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Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Sam 2 Juil - 2:27
Si généralement les individus tentaient d’être optimiste lors d’une nouvelle année, Ymir elle pensait au contraire que ce changement était le signe d’un mauvais présage : cela faisait vingt ans que le front était plus ou moins enlisé, et l’Empire avait même connu une semi-guerre civile pour une querelle de succession idiote. L’Echani y avait laisser son enveloppe charnelle et peut-être était-ce un caprice de sa nouvelle mouture numérique, mais ses réflexions la conduisait a penser qu’il y avait quelque chose qui clochait : quelqu’un allait faire un mouvement cette année, elle en était certaine, elle ne disposait simplement de pas assez de donnée afin de pouvoir savoir si le Consortium Éternel ou la République allait bouger la première. Une certaine forme de logique voudrait que le Consortium tente de reprendre l’initiative suite a Lord Over, mais l’Echani savait que la guerre n’était pas toujours logique et restait donc assez méfiante. Afin de mettre toutes les chances de son côté, et puisque pour l’instant, aucune campagne ne semblait vouloir venir, elle avait décider de programmer plusieurs entraînements pour elle comme pour la légion afin d’aider les anciens et les nouveaux a faire connaissance et créer un nouvel esprit de corps. Pour cela, il lui fallait toutefois aussi leur laisser de l’espace, pour permettre a ses nouveaux officiers de pouvoir prendre leur marque sans avoir besoin de son aide.

Elle ne comptait pas perdre son temps pour autant : elle s’était plongée dans les dossiers des nombreux soldats de l’Empire afin de pouvoir rechercher ceux qui pourraient lui apporter une expérience nouvelle, et après quelques nanoseconde, le temps que son cerveau artificielle traite les informations qu’il avait a disposition, la guerrière avait porter son choix sur une femme Commando de Marine du nom de Cordélia Traeda. Pourquoi elle plus qu’une autre ? Pour plusieurs raisons en réalité : la première étant de pouvoir travailler un point sur lequel elle n’était pas forcément la plus spécialisée : certes, elle savait faire un abordage comme elle l’avait prouver dans cette mission sans intérêt avec l’espionne Chiss, mais elle voulait voir des véritables professionnels en action afin de pouvoir comparer sa technique a la leur et ainsi pouvoir ajuster ses paramètres pour améliorer les doctrines de la légion. C’était une réflexion qui lui semblait logique, même si elle pouvait être davantage dicté par un calcul froid de sa nouvelle « âme artificielle » plutôt que par sa nature, vivante, la fierté d’être de la 501ème l’aurait peut-être poussé a rejeter ce genre de démarche. Toutefois, ce n’était pas la seule raison pour laquelle elle avait choisit cette femme plus que quelqu’un d’autre.

Cordelia disposait d’état de service irréprochable malgré un double handicap dans l’armée impériale : elle était une femme et en plus demi-hapienne, ce qui n’était pas vraiment recommandé pour pouvoir grimper les échelons étant donné la nature du conflit durant désormais depuis trois siècles. Pour avoir tenu aussi longtemps et être devenu Sergent, elle devait disposer d’un fort caractère et ne pas s’être laissée marcher sur les pieds. D’une certaine façon, l’impératrice Consort y voyait une projection de sa propre personne, même si elle réalisait également qu’elles avaient des différentes. Cordélia servait sur le batiment de l’Amiral Reige, un jeune officier en vue dont l’ascension fulgurante ne fut pas sans heurt, mais qui disposait d’état de service élogieux au sein de l’Amirauté. Cela ne pouvait pas dire grand-chose en soit, Ymir savait très bien que dans la flotte, la Noblesse et l’entre-gens avait presque davantage d’importance que les compétences et les démonstrations au combat, et qu’il lui fallait donc faire preuve de prudence dans les notes qu’elle pouvait collecter des dossiers. Certes, côtoyer Cordélia ne lui permettrait pas d’en savoir réellement plus sur l’Amirale, mais savoir s’il était respecté de ceux qui servaient sous ses ordres était toujours une information intéressante.

Pour cette raison, elle avait fait une requête afin de pouvoir participer en sa compagnie a un entraînement en réalité virtuelle d’abordage de vaisseau sur Bastion, dans un centre d’entraînement high tech de la 501ème qu’elle mettrait a disposition de son unité le temps de l’exercice. Une bonne façon de tester ses réactions tout en faisant connaissance. Elle s’était donc équipée de son corps de combat, avec son armure, son sabre-laser et son arc d’énergie attaché dans son dos, son droïde se déplaçant joyeusement autour d’elle, toujours prêt a essayer de se faire remarquer pour avoir un peu d’attention. Elle ne savait pas si son offre avait été accepté pour la possibilité d’accès au matériel spécifique de la 501ème Légion ou simplement parce qu’il semblait impossible de refuser quoi que ce soit a l’impératrice consort, mais elle avait obtenu une réponse positive et c’était la raison pour laquelle elle attendait désormais la jeune femme dans le vestiaire, tenant une posture droite qui ne laissait aucun doute sur sa nature artificielle : contrairement a son corps pour la vie de tous les jours, son corps de combat ne prenait même pas la peine de simuler une respiration qui n’était pas nécessaire. Lorsque la porte s’ouvrit pour laisser entrer Cordelia, Ymir fit un garde a vous rapide et proposa une poignée de main : fort heureusement, elle avait appris a contrôler sa force depuis l’opération et ne broyait plus tout ce qu’elle touchait par accident.


« Sergent Traeda, Ymir König. Je vous remercie d’avoir accepter ma proposition, quelque peu surprenante, mais nécessaire. Je crains que cette période d’accalmie ne dure pas, et nous devons nous préparer a toute éventualité. »


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Cordélia Traeda
Cordélia Traeda
Sergent Commando de Marine
Sergent Commando de Marine

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Sam 30 Juil - 18:17

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Escouade Delta : Jefferson Palin (adjoint), Cian Teradoc et Auric Dorja

Une nouvelle année qui se levait sur la galaxie, la cinquième depuis le début de son service à bord du Chimaera. L’année qui se couchait pouvait être qualifiée de « raisonnablement calme » quand on comparait à d’autres années des dernières décennies. La Guerre, pourtant, n’était pas loin à l’horizon et ce n’était pas une perspective qui inspirait de la peur à Cordélia, bien au contraire. Elle l’attendait de pied ferme, comme de nombreux impériaux sans doute. Ce serait autant d’occasion de montrer à la galaxie entière l’éclat et la puissance de l’Empire, leur supériorité face à ces ineptes idéalistes de républicains et aux dégénérés idolâtres du Consortium Hapien. En outre, il était temps de montrer à ces imbéciles de démocrates que s’ils avaient remporté une manche, la guerre était loin d’être gagnée.

Cordélia ne ressentait aucun scrupule à aller au front pour aller jouter contre des individus dont elle partageait de manière infime le sang à travers sa mère. Elle ne ressentait aucun attachement envers le peuple Hapien et ne se retrouvait aucunement dans ses principes et traditions. Le sang impérial de son père s’était bien plus exprimé chez elle et elle en ressentait une fierté qu’elle assumait tout à fait.  Elle était une impériale, de cœur comme de sang, même si elle assumait aussi son état de métisse. Elle ne reniait en aucun cas sa mère, dont elle admirait le talent, mais elle refusait son héritage hapien. Il serait intéressant et enrichissant pour l’Escouade Delta de faire face à des fronts plus techniques, et elle estimait que même les cadets de son groupe commençaient à être prêts à cette éventualité de plus en plus proches. Après tout, tous deux comptaient désormais cinq ans d’expérience à leur actif, et ce serait peut-être pour eux l’occasion d’évoluer dans leur carrière s’ils arrivaient à s’illustrer. Cinq ans… un sourire mélancolique erra au coin des lèvres austères de l’officier Traeda : le temps passe toujours très vite quand l’on est bien occupés à faire quelque chose de valorisant à ses yeux. Quelque part, les deux plus jeunes de son escouade lui rappelaient ses premières années dans la Marine. Elle espérait bien sûr qu’ils auraient l’opportunité de monter en grade si tel était leur souhait, quand ils seraient jugés aptes à diriger une escouade, mais elle appréciait aussi leur présence au sein de Delta. De ce qu’elle pouvait jauger de leur tempérament actuel, elle estimait que Cian y parviendrait sans doute la première si elle résolvait entièrement son reliquat de manque de confiance en elle. Quant à Auric… ce n’est pas que le talent lui faisait défaut, bien au contraire, mais il était doté d’un sacré caractère et il restait encore assez frileux avec la discipline. Cordélia était parvenue avec le temps à se faire écouter de lui, mais elle ne pouvait pas garantir qu’il serait aussi discipliné avec d’autres. Il faudrait qu’elle expérimente sur la chose afin d’évaluer sa progression ainsi que sa maturité. En ce qui concernant Jeff… le vieux commando avait une carrière plus que respectable derrière lui et il atteignait l’ancienneté et l’âge suffisant pour prétendre à une promotion comme officier ou à la retraite, mais ni l’un ni l’autre n’était l’objectif du vétéran si elle en croyait leur dernier entretien annuel. Jefferson ne voulait pas, citait-elle, « s’emmerder avec la gestion d’équipe et autres tracas annexes qui allaient avec la fonction de Sergent », et il était très satisfait de son rôle actuel d’adjoint de l’escouade Delta. Ce n’était pas à son âge qu’il allait commencer à se faire chier de la sorte, affirma-t-il encore, et préférait finir doucement sa carrière au sein d’une escouade et avec un chef qui le respecterait décemment. Une chose était sûre aux yeux de Traeda : son départ laisserait un grand vide au sein de son escouade, aussi espérait-elle qu’il resterait quelques années encore pour qu’elle s’aguerrisse aussi à ses côtés.

Il n’y avait cependant pas de repos pour les braves et ce n’est pas parce qu’ils étaient actuellement stationnés sur Bastion qu’ils étaient inoccupés pour autant. Ils continuaient leur routine d’entraînement et d’exercice au sein de la base militaire, afin de rester aussi affûtés que leur devoir ne l’exigeait et de pouvoir pallier toute réquisition urgente. On pouvait dire que c’était un repos actif.

