Forum RPG Star Wars prenant place 1500 ans après la Bataille de Yavin. La Galaxie a bien changé et est désormais la proie d'une guerre totale entre diverses factions.

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Darth Cestus

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Sam 18 Juin - 23:08



Equipement :


Quand ils atteignent le rang tant convoité de Seigneur, certains Sith prennent grand plaisir à écraser l'ego de leurs inférieurs sous le prestige de leur nouveau statut. Dorures en tous genres, tenues extravagantes et matériel luxueux, tout est bon pour s'afficher, se distinguer. Pas Katar Khan. Peut-être est-il encore trop fraîchement promu pour cela ? Peut-être est-il tout simplement un rustre, un barbare sur lequel glissent les bonnes manières ? Ou, en vérité, peut-être n'accorde-t-il guère d'importance à l'honneur d'un titre tant l'importance des actes et de la postérité prime pour lui ?

Son équipement tout entier témoigne de cette aversion pour le beau par le brillant. A ses yeux, rien n'a plus d'intérêt que ressentir l'histoire d'une lame en tenant sa poignée, ou de chercher via les aspérités d'une armure qui l'a portée, et si il en est mort.

Dzutaral

Darth Cestus Ojjm

Trop grosse, trop lourde et trop grossière pour être considérée comme une épée par le commun des mortels, la lame sith de Darth Cestus n'est faite que pour sa main, que pour son propre plongeon dans le Côté Obscur de la Force. Forgée selon les processus anciens de l'alchimie noire, son métal corrompu forme un extraordinaire - et sinistre - catalyseur mystique. Katar Khan y a mis tout son cœur, toute son âme, et une rigueur exceptionnelle, nécessaire pour la forge d'une telle arme. Longue et large comme un homme, elle sied à la poigne solide de son seul maître, à sa haute taille.


Sabre laser

Darth Cestus U3po

Simple, sans fioritures, il tient plus de l'outil que de l'arme véritable pour Katar, utile surtout lorsqu'il ne peut compter sur le Côté Obscur ou la puissance brute du métal. Son cristal rouge produit une colonne de plasma écarlate, témoin du positionnement de son porteur sur le grand spectre de la Force.


Prothèse de bras

Darth Cestus Rlk9

Assez brute et simple dans sa conception, elle n'a pour vocation qu'à remplacer le membre perdu. Sa solidité lui permet tout de même d'être utilisée comme véritable bélier portatif lorsque le besoin s'en fait sentir.


Équipement standard
Comlink, holoprojecteur, respirateur, armure de protection basique, harnais pour son épée et ceinture avec attaches pour son sabre... tout le matériel nécessaire à un guerrier, un capitaine, un Seigneur Sith.

           

Description physique :


Bien qu'encore jeune, même à l'échelle de l'espèce humaine, Katar est déjà profondément marqué par la vie. Sur sa peau au doré affadi par l'utilisation intensive du Côté Obscur de la Force, des griffures, des brûlures, des coupures, des blessures aujourd'hui refermées témoignent de la rudesse toute particulière de l'existence chez les Sith. Et si ce n'était que cela... son visage a adopté les plis et les rides de la rage, de la violence et de la douleur, de sorte que son austérité habituelle passe désormais pour une colère permanente.

Et cela a de quoi être intimidant, très intimidant même, lorsqu'on associe pareille expression à une haute taille, à une stature impressionnante, forgée par le feu de l'entraînement. Inlassable dans les exercices qu'il s'impose, il bénéficie aujourd'hui d'une musculature à la très remarquable puissance, même pour un Firrerreo.

Sous une chevelure noire et blanche coupée relativement court pour qu'elle ne gêne pas en plein milieu d'un duel, un seul œil noir et menaçant observe le monde. L'autre est mort depuis des années déjà, caché par une paupière définitivement close. Parfois, lorsque les pouvoirs du Côté Obscur sont convoqués, Cestus voit son unique iris changer de couleur; un jaune intense bordée de rouge sang la remplace, comme si une étincelle était venue consumer le noir charbon.

