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Darth Undara (Done) Empty Darth Undara (Done)

Sam 23 Sep - 18:52


Equipement :


Outre une combinaison noire toute simple, et une robe de bure tout aussi noire, Darth Undara est équipée d’une armure en phobium (lourde donc) relativement simple et bien équilibrée qui comprend cuirasse, jambières et cubitières. Un masque de phobium lisse recouvre son visage. Elle est également équipée d’une pique laser de sa confection, qu’elle porte généralement attachée dans son dos. La pique se compose d’un bâton simple d’une longueur de un mètre environ, plaqué en phrik afin de pouvoir l’utiliser pour parer. Comme ce n’est qu’un placage, des attaques répétées au même endroit peuvent toutefois toujours le trancher relativement facilement. Sa longueur permet également d’obtenir la meilleure des prises. En terme de lame, la pique en comprend deux : une première sur l’arrière, qu’Undara n’allume qu’occasionnellement, et d’une longueur de dix centimètres (elle sert en fait à conduire de temps à autre une attaque vicieuse avec le “pommeau” de son arme), et la lame principale d’une longueur de quatre vingt dix centimètres, particulièrement longue pour une lame de sabre laser donc. Mais c’est ce qui lui offre son allonge. L’une et l’autre sont d’une couleur rouge ardente.

Cette combinaison convient particulièrement à Undara qui est connue parmi les Siths pour ses multiples attaques d’estoc au Djem So, tout en se tenant à une distance respectable, généralement au-delà de l’allonge de son adversaire (elle se bat donc principalement comme une lancière). Elle dispose également d’un sabre laser à la poignée raccourcie, maniable à une seule main et dont la lame, ajustable, varie de 10 à 40 centimètres (un long couteau donc). Cette arme, plutôt défensive, lui sert uniquement en cas de pépin. Et si elle vient à la dégainer, c’est probablement que vous l’avez privé de son arme principale et qu’elle commence sérieusement à envisager la fuite comme une solution honorable à ce combat … Cela étant, elle envisage rarement la fuite. Et vous devriez donc aussi vous inquiéter du moment ou elle décidera de venger cet affront …

Enfin, dernière pièce d'équipement majeure de l'armure de Darth Undara, elle porte dans son dos, fixées à sa cuirasse, cinq longues hampes de titane d'un mètre environ, auxquels ont été fixées quarante "plumes" de titane (au total). Elles forment comme une collerette de paon derrière elle, ce qui accrois sensiblement son côté intimidant, mais ces plumes sont en fait des lames, tranchantes comme des rasoirs, et amovibles, qui cliquètent en s'entrechoquant lorsque la guerrière Sith combat ou se déplace. En usant de la Force, Undara détache régulièrement les dites plumes de leur support lorsqu'elle se bat, et les utilise ainsi comme autant d'armes de jet, lancées autour d'elle pour atteindre un ennemi qu'elle aurait du mal à atteindre, ou pour se débarrasser d'ennemis un peu trop nombreux ... Et puis, le tintement cristallin de ces plumes est devenu un synonyme de mort imminente pour tout ceux qui ont appris à connaître sa réputation, ce qui n'est pas pour déplaire à cette tueuse sans scrupule et sans pitié.

           

Description physique :


Engoncée dans une cuirasse de phobium à la teinture particulièrement sombre et mate, quoique toujours de couleur métallique, Darth Undara garde également son visage constamment recouvert derrière un masque de phobium également, à l’apparence lisse et uniforme. Diverses arabesques rouge vif sur le masque souligne certains traits de son visage dans l’objectif de renforcer son apparence effrayante. Cependant, elles sont réalisées dans un matériau particulier, qui renvoie la lumière dans des directions bien spécifiques, ce qui donne aux-dites arabesque un aspect changeant et irrégulier selon l’angle sous lequel vous les regardez. Bien que cela soit très discret, et que son masque conserve constamment une apparence lisse et uniforme, la partie inférieure de celui-ci est en réalité amovible, et s’ouvre verticalement selon une coupure nette qui suit le philtrum d’Undara. En position ouverte, il révèle les bajoues et la bouche d’Undara, lui permettant de déployer ses deux trompes préhensibles et de boire la soupe de ses victimes.

Lorsqu’elle retire son masque (ce qu’elle ne fait jamais), Undara a l’apparence d’une femme adulte, d’une trentaine d’année, aux traits relativement simétriques et fin, à la peau affreusement blanche, comme si elle n’avait jamais vu la lumière du soleil, et aux yeux d’un jaune vif. Des cheveux d’un blanc immaculé tombent en cascade autour de son visage bien qu’elle les porte généralement attachés et cachés sous une capuche de bure. En bref, elle serait sans doute une jolie fille si elle prêtait attention à ces détails. Mais Undara s’en fiche. Et en conséquence sa peau présente de nombreuses imperfections, ses cheveux sont souvent filasses et forment des mèches irrégulières, et lorsqu’elle ne se nourrit pas assez (ce qui arrive parfois, Undara s’offrant le luxe d’être sélective vis-à-vis de ses proies), ses traits ont tendance à se creuser, faisant presque ressembler son visage à une tête de mort. Une Undara affamée est donc encore plus terrifiante qu’une Undara en bonne santé. Et c’est un attribut qui plaît beaucoup à la dame.

Au toucher, sa peau est douce, délicate, mais glacée. Les Anzats n’ont pas de chaleur corporelle. En fait, le fonctionnement de leur système circulatoire interne est un mystère pour toutes les autres races étant donné que personne n’a jamais pu les autopsier. De manière générale, il ne semble se dégager d’elle aucune chaleur humaine, telle une machine de chair et … peut-être, de sang … Il semble que son corps lui-même soit l’avatar de sa haine et de son désespoir. Et pour ne rien ajouter au tableau, Undara a recours à la Force pour diffuser autour d’elle une aura de terreur glaçante, qui semble retirer la chaleur même du monde, affadir les couleurs, et annihiler la vie. Ce n’est qu’une illusion bien sûr, mais elle est particulièrement déstabilisante pour le commun des mortels. Par ailleurs, même lorsqu’elle cherche à attaquer par surprise ou par une embuscade, Undara apprécie de s’annoncer auprès de ses victimes, et en conséquence, elle ne se prive jamais d’étendre cette aura tout autour d’elle.

S’il est une chose dont Undara ne se prive jamais, c’est par ailleurs de se parfumer. Cela étant, ses parfums ne sentent ni bon, ni mauvais. Ils sont simplement entêtant. Ils n’ont pas pour objectif de renforcer son charisme ou sa présence, mais uniquement de perturber davantage encore les capacités de réflexion et de déduction de ses proies lorsqu’elles se trouvent à proximité d’elle, afin de les rendre plus vulnérables encore à son contrôle mental.

Son approche et sa présence sont généralement renforcées de deux éléments caractéristiques qu’elle a soigneusement orchestrés pour accroître encore le sentiment de terreur qui étreint ses victimes. Bien qu’elle soit parfaitement capable de se mouvoir très rapidement, Undara affectionne une démarche aussi lente et tranquille que possible, appréciant tout particulièrement de priver ses victimes de toute perspective de fuite par l’intermédiaire de ses pouvoirs avant de les acculer et de les rejoindre de sa démarche aussi lente et implacable que possible, afin de laisser le temps à la terreur et au désespoir d’infuser l’esprit de ses victimes. Le claquement sourd de ses bottes sur le sol, et le vrombissement grave de la lame de sa pique est généralement la dernière chose que ses victimes entendent. Ca, et un silence de mort. Car Undara ne parle pas. Jamais. Et si elle ouvre la bouche, c’est uniquement pour manifester toute sa haine par des hurlements rauques et bestiaux, lesquels lui ont donné son surnom : “La Bête de la Reine Eternelle”.

Quant à ce qu’elle goûte … Et bien Undara n’a jamais eu aucun rapport humain susceptible d’atteindre ce stade d’intimité en fait. En tout cas, pas avec des gens encore en vie pour en parler. Il faudra vous contenter de l’imaginer.

             

Description mentale :


Ce qui se passe dans la tête de Darth Undara est un mystère pour nous. Elle n’est pas folle. Non. Sociopathe ? Assurément. Mais folle ? Pas pour un sous. Déjà qu’est ce que ça veut dire folle ? Qui est le plus fou ? Le fou ou celui qui le suit ? Un fou qui sait qu’il est fou est-il vraiment fou ? Mais non. Darth Undara n’a rien d’une malade irrationnelle dominée par ses émotions. C’est même un personnage particulièrement rationnel et pragmatique, avec la tête bien vissée sur les épaules et les pieds bien par terre. Ce n’est donc pas au niveau de sa santé mentale que se trouve le problème. Enfin si. Un peu quand même. On vous l’a dit, c’est une sociopathe. Personne d’autre qu’elle n’existe à ses yeux. Personne d’autre qui ne mérite son attention en tout cas. Si vous êtes plus faible qu’elle, vous êtes une proie. Elle vous dévorera parce qu’elle a faim ce matin, peu importe les lois ou les règles. Et si vous êtes plus fort, et bien elle rongera son frein, jusqu’au jour où elle sera assez forte pour vous manger, vous aussi … Enfin … Pour boire votre soupe. Car au fond, boire une soupe de plus en plus raffinée, de plus en plus imprégnée de la Force est peut-être l’une des seule motivation récurrente qui la caractérise. Undara est en effet devenue plus difficile avec l’âge. Depuis qu’elle a goûté à la soupe de Kaidan Kortoss, puis à celle de Darth Olmus, elle est entrée en quête de davantage de raffinements dans ses festins, acceptant parfois volontairement de s’affamer plusieurs jours durant pour pouvoir se délecter de la soupe d’un sensitif plutôt que de d’attraper le premier type venu et d’en faire son dîner. Elle ne le fait jamais au point de s’affaiblir excessivement cependant, mais si elle doit boire la soupe de l’un de ses hommes juste parce qu’elle doit se sustenter (car elle boit naturellement la soupe de toutes les jeunes recrues de sa “Garde d’Effroi”) … D’un non sensitif, qui plus est, il y a toutes les chances du monde pour qu’Undara en sorte d’une humeur massacrante. Darth Ankh a depuis longtemps compris d’ailleurs, qu’il ne servait à rien d’essayer de la faire former qui, ou quoi que ce soit : le seul et unique apprenti qu’Undara ait jamais eue, elle l’a élevé, dressé, former jusqu’à ce qu’il ait développé des pouvoirs susceptibles de satisfaire sa faim, avant de finir comme tous les autres qui ont un jour eut le malheur de croiser la route de la Bête : lentement dévoré pendant des jours, enfermé dans une prison à contrainte de Force alors que son esprit était lentement mutilé par les repas de son ancienne maîtresse. Parfois, Ankh lui donne l’un ou l’autre novice en fin de formation, au gré de ses lubies, mais la Reine Eternelle sait parfaitement qu’elle n’a fait que lancer un morceau de viande entre les griffes de son chien d’attaque. Quant à l’apprenti, s’il n’est pas déjà dévoré par la terreur et le désespoir lorsqu’il rencontre sa nouvelle “maîtresse”, il comprend généralement vite que ni Ankh, ni Undara n’avaient la moindre ambition de faire de lui un guerrier sith. Et il disparaît bien vite. Comme tous les autres avant lui. Undara cependant ne s’est jamais satisfaite de ces repas, auxquels il manque toujours la satisfaction de la traque.

Ceux qui ont osé tenter d'effleurer l’esprit de cette guerrière sith n’y ont jamais rien trouvé d’autre qu’un abîme de noirceur sans fond. Un lieu sans désir, en proie au Désespoir le plus total. A la Haine la plus dévorante, une Haine profonde pour tout ce qui vit et qui n’est pas elle. Un Mépris absolu pour autrui, et un Complexe de supériorité sans égal. Même vis à vis de la Reine éternelle. N’allez surtout pas croire que ce qui guide Undara est une loyauté aveugle. Un jour, Undara boira la soupe de Darth Ankh. Et Ankh le sait. Mais ne s’en soucie guère. Est-ce qu’elle prendra son trône ensuite ? Probablement pas. Darth Undara ne souhaite pas le pouvoir. Elle ne veut que Détruire. Elle détruira l’Empire, la République, le Consortium et la Galaxie toute entière. Tout brûlera, consumé par le même Désespoir qui l’anime. Consumé par sa Haine. Consumé par sa Faim. Darth Undara n’éprouve pas vraiment d’autres émotions que ces trois-là : la peur, le mépris, la haine … Et sans doute le désespoir, même si elle n’en est pas consciente. Il est possible, et même probable, qu’un psychologue qui aurait l’opportunité d’étudier Darth Undara (à supposer qu’elle ne le tue pas simplement parce qu’il a eut l’outrecuidance de la comprendre mieux qu’elle ne se comprend elle même), vous expliquasse simplement qu’elle a usé de sa haine et de son désespoir comme d’un moyen de se barricader contre toutes les autres formes d’émotions.

