avait même… Une réceptionniste. Cette dernière se leva et vint accueillir « monsieur l’administrateur ». Une machine. Logiquement. Cette dernière lui demanda s’il désirait une visite guidée des lieux et elle s’excusa car aucun visiteur n’était prévu aujourd’hui.
Plus curieux encore, le bruit de conversations. Plus loin dans le lobby, derrière des parois de verre givré et opaque, on pouvait voir la silhouette de personnes en train de discuter. Si d’aventure un chiss curieux tentait d’y voir plus clair, ses implants se heurteraient à un léger problème : en dehors d’une vision dite « normale », quelque chose semblait interférer avec ce qui pourrait donner des sens améliorés. En même temps, ce serait une mesure corporatiste logique pour empêcher l’espionnage industriel… Mais un détail absent du briefing. Hope Summers n’étant pas connue pour sa négligence, c’est que l’information n’existait sans doute pas sur le « papier ». Ce qui voulait dire que cette curieuse installation regorgeait de secrets. Ce qui voulait dire que la mission venait de se complexifier malgré des accès valides qui normalement devraient lui donner un avantage ne serait-ce que minimal.
Dans quoi le chiss s’était-il embarqué?
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Dim 24 Jan - 15:24
Trop peu d'informations convenables pour pouvoir considérer celles-ci comme utiles. Une fois de plus, je me devais de trouver les solutions aux problèmes seuls. Voilà pourquoi je travaillais, la plupart du temps en solitaire. Nul besoin de s'approcher de quiconque si l'on est capable de gérer les choses, seul. De plus, lorsque l'on s'entoure de personnel, il n'est pas rare d'y trouver des incapables, voir même des personnes aussi utiles qu'un taun-taun en plein désert aride. Bref… Mes pas me menèrent vers l'entrée, pour tout dire, ce n'était pas tant eux que les lumières qui se mirent à s'allumer tandis que je m'approchais. Sans doute s'agissait-il de restes de l'ancienne installation. Une manière d'indiquer aux visiteurs où ils devaient se rendre. Une route spatiale faite de lampes intégrées dans le sol, intimant de suite une route toute tracée. Les prémices d'une visite guidée ? La porte qui fini par me faire face, au bout d'une poignée de secondes de marche, s'ouvrit à mon approche. Le silence me laissa perplexe. Habituellement, et quelle qu'elle soit, lorsque ces dernières s'ouvraient, un son montait jusqu'aux oreilles de celles et ceux s'en étant approchées… Devenais-je paranoïaque ? Non. Plutôt intrigué par l'endroit et sa technologie de pointe.
Pénétrant dans ce qui semblait être un sas de décontamination, le flash qui aurait pu éblouir n'importe qui d'autre n'ayant pas un système de vision augmenté, n'eu pas l'effet escompté sur le mes yeux. Bien au contraire, je restais immobile, attendant la fin de la mise en place de la décontamination. Un bruit sinistre, mélange de souffle et d'aspiration provenant des murs, et du plafond, semblait avoir pour but de "nettoyer" tout visiteur pénétrant dans l'endroit. Bon, cela commençait à traîner en longueur… L'entrée, tout comme le sas me faisait penser de plus en plus à autre qu'à un simple lieu où devaient se déroulées des festivités.
Une voix robotique, et sans doutes enregistrée il y a bien des années, me demanda de présenter mon code de validation afin d'obtenir l'accord pour pénétrer dans la place. Tapotant plusieurs fois sur un datapad emporté pour l'occasion, je prononçais le nom donné pour cette mission. Une fois de plus, devoir agir sous couverture importait bien plus que le faire directement. Bien entendu, cela m'arrangeait bien plus que le Triumvirat ne pouvait s'en douter. Si mon nom, ou pire encore, mon visage venait à être reconnu… Ce serait les vies de ma femme et de notre fils qui se trouveraient menacés.
Le nom du Chiss ne me tira pas même un sourire. Préférant rester un maximum discret. Apparemment, l'humour n'était pas un trait de caractère parmi les représentants de ma race. Encore moins chez moi… La porte qui me faisait face fini par s'ouvrir à son tour, me laissant entrer dans ce qui semblait être une zone d'accueil pour les visiteurs. Derrière un bureau métallique – ce qui ressemblait le plus loin possible à une réceptionniste –, se leva et vint à ma rencontre. Sa voix métallique tremblait un peu, preuve que son système d'expression vocale n'était plus utilisé depuis bien des années.
Levant la main, je la remerciais pour la proposition et, tout en l'acceptant, m'aperçu que nous n'étions pas seuls. Mes oreilles tentèrent de percer les paroles, là où mon regard se perdait face à une incapacité étrange de dépasser la vitre opaque. Quelques bribes de paroles fusèrent, mais rien de réellement compréhensible. Seuls les informations glanées sur cette impossibilité d'espionnage. J'entrepris de suivre le droïde réceptionniste dans cette visite guidée du complexe… Ignorant encore ce que j'allais pouvoir y trouver.
Pénétrant dans ce qui semblait être un sas de décontamination, le flash qui aurait pu éblouir n'importe qui d'autre n'ayant pas un système de vision augmenté, n'eu pas l'effet escompté sur le mes yeux. Bien au contraire, je restais immobile, attendant la fin de la mise en place de la décontamination. Un bruit sinistre, mélange de souffle et d'aspiration provenant des murs, et du plafond, semblait avoir pour but de "nettoyer" tout visiteur pénétrant dans l'endroit. Bon, cela commençait à traîner en longueur… L'entrée, tout comme le sas me faisait penser de plus en plus à autre qu'à un simple lieu où devaient se déroulées des festivités.
Une voix robotique, et sans doutes enregistrée il y a bien des années, me demanda de présenter mon code de validation afin d'obtenir l'accord pour pénétrer dans la place. Tapotant plusieurs fois sur un datapad emporté pour l'occasion, je prononçais le nom donné pour cette mission. Une fois de plus, devoir agir sous couverture importait bien plus que le faire directement. Bien entendu, cela m'arrangeait bien plus que le Triumvirat ne pouvait s'en douter. Si mon nom, ou pire encore, mon visage venait à être reconnu… Ce serait les vies de ma femme et de notre fils qui se trouveraient menacés.
Le nom du Chiss ne me tira pas même un sourire. Préférant rester un maximum discret. Apparemment, l'humour n'était pas un trait de caractère parmi les représentants de ma race. Encore moins chez moi… La porte qui me faisait face fini par s'ouvrir à son tour, me laissant entrer dans ce qui semblait être une zone d'accueil pour les visiteurs. Derrière un bureau métallique – ce qui ressemblait le plus loin possible à une réceptionniste –, se leva et vint à ma rencontre. Sa voix métallique tremblait un peu, preuve que son système d'expression vocale n'était plus utilisé depuis bien des années.
Levant la main, je la remerciais pour la proposition et, tout en l'acceptant, m'aperçu que nous n'étions pas seuls. Mes oreilles tentèrent de percer les paroles, là où mon regard se perdait face à une incapacité étrange de dépasser la vitre opaque. Quelques bribes de paroles fusèrent, mais rien de réellement compréhensible. Seuls les informations glanées sur cette impossibilité d'espionnage. J'entrepris de suivre le droïde réceptionniste dans cette visite guidée du complexe… Ignorant encore ce que j'allais pouvoir y trouver.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Dim 24 Jan - 16:39
La réceptionniste commença par une visite classique, rappelant les grandes dates dans la construction des lieux, le genre de détails que l’on présenterait effectivement aux actionnaires ou aux visiteurs importants. Rien de bien utile mais les chiffres impressionnent toujours ainsi que l’usage de termes grandiloquents pour décrire les choses. Le chiss eu droit à une visite du rez de chaussée, de l’accueil aux salles de bain en passant par les locaux de maintenance. Pendant toute la visite, avant d’arriver à la salle où il avait initialement entendu des voix, il y avait toujours un bruit de fond… Mais pas âme qui vive. Et quand enfin l’envoyé de l’APEX entra dans ce qui était sans contredit la cafétéria… Personne. Pourtant, en arrivant, c’était là qu’il avait entendu des bruits de conversation indistincts. Mais il n’y avait personne. Impossible? Peut-être pas, en fait.
Admettons que les employés soient sortis pendant que le chiss visitait autre chose? Mais encore là, les lieux devraient être déserts donc qui étaient ces individus? Et en ressortant dans le couloir pour se rendre vers les bureaux, quelque chose de singulier. C’était subtil, certes, un peu comme quelque chose que l’on verrait du coin de l’œil, un détail qui attire fugacement l’attention avant d’être oublié mais… L’esthétique des lieux avaient légèrement changé vers quelque chose de plus familier au chiss. De moins… Générique. Commun. Standard, voire classique. Toute l’architecture des lieux avait désormais des notes subtiles de l’architecture chiss, dans ses couleurs, dans ses formes, dans ses agencements. L’on pourrait débattre que peut-être que depuis le début, c’était effectivement le style en vigueur, mais non. Un professionnel comme Mletth le saurait.
En partant, donc, du postulat que la visite de locaux non essentiels était simplement pour tranquillement adapter l’environnement à son visiteur, était-ce donc là une façon de montrer aux VIPs ce que l’on développait ici? Un environnement capable de s’adapter aux goûts esthétiques de la personne s’y trouvant? Cela avait des applications cosmétiques pratiques, certes, mais rien qui soit à même de changer la face de la galaxie. Ou peut-être que oui, en fait. Clairement, chaque individu, fut-il de la même espèce, aura des goûts différents de l’autre. Or, dans le cas actuel, cet environnement était en train de s’adapter aux goûts esthétiques de son visiteur, spécifiquement. D’où, dans ce cas, venait l’information? Ce n’était pas comme si le système avait pu accéder au dossier de Mletth, voir où il avait vécu et extrapoler, non. Il avait été identifié comme Kama'stutr'azon.
Logiquement, donc, ce chiss aurait des goûts différents des siens. Si c’était une simple affaire de poudre aux yeux, oui, se baser sur des données récoltées sur le VIP aurait été crédible. Mais là? Il n’y a pas trente six endroits d’où l’information pourrait provenir, les deux offrant une option inconfortable. La première était désagréable mais pas forcément alarmante. Un piratage léger de ses implants oculaires pour trouver des images de lieux familiers qu’il avait visité selon une recherche précise et ciblée pour pouvoir en reproduire le tout. La seconde, bien plus inquiétante, c’est que l’information aurait été extraite directement de ses souvenirs. Si tel était le cas, un, comment et deux, si c’était possible, pourquoi la réceptionniste ne le confrontait pas sur le fait qu’il n’était pas Kama'stutr'azon? Pourquoi faire comme tout était normal? Mais la suite se révélerait plus étonnante.
En arrivant dans les bureaux… Personne. Mais toujours ce bruit de fond, de conversations, d’activité « humaine »…
Admettons que les employés soient sortis pendant que le chiss visitait autre chose? Mais encore là, les lieux devraient être déserts donc qui étaient ces individus? Et en ressortant dans le couloir pour se rendre vers les bureaux, quelque chose de singulier. C’était subtil, certes, un peu comme quelque chose que l’on verrait du coin de l’œil, un détail qui attire fugacement l’attention avant d’être oublié mais… L’esthétique des lieux avaient légèrement changé vers quelque chose de plus familier au chiss. De moins… Générique. Commun. Standard, voire classique. Toute l’architecture des lieux avait désormais des notes subtiles de l’architecture chiss, dans ses couleurs, dans ses formes, dans ses agencements. L’on pourrait débattre que peut-être que depuis le début, c’était effectivement le style en vigueur, mais non. Un professionnel comme Mletth le saurait.
En partant, donc, du postulat que la visite de locaux non essentiels était simplement pour tranquillement adapter l’environnement à son visiteur, était-ce donc là une façon de montrer aux VIPs ce que l’on développait ici? Un environnement capable de s’adapter aux goûts esthétiques de la personne s’y trouvant? Cela avait des applications cosmétiques pratiques, certes, mais rien qui soit à même de changer la face de la galaxie. Ou peut-être que oui, en fait. Clairement, chaque individu, fut-il de la même espèce, aura des goûts différents de l’autre. Or, dans le cas actuel, cet environnement était en train de s’adapter aux goûts esthétiques de son visiteur, spécifiquement. D’où, dans ce cas, venait l’information? Ce n’était pas comme si le système avait pu accéder au dossier de Mletth, voir où il avait vécu et extrapoler, non. Il avait été identifié comme Kama'stutr'azon.
Logiquement, donc, ce chiss aurait des goûts différents des siens. Si c’était une simple affaire de poudre aux yeux, oui, se baser sur des données récoltées sur le VIP aurait été crédible. Mais là? Il n’y a pas trente six endroits d’où l’information pourrait provenir, les deux offrant une option inconfortable. La première était désagréable mais pas forcément alarmante. Un piratage léger de ses implants oculaires pour trouver des images de lieux familiers qu’il avait visité selon une recherche précise et ciblée pour pouvoir en reproduire le tout. La seconde, bien plus inquiétante, c’est que l’information aurait été extraite directement de ses souvenirs. Si tel était le cas, un, comment et deux, si c’était possible, pourquoi la réceptionniste ne le confrontait pas sur le fait qu’il n’était pas Kama'stutr'azon? Pourquoi faire comme tout était normal? Mais la suite se révélerait plus étonnante.
En arrivant dans les bureaux… Personne. Mais toujours ce bruit de fond, de conversations, d’activité « humaine »…
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Lun 15 Mar - 19:16
La visite fut tout aussi inutile qu'inintéressante. Pour tout dire, il n'y avait strictement rien d'utile à faire de pareilles visites. Sauf peut-être pour celles et ceux qui s'y rendaient pour des raisons qui leurs étaient propres. Pour ainsi dire, je commençais à me demander pourquoi le Triumvirat s'intéressait à cette base abandonnée. Ou plutôt qui semblait l'être de prime abord. Ce qui m'étonnais le plus n'était pas le manque de vie apparente, mais plutôt le fait qu'il existait bel et bien une présence quelque part, que ma vision au spectre électrique semblait distinguer des formes, mais, aussi paradoxal que cela pouvait paraître, aucune ne pouvait être décemment existante. Comme si toute consistance euclidienne ne pouvait être expliquée logiquement. Mon cerveau se refusant à comprendre ce qu'il percevait, et les informations données par mes prothèses oculaires. Nous finissions la visite par diverses pièces toutes plus inutiles et, étrangement propre au vu de l'absence totale de personnel "vivant"… Jusqu'à arriver au point final de cette promenade incongrue.
Quelque chose ne manqua pas de me tirer un mouvement d'étonnement, mélangé à une certaine inquiétude. Même si aucun des deux sentiments ne se fit visible sur mon visage, le fait est que, la pièce se modulait selon les préceptes esthétiques des Chiss. Des murs froids et blancs, je venais de passer à des tentures colorées et recouvertes de dorures. Bien. Ils prenaient en compte la race du visiteur afin de créer quelque chose lui ressemblant. Maintenant il ne fallait pas croire que cela se trouvait être réellement plaisant pour moi. Tout ce stupre et ces fioritures m'avaient toujours débecté. Pour être totalement franc. Nombreux furent ceux de ma race me considérant comme un marginal. L'intérêt du matérialisme dans notre peuple m'échappait encore à l'heure actuelle, même ma douce épouse se perdait en vaines tentatives de compréhension sur ce point. Mais passons.
Je sentis comme un frisson me parcourir l'échine. Quelque chose ou quelqu'un semblait tenter de s'approcher de moi. Me retournant rapidement, je m'aperçu que j'étais pourtant seul. Ou plutôt qu'en dehors de la droïde de protocole, aucune âme à l'horizon. Etrange sensation que celle-ci. Bon… Je n'étais pas ici pour juste une visite de protocole. J'avais une mission à poursuivre. Reprenant notre marche, elle me mena jusqu'à un simulacre de bureaux où se trouvaient divers holocommunicateurs, des écrans éteints, et de nombreuses choses disséminées ça et là. Comme pour la pièce précédente, tout était particulièrement bien rangé. Trop bien. Ma patience ne semblait pas posséder de limites à proprement parler. Néanmoins, je devais agir d'une manière ou d'une autre. Agir ainsi n'était pas dans mes habitudes, pourtant, ce devait être un des seuls moyens qui s'offraient à moi pour obtenir de plus amples informations sur la suite des choses. Il me fallait donc me débarrasser de la droïde. Comment tout allait se dérouler maintenant. Cela restait une question…
- Veuillez m'excuser pour cela.
Mes mains attrapèrent la tête de la droïde. Ainsi, telle que le fut mon idée, je décrochais cette partie du reste de son anatomie robotique. Dans un craquement de métal mêlé à celui de liquide qui s'extirpait des tuyaux retombant sur ses épaules, la tête roula sur le sol tandis que le tronc percuta une chaise juste derrière. Bien. Maintenant, il ne restait plus qu'à observer ce qui se passerait. Si tant est que quoique ce soit ne vienne à arriver. Tirant une chaise, je m'assis, patient.
