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Arsenicia Ombrelune
Arsenicia Ombrelune
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L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; Il éteint le petit, il allume le grand | PV : Cyrène Empty L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; Il éteint le petit, il allume le grand | PV : Cyrène

Mar 12 Juil - 0:22
Chalacta - Frontière entre l'espace Républicain et celui de l'APEX.

Cette planète revêtait le cadre parfait pour une retraite tranquille, au moins le temps de quelques jours. Située à la frontière avec l'APEX mais également non loin de Kashyyyk, ce caillou paisible profitait de la sécurité de cette partie de l'espace Républicain. Quant aux membres de l'APEX, ils étaient assez rare - ou au moins très tranquille - malgré la proximité avec leur territoire. Après tout, les Chalactan n'étaient pas réputés pour leur côté belliqueux, bien au contraire, et faire des vagues aurait tôt fait d'attirer l'attention.

Ces quelques raisons avaient donc poussé Arsenicia a choisir cette planète pour quelques jours loin du tumulte de la galaxie et de ses responsabilités. Le fait que les Chalactan vivaient, au choix, dans des fermes ou des petites villes convenait parfaitement à la Maîtresse de l'Ordre. Celle-ci avait donc posé le Morning Mist en périphérie d'un village afin d'attirer le moins d'attention possible. Puis, au cœur même des habitations, la Fay avait déniché un hébergement traditionnel tenue par une vielle dame et son mari. Le lieu était loin de la modernité que la Jedi connaissait, mais c'était un retour aux sources agréable. Ici, elle ne risquait pas de se faire reconnaître, ni même sa femme d'ailleurs.

C'était donc un séjour paisible qu'Arsenicia avait prévu, loin de l'abondance de technologie mais non sans confort. Au contraire, la vielle dame et son mari prenaient grand soin de leur clientèle. Ainsi, la chambre louée par la Jedi ne manquait pas de confort. Que ce soit la salle de bain, la chambre et son lit aussi grand que moelleux ou même le petit jardin extérieur et son onsen privé, dont l'eau chaude avait immanquablement dénoué le dos d'Arsenicia dès qu'elle y avait plongé son corps. Une chose était certaine, elle avait très hâte de profiter de tout cela avec Cyrène, dès que celle-ci serait arrivée.

La Jedi avait un peu d'avance, ce qui lui permit de faire le tour de village et de découvrir un peu ses habitants ainsi que leurs habitudes. Bien entendu, Arsenicia avait délaissé ses bures Jedi pour une tenue civile beaucoup plus passe-partout, ses lunettes de soleil vissées sur le nez afin de protéger ses prunelles des rayons de l'astre. D'ailleurs, il n'y en avait qu'un seul sur Chalacta.

Ce fut en fin d'après-midi que la Fay quitta de nouveau sa chambre, vêtue assez simplement. Avec ses bottines, son pantalon et son haut blanc, rien ne la distinguait d'une simple baroudeuse en quête de tranquillité. Mais sous la veste en cuir qu'elle portait par-dessus l'ensemble se cachait bel et bien son sabre laser, ainsi qu'un tatouage représentant l'emblème de l'Ordre Jedi. En revanche, le premier, contrairement à d'habitude, ne pendait pas simplement sur la hanche d'Ombrelune. Afin d'être plus discrète, celle-ci l'avait fixé dans son dos de telle sorte à ce que sa veste le cache.

Enfin, ses prunelles étaient de nouveaux protégés par les verres fumés de ses lunettes. C'était un cadeau de sa femme que la Jedi affectionnait beaucoup. À chaque fois qu'elle portait cette paire, elle ne manquait pas de sourire en se remémorant la collection de Cyrène. Cette dernière avait compris, il y a longtemps, qu'elle plaisait énormément à la Fay avec cet accessoire sur le nez et en possédait donc plusieurs.

Dehors, Arsenicia enfourcha sa moto-jet. Ce véhicule collait parfaitement à son allure de baroudeuse et, elle en était certaine, personne n'allait faire le rapprochement avec la Maîtresse de l'Ordre Jedi. Ce fut avec un léger sourire, tandis que son rythme cardiaque augmentait quelque peu, que la Fay quitta le village en direction du Morning Mist. C'était là que Cyrène devait également se poser, il s'agissait donc du point de rendez-vous des deux femmes, et Arsenicia n'était pas le genre de personne à être en retard.

Elle arriva donc légèrement en avance près du vaisseau Nubien, dont la passerelle était fermée. Sous la garde de BT, elle n'avait pas d'appréhension à laisser son navire à cet endroit. Le petit droïde était parfaitement en mesure de piloter l'engin en cas de nécéssité, mais également de contacter la Jedi.

Une Jedi qui balança sa jambe gauche de l'autre côté de sa moto-jet pour en descendre. Puis, croisant les bras sur sa poitrine, elle appuya ses fesses contre le siège. Avec ses lunettes visées sur le nez, l'on aurait pu facilement la confondre avec une chasseuse de primes à un point de rendez-vous. Mais non, ce n'était qu'une femme en mal d'amour.

Une femme dont les lèvres s'étirèrent d'autant plus lorsqu'un point noir apparu à l'horizon. Et ses sens de la trompaient pas : c'était Cyrène. Une simple pensée qui lui donna chaud tandis que son rythme cardiaque grimpait un peu plus. Qui aurait cru que la Maîtresse de l'Ordre réagissait comme une adolescente attendant impatiemment sa moitié ?


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Cyrène Solaris
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Amiral de la République
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Mar 12 Juil - 4:00
Parfois, Cyrène pensait que le destin s’acharnait réellement a la remettre face a son passé, mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle l’avait également bien cherchée : s’éprendre d’une Jedi disposant d’une espérance de vie bien plus longue que la sienne n’était pas réellement la meilleure décision afin d’éviter certains problèmes, comme vivre l’éloignement pratiquement permanent de sa moitié, avec le fait d’être confronté a cette question de l’espérance de vie. Parfois, dans des moments de solitudes, il arrivait que son esprit dérive sur cette question, ce qui représentait tout de même une certaine frustration chez elle : dans le Consortium, l’éternité était une question omniprésente : l’on pouvait s’interroger sur celle de la Reine Éternelle, que personne n’oserait remettre en question a cause de son statut de divinité dans les étoiles, mais également de la manière de l’atteindre, et énormément de matriarche recherchait le secret pour échapper a la mort, comme les Sith d’ailleurs. En fuyant Hapès, Cyrène avait espérer échapper a cette question, mais voilà qu’aujourd’hui, elle se retrouvait face a cette réflexion : rechercher a préserver son existence, ou accepter qu’elle ne serait qu’une étape dans la vie de la Maîtresse de l’Ordre et essayer de vivre cela de la façon la plus intense possible ?