On vous l’a dit. Darth Undara est une sociopathe. Elle n’éprouve aucune forme d’empathie, pour qui que ce soit. Elle ne sait même pas ce que c’est. Mais il y a pire : c’est une sociopathe qui a été torturée pendant des siècles. Elle n’est plus qu’un esprit broyé. Détruit. Un animal ? Presque. Un monstre en tout cas, c’est certain. Pour elle, tout ce qu’elle tue la rend plus forte. Et tout ce qu’elle tue lui donne un peu plus l’impression d’être vivante. A supposé qu’elle puisse elle-même définir ce mot.

Est-ce un plaisir d’être Darth Undara ? Non. C’est une existence solitaire. Pathétique. Malheureuse. Undara ne vit pas vraiment. Elle n’a jamais vraiment vécu. Elle ne sait même pas ce que cela signifie. Sa définition de la vie, c’est de tuer. Parce qu’en tuant, elle se rend un peu plus unique … Tout du moins dans sa tête. Souhaite-t-elle le pouvoir ? Souhaite-t-elle dominer les autres ? Je vais vous répondre par une question : vous souciez-vous des fourmis que vous écrasez sous vos pieds lorsque vous marchez dans une forêt ? Non ? Alors pourquoi Darth Undara se soucierait-elle de vous ? Hein ? La fourmi ?

La Galaxie brûlera, consumée par les flammes de la Haine de Darth Undara.


         
         

Histoire :


A n’en pas douter, Darth Undara est vieille. Très vieille. Elle est née dans une galaxie bien différente de celle que vous connaissez aujourd’hui. A une époque ou Darth Ankh n’était encore qu’une apprentie, à une époque où la paix régnait encore et où les tensions entre les trois puissances étaient négligeables, voire, ou ces puissances n’existaient même pas, à une époque, ou vaincus par le Triumvirat, les Siths n’étaient qu’un souvenir. Est-ce qu’elle en garde un quelconque souvenir elle-même ? Bien sûr que non. Undara était encore une enfant lorsque son géniteur, dont elle ne garde aucune mémoire, la vendit à un autre Anzat, un pirate sensible à la Force et plutôt doué dans l’usage de cette dernière. Ce type s’appelait Kaidan Koross. Et il était responsable de nombreuses attaques, pillages et destructions dans les étendues Gordiennes.

Toutefois, Kaiross était particulièrement malin, et particulièrement insaisissable. De fait, son équipage se composait quasiment exclusivement d’Anzat. Et la part non Anzat se composait tout bêtement d’un assemblage bigarré de droïdes de guerre. Kaiross n’avait en outre pas spécialement d’attrait pour les richesses et l’argent. Ce qui l’intéressait dans la succession de raids et d’attaques qu’il conduisait dans la bordure extérieure, c’était tout simplement de glaner des proies à ramener dans sa base de Tund. Des proies qui mouraient lentement entre les mains de son équipage, leurs esprits lentement dévorés au cours de plusieurs années de détention.

Le pirate n'attaquait donc pas souvent, préparait soigneusement ses attaques pendant plusieurs mois, avant de frapper avec brutalité et surprise en ciblant des mondes particulièrement isolés ou faiblement défendu. Il prenait alors tout ce qu’il pouvait et tout ceux qu’il pouvait avant de les embarquer à bord des vaisseaux de sa petite flotte et se retirait sur sa base de Tund, parfois pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce qu’on l’oublie, et qu’il puisse à nouveau agir avec les mains parfaitement libre, ciblant une autre colonie digne de son intérêt.

Bien sûr, ni le Triumvirat, ni les gouvernements qui lui succédèrent ne restaient les bras croisés. Kaidan Kaiross était traqué, continuellement. Mais lorsque l’on est un Anzat, on vit longtemps, très longtemps, et Kaiross connaissait donc le secteur et ses voies hyperspatiales comme sa poche. Quant à Tund, où était établi sa base … Et bien à cette époque, c’était un monde perdu et oublié dans les limbes de l’histoire. Le massacre qui y avait été perpétré il y a dix millénaires par Darth Tenebrae y avait bien sûr laissé une certaine marque. Mais depuis la mort de Valkorion, cette balafre dans la Force avait doucement commencer à cicatriser. Il faudrait toutefois des millénaires pour que ceux qui visitaient Tund cessent d’être pris d’un profond sentiment de malaise. Kaiross, et ceux de ses hommes qui étaient sensibles à la Force, y étaient sujet. Et s’ils appréciaient la chose au départ, car cela contribuait à affaiblir l’esprit de leurs victimes, cela allait toutefois bientôt finir par devenir la cause de leur chute.

Mais n’allons pas trop vite.

Undara, qui n’avait pas de nom, ou en tout cas si elle en avait un, il fut vite oublié, fut vendue à Kaiross par son géniteur donc. Et bien vite, Kaiross jugea qu’elle présenterait un danger pour lui et son équipage si elle devait être traitée comme les autres. Sa connexion à la Force était plus forte que la sienne. Beaucoup plus. Et Kaiross sentit bien vite qu’Undara (qui s’appelait donc “Petite” ou “La ptiote”, ou encore “Machin” à l’époque), si elle devait avoir la moindre opportunité de cultiver ses pouvoirs, deviendrait vite beaucoup plus puissante que Kaiross ne pouvait l’espérer lui-même. Et Kaiross n’était pas non plus le dernier couteau du tiroir en matière de sensitivité. Il résolu donc d’en faire son dessert personnel, sa petite cerise dans la soupe qu’il buvait quotidiennement (elle acquit du coup le nom de “petite cerise” à cette occasion).

Elle vécut toute son enfance recluse dans les appartements de Kaiross dans sa forteresse de Tund. Enfermée entre les murs de la demi-douzaine d’appartements qui constituaient cette suite relativement luxueuse pour une vie de pirate. Kaiross ne lui apprit rien bien sûr. Au grand jamais. Elle n’apprit même pas à parler. A peine savait-elle marcher et se tenir debout. Elle servait simplement de mets délicat servit au seigneur pirate lorsque l’envie lui en prenait. Son enfance fut donc un cauchemar perpétuel, fait de tortures psychologiques, de festin du seigneur pirate, de terreur permanente et de désespoir. Et une fois par mois environ, Kaiross se rappelait qu’elle aussi avait besoin de se nourrir. Il l’abandonnait alors pendant une journée avec l’un de ses malheureux prisonniers, un qui ne soit pas sensible à la force, jamais, pour qu’Undara ne puisse jamais renforcer ses propres pouvoirs. Et Undara le vidait de son énergie vitale. Déjà à cette époque, elle ne fut rien d’autre qu’une bête. Et déjà à cette époque, Undara fit montre d’une volonté et d’une détermination indéfectible. N’importe quel enfant de son âge serait mort depuis longtemps, privé de tout contact humain et de toute affection. Mais pas Undara. Elle s’attacha à vivre. Elle s’enfonça profondément dans la cicatrice de Tund, s’abandonnant totalement aux résidus de néant absolu qui affligeaient cette planète. Car ce néant absolu était son seul refuge. Le seul endroit de son esprit que craignait Kaiross, le seul dans lequel il ne pouvait pas s’aventurer.

Ainsi fut l’enfance de Darth Undara. Mais si elle avait su ce qu’elle deviendrait à l’adolescence, elle n’aurait probablement pas cherché à poursuivre sa propre vie. Car lorsqu’elle grandit, elle devient bien vite l’objet des convoitises de Kaiross, mais de convoitises d’une autre nature. Une nature plus physique et plus intime. De nouvelles tortures s’ajoutèrent aux sévices physiques et psychologiques que lui infligeait Kaiross. Le seul aspect positif de son passage à l’âge adulte fut que l’Anzat, appréciant tout autant ses moments “d’intimité” avec elle que de boire sa soupe (les deux se mêlant d’ailleurs généralement en une indicible horreur), lui donna soudainement bien davantage l’occasion de se nourrir. Kaiross la laissa donc plus souvent dévorer l’un de ses prisonniers. Hélas pour ces derniers, c’était un destin pire encore que d’être lentement dévorés par le reste de l’équipage. Car Undara ne faisait preuve d’aucun self-control. Elle dévorait leur soupe sans même s’en délecter, elle l’avalait tout cru, détruisant au passage d’un seul coup le peu de volonté qui restait à ses proies, et réduisant leur esprit à des lambeaux déchirés. Quand, rarement, un prisonnier survivait à sa rencontre avec la concubine du seigneur, il en était réduit à l’état de légume vivant, laissé à l’abandon dans sa cellule, incapable de se nourrir ou de se mouvoir seul et mourant donc généralement de faim ou d’épuisement dans les jours suivants, en une lente agonie pendant laquelle ils ne pouvaient qu’observer le néant absolu de la balafre de Tund. Quant à Undara, sous l’effet des sévices qu’elle subissait, mais aussi de ceux qu’elle infligeait, sa connexion avec la-dite balafre en vînt à se renforcer. A tel point qu’une partie entière de son esprit devînt tout simplement aussi sombre et terrible que cette balafre.

Avec le temps, d'une drôle de manière, le pirate en vînt à l’”aimer”. Avec de gros guillemets. Car cet “amour” était en réalité surtout de la jalousie, mêlé d’une volonté de la dominer, de la contrôler, et de la sentir entièrement à sa merci. Et si un syndrome de Stockholm aurait sans aucun doute pu le rendre à double sens, et si c’était d’ailleurs ce que souhaitait probablement Kaiross, il n’en fut rien. Déjà à cette époque, Undara s’enfonça aussi profondément dans la balafre de Tund qu’elle le pouvait. Au point qu’elle en devînt une sorte d’incarnation vivante.

Les siècles succédèrent aux décennies. Et la petite colonie du pirate Anzat de Tund en vînt à affronter d’autres ennemis. Ce dernier s’était toujours tenu à l’écart des intrigues politiques et des affaires de la galaxie. Il n’y voyait aucun intérêt. Il se contentait de chasser sur son domaine, lequel s'étendait à quelques centaines de colonies minières isolées autour de la planète. Mais les intrigues de la galaxie vinrent le trouver sans qu’il ne l’ait vraiment demandé. Lorsqu’il y a trois siècles de cela, les Siths débutèrent leur sombre croisade contre la République, l’un d’entre eux, Darth Olmus, était particulièrement intéressé par le rassemblement des vieux holocrons Siths de la période de la Grande guerre. Il explora donc les mondes de Dromund Kaas, Korriban, Yavin ou encore Ziost, pour rassembler de vieux artefacts, des holocrons et des savoirs antiques dont il fit cadeau à Darth Ankh. Ainsi, il se hissa au poste de bibliothécaire personnel de la Reine. En récompense pour ses bons et loyaux service, il reçu l'ocuménopole d’Axxila, sur laquelle il fit construire sa “Grande Bibliothèque”, qu’il administra jusqu’à sa mort, des mains de son apprentie.

Mais n’allons pas trop vite une fois encore.

Au cours de sa quête pour rassembler ces vieux savoirs, perdu depuis des éons, Darth Olmus tomba naturellement sur Tund, difficilement évitable une fois que la piste de Tenebrae fut trouvée. Et il tomba sur la petite forteresse de Kaiross. Naturellement, les pirates n’avaient aucune chance : à bord de son cuirassé personnel, Olmus ne fit qu’une bouchée de leur petite flotte de pacotille, et en quelques heures à peine, ils envahirent sa petite forteresse, éliminant tous les pirates anzat, massacrant les prisonniers qu’ils jugeaient inutiles, et emmenant les autres avec eux. Kaiross lui-même survécu à l’assaut initial et se retrancha dans ses appartements avec quelques fidèles. L’Anzat n’était pas vraiment formé aux arts jedis. Mais étant donné qu’il vivait sur Tund, il avait été confronté à des holocrons Sith, maniait un sabre laser, et savait employer quelques petits trucs de force, généralement des illusions simples ou une amplification de ses capacités naturelles, déjà supérieures à la moyenne. Olmus décida donc d’épargner la vie de ses hommes et d’affronter lui-même ce sensitif. Il n’en ferait qu’une bouchée, c’était certain. Mais Olmus était connu pour régler ce genre d'affaires personnellement. Et puis, si Kaiross maîtrisait certains pouvoirs de la Force, cela signifiait qu’il avait eu accès à des bribes de connaissance des Siths. Quels qu’elles soient, il devait s’en emparer personnellement. Il ne pouvait permettre qu’un autre des seigneurs du Conseil Noir ne s’en saisissent à sa place. Il retînt donc l’assaut final de ses troupes et quitta son cuirassé stationné en orbite pour en prendre la direction. Quant à Kaiross, il se retrancha avec une poignée de ses derniers serviteurs, afin de vendre chèrement sa peau.