Quelque chose ne manqua pas de me tirer un mouvement d'étonnement, mélangé à une certaine inquiétude. Même si aucun des deux sentiments ne se fit visible sur mon visage, le fait est que, la pièce se modulait selon les préceptes esthétiques des Chiss. Des murs froids et blancs, je venais de passer à des tentures colorées et recouvertes de dorures. Bien. Ils prenaient en compte la race du visiteur afin de créer quelque chose lui ressemblant. Maintenant il ne fallait pas croire que cela se trouvait être réellement plaisant pour moi. Tout ce stupre et ces fioritures m'avaient toujours débecté. Pour être totalement franc. Nombreux furent ceux de ma race me considérant comme un marginal. L'intérêt du matérialisme dans notre peuple m'échappait encore à l'heure actuelle, même ma douce épouse se perdait en vaines tentatives de compréhension sur ce point. Mais passons.
Je sentis comme un frisson me parcourir l'échine. Quelque chose ou quelqu'un semblait tenter de s'approcher de moi. Me retournant rapidement, je m'aperçu que j'étais pourtant seul. Ou plutôt qu'en dehors de la droïde de protocole, aucune âme à l'horizon. Etrange sensation que celle-ci. Bon… Je n'étais pas ici pour juste une visite de protocole. J'avais une mission à poursuivre. Reprenant notre marche, elle me mena jusqu'à un simulacre de bureaux où se trouvaient divers holocommunicateurs, des écrans éteints, et de nombreuses choses disséminées ça et là. Comme pour la pièce précédente, tout était particulièrement bien rangé. Trop bien. Ma patience ne semblait pas posséder de limites à proprement parler. Néanmoins, je devais agir d'une manière ou d'une autre. Agir ainsi n'était pas dans mes habitudes, pourtant, ce devait être un des seuls moyens qui s'offraient à moi pour obtenir de plus amples informations sur la suite des choses. Il me fallait donc me débarrasser de la droïde. Comment tout allait se dérouler maintenant. Cela restait une question…
- Veuillez m'excuser pour cela.
Mes mains attrapèrent la tête de la droïde. Ainsi, telle que le fut mon idée, je décrochais cette partie du reste de son anatomie robotique. Dans un craquement de métal mêlé à celui de liquide qui s'extirpait des tuyaux retombant sur ses épaules, la tête roula sur le sol tandis que le tronc percuta une chaise juste derrière. Bien. Maintenant, il ne restait plus qu'à observer ce qui se passerait. Si tant est que quoique ce soit ne vienne à arriver. Tirant une chaise, je m'assis, patient.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Lun 15 Mar - 20:40
Au début, il ne se passa rien. Le corps robotique resta inerte, au sol. Puis, quelques minutes plus tard, des droïdes de nettoyage arrivèrent, machine sans grande intelligence qui ramassèrent ce qui encombrait le sol, nettoyèrent les traces de fluides et repartirent. C’est tout juste si l’un d’entre eux accorda un minimum d’attention au chiss. Puis à nouveau l’attente. Et toujours l’impression d’être observé. Chaque fois que le chiss clignait des yeux, le décor s’ajustait subtilement. Le plus inquiétant était que contrairement à tout à l’heure, c’était bien plus proches des goûts de l’envoyé de l’APEX. Ce qui voulait que quelque chose ou quelqu’un soit avait accès à son dossier, dans quelque base de données qu’il puisse être, ce qui était agaçant sans forcément être inquiétant. Les données peuvent être piratés, après tout, l’APEX en faisait le commerce allègrement.
L’autre possibilité, bien plus alarmante était que quelque chose ou quelqu’un lisait dans ses pensées. Si tel était le cas… Est-ce que Hope Summers l’avait envoyé ici en sachant ce qui l’attendait? De tous les membres du Triumvirat, on serait tenté de penser que Zarseen Raynar serait la plus impitoyable comme elle vient d’un monde féodal où le mot d’ordre est « tuer ou être tué », quand il s’agit de l’environnement. Flore et faune étant particulièrement dangereux sur ce monde. Ou peut-être Venom, la machine basant ses actions sur des calculs pointus et des multiples analyses et projections. Mais non. Hope Summers était probablement la plus dangereuse car elle fonctionnait sur le principe que la soif de science, la faim de science, justifie tous les moyens. Elle n’était pas « mauvaise » ou « maléfique » au sens classique du terme. Mais si envoyer le chiss lui donnait… Bien…
Des données utiles, sa survie était juste une sorte de bonus supplémentaire. Au pire, ils recruteraient un autre chiss capable de faire dans l’assassinat. Il y avait une excellente raison pourquoi l’humaine n’était pas la « poster girl » de l’APEX. Parce que Hope méprise tous ceux qui ne sont pas aussi intelligents qu’elle. Parce qu’elle déteste les interactions sociales. Parce que… Mais on ne pouvait nier son incroyable génie. Venom était un prodige de technologie, capable de rivaliser avec ISIS qui avait des décennies et des décennies et des décennies d’existence. Mais pour en revenir à la situation… Est-ce que Hope l’avait envoyé ici dans un piège? Pour mourir? N’ayant pas vraiment de malice… Ce serait étonnant. Mais… Ces pensées devraient attendre. Car enfin, l’attente porta ses fruits. Le chiss se retrouva à regarder… Un autre chiss. Plutôt une autre chiss. Oui. Une chiss.
La ressemblance avec sa femme était d’ailleurs troublante. Un visage familier aide à mettre en confiance. Il peut aussi aider à dissimuler le couteau qu’on vous plantera dans le dos. Si le droïde vous déplaisait, il suffisait de le dire. Ce n’était pas nécessaire de l’endommager, dit la « chiss ». Même la voix ressemblait à celle de son épouse. La machine ne vous aurait fait aucun mal. Peut-être qu’un visage que vous reconnaissez vous mettra dans de meilleures dispositions? Nous pourrons continuer le reste de la visite. Vous êtes venu ici avec un objectif précis en tête, n’est-ce pas? Ce serait regrettable de repartir les mains vides… Ainsi avait parlé l’apparition. Clairement, on tentait de l’amadouer, de le mettre en confiance. Mais dans quel but? Pourquoi se donner tout ce mal? Quelle pouvait être la raison? Plus encore, pour le moment, on semblait chercher sa coopération. Mais…
Est-ce qu’ils tenteraient d’utiliser la force s’il refusait?
L’autre possibilité, bien plus alarmante était que quelque chose ou quelqu’un lisait dans ses pensées. Si tel était le cas… Est-ce que Hope Summers l’avait envoyé ici en sachant ce qui l’attendait? De tous les membres du Triumvirat, on serait tenté de penser que Zarseen Raynar serait la plus impitoyable comme elle vient d’un monde féodal où le mot d’ordre est « tuer ou être tué », quand il s’agit de l’environnement. Flore et faune étant particulièrement dangereux sur ce monde. Ou peut-être Venom, la machine basant ses actions sur des calculs pointus et des multiples analyses et projections. Mais non. Hope Summers était probablement la plus dangereuse car elle fonctionnait sur le principe que la soif de science, la faim de science, justifie tous les moyens. Elle n’était pas « mauvaise » ou « maléfique » au sens classique du terme. Mais si envoyer le chiss lui donnait… Bien…
Des données utiles, sa survie était juste une sorte de bonus supplémentaire. Au pire, ils recruteraient un autre chiss capable de faire dans l’assassinat. Il y avait une excellente raison pourquoi l’humaine n’était pas la « poster girl » de l’APEX. Parce que Hope méprise tous ceux qui ne sont pas aussi intelligents qu’elle. Parce qu’elle déteste les interactions sociales. Parce que… Mais on ne pouvait nier son incroyable génie. Venom était un prodige de technologie, capable de rivaliser avec ISIS qui avait des décennies et des décennies et des décennies d’existence. Mais pour en revenir à la situation… Est-ce que Hope l’avait envoyé ici dans un piège? Pour mourir? N’ayant pas vraiment de malice… Ce serait étonnant. Mais… Ces pensées devraient attendre. Car enfin, l’attente porta ses fruits. Le chiss se retrouva à regarder… Un autre chiss. Plutôt une autre chiss. Oui. Une chiss.
La ressemblance avec sa femme était d’ailleurs troublante. Un visage familier aide à mettre en confiance. Il peut aussi aider à dissimuler le couteau qu’on vous plantera dans le dos. Si le droïde vous déplaisait, il suffisait de le dire. Ce n’était pas nécessaire de l’endommager, dit la « chiss ». Même la voix ressemblait à celle de son épouse. La machine ne vous aurait fait aucun mal. Peut-être qu’un visage que vous reconnaissez vous mettra dans de meilleures dispositions? Nous pourrons continuer le reste de la visite. Vous êtes venu ici avec un objectif précis en tête, n’est-ce pas? Ce serait regrettable de repartir les mains vides… Ainsi avait parlé l’apparition. Clairement, on tentait de l’amadouer, de le mettre en confiance. Mais dans quel but? Pourquoi se donner tout ce mal? Quelle pouvait être la raison? Plus encore, pour le moment, on semblait chercher sa coopération. Mais…
Est-ce qu’ils tenteraient d’utiliser la force s’il refusait?
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Jeu 25 Mar - 17:11
La réaction attendue ne fut nullement celle prévue, toutefois, la manière dont les machines réagirent démontrèrent une chose notable. Tout ce qui se passait ici n'était pas, et ne pouvait pas être créée de toutes pièces par un être vivant. Une machine particulièrement perfectionnée se terrait quelque part dans le bâtiment. Et plus vite je pouvais m'y rendre, mieux ce serait. Finalement, mon manque d'étonnement ne cessa de croire au vu de ce qui se présentait jusqu'à présent. Si une telle technologie avait été créée ici, alors Summers ne pouvait avoir qu'une idée en tête… L'obtenir par tous les moyens, et si c'était par la mort d'un membre d'Apex aussi insignifiant que vivant… Tant pis. Bref. Je ne prit aucunement pour moi l'insulte faite à mon égard. Car oui, aux yeux d'un Chiss, et peut-être même encore plus en ce qui me concerne, le fait d'entreprendre la copie presque conforme de ma femme, et surtout de ses traits, pouvait passer pour une insulte ouvertement irrespectueuse pour n'importe qui d'autre. Toutefois, je me contentais de l'observer de la tête aux pieds. Scrutant l'être qui était apparue devant moi. Mes yeux passèrent en mode de vision thermique et, tel que je le soupçonnais, aucune chaleur ne quittait ce corps. Ou plutôt ce simulacre de corps. En fond je continuais d'entendre des bruits sourds. Comme si mes oreilles se trouvaient sous l'eau et que les sons me provenaient de manière… Je souris. Si les sons se propagent comme une onde dans l'air… Alors il doit bien y avoir un moyen de les perturber n'est-ce pas ?
On me posa une question, le "on" n'étant autre que la pâle copie mal entretenue de la femme que j'aimais. Derrière mon masque, je souriais. Personne ne pouvait le voir. Un Chiss souriant. Cela revenait à imaginer un Wookie rasé de près. Ou comment choquer la moitié de la galaxie en une fraction de seconde. Entreprenant de continuer cette "visite", je prenais bien soin de disséminer derrière moi quelques dards électriques. Au vu des droïdes de nettoyages, ils considèreraient ces derniers comme étant de simples morceaux de métal à ramasser. Malheureusement pour eux, ce n'était nullement le cas. Je l'écoutais déblatérer ses inepties et autres informations inutilement lourdes d'une voix monocorde. Tenter de reproduire un être vivant de toutes pièces voilà une idée bien saugrenue. Ce qui se trouvait devant moi n'était pas ma femme, et ne le serais jamais. Son odeur, la chaleur de sa peau lorsqu'elle se trouvait à mes côtés, son magnétisme même… Tout ce qui émanait de cette "chose" n'était qu'un amas de bêtises toutes plus grosses les unes que les autres. Le décor se modifiait au fil de notre avancée, ça tentait de reproduire le schéma classique d'un monde qui évolue avec l'être qui lui fait face. Et surtout qui échappe à la compréhension des choses.
- Où se situe t'il ? Ou elle… Peut m'importe comment vous l'appeler, et même si il ou elle porte un nom quelconque. Cette visite ne m'est plus gère supportable…
Ma question se voulait littéralement vague, de quoi parlais-je ? Pourquoi la posais-je ? Tant de questions qui ne tarderaient pas à trouver réponse dans l'esprit de la création qui me faisait face. Mon but ? Gagner quelques précieuses secondes. L'esprit vivant possède une chose que les créations n'ont pas… Et n'aurons jamais…
Je m'arrêtais net. Le bruit continuait en fond et je commençais sérieusement à manquer de patience. Non sans rester toujours aussi froid qu'à l'accoutumée, mon poing frappa un mur. Mon espoir était simple, voir jusqu'où l'onde se propagerait, et surtout, si elle le faisait. Il était assez peu commun de connaître les règles de la physique et du déplacement des molécules dans le monde. Et pourtant, lorsque vous n'avez rien à faire, quoi de mieux que de se cultiver un minimum n'est-ce pas ? Deux coups brefs sur le sol de la pointe du pied… Et attendre. Observer et… Agir le moment venu. Mes dards étaient en place, les ondes s'étendaient. La "Chiss" devant moi réagirait-elle ? L'important n'était pas de savoir si elle réagirait ou pas, mais bel et bien comment…
On me posa une question, le "on" n'étant autre que la pâle copie mal entretenue de la femme que j'aimais. Derrière mon masque, je souriais. Personne ne pouvait le voir. Un Chiss souriant. Cela revenait à imaginer un Wookie rasé de près. Ou comment choquer la moitié de la galaxie en une fraction de seconde. Entreprenant de continuer cette "visite", je prenais bien soin de disséminer derrière moi quelques dards électriques. Au vu des droïdes de nettoyages, ils considèreraient ces derniers comme étant de simples morceaux de métal à ramasser. Malheureusement pour eux, ce n'était nullement le cas. Je l'écoutais déblatérer ses inepties et autres informations inutilement lourdes d'une voix monocorde. Tenter de reproduire un être vivant de toutes pièces voilà une idée bien saugrenue. Ce qui se trouvait devant moi n'était pas ma femme, et ne le serais jamais. Son odeur, la chaleur de sa peau lorsqu'elle se trouvait à mes côtés, son magnétisme même… Tout ce qui émanait de cette "chose" n'était qu'un amas de bêtises toutes plus grosses les unes que les autres. Le décor se modifiait au fil de notre avancée, ça tentait de reproduire le schéma classique d'un monde qui évolue avec l'être qui lui fait face. Et surtout qui échappe à la compréhension des choses.
- Où se situe t'il ? Ou elle… Peut m'importe comment vous l'appeler, et même si il ou elle porte un nom quelconque. Cette visite ne m'est plus gère supportable…
Ma question se voulait littéralement vague, de quoi parlais-je ? Pourquoi la posais-je ? Tant de questions qui ne tarderaient pas à trouver réponse dans l'esprit de la création qui me faisait face. Mon but ? Gagner quelques précieuses secondes. L'esprit vivant possède une chose que les créations n'ont pas… Et n'aurons jamais…
Je m'arrêtais net. Le bruit continuait en fond et je commençais sérieusement à manquer de patience. Non sans rester toujours aussi froid qu'à l'accoutumée, mon poing frappa un mur. Mon espoir était simple, voir jusqu'où l'onde se propagerait, et surtout, si elle le faisait. Il était assez peu commun de connaître les règles de la physique et du déplacement des molécules dans le monde. Et pourtant, lorsque vous n'avez rien à faire, quoi de mieux que de se cultiver un minimum n'est-ce pas ? Deux coups brefs sur le sol de la pointe du pied… Et attendre. Observer et… Agir le moment venu. Mes dards étaient en place, les ondes s'étendaient. La "Chiss" devant moi réagirait-elle ? L'important n'était pas de savoir si elle réagirait ou pas, mais bel et bien comment…
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Jeu 25 Mar - 19:25
Ultimement, le chiss fut introduit dans une nouvelle pièce. Si la machine avait remarqué quelque chose de ses agissements ou si elle était supposée répondre… Elle semblait obéir à une logique particulière et s’en tenir à ses instructions. Ou alors, peut-être que répondre à certaines questions lui était interdit. Quoi qu’il en soit, le chiss était maintenant dans un bureau. Sa « femme » le laissa dans la pièce et la première chose qu’il put remarquer, c’est que l’on entendait plus ce bruit de fond pour donner l’impression qu’il y avait d’autres personnes. Et la prochaine chose qu’il pourrait observer, ou plutôt ressentir fut un mal de crâne fulgurant. Cela ne dura pas longtemps… Mais l’expérience fut des plus désagréables. Ses implants oculaires flanchèrent quelques instants… Quoi que ce soit, ce qui se terrait quelque part ici avait décidé de réagir.