Fort heureusement, elle avait plusieurs raisons rationnelle de remettre cette question a plus tard, la plus importante étant son âge : elle était encore loin de la mort et pouvait donc pour l’instant se contenter de vivre a fond les moments qu’elle passait en compagnie de son épouse, ce qu’elle avait de fait intérêt a faire a cause de la rareté de ses derniers : vu leurs positions, leurs agendas n’étaient malheureusement que trop peu souvent compatible et les deux femmes avaient appris a jongler avec leurs obligations respectives pour être capable de se ménager le plus de temps possible pour leurs couples. Cette fois, Arsenicia avait pris les choses en main et donner rendez-vous a l’Amirale sur Chalacta, une planète isolée proche de la frontière avec APEX qui ne représentait que peu d’intérêt stratégique et une population pacifiste qui profitait du bouclier républicain retrouvé depuis l’opération Lord Over, un acquis de vingt ans que la militaire avait pour devoir de préserver. Elle n’allait toutefois pas s’y rendre pour des questions militaires, mais personnelle, raison pour laquelle il lui avait fallut prendre quelques mesures pour s’assurer que rien ne tournerait au désastre durant son absence. Sa seconde, la Capitaine Dantius, prendrait le commandement durant son absence et suivrait un programme strict établit avant le départ de l’Hapienne pour s’assurer que tout irait bien.

Les détails administratifs de commandement et d’exercice assuré, Cyrène Solaris avait donc préparer son instant d’intimité avec son épouse avec le plus grand sérieux : un sac avec quelques affaires, comme elle n’aurait que quelques jours, elle voyageait léger avec simplement quelques tenues de rechange, deux paires de lunettes de soleil, au cas ou elle viendrait a en casser l’une d’entre elle dans un malheureux accident, le nécessaire pour s’entretenir, et quelques cellules d’énergie, précaution sans doute inutile, mais qui ne pouvait être contournée dans l’esprit d’une femme qui avait vécu dans le milieu Hapien avec la paranoïa que cela supposait, Cyrène emporterait d’ailleurs son arme, juste au cas où… L’on est souvent surpris au moment ou l’on s’y attend le moins, une leçon qu’elle avait durement apprise en vivant au milieu des requins Hapiens et qu’elle veillait a retenir le plus possible, même si dans l’instant, son esprit vagabondait davantage dans l’imagination des moments d’intimité qu’elle allait pouvoir partager en compagnie de la Fay, ce qu’elle pourrait faire pour essayer de la surprendre et s’assurer simplement qu’elles allaient passer le meilleur moment possible ensemble : exactement le genre de chose inutile dans une vie de couple ou l’amour compensait l’organisation : l’important était après tout d’être ensemble, mais Cyrène avait parfois du mal a quitter son esprit rationnel.

Lorsqu’elle fut satisfaite de ses préparatifs, elle pris congé du pont de son dreadnought et alla rejoindre les hangars ou son vaisseau personnel l’attendait, une navette de Rendili Stardrive très éloignée des standards de confort qu’elle avait connu sur Hapès, mais disposant tout de même d’amélioration de confort permettant a l’Amirale de pouvoir envisager les voyages long sans pour autant souffrir d’un aménagement trop spartiate. Pour sa tenue, elle avait fait assez simple tout en restant chic : un joli débardeur bleu décolleté et sans manche, une jupe noire et relativement courte, ainsi que des hautes bottes de marches montant jusqu’à ses genoux afin de s’assurer de ne pas être dérangée par l’environnement. Bien entendu, des lunettes de soleils vinrent rejoindre son visage, accessoire indispensable pour faire plaisir a son épouse et s’assurait qu’elle serait encore plus ravie de la retrouver, enfin, si c’était encore possible. Parfois, Cyrène se plaisait a imaginer quel tête ferait de nombreux Jedi en découvrant que leurs Maîtresse de l’Ordre était une femme amoureuse et passionnée qui recelaient bien plus de surprise qu’ils ne le devineraient sans doute jamais… Elle avait la satisfaction de savoir qu’aucun de ses grands personnages ne connaîtrait sans doute jamais son épouse aussi bien qu’elle, ce qui représentait une petite fierté qui flattait son égo, c’était certain.

La jeune femme négocia l’atterrissage sur la planète avec l’assistance de l’autopilote : elle n’était pas et ne serait jamais une pilote émérite, se contentant d’un niveau civil qui lui permettait d’assurer ses déplacements sans avoir besoin d’une escorte, mais qui serait insuffisant si elle venait a tomber dans une embuscade, l’un de ses rares moments de faiblesse. Son vaisseau se posa juste a côté de celui d’Arsenicia, et la trappe s’ouvrit afin de laisser la silhouette de l’Hapienne rejoindre la terre ferme. Elle retrouva la Fay assise les bras croisés sur sa moto-jet et lui offrit un sourire ravi qui en disait long sur son plaisir de la retrouver. Un sentiment de bonheur s’empara d’elle, la sensation de retrouver enfin une partie d’elle-même qui s’était éloignée trop longtemps et d’un pas rapide, elle se rapprocha de la Jedi afin de se pencher vers elle en posant ses mains sur sa taille. Sans dire un mot, elle vint simplement poser ses lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser aussi tendre qu’amoureux, qui signifiait de la façon la plus démonstrative qu’il soit « tu m’a terriblement manquée. Si Cyrène n’était pas forcément la femme la plus démonstrative avec les mots, elle avait vite compris qu’avec une Jedi comme compagne, elle avait de la place pour prendre des initiatives. A contrecœur, elle rompit le baiser mais garda son front contre le sien en glissant sa main gauche vers la joue de son épouse avant de prendre la parole.


« Un lieu calme et paisible qui te ressemble bien, un choix parfait pour un week end en amoureux. Tu m’a manquée... »

Sans plus attendre, elle l’embrassa de nouveau, savourant simplement l’instant. L’idée de monter derrière elle sur la moto-jet pour une balade romantique s’était déjà glissée dans sa tête, mais elle voulait pour l’instant savourer les lèvres de son épouse le plus dignement possible.


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Mer 13 Juil - 0:16
Le cœur de la Jedi fit une embardée alors que la navette de son épouse se posait doucement à une dizaine de mètres du Morning Mist. À côté du yatch de Naboo, le transport de Cyrène faisait pâle figure, mais la Hapienne y passait aussi beaucoup moins de temps que pouvait le faire la Maîtresse de l'Ordre, toujours par routes et par chemins. Quant à la manœuvre, Arsenicia ne doutait pas un instant que sa femme ait laissé cela aux mains de l'autopilote. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait, Ombrelune n'avait jamais connu l'amiral à l'aise aux commandes d'un vaisseau. Donner des ordres pour manœuvrer une flotte entière, en cela elle excellait… Mais naviguer un si petit vaisseau de ses mains ? C'était une autre paire de manches.

Quoi qu'il en soit, le sourire de la Jedi s'agrandissait. Elle était bien incapable de contrôler les traits de son visage tant elle était heureuse de retrouver, enfin !, la femme qu'elle avait épousée.

