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Krista Kovac
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Général Sith
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[Craci] Une entrevue pour affaires [PV Artemisia Vélès] Empty [Craci] Une entrevue pour affaires [PV Artemisia Vélès]

Sam 13 Aoû - 22:53
[Craci] Une entrevue pour affaires [PV Artemisia Vélès] Josu-s10


J'observais la capitale de Craci, Volaris, depuis la fenêtre de mon bureau lorsqu’on m’informa de l’arrivée prochaine de la directrice de Mandalmotors, son vaisseau était entré dans le système depuis peu. Laissant alors ce que je faisais, je remettais mon casque que je ne portais généralement pas lorsque je m’affairais dans mon bureau, mais je portais tout de même mon armure la plupart du temps. Je sortais alors pour me rendre à la salle de réception, l’un des gardes postés devant mon bureau allait me suivre alors je lui fis signe que ce n’était pas nécessaire. Je marchais donc seule à travers ce palais que j’avais pris à Vahur, il avait pas mal changé durant les quatre années qui avaient suivi, tout ce qui pouvait faire penser aux Sith avait été retiré et les nouveaux symboles de l’État Cracien les avaient remplacés, la décoration aussi d’ailleurs, si elle restait assez chic, elle avait été grandement simplifier. Il avait été construit sur une colline surplombant Volaris dans un style assez ancien.

Arrivant enfin devant la salle de réception les gardes me saluèrent avant de m’ouvrirent la porte, en entrant je pus constater que tout semblait prêt, l’un des serviteurs vint d’ailleurs à mon encontre et m’informa que tout était bel et bien en ordre, je le remerciais et traversais la pièce pour retrouver l’Amiral Holsmans et divers conseillers qui seraient présents lors de l’entrevu, j’avais quelques mots à échanger avec eux avant cela. Ce rendez-vous avec le directeur de Mandalmotors était prévu depuis plusieurs mois déjà, à vrai dire, il l’était avant le changement de direction de l’entreprise mandalorienne, mais fort heureusement, l’entrevu avait été maintenant malgré tout. Cela était important, car si je voulais assurer la sureté de mon peuple et sa liberté, il était nécessaire de posséder une flotte suffisamment puissante pour protéger le système, ce qui ne pourrait jamais réellement être accompli avec l’épée de Damoclès nommer système GEMINI qui était présent sur les vaisseaux Mon Cala et si nous avions tout de même quelques capacités de productions navales dans le système, cela était principalement dédié au secteur civil, les couts pour construire un chantier naval militaire digne de ce nom étaient très élevés et nous ne possédions pas le savoir-faire nécessaire pour fabriquer des vaisseaux de guerre, cela faisait que passer un accord avec Mandalmotors était probablement la solution la plus viable.

Alors que je discutais avec les autres participants du rendez-vous, on m’informa que la directrice de Mandalmotors venait de se poser sur la piste prévue du palais. Sur la piste, une vingtaine de membres de la garde l’y attendait, faisant une haie d’honneur. J’avais tenu à l’accueillir en personne, mais plusieurs de mes conseillers s’y étaient opposés, affirmant que cela ne renverrait pas forcément la bonne image à la direction de Mandalmotors. Le capitaine de la garde se chargeait donc de l’accueillir et de l’escorter jusqu’à la salle de réception. Il ne fallut que quelques minutes pour que les portes de la salle s’ouvrent, laissant entrer la mandalorienne, je m’avançais alors afin de l’accueillir.

« Je suis l’Autarch Kovac, je vous remercie de vous être déplacé jusqu’ici et vous souhaite la bienvenue sur Craci. Souhaitez-vous un rafraîchissement ou une collation avant que nous commencions ? »

Plusieurs mets et alcools de qualités avaient été préparés pour l’occasion et des serviteurs attendaient qu’on les interpelle pour les servir. Pendant ce temps-là, les autres participants attendaient en retrait.
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[Craci] Une entrevue pour affaires [PV Artemisia Vélès] Empty Re: [Craci] Une entrevue pour affaires [PV Artemisia Vélès]

Dim 14 Aoû - 19:22
Une entrevue pour affaires


« Lives are a lot like money ; there are a lot of people who want to spend yours.» - Eve Clapham

Qu’est-ce qu’elle faisait là déjà ? Ah oui, c’est vrai, commercer avec un type du Consortium Eternel. Son réveil sonnait et comme à son habitude, elle l’écrasa avec sa trop lourde main. Encore un à racheter grommela-t-elle dans sa barbe inexistante. Il ne faut pas trop lui en vouloir, depuis sa nomination Artémisia avait déjà vagabondé aux quatre coins de la galaxie dans le sens le plus littéral du terme. Rassurer des investisseurs, renégocier ou négocier des traités commerciaux, participer à une réunion du conseil des clans, échanger avec les ingénieurs sur les futurs designs de MandalMotors, écraser quelques malandrins qui faisaient les malins et tout un tas d’autres trucs chouette et moins heureux. L’aigle bleu avait toujours vécu sa vie à deux cent pourcent si ce n’est plus et il est vrai que depuis son passage à un être mi-métallique, mi-organique (même s’il ne restait guère plus que quelques organes et un cerveau), ce phénomène avait empiré pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Ainsi la dame de beskar se trouvait à une croisée des chemins et dans son esprit purement capitaliste, autant vous dire qu’elle souhaiterait transcender une fois pour toute cet état de fait. Pourtant son inconscient la retenait toujours plus, comme si son humanité se soulevait contre un caractère de plus en plus opiniâtre et délétère qui s’approchait bien plus d’une entitée artificielle que d’un être de chair.

