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Reisen Shinkansen
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Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Empty Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant !

Dim 7 Nov - 21:03

   
   

   

Equipement :


   

Vibrosabre « Murasame » :

Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Katana10

Non-sensitive et ne disposant pas d’une force particulièrement impressionnante, Reisen ne pouvait pas compter sur le port d’une arme lourde redoutable pour se défendre, elle laisse cela a l’un de ses membres d’équipage Wookie. A la place, elle a adopter un vibro-sabre qu’elle a dérober dans la collection de l’une de ses cibles, un modèle de luxe fabriqué davantage pour être exposé sur une étagère que pour être manié au combat. La lame est d’excellente facture et la cellule énergétique permet une vibration conforme a des standards de combat, mais elle n’offre aucune performance supplémentaire a une vibrolame standard et ne pourra pas croiser le fer avec un sabre-laser. Toutefois, les inscriptions gravées sur la lame sont considérer par beaucoup comme inquiétante, ce qui permet a l’hybride de se mettre en scène comme une créature démoniaque, un rôle qu’elle apprécie jouer lorsqu’elle en a l’occasion, même s’il ne correspond en rien a son véritable caractère.

Pistolet Disrupteur Type 72 :

Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Gun10

Le Type 72 est considéré aujourd’hui comme un « classique démodé » dans la catégorie des armes disruptrice. Pistolet disposant d’une puissance de feu certaine, comme toutes les armes de sa catégorie, il souffre également de tous les défauts des disrupteurs : il ne peut tirer qu’une dizaine de fois avant de devoir recharger sa cellule d’énergie et sa portée est plus faible que celle d’un pistolaser standard. Mais pour une pirate, qui combat souvent dans des espaces confinés comme les couloirs d’un vaisseau spatial, il s’agit de l’une des meilleures armes disponible et Reisen sait s’en servir en faisant preuve d’une certaine précision, laissant derrière elle un tas de poussière rappelant aux malheureux que même des armes anciennes peuvent encore provoquer des dégâts létaux.

Droïde Astro-Mecano Zero-Sen :

Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Drozcd10

Zero-Sen est un petit droïde astro-mécano récupérée par Reisen sur un astroport, abandonné par ses propriétaires pour une raison qu’elle ignore, mais qui a su se rendre rapidement utile afin d’entretenir le chasseur de la pirate lorsque cette dernière décide de prendre en chasse ses cibles avec un appareil plus petit. Il est surtout compétent dans le domaine des réparations et dispose d’un caractère caustique, raison pour laquelle il ne quitte pratiquement jamais le vaisseau des pirates. Ne vous fiez surtout pas a son allure mignonne, la compagnie des organiques est loin d’être la chose qu’il préfère dans la vie et il n’hésitera pas une seule seconde a vous envoyer une décharge d’énergie afin de pouvoir avoir la paix. Les câlins ?!? Très peu pour lui !

Autres Équipements : Pirate et chasseresse de prime, Reisen dispose bien entendu d’équipements que la plupart des personnes pratiquant ses deux métiers utilisent : filin de capture afin de pouvoir capturer des cibles vivantes, différents types de grenades et détonateurs thermiques parmi les plus courants, comme les grenades aveuglante ou encore IEM, scanner permettant de repérer au premier coup d’œil si quelqu’un est recherché et le montant de la prime, kit de premier secours afin de pouvoir soigner ses blessures ou celle d’un de ses membres d’équipages dans les opérations les plus dangereuses, elle a appris a la dure qu’il fallait savoir être équipé pour vaincre. Toutefois, croire a une forme de standardisation de ses équipements est illusoire : incapable de gérer correctement un budget, elle se sert souvent sur le terrain et pille ce dont elle a besoin chez ses adversaires et ses proies. Il ne sera pas rare de la voire manipuler une grenade d’origine impériale lors d’une opération, puis une d’origine républicaine dans la suivante. Mais elle ne s’en soucie que peu : pour elle, la vie est avant tout une grande aventure et cela fait partie de son charme indéniable qui la pousse toujours plus dans sa fuite en avant.