Son œil n'est pas le seul de ses organes perdus. Au lieu de chair et de sang, une masse brute de métal et de technologie remplace un bras gauche perdu dans l'apprentissage d'une amère leçon. Son cœur de bretteur a largement souffert de l'amputation, Contrairement à un globe oculaire, relativement peu utile lorsqu'on a la Force de son côté, Darth Cestus n'a pas envisagé une seule seconde de rester ainsi, manchot. Ainsi, un œil fermé, un bras remplacé, il parcourt les champs de bataille, telle un monstre surgi des cauchemars de jadis.

Ce qui n'est pas pour lui enlever du charme. Un charme barbare, guerrier, loin, très loin des canons de beauté hapien. Et il n'en aurait pas grand chose à faire si son maître Darth Keiros ne lui avait pas inculqué l'importance de l'apparence, et comment se débrouiller dans la société élitiste du Consortium Eternel. Cela lui en coûte de se plier aux us et coutumes d'un monde qu'il n'apprécie pas, lui, un Sith qui entend se libérer de ses chaînes par la Force, mais il sait faire. Il sait avoir l'air affable, courtois, charmant. Il sait mentir sur ce qu'il est, au nom de ses propres objectifs, ô combien plus importants à ses yeux que le faste de la noblesse.

             

Description mentale :


Toute la vie de Darth Cestus tourne autour du combat. A la fois moyen et fin, passion et nécessité, outil pour se libérer et réalisation de ce qu'il est, se battre jusqu'à la victoire est la seule chose qui n'a jamais déçu le Seigneur Sith. Lorsqu'il se jette face aux forces de la République ou de l'Empire, ses passions l'envahissent au point qu'il a l'impression de communier avec le Côté Obscur de la Force lui-même. Ce n'est pourtant pas dans le sang versé et les tripes qu'il s'accomplit, mais dans le dépassement de ses propres limites face à de puissants adversaires, ou des situations inextricables.

Cette volonté, il la tient de sa rage. Cette rage, il la tient de sa souffrance. Cette souffrance, il la tient des pertes expérimentées dans son enfance. Celle de son innocence sous les éclairs de Force, celle de sa mère par la poigne de son père, celle de sa croyance en le bien par la constatation de l'horreur humaine. Elle est son arme, plus encore que son sabre ou que son épée, et il la convoque à travers de surpuissants éclats ténébreux qui ont fait sa réputation au sein de l'Ordre Sith.

Pour autant, il n'est pas une brute sans cervelle, assoiffée de sang et de mort.

Enfin si, il l'est certainement aux yeux de l'aristocratie d'Hapès et des Sith au regard tourné vers les arts mystiques. Mais qu'il est dur d'être autre chose à leurs yeux. Et qu'il s'en fiche, à vrai dire.

Car quoi qu'on en pense, Katar Khan est un être sensible, en cela qu'il cultive émotions et ambitions.
Chaque victoire est pour lui l'occasion de raffiner son style de combat, qu'il espère un jour voir passer à la postérité comme la huitième forme de maniement du sabre, une forme proprement ultime, à la croisée du puissant Djem So et du précis Makashi, saupoudré de l'obscurité du Juyo. Une espèce de Niiman obscur, basé sur un art de l'attaque absolu. Mais pour cela, il lui faut encore devenir meilleur, sur le champ de bataille et auprès des ses confrères siths, au Conseil Noir.

Darth Ziran a beau être la plus redoutable des bretteuses de l'Ordre, Cestus ne désespère pas d'un jour triompher d'elle, et prendre sa juste place. Devenir Maître d'Armes est à la fois un vœu et un moyen, pour marquer l'histoire de la pointe de son esprit stratège, de son sabre et de Dzutaral, son épée sith. Accéder à ce poste prestigieux lui permettrait également de s'assurer que le régime hapien n'impose pas sa misandrie dans l'Ordre, une crainte qu'il a de plus en plus ressenti ces dernières années. En avoir la preuve, ou même la simple confirmation, allumerait en lui un désir de sécession, d'indépendance des Sith et de ce pourquoi il s'est toujours battu.