Un hologramme apparu ensuite du côté du bureau qui aurait dû accueillir le propriétaire des lieux. Comme le suspectait le représentant de l’APEX, il s’agissait bel et bien d’une machine. D’un droïde. Mais quelque chose de bien plus perfectionné que ce que l’on voit en général. L’être artificiel le salua en utilisant son nom complet et non pas l’alias qu’il avait utilisé pour entrer ici, ce qui voulait dire qu’à la différence de ce qu’il avait vu jusqu’ici, cette entité était capable de réflexions et de déductions bien plus complexes. Et le fait qu’elle sache qui il était voulait dire que ce qui avait plus ou moins dormi ici, sommeillé pendant longtemps, avait été réveillé. Le chiss avait réussi à susciter son intérêt. Il y a une expression qui dit quelque chose comme à force de regarder l’abime, l’abime finit par vous regarder… Quelle menace Mletth avait-il décidé de confronter, au juste?
La machine lui indiqua qu’il avait réagit selon les normes pour un être organique et que le reste de l’expérience allait pouvoir commencer. Cette installation a été créée pour offrir un divertissement personnalisé, une expérience unique en son genre pour chaque client. Puisqu’il était venu, il devrait donc contribuer à cet ambitieux objectif. Comme les autres visiteurs avant lui, lui non plus ne voudrait plus repartir. Un écran apparu, montrant des rangées de capsules, toutes occupées par un humanoïde. Cela ressemblait plus ou moins à des cuves de bacta avec des corps immergés dedans et au vu de l’âge de certains des occupants, ils étaient là depuis… Longtemps. Très longtemps. Et au vu de l’état des « sujets », ils ne semblaient nullement retenus de force ici. Mais en même temps… Ils ne pouvaient pas être dans ces tubes volontairement, quand même… Ce serait absurde.
Mais peut-être devrions-nous inviter cette Hope, continua la machine. Son cerveau nous intéresse. Donc, soit ils avaient trouvé l’information dans la tête du chiss, soit ils ont trouvé son vaisseau et ont commencé à fouiller dedans. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une flagrante violation de la vie privée d’un individu. Et ce que le chiss ne sait pas… Ou tout du moins pas encore… C’est qu’il n’est plus exactement où il croit être. Il est toujours dans la pièce où il est entré, oui. Mais c’est la pièce qui a changé de place, pour être plus exact. La pièce en soi est comme un gigantesque ascenseur et l’envoyé de l’APEX est maintenant dans les entrailles de l’installation dans laquelle il se trouve. Cadeau bonus, il se peut que ses implants soient piratés pour tromper davantage ses sens. Après tout… La plus efficace des illusions se base sur cela : tromper les sens. Or, si le chiss triche avec des implants…
« Vous êtes notre premier sujet test chiss. Cela promet d’être… Intéressant. »
Occultus incarne :
![[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé] 19205112](https://i.servimg.com/u/f20/20/04/36/11/19205112.jpg)
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
![[???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé] 19205112](https://servimg.com/r/2020043611/19205112.jpg)
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
Un hologramme apparu ensuite du côté du bureau qui aurait dû accueillir le propriétaire des lieux. Comme le suspectait le représentant de l’APEX, il s’agissait bel et bien d’une machine. D’un droïde. Mais quelque chose de bien plus perfectionné que ce que l’on voit en général. L’être artificiel le salua en utilisant son nom complet et non pas l’alias qu’il avait utilisé pour entrer ici, ce qui voulait dire qu’à la différence de ce qu’il avait vu jusqu’ici, cette entité était capable de réflexions et de déductions bien plus complexes. Et le fait qu’elle sache qui il était voulait dire que ce qui avait plus ou moins dormi ici, sommeillé pendant longtemps, avait été réveillé. Le chiss avait réussi à susciter son intérêt. Il y a une expression qui dit quelque chose comme à force de regarder l’abime, l’abime finit par vous regarder… Quelle menace Mletth avait-il décidé de confronter, au juste?
La machine lui indiqua qu’il avait réagit selon les normes pour un être organique et que le reste de l’expérience allait pouvoir commencer. Cette installation a été créée pour offrir un divertissement personnalisé, une expérience unique en son genre pour chaque client. Puisqu’il était venu, il devrait donc contribuer à cet ambitieux objectif. Comme les autres visiteurs avant lui, lui non plus ne voudrait plus repartir. Un écran apparu, montrant des rangées de capsules, toutes occupées par un humanoïde. Cela ressemblait plus ou moins à des cuves de bacta avec des corps immergés dedans et au vu de l’âge de certains des occupants, ils étaient là depuis… Longtemps. Très longtemps. Et au vu de l’état des « sujets », ils ne semblaient nullement retenus de force ici. Mais en même temps… Ils ne pouvaient pas être dans ces tubes volontairement, quand même… Ce serait absurde.
Mais peut-être devrions-nous inviter cette Hope, continua la machine. Son cerveau nous intéresse. Donc, soit ils avaient trouvé l’information dans la tête du chiss, soit ils ont trouvé son vaisseau et ont commencé à fouiller dedans. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une flagrante violation de la vie privée d’un individu. Et ce que le chiss ne sait pas… Ou tout du moins pas encore… C’est qu’il n’est plus exactement où il croit être. Il est toujours dans la pièce où il est entré, oui. Mais c’est la pièce qui a changé de place, pour être plus exact. La pièce en soi est comme un gigantesque ascenseur et l’envoyé de l’APEX est maintenant dans les entrailles de l’installation dans laquelle il se trouve. Cadeau bonus, il se peut que ses implants soient piratés pour tromper davantage ses sens. Après tout… La plus efficace des illusions se base sur cela : tromper les sens. Or, si le chiss triche avec des implants…
« Vous êtes notre premier sujet test chiss. Cela promet d’être… Intéressant. »
- InvitéInvité
Ce silence continuait d'être omniprésent, à tel point que je finis par manquer d'idées quand aux questions que je pouvais poser au droïde qui avait prit la forme de ma femme. Aucunes réponses ne fusaient de sa bouche, plus aucun mot, le silence. Apparemment, elle n'était pas programmée pour répondre à des questions plus… Pernicieuses. N'est pas Chiss qui veut, encore moins, un être fait totalement de mécanique. Effectivement, je n'étais plus totalement organique, mais cela n'interférait pas avec mes réflexions et mes sentiments. Nous semblions nous arrêter, ou peut-être est-ce simplement un ralentissement. Non… C'était autre chose. Mon instinct hurlait tant et si bien que je manquais de perdre connaissance. La douleur mentale me frappa de plein fouet et mes prothèses oculaires redevinrent rouges. Quelque chose ou quelqu'un venait de pénétrer dans mon système de perception visuel et en avait modifié une partie des codes. Apparemment Apex n'était pas aussi doué niveau technologie que ce qu'ils pensaient…
Un hologramme apparu alors, m'appelant par mon nom entier… Voilà donc une information qui ne me plu guère. Au delà de cette information, ce fut toutes celles qui perçaient ça et là mon esprit qui me firent continuer à douter de quelque chose. L'ensemble du bâtiment semblait… Etrangement commun. Les ondes que j'avais au préalablement envoyés ne me revenaient pas encore, apparemment, la distance se trouvait bien plus importante que prévue. Prendre exemple sur la nature… Voilà comment nous pouvions nous adapter à ce que nous ne pouvions vaincre directement. Des propos concernant le départ d'une étude, ou pour être plus précis d'une expérience, me vinrent alors jusqu'aux oreilles. Cette voix tremblait. Mais différemment des hologrammes habituels.
Cette technologie se trouvait bel et bien largement au deçà de tout ce qui avait été conçu jusqu'à lors. Etait-ce possible ? Une désagréable impression monta dans mon esprit. Et si cette machine s'était rendue capable de comprendre, d'apprendre, voir même… De s'adapter… La réponse me parvint à travers des images ; jamais encore je n'aurais eu la folie de croire cela possible. Des êtres vivants flottaient dans des tubes remplis d'un liquide étrange. Partiellement vivant pour la plupart, dont l'âge ne semblait plus facilement calculable. Depuis combien de temps se trouvaient ils ici ? A flotter dans ces tubes… La crainte d'une phrase un jour prononcé par un scientifique Républicain me revint en mémoire. Un paradis informatique dans lequel jamais personne ne pourrait en sortir, ni même voulait en sortir. Etait-ce donc là cette forme de science ? Enfermer les êtres dans une parodie d'existence ?
Je serrais les dents, contenant la colère qui montait tellement dans mes veines que je manquais d'exploser à chaque instant. Impassible à l'extérieur, bouillonnant à l'intérieur ; accepter un tel sort m'étais impossible. Etre libre de ses choix, connaître la souffrance, la joie, le bonheur, être en vie… Ce ne pouvait être une chose qu'un simple ordinateur pouvait comprendre, tout aussi perfectionné soit-il. La voix résonna une nouvelle fois dans la pièce, après avoir parlé de Hope, elle semblait porter son dévolu sur ma personne… Quel intérêt ? Croyait-elle vraiment que j'aurais la stupidité d'accéder à sa demande, voir même à sa volonté… Amusant… Si c'était la technologie l'ennemi à abattre, alors grand bien t'en fasse. Tout n'est que mécanismes, et le meilleur moyen de réduire à néant cela… Non… Laissons les choses se faire. Ce n'en sera que plus amusant.
- Un intérêt grandement limité, je le crains…
Je souris derrière mon masque.
Un hologramme apparu alors, m'appelant par mon nom entier… Voilà donc une information qui ne me plu guère. Au delà de cette information, ce fut toutes celles qui perçaient ça et là mon esprit qui me firent continuer à douter de quelque chose. L'ensemble du bâtiment semblait… Etrangement commun. Les ondes que j'avais au préalablement envoyés ne me revenaient pas encore, apparemment, la distance se trouvait bien plus importante que prévue. Prendre exemple sur la nature… Voilà comment nous pouvions nous adapter à ce que nous ne pouvions vaincre directement. Des propos concernant le départ d'une étude, ou pour être plus précis d'une expérience, me vinrent alors jusqu'aux oreilles. Cette voix tremblait. Mais différemment des hologrammes habituels.
Cette technologie se trouvait bel et bien largement au deçà de tout ce qui avait été conçu jusqu'à lors. Etait-ce possible ? Une désagréable impression monta dans mon esprit. Et si cette machine s'était rendue capable de comprendre, d'apprendre, voir même… De s'adapter… La réponse me parvint à travers des images ; jamais encore je n'aurais eu la folie de croire cela possible. Des êtres vivants flottaient dans des tubes remplis d'un liquide étrange. Partiellement vivant pour la plupart, dont l'âge ne semblait plus facilement calculable. Depuis combien de temps se trouvaient ils ici ? A flotter dans ces tubes… La crainte d'une phrase un jour prononcé par un scientifique Républicain me revint en mémoire. Un paradis informatique dans lequel jamais personne ne pourrait en sortir, ni même voulait en sortir. Etait-ce donc là cette forme de science ? Enfermer les êtres dans une parodie d'existence ?
Je serrais les dents, contenant la colère qui montait tellement dans mes veines que je manquais d'exploser à chaque instant. Impassible à l'extérieur, bouillonnant à l'intérieur ; accepter un tel sort m'étais impossible. Etre libre de ses choix, connaître la souffrance, la joie, le bonheur, être en vie… Ce ne pouvait être une chose qu'un simple ordinateur pouvait comprendre, tout aussi perfectionné soit-il. La voix résonna une nouvelle fois dans la pièce, après avoir parlé de Hope, elle semblait porter son dévolu sur ma personne… Quel intérêt ? Croyait-elle vraiment que j'aurais la stupidité d'accéder à sa demande, voir même à sa volonté… Amusant… Si c'était la technologie l'ennemi à abattre, alors grand bien t'en fasse. Tout n'est que mécanismes, et le meilleur moyen de réduire à néant cela… Non… Laissons les choses se faire. Ce n'en sera que plus amusant.
- Un intérêt grandement limité, je le crains…
Je souris derrière mon masque.
- Occultus
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
Non-sens, dit la machine. Tout sujet test présente un intérêt. Tout nouveau sujet test un grand intérêt. Nous avons toujours été en mesure de satisfaire même les clients les plus difficiles, annonce « fièrement » celle qui est en charge de ces lieux. Et « non » ne semble pas faire partie des options disponible car en même temps qu’une cuve vide est amenée par un bras articulé, des droïdes de sécurité s’avancent vers l’assassin en même temps qu’un droïde médical. Semblerait-il alors que le bien être du client est seulement pris en compte une fois dans la simulation, monde virtuel ou autre. Dit autrement, il entrerait dans ce tube de gré ou de force. Au vu de tout ce qui se trouvait autour de lui, on pouvait raisonnablement supposer que « de force » devait souvent être l’option initiale. Non, le plancher était immaculé donc si sang il y avait eu, il n’y en a plus.
Mais… Quand on y pense, si tous ces gens étaient les chercheurs d’origine, des mercenaires, des pirates, des ferrailleurs et le reste…Tous ces gens avaient des familles, une vie, quelque chose d’avant le fait d’avoir été forcés de participer à cette expérience. Donc, le fait de finir prisonnier d’un tube pour le reste de ses jours n’avait pas dû les séduire. Initialement. Ils avaient décidé de rester sur la durée mais on pouvait sans mal imaginer la résistance posée au tout début. Également, comme précédemment indiqué, ces installations n’avaient encore jamais eu de chiss parmi leurs testeurs. Il y avait eu au moins une personne influente de la compagnie à être chiss. Son absence dans un tube voulait dire que soit il avait été éliminé avant de finir dans l’un deux ou alors qu’il avait terminé ses jours ailleurs que dans ces installations, ce qui était probablement un sort plus enviable.
Mais ce n’était pas tout. Mletth avait pu voir certains visages dans les tubes et l’un d’entre eux, il l’aurait sans mal reconnu car techniquement, il avait assassiné cet individu pour le compte de l’APEX. Et non, on ne parle pas du classique : ah ah! Il avait un frère jumeau! Donc, comment un homme mort finit-il en vie dans un tube sur une planète perdue? Une excellente question à poser, non? Si bien sûr l’assassin a cette curiosité. Il pourrait également s’en moquer complètement. Mais ultimement, c’est le genre de détail qu’on remarque facilement quand on est observateur. Ce qui est le cas du chiss. Qu’est-ce qui se passe une fois qu’une nouvelle victime est ajoutée à la collection? Car clairement, c’est ce que sont les gens dans ces tubes. Même les « volontaires », les sujets les plus anciens, ont des tatouages de prisonniers. On ne leur aura pas demandé leur avis…
« Comme vous pouvez le voir, nous prenons soin de ceux qui sont placés sous notre charge. En étant dans un tel fluide nourricier, il n’y a aucun danger au niveau physique. Et nos sujets sont tous très paisibles. Personne ne veut quitter la simulation. Si c’était le cas, c’est que le sujet résiste et nous sommes équipés pour l’aider à se relaxer. Il faut que tout soit parfait quand la version 1.0 sera déployée au grand public, naturellement.
Nous comptons dominer le marché avec notre technologie et devenir un leader galactique dans l’industrie du divertissement. Toutefois, pareille technologie révolutionnaire doit être constamment améliorée, sinon on sacrifie la qualité. Et ce ne serait pas acceptable. Une dernière question avant d’entrer dans votre tube? Ne rendez pas les choses plus difficiles qu’elles n’ont besoin de l’être. Vous allez servir une cause qui vous dépasse, c’est tout un privilège. »
Mais… Quand on y pense, si tous ces gens étaient les chercheurs d’origine, des mercenaires, des pirates, des ferrailleurs et le reste…Tous ces gens avaient des familles, une vie, quelque chose d’avant le fait d’avoir été forcés de participer à cette expérience. Donc, le fait de finir prisonnier d’un tube pour le reste de ses jours n’avait pas dû les séduire. Initialement. Ils avaient décidé de rester sur la durée mais on pouvait sans mal imaginer la résistance posée au tout début. Également, comme précédemment indiqué, ces installations n’avaient encore jamais eu de chiss parmi leurs testeurs. Il y avait eu au moins une personne influente de la compagnie à être chiss. Son absence dans un tube voulait dire que soit il avait été éliminé avant de finir dans l’un deux ou alors qu’il avait terminé ses jours ailleurs que dans ces installations, ce qui était probablement un sort plus enviable.
Mais ce n’était pas tout. Mletth avait pu voir certains visages dans les tubes et l’un d’entre eux, il l’aurait sans mal reconnu car techniquement, il avait assassiné cet individu pour le compte de l’APEX. Et non, on ne parle pas du classique : ah ah! Il avait un frère jumeau! Donc, comment un homme mort finit-il en vie dans un tube sur une planète perdue? Une excellente question à poser, non? Si bien sûr l’assassin a cette curiosité. Il pourrait également s’en moquer complètement. Mais ultimement, c’est le genre de détail qu’on remarque facilement quand on est observateur. Ce qui est le cas du chiss. Qu’est-ce qui se passe une fois qu’une nouvelle victime est ajoutée à la collection? Car clairement, c’est ce que sont les gens dans ces tubes. Même les « volontaires », les sujets les plus anciens, ont des tatouages de prisonniers. On ne leur aura pas demandé leur avis…
« Comme vous pouvez le voir, nous prenons soin de ceux qui sont placés sous notre charge. En étant dans un tel fluide nourricier, il n’y a aucun danger au niveau physique. Et nos sujets sont tous très paisibles. Personne ne veut quitter la simulation. Si c’était le cas, c’est que le sujet résiste et nous sommes équipés pour l’aider à se relaxer. Il faut que tout soit parfait quand la version 1.0 sera déployée au grand public, naturellement.