Cordélia avait réservé une salle de réunion pour faire une courte réunion préparatoire à ses trois équipiers au sein de la base militaire de la Marine. En effet, leur routine allait s’égayer d’une petite séance d’entraînement d’un genre assez atypique, une collaboration qu’elle espérait productive. Elle avait été contactée par un officier très haut gradé et particulièrement proche de l’Impératrice Fel, qui lui avait fait une proposition à la fois inhabituelle et très intéressante : un entraînement commun entre la mythique escouade d’infanterie, la 501e, et l’escouade des commandos-marine qu’elle supervisait. Un exercice en réalité virtuelle d’abordage en collaboration entre l’Infanterie et la Marine… voilà qui avait piqué sa curiosité, surtout au regard des inimités qui existaient entre les deux corps militaires, et ce désamour n’était pas qu’une légende urbaine. C’était une question d’orgueil militaire et de fierté, la Marine impériale étant très souvent jugée plus prestigieuse que l’Infanterie. Pour sa part, la métisse estimait qu’il s’agissait d’une opportunité qui se présentait rarement de connaître les façons de faire de l’Infanterie sans pour autant rogner sur leur fierté de marines puisque c’était la responsable de la 501e qui était à l’initiative de cette proposition. Elle reconnaissait ainsi leur compétence et, aux yeux de Cordélia, les abordait avec un respect militaire qu’elle pouvait apprécier. C’était, à ses yeux, l’occasion de démontrer autant leurs compétences, leurs expertises propres que leur capacité à faire fi des inimités pour une cause commune, à savoir défendre l’éclat de l’Empire. Cela étant dit, elle devrait elle-même lutter contre ses propres idées préconçues sur l’Infanterie, ayant été instruite par les deux irréductibles officiers de la Marine que sont son père Wilhelm et son parrain Jan Reige. C’était cet esprit de collaboration dans un intérêt commun et les apprentissages mutuels qui pourraient enrichir dans cet entraînement commun qu’elle avait présenté à son propre chef, Lukan Reige, pour obtenir son autorisation. L’Amiral du super-star-destroyer « Le Chimaera » lui avait donné son aval sans difficulté, tout comme il l’aurait aidée à décliner poliment la proposition si elle n’avait pas souhaité y donner suite. Il lui faisait confiance pour gérer les membres de son escouade ainsi que pour savoir ce qui serait fructueux pour son escouade. Il voyait d’un bon œil cette initiative de la 501e, fidèle à l’esprit pragmatique qu’elle lui connaissait. Tout ce qu’il lui demandait, naturellement, était qu’elle lui fasse un rapport de cette séance d’entraînement inhabituelle – pas plus de trois pages, avait-il précisé avec des traits très sérieux démentis par son regard espiègle dans leur conversation. Avec une ombre de sourire amusé derrière sa distance professionnelle, Cordélia avait consenti cette exigence, qu’elle aurait de toute manière faite s’il ne la lui avait pas demandée, au cas où il lui demandait ensuite. Elle n’était pas surprise qu’il soit réceptif à cette opportunité, dont ils sauraient tirer de riches leçons.

Cela ne veut pas dire que Traeda ne s’était pas renseignée et préparée en amont, tant pour la réunion préparatoire de l’escouade Delta que pour se renseigner sur l’officier supérieur qui était à l’origine de la requête. Une militaire d’expérience, échani de son état, qui était entièrement cybernétisée. Hélas, il n’était pas aisé de consulter les dossiers de militaires issus d’autres branches militaires que la sienne, et cela était d’autant plus vrai quand cela concernait des officiers supérieurs. La demi-hapienne ne savait donc pas quelle était la spécialité cybernétique sélectionnée par l’échani, ni quel équipement elle utilisait. Bien sûr, il était possible de déduire l’équipement standard des soldats de la 501e mais il n’en allait pas de même pour l’équipement plus spécialisé, personnalisé. Cordélia était donc intriguée : quel profil cybernétique avait retenu l’attention de l’autre officier et épouse de l’Impératrice ? Renforçait-elle les rangs des cyborgs assassins, capables pour certains de simuler les arts martiaux des sensitifs à la Force et de retourner leurs armes-laser contre eux, ou bien de tuer avec une efficacité et une discrétion redoutable, à l’instar d’Auric ? Avait-elle rejoint les rangs des cyborgs de soutien, très résistants et capables de faire de lourds dégâts et de prodiguer des soins aux autres unités ? Ou au contraire, à l’instar de l’officier Traeda, avait-elle retenu les options du cyborg de classe soldat ? Et au-delà même de la seule classe, quelles fonctionnalités personnalisées avait-elle choisi de s’équiper ? Ce n'était pas qu’une question de curiosité personnelle envers une autre cyborg, mais aussi une question pratique : cela pourrait influencer la tactique qui pourrait être mise-en-œuvre dans la simulation. Un partage d’expérience avec un autre officier, qui plus est une femme et une proche-humaine comme elle, serait toujours intéressant à prendre, surtout que l’échani était un peu plus âgée qu’elle-même. Elle ne pouvait pas anticiper toutes les implications et les raisons qui ont motivé la dirigeante de la 501e à leur faire cette proposition, mais ils rendraient honneur à l’excellence propre au Chimaera. L’inconvénient dans l’armée impériale était que la politique pouvait n’être jamais bien loin, et il fallait toujours prendre garde aux intentions que pouvaient avoir ses interlocuteurs, surtout les indirectes.

Comme à son habitude, Jefferson avait été le premier arrivé à la salle de réunion avec vingt minutes d’avance, tandis que Cian et Auric les avaient rejoints dix minutes avant l’heure indiquée. Cordélia n’avait pas perdu de temps après les salutations d’usage, comme à son habitude, et vint droit au but en leur exposant l’entraînement inédit auquel ils prendraient part et l’invitation qu’elle avait acceptée. Jefferson sembla dubitatif et très intrigué quand il apprit que la simulation virtuelle allait être faite en coopération avec la 501e, unité prestigieuse de l’Infanterie impériale, se demandant ce qu’ils pouvaient bien leur vouloir. Malgré la méfiance du vétéran marine, sa curiosité restait forte et il parût réceptif aux arguments pragmatiques de Cordélia dans l’optique d’apprendre de la façon de faire d’une autre escouade militaire afin d’accroître leur propre expérience, notamment au vu du contexte de plus en plus tendu entre les régimes politiques galactiques, où la guerre se rapprochait toujours plus. En outre, Cordélia garderait son autorité sur l’escouade, puisqu’elle coopèrerait avec la seconde officier. Les deux cadets de l’escouade, du haut de leurs vingt-deux ans, eurent de toutes autres réactions à cette annonce : si Cian se montra assez nerveuse et très enthousiaste à l’idée de tenter une nouvelle expérience, Auric sembla partagé entre l’excitation de l’opportunité de tester l’équipement de la mythique 501e et de la réserve quant au fait de devoir suivre les indications d’un autre officier. Le jeune homme lui demanda cependant s’ils pourraient utiliser leurs propres armures cybernétiques qui, sans être sans doute aussi performantes que celles de la 501e leur étaient extrêmement personnalisées, ce à quoi Cordélia apporta une réponse favorable sous réserve d’une contre-indication de l’autre officier. C’était une option qui lui conviendrait également davantage, étant habituée aux paramètres de sa propre armure, équipée de toutes ses fonctionnalités et optimisant les capacités de son intelligence artificielle embarquée personnelle, ALIX. S’ils voulaient une simulation concluante, il fallait que sa propre escouade puisse utiliser son propre équipement ou au moins quelque chose d’identique, en particulier pour les particularités cybernétiques dont Cordélia bénéficiait et plus encore Auric. Dans l’optique où ils ne pourraient pas recourir à leurs propres affaires, la Sergente gageait néanmoins que la 501e devait pouvoir leur prêter l’équivalent le temps de la simulation après un petit paramétrage. Tous, et toutes, semblaient néanmoins ouverts à tenter l’expérience et voir ce qu’il allait en résulter.

Prévoyante, Cordélia avait volontairement laissé de la marge entre l’heure de rendez-vous convenue et l’heure effective à laquelle l’Escouade Delta parvint jusqu’au centre d’entraînement réservé au seul usage de la 501e. Il fallut convaincre les gardes de sécurité du complexe que oui, s’ils étaient de la Marine Impériale et fiers de l’être, c’était bel et bien la Générale de la 501e qui les conviait ici et que oui, il avait été convenu qu’ils puissent emmener leur équipement avec eux. Cordélia comprenait qu’il faille montrer patte blanche, mais elle devait admettre derrière la façade de calme et de fermeté qu’elle affichait qu’elle était agacée par le manque de coopération de certains militaires de l’infanterie.

Puisque les militaires chargés de la sécurité n’étaient pas très coopératifs pour les guider, Cordélia demanda un petit coup de main à son intelligence artificielle embarquée en accédant à un terminal interne. La petite IA, trop ravie de pouvoir s’exercer et de découvrir de nouveaux systèmes, l’aida à accéder plus facilement à l’information qu’elle cherchait et qui était très difficile à accéder en raison d’une interface très peu accessible et très complexe. ALIX téléchargea la cartographie simplifiée du complexe – qui heureusement n’était pas une information confidentielle –  et, par son intermédiaire via l’interface neurale dont elle disposait, Cordélia étudia la disposition des lieux et notamment l’emplacement des vestiaires masculins et féminins et la salle où aurait lieu l’entraînement virtuel. Elle partagea l’information avec Auric, afin qu’il puisse se rendre dans les vestiaires réservés aux hommes avec Jefferson avant de les rejoindre dans la salle d’entraînement. Pour sa part, Cordélia se rendit avec Cian dans les vestiaires réservés aux femmes afin qu’elles puissent aussi s’équiper.


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Les deux femmes se changèrent et Cordélia revêtit son armure cybernétique peinte dans un noir de jais, prenant le temps de vérifier de chacun des systèmes était bien fonctionnel, notamment sa connexion avec ALIX, les fonctions de communication et les fonctionnalités avancées pour le combat et personnalisées à ses besoins et sur ses augmentations de type cyborg soldat. Elle avait également apporté la majeure partie de son équipement : ses armes blanches – une vibroépée en songsteel à laquelle elle tenait beaucoup et une vibrodague – ses pistolets-blasters et son fusil-blaster, ainsi que son drone éclaireur EPS1-3MI – qui était venu avec elle en flottant – et son second « drone » qui n’était autre que son propre droïde astromécanicien, R9-E7. Elle avait pris également, en guise de référence, les quelques explosifs de base que tout commando-marine avait sur lui. Chaque membre de l’escouade Delta était venu équipé comme pour tout entraînement sérieux, chacun ayant sa spécificité de combat en dehors de l’armement standardisé des commandos-marine. Cian, ainsi, avait apporté son propre fusil amélioré pour le sniping puisqu’elle était la tireuse d’élite de leur groupe. Auric avait également apporté son équipement et son armure optimisée pour son profil cybernétique de type assassin. Il avait d’ailleurs sélectionné l’amélioration pour le combat au sabre-laser. Quant à Jeff, leur vétéran avait amené avec lui tout sa « quincaillerie » utile à l’artilleur et spécialiste artificier qu’il était. Une fois prête, son drone éclaireur « EPSI » et R7 bien préparés eux-aussi, Cordélia se dirigea vers la sortie des vestiaires, casque tenu contre sa taille, où l’attendait une grande femme – bien qu’un peu plus petite qu’elle – qui correspondait au profil de l’officier qui l’avait contactée.

Du premier coup d’œil et de son expérience avec Auric, Cordélia sût qu’elle avait affaire à une officier qui avait connu une cybernétisation au moins très avancée, voire intégrale. Son manque de respiration en était l’un des signes les plus évocateurs. La Sergente apprécia la salutation militaire, qu’elle lui retourna sans hésitation, tandis que la Générale tendait une main dans sa direction.


- Sergent Traeda, Ymir König. Je vous remercie d’avoir accepté ma proposition, quelque peu surprenante, mais nécessaire. Je crains que cette période d’accalmie ne dure pas, et nous devons nous préparer à toute éventualité.

- Générale König, Cordélia Traeda. Mon ancien Sergent avait coutume de dire qu’il vaut mieux être paré à toute éventualité plutôt que pris au dépourvu, et c’est une philosophie que je partage. Je vous remercie pour cette invitation, je gage que cette expérience sera enrichissante pour nos escouades respectives.


Cordélia n’hésita pas un instant à tendre sa main en retour et à lui adresser une franche poignée de main, veillant aussi à contrôler la force de son bras droit qui était cybernétique, après avoir perdu son bras originel face à un tir de disrupteur qui avait occasionné sa cybernétisation partielle, bien qu’avancée. Elle pensait ce qu’elle disait, dans son austérité professionnelle habituelle. C’est alors que Cian, Jefferson et Auric vinrent la rejoindre, tous trois intégralement équipés. L’aspect cybernétique de l’armure d’Auric était, comme pour la sienne, légèrement différent de l’apparence des armures conventionnels des commandos-marines. Cordélia prit les devants et reprit la parole.


