[Vakkar] Principe, sens du devoir et loyauté (PV Shane Lee) [RP Abandonné: Absence de réponse depuis plus de 6 mois]

Vakkar. Une planète sans importance réelle dans l’espace impériale avec une histoire pratiquement insignifiante. Pourtant, c’est là que se trouve Silenda, en ce moment. Le fonctionnement de l’Imperial Intelligence est une énigme pour plusieurs. Même pour ses membres, les actions et directives par lesquelles ils se doivent d’obéir et d’œuvrer sont parfois, volontairement, nébuleuses. Ainsi, quand l’excentrique Commandant de l’Imperial Intelligence, Silenda, avait annoncé d’un ton parfaitement décontracté à une partie de ses subordonnés qu’elle allait faire usage de sa banque de congé, ce n’était pas très difficile de deviner qu’elle allait opérer pour l’Empire Galactique (il ne saurait en être autrement) mais sur une mission qui nécessitait son attention particulière donc qui ne serait pas consigner dans les archives « normales » de l’organisation.

Ce qui ramène la scène à Vakkar. Une planète où le taux de criminalité est relativement banal, comme le reste de l’endroit d’ailleurs. C’est dire quand les opérations d’espionnage de la République Galactique et du Consortium Éternel sont négligeables ô combien cet endroit est indigne d’intérêt ou presque. Les mandaloriens n’y viennent pas davantage et seule l’APEX sème son chaos habituel en s’assurant d’avoir des rentrées d’argent diversifiées par ses activités criminelles. Mais encore là, rien d’aussi préoccupant que dans les points « chauds » ou névralgiques de l’Empire Galactique. Et pourtant, Silenda est venue sur cette planète avec un objectif spécifique en tête. N’étant pas connue pour ses frivolités, cela veut dire qu’une menace pèse sur l’Empire. Même quand elle était dans l’Ascendance Chiss, elle avait de drôle de destinations pour y passer son temps libre.

Ce qui ramène une fois de plus la scène à Vakkar. Dans une zone résidentielle tout ce qu’il y a de plus classique, avec ses bâtiments qui sont tous identiques, construits selon des normes impériales standardisées, un homme git mort, par terre, dans son domicile. Crise cardiaque? Facétie de la nature? Ou meurtre? Car on aura omis de préciser la blessée qui est également présente. Une chiss à la peau bleue, en uniforme de l’Imperial Intelligence… Indubitablement, Silenda. Cependant, quelque chose ne fonctionne pas dans cette scène. Il est de notoriété publique que Silenda n’a jamais tué personne de ses mains. Un principe duquel elle n’a jamais dérogé. Elle a ordonné des dizaines d’assassinats, poussé des gens au suicide mais jamais au grand jamais elle a, de ses mains, tué quelqu’un. Donc, comme il s’agit vraisemblablement de Silenda… Comment le mort est-il mort, dans ce cas?

Cela, par contre, ce n’est pas à un observateur extérieur de le déterminer mais bien à un autre acteur qui va bientôt entrer sur scène. Un jeune homme qui ne porte certainement pas l’espionne dans son cœur. Un chevalier impérial qui a déjà croisé sa route… Mais pourquoi serait-il lui aussi sur cette planète sans intérêt qu’est Vakkar? Tout ramène à la victime. Si elle est intéressante pour Silenda, c’est parce que cela lui permettait d’aller mettre son nez dans les affaires de ses rivaux de toujours… En invoquant sa raison préférée : sécurité de l’Empire Galactique. Si les chevaliers impériaux ordonnent la mort de quelqu’un, n’est-ce pas naturel pour elle de vouloir savoir pourquoi? Et donc, dans cet appartement on ne peu plus banal, il se pourrait qu’une fois de plus les apparences s’avèrent trompeuses. Car le mort est plus, bien plus qu’un hérétique pour les chevaliers impériaux ou un terroriste pour l’Imperial Intelligence…

Mais cela… Cela sera découvert au fur et à mesure du récit!

Principe, sens du devoir & loyauté

Silenda, Une épingle dans le pied - 🟦🟦
Shane parle en #83466C & en gras

Shane avait reçu une mission d’assassinat sur Vakkar, une planète sans grande histoire où les méfaits facétieux du Consortium Eternel et de la République Galactique sont considérés comme « négligeable », au grand malheur de Shane. A ses yeux, rien de cela ne pouvait pas vraiment être négligeable, surtout lorsque cela concernait la population de l’Empire. Effectuer une mission sur une planète considérée comme facilement « ignorable » car ne faisait pas partie des points vitaux de l’Empire… c’était bien le genre de Shane, et cela constituait l’une des raisons pour laquelle on l’avait envoyé. Avec Shane, c’était très simple après tout : on pouvait l’envoyé en mission n’importe où dans la galaxie sans trop de soucis puisque peu importe les ordres, il s’exécutait. C’était la deuxième raison pour laquelle Shane avait été choisi.