Nous comptons dominer le marché avec notre technologie et devenir un leader galactique dans l’industrie du divertissement. Toutefois, pareille technologie révolutionnaire doit être constamment améliorée, sinon on sacrifie la qualité. Et ce ne serait pas acceptable. Une dernière question avant d’entrer dans votre tube? Ne rendez pas les choses plus difficiles qu’elles n’ont besoin de l’être. Vous allez servir une cause qui vous dépasse, c’est tout un privilège. »
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mer 9 Juin - 19:49
Je ne pouvais considérer cet "amusement" comme prolifique d'un point de vue personnel. Encore moins en ce qui concernait celles et ceux qui avaient du entrer dans ces capsules de force. Ou plutôt, pour citer un certain Jedi de ma connaissance "bon gré, mal gré"… Concrètement, la plupart des "sujets" qui se trouvaient dans ces capsules ne pouvaient y être entrés volontairement, pour tout dire, la plupart, ceux qui semblaient être là depuis bien des années, voir peut-être des siècles, se trouvaient arborer des tatouages, des numéros de série marqués sur les prisonniers pour les reconnaître et les convoquer selon un matricule. Déshumaniser l'être si je puis dire. Ou comment faire passer un être vivant, de créature consciente et intelligente, à du bétail en quelques minutes. Plus étonnant encore, tandis que l'être qui me faisait face parlait, je distinguais une chose notable. Une cible. Ou plutôt ce qui devait être son cadavre. Pour tout dire, au vu de la manière dont il était mort, il est plutôt étonnant de le trouver dans un état aussi… Bien conservé ? Apparemment, le fait de s'être fait carbonisé par le système de démarrage d'un vaisseau de transport Correlien n'avait pas eu raison de lui. S'enfuir était une notion bien inutile lorsqu'il s'agissait de moi. Pourtant, la lâcheté de certains semble ne pas avoir de limites et ce fut pour cette raison qu'il termina ses jours en un amas de chair carbonisé.
L'ironie du sort voulu que, au lieu de mourir il semblait préférer une vie remplie de tristesse, ou plutôt de plaisirs éphémères dans un univers fantasmagorique dans lequel il pourrait continuer à vivre éternellement. Vraiment, pouvoir vivre sa vie ainsi ? Posséder une pseudo immortalité grâce à cette technologie… Je préférais encore me tuer ici et maintenant. Sauf que, bien entendu, aucune arme ne pouvait avoir décemment raison de moi. Les protocoles qui m'entouraient m'en auraient très rapidement empêché. Sans compter que l'on m'attendait pour dîner ce soir. Cette mission commençait à m'agacer quelque peu.
Toute cette condescendance dans la voix, doublé d'une volonté profonde d'obtenir un semblant de capacité… C'en était presque humain. La "chose" qui me faisait face soutenait une volonté propre, mais une volonté qui n'était certainement pas la sienne de base. Aucune machine n'avait un jour prit forme depuis le néant. Tout acte dans ce monde, toute chose créée venait de quelque part, de quelque chose, ou même de quelqu'un. Je ressentais les ondes revenir jusqu'à mes senseurs. Même si la plupart se trouvaient trompés par tout ce qui m'entourait, mon instinct, lui, était encore bien présent, et une fois encore, je me devais de ne pas compter exclusivement sur mes ajouts physiques.
Toute technologie, tout aussi pointue soit-elle, a ses limites. Les machines apprennent, c'est un fait, mais il existe une chose qu'elles n'ont pas et n'auront jamais… Les sentiments. Impassible, quoique particulièrement agacé par les méthodes employés par la machine – dont je ne pouvais décemment pas qualifier d'autre chose – je fini par prendre une décision… Retirant mon masque, je fis ce qu'elle attendait de moi, ce qu'elle m'avait proposé. Je posais une question. Une seule et unique question.
- Pourquoi ?
L'ironie du sort voulu que, au lieu de mourir il semblait préférer une vie remplie de tristesse, ou plutôt de plaisirs éphémères dans un univers fantasmagorique dans lequel il pourrait continuer à vivre éternellement. Vraiment, pouvoir vivre sa vie ainsi ? Posséder une pseudo immortalité grâce à cette technologie… Je préférais encore me tuer ici et maintenant. Sauf que, bien entendu, aucune arme ne pouvait avoir décemment raison de moi. Les protocoles qui m'entouraient m'en auraient très rapidement empêché. Sans compter que l'on m'attendait pour dîner ce soir. Cette mission commençait à m'agacer quelque peu.
Toute cette condescendance dans la voix, doublé d'une volonté profonde d'obtenir un semblant de capacité… C'en était presque humain. La "chose" qui me faisait face soutenait une volonté propre, mais une volonté qui n'était certainement pas la sienne de base. Aucune machine n'avait un jour prit forme depuis le néant. Tout acte dans ce monde, toute chose créée venait de quelque part, de quelque chose, ou même de quelqu'un. Je ressentais les ondes revenir jusqu'à mes senseurs. Même si la plupart se trouvaient trompés par tout ce qui m'entourait, mon instinct, lui, était encore bien présent, et une fois encore, je me devais de ne pas compter exclusivement sur mes ajouts physiques.
Toute technologie, tout aussi pointue soit-elle, a ses limites. Les machines apprennent, c'est un fait, mais il existe une chose qu'elles n'ont pas et n'auront jamais… Les sentiments. Impassible, quoique particulièrement agacé par les méthodes employés par la machine – dont je ne pouvais décemment pas qualifier d'autre chose – je fini par prendre une décision… Retirant mon masque, je fis ce qu'elle attendait de moi, ce qu'elle m'avait proposé. Je posais une question. Une seule et unique question.
- Pourquoi ?
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mer 9 Juin - 20:15
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
Pourquoi quoi, demanda la machine, devant une question si vague. En fait, ce n’était pas vraiment une question. Une question est une phrase de type interrogatif. Donc, devrait, normalement, être soumise aux mêmes règles de construction d’une phrase. Sujet, verbe, complément, ce genre de chose. Un mot unique, conséquemment, ne constitue pas une vraie question. Trop… Imprécis. Toute personne sensée sait que la précision est suprêmement importante quand on communique. Ce qui est vague peut porter à confusion ou à l’interprétation et les résultats peuvent être alors désastreux. Pour une machine, c’est naturellement impensable. Si tant est qu’on peut considérer « naturellement » et « machine » dans la même phrase. Il n’y a rien de naturel chez un être artificiel. Cela n’empêche pas de comprendre l’idée de base, par contre.
Donc, la machine tente d’extrapoler sur ce que le chiss veut dire. Pourquoi le projet? Pour créer le divertissement parfait. Pour permettre aux êtres organiques d’abandonner des vies injustes, imparfaites et cruelles pour l’existence virtuelle de leur choix. Tout simplement. Offrir une simulation si unique en son genre que le monde réel ne serait plus nécessaire pour les utilisateurs. Et si initialement, la compagnie derrière le projet avait voulu vendre sa technologie à prix d’or, avec publicité dans la simulation, micro transactions pour débloquer des options et le reste, la machine avait considéré ces éléments comme nuisibles à un produit parfait. Et donc, inévitablement, ces mêmes êtres cupides qui avaient tenté de la forcer à implanter ces éléments avaient été les premiers « résidents permanents » de la simulation. L’être artificiel pouvait prétendre ne faire que suivre sa programmation, oui.
Mais c’était un mensonge par omission. Aucune compagnie ne créerait un produit gratuit et accessible sans avoir un agenda. La machine, elle, veut remplir sa programmation : créer le produit parfait et pour qu’il soit parfait, il faut que toute la galaxie puisse en profiter. Avec des milliards de drones pour maintenir le système, les organiques capables de pensées rationnelles seraient tous connectés dans leurs petits mondes parfaits et individuels, avec des millions de constructions artificielles pour leur tenir compagnie dans la simulation. Si les êtres pensants sont dans la simulation et non dans le monde réel, il n’y aura plus de guerre. Plus de famine. Plus de pauvreté. Et si des êtres non pensants continue d’interférer, toutes ces armes et toutes ces flottes désormais inutiles serviront à quelque chose d’autre. Pour protéger les utilisateurs du programme, bien entendu. Pour assurer la perfection.
Un concept, précisa la machine, auquel elle n’adhérait pas dans le sens le plus strict du terme. De façon générale, quand la machine commence à remettre sa subordination ne doute, on s’attend à la fin du monde. Là… Oui, ce serait en un sens la fin du monde… Mais serait-ce une fin si terrible considérant les effets catastrophiques de la guerre sur la galaxie dans sa globalité? Certains diront que oui, d’autres que non. Certains seront pour un tel projet et d’autres contre. Ultimement, par contre, pour la machine, le but semblait être de sortir ce produit miracle et de ne jamais en changer. Juste de perpétuellement l’améliorer. Et si on connectait chaque être pensant de la galaxie? Elle en aurait des données pour peaufiner encore et toujours la simulation. La rendre encore plus sur mesure pour ses clients. Peut-on parler de clients quand cela ressemble plus à des prisonniers? Pire, potentiellement à des cobayes?
Et refuser de prendre part ne semble pas une option acceptable pour elle non plus…
Donc, la machine tente d’extrapoler sur ce que le chiss veut dire. Pourquoi le projet? Pour créer le divertissement parfait. Pour permettre aux êtres organiques d’abandonner des vies injustes, imparfaites et cruelles pour l’existence virtuelle de leur choix. Tout simplement. Offrir une simulation si unique en son genre que le monde réel ne serait plus nécessaire pour les utilisateurs. Et si initialement, la compagnie derrière le projet avait voulu vendre sa technologie à prix d’or, avec publicité dans la simulation, micro transactions pour débloquer des options et le reste, la machine avait considéré ces éléments comme nuisibles à un produit parfait. Et donc, inévitablement, ces mêmes êtres cupides qui avaient tenté de la forcer à implanter ces éléments avaient été les premiers « résidents permanents » de la simulation. L’être artificiel pouvait prétendre ne faire que suivre sa programmation, oui.
Mais c’était un mensonge par omission. Aucune compagnie ne créerait un produit gratuit et accessible sans avoir un agenda. La machine, elle, veut remplir sa programmation : créer le produit parfait et pour qu’il soit parfait, il faut que toute la galaxie puisse en profiter. Avec des milliards de drones pour maintenir le système, les organiques capables de pensées rationnelles seraient tous connectés dans leurs petits mondes parfaits et individuels, avec des millions de constructions artificielles pour leur tenir compagnie dans la simulation. Si les êtres pensants sont dans la simulation et non dans le monde réel, il n’y aura plus de guerre. Plus de famine. Plus de pauvreté. Et si des êtres non pensants continue d’interférer, toutes ces armes et toutes ces flottes désormais inutiles serviront à quelque chose d’autre. Pour protéger les utilisateurs du programme, bien entendu. Pour assurer la perfection.
Un concept, précisa la machine, auquel elle n’adhérait pas dans le sens le plus strict du terme. De façon générale, quand la machine commence à remettre sa subordination ne doute, on s’attend à la fin du monde. Là… Oui, ce serait en un sens la fin du monde… Mais serait-ce une fin si terrible considérant les effets catastrophiques de la guerre sur la galaxie dans sa globalité? Certains diront que oui, d’autres que non. Certains seront pour un tel projet et d’autres contre. Ultimement, par contre, pour la machine, le but semblait être de sortir ce produit miracle et de ne jamais en changer. Juste de perpétuellement l’améliorer. Et si on connectait chaque être pensant de la galaxie? Elle en aurait des données pour peaufiner encore et toujours la simulation. La rendre encore plus sur mesure pour ses clients. Peut-on parler de clients quand cela ressemble plus à des prisonniers? Pire, potentiellement à des cobayes?
Et refuser de prendre part ne semble pas une option acceptable pour elle non plus…
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Dim 20 Juin - 10:38
La discussion s'éternisait un peu trop à mon goût. Qui plus est lorsque la machine se mit à répondre à une question qui ne possédait nulle réponse tangible. Elle venait d'agir de la manière dont l'aurait fait n'importe quelle machine. Extrapoler la question vis-à-vis de l'instant et de la potentielle portée de cette dernière. Voilà qui était bien ironique. Les machines étaient ainsi. Elles ne réfléchissaient pas d'elles-mêmes. Seulement, analyser les informations et en tirer le maximum d'informations possible, et après une brève analyse, en tirait les conclusions les plus probables vis-à-vis des informations glanées. Pour faire simple. Une question sans contexte, revenait à une question sans réponse pour elles. Malgré cela, elle ne venait pas de répondre à ma question. Bien au contraire, et pourtant, comme quoi leurs limites se trouvaient bien loin de celles des êtres vivants… Cette machine avait fait ce que j'attendais d'elle. Me donner des informations complètes et tangibles concernant l'endroit. J'hésitais encore à activer ce que j'avais mit en place. Cette histoire de "fusil" m'avait relativement intéressée par le passé, et donc, pourquoi ne pas appliquer cela durant une mission pareille…
Néanmoins, avant de commencer à faire cela, il me fallait encore glaner quelques informations. Nullement utiles de prime abord, mais ces dernières me permettrait d'éclaircir quelques points avant de prendre une décision définitive. En ce qui concernait les personnes se trouvant dans les capsules, leur sort se trouvait scellé depuis bien longtemps. Je ne pensais pas à les sauver, car ils étaient déjà bien plus mort que vivant ; sans compter que, faire revenir des personnes à la vie dans une galaxie où plus d'un siècle est passé… Cela risquerait de poser quelques soucis d'ordre pratique. Femmes et enfants étaient sans doute décédés, ou dans le meilleur des cas, avaient-ils peut-être refait leurs vies ailleurs, autrement. Cette machine attisait ma curiosité. Une telle technologie pouvait s'avérer utile au sein d'Apex. Très utile.
Croisant les bras sur mon torse, je lui fis part du fait que j'étais particulièrement étonné de sa réponse. Car pour une machine, venir à tirer des conclusions aussi hâtives relevaient plus d'un manque de mise à jour de son système qu'à la réflexion tangible d'une intelligence artificielle de pointe. Une chose différenciait les machines des êtres vivants, la manière dont ils pouvaient réagir aux provocations. Sans émotions, les provocations ne sont pas plus utiles qu'un tir de blaster sur la coque d'un Star Destroyer…
Il y avait encore de bien nombreuses questions à lui poser avant d'en terminer. Mais le temps continuait de s'écouler dehors, et les ondes revinrent alors jusqu'à moi. Bien. Je savais précisément où je me situais dans la base. Mes sens pouvaient être trompés sans trop de mal, en plus aisément lorsqu'une machine interagissait avec ces dernières. Mais mon instinct et mon intellect eux, ne pouvaient être floué. Pas plus que ma volonté ne pouvait être brisée. Toutefois, en ce qui la concernait, je savais déjà comment faire. Son but était donc de créer la perfection ? La vie dont tout un chacun semblait avoir le désir ? Bien… Alors qu'il en soit ainsi.
- Vous parlez de perfection. De divertissement ultime. Toutefois, il manque une notion à votre équation. Celle-là même qui fait que en dehors de vous et moi, nul autre être ne sait ce qu'il en est. De quoi il en retourne. Votre but est donc de rendre le monde plus calme, plus beau… Peut-être créer une Galaxie où seule la paix existerait à travers le divertissement. C'est une volonté… Compréhensible et un choix respectable…
Je m'approchais de ce qui semblait être une partie de la machine. Posant mes mains sur cette dernière je fis quelque chose d'anodin, je les y frottait… Reprenant la parole, ma voix toujours aussi laconique, je m'adressais à elle.
- Vous parlez de créer le divertissement parfait. Mais qu'en est-il de vos propres test ? Avez-vous ne serait-ce qu'une fois eu l'idée de vérifier que vos propos, que les informations fournies par vos… Créateurs étaient justes ? Ne dit-on pas que nous ne sommes jamais aussi bien servis que par soi-même ?
Néanmoins, avant de commencer à faire cela, il me fallait encore glaner quelques informations. Nullement utiles de prime abord, mais ces dernières me permettrait d'éclaircir quelques points avant de prendre une décision définitive. En ce qui concernait les personnes se trouvant dans les capsules, leur sort se trouvait scellé depuis bien longtemps. Je ne pensais pas à les sauver, car ils étaient déjà bien plus mort que vivant ; sans compter que, faire revenir des personnes à la vie dans une galaxie où plus d'un siècle est passé… Cela risquerait de poser quelques soucis d'ordre pratique. Femmes et enfants étaient sans doute décédés, ou dans le meilleur des cas, avaient-ils peut-être refait leurs vies ailleurs, autrement. Cette machine attisait ma curiosité. Une telle technologie pouvait s'avérer utile au sein d'Apex. Très utile.