- Permettez de vous présenter mes commandos. Voici Jefferson Parlin, mon adjoint. A ma droite se trouve Cian Teradoc, et à ses côtés, Auric Dorja. avant de préciser à l’attention de ses équipiers - Je vous présente la Générale Ymir König, générale de la 501e qui nous convie à cet entraînement mutuel.


Cordélia avait insisté en réunion préparatoire à faire preuve du respect militaire et de la discipline attendues de la part d’un corps d’élite impérial. Après tout, la façon dont se déroulerait cet entraînement serait aussi une opportunité pour montrer que leur équipe ne déméritait pas et comportait ses propres spécificités et domaines d’excellence. Elle avait prévenu en particulier Auric qu’elle serait très attentive sur ce point et qu’il avait, sincèrement, tout intérêt à y être vigilant, notamment parce que cela pouvait représenter une occasion pour lui de leur prouver sa compétence. Elle n’attendait aucune difficulté de la part de Cian, qui l’aiderait à canaliser Auric au besoin, tout comme elle savait pouvoir compter sur Jefferson pour l’appuyer. Il était illusoire de penser qu’une équipe n’était centrée qu’autour du seul sergent, l’adjoint était un pilier fondamental. L’une des particularités des escouades des commandos-marine était son aspect paradoxal, dans le sens que si chacun avait son domaine d’expertise complémentaire à celui des autres membres de l’escouade, tous étaient en mesure d’opérer individuellement ou en binôme si la situation l’exigeait. Ils avaient leurs binômes de préférence évidemment, mais ils avaient appris à pouvoir s’adapter. L’expérience serait enrichissante pour Cordélia, pour se rôder aux cordes du métier d’officier, mais aussi pour ses commandos et ce à différentes échelles, si la 501e acceptait aussi de jouer le jeu.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
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Mer 24 Aoû - 3:23
Ymir observa cette équipe avec attention, ils avaient l’air assez soudé, bien que tous très différent dans leurs domaine. Elle lui fit l’impression d’une composition équilibré, additionnant les spécialisations plutôt que de rechercher une polyvalence dans chaque membre, ce qui avait ses avantages comme ses inconvénients. Jefferson Parlin avait sa carrure et son équipement qui parlait pour lui, il n’était pas très difficile de deviner, y compris a sa façon de se tenir, des années de service voué a l’action sur le terrain et une volonté d’y rester, pour des motivations qui échappaient a la Cyborg mais qu’elle finirait peut-être par découvrir. A vrai dire, c’est Cian Teradoc qui attira le plus son attention pour le moment : les Teradoc n’étaient pas n’importe qui et pour son plus grand malheur, elle en avait déjà croisé quelques uns dans l’entourage de sa compagne : beaucoup d’arriviste pour qui leur simple nom suffisait a leur assuré une position confortable dans l’amirauté. Pourtant, il y avait eu de nombreux Teradoc s’étant illustré par leur médiocrité au sein de l’histoire l’impériale. Que cette famille parvienne malgré tout a maintenir une influence dans les cercles impériaux était un véritable mystère dans l’esprit numérique de la générale, et cela posait la question de la raison de la présence de cette jeune femme dans une escouade qui, sans démérité, n’avait pas l’éclat du prestige que l’on associait habituellement a son nom.

Désaccord familiaux ? Volonté de se construire par elle-même ? Impossible de le savoir sans consulter son dossier, mais pour le moment, l’Echani jugea qu’elle était sans doute plus respectable que la plupart des Teradoc qu’elle avait connu jusqu’ici. Quand au dernier… Il avait l’air sur la défensive. Elle sentait dans son regard qu’il portait un jugement sur elle autant qu’elle le faisait, et une certaine suffisance dans les traits de son visage. Il était sans doute prometteur, mais quelque chose disait a la militaire qu’on lui avait sans aucun doute trop répéter dans les académies et qu’il en avait trop conscience, a moins que son statut de cyborg ne lui procurait un sentiment de supériorité face aux mépris que certains affichaient très certainement pour cette même condition. Impossible de porter le moindre jugement encore une fois sans un accès a son dossier, mais Ymir aurait sans doute l’occasion d’en apprendre plus une fois l’exercice lancé. Une autre curiosité de cette escouade était son nombre : quatre membres seulement la faisait ressembler davantage a une escouade de commandement qu’une escouade de ligne de bataille, mais peut-être ses derniers représentaient-ils une équipe spécialisé, une élite, ou alors Cordélia n’avait pas jugée bon de convier les autres membres a l’entraînement. Ymir essayait dans la mesure du possible a maintenir l’effectif d’une escouade a 10 soldats, même si dans la pratique, il arrivait régulièrement a cause des aléas des combats qu’elles se retrouvent en sous effectifs.


« Entrons sans plus attendre, je vais vous présentez mon équipe et l’objectif de cette simulation. »

Sans plus attendre, la cyborg se retourna et la porte s’ouvrit devant eux. Il fallait passer un sas de sécurité qui permettait de connecter l’équipement de chaque soldat entrant dans l’entraînement en réalité virtuelle avec les systèmes de la simulation pour s’assurer que celle-ci fonctionnerait correctement, ce qui n’était qu’une vulgaire formalité. Une fois cette étape achevé, une autre porte coulissante s’ouvrit pour laisser la place a une salle de briefing : il y avait une table en forme ovale avec un hologramme en son centre représentant les plans d’un vaisseau capital ennemi, un gros croiseur Sith reconnaissable a sa forme toute en arrondie, très éloigné des designs impériaux. Sans réellement y penser, Ymir afficha un léger sourire discret face a cette forme, son esprit numérique s’étant représenté quelques instant Aerys pestant contre le manque d’esthétique de ses ennemis, il fallait dire que son épouse avait des critères très précis sur la « beauté » d’un vaisseau spatial qui échappait souvent a la compréhension de l’Echani. Peut-être que les mathématique qu’elle pouvait désormais maîtriser a la perfection l’aiderait a mieux comprendre les critères si particulier de son épouse… Ou peut-être que le mystère ne ferait que s’épaissir un peu plus, a vrai dire, Ymir doutait fortement qu’il existe un critère rationnel face a ses préférences, mais c’était aussi ce qui faisait son charme.

Son escouade de commandement l’avait devancé dans la salle. Tous étaient équipé d’une armure lourde conçu spécialement pour l’abordage, renforcé et doté d’un bouclier d’abordage très large laissant simplement une fente pour glisser une arme de tir et pouvoir riposter en toute impunité. Elle ne s’en était pas servi lors de l’opération avec Silenda a cause des informations de l’espionne, mais la simulation serait différente. Si les désintégrateurs n’étaient pas de sorti, car sortir une arme interdite pour un entraînement ferait forcément mauvais genre, chacun était doté d’une vibro-lame et d’une masse énergétique pour pouvoir fracasser la tête d’un individu casqué ce qui pouvait être très utile, même s’il ne fallait pas espérer concasser un heaume en Beskar. L’un des soldats portait également dans son dos une mitrailleuse lourde avec un trépied accroché a sa ceinture. Il était évident qu’Ymir s’occupait des tâches subtils pendant que ses troupes essuyaient les tirs et répondait avec un arsenal bien fournit pour s’assurer un surplus de puissance de feu a la 501ème lorsqu’elle en avait besoin. Tout le monde se mit au garde a vous et Ymir répondit avant d’indiquer d’un signe de main le repos. Elle invita tout de le monde d’un geste a prendre place autour de la table, puis pris place elle-même avant de reprendre la parole.


« L’objectif de l’exercice est de mettre au point la stratégie la plus efficace pour aborder ce Croiseur Lourd de classe Sion. J’aimerais connaître la stratégique que vous considéreriez comme la plus efficace pour accomplir cette tâche : tenter d’investir ses hangars par une grosse formations de transports escorté par des chasseurs ou plutôt par une frappe de module d’assaut depuis un Destroyer Stellaire. Une fois le plan en place, nous le déroulerons dans la simulation pour récolter des données. Bien entendu, elles seront a relativiser : une situation réelle n’est jamais comparable a un exercice, mais elle nous offrira quelques données qui nous permettrons d’ajuster certains détails. »

Elle marqua une pause avant de reprendre.

« J’imagine que nombre d’entre vous doivent s’interroger sur les raisons de ma requête, elle est très simple : nous sommes sollicités pour accomplir toute sorte de missions, y compris des abordages spatiaux, et sous prétexte que nous sommes la 501ème, nous devrions être capable de tout accomplir mieux que les corps spécialisés. Je trouve personnellement cette prétention assez futile, nous avons nos propres qualités et il me semble préférable d’employer le bon outil pour la bonne tâche, mais notre état-major ne semble pas de cet avis, alors je souhaite préparer la légion pour toute les éventualités. Ne vous embarrassez donc pas de mon grade, je suis ici avant tout pour apprendre, pas l’inverse. »


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Cordélia Traeda
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Sergent Commando de Marine
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Mer 28 Déc - 19:45

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Escouade Delta : Jefferson Palin (adjoint), Cian Teradoc et Auric Dorjac)

Il n’était pas rare que l’effectif réduit de l’Escouade Delta surprenne l’œil extérieur, surtout s’ils ne connaissaient pas le contexte de sa création et de sa consolidation. Sa fondation remontait avant-même l’entrée en service de Cordélia, même si l’Escouade ne s’était guère distinguée de ses semblables à l’époque. La jeune femme avait hérité de son commandement à la suite de son ancien supérieur, Nathan Darklighter, suite à sa propre promotion au rang de Sergente et au retrait du service actif de ce dernier. Il ne restait aucun membre originel de l’escouade, et le plus ancien d’entre eux en dehors du sergent retraité était sans nul doute Jefferson. Ce n’était pas expliqué par une question de mouvement entre les affectations des soldats ou des départs à la retraite. Non, c’était pour la même raison prosaïque qui expliquait également la relative jeunesse moyenne des membres qui la composait : la faucheuse avait emporté nombre de commandos qui avaient servi dans cette escouade. La bataille de Viis, sous la supervision de Son Altesse, avait emporté dans son sillage la moitié de l’escouade originelle en ne laissant en vie que Darklighter, Parlin et Traeda, près de dix ans plus tôt. L’escouade avait été plus nombreuse par la suite lors de leur service auprès de l’Amiral Arsin Motti, mais également plus durablement décimée suite au traitement inéquitable de l’amiral sur ses troupes et au refus inébranlable de Cordélia de céder face au racisme, à la misogynie, à la corruption, aux trafics d'influence, aux requêtes de services sexuels et aux menaces de l'Amiral. Ils avaient à l’époque été réassignés du bâtiment principal jusqu’à une frégate tellement archaïque qu’elle en était désuète.