Shane avait tendance à ne pas trop se poser de question et de foncer tête la première afin de réaliser l’objectif de la mission. C’est pourquoi il n’avait ni demandé les raisons de cet assassinat, ni les crimes éventuels que l’homme aurait commis. Il avait juste besoin de savoir où trouver la cible et de l’exécuter. Pour le bien de l’Empire et de ses citoyens, tout pouvait être faire. Qu’avait fait l’homme ? Pourquoi le tuer ? Pourquoi Vakkar, une planète si tranquille par rapport à d’autres avait besoin de l’intervention d’un Chevalier Impérial ? Pourquoi… Il y avait tant de questions, et Shane ne détenait aucune réponse. Il n’en avait pas besoin.

Alors il se rendit sur Vakkar et entrât par effraction dans la résidence de sa cible – une résidence dont l’architecture correspond à tant d’autres dans l’Empire. Cuisine, chambre, balcon… L’agencement des pièces correspondait aussi au standard de l’Empire. Pourtant Shane le sentait, il y avait quelque chose qui clochait avec cette résidence. Quoi exactement ? Il ne savait pas. Il n’y avait aucune raison pour que la mission se passe mal, au vu de la situation de Vakkar. Shane se jeta donc dans la gueule du loup et se glissa dans le salon. Et ce qu’il y découvrit… lui fit se poser beaucoup de question.

L’homme était là, allongé à terre, mort. A ses côtés, se trouvait Silenda, membre de l’Impérial Intelligence, un véritable aimant un problème pour les Chevaliers Impériaux. Venait-elle juste enquiquiner l’ordre des Chevaliers Impériaux en fourrant son nez là où il ne fallait pas ou… Avait-elle tué elle-même l’homme ? L’homme avait-il était empoisonné, ou était-il mort de façon naturelle ? Que c’était-il passé ? Que venait faire Silenda ici, sur Vakkar ?

« Bonjour Silenda, quel plaisir de vous revoir, s’exclama Shane avec ironie. Il semblerait que nous nous rencontrons toujours lorsque l’un est en mission. »

Toujours sur le pas de la porte, Shane balaya la pièce du regard. De prime abord, rien de semblait sortir de l’ordinaire. La seule chose qui sortait réellement de « l’ordinaire » était la présence de Silenda. Il était bien connu que jamais la Chiss ne tuait de ses propres mains. Cette information était-elle erronée ? Et si elle ne l’était pas, pourquoi l’homme était mort ? Shane fit rapidement le tour de la pièce, son uniforme rouge détonnant fortement avec les couleurs du salon. Il n’y avait aucune trace de sang, pas d’objets renversés ou cassés… Il examina ensuite le corps sur lequel il n’y avait aucune trace évidente de blessure ni d’agression. Si c’était le cas, alors les vêtements portés par l’homme le cachait bien.

« Que faites-vous ici ? Connaissiez-vous cet homme ? interrogea Shane, s’intéressant de nouveau à Silenda. »

Que s'était-il passé ici ?

« Ce que je fais ici ne vous regarde pas, cela regarde l’Imperial Intelligence uniquement. Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que cet homme est un dangereux terroriste et ma curiosité a été doublement piquée de le savoir déclaré comme hérétique chez les chevaliers impériaux. Il faisait partie du personnel non sensitif qui aide au maintien de vos installations, en fait. Un engrenage de la machine impériale, sans plus.

Jusqu’à ce qu’il commette une imprudence qui le classifia comme suspect dans une affaire en cours que je gère personnellement, d’où ma présence ici. Quant à savoir si je l’ai tué, la réponse est non. Suicide. Une bonne vieille capsule de poison. Un vieux truc dans le domaine des renseignements, en cas de capture. J’imagine que vous pouvez retourner parmi les vôtres en disant mission accomplie, non? Votre cible est morte. »

Voilà qui est intéressant. Aucune provocation, aucune insulte dissimulée ou venin caché derrière des paroles mielleuses. Des faits, une conclusion, merci, bonsoir. Ce qui est donc intrigant. En partant du principe qu’elle dit la vérité, et logiquement, ouvrir la conversation avec un mensonge serait stupide plus qu’autre chose, cela ne cadre pas avec l’espionne avec qui il a eu une longue conversation « philosophique ». Silenda ne semble pas vouloir qu’il soit ici. Pas parce qu’il est une présence indésirable ou parce qu’il pourrait interférer dans ses affaires. Cela ressemble plus à ce que dirait quelqu’un qui veut que l’autre s’en aille avant qu’il ne devienne un dommage collatéral. Ce qui veut dire que la Chiss en sait plus qu’elle n’en dit et qu’elle semble attendre de la compagnie. Du genre indésirable. Enfin. C’est une façon de voir les choses et comment ELLE verrait la chose.