               
   

Description physique :


   

Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Killis11

Issue d’un métissage, le moins que l’on puisse dire a propos de Reisen Shinkansen est qu’il s’agit d’une femme qui ne passe pas inaperçue. Bien qu’elle ne soit pas spécialement grande, culminant a un modeste mètre soixante douze, la teinte écarlate de sa peau la fait généralement remarquer lorsqu’elle entre dans une pièce, a moins que les regards ne soient davantage attirée par ses cornes ou son décolleté. Décontractée, Reisen ne baisse jamais la tête non pas par une fierté mal placée, mais simplement parce qu’elle souhaite pouvoir observer son environnement et voir si elle ne pourrait pas accomplir un travail ou au contraire simplement trouver une personne intéressante avec qui elle pourrait passer le temps. Toutefois, son allure impressionne parfois, car elle n’est pas sans rappeler celle des Sith, ses derniers appréciant pigmenter leur peau afin qu’elle apparaisse aussi rouge vif que la sienne. Un observateur attentif ne fera toutefois pas l’erreur, car Reisen ne présente pas les tatouages rituels Sith, mais il s’agit d’une connaissance qui n’est pas si répandu au sein des milieux de l’Apex ou beaucoup vivent simplement du jour au lendemain afin de tenter de s’enrichir et mener une vie libérer de la plupart des contraintes.

Le visage de la Pirate illustre a lui seul le métissage entre Zeltron et Devanorien : si l’on excepte sa teinte de peau, les traits du visage de la pirate semblent clairement venir de l’héritage des Zeltrons : ovale, ses traits fins lui donne un charme indéniable. Bien qu’elle est les joues quelque peu creuse, ses lèvres pulpeuses feront tourner plus d’une tête, laissant rêveur sur ce qu’elle est capable d’accomplir en les utilisant… Pour peu que ceux qui l’observent ne soient guère intimider par les deux cornes issue de son héritage de Devanorienne. Proéminente, ce qui est rare même chez les hommes, les deux cornes embrassent la forme de son crâne comme une sorte de protection, l’éloignant des clichés des cornes démoniaques même si leur apparence peut ramener quelques esprits facilement influence a des anciennes légendes sur des êtres de cauchemars, d’autant plus qu’une autre paire de corne plus petite se trouvent sous les plus grandes. Sa chevelure rappellent également davantage celle de l’espèce de sa mère, même si Reisen l’entretien avec soin en tressant cette dernière afin de créer des nattes longues conclue par des losanges en métal, une façon de jouer avec l’effroi qu’elle inspire parfois au premier coup d’œil tout en restant coquette. Enfin, il est impossible de passer a côté de son regard puisque Reisen a perdu un œil durant ses activités de chasseresse de prime, laissant l’autre, dorée, briller d’une lueur de curiosité et de soif de vivre permanente. Si l’œil perdu est le plus souvent recouvert d’un cache œil afin de dissimuler la cicatrice, la jeune femme peut le retirer afin de pouvoir utiliser son implant oculaire lorsqu’elle a besoin de celui-ci.

Si un point mettra sans contestations possible tout le monde d’accord, c’est sans doute son allure générale. Pour tout ceux qui la connaissent et savent ses origines, il ne fait aucun doute que sa silhouette en forme de huit et ses formes généreuses sont un héritage de ses gènes Zeltrons. Elle n’est pas aussi parfaite qu’une fille de podium, il est possible, lorsqu’elle se trouve dans l’effort, de voir ses muscles apparaître aussi bien sur ses bras et ses épaules que sur son ventre. Toutefois, bien peu de mannequin afficherait un décolleté aussi profond et généreux que le sien, d’autant plus que Reisen a une nette préférence pour les décolletés plongeant permettant d’apprécier la vue sans retenue. L’élément le plus surprenant de son anatomie reste la présence d’une queue évoquant les démon et se terminant par un motif en forme de cœur. Présente depuis sa naissance, Reisen n’a aucune idée des raisons qui explique son existence, puisque ni les Zeltrons, ni les Devanoriens n’en possèdent. Mais quelque chose lui dit que cet héritage doit venir du côté de son père et qu’elle est sans doute très loin d’être la seule métisse de sa famille…

Ses jambes suivent l’exemple de ses bras, dans l’effort, si elle est contrainte de courir pour donner l’assaut ou au contraire échapper a des poursuivants trop collant et trop douée, Reisen voit les muscles de ses jambes se dessiner, mais d’un autre côté, si elle vous tourne le dos, vous aurez l’occasion d’observer son fessier voluptueux et parfaitement proportionné pour faire tourner les têtes.Appréciant les talons aiguilles, il n’est pas rare que le galbe de ses jambes soient souligner par ses derniers, bien qu’il soit bien plus difficile de se déplacer avec des chaussures de ce genre, mais la chasseresse de prime ne fait pas partie de ses personnes sacrifiant le style a l’efficacité, sans doute une autre trace de l’héritage Zeltron. Toutefois, elle conserve, malgré une allure sexy indéniable, une certaine présence « athlétique » qui se réfère davantage a l’espèce de sa mère, même s’il existe des Devanoriens plus faible que d’autres.