Paradoxalement, cette réassignation forcée qui les avait menés aux premières lignes et aux missions les plus dangereuses et les moins prestigieuses ne les avait pas tués. Au grand dam de l’Amiral Motti, celui-ci n’avait pas réussi à décimer l’escouade ainsi que les autres militaires qui n’avaient pas sa faveur, tous relégués sur la vieille frégate l’Espadon. Les fortes contraintes matérielles, budgétaires et les ressources humaines très limitées qu’on faisait peser sur le personnel de la frégate n’avaient pas suffi, au point que l’Amiral véreux ait échafaudé et mis en place un stratagème crapuleux pour les occire entièrement : l’opération qu’il avait ironiquement appelé la « Frégate Fantôme ». Ce n’était pas grâce à lui que le personnel de l’Espadon avait survécu, bien que rafistolé comme ils l’avaient pu avec les moyens du bord, les contacts du bord et un fort travail d’équipe que l’on ne pouvait pas leur renier. L’opération « Frégate Fantôme » ne les avait cependant pas laissés indemnes : beaucoup d’escouades avaient été tuées dans cette manœuvre traître et lâche, ainsi que d’autres militaires méritants. Il s’en était d’ailleurs fallu de peu pour que les Delta soient amputés de la moitié de leurs membres ; Auric et Cordélia avaient manqué d’un fil d’y laisser leur vie, seulement sauvés par le courage de leurs camarades d’armes et par le recours en extrême urgence à la cybernétique, avancée ou partielle. Le jeune homme consentait d’ailleurs davantage à respecter ses ordres depuis ce très funeste incident. Le nombre réduit de leur escouade s’expliquait par leur histoire, et la dynamique engendrée par celle-ci, que Traeda avait maintenu après avoir pesé le pour et le contre présents dans chaque possibilité. Elle avait déjà été témoin d’escouades qui comportaient au moins une dizaine de membres, ils avaient déjà travaillé avec eux, mais pour l’heure ils n’avaient pas ressenti le besoin de croître leurs rangs. Au moins, ils étaient mieux préparés à devoir agir individuellement si la situation l’exigeait et se retrouvaient, par nécessité, mieux coordonnés même s’ils avaient aussi les défis d’une petite unité.

Du reste, le nom importait moins que les faits. Cordélia avait eu vent de la réputation parfois controversée des gens de la maison Teradoc, mais jusqu’à date Cian ne lui avait donné aucune raison de douter de sa compétence et de sa motivation. Traeda n’était pas femme à baser son jugement sur de tels bruits, elle préférait de loin reposer sur l’expérience et le concret. Un nom pouvait peut-être faciliter ton accession aux rangs de sous-officiers ou d’officiers au commencement de ta carrière mais s’il s’avérait que tu étais un véritable incompétent, tu ne ferais pas long feu avant d’être mis au placard.


- « Entrons sans plus attendre, je vais vous présenter mon équipe et l’objectif de cette simulation. 


Cordélia ne commenta pas davantage, se contentant comme à son ordinaire d’un simple hochement de tête ferme. Sans qu’elle n’eût à leur dire ou leur signaler quoi que ce soit, les trois autres commandos de l’Escouade Delta emboitèrent le pas. Cordélia fût d’ailleurs étonnée qu’Auric n’ait pas exprimé la moindre réplique sarcastique dont il était si coutumier. Le silence de Jeff était moins surprenant, d’autant moins quand elle constatait la lueur perçante du regard du vieux commando. L’ours n’était pas le plus loquace, mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il ne cogitait pas, bien au contraire. Il observait beaucoup, et faisait preuve de prudence dans un environnement peu familier dont il n’appréciait pas forcément les acteurs principaux à première vue. Son adjoint affectionnait peu les officiers issus de la haute noblesse et des vieilles familles impériales, très agacé par l’arrogance dont ils faisaient souvent preuve, de même que par leur sournoiserie et leur égocentrisme. S’il savait faire preuve de la retenue exigée par la discipline, qui plus est face au consort de l’Impératrice, nul doute que le soldat vétéran était très alerte à ses propos et plus encore à ses actions prochaines. Pour sa part, Cian semblait être la plus ouverte de ses subordonnés, et sans aucun doute la plus curieuse d’entre eux. La jeune femme qui était autant leur sniper que leur médecin s’intéressait autant au complexe militaire en lui-même, aux équipements qu’à l’officier supérieure qu’ils rencontraient alors. Quant à Auric… sans surprise, il restait sur la défensive ce qui pouvait lui prêter une attitude arrogante, surtout pour qui ne connaissait pas son dossier. Entre Cordélia et lui, il avait le plus enduré en termes de jugement quant à sa condition de cyborg, sa cybernétisation étant plus avancée que la sienne. Ce qui n’arrangeait pas son tempérament déjà assez impétueux et sarcastique de nature. L’opération « Frégate Fantôme » avait laissé plus de traces sur lui que sur quiconque d’autre, elle-même incluse. Cela ne voulait pas dire que Traeda ne le gardait pas à l’œil, pour ne pas gâcher cette rare opportunité.

Une fois qu’ils eurent quitté le sas de sécurité et connecté leur équipement respectif pour qu’il soit pris en considération lors de l’entraînement en réalité virtuelle, ils suivirent la générale dans ce qui n’était ni plus ni moins qu’une salle de briefing où une dizaine de soldats étaient déjà présents. Ses yeux artificiels les dévisagèrent avec attention, tout comme ils s’intéressèrent à leur équipement dans un réflexe purement tactique : tous portaient une armure lourde, avec un bouclier d’abordage qui était en mesure d’accueillir une autre arme de tir. Elle constata aussi la présence d’une vibrolame et d’une dernière arme moins classique dans la Marine : une masse d’armes énergétique. Un dernier militaire retint son attention car son équipement comportait deux éléments supplémentaires mais familiers : une mitrailleuse lourde et un trépied. Il aurait sans doute des compétences communes avec Jefferson. D’un coup d’œil, il n’était pas difficile pour un commando expérimenté de déduire des éléments de la dynamique de l’escouade. Si l’équipement de la générale laissait moins d’éléments d’analyse, un autre cyborg pouvait déduire qu’elle semblait être plus préparée aux tâches subtiles plutôt qu’au feu nourri. En ce sens, elle se rapprochait plus du profil de Cian et d’Auric que de celui de Jefferson ou du sien. Dans leur dynamique propre, Jeff et elle étaient souvent en première ligne, à assurer le support ou dans le cas de Traeda le rôle d’éclaireur également, tandis qu’Auric s’occupait des tâches plus subtiles et que Cian était responsable du rôle à distance, tout en pouvant assister Auric si la situation l’exigeait. Tous et toutes étaient cependant suffisamment formés pour savoir se débrouiller en autonomie dans les pires cas de figure. Les binômes pouvaient également évoluer selon les situations qui se présentaient, et potentiellement tous pouvaient être mis en paire avec tous. Autant de combinaisons dont Cordélia et Jefferson devaient être attentifs, et qu’elle adaptait au gré des situations. Pour sa part, son profil cybernétique de soldat lui apportait une certaine polyvalence que renforçaient les options personnalisées qu’elle avait choisi d’intégrer. Cela la rendait, en ce sens, moins prévisible. Auric avait des connaissances solides dans le tir à distance, il pouvait suppléer au besoin Cian même s’il n’avait pas son expertise, tout comme Cian avait aussi acquis des compétences demandant plus de subtilité. C’était un choix qui avait été fait par le passé, et Cordélia ajusterait au besoin leurs effectifs si elle estimait, à l’usage, qu’ils devaient être plus.

Ils rejoignirent la table ronde de forme ovale qui avait été placée au centre de la pièce, d’où était projeté la représentation holographique d’un vaisseau de guerre. Un coup d’oeil suffit à Cordélia pour en reconnaître la forme. Il s’agissait d’un vaisseau capital qu’elle identifia comme un imposant croiseur Sith typique, un croiseur de classe Sion si elle ne faisait pas erreur, un vaisseau issu des flottes du Consortium d’Hapès. Sa forme arrondie était reconnaissable entre toutes, et c’était un navire qu’ils avaient déjà abordé plus d’une fois à l’Académie militaire. Ce n’était donc pas la première fois qu’elle rencontrait sa silhouette, pas plus que Jefferson d’ailleurs.  Tous quatre répondirent aux saluts militaires qu’ils rencontrèrent en chemin, s’assirent respectivement. Ils eurent tôt faits d’être concentrés lorsque la générale de la 501e reprit la parole.


- « L’objectif de l’exercice est de mettre au point la stratégie la plus efficace pour aborder ce Croiseur Lourd de classe Sion. J’aimerais connaître la stratégique que vous considéreriez comme la plus efficace pour accomplir cette tâche : tenter d’investir ses hangars par une grosse formations de transports escorté par des chasseurs ou plutôt par une frappe de module d’assaut depuis un Destroyer Stellaire. Une fois le plan en place, nous le déroulerons dans la simulation pour récolter des données. Bien entendu, elles seront a relativiser : une situation réelle n’est jamais comparable a un exercice, mais elle nous offrira quelques données qui nous permettrons d’ajuster certains détails. »


Cordélia garda le silence, pondérant les deux options envisagées. L’attaque par les hangars était un classique des abordages, permettant un débarquement relativement facilité, mais également attendu puisque c’était un classique. En outre, d’expérience, plus une formation était imposante, plus elle avait de risques d’être repérée et canardée par l’artillerie lourde du vaisseau adverse. L’escorte par les chasseurs apportait, certes, une certaine sécurité pour désamorcer ou endommager la DCA adverse. L’attaque en nombre cependant permettait aussi de mieux se couvrir et se défendre mutuellement, en limitant cependant les manœuvres possibles sur le plan  de la manœuvrabilité. D’un autre côté, la frappe de module d’assaut depuis un Destroyer Stellaire n’était pas une mauvaise option non plus. Le bâtiment lourd apportait un tir de couverture appréciable, en dépit du risque de se récolter un tir ami dans la figure en se trouvant pris dans la mauvaise zone entre les deux camps. Elle avait également cependant ses limites, tout dépendamment de l’équipement et du transporteur dont ils disposeraient. Une question essentielle s’imposa dans son esprit pour déterminer laquelle des deux options devait être recommandée. Sur quels vaisseaux pourraient-ils compter et d’où ils lanceraient la tentative d’abordage ? La deuxième option mentionnait un Destroyer, qui n’était pas précisé dans la première. Ce n’était pas la même chose s’ils partaient d’une corvette, d’une frégate, d’un destroyer ou juste d’un module d’assaut. Traeda laissa l’officier poursuivre tout en réfléchissant.


- « J’imagine que nombre d’entre vous doivent s’interroger sur les raisons de ma requête, elle est très simple : nous sommes sollicités pour accomplir toute sorte de missions, y compris des abordages spatiaux, et sous prétexte que nous sommes la 501ème, nous devrions être capable de tout accomplir mieux que les corps spécialisés. Je trouve personnellement cette prétention assez futile, nous avons nos propres qualités et il me semble préférable d’employer le bon outil pour la bonne tâche, mais notre état-major ne semble pas de cet avis, alors je souhaite préparer la légion pour toute les éventualités. Ne vous embarrassez donc pas de mon grade, je suis ici avant tout pour apprendre, pas l’inverse. »


C’était une bonne raison, et Cordélia imaginait très bien le commandement impérial exiger des prérequis aussi élevés, en particulier chez des corps militaires aussi réputés que la 501e. Traeda se garda bien d’exprimer à voix hautes son scepticisme envers certaines autorités dans la militia impériale, même si elle vit bien du coin de l’œil Auric froncer légèrement du nez. Il tenait certes sa langue, comme elle le lui avait demandé, mais son avis sur la question était relativement clair. Jefferson était plus prudent et veillait mieux à ne pas trahir sa désapprobation de vieux soldat, mais Cordélia le connaissait assez pour déceler cette lueur tranchante dans son regard à cette mention. Cian était plus mesurée et n’affectait aucune réaction en particulier, restant attentive à l’exposé. Cela ne surprenait guère la sergente, la jeune femme ne se laissait pas distraire par ces considérations.