Admettons, pour les besoins de la cause, que ce soit le raisonnement que se fait également Shane. Si elle remettait ses compétences en cause, elle l’aurait formulé différemment. Silenda est plus dangereuse avec les mots qu’avec une arme. Si c’était une affaire d’ego, sans doute y aurait-il eu un micro signe quelque part pour manifester de l’irritation. Mais rien de cela. Plus encore, ce serait plus comme si elle cherchait à protéger… Or il est la seule autre personne présente ici. La logique… Presque illogique ici… C’est que Silenda chercherait à le protéger lui. Mais dans ce cas, pourquoi, elle qui est une épine dans le pied des chevaliers impériaux? La conclusion la plus facile à faire serait qu’elle espère pouvoir faire en sorte qu’ils aient une dette envers elle. La conclusion logique dit autre chose. Malgré ses méthodes, il semblerait que Silenda se préoccupe véritablement des impériaux...

Et c’est là qu’une autre question intéressante fait surface. Admettons qu’elle tente d’éloigner Shane pour qu’il ne soit pas en danger. Elle s’attend alors à avoir de la compagnie et probablement pas agréable. Silenda ne tue jamais de sa main… Alors comment se protégera-t-elle d’une force hostile qui elle n’hésitera pas à tuer? Est-ce un test complètement tordu pour voir si le chevalier impérial va rester ou non? Encore une fois, cela ne cadrerait pas avec son style donc elle chercherait réellement à assurer sa sécurité. Dans ce cas… Que va faire Shane, on peut se poser la prochaine question logique. Dans la théorie, sa mission est terminée, sa cible est morte. Dans la pratique, est-ce que pour lui, c’est une conclusion satisfaisante? Il ne s’est pas posé de questions sur sa mission jusqu’à présent. Va-t-il commencer maintenant? C’est ce qui sera bientôt révélé…

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La prochaine fois qu’il partirait en mission, il demanderait plus d’information que les banals objectifs de cette dernière. Certes, sa cible était déjà morte avant son arrivé et sans doute que certains seraient ravis de renter faire leur rapport à l’ordre, mais Shane ne faisait pas partie de ceux-là. Non seulement il serait bien dans l’embarras dans son rapport à ne pas connaître les raisons de la mort de la cible, mais en plus, il se sentait presque offensé dans sa fierté de savoir que quelqu’un avait fait en sorte qu’il ne puisse accomplir son devoir. Il voulait connaître tous les tenants et les aboutissements qui avaient mené à la mort de sa cible. La présence de Silenda ne faisait qu’attiser cette curiosité – et s’il pouvait l’embêter au passage, ce ne serait pas un refus. Ce serait même très plaisant.

Si Silenda ne mentait pas – ce dont Shane doutait profondément en ce moment –, l’homme aurait un criminel qui aurait fait partie du personnel non-sensitif de l’ordre des Chevaliers Impériaux. Shane haussa un sourcil, ne comprenant pas comment un criminel (ou terroriste, peu importe comment on pouvait l’appeler) avait pu si aisément se faire intégrer dans l’ordre. De son point de vue, la probabilité de ce genre de situation devrait être de l’ordre de zéro. Non seulement chaque citoyen se devait d’être fidèle et loyal à l’Empire, mais en plus, il lui semblait que cette loyauté était déterminant dans l’intégration de n’importe quel service de l’ordre – à moins que seuls les futurs Chevaliers Impériaux étaient testés ? Dans ce cas, bien que l’homme soit une grossière erreur, c’était tout le processus de recrutement du personnel qui devrait être revue.

Cet homme… La mission… Shane se devait d’en savoir plus sur ce qui était vraiment arrivé.

« Que l’homme fasse partie de l’ordre des Chevaliers Impériaux, de la machine Impérial… Bien que cela soit intrigant, cela n’importe finalement peu. Vous dites qu’il était un terroriste, un criminel, alors la mort était un châtiment juste. En revanche, je ne peux partir immédiatement comme vous le souhaitez si ardemment. Je ne l’ai pas tué. J’ai besoin donc de connaître toutes les circonstances qui l’ont mené à sa mort. Dans quels genres d’infractions, ou plutôt d’actes terroristes était-il embarqué ? Avait-il des complices ? Des associés ? Vous êtes de l’Impérial Intelligence, vous devez avoir ce genre d’information. »

Ces questions posées à voix hautes n'étaient qu'une infime partie de toutes les interrogations qui se bousculaient dans son esprit.