Une femme dont la silhouette était recouverte de vêtements qui la mettaient en valeur, alors qu'elle quittait enfin sa navette. Arsenicia se redressa sensiblement, les bras toujours croisés, et admira la beauté qui s'avançait vers elle d'un pas cadencé qu'elle connaissait bien. Derrière sa paire de lunettes, un accessoire qui lui plaisait particulièrement, elle devinait le regard pétillant de la jeune femme. Un regard qui accompagnait ce sourire ravi qu'elle ne pouvait pas manquer.

Ce baiser valait mieux qu'un long discours et la Jedi se laissa faire avec plaisir. Cette sensation lui avait particulièrement manqué. Tant manqué, même, qu'elle avait été incapable de se souvenir ce qu'être embrassé faisait. Mais ce détail était désormais corrigé et Arsenicia glissa ses mains sur la taille fine de sa campagne, l'attirant contre elle tandis qu'elle restait elle-même appuyé contre le moto-jet. Ainsi, elles étaient plus ou moins à la même taille, et la Fay avait l'occasion de glisser ses doigts un peu plus bas jusque sur les cuisses nues de sa femme. Une jupe… Quelle merveilleuse idée, songea t-elle.

La Fay aurait aimé que ce baiser dure encore plus longtemps, mais la caresse des doigts de sa femme sur sa joue était une douce compensation. Arsenicia prit un instant pour remonter ses propres lunettes de soleil sur le dessus de son crâne, puis vint poser son front contre celui de Cyrène. Elle lui offrit un sourire tandis qu'elle glissait ses mains sur ses hanches.

— Tu m'a terriblement manquée, répondit-elle.

Était-ce bon, pour une Jedi, de ressentir à ce point le manque et donc l'attachement à une personne ? C'était une question qu'Ombrelune se posait parfois. Une interrogation à laquelle elle n'avait pas de réponse, aussi s'en remettait-elle à la sagesse de ses aînés depuis longtemps disparus. Cela lui convenait bien, se disait-elle, en répondant à ce second baiser. Un baiser qui cachait à peine le désir de la Jedi pour son épouse, alors qu'elle attirait ses hanches vers les siennes. Cyrène avait su lui faire découvrir mille et uns plaisir depuis leur premier baiser et, cela aussi, manquait souvent à la Jedi. C'était un côté de sa personnalité que seule la Hapienne était en mesure de voir, mais Arsenicia aimait s'abandonner totalement à ses bras et se laisser faire. Ne plus être en contrôle, ne plus être en alerte… Tout simplement lâcher prise. Cela elle se le permettait avec sa campagne et elle en retirait le plus grand bien.

Elle était certaine, quelque part, qu'en plus de plaire à Cyrène, cela venait flatter son ego. Et l'inverse était vrai. La Hapienne était loin d'être la plus accessible des personnes et Nicia aimait ce sentiment de privilège que cela lui octroyait. Sans parler de la beauté de sa femme qui faisait tourner de nombreuses têtes. Loin de s'en offusquer, la Fay prenait plaisir, dans ces moments-là, à bien faire comprendre qu'elles étaient mariées. Possessive, la Jedi ? Juste un peu…

— Toi et moi, loin du tumulte de la galaxie… Je me suis dit que cela te plairait, répondit-elle lorsqu'elles se séparèrent.

Arsenicia leva sa main droite et saisit délicatement la branche des lunettes de sa femme, de façon à remonter celle-ci sur le dessus de son crâne. La Jedi adorait cet accessoire, mais elle aimait encore plus pouvoir plonger son regard dans celui de la belle amirale.

— Nous ne serons même pas en ville, mais dans un petit village. Personne ne nous reconnaîtra.

Elle lui sourit, puis déposa ses lèvres sur son front tout en s'enivrant de son parfum. Le temps où elles se côtoyaient tous les jours lui semblait si loin, alors que cela ne faisait vraiment qu'un an.

— Que dirais-tu d'une petite virée pour commencer ?

La question était rhétorique, bien sûr. Arsenicia avait bien senti l'intérêt de Cyrène pour une balade en moto-jet, sans parler du fait que cela était nécessaire pour gagner le village où elles allaient s'installer quelques jours. La Jedi lui offrit donc un sourire charmeur tout en remettant ses lunettes, puis elle enfourcha la bécane et l'alluma. Le bruit du moteur n'était pas trop assourdissant et elles pourraient s'entendre parler. Bien installée, la Fay lui fit ensuite une large place derrière elle et lui offrit galamment sa main pour l'aider à monter, même si cela n'était pas nécessaire.

— Tiens-toi bien, averti la Jedi non sans un sourire dans la voix. La simple idée de sentir Cyrène se presser contre son dos allumait en elle un feu qui ne demandait qu'à être attisé encore plus.


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Mar 19 Juil - 2:56
« Cela a l’air effectivement agréable et un peu d’isolement ne peut nous faire que le plus grand bien, même s’il faut être réaliste, ni toi ni moi ne pourrions vivre seulement d’amour et d’eau fraîche ! »

Dans le fond, les deux femmes vivaient une situation paradoxale pour un couple : durant des années, elles s’étaient côtoyer pratiquement tous les jours en échangeant simplement des discussions plus ou moins informelle, bloquée par certains impératifs professionnels. Le temps d’apprendre a se connaître et aussi a s’aimer, elles furent séparer par les mêmes responsabilités qui les avaient amener a croiser leurs chemins et s’étaient marier afin de renforcer un lien qui deviendrait malheureusement plus distant a cause de leurs tâches respectives. Parfois, Cyrène se demandait si elles seraient simplement capable d’envoyer tout balader pour s’isoler afin de pouvoir mener une vie heureuse loin de la guerre et de la souffrance. Mais cette question ne restait jamais très longtemps dans sa tête : il était évident que chacune pour des raisons différentes, mais peut-être également un tempérament plus proche que les deux femmes ne pourraient l’admettre, serait incapable de tout plaquer du jour au lendemain, même pour vivre leur amour sans entrave : elles avaient toute deux le sens des responsabilités et des choses a accomplir, et chacune respectaient cela, mieux, elles prenaient le temps de se soutenir mutuellement lorsque c’était possible.

Arsenicia proposa une petite virée, elles n’avaient de toute façon pas le choix pour retourner vers le village que la Jedi avait évoquer quelques instants plutôt, mais le sourire de son épouse indiqua que cette dernière était ravie de l’accompagner. Il y avait quelque chose d’agréable de s’accrocher a elle, ressentir la morsure du vent en profitant du paysage et aussi un peu des charmes de son épouses, pouvoir s’imprégner de son odeur, laisser ses mains et ses lèvres se balader un peu… Bon, le paysage n’était peut-être pas si important que cela finalement. Pendant que la Fay remettait ses lunettes afin de pouvoir démarrer la moto-jet, Cyrène accrocha son sac derrière le siège passager en s’assurant qu’il était bien installé et ne tomberait pas avant de prendre place derrière elle d’un geste élégant. L’Amirale connaissait ses charmes et était sûre d’elle-même, elle savait quoi faire pour éveiller le désir de son épouse, après tout, elle lui avait fait découvrir de nombreuses choses dans ce domaine. Mais pour l’instant, elle resta sage, se contentant de se coller contre son dos, compressant sa poitrine contre elle par la même occasion, et de lier ses mains sur son ventre afin de s’accrocher, comme elle l’avait demander.