- Cordélia Traeda, sergente commando de Marine. Je coordonne l’Escouade Delta, composée des commandos Jefferson Palin, Cian Terrador et Auric Dorjac ici-présents. – commença Cordélia avec austérité et aplomb en indiquant à chaque fois du regard les commandos concernés avant de poursuivre - Je vous remercie pour cette opportunité qui, je gage, sera enrichissante et constructive pour les deux corps que nous représentons.


Cordélia n’était pas femme à se vanter de telle ou telle affectation ni de se perdre en palabres vaines, aussi préférait-elle couper à l’essentiel en termes d’introduction, tout comme elle tenait à présenter ses équipiers. Il n’était en aucun cas question de chercher à montrer la suprématie des uns sur les autres. Ils avaient certes leur fierté d’appartenance à la Marine Impériale, tout comme la 501e avait son propre prestige et sa dignité. Il n’était en aucun cas question de faire étalage de leurs états de service, ils n’avaient pas lieu d’être ici. Aussi Traeda s’engagea sur une question de strict contexte pour commencer, afin de débroussailler un peu le contexte qui était soumis ici à leurs réflexions.


- Disposons-nous d’informations complémentaires quant aux effectifs maritimes présents dans le contexte spécifique à cette simulation ? Avons-nous d’autres vaisseaux en appui que le Destroyer mentionné dans la deuxième option, et le cas échéant, de quel gabarit et de quelle classe ? Cela pourrait nous aiguiller vers l’approche la plus adaptée au cas de figure.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Mer 25 Jan - 21:25
Visiblement, le professionnalisme semblait dominer la jeune femme lui faisant face et elle était parvenu a l’insuffler assez dans son équipe pour que cette dernière ne recherche pas a en sortir. Pourtant, Ymir ne lui en aurait clairement pas voulu de glisser un mot sur les absurdités des exigences du commandement face a certaines situations, préférant employer quelque chose qu’ils considéraient comme un « couteau suisse » plutôt que de mettre les bonnes personnes au bon endroit. Une attitude qui fatiguait la générale, sans doute plus que de raison d’ailleurs, étant donné qu’elle ne dépendait désormais plus que de source d’énergie et était davantage dans le « tout ou rien » que dans une fatigue progressive, mais avec laquelle l’Echani était malheureusement contrainte de composer. Chaque homme et chaque femme présente dans la pièce avait sans doute déjà fait au moins une fois face a un problème de ce type. Elle se demandait combien de fois l’on avait employer cette escouade pour remplir un objectif qu’un groupe de Stormtrooper tout a fait normal pouvait accomplir sans problème sous prétexte que le confier a une « élite » augmenter les chances de succès dans l’esprit des stratèges impériaux. Sans doute beaucoup trop… Mais ce n’était pas le moment de s’étaler sur les errements d’un commandement inconscient.

La simulation attendait toujours de pouvoir entrer dans le dur, et Cordelia prouva qu’elle avait reçu une formation solide : plutôt que de tourner autour du pot, elle posa des questions précises sur la situation, sachant que chaque paramètre pouvait transformer un plan parfaitement huilé en catastrophe désastreuse, elle en avait fait l’amère expérience une fois de trop… Mais elle ne fit aucun commentaire, et son corps ne trahi aucun signe de ses réflexions personnelles : maintenant qu’elle était entièrement une machine, chaque réaction naturelle chez l’humain, le genre qui pouvait trahir un agacement ou une gène. Bien entendu, elle était toujours capable de les exprimer, mais ce n’était plus que des fonctions pour elle, qu’elle pouvait activer et désactiver a volonté, comme elle pouvait très bien parler sans remuer ses lèvres par exemple. C’était quelque chose d’intéressant, elle avait pris possession de son nouveau corps au fur et a mesure et l’exploitait de plus en plus, même si elle se forçait, en dehors du cadre professionnel, a rester aussi « humaine » que possible : elle craignait de ne devenir rien d’autre qu’une machine sans conscience, de ne plus être elle-même… Une crainte dont elle ne laissait rien paraître a personne. C’était son propre chemin de croix.


« Nous serons tous embarqué dans un Croiseur Lourd Evocati et comme notre adversaire, il sera seul dans le cadre de cette simulation. Nous convenons que ce n’est pas spécialement crédible, mais nous recherchons avant tout a disposer de donnée simple afin de pouvoir s’en servir comme une base de réflexion. Un scénario trop complexe ajouterais des variables pouvant nous induire en erreur, dans la théorie, rester sur la base est toujours préférable. »

Ce n’était certes pas suffisant, mais Ymir croyait en la « pureté de la base », un principe qui voulait qu’il était toujours préférable d’être sur une base fiable et sûre plutôt que de travailler sur des cas ultra-particulier nécessitait de toute façon une forte adaptation sur le terrain. Lorsque l’on doutait, revenir a la base et choisir la solution la plus « évidente » était souvent la meilleure, ou tout du moins la moins pire, car elle permettait de limiter les imprévu et effet indésirable et permettait toujours une forme d’adaptation aux mouvements adverses. Ymir appuya donc sur quelques boutons afin d’étendre l’hologramme permettant de montrer les deux vaisseaux face a face. Ainsi, il serait possible d’envisager toutes les manœuvres et les conséquences de cette dernière avant d’aller les tester au sein de la simulation. Elle choisit les deux choix les plus évidents en séparant encore l’hologramme en deux : sur l’un d’entre eux, le vaisseau impérial manœuvrait afin de se placer au dessus de son rival pour l’assaut en module, sur l’autre, les transports étaient escortés de chasseurs pour essayer d’investir les hangar pendant que les deux vaisseaux échangeait des bordées bien entendu.

« Voilà les deux scénarios les plus évident. L’inconvénient de l’assaut en module est qu’il expose davantage notre propre vaisseau de guerre, qui trouvera ainsi son ventre exposé a l’artillerie lourde ennemi, mais les transports sont a la merci de la chasse adverse, hors, notre propre chasse est sous financé par nos amiraux qui la considère toujours comme accessoire, parfois presque davantage que nos Stormtrooper… Oh, bien entendu, j’ajoute les plans du vaisseau adverse, afin de pouvoir savoir exactement ou diriger nos efforts. Si vous avez une autre proposition, nous sommes toutefois disposer a l’entendre. »

Elle croisa les bras sous sa poitrine, laissant Cordélia analyser la situation et proposer ce qui lui paraissait le moins risqué. Ymir était connu pour préférer les actions rapide et efficace, sans doute influencée par la culture de son peuple qui reposait sur la vitesse d’exécution et l’agilité. Pour cette raison, elle aurait choisit sans hésiter l’assaut de module, qui lui semblait avoir davantage de chances de succès. D’autant plus que sa confiance dans les chasseurs TIE était… Disons limité. Elle n’en voulait pas aux pilotes qui faisaient ce qu’ils pouvaient avec le matériel qu’on leurs confiaient, mais davantage aux amiraux qui s’assuraient toujours de disposer de navire toujours plus gros et avec plus de canon, mais méprisait le moindre investissement dans un chasseur de supériorité aérienne compétent, un mal qui handicapait toujours sérieusement la flotte impériale dans ses combats contre les Républicains, dont les appareils étaient bien plus performant. Elle était curieuse de savoir comment la jeune femme allait orienter ses choix, ce qui permettrait ainsi de passer au test en réalité virtuelle « grandeur nature » en quelque sorte.


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Cordélia Traeda
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Lun 10 Avr - 22:25
 
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(Escouade Delta : Jefferson Palin (adjoint), Cian Teradoc et Auric Dorja)

Pour avoir connu les affres d’un piètre commandement par le passé, Cordélia mesurait la chance qu’ils avaient désormais de se retrouver sous un commandement direct compétent. La sergente ne connaissait guère le haut commandement au-delà de l’amirauté et ne pouvait donc pas prononcer un réel avis constructif et rationnel sur la compétence ou non de leur Grande Amirale, et ne s’en prétendait d’ailleurs pas capable. Nul doute que l’Escouade et elle-même auraient beaucoup de choses à dire – et surtout à redire – des pots cassés et des casse-pipes qu’ils avaient rencontré par le passé, mais Traeda observait toujours la prudence quand ils avaient affaire à des personnes qu’ils ne connaissaient guère, en particulier dans le commandement. Elle demandait cette réserve à ses commandos et jusqu’à date, ceux-ci semblaient avoir respecté ses consignes. Ce n’était pas évident avec Auric, mais elle avait réussi à lui faire rentrer dans le crâne l’intérêt de tenir sa langue quand les circonstances n’étaient pas appropriées et qu’il y avait des risques que cela se retourne contre lui.

Cordélia acquiesça d’un air réfléchi, en silence. Elle appliquait déjà dans son esprit ces indications afin de préciser sa réflexion. Ses yeux bleus, à l’éclat artificiel, visualisaient dans son esprit les plans classiques d’un croiseur lourd de type Evocati. Cela ne les concernait pas directement, mais c’était des données qui pouvaient entrer en considération pour encadrer l’assaut reflété par la simulation. Elle pouvait concevoir les raisons de revenir à une simulation épurée d’un excès de facteurs pour une première simulation conjointe. Ils pourraient ainsi en revenir aux bases et les consolider avant toute complication. Elle garda le silence, laissant la générale de la 501e poursuivre ses explications.

Elle considéra dans son esprit les paramètres essentiels d’un croiseur de classe Edvocati : sa longueur – 950 mètres – sa forme, son équipage maximal – 10 000 hommes dont 350 canonniers, sa capacité de troupes embarquées et surtout ce dont il était équipé : un générateur de champs gravitique, une quarantaine de chasseurs TIE et six navettes de transport. Elle se rappela aussi son armement standard : une douzaine de rayons tracteurs, une trentaine de double turbolasers lourds, une quarantaine de batteries de doubles turbolasers, une douzaine de batteries de quadruple turbolasers et une cinquantaine de tubes de missiles à concussions. Ses yeux d’un bleu soutenu semblaient observer avec distance les plans du croiseur Sith de classe Sion qu’il leur faudrait aborder.

Si sa mémoire ne la desservait pas, ce croiseur était plus grand que l’Edvocati d’une solide trentaine de mètres. En outre, sa capacité maximale d’équipage était supérieure à celle de son homologue impériale, avec un maximum estimé de 11 000 hommes. La différence n’apparaissait du premier coup d’œil que de 1 500 hommes pour l’équipage – l’Edvocati pouvait accueillir jusqu’à 9 500 personnes en termes de personnel, mais se creusait davantage quand on s’intéressait au nombre de canonniers ; ils feraient face à 500 canonniers, contre 350 qui pourraient les appuyer.  En revanche, le rapport de force était plus équilibré en termes de troupes embarquées, puisque les deux navires pouvaient accueillir près 2 000 unités – 2 100 pour l’Edvocati - si les données sur lesquelles ils se fiaient pour leurs calculs étaient fiables. En terme strict d’armement, plusieurs éléments intéressants étaient à noter sur le navire Sith, si ce dernier était conforme aux semblables que l’armée impériale avait pu combattre jusque lors. Il y avait souvent une sorte de système d’intelligence artificielle qui pouvait appuyer le commandement adverse. La chambre de méditation tant appréciée par les adorateurs sectaires de l’une des doctrines de sorciers retint moins son attention sur les plans que la localisation d’un générateur de bouclier de type Mon Calamari. Cela pouvait représenter un point tactique pouvant être exploité. L’armement théorique était aussi à noter : le vaisseau Sith était lourdement armé, et avait nettement de quoi leur tenir tête au cours de l’abordage. De leur côté, Cordélia relevait la présence de rayons tracteurs et d’un générateur de champ gravitique. Il faudrait passer entre les mailles du filet de la cinquantaine de canons-laser de défense, les tubes lanceurs à protons, les turbolasers lourds et les batteries de quadruples turbolasers d’un vaisseau au gabarit assez similaire au leur, et sans appui annexe dans le cadre de cette simulation. L’officier considéra silencieusement l’option du recours aux rayons tracteurs pour immobiliser le vaisseau adverse et faciliter les opérations, mais la rejeta en mesurant la différence de taille et de tonnage entre les deux navires qui n’allait pas en leur faveur vu que le vaisseau sith était plus grand que le leur. Elle écarta également pour l’heure celle du générateur de champ gravitique, qui n’allait guère les aider. La sergente commando finit par proposer.