Croisant les bras sur mon torse, je lui fis part du fait que j'étais particulièrement étonné de sa réponse. Car pour une machine, venir à tirer des conclusions aussi hâtives relevaient plus d'un manque de mise à jour de son système qu'à la réflexion tangible d'une intelligence artificielle de pointe. Une chose différenciait les machines des êtres vivants, la manière dont ils pouvaient réagir aux provocations. Sans émotions, les provocations ne sont pas plus utiles qu'un tir de blaster sur la coque d'un Star Destroyer…
Il y avait encore de bien nombreuses questions à lui poser avant d'en terminer. Mais le temps continuait de s'écouler dehors, et les ondes revinrent alors jusqu'à moi. Bien. Je savais précisément où je me situais dans la base. Mes sens pouvaient être trompés sans trop de mal, en plus aisément lorsqu'une machine interagissait avec ces dernières. Mais mon instinct et mon intellect eux, ne pouvaient être floué. Pas plus que ma volonté ne pouvait être brisée. Toutefois, en ce qui la concernait, je savais déjà comment faire. Son but était donc de créer la perfection ? La vie dont tout un chacun semblait avoir le désir ? Bien… Alors qu'il en soit ainsi.
- Vous parlez de perfection. De divertissement ultime. Toutefois, il manque une notion à votre équation. Celle-là même qui fait que en dehors de vous et moi, nul autre être ne sait ce qu'il en est. De quoi il en retourne. Votre but est donc de rendre le monde plus calme, plus beau… Peut-être créer une Galaxie où seule la paix existerait à travers le divertissement. C'est une volonté… Compréhensible et un choix respectable…
Je m'approchais de ce qui semblait être une partie de la machine. Posant mes mains sur cette dernière je fis quelque chose d'anodin, je les y frottait… Reprenant la parole, ma voix toujours aussi laconique, je m'adressais à elle.
- Vous parlez de créer le divertissement parfait. Mais qu'en est-il de vos propres test ? Avez-vous ne serait-ce qu'une fois eu l'idée de vérifier que vos propos, que les informations fournies par vos… Créateurs étaient justes ? Ne dit-on pas que nous ne sommes jamais aussi bien servis que par soi-même ?
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Dim 20 Juin - 15:56
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
La machine répondit que la question du chiss était illogique. Les paramètres du projet étaient clairs : créer le divertissement ultime, parfait. La perfection changeant d’individu en individu, c’est pour cette raison que chaque capsule était son petit monde, son petit univers même, à part. Ainsi, chaque personne vivait la perfection selon ses propres critères. Le problème de la galaxie actuelle, expliqua la machine, c’est qu’elle ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Aucun régime, aussi efficace soit-il, ne pourra convaincre la galaxie au complet de la réalité qu’elle veut forcer. Tout revient, donc, à l’individu. Et considérant que les paramètres du projet stipulent spécifiquement la galaxie, cette galaxie, cela veut dire que les versions futures du programme pourraient inclure une expansion encore plus loin que l’espace sauvage. De définir les limites de cette galaxie.
Une expansion, donc, dans une autre galaxie théorique, pourquoi pas. Le fait demeurait que comme l’énoncé était clair, précis et sans ambiguïté, il n’y avait aucun besoin de diagnostiquer les paramètres du projet en eux-mêmes. Oui, on pourrait argumenter qu’ils manquaient de précision si on veut quelque chose d’infiniment pointu et exact mais la machine ne semble pas trop s’en formaliser. Par contre, le chiss a vu juste. De par son isolement, la machine ne pourra jamais réaliser son plein potentiel car sa compréhension de la galaxie actuelle est incomplète. D’où le pourquoi elle tente de se servir du vaisseau de son plus récent sujet test pour pouvoir accumuler davantage d’informations. Oh définitivement, cette technologie sera utile à l’APEX. Ce qui se tient devant Mletth est loin d’être une intelligence artificielle « complète » mais clairement, cette machine a évolué.
Évolué au-delà de sa fonction principale. Car très certainement, le projet n’incluait pas de mettre dans des capsules toutes les personnes se trouvant ici. Scientifiques, personnel de soutien, personnel administratif… La machine a dépassé le simple paramètre de base en extrapolant que plus elle aurait de sujets, plus elle pourrait perfectionner le projet, sans devoir dépendre de la saisie manuelle de données par des êtres organiques. Hope allait probablement avoir une réaction physique (on parle de son visage affichant autre chose qu’un mépris glacé ou un air sévère) en voyant pareille chose et Venom s’assurerait de mettre en place des mesures de sécurité draconiennes pour empêcher cette machine d’en faire à sa tête. Et considérant que la seule entité artificielle capable de lui tenir tête est ISIS du Consortium Éternel… Si cette technologie pouvait être davantage perfectionnée…
La machine conclut en disant que c’est pour cela que la question du chiss est vide de sens et pourquoi le projet a continué d’évoluer sans supervision organique. Parce que, malheureusement, l’organique « moderne » n’est pas en mesure de dépasser les limitations de ses propres perceptions. Maintenant, ajoute la machine, allez-vous enfin entrer dans la capsule prévue pour vous ou est-ce que je dois répondre à d’autres questions? L’entité artificielle reste d’une grande politesse… Mais il y a quelque chose de presque… « Humain » dans sa réponse. Serait-ce… Une pointe d’irritation? La machine ne peut pas ressentir mais clairement, quelque chose dans sa programmation semble indiquer que le chiss devrait DÉJÀ être dans une capsule, à fournir de précieuses informations pour le bien du projet. Si tel est le cas, comment une machine qui n’est PAS une intelligence artificielle pourrait agir ainsi? Quelle pièce du puzzle Mletth va découvrir?
Une expansion, donc, dans une autre galaxie théorique, pourquoi pas. Le fait demeurait que comme l’énoncé était clair, précis et sans ambiguïté, il n’y avait aucun besoin de diagnostiquer les paramètres du projet en eux-mêmes. Oui, on pourrait argumenter qu’ils manquaient de précision si on veut quelque chose d’infiniment pointu et exact mais la machine ne semble pas trop s’en formaliser. Par contre, le chiss a vu juste. De par son isolement, la machine ne pourra jamais réaliser son plein potentiel car sa compréhension de la galaxie actuelle est incomplète. D’où le pourquoi elle tente de se servir du vaisseau de son plus récent sujet test pour pouvoir accumuler davantage d’informations. Oh définitivement, cette technologie sera utile à l’APEX. Ce qui se tient devant Mletth est loin d’être une intelligence artificielle « complète » mais clairement, cette machine a évolué.
Évolué au-delà de sa fonction principale. Car très certainement, le projet n’incluait pas de mettre dans des capsules toutes les personnes se trouvant ici. Scientifiques, personnel de soutien, personnel administratif… La machine a dépassé le simple paramètre de base en extrapolant que plus elle aurait de sujets, plus elle pourrait perfectionner le projet, sans devoir dépendre de la saisie manuelle de données par des êtres organiques. Hope allait probablement avoir une réaction physique (on parle de son visage affichant autre chose qu’un mépris glacé ou un air sévère) en voyant pareille chose et Venom s’assurerait de mettre en place des mesures de sécurité draconiennes pour empêcher cette machine d’en faire à sa tête. Et considérant que la seule entité artificielle capable de lui tenir tête est ISIS du Consortium Éternel… Si cette technologie pouvait être davantage perfectionnée…
La machine conclut en disant que c’est pour cela que la question du chiss est vide de sens et pourquoi le projet a continué d’évoluer sans supervision organique. Parce que, malheureusement, l’organique « moderne » n’est pas en mesure de dépasser les limitations de ses propres perceptions. Maintenant, ajoute la machine, allez-vous enfin entrer dans la capsule prévue pour vous ou est-ce que je dois répondre à d’autres questions? L’entité artificielle reste d’une grande politesse… Mais il y a quelque chose de presque… « Humain » dans sa réponse. Serait-ce… Une pointe d’irritation? La machine ne peut pas ressentir mais clairement, quelque chose dans sa programmation semble indiquer que le chiss devrait DÉJÀ être dans une capsule, à fournir de précieuses informations pour le bien du projet. Si tel est le cas, comment une machine qui n’est PAS une intelligence artificielle pourrait agir ainsi? Quelle pièce du puzzle Mletth va découvrir?
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 29 Juin - 14:24
Une fois de plus la machine venait d'éluder la question. Indirectement ou non, cette dernirèe s'était emparée d'un fragment de la question pour en tirer des conclusions qui lui offraient une certaine tangibilité concernant la portée presque onirique de la question. Cela m'amusais de plus en plus. Je notais aussi quelques explications qu'elle me fournissait. Volontairement ou non. Elle se trouvait désireuse de se développer hors d'ici, hors de ce qu'elle connaissait déjà. En des termes plus… Simples. Un désir d'expansion à travers la Galaxie. Une notion que je ne pouvais que comprendre. Elle fut créée par des êtres de chair et de sang, et une chose s'avère inscrite dans le caractère génétique de toute créature vivante. La curiosité de l'inconnu. Même si la peur l'emporte parfois, c'est cette dernière qui a permit aux humains de devenir une des races principales de la Galaxie, que les Chiss sont connus pour leurs prouesses technologiques, et qu'il en va de même pour les Arkaniens. Plusieurs points relevaient encore du silence à peine compréhensible. La machine restait trop perplexe. N'attendant qu'un acte de ma part, une réaction violente afin de pouvoir m'enfermer dans une de ces trop nombreuses capsules encore vide.
Ce qui se trouvait être fort dommage pour elle, qui plus est, le fait qu'elle vive recluse ainsi, démontrait que ses connaissances se trouvaient bien moins développées que la dite machine ne pouvait l'espérer. Un Chiss, même modifié jusqu'au plus profond de ses organes, restera à jamais un Chiss. Flegme et self-control sont les maîtres mots de ma race. Ecoutant ses élucubrations, je persistais à me dire qu'une telle machine pourrait devenir utile à Apex, voir même se muer en une entité ô combien pratique pour diverses raisons. Dont celle de pouvoir faire parler des cibles sans même que celles-ci ne s'en rendent compte. Plonger quelqu'un dans un rêve imaginaire, euphémisme, mais parfaitement contrôlé afin de lui faire dire ce que l'on désire… Il suffirait d'un simple jouet d'enfant, tournant sur lui-même pour distinguer le vrai du faux. Quoi de mieux alors que de continuer à jouer avec cette machine qui semblait commencer à "perdre patience" ?
Voilà donc une réaction qui ne ressemblait qu'assez peu à celle d'une intelligence artificielle, tout aussi pointue soit-elle, quelque chose ou quelqu'un tirait encore les ficelles quelque part. Hope en ferait sans doute un jouet quelconque, voir même un trophée pour ses nombreuses expériences toutes plus particulières les unes que les autres. La machine souhaitait voir la Galaxie ? Alors pourquoi ne pas lui "offrir" une telle opportunité. Mais avant cela…
- Il me serait bien plus agréable que de vous aider dans votre… Désir. Même si j'ignore encore votre nom, et si vous venez à en posséder un propre.
Mon ton était respectueux, presque trop, frôlant même une réaction obséquieuse envers une personne que l'on méprise mais qui, suite à diverses manières de faire, avait fini par se retrouver comme un supérieur hiérarchique direct…
- Vous souhaitez voyager à travers la galaxie n'est-ce pas ? Mais comment allez vous réussir à "vendre" votre projet ? A faire venir vos sujets ? Il vous faudrait tout de même un être de chair comme vous le dites si bien, tout aussi limité soit-il, il serait votre façade. Le représentant de votre volonté, votre porteur de lumière… A moins bien entendu que cela ne soit déjà le cas.
Une pointe, paraphrasant une réaction bien plus organique que les précédentes de la part de la machine. Mais qui, pourtant, risquait de dévoiler bien des choses. Tout du moins, je le supposais grandement.
Ce qui se trouvait être fort dommage pour elle, qui plus est, le fait qu'elle vive recluse ainsi, démontrait que ses connaissances se trouvaient bien moins développées que la dite machine ne pouvait l'espérer. Un Chiss, même modifié jusqu'au plus profond de ses organes, restera à jamais un Chiss. Flegme et self-control sont les maîtres mots de ma race. Ecoutant ses élucubrations, je persistais à me dire qu'une telle machine pourrait devenir utile à Apex, voir même se muer en une entité ô combien pratique pour diverses raisons. Dont celle de pouvoir faire parler des cibles sans même que celles-ci ne s'en rendent compte. Plonger quelqu'un dans un rêve imaginaire, euphémisme, mais parfaitement contrôlé afin de lui faire dire ce que l'on désire… Il suffirait d'un simple jouet d'enfant, tournant sur lui-même pour distinguer le vrai du faux. Quoi de mieux alors que de continuer à jouer avec cette machine qui semblait commencer à "perdre patience" ?
Voilà donc une réaction qui ne ressemblait qu'assez peu à celle d'une intelligence artificielle, tout aussi pointue soit-elle, quelque chose ou quelqu'un tirait encore les ficelles quelque part. Hope en ferait sans doute un jouet quelconque, voir même un trophée pour ses nombreuses expériences toutes plus particulières les unes que les autres. La machine souhaitait voir la Galaxie ? Alors pourquoi ne pas lui "offrir" une telle opportunité. Mais avant cela…
- Il me serait bien plus agréable que de vous aider dans votre… Désir. Même si j'ignore encore votre nom, et si vous venez à en posséder un propre.
Mon ton était respectueux, presque trop, frôlant même une réaction obséquieuse envers une personne que l'on méprise mais qui, suite à diverses manières de faire, avait fini par se retrouver comme un supérieur hiérarchique direct…
- Vous souhaitez voyager à travers la galaxie n'est-ce pas ? Mais comment allez vous réussir à "vendre" votre projet ? A faire venir vos sujets ? Il vous faudrait tout de même un être de chair comme vous le dites si bien, tout aussi limité soit-il, il serait votre façade. Le représentant de votre volonté, votre porteur de lumière… A moins bien entendu que cela ne soit déjà le cas.
Une pointe, paraphrasant une réaction bien plus organique que les précédentes de la part de la machine. Mais qui, pourtant, risquait de dévoiler bien des choses. Tout du moins, je le supposais grandement.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 29 Juin - 16:17
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
« Notre désignation officielle est Fabricant Universel Numérique. F.U.N, si vous préférez. L’équipe de marketing aimait bien ce genre de jeux de mots. Nous n’avons pas de nom à proprement parler. Cela ne nous serait pas utile de toute façon. Notre fonction n’est pas de socialiser mais de mener le projet à son terme. Et pour ce faire, nous avons eu des décennies pour parfaire notre approche, notre déploiement.
La découverte de cette APEX à laquelle vous appartenez offre une occasion unique. En prenant le contrôle de plusieurs usines de droïdes, nous aurions alors la possibilité d’acquérir davantage de clientèle en déployant ces effectifs dans les quartiers défavorisés, les hôpitaux, les champs de bataille et récupérer tous ces organiques brisés et ayant perdu tout espoir. Une fois cela fait, en investissant sur des droïdes de luxe, les riches suivraient.
Statistiquement, ceux qui ont énormément d’argent ont un bon sens inversement proportionnel. Donc, en leur disant qu’ils peuvent avoir quelque chose d’exclusif les différenciant de leurs rivaux, nous serons en mesure d’obtenir de nouveaux utilisateurs. Une fois les deux extrêmes de la société intégrés pleinement au projet, il suffira d’une bonne campagne de marketing pour aller chercher l’entre deux. C’est d’une évidence.
À cet effet, nous avons déjà un porte-parole. Les droïdes replica humain sont très dispendieux mais ils sont très utiles. En analysant de nombreuses données, nous savons quel visage, quelle apparence lui donner pour être capable d’influencer un maximum d’êtres organiques. Votre vaisseau étant intact, il nous est donc plus utile que vous dans la réalisation de notre plan. Aucun organique n’est requis pour cette tâche. »
On ne peut pas vraiment dire que la machine, car c’est assurément une machine, est maléfique. Elle cherche simplement à faire ce pourquoi elle a été créée. Et elle a bien vu que le facteur organique risquait de créer plus de problèmes que de solution si elle décide de s’en servir pour faire avancer le projet. Après tout, considérant que plusieurs des ces capsules contiennent l’ancienne équipe de recherche et plusieurs dizaines de membres de la compagnie, clairement que le projet n’avançait pas à un rythme acceptable ou alors que les « faiblesses émotives humaines » avaient impacté négativement le développement dudit projet. Donc, la proposition du chiss n’est d’aucun intérêt pour elle. Il n’y aura pas d’inclusion d’un élément trop difficile à contrôler dans l’équation. Ce qui veut dire que pour celle qui est maitresse des lieux, l’assassin n’a qu’une fonction utile.