Mais pour devenir assez fort, et assez influent, il lui faut continuer de servir encore un peu son maître Darth Kairos. Le Grand Prophète a su faire naître le respect chez son apprenti, assez étonnamment. Entre eux, les choses se révèlent même cordiales. Professionnellement cordiales, mais cordiales tout de même. Car l'un et l'autre s'utilisent mutuellement sans se tirer dans les pattes. Leurs objectifs personnels ne se recoupent pour ainsi dire jamais, tant leurs trajectoires de vie diffèrent.
Ce respect et cette -l'appeler ainsi ne serait pas de trop ?- confiance ont culminé en la révélation de la famille du visionnaire, avec laquelle Katar a pu interagir bon nombre de fois, au point de s'y être créé des amitiés... et des inimitiés. Si avec la grande fille de son maître, une haine farouche s'est installée, ce n'est pas le cas avec le fils. En lui Cestus fonde de grands espoirs; le gamin est fait d'un bois extraordinaire. Plus tard, il deviendra un soldat d'exception, le genre qui lui plaît tout à fait.

Car du respect, le désormais Seigneur Sith n'en a pas que pour son maître. Les fantassins volontaires, intelligents, débrouillards, ceux retrouvés en première ligne sur terre comme dans les airs occupent une place toute particulière dans son cœur noirci. Audace et compétence, voilà ce qu'il recherche avec acharnement pour garnir les rangs de sa propre unité.

A l'inverse, il méprise la couardise dont font souvent preuve les officiers, cachés derrière leurs titres, leurs grades, leurs statuts, leurs honneurs. Au point d'éliminer ceux qui ont prouvé leur faiblesse, dans une certaine limite. Les autres, les incompétents, il s'en occupe à sa manière. Peu adepte de la torture ou de la manipulation, il préfère régulièrement les envoyer au casse-pipe et récupérer pour lui les rares ayant réussi à se révéler face à la mort.

Sa troupe, le Commando Wontyûk, modeste en taille mais pas en force, occupe une place particulière, plus qu'il ne voudrait bien l'avouer. Au fil des combats, des pertes et des victoires, une proximité s'est créée entre eux. Leur loyauté lui est acquise, renforcée encore par sa propension à grassement les récompenser en cas de succès. L'échec, en revanche, n'est ni tolérable ni toléré et ils le savent bien. Son bras droit, Solan Tiber, gère la force armée lorsque Katar se trouve trop occupé par ses devoirs siths, Avec lui, c'est à la vie à la mort, même si c'est honteux pour un adepte du Côté Obscur de s'attacher ainsi.

Concernant les autres puissances galactiques, son avis se révèle assez souple, étonnamment.

Pour la République, par exemple, il n'a que mépris. Elle n'existe que parce que les gens sont des moutons aveugles, prompts à laisser entre les mains de dirigeants faussement vertueux les rênes du pouvoir. Quant aux Jedi qui y sont associés, ce sont des couards, des lâches, incapables de prendre par eux-mêmes ce qu'ils se contentent de quémander.
L'Empire, lui, subit moins ses foudres. Moins hypocrite, car conscient du besoin d'avoir une figure forte à sa tête, et des jeux de pouvoir corrompus l'entourant, il ressemble tout de même à un essai manqué, un échec sur la voie vers la puissance.
L'APEX ne suscite en son cœur rien de particulier. Il est là, il existe, c'est un outil, contrairement aux Mandaloriens. S'il n'était pas à ce point plongé dans le Côté Obscur, sans doute irait-il rejoindre ces forces armées, tant leur philosophie martiale lui parle. Parfois, il se prend à penser que sous l'égide des Protectorats, son père n'aurait pas eu le loisir d'être l'enflure qu'il était.