« Je ne pensais pas dire cela un jour mais il faut de tout pour faire une galaxie. Si je vous encourage à partir, c’est que j’essaie de vous sauver la vie. Moquez-vous si vous voulez mais regardez-moi bien dans les yeux et usez de tous vos pouvoirs si ça vous chante mais je vous assure qu’en ce moment, je ne peux pas être plus honnête. Si vous restez ici, vous allez vous embarquer dans une affaire qui vous dépasse. Point.

Cet homme fait partie, j’en suis convaincue, d’une conspiration pan galactique solidement implantée dans les trois factions principales. Les mandaloriens sont touchés par la bande et l’APEX est un superbe élément de distraction mais essentiellement, ils ont des cellules dans l’Empire, le Consortium et la République. Je vous le redis, parce que vous êtes un loyaliste et que l’Empire a besoin de gens comme vous. Partez. Sans tarder. »

Il n’y avait rien de l’amusement habituel de Silenda dans sa voix. Depuis qu’il la connaissait et de mémoire de chevalier impérial qui aurait pu parler de la chiss à Shane, l’espionne semblait toujours en train de jouer avec eux ou de se jouer d’eux, sachant sur quel bouton appuyer pour faire réagir son interlocuteur, comme si tout ce qu’elle faisait était un vaste jeu aux règles parfois changeantes. Et en même temps, c’est ce que l’on s’attend d’une espionne. Qu’elle soit capable de garder sur ses gardes ceux avec qui elle interagit, les forçant à se questionner, à douter, ce qui fait qu’ils sont plus vulnérables pour la vraie attaque, la vraie manigance. Silenda était une marionnettiste jouant dans la tête des gens. Nul besoin de maitriser la Force pour savoir faire usage de psychologie, après tout. Et Silenda l’avait prouvé à de très nombreuses reprises dans sa carrière, d’ailleurs.

Non, là elle était sérieuse. Mortellement sérieuse et tout pouvoir que pourrait avoir le chevalier impérial pour lire les pensées ou déceler la vérité lui dirait que non, clairement, Silenda n’essayait pas de se jouer de lui. Elle voulait vraiment qu’il vive, elle souhaitait vraiment lui épargner de se mettre les pieds dans une affaire de laquelle il ne pourrait plus s’extraire. Comme des sables mouvants. Facile de poser le pied dedans. Mais s’en sortir? Définitivement pas. Maintenant, cela amenait à une intéressante question. Si une épine dans le flanc des chevaliers impériaux tente de vous sauver la vie, avec une étonnante sincérité, vous partez ou alors, comme elle est également une citoyenne impériale en détresse, vous restez? Car clairement, elle s’attendait à avoir de la visite. Et si Silenda ne tue jamais de sa main… C’était une espionne, après tout, pas une soldate…

« Croyez-moi, Shane, vous ne voulez pas vous embarquer dans un tel combat. Ce n’est pas votre mandat, de toute façon. Je n’ai pas de famille. Pas d’amis. S’ils veulent me faire du mal, ils ne peuvent que s’en prendre à moi. Vous avez une famille, une sœur. Elle deviendra une cible pour qu’ils puissent vous faire souffrir, vous faire payer d’avoir interférer dans leurs affaires. Alors si vous ne le faites pas parce que je le demande...

Pensez à votre famille et aux gens que vous pouvez sauver. Et puis du reste, soyons honnêtes. Vos supérieurs vont probablement vous embrasser à pleine bouche s’ils apprennent que l’épine dans leur flanc que je suis ne sera plus un problème pour eux. Comme je l’ai toujours dit, je suis un engrenage dans la machine. Elle fonctionnait avant moi, elle continuera de fonctionner après moi. Il n’y a ni honte ni déshonneur à battre en retraite pour continuer de mener le combat demain. »

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Si c’était là, tout l’art de persuasion de Silenda, Shane en était fortement déçu. Silenda était pour une fois sérieuse et… honnête, même si ce dernier mot ne correspondait pas avec le caractère de la Chiss. Que manigançait-elle encore ? Que se passait-il sur cette planète ? Qui était donc cet homme maintenant mort ? Silenda ne dira rien de vraiment concret. Aucune réponse concrète ne sortirait de sa bouche, Shane en était convaincu. Une conspiration pan galactique ? Avec l’implications des mandaloriens, de l’APEX, du Consortium, de la République et même de l’Empire ? Cela aurait pu être une bonne blague. Et dans le cas où cette conspiration était réelle, non seulement Shane devait en avoir le cœur net, mais en plus, il devait récolter le plus d’information possible concernant cette vaste farce.