Il n’en eut pas l’occasion. Le massacre qui était perpétré à ce moment-là sur Tund nourrissait la balafre, et l’extension vivante de celle-ci qu’était Undara. Elle puisa profondément dans le désespoir brut et le néant absolu de la balafre. Et lorsqu’Olmus lança son assaut, et que les serviteurs les plus loyaux de Kaiross partirent pour défendre le donjon, celui-ci resta seul dans ses appartements. Poussée par sa haine la plus profonde, Undara, que tout le monde avait oublié à ce stade de la bataille, devînt pareille à une bête. Elle piégea Kaiross dans ses appartements et n’en fit qu’une bouchée, dévorant sa soupe avec toute la brutalité, et toute la haine dont elle était capable. Ce fut la première fois de sa vie qu’elle but la soupe d’un sensitif. Et elle ne pourrait par la suite plus jamais se passer de ce mets délicieux. Elle comprit en dévorant Kaiross, que sa connexion avec la balafre s’était encore renforcée, qu’elle était maintenant rassasiée comme jamais, et qu’elle était plus puissante qu’elle ne l’avait jamais été. Frappant de l’intérieur alors qu’Olmus et ses hommes s’emparaient de la forteresse depuis l’extérieur, elle commit son premier massacre. Et elle connut alors deux autres émotions complètement neuves pour elle : la jubilation absolue que lui conférait le fait de tuer tous ceux qui se trouvaient sur sa route, de venger des siècles de maltraitances et de souffrances, de lire la peur, la surprise et le désarroi dans les yeux de ses victimes. Et la gourmandise. Kaiross avait été le mets le plus raffiné qu’elle ait pu savourer de toute sa misérable existence. Les quelques sensitifs qui restaient dans son équipage furent dévorés comme autant de petites sucreries sur le chemin d’un autre mets, plus succulent encore, elle le savait, et qui venait vers elle. Inconsciente qu’elle était alors.

Armée du sabre de Kaiross, elle tailla les pirates, sans aucune grâce, sans aucun style, mais aussi sans aucune pitié. Elle était guidée par sa haine. Et uniquement par sa haine. Et par le néant au fond d’elle même qui savourait chaque vie prise, par la jubilation d’être, enfin, le destin incarné de ses persécuteurs. Elle en savoura chaque minute. Lorsqu’il n’y eut plus d’Anzat, il resta toutefois les soldats des Siths. Mais ce ne fut pas la même histoire. Undara n’était qu’une bête déchainée. Pas une guerrière. Et, aussi puissante soit-elle dans la Force, elle n’avait aucun entraînement, aucun instinct guerrier. Elle pouvait facilement triompher d’un Anzat qui l’avait toujours considérée comme un sous-être en le prenant par derrière et par surprise. Mais un commando de la garde personnelle d’Olmus, entraîné, équipé et formé à combattre des Siths et des Jedis, qu’elle affrontait de surcroît de face, cela représentait une menace d’un tout autre acabit. Quant à Olmus … Ahahah ! Sérieusement ! Vous pensiez qu’une esclave enragée avait la moindre chance contre un Seigneur Noir des Siths ? Il ne fit qu’une bouchée d’elle. Mais ne réussit jamais à vaincre sa haine. Il ne put jamais instiller en elle un quelconque sentiment de peur à son égard. Il ne vit jamais dans ses yeux qu’une haine dévorante. Et cela le blessa toujours profondément. Mais encore une fois, nous allons trop vite.

Car Olmus était d’un naturel curieux. Et il fut très intrigué par la relation très particulière que Darth Undara avait développée au fil de sa jeunesse et de sa détention avec Tund. Il se dit que ce serait un magnifique sujet d’étude. Il décida de la prendre vivante, et de la présenter à sa Reine Eternelle, pour qu’elle statue sur son sort. Lui-même espérait qu’elle lui soit confiée. Mais Olmus était aussi un excentrique au Conseil Noir. Il faisait ses petites affaires dans son coin, s’occupait de ses mystérieux mystères mystérieux en se tenant à l’écart des intrigues des autres seigneurs Siths, et accumulant du savoir et des connaissances, parfois en ignorant totalement les ordres et les volontés de sa maîtresse. Et celle-ci ne le tolérait que parce que Darth Olmus avait la sagesse de la couvrir de cadeau. Une Anzat, sensible à la force, et ayant visiblement une connexion profonde avec l’un des plus anciens mondes des Siths était, à l'évidence, un joli cadeau.

Olmus présenta donc la fille à Darth Ankh. Elle changea à nouveau de nom ce jour-là, devenant “l’Esclave”, “la Bête”, ou “la Chose”. Et alors qu’Olmus présentait à sa maîtresse sa nouvelle acquisition, en lui faisant un rapport chargé de force détails concernant la prise de la forteresse, il ne parvînt pas à susciter son intérêt pour la créature pathétique qui l’accompagnait. Ankh était sur le point de condamner la gamine à mort, et de se faire juge et bourreau, lorsque Undara, prise d’une terreur sourde face à la présence et la puissance de la Reine Eternelle, réagit comme le ferait n’importe quel animal blessé et terrifié. Elle prit Olmus par surprise et se rua sur lui, parvenant à le renverser brutalement. Allongée sur le Sith et l’immobilisant avec la force du désespoir et de sa terreur, elle déploya ses trompes, lesquelles se dirigèrent vers le nez de sa victime. Mais Ankh réagit bien plus vite que n’importe qui d’autre dans la pièce. Elle propulsa Undara dans les airs et l’immobilisa à l’aide de la Force, tandis qu’Olmus reprenait une contenance. La Reine Éternelle aurait sans doute pu le tuer sur place. Après tout, il avait failli être dévoré par une esclave (il est très difficile de se libérer de l’étreinte mentale d’un Anzat une fois qu’il a commencé à boire votre soupe. Même pour un jedi ou un sith). Mais il lui avait rapporté cette chose. Et d’un coup, cette chose recouvra un intérêt bien plus grand qu’auparavant pour Darth Ankh … Elle confia Undara à Olmus, avec pour vocation de la former, de l’instruire et de l’éduquer aux voies des Siths, tout en lui rappelant soigneusement qu’elle était sa propriété à présent. Et qu’il ferait mieux de lui ramener une guerrière digne d’elle. Olmus s’exécuta.

Considérant qu’il allait en avoir pour un certain temps, car on venait de lui confier comme apprentie une ex-plante verte, devenu une lionne en cage, avec un sérieux désir de le tuer, Olmus décida de revenir sur Tund. Il dut prendre l’éducation d’Undara depuis la base des bases : il fallait même lui apprendre à lire, à écrire, à compter, à se comporter correctement parmi les gens civilisés, et à abandonner tous les comportements bestiaux qui la caractérisait. Car Kaiross n’avait jamais jugé utile de lui enseigner quoique ce soit, au-delà de la parole et de l’obéissance à ses désirs maladifs et pervers. Olmus enseigna donc à son apprenti tout ce qu’il savait, des mystères de la force au maniement du sabre laser, du contenu de ses holocrons au décryptage des anciennes tablettes des tombes de Korriban. Pendant deux siècles entiers, il distilla son sombre savoir auprès de l’apprentie, et faisait des rapports réguliers de ses progrès à Ankh.

Même si Undara ne s’en aperçut pas, car elle s’était déjà bien trop enfoncée dans le côté obscur, Darth Olmus fut un bon maître. Aussi bon que puisse l’être un Seigneur Noir des Siths du moins. Ses punitions étaient sévères, s’accompagnant de sévices corporels, de tortures et de privations comme seuls les Siths savent faire. Il était tout aussi pervers et vicieux que n’importe quel Sith, il tendait autant de pièges à son apprenti, et ne se privait jamais d’être exigeant à son égard. Mais il n’était jamais injuste (en tout cas selon la définition des Siths de la “Justice”). Il ne la punissait jamais gratuitement, et ne semblait tirer aucun plaisir des sévices qu’il lui infligeait. Il ne masquait en revanche jamais la déception qu’elle suscitait chez lui à chacun de ses échecs. Car Undara échoua beaucoup. Vraiment beaucoup. Comment pouvait-il en être autrement ? C’était littéralement une enfant sauvage, dont le cerveau n’avait jamais été stimulé, et dont l’intelligence était proche de celle d’un rat-whomp ! En revanche, Undara était rusée, vicieuse, et perverse. Et Olmus avait une qualité très très rare chez les Siths : il était à la fois sage et patient. Et d’une manière ou d’une autre, même si nous ne le saurons jamais, il est possible qu’il ai pris en pitié cette fille réduite à l’état d’objet par ses maîtres précédents. Elle lui appartenait bien sûr, mais Olmus était aussi un Sith obsédé par son héritage. Et quelque part, cette gamine dans le corps d’un adulte était son héritière. Il la modela comme tel. Mais il ne parvînt jamais à la débarrasser de la haine profonde qu’elle avait à son égard, il ne put jamais teinté son respect d’autre chose que de la peur. Et en son fort intérieur, il est possible qu’Olmus en était profondément blessé. Car lui-même voyait en elle une sorte de fille adoptive … D’une manière tordue et étrange bien sûr, comme seuls connaissent les Siths, il voyait en elle son héritière, sa plus grande réussite, son unique objectif, celui qu’il avait poursuivi toute sa vie : sa Trace dans l’Histoire de la galaxie. Avec un T et un H majuscule. Oui, oui cher lecteur. Rien que ça. Et au fond de lui-même, Olmus était fier. Fier d’elle, et fier de lui.

Il était sage aussi, car Darth Ankh, elle, n’avait pas sa patience. Aussi Olmus prenait-il soin de ne rapporter à la Reine Éternelle que les progrès de son apprentie, et pas ses échecs, préférant se cacher dans la forteresse qu’il avait fait reconstruire sur Tund, parfois pendant plusieurs années, s’il n’avait rien à rapporté à sa Reine. Au bout de deux siècles d’efforts toutefois (Oui, deux siècles, car Olmus était un puissant alchimiste Sith qui prolongea sa vie par diverses altérations), Olmus fut satisfait de sa création. Dans l’intervalle, former Undara lui avait fait perdre son siège au Conseil Noir. Il était tellement souvent absent des réunions dudit Conseil que la Reine avait fini par nommer quelqu’un d’autre à sa place. Non pas que cela dérangeasse Olmus. Il n'avait, de toute façon, jamais été intéressé par les intrigues du Conseil. Il était occupé à modeler quelque chose de beaucoup plus important à ses yeux : son héritière. La seule chose qui le préoccupait en fait.

Il présenta l’apprentie à Ankh, et choisit son nom pour elle : Undara, un mot qui signifiait peu ou proue dans la vieille langue d’Axxila “Glorieuse bête dressée”. Ankh la mit à l’épreuve, et fut satisfaite des progrès de l’apprentie. De la bête sauvage qu’elle avait rencontré il y a deux siècles de cela ne restait plus à présent qu’une machine à tuer, obéissante et silencieuse du moment qu’on la nourrissait, terrible et implacable dans la manière dont elle exécutait ses ordres. Elle commença à lui confier diverses menues mission, de l’assassinat d’une matriarche gênante à l’élimination d’un seigneur sith rebelle, en passant par quelques assassinats ciblés au sein de l’Empire ou de la République. Elle donna également à Olmus une autre fonction en récompense de ses services : lui et son apprentie furent entièrement détachés de l’Ordre Sith et du Conseil Noir pour devenir ses exécuteurs : le bras armé de la Reine Éternelle. Basiquement, ils réglaient les problèmes avant qu’ils n’en deviennent.

Ainsi, le duo voyagea à travers l’espace du consortium et les lignes de front, rejoignant ici ou là une bataille pour conduire une mission bien spécifique pour le compte de la Reine, accomplissant leur devoir avant de disparaître sans demander leur reste, que la bataille soit une victoire ou une défaite. Cela n’avait pas d’importance, tant que la mission de Darth Ankh était accomplie. Ils n’étaient même plus au service de l’Etat. Ils servaient la Reine, et juste la Reine. Ils étaient l’émanation de sa volonté. Partout où ils allaient, cela ne signifiait qu’une seule chose pour leurs adversaires : toute résistance était vaine, mais toute reddition était aussi inutile. Ils devinrent flics, jurés et bourreaux de la volonté de la Reine Éternelle.

Ainsi, Undara engrangea, pendant plus d’un siècle, l’expérience et les connaissances qui allaient faire d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Elle se nourrit de la soupe de nombreux sensitifs, et non sensitifs, tua plus qu’à son tour et deux missions particulières lui permirent de se tailler une réputation sanglante parmi les Siths, tout comme parmi leurs ennemis. Un jour, ils furent tous deux envoyés sur Mimir V, un monde perdu au fond des Ash Worlds, petite colonie minière sans intérêt ou un seigneur sith renégat préparait quelque coup tordu suffisamment grave pour qu’il déplaise profondément à la Reine Éternelle. Avec leurs troupes, ils menèrent l’attaque sur Mimir V, et fidèles à la réputation d’Olmus, conduisirent ensemble un duel d’anthologie contre le traître. Un duel qu’Olmus perdit. Il fut blessé, et, confia la charge à son apprentie de retenir leur adversaire tandis que lui-même battait en retraite. Le combat n’était pas facile certes, mais ce jour-là, Undara sentit que son adversaire ne lui était pas supérieur non plus. Cela étant, pour la première fois de sa vie, elle eut un objectif vraiment personnel. Car elle comprit que son maître n’était plus aussi fort qu’avant. Plus du tout. En tout cas, pas pour elle.