« Allez chérie, emmène moi faire un tour ! »

La moto démarra et durant quelques instants, reposant son menton contre l’épaule de son épouse, Cyrène profita autant de son parfum que du paysage, s’imprégnant de l’esprit du lieu en toute quiétude et laissait derrière elle tous les tracas de sa vie d’Amirale : c’était le moment ou elle vidait sa tête et laissait derrière elle tous les soucis de la vie quotidienne et professionnelle, elle était en permission et sa capitaine ferait le travail, elle n’avait aucun doute la dessus. Fermant les yeux, la jeune femme n’allait cependant pas rester longtemps dans cette position d’attente : elle ne doutait pas un seul instant de l’état dans lequel la Jedi se trouvait en ce moment et en tentatrice, elle allait bien entendu attiser ce feu autant que possible, celui qu’elle avait ressenti dans sa façon de partager ses baisers ou encore de caresser ses cuisses nues. Cela pouvait sembler puéril, ou plutôt adolescent, mais l’amour avait ses exigences qui sortait du rationnel, et le désir était une part très importante d’une vie de couple épanouie. C’était certes un plaisir agréable, mais également une preuve d’attachement a l’autre et une façon de montrer que son épouse restait le centre de son univers, aussi, elle pris lentement, mais sûrement les choses en main.

Petit a petit, ses lèvres se perdirent dans le cou de la Jedi, y déposant de nombreux tendre baiser alors que ses mains, quittant le ventre, commencèrent a se balader sur son corps, recherchant même a glisser sous les vêtements. Était-ce bien raisonnable dans un moment pareil ? Pas vraiment, mais « raisonnable » n’était pas vraiment le mot que l’on associait naturellement a Cyrène. Il y avait un risque que, malgré les grands pouvoirs de la Force particulièrement puissant chez Arsenicia, cette dernière, emportée par les images que les douces attentions de son épouse allait sans doute imposer sans sa tête, risque de faire une faute inattention dans sa conduite et n’ai un accident. Pourtant, ce n’était clairement pas cela qui allait stopper l’Hapienne dans ses gestes, trop avide de pouvoir de nouveau découvrir le corps de son épouse et réveiller des sensations qu’elle avait depuis trop longtemps laisser de coter. Elle avait envie de la faire craquer et de lui faire l’amour, là sur la moto tout de suite. Qu’importe où elles se trouvaient en cet instant, pourvu qu’elle est l’ivresse et qu’elle la partage avec la Jedi, l’ivresse du désir et de la passion, l’ivresse de l’amour et du plaisir dans une étreinte intime. Si la Jedi ressentait clairement l’absence de l’Amirale comme un manque, il ne faisait aucun doute que la réciproque était vraie...


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Ven 26 Aoû - 21:38
Le vent dans ses cheveux, l'adrénaline dû à la vitesse, la poitrine de Cyrène contre son dos et les mains de cette dernière sur son ventre… Arsenicia était heureuse et sereine, en cet instant précis. Après avoir passé de longs mois loin de sa femme, ces retrouvailles étaient savoureuses. Pourtant, ce n'était que le début. Qu'une mise en bouche. Mais, déjà, la Jedi était sur un petit nuage. Et, si tout allait bien, cela allait encore durer quelques jours.

Se sentant presque pousser des ailes, Arsenicia accéléra. La moto-jet filait à vive allure. Les pans de la veste de la Jedi fouettait ses flancs. Mais cela ne la dérangeait pas. Ni ne dérangeait Cyrène, visiblement.

Un léger sourire naquit sur les lèvres de la sensitive alors qu'elle sentait l'Amiral s'activer derrière elle. Et il n'y avait guère besoin de l'aide de la Force pour deviner les intentions de cette dernière. Ombrelune connaissait très bien sa femme, ainsi que son tempérament, et n'était donc pas surprise que cette dernière… ne tienne pas longtemps en place.

Alors, malgré la vitesse et la potentielle dangerosité de la situation, Arsenicia pencha légèrement la tête pour laisser un meilleur accès à sa femme. Elle aurait aimé fermer les yeux. Mais malheureusement, cela lui était impossible. Elle devait continuer à garder le cap et, surtout, le contrôle de l'engin lancé à grande vitesse sur lequel elles se trouvaient toutes deux.

— Cyrène…

C'était un avertissement aussi bien qu'une supplique. Le ton n'y était pas du tout et la Jedi ne faisait rien pour empêcher les mains de sa femme de se faufiler sous ses vêtements. Au contraire, en vérité, car elle se laissait aller légèrement en arrière pour offrir un meilleur accès à la Hapienne.

Toutefois, Arsenicia était une femme raisonnable. Et davantage que sa femme, visiblement. Alors, avant de provoquer un accident qui pouvait s'avérer catastrophique, même avec ses réflexes et l'aide de la Force, la Jedi fit ralentir sa bécane jusqu'à finalement s'arrêter près d'un énorme rocher. Pied-à-terre de part et d'autre de la moto-jet, la Jedi se sentait en confiance grâce à l'abri qu'offrait l'ombre du monticule. Suffisamment pour lâcher les commandes et se laisser aller en arrière contre Cyrène tout en lui offrant un libre accès à son corps.

— Ne t'arrête surtout pas, lui ordonna-t-elle gentiment en fermant les yeux, cette fois-ci.

Levant le bras gauche, la Fay glissa ses doigts dans les cheveux de sa femme. Tandis que son autre dextre se refermait sur la main droite de Cyrène pour la guider beaucoup, beaucoup plus au sud. Impatiente, Maître Ombrelune ? Oh oui.


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Mar 7 Fév - 2:46
« Tu m’a terriblement manquée.. Tu n’imagine pas a quel point... »

Cyrène réajusta également sa tenue, elle ne s’attendait pas a craquer si vite, mais ne disais-t-on pas que le meilleur moyen de résister a la tentation était d’y céder ? Les deux femmes étaient si souvent, et si longtemps séparée, qu’elles ne pouvaient que savourer leurs retrouvaille de la façon dont le faisait les couples très amoureux désirant vivre leur passion de la passion la plus enflammée qu’il soit. Même si elle n’avait aucune sensibilité a la Force, l’Amirale compris bien que son épouse était entrain de déterminer si quelqu’un les avaient surpris, mais de son côté, elle ne pouvait pas y faire grand-chose et a vrai dire, cela lui importait peu. La presse a scandale ferait les choux gras de voir deux épouses accomplir le « devoir conjugal » ? Grand bien leur fasse ! Elle avait vécu dans la terreur de l’apparence dans l’amas d’Hapès et ne comptait pas revivre cela dans la République, même si elle savait qu’elle avait tout de même une image a tenir. Elle était tout de même amusée du comportement d’Arsenicia, si elles avaient réellement été observées, que pourraient-elles y faire maintenant ? Mais fort heureusement, cela ne fut pas le cas et la Hapienne n’aurait donc guère a se poser la question.