         
         

Histoire :



1468 - 1473: 0 à 5 ans
Enfance obscure
Darth Cestus 5lgr

Facile il est de sombrer dans le Côté Obscur de la Force. Cette voie aisée a tout d'un coupe-file, d'un chemin dérobé vers la véritable puissance, et la grandeur. Nombre de jeunes sensitifs sont tombés par eux-mêmes dans ce piège, en voulant aller vite, en voulant expérimenter avant d'être prêt. Une fois le pied posé de l'autre côté de la barrière, sans aucune aide, rares sont ceux qui parviennent à se détourner de ce destin sinistre. Alors pour un jeune enfant comme Katar, à la sensibilité exacerbée, être le fils du sorcier sith Darth Void a tracé d'office son chemin. Et ce n'est pas la relative douceur de sa mère qui aurait pu empêcher cela.

Né sur Taanab, astre presque anonyme au milieu du cosmos, Katar Khan n'a guère pu profiter de la candeur de l'enfance. La planète agricole aurait pu être propice au calme, à la paix, à une certaine tranquillité de l'âme. Sa vie aurait pu être une espèce de long fleuve tranquille, oui. Physique, difficile, et tranquille. Mais pas dans cette famille. Pas comme ça. Conçu dans une période trouble de frustrations militaires et d'immobilisme politique, il a subi de plein fouet les colères de son père, avant même que tous deux ne soient plus étroitement liés par leur affinité à la Force. Fréquentes ont été les violences, nombreux ont été les abus, par pur désir de simplicité, par pur esprit de domination.

Un climat tout sauf propice à l'éducation d'un enfant.

Une situation terrible, qui a trouvé son climax le jour où Katar a fait montre de ses pouvoirs.

1473 - 1478: 5 à 10 ans
Une déception au-delà des mots
Darth Cestus Gstp

Quelle n'a pas été l'amertume de Darth Void quand il s'est rendu compte que son crétin de rejeton ne parvenait en aucun cas à contrôler la Force comme lui. Plus occupé à rêver après un sabre laser barbare, sans élégance, qu'à maîtriser son don inné pour les arcanes sith, Katar a vite subi le courroux de son père, d'une rare intensité. Pour une hésitation, les poings. Pour un oubli, la privation de nourriture. Pour une mauvaise réponse, la foudre. Void n'a pas manqué d'ingéniosité pour la torture, tant et si bien que son enfant s'est très vite mis à le mépriser, à le détester, puis à le haïr.

Les fils et filles qui aiment leurs papas et leurs mamans malgré les sévices, très peu pour le garçonnet. Il aurait sans doute tenté quelque chose si sa mère n'avait pas été là, otage et victime involontaire d'un salopard de compétition. Pour elle, et pour lui aussi, petit garçon de moins de dix ans, il a eu peur. Peur de mourir. Peur de perdre la seule personne qui comptait pour lui. De longs mois durant, il a alors encaissé, jusqu'aux limites de son jeune corps, de sa santé mentale naissante, de sa détermination. Mais, à chaque fois, il a tenu bon, Ce qui n'a, bien sûr, pas plu à son père. Voyant en cela l'étincelle de la rébellion, une insupportable insoumission ainsi que l'irrespect de l'insubordination, il a malmené plus fort encore son gamin dégénéré, doté d'un don rare mais incapable de l'exploiter.

Cette violence, Void la faisait subir à son enfant, mais aussi à sa femme. Jusqu'au jour où, dans un accès de fureur incontrôlé, le mage sith a tout bonnement brisé le cou de sa femme. Katar n'a jamais compris le pourquoi du comment, et à vrai dire il n'en a eu rien à faire. A partir de ce moment fondateur, il a abandonné la peur pour embrasser la rage. Porté par un élan du Côté Obscur, ses petites mains ont essayé d'enserrer le cou maudit, en vain.

Dégoûté par ce pathétique morveux, Void l'a jeté en pâture à l'Académie de Korriban, persuadé que les autres initiés n'en feraient qu'une bouchée.

1478 - 1486: 10 à 18 ans
La faiblesse d'un Initié
Darth Cestus Yac9

Sur Korriban, Katar Khan n'a pas eu à découvrir la souffrance: on la lui avait déjà enseignée.