Soucieuse de préserver sa vie, et ne comprenant que trop bien qu’Olmus utiliserait les turbolasers de la Dent de Sable en orbite pour régler la question sitôt qu’il serait en sécurité, elle fit en sorte d’accomplir la dernière mission que lui avait confié son maître, retenant le renégat suffisamment longtemps pour qu’elle-même ainsi que Darth Olmus puissent s’échapper. Mais dans la navette qui les ramenaient tous les deux à bord du croiseur de bataille, alors qu’Olmus la félicitait et la complimentait, lui assurant qu’elle avait maintenant terminé sa formation, qu’une fois le traître mort, elle serait une Sith à part entière, et qu’il était fier d’elle, elle s’aperçut bientôt qu’elle pouvait dominer l’esprit de Darth Olmus avec la télépathie Anzat. Le Sith était blessé, diminué, ses défenses étaient affaiblies. Mais ce n’est pas tout. On vous l’a dit, Olmus était un maître juste. Et il est possible, mais nous n’en saurons jamais rien, qu’il ait développé une certaine tendresse pour son apprentie. Une forme de paternité emplie de duplicité et de perversion certes, mais une forme de paternité malgré tout. Et en conséquence, il est possible, mais ce n’est pas certain, que son objectif ultime accompli, il ait tout simplement abaissé volontairement ses défenses. Savait-il que par ce geste il se condamnait ? L’avait-il accepté ? L’avait-il peut-être même souhaité ? Se pouvait-il qu’il ait vraiment, sincèrement, aimé Darth Undara comme sa fille ? Et que ce dernier geste ne soit pas celui d’un vieux guerrier sith fatigué et blessé, mais la dernière étape d’un plan ourdi depuis des lustres par un père envers sa fille adoptive ? Nous ne le saurons jamais. Undara le sait sans doute, elle. Elle a côtoyé plus intimement que personne l’esprit de son maître pendant ses derniers instants. Mais elle s’en fiche. Ce fut la seule, et la dernière erreur que commit Darth Olmus envers son apprentie.

Il n’atteignit jamais la Dent de Sable en vie. Avec une brutalité et une cruauté sans égal, Darth Undara savoura jusqu’à la dernière goutte de sa soupe. Une soupe qu’elle brûlait de goûter depuis trois siècles à présent. Et sa connexion avec la Force s’en trouva encore renforcée. Plus qu’elle ne l’avait jamais été.

Sur le Dent de Sable, certains des hommes restés loyaux à Olmus tentèrent de la mettre aux arrêts et de la remettre au Conseil noir. Elle venait de tuer un représentant de la Reine après tout. C’était une Rébellion. Et dans l’Ordre Sith, si tuer son maître est un passage obligé pour tout apprenti qui entend devenir plus qu’un simple apprenti, garder sa légitimité en le faisant, ou la gagner à postériori, est aussi une épreuve qui servira à différencier les idiots des hommes et des femmes susceptibles de survivre à l’inextricable réseau d’intrigues byzantines qui séparent les intérêts des différents seigneurs noirs. C’est comme cela, et uniquement comme cela, que les Siths préservent la pureté et la puissance de leurs lignées. L’autodestruction engendre aussi la création.

Mais Undara, à présent gavée du pouvoir d’un sensitif supplémentaire (et pas de n’importe lequel), exécuta simplement elle-même ces hommes un peu trop confiants. Elle se fraya un chemin jusqu’à la passerelle à coups de sabre (enfin de lance) laser. Personne ne chercha à l’aider. Ceux qui, à bord du vaisseau, n'étaient pas plus loyaux que ça à Darth Olmus ne connaissaient que trop bien son apprentie pour avoir envie de se battre à ses côtés. Elle tranchait dans ses alliés comme ses ennemis. Aussi choisirent-ils simplement d’éviter soigneusement son itinéraire. Arrivée sur la passerelle, elle n'exécuta pourtant pas le capitaine Caldwell, qui était le dernier homme d’Olmus sur son chemin. A la place, grâce à la télépathie Anzat, et à la consommation de la soupe, elle but suffisamment de son énergie vitale et vrilla son esprit au point de le briser totalement, de sorte qu’il devint une créature facile à contrôler par la pensée pour elle. Ce faisant, elle prit le contrôle du croiseur de bataille, utilisant désormais Caldwell comme un intermédiaire entre elle et ses troupes. Un processus qu’elle n’allait pas tarder à systématiser, avec l’ensemble des hommes et des femmes placés sous ses ordres.

Puis, elle s’installa dans le trône d’Olmus. Et parce qu’elle avait désormais un outil de destruction bien plus imposant à sa disposition, elle ordonna simplement un bombardement base delta zero de la planète. Elle ne donna l’ordre à la flotte de cesser le bombardement que lorsque ce monde autrefois splendide, fut réduit à une boule de roches en fusion, de mer de lave, et de croûte terrestre broyée. Ce n’était pas exactement ce que voulait Ankh. Mais ça lui conviendrait certainement.

Et il se trouve qu’Ankh fut satisfaite. Un accord mutuellement profitable se mit donc en place : tant que Darth Ankh donnait des gens à tuer à Darth Undara, Darth Undara n’avait pas de raison de chercher à lui piquer la place. Et comme Undara se contrefichait comme d’une guigne du pouvoir et de la réputation, et ne reconnaissait aucun autre chef que la Reine Eternelle elle-même, et bien Ankh pouvait voir en elle son bouledogue personnel. Undara devînt ainsi une des agents les plus redoutée de la Reine Éternelle.

Car voyez-vous ce qu’on a pas vraiment détaillé au début de cette fiche, c’est qu’Undara ne parle pas. Jamais. Oh, elle n’est pas muette. Elle n’a simplement jamais rien à dire. Elle n’a donc jamais parlé. Il est probable qu’elle en soit désormais devenue incapable, et que de sa gorge n’émane qu’un hurlement, ou des borborygmes. Aussi, lorsqu’Ankh vous envoie Undara, elle émet du même coup une déclaration politique : il n’y aura plus de négociation. Et il en va de même à la guerre. Undara a remporté toutes ses batailles à ce jour. Mais Undara est aussi l’incarnation de la témérité et du mépris. Undara ne livre pas bataille. Elle vient pour massacrer. Elle ne bat jamais en retraite, et choisit toujours la solution la plus rapide vers la victoire. Ou plutôt vers son objectif. Elle se contrefiche de la victoire. Undara ne vient pas pour gagner. Elle vient pour dominer, pour écraser, et pour détruire. A ce jour, toutes les planètes sur lesquelles Undara a été envoyée pour “régler” un problème, ont connu le même sort : un bombardement orbital jusqu’à ce que le désespoir ne pousse les responsables de l’ennemi à se rendre, et une série d’éxécution aussi sommaires que brutale par la guerrière sith. Et si un générateur de bouclier devait pousser Darth Undara à des opérations au sol, et bien … Disons simplement que les pertes n’ont jamais eut aucune importance. Mimir V a montré combien la répression pouvait être brutale. Mais une autre planète, un monde impérial dans les dépendances nord, baptisé Rityl, permit à Darth Undara d’accroître encore la réputation terrible qui l’accompagnait. Lors du raid sur une base impériale le long de la frontière, Undara envoya toute la légion à bord de la Dent de Sable détruire l’installation. Et sitôt que le générateur de bouclier fut abattu par l’assaut terrestre, le bombardement orbital qui s'ensuivit raya une région entière de la carte. Ainsi que la moitié des propres troupes de la guerrière Sith. Elle n’eut jamais l’air d’en éprouver le moindre remord.

A la tête de son vaisseau personnel, la “Dent de Sable”, un destroyer stellaire construit au tout début de la Grande guerre et modifié, rearmé et rééquipé une petite trentaine de fois depuis, elle perpétue les massacres que la Reine Eternelle lui demande de perpétuer. Sans remords. Sans discuter. Undara est accompagnée de sa légion personnelle : la 194eme légion, aussi appelée la Garde d’Effroi, laquelle se compose d’hommes et de femmes ayant tous personnellement rencontré l’exécutrice, afin qu’elle goutte leur soupe, broie leur esprit suffisamment pour qu’ils ne puissent plus lui offrir la moindre résistance, et en fasse les serviteurs dénué de remords, d’âme, ou même de conscience de ce qu’ils sont devenus. Les taux de pertes dans la Garde d’Effroi sont tels que le commandement de l’armée éternelle a choisi de n’envoyer à Undara que des criminels, des repris de justice, et des condamnés. Ils arrivent rebelles et revêches, passent une petite heure en face de leur nouvelle maîtresse, et intègrent les rangs brisés, et aussi obéissants à celle-ci que des agneaux. Ces soldats vivent rarement plus d’une bataille au sein de la garde. Mais ils ne connaissent ni la peur, ni les remords. Ils obéissent à leur dame, comme autant de droïdes de chair dépourvus de principes ou d'émotions. Et quand il n’y a pas assez de recrues pour la garde, Undara remplace tout simplement ses hommes par des droïdes de guerre lourdement armés et blindés, dépourvus de programme les privant d’un quelconque instinct de conservation.

Darth Undara (Done) Xc-03510
Le droïde de guerre de classe XC-035 (ici, il est peint en blanc, mais en règle générale ils sont peint tout en noir et décoré d'éclairs rouges vifs)
mesure deux mètres dix de haut, pour environ autant d'envergure une fois ses pattes déployée en position stable. Il peut accueillir jusqu'à quatre
module d'armes différents dans chacun de ses quatre hardpoint, ainsi que des modules de soutien ou du matériel de détection/déflection. La plupart du temps,
étant donné qu'il s'agit d'une unité mécanisée, et blindée, on ne s'encombrera pas d'équipé ses droides d'armes anti-personnelles légères comme un
fusil d'assaut. Une minimi tire plus vite, plus fort, et est globalement une bien meilleure arme anti infanterie. L'armement conventionnel d'un XC-035 se
compose ainsi généralement d'un blaster lourd à répétition fixé sur le hardpoint latéral droit, d'un système de lance grenade installé sur son hardpoint
dorsal, d'un canon laser à hypervélocité sur son hardpoint gauche, et d'un générateur de bouclier ventral. Mais comme ces armes sont amovibles, cet
équipement peut parfaitement changer d'une unité à l'autre. Son mode "stable" lui permet également d'être équipé d'armes beaucoup plus lourde
malgré sa petite taille. Ainsi, une ligne de XC-035 tout stabilisateurs actifs peut parfaitement accueillir des canons antichar de gros calibre, conçu
pour détruire les véhicules les plus imposants, un mortier, ou même une batterie de canons à répétition. Les XC-035 constituent les "fantassins" principaux des légions de la Dreadguard.

Quant à la “Dent de Sable”, n’allez surtout pas faire de l’ancienneté de ce bâtiment un point faible. Constamment modifié, rearmé, agrandit, réduit, réparé ou démonté, il a en fait passer plus d’un quart de son existence pour être remis à jour. Sous Darth Olmus, il remplissait le rôle d’un croiseur et d’une base mobile. Solidement défendu, pourvu d’un contingent de chasseurs polyvalent, et embarquant trois légions (60 000 hommes), il était avant tout pensé pour pouvoir envahir tout un système à lui seul. Sous le contrôle de sa nouvelle propriétaire, les quartiers du complément terrestre ont été considérablement réduits pour accommoder une brigade tout au plus (environ 6000 hommes), et remplacés par des dépôts remplis de droïdes de guerre, de cartouches, de bombes à protons et de charges de tibanna. Les légions de Darth Undara sont en effet considérablement robotisées. Elle n’aurait pas le temps de soumettre au “rituel de recrutement” un trop grand nombre de nouvelles recrues. Toutefois, nous ne parlons pas ici de droïdes B1. Ou même d’un équivalent. Non. Nous parlons bien d’immondes saloperies blindées, pourvues de boucliers et de canons lasers lourd, à mi-chemin entre un exosquelette de combat et un petit marcheur. Leur équipement est amovible, de sorte qu’ils soient capable de remplir toute sorte de rôle au combat, en fixant simplement les bonnes armes et en téléchargeant le bon programme dans leur banque mémorielle.