Une fois sa tenue réajustée, et l’accessoire ayant repris sa place, sans doute temporairement, dans son sac, il restait donc la question de reprendre la route pour atteindre la destination évoquée par la Jedi quelques instants plutôt, avant que l’Amirale ne se laisse porter par son désir et sa fougue naturelle. Son épouse évoqua d’ailleurs le sujet d’une façon amusante, et la brune pris un air « innocent » qui ne saurait sans doute convaincre personne, même si elle leva les bras en signe de coopération, ce qui était paradoxal vu son attitude dominante quelques instants plutôt. Mais dans son esprit, cela raisonnait également comme une sorte de promesse : après tout, si elle avait offert a sa femme la preuve du manque terrible qu’elle ressentait en son absence, elle n’avait pas obtenu la réciproque… Et la vue d’un arbre assez grand pour l’attacher lui donna des idées qui lui firent penser, l’espace de quelques instants, que finalement, elle pouvait encore attendre quelque peu pour rejoindre cette fameuse destination… Mais cela ne serait guère raisonnable, parfois, il fallait savoir faire preuve de patience et « être sage », aussi ennuyeux que cela pouvait paraître. Alors elle chassa cette idée de sa tête et repris la parole, même si elle exprima tout de même assez clairement ce qu’elle avait derrière la tête.


« Si tu me promet de le faire lorsque nous aurons atteint cette destination, alors je ferais en sorte d’être sage… Enfin, autant que possible. »

Une manière de lui faire comprendre qu’elle avait reçu le message cinq sur cinq et que l’idée lui était fort agréable… Mais cela devrait attendre. Elle laissa la Jedi reprendre place en position de conductrice et vint s’installer derrière elle, veillant de nouveau a accrocher son sac pour qu’il ne s’envole pas, et ajustant donc ses fameuses lunettes de soleil, dans une forme de provocation, car entre elles, porter cet accessoire n’était pas vraiment un signe de « sagesse ». Toutefois, elle se contenta de se coller contre elle, joignant ses mains « sagement » sur son ventre, posant sa tête contre son épaule, comme le ferait une femme amoureuse a la recherche d’une tendre étreinte, et, forcément, écrasant sa poitrine contre son dos. Bon, il était écrit qu’elle ne rechercherait pas forcément a faciliter la vie de la Jedi jusqu’au bout, mais ne disait-on pas des Jedi qu’ils étaient capable de faire preuve du plus grand des selfs control. La moto-jet se souleva du sol et repris sa course lentement et, divine surprise, Cyrène tint parole du mieux qu’elle le pouvait. Ses mains restèrent liée sur le ventre de son épouse, et elle admira le paysage avec une certaine attention lorsqu’elle ne recherchait pas a fermer les yeux pour profiter du parfum de la Maîtresse de l’Ordre, qui avait quelque chose de peut-être encore plus enivrant a ses yeux que les phéromones d’une Zeltronne.

Vers la fin du voyage, elle commença a avoir un peu plus de mal a se contrôler. Les mains n’avaient certes guère bougée, mais les lèvres s’étaient glissée malicieusement dans le cou de la Jedi pour y déposer quelques tendres baisers. Il fallait dire que dans sa situation, attendre ressemblait réellement a une forme de torture, la jeune femme désirait profiter de la présence de son épouse le plus possible, c’était infantile sans doute, elle avait la sensation d’être une adolescente découvrant ses hormones, mais elle avait cette Jedi dans la peau et ne pouvait s’en passer, c’était plus fort qu’elle, pour le meilleur et pour le pire comme le disait la formule consacrée… Parfois, elle se sentait même un peu coupable : s’il lui arrivait malheur sur le pont de son vaisseau, elle savait que cela ferait très mal a son épouse, car la Force lui ferait ressentir cette perte dans sa chair… Elle devait donc veillez a ce que cela n’arrive pas. Protéger par le blindage d’un Star Dreadnought, elle ne pouvait que difficilement rêver meilleure protection, mais elle savait que certaines armes pouvaient venir a bout d’un tel monstre de métal… Toutefois, Arsenicia fini par la tirer de ses pensées en lui indiquant qu’elles étaient bientôt arrivée. Cyrène redressa donc la tête, s’arrachant a contre cœur du cou de son épouse pour découvrir le cadre qui allait accueillir leur rendez-vous amoureux.


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Sam 18 Fév - 4:20
Nicia savait combien elle avait manqué à sa femme, sans avoir besoin de la Force pour le sentir. Elle pouvait encore ressentir les effets de leurs étreintes, de leurs baisers passionnés, et les réactions insoupçonnées que Cyrène avait suscitées en elle. Une légère rougeur sur ses joues témoignait de son émoi, alors que la Fay enfourchait sa moto-jet et invitait la belle amirale à faire de même en lui offrant sa main.

« Je n'attendais pas moins de toi », répondit Nicia tandis que Cyrène glissait ses mains sur le ventre de sa femme après avoir réajusté ses lunettes.

Ces lunettes et ce sourire malicieux étaient un combo efficace contre la Jedi, mais Arsenicia avait combattu bien pire dans sa vie et s'était jurée de tenir bon jusqu'à leur destination. Elle mit les gaz et les deux femmes reprirent la route à toute allure, le vent leur claquant aux oreilles, surtout à celles de d'Arsenicia.

Contre toute attente, Cyrène sut se contenir. Pendant un moment, Ombrelune s'attendait à sentir les mains de sa femme glisser sous ses vêtements, mais la Hapienne n'avait rien fait de tel. À la place, elle admirait le paysage qui défilait à vive allure sous ses yeux. Cependant, tandis qu'Arsenicia avisait le petit village devant elle, Cyrène commença à s'impatienter. La Jedi retrouvait bien là sa femme et fut incapable de garder son sourire pour elle alors qu'elle savourait la sensation des lèvres de son épouse sur la peau fine et sensible de son cou.

« Nous arrivons », avertit Arsenicia peu avant de ralentir à l'approche des quelques maisons.

C'était un village pittoresque et très calme, malgré la tenue d'un petit marché sur la place principale. Le nombre d'habitants ne dépassait pas les trois cents, composé surtout de familles, de personnes âgées et de jeunes enfants, mais cela ne voulait peut-être rien dire.
La Jedi gara la moto-jet à côté d'une habitation plus grande et légèrement excentrée, puis descendit et tendit la main à Cyrène. Elle l'attira derrière elle sans un mot et pénétra dans la bâtisse en bois. Elle salua le vieux couple qui tenait les lieux en passant, échangeant même quelques mots, puis ouvrit la porte de leur chambre à la belle amirale.