Pour conclure, évoquons son style vestimentaire. Comme indiqué précédemment, Reisen aime cultiver son style et veille donc a porter des tenues qui la mettrons en valeur. De ce fait, elle porte toujours des décolletés plongeant et agréable a l’œil, la jeune femme apprécie des tenues qui évoquent les pirates d’holofilm avec des cuissardes, des tricornes et des tenues qui ont davantage leurs place dans le cinéma que sur un vaisseau de guerre. Toutefois, elle dispose aussi d’une grande collection de robe et de tailleurs afin de pouvoir apparaître plus professionnelle ou disposer de tenue pour pouvoir se rendre en soirée, même si son allure la font généralement paraître toujours décalée par rapport a une soirée mondaine. Une collection qu’elle a construire non pas en achetant ses tenues, mais en les dérobant a ses cibles ou dans les vaisseaux victimes de ses attaques, car beaucoup sont totalement au-dessus de ses moyens...

                 
   

Description mentale :


   

Reisen Shinkansen, ou l'histoire d'une fuite en avant ! Killis12

Contrairement a ce que son apparence pourrait laisser croire, Reisen n’est pas une femme particulièrement difficile a vivre. En réalité, il s’agit même de quelqu’un de sociable, qui va facilement vers les autres et engage la discussion avec aisance et confiance en elle. Familière, elle n’est pas du genre a se soucier du protocole, sauf lorsqu’il s’agit de le tourner en dérision, elle tutoie la plupart des personnes qu’elle rencontre et comme beaucoup de pirate, ne considère l’autorité que lorsqu’elle donne des ordres a son équipage. De toutes les valeurs de la galaxie, la liberté est sans doute celle a laquelle elle est le plus attachée, mais sa définition de cette dernière est éloignée de celle de la République Galactique dans le sens pour elle, la liberté est l’incarnation d’une vie sans contrainte ni attache. Sans préjugée, Reisen ne fait guère preuve de racisme et considère n’importe qui de la même façon, ce qui lui vaut autant de reconnaissance que de problème, toutefois, la vie de la pirate est dominée par un problème spécifique qu’elle semble tout simplement incapable de gérer au quotidien, un problème auquel font face de nombreuses personnes, mais rarement au niveau de la jeune femme, et ce soucis est rien d’autre que l’argent.

En effet, dans l’esprit de Reisen, l’argent n’est qu’un outil comme un autre dont la vocation est d’être dépenser afin d’obtenir des choses plus intéressante. Ce ne serait pas un problème en soit si la définition de ses choses plus intéressante était quelque chose de rationnel lui permettant d’améliorer ses opérations, mais chez l’hybride, cela peut être autant la maintenance de son vaisseau qu’une soirée au sein d’un établissement de loisir huppée ou encore l’achat de toute sorte de chose dont elle n’a pas vraiment besoin, mais qu’elle considère comme totalement indispensable. Et ne venez pas lui parler planification de budget de façon raisonnée et rationnelle, car elle vous répondra que vous ne savez pas vivre en profitant de l’existence, que la vie est unique et qu’il est donc nécessaire de la savourer a pleine dent sans hésiter. De ce fait, la gestion d’un budget ne fait clairement pas partie de ses compétences, dès qu’elle touche de l’argent, elle le brûle et doit donc sans cesse courir après une nouvelle prime ou une nouvelle victime afin de pouvoir se renflouer. Après tout, un pirate n’est pas vraiment étouffé par la morale, et voler son prochain pour améliorer son existence fait partie des choses que Reisen envisage volontiers lorsqu’elle a besoin de se renflouer.