Pour ce qui est d’Undara elle-même, ses rencontres avec la Reine éternelle sont toujours les mêmes : Ankh donne la cible, Undara hoche la tête et s’en va, pour revenir quelque jours plus tard, en laissant derrière elle un monde en flammes, ou des populations brisées par un massacre sans aucun égal. Et Ankh donne la nouvelle cible. Lorsqu’Undara n’a pas de mission, elle et son bâtiment résident sur Tund, dans l’ancienne forteresse de Kaiross, devenue celle d’Undara à présent. La planète en elle-même ne compte aucun autre établissement colonial que cette forteresse, et une base orbitale suffisamment grande pour réparer, rééquiper et modifier au besoin la “Dent de Sable”. Quand à savoir à quoi elle peut bien occuper ses journées ? Sans doute à quelqu’interminable méditation. Car Undara n’a pas d’apprenti, pas de suivants sensitifs de quelque nature que ce soit. Tous ceux qu’elle a eus à ce jour, elle les a dévorés. Tout simplement.


         

Derrière l'écran :



Prénom/pseudo : C’est toujours Nash, j’ai changé d’idée. Je garde l’autre perso pour plus tard.

Age : Et bah en deux semaines j’ai pas vieilli hein.

Comment avez vous découvert le forum ? La non plus rien n’a changé.

Petit Plus ? J’ai conçu Darth Undara comme la pire des enflures. Au cas où ce n’était pas clair dès le départ, je souhaite qu’elle meure. Après avoir foutu un bronx pas possible et avoir eu l’occasion de me marrer un peu. Mais ce personnage est le copier coller d’un de mes Némésis préféré d’une de mes campagnes de JdR perso préférée (avec deux trois modifs. La Nemesis se battait à l’épée à deux mains, pas à la lance mais wala. Et je vais arrêter d’en dire davantage, parce que je risquerai de spoiler des trucs à des gens …). Elle a été créée dès le départ, dès la première seconde, pour mourir. Juste pour ça. Après un build up dantesque bien sûr. Mais Darth Undara n’a qu’une seule conclusion possible à son histoire.

Aussi, I dare you ! Come at me ! Come kill me ! (Les Républicains plutôt hein ! Je préfèrerai qu’elle meure dans une bataille épique au sabre laser contre un jedi qui en aura fait sa némésis … Mais nous verrons bien de quelle histoire elle sera la super vilaine super méchante ! Ou alors, pas les Républicains, tant pis. J’en ai discuté avec Darth Ankh et nous avons prévu un final dantesque aussi pour ce personnage si d’aventure la République ou l’Empire échouent à la tuer. Ca va être cool, yesyes chose-homme.)


Dernière édition par Darth Undara le Mer 27 Sep - 6:53, édité 1 fois
Darth Ânkh
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Dame Noire des Sith
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Darth Undara (Done) Empty Re: Darth Undara (Done)

Mer 27 Sep - 3:42
Re-Bienvenue, disciple du Dieu du Sang !

C’est dans l’ensemble une fiche d’une bonne facture, qui est presque prête pour aller tuer, brûler et mutiler tous les malheureux qui se dresserons sur ton chemin. Nous avons une série de correction et de remarque toutefois, les secondes n’appelant pas forcément de modification, mais étant davantage des précautions pour s’assurer que tu puisse utiliser ton personnage de la façon dont tu le désire.

1 / Pique Laser :

C’est la question qui nous a sans doute le plus occupé, et voici nos conclusions après d’âpre recherche :

- La lame ne peut pas être aussi longue : soit elle fait la taille d’un sabre-laser standard (90 centimètre, pratiquement l’équivalent d’un nodachi tout de même) soit elle est plus courte comme chez les gardes de Palpatine ou de l’Empire Éternel.
- La garde en Cortose a un gros inconvénient : face a un cyborg doté d’une arme comme une lame a énergie ou un Mandalorien avec un Beskad, elle sera bien moins efficace qu’une garde en Phrik car la Cortose est bien moins solide. A toi de voir si tu préfère bénéficier de l’effet kisscool de la Cortose contre les sabres-lasers ou compter davantage sur la résistance du Phrik.
- La seconde lame sera considérée comme un « forked hilt » car elle correspond a la description que tu en fait. Si jamais un jour tu souhaitait transformer ton arme en sabre-laser a double lame, il faudra acheter la maîtrise de spécialisation afin de pouvoir utiliser l’arme a son plein potentiel.

2 / Plume en titane : Juste une remarque a ce propos : si tu souhaite un jour faire plus que t’en servir d’arme de jet et les transformer en lame volante, il faudra la maîtrise de spécialisation « Lévitation des Sabre-Laser » de rang V.

3 / Capacité raciale Anzat : D’après le Wookieepedia, l’effet d’accroissement de connexion avec la Force de la « soupe » est soit temporaire, soit une illusion. Il serait donc préférable de le retirer.

4 / Nathema : Le forum ayant maintenant quelques années, le scénario de The Old Republic n’était pas aussi avancé et par mesure de précaution face aux potentiels secrets qu’elle pouvait dissimuler, nous avons choisit de mettre Nathema sur la liste des planètes détruites. De ce fait, nous avons rechercher une planète dont la connexion ancienne et lointaine au côté obscur pourrait produire l’effet que tu recherche et vu son destin, Tund, le siège des Sorciers du même nom, nous semble tout a fait approprié. Il suffit donc de remplacer les occurrences de « Nathema » par « Tund ».

5 / Titre de Ânkh : Ânkh n’est pas et n’a jamais revendiquer le titre d’Impératrice (elle pourrait en théorie, mais elle a des raisons de ne pas le faire). Comme j’imagine qu’Undara n’emploie que son titre Sith, il faut la qualifier de Dame Noire.

6 / Droïde XC-035 : A l’heure actuelle, les capacités de ce droïde sont trop polyvalente : il faut retirer l’option Artillerie et et batterie de lance missile. Ce ne sera pas une grosse perte, peu importe le vaisseau que tu choisit, tu aura tout loisir d’avoir des véhicules de soutien chargé de cette tâche et tu peut même les automatiser si tu le désire.

7 / Vaisseau : Nous n’évaluons pas les Vaisseaux a la validation, toutefois, il y aura un soucis : si tu reste sur un rang III, le meilleur vaisseau auquel tu a accès est un Destroyer Stellaire et non un Croiseur de Bataille, d’un autre côté, l’on ne peut pas créer son propre modèle de vaisseau au-delà du Destroyer Stellaire. L’idéal est donc de simplement retirer ses caractéristiques ici et que l’on en rediscute une fois que tu sera validé.

8 / Rang : Actuellement, au vu de son rôle et du fait qu’elle a tuer son ancien maître, Undara devrait logiquement accéder au rang IV et être un Seigneur Sith. Ce rang est nécessaire pour lui permettre de jouer le rôle que tu souhaite lui donner tout en respectant le fait que l’assassinat du maître est toujours la meilleure façon de s’élever au sein de l’Ordre.

Bien entendu, nous restons a ton entière disposition en cas de question ou de doute.


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Mer 27 Sep - 7:16
Modification faites, avec une réserve :
Darth Ânkh a écrit:
1 / Pique Laser :
- La lame ne peut pas être aussi longue : soit elle fait la taille d’un sabre-laser standard (90 centimètre, pratiquement l’équivalent d’un nodachi tout de même) soit elle est plus courte comme chez les gardes de Palpatine ou de l’Empire Éternel.

J'avoue ne pas en comprendre la raison. Une lame de sabre-laser étant faite d'énergie, elle pesera toujours trois microgrammes, qu'elle mesure un mètre quarante ou un trente centimètres, et un manche d'un mètre de long, à la différence d'une garde standard d'une quarantaine de centimètres devrait disposer de suffisamment d'espace pour accommoder les différentes batteries et accumulateurs supplémentaires potentiellement nécessaires.

Cela étant, j'ai fait la modification, et je n'ai pas de problème avec ça, tant que ça ne jouera pas contre moi à l'avenir. Je souhaite jouer en me battant à la lance et non au sabre (because I like it, that's all). Et de ce fait, j'avais précisé cet élément car je voulais qu'il soit bien clair dans la tête de mes potentiels adversaires qu'Undara se bat avec une arme à allonge. Donc qu'elle contrôle effectivement un large espace autour d'elle, et que l'approcher en chargeant comme un guignol c'est signer son arrêt de mort. C'est à dire qu'à l'image des règles de D&D, elle peut frapper des cibles situées à "deux cases" de portée au lieu d'une seule. Tant que je ne perds pas cet atout, qui est un peu tout le principe d'utiliser une lance au combat, je n'ai aucun problème avec ça.

D&D applique toutefois une restriction à l'usage de cette arme dans les règles de la v3.5 (et du coup dans PF elle existe aussi, je ne sais pas si cette restriction est toujours active en 5ed, je déteste la 5ed), à savoir qu'ils considèrent qu'elle ne peut être utilisé contre une cible directement adjacente au porteur. Alors même si en temps que pratiquant d'AMHE ayant déjà eut l'occasion de manipuler une lance, et je ne peux donc que constater que c'est du grand n'importe quoi (je vous assure qu'une lance à 1,5 mètres est aussi dangereuse qu'à 3 mètres), je peux toutefois comprendre qu'en matière d'équilibrage ça puisse poser un soucis à certain (même si j'aurai envie de leur répondre qu'ils n'ont qu'à faire comme tous les bretteurs un jours confrontés à des lanciers alors qu'ils n'avaient pas de bouclier : soyez imaginatifs, et un peu téméraire, ou ne vous battez juste pas hein ...). Je vous propose d'appliquer la même restriction. D&D propose également de contourner cette restriction en prenant un don à cette fin. De ce fait, je propose aussi la solution suivante : pour pouvoir utiliser cette lance à portée réduite (équivalente à un sabre normal), je devrais prendre un pouvoir à cette fin (un truc de rang 2 ou 3 de style "Demi-hast", en référence à la demi épée). Mais dans ce cas, pour des raisons de style, j'aimerai garder ma lame d'un mètre trente siouplait.

En plus ça tombe bien, depuis que je suis passé rang IV, j'ai un pouvoir de rang 3 que j'ai pris par défaut et qui ne m'intéresse pas trop en fait : la poursuite de force, prise uniquement parce que je trouvais ça rigolo avec un gameplay de chasseuse, mais qui fait encore doublon avec les aptitudes raciales anzats (bien que ces dernières me semblent moins puissantes).
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Darth Undara (Done) Empty Re: Darth Undara (Done)

Mer 27 Sep - 15:29
On y est presque, commençons par l’explication pour la pique laser :

Pour être tout a fait clair, il y a plusieurs raisons qui ont motiver la demande, la première étant qu’après avoir remuer Wookieepedia en long, large et travers, l’on a pas trouver de pique avec une lame plus longue que la lame d’un sabre-laser original.

Ensuite, ce n’est pas une question de poids, mais davantage d’encombrement : même pour un individu aux capacités surhumaine, la taille de la lame peut finir par devenir un inconvénient dans le maniement. Pour rester sur des références nippones, même le Naginata, qui est doté d’une lame assez longue, ne dépassait par pour les modèles les plus long 60 centimètres. Au delà d’une certaine taille, tu subirait le même problème qu’on subit les Samurai en tentant de faire usage du Nodachi : l’encombrement de la lame deviendra trop handicapant pour en faire une arme efficace sur un champ de bataille (contrairement a une idée reçu, le poids n’est pas vraiment un problème). Je pense que tes adversaires auront tous conscience que ta portée représente un défi a cause de la pique, sauf ceux bien assez armuré et lourd pour imposer leurs présences physiques (en clair, les cyborg de classe soutien avec armure en Phrik et marteau gravitique… Soit… Pas grand monde en fait xd)

En revanche, comme l’on applique pas les règles de DnD, tu n’a pas a t’inquiéter d’un malus éventuel a courte portée. SW s’inspire majoritairement des films de sabre Japonais et du Wuxia Chinois, l’on attend donc avant tout a des affrontements spectaculaire et virevoltant. Et le manche est aussi un outil défensif a courte portée, donc il n’y a pas vraiment de raison d’appliquer un malus a courte distance tant que l’emploi de l’arme reste cohérent avec l’univers de SW.

Le reste des remarques concernent avant tout des modifications lié aux demandes précédentes pour des soucis de clarté, pour t’aider a ne pas tout rechercher, on va préciser les passages :

1 /

"Et bien à cette époque, c’était un monde perdu et oublié dans les limbes de l’histoire. Le massacre qui y avait été perpétré il y a dix millénaires par Darth Tenebrae y avait bien sûr laissé une certaine marque. Mais depuis la mort de Valkorion, cette balafre dans la Force avait doucement commencer à cicatriser."

Vu que l’on parle désormais de Tund, ce passage n’est plus pertinent. Tu peut le supprimer ou simplement le replacer par une mention des pratiques contre-nature des sorciers et du sort final de la planète qui les a fait disparaître sous Palpatine.