Avant de fouler le sol en tatami, Arsenicia ôta ses bottes. La chambre était simple mais de bon goût et différente de ce à quoi Cyrène était habituée. La lumière naturelle qui filtrait à travers les larges fenêtres et la végétation à l'extérieur étaient impossibles à retrouver dans un bâtiment de guerre.
Un grand lit occupait une bonne partie de l'espace, mais une table basse et des coussins offraient également un coin pour se détendre. Le plus agréable était toutefois l'extérieur. Nicia s'y dirigea après avoir de nouveau capturé la main de Cyrène.

Elle ouvrit la porte coulissante et dévoila un petit jardin, offrant un cadre parfait pour une relaxation totale et l'abandon de soi entre les deux femmes. Le lieu était à l'abri des regards indiscrets, grâce à une haie suffisamment haute, et la présence d'un bain thermal ajoutait encore plus de bien-être à leur moment de détente. L'eau s'écoulait doucement, enveloppée de volutes de vapeur qui invitaient les deux femmes à s'y prélasser. Le calme qui régnait dans les lieux donnait aux deux épouses la certitude que leur chambre était bien isolée, évitant ainsi toute chance d'être entendues si elles décidaient de s'amuser davantage.

« Veux-tu manger quelque chose ? » Demanda Arsenicia en se glissant derrière Cyrène.

Le ton de la voix d'Ombrelune laissait peu de place au doute : elle était prête à s'amuser. Elle attira la Hapienne contre elle en glissant une main sur ses hanches, collant sa poitrine à son dos et saisissant son menton de manière à l'inciter gentiment à pencher la tête.

Nicia aimait s'abandonner totalement à Cyrène, mais elle appréciait également prendre les rênes et c'était exactement ce qu'elle avait l'intention de faire maintenant.

Dans cette position, Arsenicia n'avait plus qu'à se pencher pour déposer des baisers dans la nuque de son épouse, y laisser des morsures, saisir le lobe de son oreille entre ses dents et laisser glisser possessivement ses mains sur son corps de rêve.


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Lun 6 Mar - 2:20
Cyrène observa le village avec une certaine curiosité : c’était sans doute un regroupement conçu pour être éloigné de nombreuses choses et en premier lieu de la guerre, un territoire reculé et un havre de paix pour quelques dizaines d’âmes en quête d’une vie simple. Il y avait d’ailleurs surtout des personnes âgées et des jeunes enfants et la jeune femme commençait a croire qu’elles allaient être une sorte d’attraction dans le décors. Oh, elles n’allaient sans doute pas réellement perturber l’équilibre de ce lieu, mais une partie de l’esprit de l’Amirale, même s’il était en grande partie occupée sur la recherche des milles et une façons dont elle comptait occuper son épouse durant le séjour, pensa que leur présence pouvait amener des dangers potentiels sur cette communauté : après tout, elles étaient deux femmes importante dans leurs fonctions qui avaient toutes les deux des ennemis qui étaient prêt a tout pour s’en prendre a elle. Toutefois, elle était certaine que sa Jedi d’épouse avait pris toutes les précautions nécessaire pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de problème, alors, malgré les risques, Solaris marchait le cœur léger, saluant d’un signe de tête de la main les enfants enthousiaste qui leurs criaient bonjour : pour eux, elles étaient sans doute une attraction brisant la monotonie du quotidien.

Arsenicia stoppa la moto-jet proche d’un bâtiment plus grand qui était sans aucun doute une sorte d’hôtel. La Hapienne ne se fit guère prier pour descendre de la moto et remis son sac sur son épaule, le tenant plus fermement qu’elle n’en avait l’air avant de laisser son épouse saisir sa main libre et la suivre a l’intérieur de l’établissement. Elle découvrit sans surprise un couple de personne âgée tenant l’établissement qui salua la Jedi et échangea quelques banalités avec elle, Cyrène se contentant de nouveau d’un signe de tête avant de suivre la Jedi vers une grande pièce qui semblait être une chambre, mais qui était également sans doute un lieu de méditation et d’entraînement avec un aussi grand tatami en son centre. Elle imita son épouse en retirant ses propres bottes, se retrouvant a pied de chaussette pour poursuivre l’exploration des lieux. La jeune femme était pour l’instant satisfaite de ce qu’elle voyait, c’était isolé et calme, l’endroit parfait pour se retrouver et pouvoir profiter le plus intensément possible de ses trop rare moment ensemble. Elle loin du conseil et de ses responsabilités, Cyrène loin du pont de son vaisseaux et des rapports de plus en plus inquiétant qui provenait de la frontière avec le Consortium. Elle voulait mettre tout ceci de côté, au moins pour quelques instants.

Ombrelune réalisa peut-être que son épouse avait l’espace d’un instant laisser son esprit dérivée vers des préoccupations plus grave, car elle repris sa main pour la guider vers le jardin, chassant de nouveau ses pensées parasite. Cette fois, un sourire franc se dessina sur les lèvres de l’Hapienne en découvrant les haies assez haute pour les dissimuler ainsi que le bain thermal, idéal pour pouvoir profiter d’un lieu de repos en toute quiétude. Ce lieu avait plus de charme et de cachet qu’elle n’aurait put l’imaginer et s’il restait bien entendu très éloigné de ce qu’elle avait connu jusqu’ici, il s’agissait d’un dépaysement plutôt agréable pour le sujet de leurs retrouvaille. Elles n’y vivraient, l’une comme l’autre, sans doute jamais tout les jours : un moment ou un autre, l’appel du devoir et de l’action prendrait le dessus et elles retrouveraient a leurs occupations professionnelles, elles n’étaient pas des lâches recherchant simplement a fuir la situation de la galaxie. Mais elles avaient le droit d’avoir des moments d’intimités et c’était de l’un d’entre eux que les deux femmes souhaitaient profiter en ce moment. Et pour cela, Cyrène devait reconnaître que la Jedi avait choisit le lieu parfait et qu’elle n’aurait sans doute jamais trouver mieux : son carnet d’adresse contenait bien des références, mais pour s’isoler, Cyrène aurait sans doute opter pour un séjour certes reculé du front, mais sur une planète peuplé, car elle restait une femme urbaine avant tout.