Sabre laser au poing, avec lequel il avait toujours pressenti une affinité, il s'est naturellement imposé au milieu des siens. Mais pas en tant que leader, et pas de la meilleure des manières. Développant très tôt le pouvoir de la Rage du Côté Obscur, emporté par le tourbillon de ses passions, il a nettoyé, à mains nues, les rangs des nouveaux arrivants à l'Académie. Et ça lui a plu. Beaucoup. Trop. Au point d'en pleurer la nuit, de désespoir. Alors un simple enfant, il s'est complètement renfermé, traumatisé à l'idée de devenir comme son père, effrayé de succomber aux ténèbres. Mais ne pas y succomber sur Korriban, cela signifie en vérité mourir. Ce qu'il n'était décidemment pas prêt à faire.

Solitaire mais prompt aux démonstrations de puissance contrôlées, il s'est créé un espace vital infranchissable. Les plus audacieux n'ont bien sûr pas hésité à tenter leur coup. Prouver aux autres qu'on peut terrasser le petit caïd, c'est s'assurer une place de choix dans la hiérarchie floue des initiés. Et ils l'ont regretté. Son talent, sa force physique et sa faculté de régénération lui ont assuré nombre de victoires, quand l'intimidation seule ne suffisait pas.

Tandis qu'il pensait se tenir à distance de la voie de son père, Katar en suivait en fait les rails. Son amour du combat, indéniable, l'a submergé. Chaque frappe décisive, chaque victoire, chaque corps jeté dans la fosse commune a fait croître en son cœur la satisfaction, source de l'arrogance, elle-même prémisse de la chute.

Une première chute aux mains d'un tout jeune acolyte, qui a eu la bonté, la paresse ou la finesse de préserver la vie de son agresseur.

En récompense de sa morgue, le tout jeune homme a reçu quelques cicatrices au corps, un œil et un bras en moins, une blessure terrible à l'ego et une leçon importante sur l'art de ne plus sous-estimer ses adversaires. Une leçon qu'il continuera de respecter, plus ou moins, toute sa vie. Sans elle, et son incroyable détermination, peut-être n'aurait-il pas survécu au plus grand des combats de sa jusqu'alors courte vie.

Un combat provoqué par une bien singulière, et décevante, nouvelle. Darth Void venait de mourir, exécuté pour haute trahison envers le Conseil Noir. Aigri de ne pas avoir pu être l'exécuteur de son père, Katar a ensuite ressenti ce qu'il s'était juré d'étouffer: de la peur. Peut-être l'associerait-on à son félon de parent ? Peut-être serait-il sacrifié à sa suite pour éviter que ne prolifèrent les mauvaises herbes au sein de l'Ordre ? Ses inquiétudes, et une forme de paranoïa, ont atteint leur pic d'intensité lorsque la rumeur de sa convocation par un puissant seigneur s'est mise à circuler dans les halls de Korriban.

Une rumeur qui s'est confirmée, lorsqu'on lui a donné l'ordre de rencontrer un Haut Prophète du Côté Obscur: Darth Kairos.

1486 - 1493: 18 à 25 ans
Darth Kairos
Darth Cestus 1la7

A peine se sont-ils salués que l'affrontement a débuté. Malgré ses capacités évidentes, ainsi qu'une solide résistance, Khan s'est incliné, vaincu. Attendant la mort la tête haute, persuadé que sa fin était venue, il a été surpris d'entendre le maître lui demander de mettre genou à terre. Ce jour, cette heure, le jeune Firrerreo est devenu l'apprenti d'un puissant utilisateur de la Force, à même de le conduire sur la voie de la grandeur.

Un maître sith à l'énorme potentiel, d'ailleurs. Car quelques temps après, à la mort de Darth Sirius, Kairos a obtenu le titre de Prophète Suprême au nez et à la barbe de ses anciens frères d'armes, Ramtus et Giror. Un coup d'éclat qui a hautement satisfait Katar. Être au service d'une telle figure ne peut qu'offrir des avantages certains, le genre à même de satisfaire ses propres ambitions.