2 /

l l’abandonnait alors pendant une journée avec l’un de ses malheureux prisonniers, un qui ne soit pas sensible à la force, jamais, pour qu’Undara ne puisse jamais renforcer ses propres pouvoirs. " / " Ce fut la première fois de sa vie qu’elle but la soupe d’un sensitif. Et elle ne pourrait par la suite plus jamais se passer de ce mets délicieux. Elle comprit en dévorant Kaiross, que sa connexion avec la balafre s’était encore renforcée, qu’elle était maintenant rassasiée comme jamais, et qu’elle était plus puissante qu’elle ne l’avait jamais été" / "l n’atteignit jamais la Dent de Sable en vie. Avec une brutalité et une cruauté sans égal, Darth Undara savoura jusqu’à la dernière goutte de sa soupe. Une soupe qu’elle brûlait de goûter depuis trois siècles à présent. Et sa connexion avec la Force s’en trouva encore renforcée

Toutes les différentes mentions au renforcement dans la Force.

3 /

Les caractéristiques du vaisseau sont tout simplement a supprimer : l’on discutera de ses dernières par MP après la validation. Mes excuses, j’aurais du être plus clair sur ce point.

4 /

Les configurations du droïde n’ont pas réussi a convaincre l’ensemble du staff sur le fait que l’armement resterait équilibré. Je propose donc ce rééquilibrage, a partir de trois Hardpoint plutôt que quatre :

Configuration standard :

Bouclier Ventral / Blaster Lourd a Répétition / Lance Grenade

Anti-Infanterie Lourde :

Bouclier Ventral / Canon Laser a hyper vélocité (Deux slot)

Stable Anti-char :

Bouclier Ventral / Canon Laser anti-char (deux slot)

Stable soutien :

Mortier (trois slots, pas besoin d’un bouclier pour quelque chose conçu pour tirer a couvert de l’armement standard)

La configuration avec la batterie de canon a répétition ne semble pas utile, la configuration standard sera déjà très létale contre une infanterie peu protégé et puisqu’il s’agit d’un droïde de ligne, il faut tout de même éviter qu’il devienne trop écrasant face a ses rivaux principaux (soit le clone et le stormtrooper) même si sa nature mécanique lui donne bien entendu certains avantages.


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Mer 27 Sep - 17:14
Moui. Fin le concept d'une lance c'est de frapper d'estoc. Pas de taille. Osef de la taille de la lame, c'est l'allonge qui compte mais soit. Par ailleurs n'importe quel manipulateur de montante serait très en désaccord avec vous ^^. Une grande lame génère surtout des mouvements très prévisibles (provoqués par l'inertie de la lame en fait. Quand tu commences à faire des grands moulinets, ça devient compliqué d'arrêter de faire des grands moulinets dans le même sens). C'est ça qui est encombrant. Le fait que ces mouvements soit prévisible ne les rend néanmoins pas moins dangereux. En revanche, oui, sans une bonne formation et un bon entrainement, on peut très vite se retrouver enfermer dans un pattern, qui devient très facile à lire. Et le but d'avoir une lame longue étant surtout de pouvoir gérer trois, quatre ou cinq adversaires en même temps (c'était aussi le build sur lequel j'étais parti hein), il y en a forcément un qui finira par comprendre le truc, passer au travers et vous transformer en brochette. Mais comme y'a plus de poids à la lame, le problème ne se pose plus trop ... En vrai, y'a plein de problèmes qui ne se posent plus trop. On pourrait écrire un roman sur la question x). J'ai eu la discussion pas plus tard que ce matin avec un collègue prof d'histoire passionné d'AMHE aussi, on est arrivé à la conclusion que les jedis, s'ils étaient vraiment intelligent, n'utiliseraient que des piques lasers avec des grandes lames pour tout un tas de raison autres encore ... Mais comme je m'égare, je vais m'arrêter là.

Tant que c'est clair que l'avantage de l'allonge est présent, je peux m'en accommoder.

En ce qui concerne Tund/Nathema, en fait il y a toujours un problème qui me gêne avec tout ça. Moi rien à branler des secrets de Vitiate. Moi bruler Vitiate. Mais ce qui m'intéressais avec Nathema, c'est la nature de la cicatrice : il ne s'agit pas juste d'un endroit ou la Force est fortement influencée par le côté obscur, mais d'un trou béant dans la trame de la Force elle-même. Le fait que cette cicatrice soit l'"endroit spirituel" ou Undara se réfugie pour échapper à son quotidien faisait donc écho au côté profondément nihiliste du personnage. Undara se contrefout du côté obscur, de la Force ou du pouvoir. Elle considère que la vie, c'est la compétition permanente du tous contre tous. Le Consortium Eternel, l'Empire, la République, tout ça, ça n'a strictement aucune importance pour elle, même le pouvoir n'a aucune importance pour elle. Sa conception de la vie, c'est de tuer ou, à minima, de dominer. Le vide absolu que représente Nathema faisait écho à tout ça. Ca n'est pas du tout le cas avec Tund. Et honnêtement, ça me saoule un peu.

Mais du coup, j'ai eu une idée. La planète ayant été détruite, je suppose que cela veut dire détruite-détruite. Abaya pudplanète. C'est donc un grand champs de cailloux interspatiaux maintenant. Formidable. Mais la cicatrice, elle, elle est toujours là. Et comme c'est la cicatrice qui m'intéresse, est-ce qu'on ne pourrait pas plutôt partir du principe que cette base pirate devenue forteresse Sith est une station spatiale dans le champ d'astéroïde de Nathema ? En vrai, la planète en elle-même je m'en tape vraiment hein ... Ou alors je peux prendre Ziost comme base aussi. Elle a connu le même sort que Nathema après tout. Mais le truc c'est qu'il me semble que Ziost est réutilisée après TOR, et que comme c'était antérieur (en terme de sortie d'histoire), la cicatrice liée au rituel de Vitiate n'est plus là. Il faudrait que je vérifie ...
Toutes les différentes mentions au renforcement dans la Force.

Je raconte l'Histoire selon la perspective d'Undara. Et Undara, que ce soit vrai ou pas, elle y croit. C'est même un facteur motivant à ses yeux. D'où la mention. Je l'ai supprimé des champs antérieurs de la fiche qui me semblent être la partie ou il est important de garder un point de vue neutre.
La configuration avec la batterie de canon a répétition ne semble pas utile, la configuration standard sera déjà très létale contre une infanterie peu protégé et puisqu’il s’agit d’un droïde de ligne, il faut tout de même éviter qu’il devienne trop écrasant face a ses rivaux principaux (soit le clone et le stormtrooper) même si sa nature mécanique lui donne bien entendu certains avantages.

Justement non. Je n'envisageais pas ce droïde comme ayant comme adversaire principaux les clones et les stormtroopers. C'est sensé être un truc intermédiaire entre un TP-TT et un trooper de base, donc quelque chose qui correspondrait d'avantage à un droïde araignée de la CSI. Il est plus proche d'un véhicule que d'un soldat le droïde. Si je faisais la même Légion avec des troupes de chair et de sang, l'unité "d'infanterie" principale, serait une horde de gugusses sur TL-TT ou équivalent. J'avais justement mis tous l'aspect polyvalent pour éviter d'avoir à sortir quatorze millions de modèles de véhicules différents, et garder un OOB de division d'infanterie, avec une unité principale qui soit une sorte de super fantassins blindé. Obviously, la 194eme ne ferra qu'une bouchée d'une division d'infanterie standard en face. Mais ça me semblait aller de paire avec le personnage : elle est sensée être employée pour accomplir un objectif bien précis, fixé par Ankh. De ce fait, elle correspond à une force militaire beaucoup plus lourde qu'une simple division d'infanterie, tout en conservant mobilité, adaptabilité et maniabilité. Mais comme une division blindée ben, ça a beau taper très fort, c'est aussi très dur à ravitailler et à déployer si on ne dispose pas de l'infrastructure adéquate (et donc c'est très nul pour le rôle ici envisagé), je suis parti sur ce modèle d'armée : une force très mécanisée, qui surclasse très clairement n'importe quelle unité d'infanterie, et, si elle sera clairement désavantagée contre une division blindée, ferra néanmoins du grabuge et pourrait l'emporter, moyennant des manœuvres tactiques audacieuses et intelligentes, même si elle sera toujours à la traîne en matière de puissance de feu et de résistance.

C'était aussi pour ça d'ailleurs que j'avais intégré les canons d'artillerie lourde et les systèmes lance-missiles aux capacités du drone. Une force de véhicule va nécessairement alourdir la division, et la rendre plus dangereuse, alors qu'au départ je ne la voyais pas forcément comme une unité pourvue de véhicules au-delà de camions et de speeder.

Après, juste pour que ce soit bien clair, je n'ai jamais considéré que le droïde pouvait changer d'arme en ramassant un blaster (d'abord parce qu'il n'a pas de bras, même si j'ai pensé à une amélioration du style bras mécanique pour certaines unités de soutien, l'unité de base n'en a pas). Je considère de base que ça demande un "arrêt au stand" sur une position logistique arrière qui soit "relativement" safe. Avec notamment du personnel humain (l'essentiel du personnel humain de la division, en fait, je le voyais pas comme des soldats, mais comme des techos, des ingénieurs ainsi que la chaîne de commandement). Même si ça peut se faire en quelques secondes avec une équipe de technicien chevronnée, l'opérabilité globale de l'arme réclame un train logistique conséquent qui accompagne la division sur le terrain (proposition absente de vos configurations d'ailleurs). J'ai certes, pensé à mettre en œuvre des escouades entièrement axées logistiques, capables justement d'installer des positions de ravitaillement ou réapprovisionner et rééquiper les drones à proximité de la ligne de front (voire quasiment sous le feu pour un modèle), mais ça suppose de les protéger et ça implique une perte de momentum provisoire. Bref y'a des conséquences.

En bref, ces drones ont la flexibilité tactique d'une division d'infanterie, mais le train logistique d'une division mécanisée légère à minima.

Cela étant, on peut peut-être aussi évoquer tout ça plus tard par ailleurs, vu que ça touche à de l'équipement militaire.
Darth Ânkh
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Mer 27 Sep - 20:16
Darth Undara a écrit:En ce qui concerne Tund/Nathema, en fait il y a toujours un problème qui me gêne avec tout ça. Moi rien à branler des secrets de Vitiate. Moi bruler Vitiate. Mais ce qui m'intéressais avec Nathema, c'est la nature de la cicatrice : il ne s'agit pas juste d'un endroit ou la Force est fortement influencée par le côté obscur, mais d'un trou béant dans la trame de la Force elle-même. Le fait que cette cicatrice soit l'"endroit spirituel" ou Undara se réfugie pour échapper à son quotidien faisait donc écho au côté profondément nihiliste du personnage. Undara se contrefout du côté obscur, de la Force ou du pouvoir. Elle considère que la vie, c'est la compétition permanente du tous contre tous. Le Consortium Eternel, l'Empire, la République, tout ça, ça n'a strictement aucune importance pour elle, même le pouvoir n'a aucune importance pour elle. Sa conception de la vie, c'est de tuer ou, à minima, de dominer. Le vide absolu que représente Nathema faisait écho à tout ça. Ca n'est pas du tout le cas avec Tund. Et honnêtement, ça me saoule un peu.

Mais du coup, j'ai eu une idée. La planète ayant été détruite, je suppose que cela veut dire détruite-détruite. Abaya pudplanète. C'est donc un grand champs de cailloux interspatiaux maintenant. Formidable. Mais la cicatrice, elle, elle est toujours là. Et comme c'est la cicatrice qui m'intéresse, est-ce qu'on ne pourrait pas plutôt partir du principe que cette base pirate devenue forteresse Sith est une station spatiale dans le champ d'astéroïde de Nathema ? En vrai, la planète en elle-même je m'en tape vraiment hein ... Ou alors je peux prendre Ziost comme base aussi. Elle a connu le même sort que Nathema après tout. Mais le truc c'est qu'il me semble que Ziost est réutilisée après TOR, et que comme c'était antérieur (en terme de sortie d'histoire), la cicatrice liée au rituel de Vitiate n'est plus là. Il faudrait que je vérifie ...

L'on avait songer a proposer Ziost, mais c'était impossible car l'on a installer le culte des Assassins Sith dessus et qu'elle a de fait déjà une place dans le background. Ceci dit, si c'est vraiment cette histoire de cicatrice qui est la plus importante, pourquoi pas Malachor V ? Elle est dans le même état suite a l'utilisation de la Super Arme avant KOTOR premier du nom et cela reste un lien similaire a celui de Nathema avec le Néant.

Darth Undara a écrit:Je raconte l'Histoire selon la perspective d'Undara. Et Undara, que ce soit vrai ou pas, elle y croit. C'est même un facteur motivant à ses yeux. D'où la mention. Je l'ai supprimé des champs antérieurs de la fiche qui me semblent être la partie ou il est important de garder un point de vue neutre.