« Si vous pensez que mentionner ma sœur va me convaincre de partir, dit Shane en roulant des yeux, vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Savez-vous combien de mes aïeux ont fait carrière dans l’armée ? Combien sont morts en service ? Je reste. »

Shane ne l’avait pas ajouté, mais il avait conscience du dédain encore plus important que sa sœur lui accorderait, ainsi que de la déception de sa mère si elle apprenait qu’il avait fui le combat – et plus encore, s’il était parti en laissant un compatriote face au danger. Certes, Shane se demandait parfois – à tort ou à raison – où se trouvait la loyauté de Silenda : elle ne cessait de mettre des bâtons dans les roues des Chevaliers Impériaux. Cependant, rien n’indiquait qu’elle n’était pas loyale à l’Empire. Jusqu’à preuve concrète du contraire, Silenda était donc une compatriote. Que Shane ne l’apprécie ou pas était totalement à sa discrétion. Et puis, sérieusement, fuir les difficultés ? Aviez-vous-même vu Shane déguerpir face à n’importe quelle situation possible ? Evidement que non. Shane ne supportait pas de devoir fuir. Il en avait horreur. Même face à la mort.

« Si vous n’êtes qu’un vulgaire engrenage dans la machine Impériale, je ne suis que le détergent qui les nettoie pour facilité leur mise en route. Avec ou sans moi, je ne vois pas en quoi l’Empire aurait plus besoin de moi que de vous.

Tous les évènements qui se sont passés ici dans cette maison, tous ce qu’a fait cet homme… Cette conspiration ou je ne sais quoi… concernent les habitants de Vakkar, ainsi que de leur sécurité. Non seulement j’aurais le fin mot de l’histoire, mais je dois aussi veiller à ce qu’ils ne leur arrivent rien.

Peu importe ce qu’il se passera dans le futur, je l’affronterais. Advienne que pourra. »

Un étrange sentiment montait dans sa poitrine. Lourd, angoissant. Une catastrophe à l'horizon ? Ou bien... Autre chose ?

Silenda se contenta de hocher tristement la tête. Au moins elle aurait tenté de le mettre en garde. Vérifiant son arme, toujours en mode non létal, elle indiqua toutefois à Shane que l’ennemi viendrait avec un visage familier. Qu’il était passé maitre dans l’art de ne pas attirer l’attention. Et que s’il fallait faire des choix, elle espérait qu’il ferait les bons. Et comme de fait, peu de temps après, les ennuis arrivèrent sous la forme de commandos de l’Imperial Intelligence et de leur sergent. En d’autres circonstances, probablement que les commandos auraient été remplacés par des stormtroopers dont un caporal et un sergent. Ces derniers entrèrent sans frapper et furent surpris de tomber sur le chevalier impérial car il était le plus près de la porte. Leur « chef », toutefois, se ressaisit rapidement. D’un air affable, il demanda à Shane s’il avait vu…

Avant de voir Silenda et d’ordonner à ses commandos de la capturer. Mais ces derniers semblèrent hésiter. Il n’y aurait pas dû y avoir de témoins et cette complication venait changer un quelque peu les plans. Mais qu’importe. Le sergent demanda à Shane de les laisser passer, expliquant qu’ils venaient capturer une dangereuse fugitive. Et il faut dire que si c’était un texte qu’il récitait, celui qui en livrait les paroles était un redoutable manipulateur et sans doute qu’un esprit plus faible ou même un Shane n’ayant aucune confiance ou estime pour Silenda, aurait pu croire. Il commença par expliquer que Silenda ne travaillait pas, ou plutôt plus, pour l’Imperial Intelligence. Qu’il s’agissait d’une ex agente qui avait été torturée au point d’en perdre l’esprit. Mais l’Empire Galactique prend soin des siens, il sortit la carte du patriotisme, une brillante carrière et tout. Mais…

Il ajouta par la suite que Silenda s’était enfuie de l’hôpital psychiatrique, encore convaincue de servir l’Empire Galactique et d’être sur une mission spéciale. La pauvre s’était même donné un grade qu’elle n’avait jamais eu et elle avait réussi à embobiner plusieurs personnes car personne ne remet vraiment en question ce que dit l’Imperial Intelligence. Malheureusement, le jeu de chat et de souris pour ramener la patiente à l’hôpital avait pris au fur et à mesure des proportions funestes car Silenda refusait de regarder la réalité en face, affirmant et tentant de faire croire qu’il y avait une vaste conspiration dont elle seule avait les détails. Et quand on y pense… C’était un peu, en effet, ainsi qu’elle avait présenté les choses à Shane. Et si depuis le début Silenda avait menti, que c’était vraiment une évadée d’asile vivant dans son petit monde et déconnectée de la réalité? Ou pas, en fait.