Pourtant, a côté de cela, ce n’est pas une mauvaise personnes : l’équipage de son vaisseau ressemble d’ailleurs a une sorte de cour des miracles de la galaxie : elle a recruter des individualités qui lui plaisait et qui était prête a la suivre dans son périple galactique contre la promesse de gloire et de richesse (promesse rarement tenue, mais sans cesse renouveler). Vivre avec elle, c’est entrer dans une « routine a cent a l’heure » ou l’argent gagné sera griller dans diverses choses selon l’inspiration du moment. Il règne a bord une ambiance plutôt bon enfant, chacun ayant sa personnalité et Reisen n’exigeant rien d’autre que « faire son job quand il faut ». Si les débuts ne furent pas toujours très glorieux, car lorsque l’on recrute au feeling, l’on ne place pas toujours les bonnes personnes au bon endroit, la progression est toujours présente et finalement, même si leurs aventures semble improbable, l’équipage de la pirate s’en sort toujours jusqu’ici sans trop de casse et parvient a maintenir un train de vie au-dessus de leurs moyens, mais amusant. Un jour ou l’autre, ils se brûlerons les ailes, mais même si parfois ils se disputent ou se montrent grognons, tous son solidaire et seront ravi de suivre leur « Capitaine » jusqu’à l’emmerde la plus profonde de la galaxie… Même s’ils prétendent tous qu’ils préféreraient que cela arrive moins souvent tout de même…

En dehors de son travail, vous avez donc toutes les chances de trouver Reisen dans un bar, ou n’importe quel lieu de loisir ou elle pourra dépenser sa paye pour se divertir. C’est le genre d’individu qui devient rapidement une habituée avec ses habitudes, un « pilier » d’une communauté qui sait tout sur les convives et raconte des anecdotes savoureuses sur les plus illustres d’entre eux. Volontiers vantarde, il arrive souvent qu’elle enjolive ses récits, pas toujours pour se glorifier ceci dit, mais davantage pour captiver son auditoire et capter la lueur de la surprise et de l’intérêt chez ceux qui l’écoute. Volage, elle n’a jamais trouver chaussure a son pied en amour, sans doute parce qu’elle ne peut pas s’empêcher d’aller voir ailleurs si l’herbe n’est pas plus verte, mais il faut dire qu’en bonne fille de Zeltron, elle ne peut pas se contenter d’une routine dans ce domaine et recherche toujours des sensations fortes. Dans cela comme le reste d’ailleurs, sa vie pourrait se résumer a une quête sans fin de toujours plus de plaisirs et de sensations, de fun et d’aventure, afin qu’elle valent la peine d’être vécu. Ce n’est ni une idéologue, ni une révolutionnaire. Le projet de l’Apex, pas plus que les autres factions de la galaxie, ne l’intéresse réellement, ce qu’elle veut, c’est juste avoir une vie qu’elle juge satisfaisante, quelque chose qui en vaille la peine. C’est son désir de liberté sans limite, et la promesse d’une vie mouvementé, qui la mener dans l’organisation criminelle et la font rester, car elle ne trouvera jamais d’employeurs moins contraignant que l’Apex.

Parmi ses qualités, l’on peut toutefois mettre en avant un sens de l’improvisation et de l’inventivité assez rare chez les individus de sa profession, mais qui explique sans aucun doute sa survie dans le milieu : après tout, elle n’est pas spécialement forte et si son vaisseau est bizarre selon les standards galactiques, il n’est pas non plus surpuissant, alors pour survivre dans ses conditions très dangereuse, il lui fallait bien avoir quelque chose en plus. Elle dispose aussi d’aplomb et de culot, elle s’est déjà fait passer pour un Seigneur Sith par exemple (avec plus ou moins de succès) et sait jouer sur la frayeur que cause parfois son apparence particulière pour tirer des avantages de ceux se laissant intimider par cette dernière. Au final, les informations que vous pourrez obtenir sur elle dépendrons énormément du point de ceux de ceux qui parlerons d’elle comme d’un parasite de la société ou au contraire un esprit épris de liberté inspirant l’aventure. Reisen elle-même se moque pas mal de ce que les autres pensent d’elle, pourvu qu’elle puisse toujours avoir du fun dans une galaxie semblant toujours plus ennuyeuse...