Nous n'aurions pas demander le changement sur une fiche a la première personne, car dans ce cas, le biais était évident, mais a la troisième, l'identité du narrateur et ses connaissances sont de fait plus floue. Pour cette raison, il nous semble plus simple de supprimer ses mentions, mais si tu souhaite montrer qu'elle y crois, même si c'est un mensonge, et que cela la motive, alors il faudra trouver une formulation capable de montrer qu'elle s'y accroche et poursuit cet objectif, même si cela n'a pas d'effet réel.

Darth Undara a écrit:Justement non. Je n'envisageais pas ce droïde comme ayant comme adversaire principaux les clones et les stormtroopers. C'est sensé être un truc intermédiaire entre un TP-TT et un trooper de base, donc quelque chose qui correspondrait d'avantage à un droïde araignée de la CSI. Il est plus proche d'un véhicule que d'un soldat le droïde. Si je faisais la même Légion avec des troupes de chair et de sang, l'unité "d'infanterie" principale, serait une horde de gugusses sur TL-TT ou équivalent. J'avais justement mis tous l'aspect polyvalent pour éviter d'avoir à sortir quatorze millions de modèles de véhicules différents, et garder un OOB de division d'infanterie, avec une unité principale qui soit une sorte de super fantassins blindé. Obviously, la 194eme ne ferra qu'une bouchée d'une division d'infanterie standard en face. Mais ça me semblait aller de paire avec le personnage : elle est sensée être employée pour accomplir un objectif bien précis, fixé par Ankh. De ce fait, elle correspond à une force militaire beaucoup plus lourde qu'une simple division d'infanterie, tout en conservant mobilité, adaptabilité et maniabilité. Mais comme une division blindée ben, ça a beau taper très fort, c'est aussi très dur à ravitailler et à déployer si on ne dispose pas de l'infrastructure adéquate (et donc c'est très nul pour le rôle ici envisagé), je suis parti sur ce modèle d'armée : une force très mécanisée, qui surclasse très clairement n'importe quelle unité d'infanterie, et, si elle sera clairement désavantagée contre une division blindée, ferra néanmoins du grabuge et pourrait l'emporter, moyennant des manœuvres tactiques audacieuses et intelligentes, même si elle sera toujours à la traîne en matière de puissance de feu et de résistance.

C'était aussi pour ça d'ailleurs que j'avais intégré les canons d'artillerie lourde et les systèmes lance-missiles aux capacités du drone. Une force de véhicule va nécessairement alourdir la division, et la rendre plus dangereuse, alors qu'au départ je ne la voyais pas forcément comme une unité pourvue de véhicules au-delà de camions et de speeder.

Après, juste pour que ce soit bien clair, je n'ai jamais considéré que le droïde pouvait changer d'arme en ramassant un blaster (d'abord parce qu'il n'a pas de bras, même si j'ai pensé à une amélioration du style bras mécanique pour certaines unités de soutien, l'unité de base n'en a pas). Je considère de base que ça demande un "arrêt au stand" sur une position logistique arrière qui soit "relativement" safe. Avec notamment du personnel humain (l'essentiel du personnel humain de la division, en fait, je le voyais pas comme des soldats, mais comme des techos, des ingénieurs ainsi que la chaîne de commandement). Même si ça peut se faire en quelques secondes avec une équipe de technicien chevronnée, l'opérabilité globale de l'arme réclame un train logistique conséquent qui accompagne la division sur le terrain (proposition absente de vos configurations d'ailleurs). J'ai certes, pensé à mettre en œuvre des escouades entièrement axées logistiques, capables justement d'installer des positions de ravitaillement ou réapprovisionner et rééquiper les drones à proximité de la ligne de front (voire quasiment sous le feu pour un modèle), mais ça suppose de les protéger et ça implique une perte de momentum provisoire. Bref y'a des conséquences.

En bref, ces drones ont la flexibilité tactique d'une division d'infanterie, mais le train logistique d'une division mécanisée légère à minima.

L'on avait jamais cru qu'il pouvait changer d'armement "par magie" si cela peut te rassurer, c'est juste que la formulation "Les XC-035 constituent les "fantassins" principaux des légions de la Dreadguard." laisse supposer qu'ils opèrent en formation de très vaste effectif. Ceci dit, même dans le cas d'une unité mécanisé, le modèle que je propose me semble être le meilleur compromis entre prise du terrain et puissance de feu tout en permettant pour autant d'offrir une chance a ceux qui devrons s'y confronter dans les futurs events de confrontation. En soit, contrairement aux vaisseaux, c'est un sujet que l'on peut régler de suite, et je pense vraiment que ma proposition reste raisonnable, car elle permet a ton droïde de conserver une puissance de feu comparable a celle d'un Dark Trooper legends, qui est déjà une unité formidable en soit.


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Ven 29 Sep - 16:49
L'on avait songer a proposer Ziost, mais c'était impossible car l'on a installer le culte des Assassins Sith dessus et qu'elle a de fait déjà une place dans le background. Ceci dit, si c'est vraiment cette histoire de cicatrice qui est la plus importante, pourquoi pas Malachor V ? Elle est dans le même état suite a l'utilisation de la Super Arme avant KOTOR premier du nom et cela reste un lien similaire a celui de Nathema avec le Néant.

Du coup quel est le problème avec le champ d'astéroïde de Nathema ? Si c'est un champ d'astéroïde, je vois mal comment quiconque pourrait aller y dénicher des secrets ... Et puis bon, j'aime pas Revan ...
Nous n'aurions pas demander le changement sur une fiche a la première personne, car dans ce cas, le biais était évident, mais a la troisième, l'identité du narrateur et ses connaissances sont de fait plus floue. Pour cette raison, il nous semble plus simple de supprimer ses mentions, mais si tu souhaite montrer qu'elle y crois, même si c'est un mensonge, et que cela la motive, alors il faudra trouver une formulation capable de montrer qu'elle s'y accroche et poursuit cet objectif, même si cela n'a pas d'effet réel.

Wookieepedia n'est pas aussi catégorique sur la question hein. A priori ça un effet à court terme. Les Anzats n'ont simplement jamais cherché à prouver que leurs sentiments sur la question était avérés, et le traitent uniquement comme des considérations académique (ce qui est aussi l'avis d'Undara hein. Les discussions de chercheurs, on s'en bat les yeuks). Et comme les Anzats ne sont pas vraiment une race versée dans les études scientifiques ...

Du reste, je t'avoue ne pas avoir spécialement envie de modifier le texte pour une question de point de vue du narrateur, qui relève d'avantage d'un choix artistique (et le narrateur peut aussi être omniscient à la première personne, l'argument me semble donc assez bancal). Il y a de nombreux autres passages dans la fiche ou de nombreuses questions sont laissées ouvertes, et à la libre interprétation du lecteur ou du MJ, et là, ça ne pose pas de problème. Et ça ne m'en pose pas non plus en regard du jeu. Quand je laisse quelque chose à la libre interprétation du lecteur, c'est pour que celui-ci se l'approprie et l'interprète comme ça lui chante, de la même manière que c'est une piste d'exploration ultérieure. C'est à vous, les MJs et les lecteurs, et vous en ferrez ce que vous voudrez en jeu. Si c'est votre interprétation en temps que MJ, je n'ai strictement aucun problème avec (d'où les modifications dans les champs que je considère comme vraiment neutres de la fiche), mais reproduire ce doute et cette incertitude à l'échelle de tous le texte suppose presque de le réécrire intégralement, ce que je n'ai pas du tout envie de faire, d'autant que je n'ai aucune certitude de pouvoir mettre la même emphase sur un certain nombre de choses qui me tiennent particulièrement à cœur. L'arbitrage me convient. Vraiment aucun problème. C'est une considération artistique qui me retient (et je ne tergiverse jamais avec les considérations artistiques).
L'on avait jamais cru qu'il pouvait changer d'armement "par magie" si cela peut te rassurer, c'est juste que la formulation "Les XC-035 constituent les "fantassins" principaux des légions de la Dreadguard." laisse supposer qu'ils opèrent en formation de très vaste effectif. Ceci dit, même dans le cas d'une unité mécanisé, le modèle que je propose me semble être le meilleur compromis entre prise du terrain et puissance de feu tout en permettant pour autant d'offrir une chance a ceux qui devrons s'y confronter dans les futurs events de confrontation. En soit, contrairement aux vaisseaux, c'est un sujet que l'on peut régler de suite, et je pense vraiment que ma proposition reste raisonnable, car elle permet a ton droïde de conserver une puissance de feu comparable a celle d'un Dark Trooper legends, qui est déjà une unité formidable en soit.

Sauf que du coup, ça modifie drastiquement son rôle au combat et en fait une infanterie lourde. Alors qu'à la base, c'est une division de cavalerie blindée que je cherche à concevoir. Ce n'est pas le même rôle, pas le même équipement, et pas la même fonction (pas la même vitesse aussi). Cela étant, oui, j'ai pris un risque en cherchant à imaginer à quoi pourrait ressembler une armée massivement équipée d'unité de combat mécanique, en tirant profit de leur caractère mécanique (ce que ne fait PAS DU TOUT la CSI, lolilol. Même si y'a une explication loristique pour ça), et j'ai donc considéré qu'on pouvait chercher ici à "alourdir" le fantassin, jusqu'à un certain point, au point d'en faire un petit char. J'ai cependant un peu de mal à considéré qu'un droïde de combat presque aussi gros qu'une twingo (le machin fait quand même 2x2x2 mètres, soit 8 mètres cube) soit à peine équivalent en terme de performance de combat qu'un DarkTrooper (qui est basiquement un humain de 2,5 mètres).

C'était mon erreur. Désolé si je n'ai pas été assez clair.

Je vous propose donc une autre version de la division (OOB visible ici), plus "classique", ou le XC-035 est ici à traité comme un véhicule (un IFV), grandement modulable certes, mais c'est surtout pour pas me casser les rognons à chercher quarante images de la même unité. On peut toutefois envisager éventuellement d'en créer une variante plus lourde au besoin, (qu'on appellera XB-020, parce que), notamment pour toutes les versions MAP, FDS et S&S, ainsi que pour le canon de siège), en gardant l'OOB susmentionné. Ca m'embête un peu car je voulais garder ça comme un privilège des divisions Loronariennes pour mon DC ultérieur (mais après tout, je ne vois pas trop pourquoi le Consortium ou l'Empire ne seraient pas aller chercher une innovation tactique de la République également dans le cadre d'un conflit multicentennaire), mais si vous estimez essentiel d'avoir un fantassin dans la division, soit. J'y ai donc ajouté le XA-097 comme un drone d'infanterie a sustenteur gravitationnel (qui lui aurait donc pour ennemi principal les stormtroopers et les clones, et qui leur est clairement inférieur, même si beaucoup plus mobile, et ça, c'est un truc qui correspond bien à une cavalerie blindée).

On notera qu'en terme d'effectifs, la division ressemble d'avantage à une brigade, mais deux considérations m'amènent à lui donner le rang de division :
1. A la base, quand j'avais le Battlecruiser, j'envisageai la Dreadguard comme un truc qui aurait les effectifs d'un corps d'armée plutôt que d'une division. Maintenant que j'ai réduit le truc à un Destroyer, on va garder une logique divisionnaire. Et comme la division trimballe un train logistique particulièrement lourd, ça me semble cohérent qu'une part conséquente des dépôts à l'intérieur du vaisseau soit consacré au transport de munitions, de fait, l'unité est plus petite, mais ne compte pas ses cartouches. Ce qui était un peu le projet.
2. Avec un effectif de 4000 fantassins et 1600 véhicules (dont la majorité, à peu prêt 1200, sont des Twingos quand même hein), l'unité est très très burnée en matière de véhicules. L'idée étant avant tout de maintenir le caractère hautement mécanisé souhaité au départ. On est donc quand même sur un échelon division, quoiqu'il s'agisse sans doute d'une petite division.