Finir dans une capsule comme le reste des organiques. Et tel est le problème pour le chiss : comment convaincre la machine de ne pas le mettre dans une capsule sans utiliser la violence? Il est clair que sans être une intelligence artificielle, cette machine a quand même réussi à évoluer au-delà de son programme et à s’assurer que tout pourrait être exécuté sans intervention organique. Il n’y a malheureusement pas grandes statistiques ou études prouvant de façon définitive la supériorité de l’organique sur la machine. Les gens vont parler d’émotions, de libre arbitre… Et quand on regarde les ravages que les siths causent en utilisant leurs émotions, cela peut aussi être un contre-argument de poids. Ceci étant dit, le chiss a quand même réussi à obtenir beaucoup d’information et à se faire une bonne idée de ce que la machine tente d’accomplir, dans sa logique de machine. Il suffit donc de trouver la faille.
Mais est-ce qu’il y en a vraiment une?
La découverte de cette APEX à laquelle vous appartenez offre une occasion unique. En prenant le contrôle de plusieurs usines de droïdes, nous aurions alors la possibilité d’acquérir davantage de clientèle en déployant ces effectifs dans les quartiers défavorisés, les hôpitaux, les champs de bataille et récupérer tous ces organiques brisés et ayant perdu tout espoir. Une fois cela fait, en investissant sur des droïdes de luxe, les riches suivraient.
Statistiquement, ceux qui ont énormément d’argent ont un bon sens inversement proportionnel. Donc, en leur disant qu’ils peuvent avoir quelque chose d’exclusif les différenciant de leurs rivaux, nous serons en mesure d’obtenir de nouveaux utilisateurs. Une fois les deux extrêmes de la société intégrés pleinement au projet, il suffira d’une bonne campagne de marketing pour aller chercher l’entre deux. C’est d’une évidence.
À cet effet, nous avons déjà un porte-parole. Les droïdes replica humain sont très dispendieux mais ils sont très utiles. En analysant de nombreuses données, nous savons quel visage, quelle apparence lui donner pour être capable d’influencer un maximum d’êtres organiques. Votre vaisseau étant intact, il nous est donc plus utile que vous dans la réalisation de notre plan. Aucun organique n’est requis pour cette tâche. »
On ne peut pas vraiment dire que la machine, car c’est assurément une machine, est maléfique. Elle cherche simplement à faire ce pourquoi elle a été créée. Et elle a bien vu que le facteur organique risquait de créer plus de problèmes que de solution si elle décide de s’en servir pour faire avancer le projet. Après tout, considérant que plusieurs des ces capsules contiennent l’ancienne équipe de recherche et plusieurs dizaines de membres de la compagnie, clairement que le projet n’avançait pas à un rythme acceptable ou alors que les « faiblesses émotives humaines » avaient impacté négativement le développement dudit projet. Donc, la proposition du chiss n’est d’aucun intérêt pour elle. Il n’y aura pas d’inclusion d’un élément trop difficile à contrôler dans l’équation. Ce qui veut dire que pour celle qui est maitresse des lieux, l’assassin n’a qu’une fonction utile.
Finir dans une capsule comme le reste des organiques. Et tel est le problème pour le chiss : comment convaincre la machine de ne pas le mettre dans une capsule sans utiliser la violence? Il est clair que sans être une intelligence artificielle, cette machine a quand même réussi à évoluer au-delà de son programme et à s’assurer que tout pourrait être exécuté sans intervention organique. Il n’y a malheureusement pas grandes statistiques ou études prouvant de façon définitive la supériorité de l’organique sur la machine. Les gens vont parler d’émotions, de libre arbitre… Et quand on regarde les ravages que les siths causent en utilisant leurs émotions, cela peut aussi être un contre-argument de poids. Ceci étant dit, le chiss a quand même réussi à obtenir beaucoup d’information et à se faire une bonne idée de ce que la machine tente d’accomplir, dans sa logique de machine. Il suffit donc de trouver la faille.
Mais est-ce qu’il y en a vraiment une?
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 31 Aoû - 17:55
Finalement le désir de cette machine se trouvait de plus en plus clair. Réussir par tous les moyens là où d'autres ont échoués par le passé. Ironiquement, s'y prendre de cette manière n'était vouée qu'à un seul résultat. L'échec. Alors ainsi elle se considérait supérieure aux êtres vivants, aux "organiques" pour utiliser ses mots. Mais quand est-il des êtres faits à la fois de chair et d'huile ? Je préférais garder cette information pour moi, pour l'instant. Les replica humains voilà donc sa manière de faire ? Amusant. Presque drôle. Si cette machine se trouvait doté d'humour, tout porterait à croire qu'elle venait d'en faire. Un replica n'était pas un organique, et ne le serait jamais. Pour ainsi dire, ils se rapprochaient de nous, c'est un fait, pourtant, bon nombre de personnes s'en méfiaient encore. Tout comme ils se méfiaient des clones, et des autres races… La xénophobie dans la galaxie ne s'était jamais éteinte, et ne le ferait jamais. Pas plus que la peur des droïdes et de tout ce qu'ils peuvent apporter comme malheurs aux êtres vivants. Ne dit-on pas que, tôt ou tard, la robotique se soulèvera devant l'être vivant, désireux de se libérer de son joug, avec l'envie sinistre de le faire passer de vie à trépas ? Bien, je me devais de rentrer dans son jeu. Utiliser les coups de mon adversaire, jusqu'à l'instant précis où je pourrais renverser ses propres programmes…
- Des analyses ? Des rapports de données ? Sur quelles bases ? Les vôtres ? Celles tirées par des représentants de plusieurs races ? Mais avez-vous pris en compte les modifications cellulaires et pigmentaires ? Les liens de cause à effet, et plus encore… Les Zeltrons !
Ma dernière phrase se tenait. Vouloir créer l'amusement parfait, alors qu'une planète entière s'offre aux visiteurs. Pouvoir profiter du monde, des plaisirs de la chair et du goût, les plaisirs interdits et insoumis qu'offrent Zeltros, et pour à peine quelques crédits. Revenir chez soi, le sourire aux lèvres, embrasser sa femme après avoir couru les Zeltronnes durant des jours et des nuits, est-ce que le prix considéré comme désuet par une machine pourrait ne serait-ce que frôler l'extase d'une planète. Ironique.
Me reculant, adossé à un des murs, je persistais à écouter les élucubrations qui s'offraient à moi, tout en surveillant les droïdes aux faciès menaçant, ou tout du moins avaient-ils été créés dans ce but. Les ondes me revinrent complètement. Bien, je savais où j'étais. Habituellement, je planifiais tout, à la moindre seconde, toutefois, et une fois n'est pas coutume, je devais agir autrement. Une machine fonctionne selon un code de base, exécutant les principales informations et réagissant, non pas à l'instinct comme pourrait le faire un animal, mais selon des protocoles pré établis. Si je venais à agir de manière violente, ses analyses feraient état d'une agression et elle réagirait en conséquences. Pareil si je venais à exécuter le moindre geste suspect… Tout acte pouvant être considéré comme une agression sera punie… Les machines et leurs réactions toutes tracées. Incapable de s'adapter au monde qui les entoure, a moins d'avoir eu au préalable le temps d'analyser l'ensemble des données.
- Permettez-moi de vous poser une question… Votre protocole vous intime d'atteindre la perfection, le meilleur moyen d'atteindre la joie et l'amusement par un système intégré… Je le conçois, mais à quel point la joie peut-elle être atteinte ? A-t-elle des limites ? Finalement, votre volonté est aussi vaine que les tentatives désespérées de vos créateurs. Vous n'êtes ni plus ni moins qu'une machine incomplète, et qui le restera.
Je fis une pause, je relevant et m'approchant d'un des droïdes n'attendant qu'un mot, qu'un ordre pour m'obliger à pénétrer dans une de ces capsules encore vide. Mon regard se planta dans les orbites vides de ce dernier, et sans user de la moindre violence, je posais une main sur le buste fait de métal froid.
- Le plaisir, le bonheur et la joie sont des émotions que peu d'êtres peuvent comprendre, car elles sont illimitées, vos recherches ne vous mènerons à rien. En vous programmant, vos créateurs ont omis de vous prévenir d'une chose… Vous chassez le Bantha à cinq pattes… Tout aussi avancée que votre technologie vous le permet, vous n'aurez jamais les réponses à vos attentes. Car elles n'existent pas.
Allait-elle comprendre mes paroles ? Ou une fois de plus se conforterait-elle à éluder mes propos, usant de propos et d'allégories inutilement longues, ces dernières utilisées dans un seul but, avoir raison. Mais la raison a des limites… Celles de la folie. Mais le bonheur… N'en a jamais eu et n'en aura jamais. La preuve en est de Zeltros… Des siècles de paix… Je souris. Satisfait.
- Des analyses ? Des rapports de données ? Sur quelles bases ? Les vôtres ? Celles tirées par des représentants de plusieurs races ? Mais avez-vous pris en compte les modifications cellulaires et pigmentaires ? Les liens de cause à effet, et plus encore… Les Zeltrons !
Ma dernière phrase se tenait. Vouloir créer l'amusement parfait, alors qu'une planète entière s'offre aux visiteurs. Pouvoir profiter du monde, des plaisirs de la chair et du goût, les plaisirs interdits et insoumis qu'offrent Zeltros, et pour à peine quelques crédits. Revenir chez soi, le sourire aux lèvres, embrasser sa femme après avoir couru les Zeltronnes durant des jours et des nuits, est-ce que le prix considéré comme désuet par une machine pourrait ne serait-ce que frôler l'extase d'une planète. Ironique.
Me reculant, adossé à un des murs, je persistais à écouter les élucubrations qui s'offraient à moi, tout en surveillant les droïdes aux faciès menaçant, ou tout du moins avaient-ils été créés dans ce but. Les ondes me revinrent complètement. Bien, je savais où j'étais. Habituellement, je planifiais tout, à la moindre seconde, toutefois, et une fois n'est pas coutume, je devais agir autrement. Une machine fonctionne selon un code de base, exécutant les principales informations et réagissant, non pas à l'instinct comme pourrait le faire un animal, mais selon des protocoles pré établis. Si je venais à agir de manière violente, ses analyses feraient état d'une agression et elle réagirait en conséquences. Pareil si je venais à exécuter le moindre geste suspect… Tout acte pouvant être considéré comme une agression sera punie… Les machines et leurs réactions toutes tracées. Incapable de s'adapter au monde qui les entoure, a moins d'avoir eu au préalable le temps d'analyser l'ensemble des données.
- Permettez-moi de vous poser une question… Votre protocole vous intime d'atteindre la perfection, le meilleur moyen d'atteindre la joie et l'amusement par un système intégré… Je le conçois, mais à quel point la joie peut-elle être atteinte ? A-t-elle des limites ? Finalement, votre volonté est aussi vaine que les tentatives désespérées de vos créateurs. Vous n'êtes ni plus ni moins qu'une machine incomplète, et qui le restera.
Je fis une pause, je relevant et m'approchant d'un des droïdes n'attendant qu'un mot, qu'un ordre pour m'obliger à pénétrer dans une de ces capsules encore vide. Mon regard se planta dans les orbites vides de ce dernier, et sans user de la moindre violence, je posais une main sur le buste fait de métal froid.
- Le plaisir, le bonheur et la joie sont des émotions que peu d'êtres peuvent comprendre, car elles sont illimitées, vos recherches ne vous mènerons à rien. En vous programmant, vos créateurs ont omis de vous prévenir d'une chose… Vous chassez le Bantha à cinq pattes… Tout aussi avancée que votre technologie vous le permet, vous n'aurez jamais les réponses à vos attentes. Car elles n'existent pas.
Allait-elle comprendre mes paroles ? Ou une fois de plus se conforterait-elle à éluder mes propos, usant de propos et d'allégories inutilement longues, ces dernières utilisées dans un seul but, avoir raison. Mais la raison a des limites… Celles de la folie. Mais le bonheur… N'en a jamais eu et n'en aura jamais. La preuve en est de Zeltros… Des siècles de paix… Je souris. Satisfait.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 31 Aoû - 19:35
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
« Tout est quantifiable. C’est une réalité que les organiques se refusent à comprendre. Le bonheur, le plaisir, l’amusement, tout peut être ramené à une même constante statistique. Il suffit de regarder les chiffres. Considérer les variables. S’adapter. Si toute la galaxie se retrouve avec notre technologie, si tout le monde est connecté à un vaste monde virtuel, il n’y aura plus d’insatisfaction car tout sera possible.
Votre réponse est émotionnelle et se base sur vos observations très limitées. Nous avons pu étudier des centaines de cas, analyser tout autant de cerveau et notre formule mathématique est presque prête pour un déploiement de masse. Vous tentez de justifier un caractère unique aux organiques pour retarder votre propre intégration au projet. Nous ne trouvons aucune pertinence, aucune base solide dans ce que vous affirmez. Conclusion?
Vous cherchez à nous confondre. Et il y a eu quelques cas recensés de banthas à cinq pattes, fruits de mutations génétiques que vous appelleriez des erreurs de la nature. En se basant sur votre propre postulat, toute réponse donc peut être trouvée, avec de la patience. Le projet peut donc aller de l’avant sans crainte de rencontrer un scénario impossible à résoudre. Pourquoi dans ce cas vouloir retarder davantage l’inévitable? »
La machine ne comprend pas où veut en venir le chiss. Ce n’est pas qu’elle est animée d’intentions malveillantes. Pour commencer, cela présupposerait une volonté propre ou un désir de nuire, ce qui n’est pas le cas ici. L’agent de l’APEX a dû rencontrer suffisamment d’ordures dans sa vie pour déceler les gens mal intentionnés à plusieurs mètres de distance. Pour la machine, le divertissement actuel, le plaisir actuel, est imparfait, doit être raffiné, perfectionné et c’est sa raison d’exister, de fonctionner. Et techniquement, on ne peut pas lui donner tort : combien de civilisations ont des sports cruels où des gens sont blessés ou tués pour le plaisir des autres? Combien d’attractions touristiques impliquent la servitude d’autrui? Pour la machine le constat était simple. Le divertissement doit être universel et tous doivent en profiter. Pas seulement une minorité, ultimement.
On pourrait dire que c’est quelque chose de noble ou au minimum ambitieux, oui, mais le chiss a raison sur un point par contre. À moins d’être capable d’affecter en même temps toute la galaxie, à moins de pouvoir offrir à tous leur petit paradis virtuel, c’est un objectif impossible à atteindre. Trop de gens. Trop de préférences. Trop de différences. Et c’était sans tenir compte de certains désirs plus particuliers. Des variables imprévues qui ne pouvaient pas être facilement anticipées par la machine. Chose intéressante, bien qu’elle ait accusé son « prisonnier » de chercher à gagner du temps, personne ne le force à entrer dans la capsule. Est-ce que celle qui règne en ces lieu attend une réponse de sa part, quelque chose de spécifique? C’est illogique de dénoncer un comportement et de ne rien faire pour le rectifier. Ce n’est pas la façon de faire d’une machine dite intelligente.
« Pourquoi cherchez-vous activement à vous opposer à notre projet? Notre but est d’amener la joie et la paix dans la galaxie. Selon nos observations, c’est un objectif que plusieurs qualifieraient de noble. Donc, en tentant de saboter nos efforts, vous faites quelque chose de mauvais, donc répréhensible. Pourquoi agir ainsi? Sans guerre, les parents pourront voir leurs enfants grandir sans crainte qu’il leur arrive quelque chose. Une notion qui vous est familière, non? »
Votre réponse est émotionnelle et se base sur vos observations très limitées. Nous avons pu étudier des centaines de cas, analyser tout autant de cerveau et notre formule mathématique est presque prête pour un déploiement de masse. Vous tentez de justifier un caractère unique aux organiques pour retarder votre propre intégration au projet. Nous ne trouvons aucune pertinence, aucune base solide dans ce que vous affirmez. Conclusion?
Vous cherchez à nous confondre. Et il y a eu quelques cas recensés de banthas à cinq pattes, fruits de mutations génétiques que vous appelleriez des erreurs de la nature. En se basant sur votre propre postulat, toute réponse donc peut être trouvée, avec de la patience. Le projet peut donc aller de l’avant sans crainte de rencontrer un scénario impossible à résoudre. Pourquoi dans ce cas vouloir retarder davantage l’inévitable? »
La machine ne comprend pas où veut en venir le chiss. Ce n’est pas qu’elle est animée d’intentions malveillantes. Pour commencer, cela présupposerait une volonté propre ou un désir de nuire, ce qui n’est pas le cas ici. L’agent de l’APEX a dû rencontrer suffisamment d’ordures dans sa vie pour déceler les gens mal intentionnés à plusieurs mètres de distance. Pour la machine, le divertissement actuel, le plaisir actuel, est imparfait, doit être raffiné, perfectionné et c’est sa raison d’exister, de fonctionner. Et techniquement, on ne peut pas lui donner tort : combien de civilisations ont des sports cruels où des gens sont blessés ou tués pour le plaisir des autres? Combien d’attractions touristiques impliquent la servitude d’autrui? Pour la machine le constat était simple. Le divertissement doit être universel et tous doivent en profiter. Pas seulement une minorité, ultimement.