Car visiblement, cet homme ne savait pas que Shane était un chevalier impérial. Par ignorance, peut-être. Silenda était bien réelle. Les chevaliers impériaux n’inventaient pas des épines dans le pied imaginaire. Un membre de l’armée, de la flotte, des stormtroopers… Ces gens voient de loin ou se tiennent à distance des membres de l’Imperial Intelligence. Mais les chevaliers impériaux, eux, connaissent au moins certains grands noms. Et autre élément qui ne pourrait que faire douter Shane davantage : le faut sergent affirma que Silenda avait assassiné plusieurs loyalistes impériaux, dont l’homme qui gisait mort dans la pièce. Or, et cela était bien connu dans certains cercles, Silenda n’avait jamais tué de ses mains. Elle avait ordonné des assassinats. Poussé des gens au suicide. Mais jamais de sa propre main. Soyez un bon citoyen impérial, mon brave. Écartez-vous et laissez-nous faire.

Si elle résiste… Elle sera abattue. Pour la sécurité de l’Empire Galactique, bien entendu…

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Shane faisait tournoyer dans sa main le manche de son sabre-laser, attendant les « ennemies » de pieds fermes. Ils arriveraient avec des visages familiers ? Pas de soucis, Shane les passerait au crible, afin de démêler le vrai du faux. On ne le menait pas à la baguette comme un vulgaire chien. Alors quand des commandos et leur sergent arrivèrent dans le salon, Shane les fixa longuement, essayant de répondre à toute une série de questions qui surgirent dans son esprit. Au vu de leurs uniformes, ils étaient de l’Impérial Intelligence.

Des traîtres étaient vraiment infiltrés partout, n’est-ce pas ?

Le sergent allait poser une question, mais il se ravisa, demandant à ses subordonnés de capturer Silenda. Un complot pan-galactique, touchant uniquement Silenda ? Shane aurait pu en rire dans d’autres circonstances. Il se trouva que les commandos n’obéirent pas à l’ordre du sergent : ils fixèrent plutôt Shane, le Chevalier Impérial, cherchant dans son regard une confirmation de cet ordre qui ne vint pas.

Ces derniers ne feront rien avant que Shane ne leur tire les verts du nez.

Shane fit un pas en avant, faisant bien tournoyer le pommeau devant les yeux du sergent, demandant implicitement une explication. Le sergent, imperturbable, dit que Silenda était une fugitive, qu’il fallait les laisser faire leur devoir. Silenda serait d’après ses dires, une ex-agente de l’Impérial Intelligente, mais qu’elle était devenue folle suite à la torture. Le sergent n’oublia pas de jouer sur le patriotisme…

Mais pourquoi prenait-on facilement Shane pour un idiot ?

Essayer de le convaincre que Silenda s’était enfuit d’un hôpital psychiatrique ? Et puis quoi encore, que Shane ne serait pas un Chevalier Impérial ? Que son père n’était pas mort en service ? Shane rangea de côté la suite des inepties sorties par le sergent. Si au début, les paroles de l’homme avaient du sens, ses dernières affirmations étaient… complètement illogique.

« Dites-moi si je me trompe, mais Silenda est Commandante de l’Impérial Intelligence, n’est-pas ? Je suis sûr qu’elle vous le confirmera. Si une telle personne, avec un tel poste, est capable de trahir l’Empire à ce point… Cela signe sa fin. Avez-vous des papiers prouvant vos dires ? Je ne sais pas, un papier signer par l’hôpital psychiatrique indiquant sa prise en charge, ou bien un autre sur son expulsion de l’Impérial Intelligence. Mieux, avez-vous des preuves l’impliquant dans cette conspiration pan-galactique ?

Silenda n'est-elle pas votre supérieur, il me semble ? C'est plutôt curieux qu'une personne haut placé soit déclaré traitre. Dites-moi tout : éliminer les traîtres de l’Empire fait aussi parti du travail des Chevaliers Impériaux. Votre nom ? De qui tirez-vous ces ordres ? Un résumé -- autre que vos explications illogiques de tout à l'heure -- de l'enquête qui a déclaré Silenda comme traitre ? »

Shane fit une pose, puis demanda à Silenda.

« Silenda, ils font partie de l’Impérial Intelligence, ou du moins, c’est ce qu’indique leur uniforme. Est-ce vos subordonnés ? Ils ont une drôle de façon de vous saluer… Qu'est-ce qui ferez d'eux des traitres à l'Empire, en plus de leur déclaration farfelue ? Avez-vous vraiment fréquenté un hôpital psychiatrique ? »

Shane se tourna vers les nouveaux venus, immobilisant la manche du sabre-laser dans sa main, prêt à l'activer à tout moment.