- Nous pourrions aussi emprunter aux deux options. L’assaut frontal me semble être le plus recommandé en considérant les caractéristiques de notre vaisseau et du leur. Leurs boucliers peuvent résister plus longtemps que les nôtres, mais l’Edvocati est solidement armé. Il pourra tenir tête à l’échange de tirs ennemis assez de temps pour initier l’abordage.


Comme l’avait très justement souligné la générale de la 501e, l’état-major n’investissait guère souvent dans la chasse et s’ils partaient sur une simulation avec un vaisseau « ordinaire », il fallait partir du principe que cela allait être le cas dans l’exemple utilisé. Dans tous les cas, il lui semblait que l’abordage ne devrait pas souffrir de délai une fois amorcé, tant à l’extérieur qu’une fois à l’intérieur. La métisse avait davantage confiance en la solidité d’un croiseur que d’une navette de transport militaire. Un échange de tirs soutenu serait attendu, mais leurs boucliers devraient pouvoir soutenir l’assaut et leur propre armement répondre au feu ennemi. Ce constat semblait aussi regrettable au commando, qui songeait qu’une plus grande diversité de stratégies leur serait possible si seulement le haut commandement consentait à investir davantage dans la chasse stellaire. Cela les desservait d’ailleurs lors de joutes contre la chasse républicaine, et également contre les forces du Consortium et des Sith. L’officier Traeda poursuivit l’exposition de son ébauche de plan afin de nourrir la discussion tactique.


- Il est possible, parallèlement, de mener une distraction pour favoriser nos chances de succès en utilisant tout ou partie de nos navettes de transport en opérant une tactique de « vaisseaux fantômes ». Nous pourrions feindre d’effectuer un abordage par navettes, lesquelles seraient dirigées par pilote automatique via des coordonnées préétablies, ou par des droïdes astromécaniciens si nous souhaitons apporter du réalisme et moins de prévisibilité au pilotage.


Nul doute que l’Impératrice Consort saurait suivre son raisonnement sans qu’elle n’ait à en exposer les moindres détails. Cordélia se méfiait de la technologie cybernétique de pointe de leurs opposants, ayant déjà eu des échos et quelques expériences face aux intelligences artificielles de leurs ennemis, où demeuraient cependant de nombreuses zones d’ombres, la jeune femme en restait consciente.


- Cette possibilité complémentaire requiert toutefois un timing minutieusement minuté pour maintenir la feinte assez longtemps pour, au mieux, couvrir notre abordage, ou au pire, ralentir leur temps de réaction et d’adaptation. Les navettes fantômes pourraient attirer leur attention, l’attention de la chasse et d’une partie de leur artillerie, et nous faciliter l’accès aux hangars. Nous restons, bien évidemment, ouverts à vos regards sur cette proposition.


Ce point réglé, il serait aussi nécessaire d’aborder en amont la tactique à employer une fois qu’ils seraient à l’intérieur du bâtiment ennemi, leur répartition des effectifs, les différents scénarii à anticiper selon les différents types de réactions adverses, et d’autres paramètres encore. Il leur faudrait en effet conquérir les espaces-clé du navire, selon un ordre de priorité prédéfini : la salle des moteurs, l’armurerie, le pont de commandement, la salle des ordinateurs, la salle de surveillance… mais Traeda ne doutait pas que l’élite des forces terrestres impériales devait en être bien conscients.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Mer 21 Juin - 17:14
Ymir écouta la proposition de la jeune femme, qui était il fallait le dire imaginative : se servir de navette comme de leurre afin de pousser l’adversaire a concentrer son feu sur ses dernières plutôt que le vaisseau capital pouvait tout a fait être envisageable. Elle y réfléchit sérieusement en soupesant en une fraction de seconde divers scénarios possible : puisqu’elle n’était plus qu’un programme numérique, sa capacité de réaction et de réflexion surclassait sans aucun problème celle de n’importe quel humain ordinaire, et de ce fait, elle pouvait très rapidement fournir un rapport détaillé, tant que cela restait dans son domaine d’expertise, a savoir dans son cas la guerre. Le soucis principal était de parvenir a leurrer l’ennemi assez longtemps pour gagner de précieuses secondes pour lancer l’assaut de module sur les points les plus vulnérable a un abordage et si possible proche des objectifs stratégique du navire adverse. Lorsque l’on essayait de prendre le contrôle d’un navire de guerre ennemi, il y avait toujours des objectifs essentiel a contrôler afin de pouvoir s’assurer un combat plus simple en empêchant le vaisseau de prendre la fuite vers sa base par exemple, pour cette raison, les points les plus névralgiques de la structure du navire devait être ciblé en priorité.

Ainsi, commençant a modifier la structure de la carte holographique, elle commença a programmer l’hypothèse : un groupe de navette, assez important pour être crédible, mais pas trop pour ne pas gâcher inutilement des ressources, escorté par une chasse avec pour consigne de maintenir assez longtemps l’illusion, mais pas trop pour ne pas mourir pour rien, partirait vers les hangar pendant que le vaisseau capital lui ferait une manœuvre qui ressemblait de base a une manœuvre évasive pour se mettre sur le flanc afin d’optimiser la puissance de ses tirs de batterie sans exposer ses points faibles, mais prendrait finalement de la hauteur afin de pouvoir survoler le vaisseau adverse. Sur la simulation, l’idée avait l’air assez solide et la générale s’autorisa un sourire satisfait : elle appréciait la créativité et l’esprit d’initiative, bien plus que les techniques académiques, cela démontrait la valeur de celles et ceux qui étaient capable d’élaborer de tel stratégie. Avec une certaine amertume, elle songea que dans la République ou le Consortium, la jeune femme aurait sans doute croiser des individus d’influence qui lui aurait permis de propulser bien plus rapidement sa carrière militaire… Mais elle n’en fit aucun commentaire lorsqu’elle repris la parole.


« De la créativité, voilà qui est intéressant : il convient d’engager un certains nombres de navette et de les faire couvrir par la chasse afin de rendre la tentative crédible, mais il s’agit sans doute effectivement de notre meilleure chance pour prendre d’assaut ce vaisseau. Le temps qu’il réalise qu’il s’agit d’une diversion et réoriente ses armes, nous serons déjà au-dessus de lui et prêt a partir avec les modules d’assaut. Il faudra cependant respecter un timing très précis afin de pouvoir nous introduire a l’intérieur et être efficace en perdant le moins de temps possible. »

Elle toucha de nouveau a l’hologramme et montra désormais les plans de l’intérieur du vaisseau, pointant les positions connu des différentes structure les plus importante : si le pont avait toujours une place assez évidente, et serait bien entendu l’endroit le plus difficile a atteindre, il y avait bien d’autre point d’intérêt au sein d’un vaisseau spatial : salle des machines, réfectoire, armurerie, même le dortoir des officiers, souvent séparé de celui des hommes ou encore la sphère de méditation… Il y avait encore deux approches pour accomplir cette tâche : il fallait soit miser sur la vitesse en agressant tous les objectifs en même temps, soit miser au contraire sur un regroupement initial pour créer un poing prenant les objectifs un par un, méthode plus prudente, mais également plus risqué dans un certains sens, puisqu’elle permettait a l’ennemi de reprendre la main pour réorganiser sa défense autour des points chaud. Ymir repris rapidement la parole afin d’exprimer son point de vue autant que mettre en évidence les points lui semblant les plus pertinent dans l’exercice, attendant toutefois des propositions pour améliorer la procédure d’assaut de réellement partir dans le simulateur, chaque chose en son temps.

« Bien entendu, une fois a l’intérieur du vaisseau, nous devons nous attendre a de la résistance. Nos modules d’assaut seront sans doute dispersé dans la manœuvre, une précision parfaite est impossible a cette vitesse. Devrions-nous encourager le regroupement total des forces ou alors l’attaque de l’objectif le plus proche ? La première approche rendra le groupe de combat plus fort, mais la seconde limitera les capacités de réorganisation de l’adversaire qui devra combattre sur plusieurs fronts. Quel ordre de priorité accorderiez vous aux différentes cibles ? De mon point de vue, la salle des machines, puis le pont, sont les deux priorités absolue : la première pour s’assurer de neutraliser l’hyperdrive et éviter une fuite malencontreuse, et la seconde pour décapiter le commandement adverse, mais il est fort possible que je manque certains éléments essentiel de la vie d’un vaisseau de guerre. L’on me transporte, mais l’on me consulte jamais sur la gestion d’un navire de guerre, et ce n’est pas plus mal habituellement, mais dans le cas de l’élaboration d’une stratégie comme celle-ci, cela devient plus handicapant. »


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Cordélia Traeda
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Sergent Commando de Marine
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Jeu 21 Sep - 15:09
 
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Escouade Delta : Jefferson Palin (adjoint), Cian Teradoc et Auric Dorjac)

Cordélia observa sans mot dire la carte holographique dont le contenu commençait à se mouvoir, reflétant une simulation numérique du troisième scénario que la sergente venait d’ajouter aux deux autres possibilités, plus conventionnelles. La métisse admettrait sans aucune difficulté qu’elle était bien moins experte sur cette phase de l’assaut que ne l’étaient Lukan, « Oncle » Jan, son père ou Galen. Elle n’avait pas suivi le cursus des officiers de la Marine, ayant préféré s’orienter vers la formation des commandos-marine en égard à l’évaluation initiale qu’elle avait reçue et ses propres aspirations. Elle n’en prêtait pas moins une oreille attentive quand son entourage évoquait avec passion le sujet. Affinant sa suggestion, la Générale de la 501e légion – qui devait sans doute être celle qui ajustait la projection holographique de simulation de bataille – précisa le nombre de navettes et réarrangea la formation. Traeda observa la flotte théorique se mouvoir au gré de leurs estimations, renforcées par d’obscurs calculs numériques, en parallèle de la propre trajectoire entreprise par leur bâtiment virtuel. Elle reconnût la manœuvre comme faisant partie de la catégorie des déplacements-dits « évasifs », sa prise de hauteur soudaine, jusqu’à obtenir le résultat qu’ils escomptaient… en théorie, tout du moins.