« Je ne sais pas comment tu a connu cet endroit, mais l’on ne pouvait pas rêver mieux pour passer du temps ensemble. J’ai déjà hâte de tester ce bain avec toi. »

Mais en sentant soudainement le corps de son épouse contre son dos, Cyrène compris tout de suite ce que la Jedi avait en tête et se laissa faire sans protester. Certes, elles avaient partager un moment intime sur la moto, mais l’Hapienne avait offert sans recevoir, et pour son plus grand plaisir, Arsenicia avait bien l’intention d’inverser la situation. Elle pencha la tête sans faire d’histoire, fermant les yeux afin de mieux ressentir ses lèvres sur sa nuque et dans son cou, de sa poitrine contre son dos, sentant son rythme cardiaque quelque peu s’accélérer en anticipant la suite des évènements qui seraient sans aucun doute aussi délicieux qu’agréable. La façon dont la Fay lui demanda si elle désirait manger quelque chose ne laissait de toute façon aucune place au doute. L’Amirale laissa un soupir de contentement s’échapper de ses lèvres et laissa simplement le temps s’écouler quelques instants en savourant le moment présent, posant une main sur celle qui se baladait sur son ventre, juste pour pouvoir caresser délicatement sa peau avant de reprendre d’une voix douce

« Je crois que tu n’a même pas besoin d’aller chercher dans ma tête pour savoir ce que je veux… »

Elle finirait bien par manger quelque chose… Mais pas tout de suite… Ou du moins, pas dans le sens premier du terme. Dans un sens plus figuré en revanche...


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Ven 25 Aoû - 18:10
La satisfaction intense cédait la place à une douce tranquillité, à peine troublée par le clapotis de l'eau et les chants d'oiseaux colorés. Tenir son épouse dans ses bras, leurs corps plongés dans l'eau chaude et agréable, faisait d'Arsenicia un être comblé en cet instant précis. Le long baiser qu'elles partageaient, empreint de tendresse, scellait ces retrouvailles de la manière la plus agréable qui soit après cette nouvelle étreinte charnelle. Et, plus que d'ordinaire sans doute, la Jedi resserra ses bras autour de la taille de la belle Amirale, cherchant à sentir chaque centimètre de sa peau contre la sienne, comme si elle craignait de la perdre subitement. C'était quelque chose que Cyrène comprendrait aisément.

En réponse aux mots charmants de son épouse, Arsenicia esquissa un doux sourire tout en se reculant légèrement de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir regarder Cyrène dans les yeux et contempler les traits délicats de son visage.

—  Tu as bien de la chance, répliqua Nicia, taquine. Que devrais-je dire de cette magnifique Amirale que j'ai eu la chance d'épouser ? Il ne tient qu'à nous de graver cet instant dans l'éternité, ajouta-t-elle en appuyant son front contre le sien.

Cyrène fut celle qui vint chercher ses lèvres, l'embrassant sans chercher à cacher son désir. Arsenicia répondit avec plaisir, nouant sa langue à la sienne dans un contact empli de sensualité, jusqu'à ce que la belle Hapienne se recule et pose finalement sa tête sur l'épaule de sa femme. Savourant l'étreinte, la Jedi referma ses bras sur le corps de sa femme et ferma les yeux, laissant ses sens s'étendrent naturellement aux alentours dans une pseudo-méditation ou les émotions de Cyrène se trouvaient au centre.

Cependant, cela ne pouvait durer des heures. Leurs corps leur rappelaient notamment le besoin élémentaire de se sustenter et Cyrène fut la première à l'écouter. Nicia la sentit sortir de sa torpeur et rouvrit les yeux, l'interrogeant du regard. Pour seule réponse, la belle Hapienne quitta l'étreinte de sa femme et sortit du bassin. La Jedi, bien entendu, n'en manqua pas une miette avant de lui emboîter le pas, la laissant ensuite utiliser une grande serviette blanche et douce pour essuyer les goutes d'eau qui, inlassablement, perlaient sur son corps.

À la question de sa femme, Arsenicia se tourna vers la porte de leur chambre et tendis la main, invoquant naturellement la Force pour attirer à elle une petite feuille cartonnée. Elle la leva devant elle, se mettant à lire à voix haute :

— En entrée, nous avons des sashimis de poissons de rivières et le plat est un assortiment de yakitoris - ce sont des brochettes - accompagnées de légumes sautés. J'ai vu qu'ils avaient un jardin, alors je suppose qu'ils font tout pousser eux-mêmes, dit-elle en penchant la tête, laissant naturellement la place à Cyrène d'y déposer ses lèvres tandis qu'elle continuait à la sécher de la plus agréable des façons. Le dessert, reprit-elle avant de soupirer agréablement. Tu m'empêches de me concentrer, rit-elle en envoyant la feuille cartonnée sur le lit. Alors tu verras bien pour le dessert.

Après s'être séchée, Arsenicia prit la serviette offerte par son épouse et se plaça derrière elle. Plaçant le tissu éponge entre elles, elle se colla contre le dos de Cyrène et entreprit de la sécher avec amour, en caressant ses formes par la même occasion. Elle déposa de doux baisers sur son épaule ou sa cuisse tandis qu'elle descendait la serviette le long de ses jambes, puis laissa tomber le tissu une fois sa tâche terminée.

Proposant gracieusement sa main à Cyrène, Nicia la guida doucement jusqu'à leur chambre, où elles pourraient se détendre en toute intimité en attendant le repas. Avec une attention prévenante, elle assista Cyrène pour qu'elle puisse enfiler un kimono en coton coloré. Le tissu était merveilleusement doux contre la peau, offrant une sensation de réconfort dès qu'il effleurait leur épiderme. Il était également suffisamment épais pour fournir une chaleur agréable sans toutefois devenir étouffant et il descendait jusqu'au haut des cuisses.

— Le repas ne devrait plus tarder, informa-t-elle d'une voix douce, tandis qu'elle appuyait sur un discret bouton à proximité de la porte de la chambre, informant ainsi les propriétaires qu'elles étaient prêtes. Revenant au centre de la pièce avec un pas élégant, elle s'assura que tout était en ordre pour leur soirée à venir.

De sa position, elle exerça délicatement la Force pour attirer vers elle leurs vêtements laissés près du onsen, les disposant soigneusement sur le lit. Parmi les affaires, elle récupéra son propre sabre laser, prenant soin de le déposer avec précaution sur la table du coin détente, où elle prit ensuite place avec une aisance naturelle.

— Souhaites-tu un verre en attendant ? offrit-elle, un sourire subtil ourlant ses lèvres.


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Sam 2 Sep - 3:34
« Que veut-tu, mes lèvres sont irrésistibles. »

Répondit-elle avec un sourire amusée lorsqu’elle renonça a lui donner le dessert car elle était trop déconcentrée. Tant pis, elle découvrirais le dessert le moment venu, le reste du menu était bien suffisant pour ouvrir l’appétit de toute façon. C’était assez cohérent avec ce qu’elle avait put observer de ce monde et de son ambiance, et bien qu’elle fut élevée dans un décors et avec des moyens qui lui avait permis de disposer de met de qualité durant toute son enfance et son adolescence, Cyrène avait également connu la formation militaire, et disons que les repas servit dans les vaisseaux spatiaux n’étaient pas nécessairement les plus savoureux… Elle savait donc profiter de nourritures simples et savourer les petits plaisirs qu’elles étaient capable d’offrir sans pour autant mettre cela en perspective avec les plats de grands chefs auxquels elle fut habituée durant son enfance. Cela faisait d’elle quelqu’un d’assez simple a contenter question nourriture, ce qui était assez surprenant de la part d’une ancienne héritière d’un poste de Matriarche Hapienne. L’exil lui avait apporter des choses comme elle-même espérait apporter des choses a son entourage et bien entendu en premier lieu son épouse.