Quand il le peut, il récupère certaines de ces ressources normalement dédiées aux efforts militaires, mystiques et diplomatiques de son maître. Ainsi, ses propres forces, ses propres relations, son propre pouvoir s'en trouve grandi, tout dédié qu'il est à la réalisation de ses objectifs. Mais pour cela, suivre au maximum les directives de son professeur s'est avéré nécessaire, et même salutaire. Sans lui, pas de finesse, pas d'étiquette, pas de bonne manière, et tout ce qui revêt de l'importance au sein des sociétés sith et hapienne. Un moment désagréable à passer, il est vrai, surtout pour celui qui ne s'épanouit que couvert de sang, en maîtrise totale du champ de bataille.

La subtilité du jeu de jambes des danses mondaines n'a pas réussi à lui rappeler celui bien plus plaisant du duel, ou de la guerre, même au bras de celle qu'il n'a pu reconnaître comme étant la future Maîtresse Assassine Darth Héméra. Métamorphe, la puissante Sith l'a mené par le bout du nez le temps d'un échange, un soir où Darth Kairos l'a forcé à se mêler à la noblesse,, avant de redisparaître dans la foule aussi vivement qu'elle en est sortie.

Non, et mille fois non, rien ne le ravit plus qu'être en première ligne lors d'un assaut ou d'une invasion, sabre laser à la main, pour trouver un adversaire digne de lui, capable de lui donner du fil à retordre. Encore jeune, il n'a que rarement eu à s'opposer à de véritables bretteurs, sauf peut-être face à un puissant Chevalier Impérial sur la planète désertique Er'Kit, zone chaude dans laquelle les escarmouches sont légion. A la tête d'une Légion Sith, il a fait face à l'agent de l'Empereur, mieux formé, bien plus capable, et secondé par ses propres hommes. Les forces du Consortium, plus retorses, ont permis à Katar de mener un combat équitable en neutralisant les soldats impériaux, mais le jeune homme n'a pu réussir à terrasser son adversaire. Cet ex-aequo, il l'a vécu comme une gifle terrible, un échec d'autant plus grand qu'il comptait prétendre au rang de Guerrier auprès de son maître. Une entreprise remise à plus tard, le temps de se renforcer.

Ce n'est qu'une fois après avoir maîtrisé ces nouvelles compétences ô combien difficiles pour lui qu'il a pu évoluer dans la hiérarchie des Sith, fort de ce savoir et de nombreuses batailles menées contre l'Empire et la République. Son utilisation de la Rage du Côté Obscur, particulièrement remarquée et remarquable, fait les beaux jours du Consortium, et la terreur de tous ses ennemis.

1493 - 1500: 25 à 32 ans
Le Guerrier et sa Lame
Darth Cestus 2ips

Katar a accueilli le gain d'indépendance de sa montée en grade avec un certain plaisir.

Pour acter pleinement cela, et profiter de son expérience nouvellement acquise, il a voyagé à travers la galaxie, à visage couvert dans les secteurs les plus hostiles à sa présence, pour récolter lui-même de rares et mystérieux ingrédients. L'objectif ? Réaliser un bien sombre rituel dans une des forges ténébreuses de Korriban. Guidé par le Côté Obscur et des mois de planification, ses outils ont martelé le métal enchanté des heures et des heures et des heures durant, sans relâche, sans repos. De ce travail de titan, fruit de l'expérience acquise toutes ces années, il a retiré une lame, une épée rendue extraordinaire dans la Force.

Et avec l'indépendance est aussi venue la confiance apparemment, puisqu'il est entré dans le cercle très fermé de ceux au courant de l'existence de la famille de son maître.
Lui qui ne pouvait imaginer un maître des arts obscurs que comme libre de toute attache, ou monstrueux comme son propre père, cela lui fit un choc. D'abord incrédule, puis pris d'une intense méfiance, l'acceptation a fini par émerger en lui lorsqu'il fit pleinement la rencontre de chacun des proches de son maître. De ces contacts est né un puissant mépris pour la fille ainée, également apprentie de Kairos, mais bien moins puissante et plus jeune. Un mépris qu'elle lui rend bien, haineuse et farouche qu'elle est. Pour autant, Katar ne peut l'éliminer, tant il sait que cet acte nuirait à ses relations avec Kairos. En revanche, le fils lui semble fait d'un bois bien plus noble, plus solide. Futur soldat de talent, ou digne officier, le jeune Sith a même envisagé de le recruter, lorsque le moment serait venu, au sein du Commando Wontyûk.