   

             
   
         
   

   

Histoire :


   
Reisen Shinkansen n’a pas connu le meilleur départ dont elle aurait put rêver dans la vie : elle était la fille d’une mère Devanorienne et d’un père Zeltron qu’elle n’a pratiquement jamais connu : les visites de ce dernier se comptait sur les doigts des deux mains durant son enfance comme son adolescence, et il venait bien plus pour « passer du bon temps » avec sa mère que de s’occuper de sa fille. Le bébé portait des traces de l’héritage des deux espèces, ce qui lui offrait certains avantages, mais la démarquait des autres enfants de sa planète, ce qui, dans une société ou les rôles traditionnels entre les hommes et les femmes étaient si marqué, était un sérieux handicap. Ses cornes par exemple en firent le souffre douleur de ses classes a l’époque, car elles étaient un signe de « masculinité » pour les autres jeunes fille et donc d’une certaine faiblesse intellectuelle. Reisen était la « petite écervelée » de ses classes, et le moins que l’on puisse dire était qu’elle ne faisait pas grand-chose pour démentir sa réputation : sa réponse la plus habituelle était généralement de mettre un coup de poing a celle qui la harcelaient, ce qui lui valait sans cesse d’être punie a la place de ses harceleuses et d’être réprimandée par sa mère qui espérait encore que sa fille serait capable de s’adapter au mode de vie de son monde natal.

Placée depuis le début de la guerre au sein de la République, Devaron n’avait jusqu’ici jamais vu les combats. Certains s’étaient dangereusement rapproché, mais aucun n’avait atteint la planète, ce qui expliquait pourquoi les femmes considéraient pour beaucoup la guerre comme « abstraite » ou « une chose d’homme » pour laquelle elle ne prêtait que peu d’intérêt. La mère de Reisen elle-même ne s’en inquiétait que très peu, alors que son enfant ressentait une certaine fascination pour cette dernière : elle regardait les bulletins d’informations, lisait les holo-journaux afin d’en savoir plus. Soldat fut sans doute l’un des premiers métiers qu’elle rêva d’exercer, un espoir vite douché par le fait que la majorité de l’armée Républicaine était composé de Clone et qu’elle n’y trouverait donc pas sa place, d’autant plus que Devaron n’entretenait pas d’armée officielle et si elle l’avait fait, cette dernière aurait sans doute été entièrement masculine. Reisen rêvait d’autre chose qu’une vie calme et notable ou de commerçante en matière première même pas réellement importante pour la guerre : sans doute influencée par son héritage Zeltron, elle rêvait d’une vie de voyage et d’aventure dans la galaxie toute entière.

Un rêve découragée par sa mère sans cesse, qui lui rappelait a chaque occasion a quel point la vie dans la galaxie était dangereuse, entre les esclavagistes racistes d’Hapès et les impériaux qui était réputé pour être belliciste et anti-alien. Elle devait rester sur sa planète, a sa place, ou elle serait en sécurité et pourrait mener une vie heureuse, plus heureuse que la sienne. Plus la jeune fille grandissait, plus ses grandes tirades devenaient des occasions pour des disputes plus ou moins orageuses. Car si l’enfant n’avait pas l’expérience pour répondre au discours si  affirmatif de sa mère, l’adolescente elle compris certaines choses et n’hésita guère a « frapper là ou cela faisait mal », après tout, pourquoi s’était-elle accoquiner d’un Zeltron si la vie sur Devaron était aussi belle qu’elle le prétendait ?!? Cela valu a Reisen quelques gifles bien senti, mais la violence ne faisait que l’encourageait davantage : avec les années, l’emprise maternel s’affaiblissait et de plus en plus, la jeune fille sentait qu’il lui faudrait tracer sa propre voie afin de pouvoir obtenir la liberté dont elle rêvait la nuit. Se marier, faire des enfants et devenir une femme malheureuse et ennuyeuse ? Jamais ! Elle valait mieux que cela !

Ses rares discussions avec son père ne firent d’ailleurs que l’encourager en ce sens : il racontait des histoires sans doute abracadabrantesque sur ses voyages dans les quatre coins de la galaxie. Aujourd’hui, Reisen a une meilleure idée sur les choses vraies et les choses fausses de ses récits, mais a l’époque, elle n’en savait rien et voulait vivre une vie comme la sienne, même si elle ne recherchait pas vraiment a se rapprocher de lui. Il y avait un paradoxe, elle le haissait pour le fait qu’il n’avait jamais vécu avec elle, mais en même temps voulait suivre ses pas afin de pouvoir vivre déliée de toute forme de contrainte et vivre une aventure exaltante au travers les étoiles. Cette soif d’aventure, qui ne s’était toujours pas tari, la poussa a se préparer autant que nécessaire, peut-être la seule fois de son existence ou elle fut capable de mettre de l’argent de côté. Car une fois arrivée a sa majorité, elle compris rapidement qu’elle ne pourrait pas se permettre de quitter Devaron sans disposer d’un petit pécule afin de s’offrir un aller simple le plus loin possible de ce qu’elle considérait comme d’un enfer et de sa mère. Il lui fallait aussi trouver un point de chute qui lui offrirait ce qu’elle recherchait.