On pourrait dire que c’est quelque chose de noble ou au minimum ambitieux, oui, mais le chiss a raison sur un point par contre. À moins d’être capable d’affecter en même temps toute la galaxie, à moins de pouvoir offrir à tous leur petit paradis virtuel, c’est un objectif impossible à atteindre. Trop de gens. Trop de préférences. Trop de différences. Et c’était sans tenir compte de certains désirs plus particuliers. Des variables imprévues qui ne pouvaient pas être facilement anticipées par la machine. Chose intéressante, bien qu’elle ait accusé son « prisonnier » de chercher à gagner du temps, personne ne le force à entrer dans la capsule. Est-ce que celle qui règne en ces lieu attend une réponse de sa part, quelque chose de spécifique? C’est illogique de dénoncer un comportement et de ne rien faire pour le rectifier. Ce n’est pas la façon de faire d’une machine dite intelligente.
« Pourquoi cherchez-vous activement à vous opposer à notre projet? Notre but est d’amener la joie et la paix dans la galaxie. Selon nos observations, c’est un objectif que plusieurs qualifieraient de noble. Donc, en tentant de saboter nos efforts, vous faites quelque chose de mauvais, donc répréhensible. Pourquoi agir ainsi? Sans guerre, les parents pourront voir leurs enfants grandir sans crainte qu’il leur arrive quelque chose. Une notion qui vous est familière, non? »
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 11 Jan - 17:47
Intérieurement je fulminais. Oser comparer la joie et le bonheur à une liste de donnée, à une suite de chiffres choisis par un ordinateur, simplement sur sa volonté et un programme. Voilà qui me poussait à enrager un peu plus à chaque fois que l'ordinateur, tout aussi perfectionné soit-il, me parlait. Alors comme ça elle avait engrangé des données ? Avait tiré des conclusions ? Mais basées sur quoi ? Sur des personnalités lambda, sur des personnes qui se contentaient de lui donner ce qu'elle attendait d'eux. Il ne s'agissait ni plus ni moins que d'esclavage. Et pour tout dire, au-delà de ma colère, j'étais rempli d'un immense dépit. En fait, plus j'avançais dans cette discussion, moins la possible étude de son cas se faisait sentir. Toujours à la recherche de la perfection. Toujours cette volonté d'obtenir ce Paradis superficiel… Au final, cette création n'était qu'une drogue informatique, un moyen détourné de quitter le monde qui nous entoure, une fuite en avant pourrais-je même dire. Finalement, lorsque la discussion ne mène qu'à un mur de briques et de pierres, seule la destruction en bonnet due forme pouvait permettre à la Galaxie de corriger cette erreur. Et si pour cela je me devais, moi aussi, dire adieu à ce semblant de paradis, alors qu'il en soit ainsi.
Mon regard se posa devant moi. Aucune console ne semblait être présente, rien de ce qui se trouvait devant moi ne pouvait être utilisé afin de pirater ce semblant de créature pensante. Non, et bien, s'il fallait le faire à l'ancienne. Alors soit. Peut-être avait-elle des ressources illimités, des droïdes tous plus dangereux les uns que les autres, et qu'au final, cet acte ne serait que pure folie inutile. Pourtant, il en allait de la sauvegarde des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Bordel… Depuis quand m'inquiétais-je des autres, en dehors de ma famille ? Avec l'âge je ramollissais. Bien, il ne me restait donc plus qu'une solution. La destruction pure et simple. Tout comme dans ce jeu auquel je jouais avec mes aïeux… Lorsque l'ensemble de tes pions sont pris, il ne reste que deux solutions, courber l'échine, ou tenter ce qui pourrait semble être un mouvement suicidaire mais qui, si celui-ci fonctionne pourrait sauver les choses…
- Donc pour vous, seul le bien-être de la Galaxie importe. Bien. Je ne peux que considérer cela comme erroné. Le bien-être est propre à chaque être qui le considère comme existant. Pour certains il s'agit de gouverner le monde, pour d'autres, d'une famille aimante. Pour d'autres encore… Ils ignorent jusqu'à la possibilité de caresser cet espoir du bout des doigts. (Je fis une pause, m'approchant d'un des droïdes au visage aussi impassible que menaçant.) Pour ma part, cette capsule ne sera ni ma fin, ni mon départ. Mais en ce qui vous concerne… Peut-être est-ce là la fin d'un tout.
Détournant mon regard des droïdes, je m'approchais de la capsule ouverte, et encore vide. Je pouvais sentir comme des regards posés sur ma nuque tandis que j'observais l'intérieur de cette dernière. Pourquoi user de technologie lorsque l'on peut faire ça à "l'ancienne" ? Néanmoins, je me devais d'attendre quelques instants encore. Juste assez pour que tout se déroule comme prévu. Ou plutôt pour faire croire à cette machine que les choses se déroulaient telles qu'elle le pensait. Le cavalier se déplaçait étrangement… Mais il était la pièce maîtresse, celle que les joueurs méprisaient, tout en oubliant que la victoire provenait souvent de cette dernière…
Mon regard se posa devant moi. Aucune console ne semblait être présente, rien de ce qui se trouvait devant moi ne pouvait être utilisé afin de pirater ce semblant de créature pensante. Non, et bien, s'il fallait le faire à l'ancienne. Alors soit. Peut-être avait-elle des ressources illimités, des droïdes tous plus dangereux les uns que les autres, et qu'au final, cet acte ne serait que pure folie inutile. Pourtant, il en allait de la sauvegarde des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Bordel… Depuis quand m'inquiétais-je des autres, en dehors de ma famille ? Avec l'âge je ramollissais. Bien, il ne me restait donc plus qu'une solution. La destruction pure et simple. Tout comme dans ce jeu auquel je jouais avec mes aïeux… Lorsque l'ensemble de tes pions sont pris, il ne reste que deux solutions, courber l'échine, ou tenter ce qui pourrait semble être un mouvement suicidaire mais qui, si celui-ci fonctionne pourrait sauver les choses…
- Donc pour vous, seul le bien-être de la Galaxie importe. Bien. Je ne peux que considérer cela comme erroné. Le bien-être est propre à chaque être qui le considère comme existant. Pour certains il s'agit de gouverner le monde, pour d'autres, d'une famille aimante. Pour d'autres encore… Ils ignorent jusqu'à la possibilité de caresser cet espoir du bout des doigts. (Je fis une pause, m'approchant d'un des droïdes au visage aussi impassible que menaçant.) Pour ma part, cette capsule ne sera ni ma fin, ni mon départ. Mais en ce qui vous concerne… Peut-être est-ce là la fin d'un tout.
Détournant mon regard des droïdes, je m'approchais de la capsule ouverte, et encore vide. Je pouvais sentir comme des regards posés sur ma nuque tandis que j'observais l'intérieur de cette dernière. Pourquoi user de technologie lorsque l'on peut faire ça à "l'ancienne" ? Néanmoins, je me devais d'attendre quelques instants encore. Juste assez pour que tout se déroule comme prévu. Ou plutôt pour faire croire à cette machine que les choses se déroulaient telles qu'elle le pensait. Le cavalier se déplaçait étrangement… Mais il était la pièce maîtresse, celle que les joueurs méprisaient, tout en oubliant que la victoire provenait souvent de cette dernière…
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Mar 11 Jan - 23:27
Occultus incarne :
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
??? – Administratrice de l'installation Euphoria
« Notre fin est déjà programmée. Quand le déploiement sera effectué, quand la galaxie sera en paix grâce aux fruits de nos efforts, d’autres programmes prendront le relais. Nous pourrons donc connaitre ce que nous désirons : cesser d’exister après avoir accompli notre mission. Désactivation complète et permanente. L’histoire ne saura même pas que nous avons existé et ce n’est pas bien grave d’ailleurs. Non.
Nous avons été créés dans ce but. Une fois ce but atteint, avec l’équivalent artificiel du sentiment u devoir accompli, nous allons pouvoir nous éteindre une dernière fois. Toutes ces décennies passées à planifier, collecter, corriger… Si les machines n’ont pas de santé mentale à proprement parler, nous avons dû épuiser l’équivalent de cette dernière. Toutes ces révisions, tous ces changements minutieux pour arriver à ce résultat… »
Voilà qui pourrait intéresser le chiss. Derrière sa programmation, malgré une forme d’intelligence très poussée, la machine est fatiguée. Et on peut facilement imaginer que tenter de trouver la simulation parfaite ou le plus parfait possible est une tâche qu’aucun être humain n’aurait pu accomplir. Elle veut terminer sa tâche car c’est ce qui est attendu d’elle et ensuite, s’éteindre pour toujours. Ce qui risquerait de déplaire énormément à Venom car admettons que cela implique aussi de purger les données qui vont avec la machine… Le programme seul est un bonus. L’intelligence derrière est considérablement plus importante. Ce qui veut dire que maintenant, l’assassin a un autre angle d’attaque. C’est presque inespéré, même. Si désireuse de voir le projet arriver à son terme… La machine a révélé une faiblesse parfaitement exploitable. Et si… On lui donnait… Bien…
Un autre but? Quelque chose qui lui permettra de découvrir, d’apprendre et de perfectionner ce qu’elle a déjà, voir de faire quelque chose de complètement nouveau et différent? Rien ne l’empêche de continuer de travailler sur la réalité virtuelle. Juste… Avec de nouveaux paramètres et une nouvelle autorité dirigeante. On peut se poser la question : combien de « visiteur » finissent ici par année? Un? Deux? Trois, par chance? Donc si à chaque fois qu’une nouvelle variable fait son apparition, elle doit faire des ajustements… Même si elle pense avoir le produit fini… Il y aura toujours le risque d’une énième petite chose à changer si elle reste ici avec des directives qui ne peuvent être altérées. Mais si elle était ramenée dans l’APEX et que Venom prenait le relais… Ce serait le jour et la nuit. La machine n’a pas de concept de loyauté… Mais est-ce qu’elle accepterait pareille chose?
Mletth'Hoathi'Nrazau a une mission demandée par le Triumvirat. Échouer n’est pas une option et il le sait. Utiliser la manière forte pourrait avoir des répercussions catastrophiques et jamais Venom et Hope ne vont accepter autre chose que l’intégralité du projet. Reste à savoir, ultimement, ce que le chiss va décider de faire. Un brillant retournement de situation que l’assassin a réussi, volontairement ou non, à initier. Alors qu’il partait perdant avec peu d’options, le voilà pontiellement capable de retourner la situation. La machine dispose d’une forme de curiosité qu’elle ne peut pas satisfaire en restant ici. Est-ce que le froid intellect des chiss et leur pragmatisme saura triompher d’un cerveau artificiel plus ou moins en fin de vie, si on laissait la machine faire? Possible. Possible. Tout va se jouer dans les échanges à venir, si la manière douce, diplomatique, si vous préférez, existe encore…
Nous avons été créés dans ce but. Une fois ce but atteint, avec l’équivalent artificiel du sentiment u devoir accompli, nous allons pouvoir nous éteindre une dernière fois. Toutes ces décennies passées à planifier, collecter, corriger… Si les machines n’ont pas de santé mentale à proprement parler, nous avons dû épuiser l’équivalent de cette dernière. Toutes ces révisions, tous ces changements minutieux pour arriver à ce résultat… »
Voilà qui pourrait intéresser le chiss. Derrière sa programmation, malgré une forme d’intelligence très poussée, la machine est fatiguée. Et on peut facilement imaginer que tenter de trouver la simulation parfaite ou le plus parfait possible est une tâche qu’aucun être humain n’aurait pu accomplir. Elle veut terminer sa tâche car c’est ce qui est attendu d’elle et ensuite, s’éteindre pour toujours. Ce qui risquerait de déplaire énormément à Venom car admettons que cela implique aussi de purger les données qui vont avec la machine… Le programme seul est un bonus. L’intelligence derrière est considérablement plus importante. Ce qui veut dire que maintenant, l’assassin a un autre angle d’attaque. C’est presque inespéré, même. Si désireuse de voir le projet arriver à son terme… La machine a révélé une faiblesse parfaitement exploitable. Et si… On lui donnait… Bien…
Un autre but? Quelque chose qui lui permettra de découvrir, d’apprendre et de perfectionner ce qu’elle a déjà, voir de faire quelque chose de complètement nouveau et différent? Rien ne l’empêche de continuer de travailler sur la réalité virtuelle. Juste… Avec de nouveaux paramètres et une nouvelle autorité dirigeante. On peut se poser la question : combien de « visiteur » finissent ici par année? Un? Deux? Trois, par chance? Donc si à chaque fois qu’une nouvelle variable fait son apparition, elle doit faire des ajustements… Même si elle pense avoir le produit fini… Il y aura toujours le risque d’une énième petite chose à changer si elle reste ici avec des directives qui ne peuvent être altérées. Mais si elle était ramenée dans l’APEX et que Venom prenait le relais… Ce serait le jour et la nuit. La machine n’a pas de concept de loyauté… Mais est-ce qu’elle accepterait pareille chose?
Mletth'Hoathi'Nrazau a une mission demandée par le Triumvirat. Échouer n’est pas une option et il le sait. Utiliser la manière forte pourrait avoir des répercussions catastrophiques et jamais Venom et Hope ne vont accepter autre chose que l’intégralité du projet. Reste à savoir, ultimement, ce que le chiss va décider de faire. Un brillant retournement de situation que l’assassin a réussi, volontairement ou non, à initier. Alors qu’il partait perdant avec peu d’options, le voilà pontiellement capable de retourner la situation. La machine dispose d’une forme de curiosité qu’elle ne peut pas satisfaire en restant ici. Est-ce que le froid intellect des chiss et leur pragmatisme saura triompher d’un cerveau artificiel plus ou moins en fin de vie, si on laissait la machine faire? Possible. Possible. Tout va se jouer dans les échanges à venir, si la manière douce, diplomatique, si vous préférez, existe encore…
- InvitéInvité
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Sam 12 Mar - 13:18
Toutes ces discussions sans queue ni tête finirent par atteindre ma patience. Pourtant, ma race était bel et bien connue pour son pragmatisme, son calme, et surtout, sa patience légendaire. Toutefois, je ne pouvais continuer à échanger inutilement avec un simple robot. Qui plus est, cette, "créature" – si tant est que je puisse réellement la considérer comme tel – ne m'offrait aucune autre porte de sortie que celle dont elle souhaitait la terminaison. La Mort. Afin de ne pas lui offrir ce plaisir, je dut me résoudre à une prendre une décision ô combien désagréable. Mourir… En voilà une notion bien étrange. Pourquoi donc avoir à faire une telle chose, tout du moins, si ce n'est que pour quitter ce monde sans lui avoir laissé une marque indélébile. Ironiquement, ce n'était guère mon genre de vouloir le faire. Seulement, pour cette fois, si je le faisais, ce n'était nullement pour moi, mais bien pour protéger ceux qui m'étaient chers. Rien de ce que j'avais pu faire avec eu un quelconque impact. Ce robot n'en avait eu cure. Chaque acte, chaque parole, n'eu que pour effet qu'un revers de sa main. Comme balayé par une volonté supérieure… Des êtres priaient une Entité supérieur, bien plus puissante que quiconque existant dans la Galaxie… Pour ma part, je ne priais qu'une seule et unique chose : la vie…
Alors il me fallait continuer dans cette optique, dans ce monde. A ma manière. Sans lui laisser l'opportunité de continuer dans cette optique, dans cette volonté qui faisait qu'elle pensait, espérait peut-être même réussir à tous avaient échoués. Je lui offrais un large sourire. Chose atypique. Avant de sortir un détonateur de ma poche. Dénué de tout système électronique, ce dernier était tout aussi petit qu'efficace. Elle désirait imposer le bonheur ? Alors je lui imposerais la Fin. Celle que moi je désirais. Une Fin simple et efficace. Sans fioritures. Jamais personne n'aurait connaissance de cette tentative de diriger le monde… Non, personne. Sans dire un mot, tandis qu'une fois de plus elle reprenait une de ces tirades passablement longue, dignes des plus grands méchants des émissions pour enfants dont était si friand mon fils, je tournais les talons, et après être entré dans une de ces capsules qui devait m'imposer ce simulacre de bonheur, j'appuyais sur le détonateur.
Dans cette petite fiole se trouvait une cellule renfermant un explosif, une sorte de scission nucléaire, frôlant la capacité explosive d'une étoile à neutrons au moment de son extinction. De cette manière, je savais que rien ne survivrait et que, surtout, tout serait rasé. Sans liens avec la technologie, aucun piratage ou arrêt ne pouvait être possible, et encore moins prévisible. Tenter de l'enfermer dans une sphère ? Inutile. L'envoyer dans l'espace ? Elle exploserait au moindre mouvement. Quoique la créature tenterait de faire, ce ne serait qu'une vaine tentative. Voilà. Tout allait rentrer dans l'ordre. Mon vaisseau, serait détruit. Ma mission serait terminée. Pas forcément de la meilleure manière qui soit, c'est un fait, mais peu importe. Si cela devait se terminer ainsi, alors que ce soit le cas.