Le sergent regarda Shayne en haussant un sourcil. Je n’ai jamais parlé de conspiration pan galactique, j’ai simplement indiqué que cette femme a perdu l’esprit suite à des tortures subies et qu’elle s’est enfuie d’un hôpital psychiatrique. Il ajouta que c’était une preuve supplémentaire de l’instabilité mentale de la Chiss : une conspiration pan galactique? Comme si une telle chose avait une once de crédibilité. Quant aux documents demandés, c’est Silenda qui poussa un soupir avant de répondre au chevalier impérial. Bien sûr qu’ils auront des papiers pour m’impliquer. Et à moins d’être un adepte de la bureaucratie, vous ne verrez aucune erreur, observa-t-elle. Elle ajouta, non sans que cela soit comique à cause de l’expression du faux sergent des commandos de l’Imperial Intelligence, qu’elle avait réellement fréquenté un hôpital psychiatrique impérial.

Une opération sous couverture qui avait duré six bons mois et qui avait permis de déjouer une attaque contre des chevaliers impériaux. Je ne vous aime pas quand vous interférez dans mes affaires, dit la Chiss, mais vous êtes des impériaux et mon devoir est de protéger l’Empire Galactique des menaces internes et externes. Le faux sergent sembla irrité. J’ai les documents qui prouve que cette femme est instable et a été renvoyée des rangs de l’Imperial Intelligence, cette dernière invente une opération fictive et confesse avoir été dans un hôpital psychiatrique et vous allez la croire? Silenda ricana en disant que cet homme n’était certainement pas sous ses ordres. Mes agents et mes commandos sont bien mieux formés. S’il répond d’un autre commandant, c’est possible… Mais j’en doute. Le seul commandant que je connais qui pourrait autoriser pareil comportement, c’est Jenka.

L’imposteur, ne flairant pas le piège et très probablement plus soucieux de mener à bien la mission qu’on lui avait confié, fit savoir que oui, il répondait du commandant Jenka, que ses ordres étaient officiels et que le chevalier impérial interférait dans une affaire concernant la sécurité de l’Empire Galactique. Or, il y avait bel et bien un commandant Jenkins, dans l’Imperial Intelligence mais Jenka était le nom de la grande sœur de Shane Lee. Nul besoin d’être un génie pour comprendre que Silenda lui envoyait une sorte de code pour s’assurer qu’il reste bien sur ses gardes et prouver qui elle était et où se situait sa loyauté. L’imposteur, cependant, ne lâcha pas le morceau. Écoutez, brave loyaliste, je suis le sergent Stryder, envoyé par ordre officiel par mon supérieur, commandant de l’Imperial Intelligence. Il fourni même son numéro de matricule et ses ordres de mission.

Évidemment, continua-t-il, pour des raisons de sécurité, son nom ne figure pas sur le document mais nous avons déjà établit qu’il s’agissait du commandant Jenka. Maintenant, je ne me répéterai pas. Écartez-vous ou je vous fais arrêter comme co-conspirateur. Les faux commandos se raidirent, ne désirant clairement pas se frotter à un chevalier impérial mais un ordre sec les rappela à l’ordre. Il fallait le reconnaitre : c’était une mise en scène fort convaincante… Mais quand vous avez un commandant de l’Imperial Intelligence qui fait des trous dans vos paroles avec le plus grand calme du monde, disons que cela n’aide pas à cimenter votre histoire. Et la Chiss se retrouva à regarder le canon de pas mal de fusils blaster. Finit de jouer, apparemment, l’imposteur et ses sbires avait décidé qu’ils préféraient les actes aux paroles. À moins d’un coup de génie, l’affrontement était maintenant inévitable…

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Ces commandos étaient donc définitivement des imposteurs, et ils faisaient définitivement mal leur boulot – et heureusement d’ailleurs –. Jenka ? Sa sœur ? Commandante dans l’Impériale intelligence ? Shane faillit exposer de rire. Impossible, elle préférait de loin le pilotage. Et si elle était devenue Commandante, il serait sans doute l’un des premiers au courant avec leur mère. Pour une fois que Silenda et ses casse-têtes n’empiétaient pas sur son travail de Chevalier… Elle avait trouvé la bonne question pour prouver leur méfait.

Shane occulta volontairement les dernières paroles de Silenda affirmant qu’elle était réellement passée par un hôpital psychiatrique : la probabilité que cela arrive tournait plus de l’ordre de la coïncidence au détour d’une mission qu’un réel problème psychiatrique. Les médecins faisaient régulièrement toute une batterie de test, et si Silenda était réellement instable psychologiquement, elle ne pourrait pas continuer dans ses fonctions.

Cependant, le faux Sergent continua sur sa lancée, présentant à Shane les papiers demandés. Shane les récupéra – pour faire bonne mesure – et les parcourra rapidement. Comme le mentionnait la Chiss, un non-adepte de la bureaucratie comme lui ne pouvait distinguer la falsification de ces papiers. Shane les rangea cependant dans une des poches de sa combinaison noire moulante : peut-être qu’au quartier général de l’ordre, il y avait des spécialistes qui pourraient les analyser pour en tirer des informations.

