- Blaster sonique impérial (inspiré de la technologie géonosienne et du SonoMax 75)
- Déguisement holographique (pour simuler une apparence humaine pour ne pas indisposer une partie de ses collègues)
Description physique :
Pour les partisans de la ligne dure de l’Empire Galactique, en tant qu’alien, Silenda est repoussante. Parmi les siens, plusieurs la trouvent désirables. Pour les curieux, elle est exotique. Pour certaines créatures carnivores, elle a l’air appétissante. Tout, donc, est une question de point de vue. Si on se fie à un rapport rédigé par un membre de l’Imperial Intelligence, on peut lire ceci : Silenda a tout pour être un avatar de la beauté, une figure vénérée et révérée par tous les habitants de l’Empire Galactique. L’Imperial Intelligence forçant la plupart de ses membres au secret, malheureusement, elle n’en reste pas moins adulée et reconnue comme tel au sein de l’organisation, tant par les individus de sexe masculins que féminins. Oui, plusieurs commentaires et ce pas tous flatteurs sont entendus à son sujet mais ils sont en général des plus favorables, heureusement.
Le port noble et altier, le regard vif et pénétrant, le tout sur un corps aussi robuste que sain, elle a tout de l’officier prête à tous les sacrifices pour son Empire (ou pour l’Ascendance) et elle a de quoi faire la fierté de son peuple. Elle reste aussi séduisante malgré le temps qui passe et qui file, ce qui lui confère un avantage non négligeable en termes de pouvoir de séduction… Physiquement, pour faire Silenda… Prenez un corps sculptural alliant la finesse des traits et formes de la femme de rêve, la silhouette agile de l’acrobate et la musculature relativement légère d’une personne formée au maniement des armes. Ajoutez-y des formes propres à damner le plus chaste des mortels, un visage qui n’est que mystère avec son je ne sais quoi de particulier et une chevelure de sombre vous aurez une bonne idée du à quoi ressemble le produit fini. Flatteur et avantageux.
Évidemment, la pigmentation de peau bleue, les yeux rouges et l’apparence générale d’une Chiss font en sorte que certains ne se sentent pas forcément en confiance en sa présence, encore plus quand on considère son métier. C’est pour cette raison qu’elle ne sort jamais sans son déguisement holographique qui est plus un accessoire mode qu’un gadget hautement sophistiqué, en ce sens qu’il lui donne l’air d’une humaine, une apparence préprogrammée qu’elle ne peut pas altérer sur le moment. De ses propres mots, il n’y a pas de honte à s’adapter à son environnement. Si c’est ce qu’il faut pour mettre en confiance ses homologues au sein de la communauté galactique, son attitude pragmatique n’y voit pas d’inconvénient majeur. Et la ressemblance entre son apparence naturelle, soit Chiss, et humaine est déconcertante. De l’excellent travail.
Côté vestimentaire, si elle opère au sein de l’Empire Galactique, elle porte un uniforme blanc qui rappelle celui porté jadis par Wullf Yularen. Ce choix de garde-robe n’est pas dû qu’à la fonction, il se veut une affirmation claire de son appartenance à l’Empire Galactique, le noir étant la couleur des uniformes des forces armées chiss. Naturellement, quand elle opère au sein de l’Ascendance, elle porte un uniforme noir tel que le demande le protocole. Côté tenues civiles, on ne peut pas dire qu’elle en ait des tonnes, le poste de commandant la gardant en général bien trop occupée pour penser à des frivolités comme des vacances. Même les occasions dites mondaines au sein de l’élite de l’Empire, elle y va en uniforme même quand il n’est pas obligatoire. Ainsi, elle reste facile à repérer dans une foule si jamais ses subordonnés ont besoin de la retrouver d’urgence…
Description mentale :
Contrairement à la plupart de ses contemporains, Silenda est étonnamment sociable et chaleureuse et curieuse, ce qui tranche avec la froideur coutumière de son peuple. Peut-être est-ce une ruse élaborée pour tromper ceux qui l’entoure ou peut-être qu’elle s’est réellement « réchauffée » au contact de la diversité offerte par l’Empire. Nul ne le sait en dehors d’elle mais cette cassure avec la moyenne des Chiss fait en sorte qu’elle est appréciée de ses pairs impériaux et de ses subordonnés. Elle est toutefois capable d’adopter une conduite plus classique quand elle interagit avec les siens bien qu’officiellement, ces occasions soient relativement rares et peu fréquentes. Méritocrate convaincue, elle veut offrir à l’Empire qui l’a accueilli tous les standards d’excellence que l’on exigerait des constituants de l’Ascendance Chiss et rien de moins.
Naturellement, cela la rend extrêmement impopulaire auprès de la ligne dure de l’Empire, les vieilles familles préférant le népotisme et le statut social comme déterminant les promotions que le talent brut. Virar Ozzel fut d’ailleurs son principal rival au sein de l’Imperial Intelligence avant le suicide de ce dernier. Évidemment, le fait qu’une Chiss, issue d’une espèce notoirement connue pour la culture du secret et une ligne de pensée axée sur des stratégies défensives se soit élevée dans les rangs en un temps record a été accueilli d’un très mauvais œil surtout que les accusations d’un agenda caché n’ont pas tardé à fuser de tout côté. De tout temps, fut-il argumenté, les Chiss ne visent que leurs propres intérêts et ce qui se trouve au sein de leurs frontières. Une rhétorique agressive qui fit que Silenda fut soumise à une enquête par les affaires internes.
Certains disent qu’elle n’a jamais tué de ses propres mains. Elle a poussé des gens à prendre leur propre vie. Elle a ordonné la mort de dizaines d’autres. Mais jamais Silenda n’a fait le sale travail elle-même, selon la rumeur. Comme il y a en général un fond de vérité derrière ce genre de choses, on peut se demander jusqu’où l’intellect redoutablement aiguisé de cette femme se rend. On la compare souvent à un autre Chiss qui a marqué l’histoire, Thrawn, dont elle cite parfois les paroles, l’une d’entre elle étant comme quoi « la différence entre une erreur et une faute c’est que tout le monde peut commettre une erreur mais qu’elle devient une faute si on refuse de la reconnaitre et de la corriger ». Contrairement à bien des officiers, elle n’exécute pas ses subordonnés par caprice mais il existe une liste de ceux qui ont perdu la vie suite à une faute grave.
Une chose est bien certaine. Malgré une façade plus humaine, malgré une certaine forme de compassion et d’indulgence, Silenda reste une Chiss. Soit elle est réellement plus loyale à l’Empire qu’à l’Ascendance, ce qui s’est vu par le passé, soit elle se livre à un double jeu dont les rouages sont parfaitement huilés, se jouant de ses adversaires et de ses détracteurs comme certains virtuoses jouent d’un instrument de musique. Nombreux ont été ceux à tenter de découvrir la vérité et elle a déjà été interrogée par les chevaliers impériaux et tout ce qu’ils ont pu lire en elle, à chacune de ses réponses, c’est la neutralité de ses propos. Chose certaine : le numéro deux de l’Imperial Intelligence, celle qui se tient à la droite du Moff lui-même, si tant est qu’elle est un agent double, aura réussi l’infiltration la plus parfaite de l’histoire de l’Empire et de l’Ascendance…