Cordélia accepta humblement le compliment, mais sans effusion particulière, ses traits mesurés tandis que ses yeux d’un bleu artificiel ne quittaient pas du regard l’holoprojection. Elle avait été à bonne école en faisant ses classes à l’académie d’Anaxes, était entourée dans sa famille proche par des officiers de la Marine, et surtout elle bénéficiait de sa propre expérience et du vécu des commandos plus expérimentés qu’elle avait pu rencontrer dans sa carrière, et actuellement, de Jeff. Elle préféra se focaliser sur la deuxième phase à envisager de l’abordage, celle qui lui serait plus familière : l’intérieur. Aussitôt dans son esprit, plusieurs endroits stratégiques se détachèrent en termes de priorité : la salle des moteurs, l’armurerie, le pont de commandement, la salle des ordinateurs de contrôle, la salle de surveillance, la salle de communication. D’autres localisations, plus secondaires mais pas moins intéressantes, se détachèrent ensuite : le réfectoire, le dortoir des officiers, puis la sphère de méditation, concept qui lui était peu familier car lié aux pratiques ésotériques et sectaires de la Force.  Néanmoins, objectivement, elle supposait que cet attachement de cette branche des membres sectaires de ce culte ésotérique pouvait être un avantage à exploiter, du peu d’éléments dont elle dispose à ce propos. La personne avec la plus haute autorité hiérarchique, le sorcier noir, pouvait s’y trouver au cours d’un abordage, ou ses éléments les plus importants… que l’on pouvait y piéger ou que l’on peut saboter pour réduire leur potentiel particulièrement élevé de nuisibilité. Le pont était évidemment le point le plus crucial à conquérir, mais se focaliser uniquement dessus était très souvent une erreur de débutant. La salle des machines présentait l’avantage de pouvoir contrôler le bâtiment en l’immobilisant et en l’empêchant de fuir, en sabotant par exemple son moteur et son hyperdrive. La salle de contrôle et la salle de sécurité permettaient d’agir sur de nombreux facteurs : le niveau d’oxygène dans les coursives et dans les pièces, la température intérieure, l’éclairage, la fermeture ou l’ouverture des portes, l’accès au système de surveillance et des communications internes du vaisseau. En contrôlant les communications extérieures, on pouvait aussi réduire au silence le navire et empêcher qu’il puisse appeler ou prévenir de sa situation, et donc réduire le risque de renforts. On pouvait bloquer des personnes dans le réfectoire, ou trouver du matériel d’armes blanches si nécessaire, tout comme maîtriser l’armurerie était très intéressant pour contrôler l’apport d’armes de combat, empêcher l’ennemi d’y recourir et au besoin aussi puiser dans ses propres ressources. En somme, il existait une multitude de possibilités pour qui faisait preuve de suffisamment de créativité. Dans tous les cas, l’ennemi ne se laisserait pas marcher dessus sans rien dire et sans réagir. S’entraîner et anticiper différents cas de figure devenait donc salutaire, voire essentiels pour qui voulait réussir.


- Je ne recommanderais pas le regroupement immédiat de l’ensemble des forces. Comme vous l’indiquez, le risque de dispersement lors de la phase initiale de l’abordage est important, la vitesse requise pour la manœuvre réduisant de fait la précision. En outre, chercher à se regrouper à un seul endroit augmente les probabilités que l’ennemi déduise notre stratégie avec une simple observation de nos déplacements à l’intérieur, et donc d’être piégé, encerclé ou pris en embuscade. Si des humains peuvent y parvenir, il faut envisager qu’une IA soit capable d’en faire autant, par le caractère prédictif de la réaction. Les IA du Consortium sont réputées pour leur excellence.


Sans avoir fait partie du peuple d’Hapès ni de s’y être rendu en personne, sa mère hapienne n’avait pas manqué de lui vanter les mérites de la technologie cybernétique au Consortium. Après, Danaé la courtisane était extrêmement fière de ses origines, aussi pouvait-elle enjoliver un peu les faits. Néanmoins, cela coïncidait avec les quelques informations qu’elle avait appris à l’Académie d’Anaxes et les quelques échos qu’elle en avait eu au sein de l’armée et plus encore des corps de Marines.


- Elles ne sont pas infaillibles, rien ne l’est, mais j’estime qu’en ajoutant de l’imprévisibilité à nos mouvements, nous pourrons davantage la prendre court ou la ralentir dans ses prises de décision. Nos effectifs conjoints, cependant, sont suffisants pour nous ouvrir plusieurs perspectives, à mon sens. Je distinguerais deux types de priorité pour ma part : par importance de la cible, et par ordre d’exécution. En termes d’importance, le pont de commandement et la salle des machines sont des priorités absolues, je vous rejoins sur ce point. En revanche, le pont de commandement sera par tradition lourdement et premièrement défendu par l’adversaire. C’est une zone stratégique. La salle des machines est cruciale, certes, et tout tacticien avisé penserait à la défendre, mais elle passe après le pont de commandement en termes de priorité. Ainsi, l’ordre peut différer en considérant quel objectif sera le plus rapide à atteindre, quels moyens technologiques et humains on peut engager dedans, et quels avantages il peut nous prêter lors de l’abordage.


Le nombre dont ils disposaient restait un avantage pertinent, comparativement à quand ils opéraient en escouade de commandos marines. Sans fierté particulière, la voix de Cordélia restait maîtrisée et méthodique, sans affect particulier. Elle compléta ses propos en tournant ses yeux artificiels vers Ymir puis vers l'assemblée.


- Avec ceci à l’esprit, je recommanderai dans un premier temps de capitaliser sur la dispersion et sur plusieurs forces de frappes, avec des cibles différentes à atteindre et le pont de commandement en objectif final, pour lequel les équipes se rassembleraient pour une opération coup de poing. Considérons donc ensemble les priorités d’importance et les priorités de technicité selon les plans du bâtiment à aborder. La proximité des cibles est un critère intéressant, je pense, pour répartir les objectifs par groupes. Un groupe pourra s’occuper ainsi prioritairement de la salle de surveillance et la salle de communications, situées proches l’une de l’autre. Un autre groupe serait assigné à la salle des ordinateurs de contrôle, qui sera importante à tenir pour faciliter la progression des différents groupes. L’armurerie devrait aussi être une cible à considérer comme importante, car elle peut autant nous servir de réserve d’armes que priver nos opposants de leurs stocks d’armes. Un troisième groupe se focaliserait sur la salle des moteurs, principalement. Je pense que le réfectoire, le dortoir des officiers et la sphère de méditation Sith peuvent être des objectifs moins prioritaires. Néanmoins, votre éclairage m’intéresse pour enrichir ces pistes, car nos spécialités peuvent se compléter.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Lun 9 Oct - 17:51
Les explications de Cordélia était claire et son point de vue se défendait. Il soulevait quelques questions, certaines d’ordre purement stratégique, d’autre d’ordre plus personnelle. Évoquer les GEMINI soulevait bien évidemment la question de savoir si sa propre puissance de calcul était plus ou moins grande que celle des droïdes servant autant a surveiller les vaisseaux du Consortium qu’à les assister dans la bataille. Ymir risquait-elle de simplement prendre les mêmes décisions qu’elle parce qu’elle baserait ses calculs sur les mêmes données ?!? Il était impossible d’écarter cette hypothèse, même si d’un autre côté, son propre programme, qui constituait aujourd’hui son « âme numérique » était la conversion d’un cerveau autrefois organique avec son propre mode de fonctionnement… Jusqu’où la nature même de son âme avait changer son comportement ? C’était une question que la machine se posait souvent et qu’elle essayait toujours de repousser dans un coin de son esprit numérique. Mais ici, elle y était confronté de manière frontale, car cela faisait partie des données dont elle devait prendre compte. Si elle n’était pas capable de masquer chacune de ses réactions d’une simple « pensée », sans doute aurait-elle émit un soupir a cette réflexion contrariante, c’était ce qu’aurait fait un organique, ce qu’elle n’était plus elle-même.

Ceci dit, ce n’était fort heureusement pas la seule piste de réflexion : la jeune femme semblait songer qu’une stratégie de regroupement serait trop facile a contrer et qu’il était donc préférable de disperser les groupes de combat selon les objectifs, en visait un ordre de priorité précis. La salle des Machines et le Pont étant les plus important, mais elle précisa que le pont serait nécessairement le plus lourdement défendu. Cette fois, Ymir ne bloqua guère le sourire amusé qui se dessina sur ses lèvres, c’était a ses yeux bien la preuve de la lâcheté idiote des amiraux : avaient-ils seulement conscience que la salle des machines permettait de gérer tout l’afflux énergétique du navire et donc, en cas de besoin, de provoquer son auto-destruction ? Pour elle, il était impensable qu’aussi important soit-il, le pont bénéficie d’une protection supplémentaire par rapport a la salle des machines, car les dégâts que sa perte pouvait provoquer a la structure du vaisseau était moins importante et le droïde GEMINI ne pouvait de toute façon qu’être détruit au mieux, ce qui priverais le vaisseau de toute forme de liberté d’action… Mais elle ne pouvait s’opposer a l’argument de Cordelia pour une raison très pratique : elle était de la flotte et avait l’habitude de travailler avec les capitaines de vaisseaux et les amiraux, elles connaissaient donc mieux leur ordre de priorité qu’elle, c’était certain.


« Si nous nous dispersion, l’ordre de priorité sera moins important qu’une autre considération : l’objectif le plus proche. Je suis bien placée pour savoir qu’une intelligence artificielle réfléchira avant tout en prenant en compte des paramètres rationnel, mais a moins d’un ordre de la Reine elle-même, l’officier ou le Sith contrôlant le vaisseau aura le dernier mot et pourrait donc s’adapter. Je suggère de mettre de côté la sphère de méditation, a moins d’avoir quelqu’un comme moi ou un Chevalier Impérial : mettre un Sith en colère n’est jamais réellement une très bonne idée. L’armurerie, la salle de surveillance et celle des ordinateurs sont par contre des cibles de valeurs a ne pas sous estimer. Peut-être devrions nous simplement télécharger la carte du vaisseau, et chaque groupe prend en charge l’objectif dont il est le plus proche. Il devra être sécurisé, puis défendu contre les contre attaque adverse, tout en s’assurant de rétablir le contact avec les autres groupes d’assaut pour décider de la suite des opérations. Cela semble le plan le plus raisonnable : si ne nous assignons guère a un objectif précis et contraignant, l’intelligence artificielle aura plus de mal a prévoir nos mouvement après tout. »

Il restait la question de l’effectif, effectivement, un abordage avait des objectifs différent lorsque l’on faisait une attaque en force que lorsque l’on partait dans un largage plus modeste : les seconds réclamaient des escouades plus spécialisé avec des troupes d’élite capable d’accomplir des tâches plus délicate, cela, Ymir en avait parfaitement conscience. Elle savait aussi qu’à la limite, elle pourrait être seule dans un module d’assaut et représenter un danger non négligeable a elle seule tant qu’il n’y avait pas d’autre cyborg ou sensitif sur sa route, mais pour autant, cette question méritait une réponse et pour la simulation, elle serait confortable, car la 501ème disposant d’une certaine latitude dans la façon dont elle s’occupait de ses tâches, elle pouvait se permettre des attaques en force plus facilement, il était rare qu’un amiral prenne le risque de contredire un officier aussi prestigieux… Même si certain ne s’en privait guère, ce qui était souvent source de friction… Les gens étaient rarement raisonnable, même dans un régime aussi carré que l’impérial…

« Pour l’assaut, ne vous inquiétez pas, l’on aura au moins tout un bataillon, avec possibilité de renfort en cas de besoin. L’avantage d’être une unité prestigieuse, l’on peut tout de même la plupart du temps choisir l’effectif a employé. Bien, je crois que nous n’avons rien oublier, si vous êtes prêt, l’on peut donc passer a la phase suivante avec la simulation en réalité virtuelle proprement dite. »


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Cordélia Traeda
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Lun 13 Nov - 10:57
 
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Escouade Delta : Jefferson Palin (adjoint), Cian Teradoc et Auric Dorjac)

Il ne viendrait jamais à l’esprit de la métisse Hapienne et Humaine d’avoir l’orgueil de penser qu’elle détenait le savoir absolu et que ses réponses devaient être prises comme des textes de lois. Il y avait des décisions qui pouvaient sembler illogiques de prime abord et qui reposaient, trop souvent, sur des considérations plus traditionnelles et symboliques d’opérationnelles. Il restait des zones d’ombre dans ses connaissances, en particulier en ce qui concernait les performances exactes et le risque de nuisibilité possible des Intelligences Artificielles adverses. Le profil et les augmentations qu’elle avait choisis, de même que celles d’Auric, n’apportaient pas de réponses très éclairantes sur la question. Elle pourrait poser la question à son Intelligence Embarquée, ALIX, mais la cyborg avancée se doutait que les fonctionnalités et les possibilités de calcul de celle-ci devaient être moindres que celles de ses comparses plus évoluées, sans parler de celles de cyborgs très avancés ayant été Transhumanisés.  Néanmoins, tout ce qui suivait une logique rationnelle, chiffrée, objective, était par nature plus prévisible. Plus ordonnée, il est vrai, plus réactive, mais bien plus prévisible que la logique mortelle.