Les canons des faux commandos se dressèrent, bien que ces derniers semblaient presque contrits. Le faux Sergent n’en démordait pas. Il avait choisi les actes face à la discussion. Mais agir ici, dans cette maison qui est presque collée aux autres bâtiments voisins ? C’était une bonne idée pour réaliser un véritable massacre. Surtout en étant si armés. Shane voulait éviter ce scénario au maximum.

« Il n’y aura pas de bataille dans cette maison ni si près de civils innocents, déposez vos armes. Répondez-moi, qui vous envoie ? commença Shane en infusant dans ses paroles de la persuasion de Force. Je suis désolé de vous l’apprendre, mais il n’y a pas de Commandante Jenka. Si elle l’était, croyez bien que j’en serais le premier informé. »

Shane voulait aussi obtenir le plus d’informations possibles de ces imposteurs avant de régler leurs sorts, mais il tînt près de lui le bouton d'activation de son sabre-laser. Juste au cas où.

Le premier faux commando à baisser son arme se prit un tir en pleine tête de son supérieur. Est-ce que vous êtes stupides ou quoi, dit-il avec agressivité. Depuis quand vous obéissez à un chevalier impérial et pas à celui qui vous commande? Machinations d’utilisateurs de la Force! Donc, il y en avait au moins un dans le lot dont l’esprit ne flancherait pas si facilement. Le prochain qui écoute ce que ce traitre a à dire va connaitre le sort de l’abruti à qui il manque une partie du crâne sur le plancher! Silenda lance un regard agacé au faux sergent. Clairement, vous ne faites pas partie de l’Imperial Intelligence. Chaque agent, chaque commando est une ressource précieuse à ne pas gaspiller. Vous êtes un imposteur et si vous survivez, je prendrai grand plaisir à vous faire interroger. Une bête sauvage. Voilà ce que vous êtes. À tuer pour tuer… Répugnant.

Était-ce sage de la part de Silenda de provoquer cet homme? Sans doute pas. Mais elle voulait garder son attention sur elle. Ainsi, Shane, qui était après tout un utilisateur de la Force, pourrait user de quelques surprises supplémentaires de son cru. Les chances statistiques que ces hommes soient pleinement formés sur les compétences des chevaliers impériaux étaient minces. Ils peinaient à bien jouer leur rôle de faux membres de l’Imperial Intelligence alors… Elle se leva et s’avança tranquillement vers le faux sergent. Reculez ou je tire, dit l’homme. Vous comptez déjà me tuer, fit-elle remarquer. Alors votre menace ne fonctionne pas sur moi. Je parierais même qu’en ce moment, vous avez un joli débat intérieur. Vos supérieurs vous ont dit de me ramener vivante si possible, n’est-ce pas? Le faux officier la regarde avec de grands yeux. Comment… Comment savez-vous!?

La chiss éclate de rire. Allons pauvre ahuri, je suis un véritable Commandant de l’Imperial Intelligence. L’hésitation de vos soldats. Le fait que vous avez désespérément tenté de suivre votre script. Que vous avez sauté sur la plus petite chance de faire durer votre mensonge… Le plan semble fonctionner. Toute l’attention est tournée vers Silenda. Qui prend énormément de risques. Elle n’est pas exactement en tenue de combat. Si on lui tire dessus, à cette distance, il y a peu de chances pour que le tir rate. Était-elle suicidaire ou était-ce simplement une affaire de risque calculé? Et pas que cela, finit-elle par dire. Je donne les mêmes ordres à mes agents. Préférablement en vie. Toujours. Sauf si c’est un assassinat. Et dans la situation actuelle, je dirais que c’est plus une affaire de capture. Vous avez simplement voulu prendre la solution la plus expéditive. Le faux sergent déglutit.

Une main dans le dos, elle utilisa une forme de langage des signes utilisé par les troupes de l’Empire Galactique. Sans doute Shane connaissait cette forme de communication. Le message était simple. Il devrait s’occuper des faux commandos. D’une part, ils étaient plus nombreux et d’autre part, clairement moins malins que leur chef. Et il ne fallait pas se leurrer. Ils devaient avoir d’autres « collègues » à l’extérieur. Ces individus n’étaient pas venus à pied, c’était bien certain. Avant de sortir et de se retrouver potentiellement dans la ligne de mire d’une tourelle d’un transport de troupes… Autant s’assurer d’avoir l’élément de surprise ou au moins un avantage stratégique. Shane avait amené un point important. Il y avait risque de dommages collatéraux impliquant des civils… Et ce ne serait pas une bonne chose qu’il y ait des victimes innocentes dans cette histoire, si elles peuvent être évités…

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[Vakkar] Principe, sens du devoir et loyauté (PV Shane Lee) [RP Abandonné: Absence de réponse depuis plus de 6 mois]