La jeune fille commença a fréquenter les spatioport et laisse aller ses oreilles pour apprendre des rumeurs qui circulaient de la part des hommes de passages. Rapidement, un nom sorti de ses conversations : l’Apex, une organisation criminelle nouvelle qui avait supplanter les Cartels Hutts et recrutaient sans discriminations, pourvu que l’on était capable d’apporter quelque chose. Après quelques recherches supplémentaires et avoir approcher quelques personnes travaillant pour l’organisation, Reisen, comme bien d’autre, fut séduite par la propagande pro-alien, la promesse d’une vie sans contrainte et excitante, et décida de se préparer pour rejoindre l’organisation criminelle. Elle mis trois ans a économiser la somme et lorsqu’elle eue assez de crédit, pris le premier transport pour l’ancien système Hutt sans même se retourner ni même prévenir sa mère. Ce jour là, elle se dirigea vers une nouvelle vie sans s’imaginer une seule seconde ce qu’elle allait réellement vivre, n’ayant en tête que les fantasmes qu’elle entretenait depuis l’enfance et espérant pouvoir satisfaire ses désirs. En un sens, elle connu autant de désillusion que de satisfaction…

Ainsi, comme bien d’autre avant elle et bien d’autre depuis, Reisen atteint Nar Shaddaa sans aucune attache, mais également sans aucun plan. Cela faisait dix ans que l’Apex contrôlait le plus grand cloaque de la galaxie et bien que les patrons avaient changer de bannière et d’identité, certaines règles restaient les mêmes : il fallait bien se trouver une attache pour vivre et être prêt a tout pour progresser. C’est ainsi que la jeune femme compris que ses rêves de gloire allait devoir sérieusement être revu a la baisse, au moins pour le moment : il lui fallait un travail qu’elle soit capable de faire, relativement stable lui permettant d’avoir un toit sous lequel se loger et une rentrée financière stable a défaut d’être mirobolante. Ayant de la suite dans les idées, la jeune femme se dit qu’il était également nécessaire de choisir un lieu fréquenté : son but n’était pas de finir prisonnière de ce monde, mais de s’en servir comme d’un tremplin afin de pouvoir accomplir ses objectifs initiaux. C’était une étape de plus, aussi désagréable que l’opposition de sa mère, qu’elle allait devoir gérer avant de pouvoir mener la vie qu’elle désirait. Et comme sa vie sur Devaron, cette dernière aurait ses hauts et ses bas, ses avantages comme ses inconvénients.

Sans formation militaire, sans être spécialement intelligence et futée, Reisen ne partait pas avec le meilleur bagage pour mener une vie d’aventure au sein de l’Apex, mais elle disposait tout de même d’un avantage non négligeable : elle était pas trop mal foutu pour une hybride de son espèce, l’héritage Zeltron lui ayant sans doute offert quelques avantages. Alors, a défaut de pouvoir faire mieux, elle traîna dans les bars qui annonçait rechercher des serveuses. Puisqu’Apex valorisait les Aliens, elle ne ressentait pas les handicaps qu’elle aurait rencontrer dans des sociétés humano-centré ou même sur son monde natal d’être « trop différente ». Elle avait un beau décolleté, un déhanché satisfaisant et un fessier rebondi, pour le patron lubrique du « Gateway to Hell », d’autant plus que son apparence démoniaque offrait un cachet supplémentaire a l’établissement. Et effectivement, porter un uniforme qui ne laissait que peu de place a l’imagination, garder le sourire, laisser les habitués glisser leurs mains sur certaines parties du corps sans broncher, voilà ce que fut le premier travail de la jeune femme… Rien de très glorieux, des conditions qui serait révoltante pour beaucoup, mais la paye n’était pas trop mauvaise et le Zabrak qui tenait la boutique n’était pas très commode envers les clients qui tentaient de pousser leur avantages trop loin… Enfin, ceux qui ne payait pas en fait.