Cette troupe, bâtie parmi les Légions Sith, est le fruit de la politique du bâton et de la carotte telle que Darth Kairos l'a enseignée à son élève. Chaque combattant, chaque guerrier, chaque spécialiste en est arrivé là grâce au jeune Khan, à qui ils vouent une loyauté absolue. Surtout Solan Tiber, bras droit et tête de la compagnie en absence de son chef. Cet hapien, dont la délicate beauté dissimule une férocité sans nom, forme un point faible chez Khan. Frères d'armes, survivants de l'enfer militaire, ils ont beaucoup partagé ensemble, au point qu'ils puissent être considérés comme... des amis.

Un état que le jeune Sith entend bien cacher. De honte, déjà, et puis pour ne pas mettre en danger Solan.

Quoiqu'il en soit, en compagnie de ces loyaux soldats, de nombreuses opérations ont été menées à bien, certaines avec grande facilité, d'autres plus durement, et d'autres encore sur le fil du rasoir, comme celle ayant propulsé le Guerrier plus haut dans les sphères de l'Ordre Sith.

1500: 32 ans
Sombre seigneur & grandes ambitions
Darth Cestus V2v6

Il y a trois mois de cela, un nouveau triomphe est venu, à la saveur toute particulière.
Sur une petite lune non loin de la Nouvelle Apsolon, planète mineure à la frontière entre la République et le Consortium, Katar a rejoint avec le Commando Wontyûk une embuscade tendue par un contingent de clones, qu'un Maître Jedi menait sur le champ de bataille. Face à la bure et au sabre vert, au centre d'un cercle formé par les soldats estomaqués, s'est tenu un Seigneur Sith familier... très familier... trop familier. Le sang de Khan n'a fait qu'un tour lorsqu'il a compris avoir devant lui l'acolyte responsable de la perte de son oeil. Aujourd'hui membre de la noblesse obscure, il s'est vu littéralement désarmé par le Jedi, au point de tenter de négocier la vie sauve. Ecœuré, Katar a bondi dans l'arène improvisée pour achever d'un coup d'un seul le lâche, et se confronter au partisan de la compassion.

L'affrontement a duré une seconde et une éternité, le temps d'un battement de cil et de la dernière mort. Grisé, Khan a perdu toute notion du temps, emporté par le Côté Obscur et la Rage. Quand enfin il a repris pleine conscience de ses actes, un goût de sang jedi dans la bouche, il tenait entre ses mains ensanglantées un visage mutilé, privé d'yeux et d'oreilles, tordu par la brutalité de son exécuteur. En bout de course, le Maître a chu dans la douleur, tout comme le Seigneur un instant avant, mais lui dans la honte. Sous les yeux d'un padawan désespéré et de troupes républicaines aux abois, Katar s'est élevé, haut, très haut ce jour là.

Si haut qu'une fois la nouvelle de cette victoire répandue, le trou ouvert au sein de l'aristocratie obscure par le décès du couard a vite été bouché. Darth Kairos, une fois de plus satisfait par son élève, l'a élevé au rang de Seigneur, digne d'être appelé Darth. Une consécration, oui, un pas de plus vers ses objectifs oui, mais ce n'est pas encore assez. Recevant le nom de Cestus par son maître, sûrement en l'honneur de son poing de métal et sa propension à se jeter dans la bataille, il se prépare déjà à la suite. Nulle paix pour les ambitieux, pas avant que la postérité ne retienne son art, pas avant qu'il ne prouve être le meilleur des bretteurs de sa génération.



Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Moi, c'est Kraalion.