Quoiqu’il en fut, la Vélès était là, bougonnant une série d'insultes en mando’ad qui ferait tomber dans les pommes n’importe quelle samaritaine dominicale. Il faudrait sérieusement qu’elle pense à investir dans un réveil en beskar, ça serait plus simple. Son premier réflexe fut de se lever et d’actionner une modeste machine à café. Autant vous dire que la mandalorienne le prenait bien dosé en caféine et très grand. Cela ne l’aidait plus à tenir comme autrefois et il est évident qu’Artémisia pourrait s’en passer. Cependant, il n’est pas ignorable que le goût amer et bouillant de cette infâme décoction -recette prétendument familiale- pour 99,9% des êtres de raison, revigorait son corps métallique ainsi que son essence profonde. C’était trois minutes, cent quatre-vingt secondes, par journée qu’elle prenait chaque jour pour ne songer à rien d’autres que le plaisir de ce jus de chaussette bien loin des mets de luxe que la directrice appréciait déguster d’ordinaire. C’était peut-être là un simple moyen de se souvenir de ses origines.

Le destroyer mandalorien de la plus fameuse entreprise pénètre sans encombre dans le secteur corporatiste et ne tarde guère à s’aventurer vers Craci. Une holocommunication tout ce qu’il a de plus classique et officielle avait été envoyée au pouvoir local afin de signaler la venue désormais imminente de la dame de Beskar. La galaxie entière connaissait son caractère dur en affaires et autant dire que la dame appréciait les surprises et les protocoles pimpants. Après tout, elle était spéciale malgré son air de simple pion. Si Mandalore commandait, c’est le directeur -non la directrice- qui menait à la baguette les affaires économiques faisant et défaisant les ententes. Bien entendu, des rapports et comptes rendus devaient régulièrement être transmis, cependant la marge de liberté accordée aux différents membres occupant l’office permettait à la fonction d’être autant surveillée que cajolée par bon nombre de puissants. De nombreux prédécesseurs ne s’étaient d’ailleurs pas gênés pour plus favoriser un camp aux détriments d’autres, tant que le sacro-saint principe de neutralité était respecté. Fortuitement ou malheureusement, Artémisia était peut-être la plus pro-mandalorienne du dernier demi-siècle écoulé et jusqu’à présent elle avait traité avec chaque intermédiaire en conservant la même douce brutalité. Les intérêts de Mandalore passaient avant tout de l’ordre de l’idéologie. Oh, elle savait parfaitement mettre de l’eau dans son vin néanmoins, elle préférait jouer la carte de l’austérité qui l’amusait beaucoup.

« Le secteur corporatiste est vraiment une verrue pour le Consortium.  » « Une verrue qui fait toute sa fortune. Si Hapès n’avait pas l’appui de cet entité, il est presque certain que le rapport de force entre les Sith et les Hapiens serait drastiquement différent . »« Je n’ai pas encore eu la chance de négocier avec des hapiennes… » Artémisia ne la laissa pas finir sa phrase. « Ce n’est pas une perte. Puis tu connaîtras bien assez tôt les méandres de l’Amas d’Hapès. » Chelsea était jeune, Chelsea était naïve, Chelsea avait envie de bien faire. Cette jeune cadre mandalorienne était partie accompagnée Artémisia dans sa première mission commerciale. Son rôle se bornait pour l’instant uniquement à jouer les assistantes. Vélès n’était pas totalement dupe de sa présence ici, ce n’est pas la première fois que les Corporatistes fricotait avec les mandaloriens et cela ne se passait pas toujours très bien. Etait-ce un signe de mauvais présage ? Nullement, au contraire, un peu de difficulté ne faisait jamais de mal. C’est dans un modeste vaisseau que les deux femmes atterrissent sur une plateforme et le comité d’accueil était pour le moins nombreux. Cependant il semblait manquer des personnalités plus honorable que des gardes.

Alors que l'escorte les accompagnait, Artémisia ne put s’empêcher de discrètement glisser à sa comparse : « D’après toi, il nous faudrait combien de temps pour nous débarrasser du menu fretin ? » Son interlocutrice l’observa avec de gros yeux. « Je rigole, détends-toi. On aura tout le temps d’être sérieuse plus tard… » et d’une voix un peu plus vive. « …On ne peut de toute façon pas dire que les lieux soient véritablement charmants. » Cependant il y avait déjà une tâche au tableau. Ne pas accueillir en personne un officiel ayant fait un long voyage en personne, cela sonnait mal. Artémisia n’était pas un vulgaire membre du Consortium ou du secteur corporatiste mais la représentante d’une faction entière tout de même. Etait-ce là tout le respect que Kovac avait des Mandaloriens ?  

Finalement le duo arriva dans une salle de réception où il y avait quelques autres personnes. Le corporatiste se présenta en premier. « Cela sera inutile pour moi Autarch, sauf si vous avez quelque chose de bien fort. Je suis la directrice Vélès et voici mon assistante. J’imagine que sa présence ne vous gênera pas. » Ou comment imposer une présence. « Comme la dit Madame Vélès, je suis son assistante pour cette rencontre, Madame Brodge. » Un autre clan mineur de mandalore.

« Il semblerait que nous ne soyons pas les seules ici. Vous organisez une petite sauterie affairiale ? Je ne crains hélas que nous puissions rester plus d’une demie-journée. Mon emploi du temps est très difficilement modulable. » Plutôt coucher avec un wookie plutôt que de rester une nuit ici. « Que demandez vous, et qu’avez vous à proposer en échanger. » Artémisia n’était pas vraiment connue pour passer par quatre chemins.
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