La jeune femme avait remarqué l’ombre de sourire qui avait marqué un instant les traits de sa principale interlocutrice, mais préféra ne pas s’en émouvoir et ne pas s’y attarder. Elle entendait bien volontiers l’absence de logique dans cet ordre de priorisation, mais d’ici à ce que l’on puisse changer les mentalités de certains officiers, d’autant plus de l’ancienne génération, il y avait toute une galaxie. Pour toutes ses qualités, l’Empire restait un régime conservateur et paternaliste, très traditionnel. Il n’y avait qu’à voir les débats et les controverses que nourrissaient le fait que leur actuel dirigeant soit une Impératrice, et que non contente de vouloir diriger par elle-même, comme le lui permettaient ses fonctions, la souveraine avait choisi de partager sa vie avec une dame plutôt qu’un homme. L’orgueil froissé des mâles prévaudra toujours, dans leurs esprits, sur la compétence des dames bien hélas.

Cordélia, qui aimait l’efficacité et les réflexions productives, se désintéressa vite de ces considérations mentales pour s’attarder sur leur entourage et sur les propos de la dirigeante de la 501e légion.

Tout à fait, Cordélia approuva ces premiers propos. Leurs esprits se rejoignaient sur ce point, ce pourquoi Traeda l’avait mentionné dans son exposé. Elle accepta tout autant son contre-argument concernant l’autorité de l’officier Hapien ou Sith sur son bâtiment, le notant intérieurement dans ses paramètres à prendre en considération. La sphère de méditation devait, en effet, rester un objectif secondaire, voire tertiaire à son point de vue. Elle n’avait pas eu souvent affaire à des disciples de leur religion ésotérique limite sectaire, aussi l’argument lui paraissait-il entendable et pertinent. Les objectifs prioritaires se listèrent rationnellement dans l’esprit de Cordélia : la salle des machines, l’armurerie, la salle de surveillance et la salle des ordinateurs. Une fois ces éléments conquis, le vaisseau adverse sera en grande majorité sous leur contrôle et ils pourront passer sur la phase suivante : obtenir la reddition adverse ou, dans ce cas présent, procéder à l’élimination des opposants.

Ils avaient leur mode d’abordage déterminé, ils avaient déterminé également leur mode d’assaut. Cela faisait deux critères essentiels de définis. Il restait cependant encore le facteur des effectifs alloués, qui pouvait à lui-seul affecter le déroulement des opérations, ce pourquoi la sergente l’avait relevé. Dans cet exercice joint en réalité virtuelle, ils avaient l’avantage de réunir à la fois la technicité, la polyvalence et la spécialisation des commandos-marine ainsi que le nombre plus conséquent, les compétences de terrain des légions impériales. Ils comportaient en outre des cyborgs en leur sein, au moins trois d’entre eux à sa connaissance, en s’incluant, mais aussi des unités de chair et de sang. Leurs chances de succès n’étaient donc pas faibles, loin s’en faut, tant qu’ils se coordonnaient bien. Ce dernier point serait, outre le facteur imprévisible adverse, l’un des défis qui se présenteraient à eux.


« Pour l’assaut, ne vous inquiétez pas, l’on aura au moins tout un ba-taillon, avec possibilité de renfort en cas de besoin. L’avantage d’être une unité presti-gieuse, l’on peut tout de même la plupart du temps choisir l’effectif à employer. Bien, je crois que nous n’avons rien oublier, si vous êtes prêts, l’on peut donc passer à la phase suivante avec la simulation en réalité virtuelle proprement dite. »


Un bataillon… voilà un paramètre avec lequel elle n’était pas accoutumée à travailler. Cela représentait néanmoins une force de frappe intéressante, qui leur ouvrait en effet un panel de possibilités intéressant et des options que Traeda n’aurait pas considérées, même en opération conjointe avec toutes les escouades de Commandos-Marine du Chimaera réunies. Elle n’était pas fâchée cependant qu’elles soient deux officiers coordinateurs dans cette simulation. C’était un prérequis logique dans une opération : plus d’unités étaient impliquées, plus de sous-officiers et d’officiers devaient encadrer. Cela faisait une chaîne d’opération nécessairement plus lourde et accroissait le facteur d’imprévisibilité, mais le plateau des avantages était nettement plus lourd que celui des inconvénients. Cela avait néanmoins le mérite d’être intéressant à expérimenter, pour les vétérans comme les jeunes.


- Effectivement. Je pense que nous avons abordé l’essentiel. Le reste sera ajusté selon les situations recontrées lors de l’exercice. Dans tous les cas, nous sommes prêts.


Un coup d’oeil à Jefferson, Cian et Auric lui permit de pouvoir vite confirmer ce point. Ils étaient venus, comme les combattants de la mythique 501e légion, venus équipés comme pour une opération réelle. Il ne restait plus qu’à voir comment l’équipement de pointe de l’infanterie d’élite allait prendre en compte leurs spécificités cybernétiques – pour Auric et elle – et leur armement respectif. Une connexion allait devoir être établie avec le système pour son drone EPSI et son droïde astromécanicien, afin qu’ils soient pris en compte lors de la simulation. Ils l’aidaient lors de ses interventions, apportant une assistance technique et informatique pour le second et pour le repérage pour le premier. Nul doute que tous et toutes attendaient de pied ferme de pouvoir déployer leur plan d’opération, de le dérouler au sein de la simulation en réalité virtuelle et évaluer comment coordonner leurs forces.
Ymir König
Ymir König
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion
Impératrice Consort / Générale de la 501ème Légion

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Sam 23 Déc - 2:41
« Parfait, il ne reste donc plus qu’à nous déployer. Prenez la porte de gauche, nous prendrons celle de droite. L’ordinateur simulera la dispersion, a nous de nous en tenir aux paramètres établi. Il faudra ceci dit rapidement établir un contact radio afin de pouvoir communiquer : trop isolé, nous nous ferions taillé en pièce par les renforts sans être capable de réagir. »

Elle hocha la tête, puis se leva et ses hommes firent de même. Chacun parti dans une colonne des plus ordonné vers la porte de droite : il fallait passer un portique qui assurait la connexion définitive avec le système d’entraînement en réalité virtuelle. Ce n’était plus réellement un problème pour Ymir depuis fort longtemps : après tout, la générale de la 501ème Légion était maintenant une âme numérique, alors pour elle, cela ne représentait que des données supplémentaire, des zéro et des uns se combinant pour créer un ensemble cohérent qu’elle pouvait analyser et s’adapter en conséquence. Cela rendait peut-être l’exercice réellement trop simple pour elle : elle anticiperait encore plus facilement les mouvements adverses en analysant les lignes de codes, et ce n’était pas comme si elle pouvait désactiver cela, car c’était l’équivalent de respirer pour un être de chair et de sang. Mais en soit, collaborer et voir la simulation du plan théorique présentait tout de même un intérêt, même si ses performances personnelles dans le combat serait quelque peu hors normes. Elles avaient toute deux gardées a l’esprit qu’il ne s’agissait de toute façon que d’une simulation fournissant des données, mais ne pouvant en aucun cas modeler un modèle correspondant a la réalité.

Lorsque tout le monde fut connecté, chaque groupe se retrouva devant le décors d’un module d’assaut, il n’y avait plus qu’à s’installer et s’attacher solidement en attendant le lancement. Chaque soldat accompli sa tâche avec beaucoup de sérieux du coté du groupe de la cinq-cent-unième, et lorsque tout fut près, un hologramme s’activa afin de montrer la manœuvre du vaisseau. Si les navettes leurre furent rapidement détruite, le vaisseau parvint tout de même a survoler le vaisseau adverse tout en assurant sa défense. Bien entendu, le simulateur était parfaitement capable de reproduire les sons des générateurs de bruits d’un vaisseau spatial ainsi que les tremblements causé par les manœuvres et les impacts des tirs sur les boucliers. Au bout d’un moment, un symbole apparu, c’était celui qui indiquait que la position était parfaite pour le lancement du module. Ymir appuya sur le bouton de largage et un gros « boum » se fit entendre alors que le module était décroché et propulsé a très grande vitesse sur la coque adverse. C’était peut-être l’un des moments les plus stressants dans un abordage : certes, il y avait le risque de se faire intercepter par la DCA, même s’il était faible a cause de la vitesse du module, mais surtout, celui de rater la cible et finir a dériver dans l’espace en attendant qu’un belligérant, en espérant que ce soit votre camp, soit capable de vous récupérer. Cela n’était encore jamais arrivée a Ymir, mais elle savait que le risque zéro n’existait pas, au moins, dans une simulation, elle ne risquait rien en cas d’échec.

Cette fois toutefois, le module toucha sa cible : après une secousse très forte au moment de l’impact, le thermo-cutter entra immédiatement en action afin de découper la coque, aussi bien celle du module que du vaisseau d’ailleurs, et lorsque cela fut terminé , Ymir se décrocha et plongea la première afin de découvrir ou elle était arrivée, sabre-laser en main. Bien entendu, elle tomba sur des soldats qui avaient entendu le module tomber et s’était préparer suite au thermo-cutter, mais ils ne s’attendaient sans doute guère a voir débarquer un cyborg avec un sabre-laser. La générale chargea en déplaçant son arme sur les trajectoires d’interception, renvoyant les tirs d’un soldat sur un autre tout en esquivant ceux du troisième. Ce dernier fini avec le corps séparé en deux alors que la générale avait poursuivit sa course folle, bientôt rejointe par les membres de son escouade. Lorsque tout fut terminé, pour l’instant, elle rechercha a déterminer ou elle se trouvait… Ce n’était pas franchement le plus simple, mais finalement, en consultant l’uniforme des gardes et en voyant leur diversité, elle compris qu’il s’agissait sans doute d’un lieu de vie...Elle activa donc le contact radio afin de pouvoir prévenir l’autre équipe, alors que d’autres continuaient de s’introduire, la simulation générant la bataille a partir des paramètres pré-enregistré


« Traeda vous me recevez ? Je crois que l’on a atterrit pas loin du Mess des officiers, pas l’objectif le plus pertinent, mais va falloir faire avec. Vous en êtes ou de votre côté ? »


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