Car les serveuses de l’établissement pouvaient aussi être prostituée, et Reisen n’échappa pas a cette règle… Mais l’ambitieuse fut capable de s’en servir pour rebondir. Ce n’était pas la première fois qu’elle se servait de son corps pour obtenir quelque chose, elle avait séduit quelques forban sur Devaron pour en savoir plus sur l’Apex, mais aussi parce que sa nature en partie Zeltron la poussait vers ce genre d’activité comme une abeille est attirée par le miel. Elle se créa un réseau d’habitué, des personnes qui lui semblait digne d’intérêt. Lorsqu’elle ne travaillait pas, elle en retrouvait certain sur la planète afin de prendre des cours, un peu de tir, un peu de self defense, des services en échange… Rien de réellement problématique tant que son patron n’en apprenait rien. Elle joua ce jeu pendant deux ans avant de toucher le gros lot : un pirate un peu vantard qui disposait de son propre vaisseau et qui était tombé sous le charme de l’hybride, les phéromones y jouant sans doute pour quelque chose. Elle parvint a le convaincre qu’elle vivait un véritable enfer et que son patron était quelqu’un de violent (ce qui n’était pas spécialement faux, mais tout de même particulièrement enjolivé par la jeune femme qui savait très bien mentir). Le « couple » monta un plan pour que le Zabrak eu un « malheureux accident » en sabotant son speeder..

Personne ne fit d’enquête, tout le monde se moquait pas mal de la mort d’une petite frappe. L’établissement fut repris par quelqu’un d’autre, mais Reisen était déjà loin lorsque ce fut le cas, ayant rejoint le pirate et son équipage. Elle avait enfin fait le premier pas vers sa vie de rêve et allait maintenant prendre les choses en main pour aller plus loin, ce qui signifiait faire connaissance avec l’équipage, se rendre indispensable et surclasser son amant. Il allait prendre plus de temps qu’elle ne le pensait, et elle n’en sortirait pas indemne, mais elle était motivée et savait qu’à la fin, la liberté viendrait enfin et avec elle, la vie qu’elle voulait depuis tellement longtemps… Autant dire que plus que jamais, le mensonge, la séduction et la détermination, ses trois armes favorites, allaient être mise a rude épreuves, même s’il lui faudrait ajouter quelques nouvelles cordes a son arc.

La première d’entre elle fut le pilotage, car si le vaisseau disposait de quelques chasseurs, il manquait de pilote pour s’en charger et Reisen trouva dans cette activité une distraction et un défouloir comme elle ne l’avait jamais soupçonner. Au moins, lorsqu’elle était dans l’espace, elle se sentait libre de toute contraintes et n’avait personne pour lui chercher des noises… Sauf dans la radio, mais c’était un problème qu’elle pouvait ignorer lorsqu’elle en avait envie. Si les débuts furent laborieux, après tout, elle n’était jamais rentrée dans un cockpit jusqu’ici, les autres pilotes la guidèrent ainsi que le droïde Zero-Sen, qu’elle avait « recueilli » sur un astro-port alors qu’il semblait sans propriétaires, lui permettant de rapidement prendre du galon. Bien sur, un apprentissage en partie en autodidacte ne sera jamais aussi efficace que celui d’une académie militaire et le style plus anarchique de pilotage de Reisen ne sera pas toujours le plus adapté pour s’en sortir, mais la pirate dispose tout de même aujourd’hui de ressource solide dans ce domaine qu’elle a acquise auprès de ses camarades alors qu’elle n’était pas encore la propriétaire légitime du vaisseau et qu’elle a perfectionner ensuite lorsqu’elle ressent la nécessité d’une intervention plus directe que celle d’une canonnade (ou que cette dernière était réellement trop risquée).

De son amant, elle appris comment se défendre, tenir une arme a feu, une vibro-lame, occuper l’espace et viser juste, absorber le recul et savoir aussi maîtriser quelques techniques d’autodéfense. Reisen ne fut et ne sera jamais la meilleure combattante de la galaxie, mais la pirate était motivée et compris rapidement vers quel style elle serait plus a l’aise : être rapide, précise et ne pas laisser le temps a ses adversaires se répliquer si elle était contrainte a en venir aux mains. Elle participa a plusieurs abordages et se trouva rapidement plus a l’aise avec des pistolets, de préférence de gros calibres, que des fusils, ce qui la poussa a adopter le Disrupteur, qui était l’arme avec la plus grosse puissance de feu qu’elle pouvait trouver. Combiné avec une vibro-lame, elle avait besoin d’être a courte distance, mais dans le cas d’un abordage de vaisseau, il s’agissait d’un handicap qui n’en était pas réellement un, puisqu’il s’agit d’un espace confiné. Toutefois, l’hybride rencontra plus de difficulté lorsqu’elle décida de se rendre utile (et d’obtenir ses propres revenus) dans la carrière de chasseresse de prime. Lorsqu’elle était contrainte de faire usage de la force dans des espaces ouverts, elle était souvent contrainte de courir après ses cibles, ce qui lui faisait perdre du temps, et ses talents de combattantes ne suffirent pas a lui éviter la perte d’un œil, mais cette dernière ne fut point suffisante pour l’encourager a abandonner cette voie pour autant.