Age : 25 ans

Comment avez vous découvert le forum ? : J'ai tenté il y a de très longs mois de cela de faire un personnage ici. Mais ma situation de l'époque ne m'ayant pas permis de m'y pencher plus que cela, je ne me suis pas attardé. Aujourd'hui, les choses sont différentes, et comme vous êtes le forum Star Wars qui correspond le plus à mon style de RP, j'ai l'honneur de revenir vous embêter. Razz

Petit Plus ? : Ce forum a toujours autant de style.


         


Dernière édition par Darth Cestus le Lun 27 Juin - 21:04, édité 17 fois
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Darth Cestus Empty Re: Darth Cestus

Mar 21 Juin - 1:11
Et je me soumets à l'aval du Staff !
Darth Ânkh
Darth Ânkh
Fondateur
Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith
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Darth Cestus Empty Re: Darth Cestus

Dim 26 Juin - 20:29
Bienvenue officiellement sur le forum.

Comme tu attend depuis un certain temps, et que je sais que tu en a conscience, je ne vais pas tourner autour du pot 500 ans : la principale faiblesse de ta fiche est bien le fait qu’elle manque cruellement d’originalité. Elle n’est pas difficile a lire et l’on en a vite fait le tour, mais elle n’est pas vraiment sorti des clous les plus basiques des fiches Sith. Toutefois, c’est fait de façon assez efficace dans l’ensemble, je vais donc me contenter des points les plus étranges :

Épée Sith : Les Épées Sith sont des artefacts particulier qui suivent une procédure précise. Si elles sont certes assez puissante, ce n’est pas une épée démon du Chaos exigeant son dû : il faut suivre un processus alchimique rigoureux et exigeant, mais pas suicidaire pour autant : inutile de faire dans le grandiloquent avec ses histoires d’éclipse et se sacrifice de bras : tu imagine si Ânkh devait remplacer un membre a chaque fois qu’elle fabrique une nouvelle épée ?

Forme de combat : C’est plus un avertissement ici qu’une correction, car pour une fois, l’on a quelqu’un qui a compris du premier coup comment cela fonctionne : chaque Jedi ou Sith, encore plus pour un maître d’arme, personnalise son style et mélange entre son style de prédilection et ceux qu’il maîtrise plus ou moins bien, mais le système fonctionne d’une façon assez rigide que l’on adaptera pas a chaque nuance de chaque personnage sous peine de rendre cela impossible a équilibrer. De fait, peu importe la façon dont tu le décrit, si l’on est amené a devoir départagé, c’est ta forme de prédilection qui prendra le dessus, avec ses forces comme ses faiblesses.

Voilà pour les deux points les plus importants. J’attends surtout une correction sur l’épée Sith qui a besoin de rentrer dans la norme afin de ne pas induire en erreur d’autres joueurs potentiels, l’autre point est une mise en garde et une explication davantage qu’une demande de correction. Si tu a des questions, je me tient bien entendu a ta disposition.


Darth Cestus 1522008726-signa2
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Darth Cestus Empty Re: Darth Cestus

Dim 26 Juin - 22:13
Après notre discussion sur le Discord, j'ai rajouté quelques précisions autour de la vie de Katar, à propos d'une forme de plaisir dans l'utilisation de la Rage du Côté Obscur, et retiré ce qui n'allait pas dans les références et l'épée.

En espérant que cela vous convienne. Smile
Darth Ânkh
Darth Ânkh
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FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith
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Darth Cestus Empty Re: Darth Cestus

Mar 28 Juin - 0:29
Dans quelques heures, des millions mourrons
Innocents, coupables,
Fort et faible
Honnête et traîtres
Tous sans exception.
Ils vont hurler, ils vont pleurer
pour aucun autre but
Que de permettre au puissant Khorne
de se révéler dans le bain de sang
Et uni, dans cette absence de peur, de peur ou de devoir
Enfin, nous serons libres !
Du Sang pour le Dieu du Sang !
Des Crânes pour le Trône de Crânes !
Que la Galaxie s'embrase !!!

Fiche validée ! Bon massacre !


Darth Cestus 1522008726-signa2
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