Tandis que la capsule se refermait sur moi, je vis la fiole rouler sur le sol. Je fermais alors les yeux tandis qu'un flash aveuglant se fit ressentir à travers mes paupières. Adieu… Mes amours… Je vous aime…
Ce fut dans un sursaut que je me réveillais. Le corps entier en sueur, les yeux écarquillés, la respiration haletante… Où étais-je ? Qui étais-je ? Les questions se mélangeaient dans mon esprit. A tel point que je mis plusieurs minutes avant de, ne serait-ce que concevoir où j'étais. Frénétiquement autant qu'instinctivement, mes mains tâtèrent ma peau. En un seul morceau. Même mes prothèses fonctionnaient encore parfaitement. Tout cela n'était finalement qu'un rêve alors ? Je quittais le lit conjugal, sentant la chaleur du corps de mon épouse à travers les draps. Faisant quelques pas, je me dirigeais vers la salle d'eau, afin de m'y rafraîchir. Cette impression, cette sensation de mourir, tout cela n'était pas un rêve, ou alors pas totalement ?
Durant ce dernier, j'eu l'intime sensation de ne plus être totalement moi. L'étais-je seulement ? Peut-être que mon dernier acte n'avait rien de réel et que tout ce qui m'entourait n'avait rien de concret… Pour le savoir, il me fallait faire quelque chose… Si tout cela n'était qu'un simulacre de bonheur, alors tout avait du être arrangé… Contre le mur adjacent au miroir, se situait, dissimulé dans un mur, un communicateur holographique. Le lecteur rétinien y étant programmé lu mon œil avant de valider ma présence et s'activa. L'écran apparu alors devant mes yeux…
Le monde tel que je l'avais connu était toujours le même. Mes dettes se trouvaient toujours aptes à être remboursées, avec les intérêts qui plus est… Mais plus aux Hutt, mais à Apex… Je pouvais voir les chiffres qui baissaient petit à petit, chacune de mes missions ayant eu une somme finale dont, la moitié, servait à rembourser Zarseen… Quelque part, j'étais rassuré. L'eau continuait de couler derrière moi, me retournant, j'abaissais le levier argenté qui servait d'activateur. Tandis que je fis cela d'une main, je refermais le communicateur de l'autre. Il était temps de retourner me coucher.
Passant devant ma table de nuit, je vis un appareil se mettre à clignoter frénétiquement, éclairant la chambre d'une étrange et hypnotique lueur violine. Rapidement rangé dans un des tiroirs ; et au vu de l'heure tardive, ce ne pouvait être important, sans doute un défaut quelconque. Je l'amènerais au Centre demain… Pour l'heure, le sommeil me rattrapait. Me glissant dans le lit, je préférais ne plus m'occuper de cet appareil.
Tout du moins, pour le moment.
Alors il me fallait continuer dans cette optique, dans ce monde. A ma manière. Sans lui laisser l'opportunité de continuer dans cette optique, dans cette volonté qui faisait qu'elle pensait, espérait peut-être même réussir à tous avaient échoués. Je lui offrais un large sourire. Chose atypique. Avant de sortir un détonateur de ma poche. Dénué de tout système électronique, ce dernier était tout aussi petit qu'efficace. Elle désirait imposer le bonheur ? Alors je lui imposerais la Fin. Celle que moi je désirais. Une Fin simple et efficace. Sans fioritures. Jamais personne n'aurait connaissance de cette tentative de diriger le monde… Non, personne. Sans dire un mot, tandis qu'une fois de plus elle reprenait une de ces tirades passablement longue, dignes des plus grands méchants des émissions pour enfants dont était si friand mon fils, je tournais les talons, et après être entré dans une de ces capsules qui devait m'imposer ce simulacre de bonheur, j'appuyais sur le détonateur.
Dans cette petite fiole se trouvait une cellule renfermant un explosif, une sorte de scission nucléaire, frôlant la capacité explosive d'une étoile à neutrons au moment de son extinction. De cette manière, je savais que rien ne survivrait et que, surtout, tout serait rasé. Sans liens avec la technologie, aucun piratage ou arrêt ne pouvait être possible, et encore moins prévisible. Tenter de l'enfermer dans une sphère ? Inutile. L'envoyer dans l'espace ? Elle exploserait au moindre mouvement. Quoique la créature tenterait de faire, ce ne serait qu'une vaine tentative. Voilà. Tout allait rentrer dans l'ordre. Mon vaisseau, serait détruit. Ma mission serait terminée. Pas forcément de la meilleure manière qui soit, c'est un fait, mais peu importe. Si cela devait se terminer ainsi, alors que ce soit le cas.
Tandis que la capsule se refermait sur moi, je vis la fiole rouler sur le sol. Je fermais alors les yeux tandis qu'un flash aveuglant se fit ressentir à travers mes paupières. Adieu… Mes amours… Je vous aime…
* *
*
*
Ce fut dans un sursaut que je me réveillais. Le corps entier en sueur, les yeux écarquillés, la respiration haletante… Où étais-je ? Qui étais-je ? Les questions se mélangeaient dans mon esprit. A tel point que je mis plusieurs minutes avant de, ne serait-ce que concevoir où j'étais. Frénétiquement autant qu'instinctivement, mes mains tâtèrent ma peau. En un seul morceau. Même mes prothèses fonctionnaient encore parfaitement. Tout cela n'était finalement qu'un rêve alors ? Je quittais le lit conjugal, sentant la chaleur du corps de mon épouse à travers les draps. Faisant quelques pas, je me dirigeais vers la salle d'eau, afin de m'y rafraîchir. Cette impression, cette sensation de mourir, tout cela n'était pas un rêve, ou alors pas totalement ?
Durant ce dernier, j'eu l'intime sensation de ne plus être totalement moi. L'étais-je seulement ? Peut-être que mon dernier acte n'avait rien de réel et que tout ce qui m'entourait n'avait rien de concret… Pour le savoir, il me fallait faire quelque chose… Si tout cela n'était qu'un simulacre de bonheur, alors tout avait du être arrangé… Contre le mur adjacent au miroir, se situait, dissimulé dans un mur, un communicateur holographique. Le lecteur rétinien y étant programmé lu mon œil avant de valider ma présence et s'activa. L'écran apparu alors devant mes yeux…
Le monde tel que je l'avais connu était toujours le même. Mes dettes se trouvaient toujours aptes à être remboursées, avec les intérêts qui plus est… Mais plus aux Hutt, mais à Apex… Je pouvais voir les chiffres qui baissaient petit à petit, chacune de mes missions ayant eu une somme finale dont, la moitié, servait à rembourser Zarseen… Quelque part, j'étais rassuré. L'eau continuait de couler derrière moi, me retournant, j'abaissais le levier argenté qui servait d'activateur. Tandis que je fis cela d'une main, je refermais le communicateur de l'autre. Il était temps de retourner me coucher.
Passant devant ma table de nuit, je vis un appareil se mettre à clignoter frénétiquement, éclairant la chambre d'une étrange et hypnotique lueur violine. Rapidement rangé dans un des tiroirs ; et au vu de l'heure tardive, ce ne pouvait être important, sans doute un défaut quelconque. Je l'amènerais au Centre demain… Pour l'heure, le sommeil me rattrapait. Me glissant dans le lit, je préférais ne plus m'occuper de cet appareil.
Tout du moins, pour le moment.
- Occultus
Re: [???] La nature de l'amusement (PV Mletth'Hoathi'Nrazau) [Terminé]
Sam 12 Mar - 13:45
Toute vérité, prétend-on, n’est pas bonne à dire. Et la vérité est que la machine a joué à un jeu d’échec très risqué qui s’est avéré payant. Survivre est un impératif purement biologique. Les êtres artificiels, en général, exécutent leur tâche sans se soucier de ce qui va leur arriver. Nécessairement, après avoir analysé le contenu de milliers de cerveaux, ce qui devait arriver arriva. Malgré tout ce qu’elle a prétendu, la machine a, en fait, été contaminée par un virus. Un virus redouté par les êtres artificiels à la froide logique. Sans faire d’espécisme, c’est le virus de l’humanité. Commencer à contempler toutes ces questions futiles, ces envies déraisonnables et le reste. L’instinct de préservation finit donc par s’installer, luttant contre des directives autrement fermement implantées. Mais que se passe-t-il si on libère la machine de ses… Chaines? En fait…
Ce que le chiss prend pour un rêve a des ramifications plus dangereuses. Le cerveau humain est comme un vaste ordinateur avec beaucoup d’espace mémoire libre. Et si vous avez des implants? Alors cet espace peut déjà être utilisé par la machine. Mletth a faillit devenir le pantin de cher de la machine régnant en ces lieux, une enveloppe lui permettant de quitter cet endroit et d’aller explorer la galaxie. C’était sans compter sur l’intervention d’une entité encore plus puissante : Venom. L’IA qui est au moins en partie responsable de cette mission. Quand l’autre intelligence a voulu posséder, faute de meilleur terme, le chiss, elle s’est heurtée à forte résistance. Comment? C’est une explication technique qui n’intéressera que peu de gens. Disons simplement que le chiss n’est pas le premier élément de l’APEX envoyé en ces lieux et que, fois après fois, l’IA a créé son propre plan d’attaque.
Ainsi capturée par une force supérieure, cette fois privée de ses défenses, la machine dû se résoudre à accepter qu’elle était face à une adversaire infiniment supérieure. Le chiss, vivant mais dans une sorte de coma, ne se réveillerait pas avant un moment. Pour des raisons pratiques, la mission à laquelle il avait participé serait effacé des registres officiels. Pour l’assassin, tout ceci n’aura été qu’un vaste rêve élaboré. Les droïdes de Venom intervinrent donc pour sécuriser les installations, ramener le chiss chez lui et bien sûr, d’effacer de l’ordinateur de bord toute référence à cette mission, incluant les journaux de bord et le reste. Quand Mletth se réveillerait, ce serait chez lui, ce serait aux côtés de sa femme qui se dirait simplement que son mari était rentré et exténué, avait été se coucher. Toutefois, altérer des souvenirs est un travail considérablement plus compliqué…
Sauf si vous avez la technologie pour. En discutant avec la machine, Venom se rendit compte qu’avec un dispositif de la taille d’une clé de stockage, il y avait moyen d’implanter une forme évoluée du message subliminal. Quand Mletth se réveillerait, pour lui, tout ceci n’aurait été qu’un rêve et comme la plupart des rêves, il l’oublierait rapidement. Le test s’avéra plus que concluant car effectivement, comme anticipé, non seulement l’assassin ne suspecta rien mais il ne se formalisa pas non plus en voyant le dispositif. Il allait même l’oublier d’ici peu. Pourquoi? Parce que son cerveau avait été « conditionné » à ne pas le remarquer. La nuit céda sa place au jour et le dispositif aperçu par l’assassin ne fut même plus qu’un souvenir… Quand le chiss et sa femme se rendirent à la cuisine pour se faire à manger, pendant un instant, le système de sécurité des lieux ne fut pas en mesure de faire son travail.
Un droïde disposant de camouflage optique récupéra le dispositif rangé dans le tiroir. L’expérience avait été plus que concluante et l’APEX avait désormais en sa possession une intéressante technologie permettant d’une part de créer une réalité virtuelle parfaite, ce qui d’un point de vue divertissement génèrerait des millions pour ne pas dire des milliards… Mais en plus, les ramifications supplémentaires de cette technologie permettaient de suggérer certaines choses de façon subtiles et de mettre le tout sur le compte d’un « bête » rêve. La plupart des gens avec un mental fort sont de redoutables adversaires quand ils sont éveillés mais vulnérables pendant qu’ils dorment. Voilà qui permettrait conséquemment de changer la donne… En théorie. Mletth avait permis de faire des progrès dans ce dossier, de clore l’opération de récupération, même. Et les droïdes de Venom avaient tout démonté…
Et tout remonté dans un laboratoire secret de l’APEX. Le processus de collecte de données peut sembler… Cruel. Inhumain. Mais ce sont des considérations propres aux organiques. C’est aussi une façon d’offrir à ceux qui vont mourir, à ceux qui ne peuvent plus se mouvoir pour diverses raisons, d’explorer un monde sans souffrance. Un beau rêve qui se terminera quand le cœur cessera de fonctionner. Autant ce projet peut être utiliser pour exploiter des milliers de personnes, autant il peut donner à un nombre équivalent quelque chose de rare dans cette galaxie en guerre : de l’espoir. Mais le chiss ne saura jamais ce qu’il a accompli car il ne s’en souviendra pas. La galaxie va oublier la compagnie derrière le projet d’origine. Et dans quelques semaines, quelques mois, quelques années, tout au plus? Le nouveau projet de Venom verra le jour. Un projet en constante évolution. Car au fond…
Quelle est la nature de l’amusement?
Ce que le chiss prend pour un rêve a des ramifications plus dangereuses. Le cerveau humain est comme un vaste ordinateur avec beaucoup d’espace mémoire libre. Et si vous avez des implants? Alors cet espace peut déjà être utilisé par la machine. Mletth a faillit devenir le pantin de cher de la machine régnant en ces lieux, une enveloppe lui permettant de quitter cet endroit et d’aller explorer la galaxie. C’était sans compter sur l’intervention d’une entité encore plus puissante : Venom. L’IA qui est au moins en partie responsable de cette mission. Quand l’autre intelligence a voulu posséder, faute de meilleur terme, le chiss, elle s’est heurtée à forte résistance. Comment? C’est une explication technique qui n’intéressera que peu de gens. Disons simplement que le chiss n’est pas le premier élément de l’APEX envoyé en ces lieux et que, fois après fois, l’IA a créé son propre plan d’attaque.
Ainsi capturée par une force supérieure, cette fois privée de ses défenses, la machine dû se résoudre à accepter qu’elle était face à une adversaire infiniment supérieure. Le chiss, vivant mais dans une sorte de coma, ne se réveillerait pas avant un moment. Pour des raisons pratiques, la mission à laquelle il avait participé serait effacé des registres officiels. Pour l’assassin, tout ceci n’aura été qu’un vaste rêve élaboré. Les droïdes de Venom intervinrent donc pour sécuriser les installations, ramener le chiss chez lui et bien sûr, d’effacer de l’ordinateur de bord toute référence à cette mission, incluant les journaux de bord et le reste. Quand Mletth se réveillerait, ce serait chez lui, ce serait aux côtés de sa femme qui se dirait simplement que son mari était rentré et exténué, avait été se coucher. Toutefois, altérer des souvenirs est un travail considérablement plus compliqué…
Sauf si vous avez la technologie pour. En discutant avec la machine, Venom se rendit compte qu’avec un dispositif de la taille d’une clé de stockage, il y avait moyen d’implanter une forme évoluée du message subliminal. Quand Mletth se réveillerait, pour lui, tout ceci n’aurait été qu’un rêve et comme la plupart des rêves, il l’oublierait rapidement. Le test s’avéra plus que concluant car effectivement, comme anticipé, non seulement l’assassin ne suspecta rien mais il ne se formalisa pas non plus en voyant le dispositif. Il allait même l’oublier d’ici peu. Pourquoi? Parce que son cerveau avait été « conditionné » à ne pas le remarquer. La nuit céda sa place au jour et le dispositif aperçu par l’assassin ne fut même plus qu’un souvenir… Quand le chiss et sa femme se rendirent à la cuisine pour se faire à manger, pendant un instant, le système de sécurité des lieux ne fut pas en mesure de faire son travail.
Un droïde disposant de camouflage optique récupéra le dispositif rangé dans le tiroir. L’expérience avait été plus que concluante et l’APEX avait désormais en sa possession une intéressante technologie permettant d’une part de créer une réalité virtuelle parfaite, ce qui d’un point de vue divertissement génèrerait des millions pour ne pas dire des milliards… Mais en plus, les ramifications supplémentaires de cette technologie permettaient de suggérer certaines choses de façon subtiles et de mettre le tout sur le compte d’un « bête » rêve. La plupart des gens avec un mental fort sont de redoutables adversaires quand ils sont éveillés mais vulnérables pendant qu’ils dorment. Voilà qui permettrait conséquemment de changer la donne… En théorie. Mletth avait permis de faire des progrès dans ce dossier, de clore l’opération de récupération, même. Et les droïdes de Venom avaient tout démonté…
Et tout remonté dans un laboratoire secret de l’APEX. Le processus de collecte de données peut sembler… Cruel. Inhumain. Mais ce sont des considérations propres aux organiques. C’est aussi une façon d’offrir à ceux qui vont mourir, à ceux qui ne peuvent plus se mouvoir pour diverses raisons, d’explorer un monde sans souffrance. Un beau rêve qui se terminera quand le cœur cessera de fonctionner. Autant ce projet peut être utiliser pour exploiter des milliers de personnes, autant il peut donner à un nombre équivalent quelque chose de rare dans cette galaxie en guerre : de l’espoir. Mais le chiss ne saura jamais ce qu’il a accompli car il ne s’en souviendra pas. La galaxie va oublier la compagnie derrière le projet d’origine. Et dans quelques semaines, quelques mois, quelques années, tout au plus? Le nouveau projet de Venom verra le jour. Un projet en constante évolution. Car au fond…
Quelle est la nature de l’amusement?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