La contribution la plus importante de Reisen a son amant et son nouvel équipage fut toutefois sans aucun doute son talent a dénicher de nombreux membres d’équipages, qu’il s’agisse de remplacer des pertes ou au contraire apporter du sang neuf a des postes manquant de bras. Elle savait rendre l’idée séduisante et convaincre de s’engager, ce qui faisait que le vaisseau ne manquait jamais de recrue. Toutefois, elle n’était pas spécialement regardante sur les compétences, même selon des critères de pirates. Si Apex regorge d’individu débrouillard capable de s’adapter, d’autre connurent des destins funestes, parfois de façon si idiote qu’ils sont toujours aujourd’hui des sujets de blagues au sein de l’équipage du vaisseau. Aujourd’hui encore d’ailleurs, même devenue « Capitaine », elle n’a guère changer de méthode et croit toujours dans les vertus de la méthode empirique, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’elle a fait son succès, mais limite tout de même en partie l’efficacité de son équipage, réduisant les performances des pirates a chaque perte d’un vétéran, qui sera invariablement remplacé par un individu sans expérience, sauf coup de chance monstrueux qui ne sera guère planifiée par l’hybride. Avec tous ses efforts, Reisen parvint a se rendre de plus en plus indispensable… Au point que son amant commença a l’observer non plus comme un atout et un « plan cul facile », mais une menace… Et il n’avait pas tord…

Car de son côté, l’Alien s’était fait des relations, et beaucoup des piliers de l’équipage était désormais des individus qui devaient leur place a la jeune femme. En 1495, Reisen décida qu’elle n’avait désormais plus besoin de son supérieur et avec l’aide se ses complices, parvint a le coincer dans la salle des machines du vaisseau. Par un « malheureux accident », le corps de son amant fini dans le réacteur et elle prit le Capitanat du vaisseau suite a un vote de l’équipage qui était acquis d’avance a une femme capable de faire usage de phéromone pour se rendre aussi attractive qu’indispensable. Ceux qui ne pouvaient pas l’encadrer partirent, ou tentèrent de l’éliminer et furent assassiner par les autres membres de l’équipage ou l’alien elle-même, mais la jeune femme avait enfin atteint son objectif : elle était enfin a son propre compte et n’avait plus de compte a rendre qu’à la direction de l’Apex, ce qui lui semblait un compromis plus qu’acceptable tant que cette dernière ne l’empêchait pas de vivre de la façon dont elle le souhaitait. C’est ainsi qu’elle put réellement assumer son mode de vie, un mode de vie que son équipage n’avait sans doute pas totalement prévu et qui consistait a une fuite en avant permanente.

Fidèle a son héritage Zeltron, Reisen voulait obtenir tout ce qu’elle voulait, faire la fête et se faire plaisir, ce qui coûtait relativement cher… Si elle volait parfois, il lui fallait toutefois toujours plus d’argent pour assumer un trait de vie bien au-dessus de ses moyens. Elle est devenu malgré elle un joker utile dans l’Apex, et un grand sujet de pari : les aventures de son vaisseaux son rocambolesque, elles pourraient être adaptée en holo-film ou holo-série sans problème (peut-être même serait-il nécessaire de les édulcorer pour les rendre plus crédible aux yeux du public) et font de l’argent malgré elle, puisque chacune de ses opérations représentent une occasion unique de parier pour s’enrichir (ou perdre tout son argent), de l’argent qui lui échappe a sa grande colère d’ailleurs, mais sa capacité a défier la chance pour atteindre son objectif, peu importe ce qu’elle devra accomplir pour cela, lui vaut également d’être souvent sollicité pour des opérations réputés impossible, que personne n’accepterait a part elle, bien trop dépendante du montant de la prime lui promettant les merveilles de la fête et du capitalisme… Parce que la vie n’a aucun intérêt si elle n’est pas vécu intensément...
   

   

             
   

   

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