Et donc sans plus attendre, les variantes de véhicules de la division :

Drone XA-097
Darth Undara (Done) Xa-09710

Programmation : Circuit logiques basiques, patterns préprogrammés (voir plus bas)
Locomotion : Système antigrav pour la sustentation, hélices arrières pour l'orientation, l'assiette et la direction
Armement : Deux canons lasers antipersonnels (Type 7,62 mm)
Protection : Aucune sinon sa forte mobilité qui lui donne une bonne évasion
Autonomie : Une demi-heure
Description : Embarqués à bord des XC-035, le XA-097 est un drone esclave, connecté à son droide porteur, et qui le pilote à distance afin que ces unités soient à la fois ses yeux, et ses moyens de protection et de défense contre d'éventuels contournement de l'infanterie adverse. Chaque XC-035 peut embarquer un maximum de 4 drones XA-097. Toutefois, au combat, les motivateurs d'un XC-035 sont insuffisant à piloter simultanément cinq unités avec une grande précision. C'est pourquoi les cervomoteurs du XC-035 activent généralement des protocoles préenregistrés dans les banques de données du XA-097 pour qu'ils puissent agir de manière plus ou moins autonome, selon la volonté du droïde porteur, avec l'impératif de rester dans un rayon de 150 mètres d'icelui. Ces protocoles préenregistrés sont variables et font généralement entrer le drone dans un pattern répétitif, et donc assez prévisible. Cela étant, comme ces drones coûtent à peu prêt aussi cher qu'une bouchée de pain, ce n'est pas comme si leur remplacement allait poser un problème. Deux protocoles des XA-097 ont néanmoins donné à la Dreadguard sont surnom :
- Le protocole HUNT&SEEK : Place le drone dans un pattern de recherche circulaire autour de son porteur. Le drone effectue des opérations de reconnaissance et identifie les menaces à proximité du XC-035. Il communique leur position à son porteur et aux autres drones inféodés, et le porteur vient faire mouvement pour engager la menace, avec l'appui des quatre XA-097.
- Le protocole CARNAGE : Place le drone dans un pattern de recherche en pétale de fleur autour de son porteur. Le drone engage et détruit toute créature vivante ou droïde non équipé d'un transpondeur communiquant les codes d'identification de la Dreadguard. Y compris des unités alliés. Ce protocole à été utilisé à répétition sous le commandement de Darth Undara, et principalement contre des populations civiles.


Droide XC-035
Darth Undara (Done) Xc-03510

Programmation : Noyau IA élémentaire. Programmation militaire : unité lourde d'attaque ou d'appui feu selon les configurations.
Locomotion : Quatre jambes renforcées pour une stabilité optimale lors du tir.
Armement : Quatre hardpoint. Configuration variable (voire description).
Protection : Blindage léger
Autonomie : Deux jours avant de nécessiter un remplacement des accumulateurs embarqués
Description : Véritable petit char d'assaut sur patte, le XC-035 présente plusieurs avantages considérables, notamment du fait de sa petite taille pour un blindé (à peine aussi gros qu'un speeder). Il embarque ainsi un armement plus ou moins lourd en fonction de sa configuration, et peut transporter jusqu'à quatre drones d'attaque XA-097 sur des ports d'amarrage répartis à l'arrière de sa superstructure, qui permettent également de recharger les accumulateurs de ce complément de drones. Selon les configurations, il peut représenter une menace mortelle contre une, voire plusieurs, escouades d'infanterie, un véhicule blindé de combat d'infanterie, ou même un walker ou un char léger, mais montrera ses premières limites contre des unités blindées plus lourde (avec des résultats variables selon la configuration bien sûr). Bien qu'une fois commandés par un personnel humain, une section de XC-035 ait parfaitement le matériel et la puissance de feu pour traiter des menaces plus lourdes, cela ne se ferra jamais sans pertes. Par ailleurs, les circuits logiques d'un XC-035 ne mettant pas particulièrement l'accent sur sa survie, la plupart du temps, il sera surclassé par l'essentiel des unités les plus lourdes de l'ennemi si on le laisse se débrouiller seul. La principale force du XC-035 repose en fait sur sa grande polyvalence, et les capacité de remplacement de son arsenal, lesquelles sont impressionnantes. Il existe ainsi prêt d'une vingtaine de versions de ce droïde de combat.
- Battle configuration : Les 4 hardpoints du droïde accueillent un canon laser à répétition léger (type .30 perforant), un canon laser automatique léger (type 20mm, Armor Piercing), un lance grenade dorsal (généralement chargé de 6 grenades Frag et 6 grenades incendiaires) à tir multiple, et un générateur de bouclier ventral qui renforce la survivabilité du droïde.
- HWU-Antitank : Les 4 hardpoints du droïde accueillent un canon laser antichar moyen (type 47mm/SA35), qui occupe deux hardpoint, un canon laser antipersonnel léger (type 7,62mm), et un générateur de bouclier ventral.
- HWU-Antiair : Les 4 hardpoints du droïde accueillent un canon laser antiaérien moyen (Type Bofors 40mm), qui occupe deux hardpoint, un système de traque et de ciblage, et un générateur de bouclier ventral.
- Assault-Unit : Similaire à la classe "Battle Configuration", l'unité d'assaut remplace cependant son canon laser à répétition par un second canon laser automatique léger. Il reçoit également un chargement de grenades fumigènes à la place des charges précédemment équipées. Sa mission est alors bien d'avantage de couvrir des droïdes alliés avec un tir de suppression se composant d'un déluge d'obus de 20mm et d'un barrage de grenades fumigènes destinés à l'aveugler. Il est également équipé d'un générateur de bouclier ventral.
- HWU-Flamethrower : La version lance-flamme du XC-035 accueille deux lances-flammes lourds sur ses hardpoints latéraux, et un canon laser antipersonnel léger en montage dorsal (type 7,62mm). Il transporte également un générateur de bouclier ventral. Il s'agit principalement d'une unité pensée pour l'assaut et le nettoyage de positions lourdement fortifiées.
- HWU-Siege Gun : Cette version du XC-035 troque l'ensemble de son armement contre un seul canon à proton de siège (type 280mm) et un système de stabilisation dont la mise en œuvre est nécessaire avant tout tir. Le canon est une arme à tir direct, pensée pour perforer les protections en permabéton de positions fortifiées. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- ARU-Marker : Cette version du XC-035 est similaire à la "Battle Configuration" à ceci prêt qu'elle remplace son canon laser automatique léger par un système d'optiques, de jumelles et de senseurs qui le rendent excellent pour des opérations de reconnaissance. Il peut également se connecter directement à d'autres droïdes afin que ces derniers puissent "voir par ses yeux" (notamment l'artillerie). Il reste une menace considérable contre de l'infanterie grâce à son blaster à répétition léger.
- ARU-Sniper : Cette version du XC-035 est équipé d'un générateur de champ occultant directionnel (il ne peut se rendre invisible que d'un seul côté à la fois), ainsi que d'un canon à hypervélocité longue portée, particulièrement efficace contre les unités d'infanterie et les blindés légers. Traditionnellement toutefois, il est utilisé au sein d'unité de reconnaissance et de harcèlement légères.
- MAP-Field Mortar : Cette unité est équipé d'un mortier à portée moyenne (4 à 6 km), de 88mm, ainsi que d'un système de stabilisation ventrale. Les MAP-Field Mortar opèrent généralement en seconde ligne, très prêt de la ligne de front, comme des batteries d'artillerie volante qui accompagnent la progression de l'infanterie principale. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- MAP-Field Artillery : La version artillerie de campagne du XC-035 est équipée d'un canon d'artillerie légère de 155mm qui peut tirer aussi bien des charges HE, que du napalm, des bombes fumigènes ou même un arsenal perforant antichar (sous réserve que le tir soit guidé par un droïde ARU-Marker, autrement ça fait beaucoup d'obus pour pas grand chose). L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- FDS-Field Support platform : Cette version du XC-035 accueille deux canons lasers à répétition lourd, un stabilisateur et un générateur de bouclier. Il s'agit en fait d'une version du XC-035 pensée pour être déployée comme une tourelle anti-infanterie à même de protéger un avant poste de ravitaillement mobile. Il est incapable de tirer temps qu'il n'a pas déployé ses stabilisateurs. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- FDS-Anti air field gun : Cette version du XC-035 accueille un canon quadlaser anti-aérien ainsi qu'un système de traque et d'acquisition de cible. Comme la Field support platform, c'est une tourelle mobile, pensée pour être déployée en protection d'un avant poste de ravitaillement mobile. Le recul de son canon principal rend toute utilisation de ce dernier impossible en mouvement. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- FDS-Anti tank field gun : Cette version du XC-035 accueille un canon laser antichar lourd capable de perforer le blindage d'un char lourd. Comme les deux versions précédentes, il est incapable de tirer en mouvement et sert avant tout pour être déployé en protection d'un poste de ravitaillement mobile. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- FDS-Area Field Generator : Cette version de XC-035 accueille un générateur de bouclier local qui ne peut cependant être déployé qu'une fois que le droïde reste en position fixe. Le bouclier offre une protection mobile de 35 mètres de rayon. Assez pour couvrir un compagnie ou un poste de ravitaillement mobile (ce qui est généralement son rôle). L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- S&S - Generic : La version générique du drone XC-035 Support and Supply transforme le XC-035 en remorqueur. Il reçoit un port d'attache pour un wagon remorque (sur jambe) susceptible de transporter matériel, munitions et pièces de rechange. Il reçoit également un treuil de remorquage (avec un filin de duracier de 15 mètres) et un bras mécanique qui lui permette d'effectuer des travaux de levage et de ravitaillement au sein d'un poste de ravitaillement mobile. L'arme embarquée est ici trop lourde pour permettre l'emport de drones XA-097.
- S&S - Heavy Duty : Cette version du XC-035 troque l'ensemble de ses armes contre deux bras mécaniques (dont un est équipé d'un cutter à fusion), un treuil de remorquage (pareil, 15 mètres de filin) et une batterie d'accumulateurs supplémentaires qui accroit son autonomie à deux semaines. Ils sont les chevilles ouvrières de la division, réalisant l'ensemble des travaux du génie sous la supervision d'ingénieurs dédiés.
- S&S - Long Range Transmiter : Cette version du XC-035 a troqué l'ensemble de son matériel embarqué contre une antenne holonet longue portée à même de couvrir l'ensemble d'une planète, ainsi que son orbite. Mis en réseau, six XC-035 de ce type peuvent accumuler suffisamment de puissance pour permettre des communications interstellaires.


Wala. En espérant que cette version là vous siéra d'avantage, parce qu'imaginer tout un OOB de l'échelon fireteam à l'échelon division, c'est un sacré taff quand même ...
Aerys H. Fel
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Ven 29 Sep - 17:33
Bonjour,

Je me permets d’intervenir sur ce topic pour clarifier certains points avec lesquels le staff ne transigera pas, ne t’en déplaise.

Nathema à l’instar de certaines zones comme Iokath n’est pas exploitable. Ce n’est pas négociable. Vu la somme d’absurdités en lien avec Valkorion et la présence dans SWTOR d’un centre lui appartenant, nous préférons éviter toute exploitation en lien avec ceci. Quand bien même, il ne resterait qu’un champ d’astéroïdes, il serait aisé pour certains de vouloir souligner que des artefacts Sith et autres expériences en lien avec le Côté Obscur auraient pu survivre. Aussi, nous préférons d’entrée de jeu nous prémunir de ce risque, qu’importe ce que tu puisses nous « assurer » sur le sujet. Qui plus est, cette cicatrice a sans doute été résorbée pour la simple et bonne raison qu’à la suite de la destruction de l’esprit de l’Empereur Sith, la vie a commencé à revenir sur cette planète (des arbres, etc.). Par conséquent, cela demeure, IMPOSSIBLE.

Nous te proposons Malachor V, car cette cicatrice, demeure sans doute encore présente, mais aussi, car pour un Anzat, il y a une thématique à exploiter en lien non pas avec Revan, mais avec Nihilus (le Seigneur de la Faim)… qui , je le rappelle, est né à cause des évènements ayant eu lieu sur cette planète. Cette même logique pourrait sans doute être exploitée pour la planète Katarr. Il est fort possible que la planète garde le « souvenir » de ce massacre.

Pour la division et les droïdes, je ne m’étalerais pas, je laisse ce plaisir à mon collègue de le faire si le cœur le lui dit.

En revanche, sur les Anzati, c’est assez clair comme le souligne assez bien le New Essential Guide to Aliens ainsi qu’une partie du Wookieepedia qui le sous-entend dans sa partie plus descriptive des Anzati (et non dans son introduction).

« Some Anzati believe feeding on living vessels in this way gives them eternal youth and energy. This belief can be traced to the Silent Voices, luminescent bands of gases that glow in the Anzat atmosphere at night and which ancient Anzati thought were the life essences of their ancestors. Although such a possibility is not scientifically viable, it illustrates the level of importance that “soup” plays in Anzati culture, mores, and belief structures.”

En somme, très concrètement, autant ton personnage peut croire cela et l’affirmer en RP, autant ce n’est nullement une réalité. Or, en l’occurrence en rédigeant à la troisième personne au sein d’une fiche que d’autres joueurs pourraient lire, tu pourrais formuler CLAIREMENT que ton personnage pense ainsi, mais qu’en VÉRITÉ il n’en est strictement rien. Le but derrière notre demande ? Eviter de créer un précédent auprès de futurs joueurs pointilleux tout gardant une trace écrite suffisamment explicite derrière ce point. Après tout, sur forum SW, il arrive fréquemment que certains joueurs profitent allègrement d’un doute, pour s’adonner aux pires pratiques en jeu. Vois cela comme un garde-fou. Or nous ne transigeons pas avec les garde-fous.

En somme, la décision t’appartient : éditer et donc te conformer à ce que nous te demandons, ou trouver d’autres verts pâturages qui puissent mieux te convenir en tant que joueur.

Bonne journée.


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