Les rôles s’inversèrent finalement et Cyrène savoura cet instant a sa juste valeur, laissant son épouse la sécher avec douceur ainsi qu’une certaine gourmandises, ses lèvres glissant non loin derrière le tissu. Quelques gémissements prouvèrent que l’Hapienne appréciait ses doucereuses attentions, mais elle fut capable de résister a l’appel d’attirer la Jedi vers elle pour une nouvelle séance de galipette. Pas l’envie qui lui en manquait, mais ce ne serait guère raisonnable et elles auraient tout le temps de tester le lit après s’être sustentées. Lorsqu’elle lui proposa sa main pour la guider jusqu’à la chambre, la jeune femme la saisit et caressa même ses doigts avec une douceur que personne ne serait capable de soupçonner en l’observant donner ses ordres avec autorités sur son pont. Cyrène était quelqu’un avec de multiples facettes, il y avait l’Amirale et l’Épouse et ceux qui ne la connaissait pas assez pouvait songer qu’elle jouait des rôles. Pourtant, chacune des deux était une partie d’elle-même et elle se reconnaissait dans ses deux rôles : elle était simplement capable d’être professionnelle dans l’exercice de ses fonctions, tout en sachant lâcher la bride lorsqu’elle pouvait se permettre d’être davantage elle-même. Il s’agissait d’une qualité rare, mais peut-être parce qu’il existait peu de position offrant une telle liberté dans la galaxie.

Lorsqu’elles arrivèrent dans la chambre, Arsenicia l’assista pour enfiler un kimono qu’elle avait préparer pour l’occasion, qui serait plus pratique pour profiter de l’atmosphère relaxante du lieux que leurs tenues décontractée. Le contact avec le tissu était des plus doux et agréable, même s’il n’arriverait bien sûr jamais au niveau du contact de la peau de son épouse sur la sienne. Avec plaisir, elle ferma la ceinture d’un geste élégant et s’observa dans le miroir : elle devait admettre que cela lui allait bien et comme elle n’avait guère trop serrer l’habit, cela lui faisait un décolleté plongeant flattant sa poitrine. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, elle aimait prendre soin de son apparence et se sentir belle, c’était un trait de caractère et son espèce et elle ne pouvait sans aucun doute guère y échapper. Son attention se porta ensuite sur la pièce alors que la Jedi se servait de ses dons afin de mettre de l’ordre dans les vêtements et d’appeler les propriétaires pour pouvoir faire venir le repas. Elles allaient donc pouvoir bientôt profiter des spécialités locales et lorsque son épouse alla s’installer devant la table de détendre, après avoir pris soin d’y déposer son sabre-laser, Cyrène la rejoignit avec le sourire, sautant sur l’occasion qui lui était offerte pour avoir un verre.


« Avec grand plaisir, j’imagine qu’avec un tel décors et des spécialités comme celle-ci, nous allons avoir l’occasion de savourer un saké local. »

Bien entendu, comme n’importe quel femme de la haute société, Cyrène avait été éduquée a la connaissance de la plupart des alcools qu’elle était susceptible de rencontrer dans les grandes occasions, et pour les autres, disons simplement que l’armée et les Jedi avaient fini par faire le reste au fur et a mesure. Et puis, elle aimait bien le saké, il était de tradition sur un vaisseau d’en boire un verre d’une traite avec tout l’état-major d’un navire avant de briser le verre dans un geste commun : c’était autant un serment de loyauté et de fidélité qu’une façon d’essayer d’attirer la bonne fortune, une tradition qui rapprochait les membres d’un équipage de navire et les concentraient tous sur l’objectif commun, autant dire que l’Hapienne l’avait rapidement répandue sur ses navires au fur et a mesure qu’elle avait pris du galon. Elle reposa ses coudes sur la table afin de pouvoir joindre ses deux mains et s’en servir comme support pour son menton, et rendant un sourire qui traduisait le bonheur simple d’être en compagnie de la femme qui était devenue le centre de son existence, elle repris la parole d’avoir d’essayer d’en savoir plus sur l’endroit.

« Dis moi, comment a-tu connu ce petit coin tranquille ? Tu leurs a déjà rendu service pour une mission quelconque ? C’est très joli et calme en tout cas, il faudra que l’on prenne le temps de faire le tour du village demain, je suis certaine qu’il doit dissimuler quelques panorama très agréable. »


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Mar 26 Sep - 19:00
- 'Irrésistible' ne leur rend pas justice, répondit Arsenicia, charmeuse.

Elle partagea le sourire amusé de son épouse, un sourire qui ne quitta pas ses lèvres alors qu'elle essuyait délicatement la peau de Cyrène avec une serviette, chassant l'humidité tout en savourant ce moment. Ensuite, avec une élégance galante, elle la guida vers la chambre attenante et l'aida, même si ce n'était pas vraiment nécessaire, à enfiler un kimono aux couleurs vives. L'habit semblait sublimer sa silhouette, mais peut-être était-ce Cyrène qui rendait le vêtement encore plus magnifique ? Les deux hypothèses semblaient vraies, et Arsenicia perdit son regard dans la contemplation de sa femme tandis que celle-ci nouait le kimono d'un geste gracieux. Si Cyrène aimait se sentir belle, il lui suffisait de croiser le regard de la Jedi pour avoir la certitude qu'elle l'était.

— Tu devines bien, approuva la Jedi en faisant venir à elle une bouteille et deux verres.

D'habitude, Arsenicia n'utilisait que rarement ses pouvoirs de cette manière, préférant se comporter comme le commun des mortels en se levant et en effectuant les tâches par elle-même. Cependant, en présence de Cyrène, elle adoptait une paresse qui lui était inhabituelle. Le désir de rester aux côtés de sa femme était si puissant qu'il surpassait tout le reste. Chaque minute passée ensemble était devenue encore plus précieuse à présent qu'elles se rencontraient si rarement en chair et en os.

— En bois tu toujours avec ton état-major avant les grosses opérations ? Demanda Arsenicia en remplissant leur verre l'un après l'autre.

La Jedi se remémorait cette habitude que Cyrène avait adoptée sous son commandement sans réellement savoir d'où cela venait, alors qu'elle trouvait de plus en plus ses repères à bord de la flotte. Arsenicia avait apprécié cette tradition et y avait même participé avant que son devoir ne la conduise ailleurs.

En déposant l'un des deux verres devant son épouse, elle reprit avec humour :

— Mais je vais plutôt savourer celui-ci.

Levant son verre, elle plongea ses yeux turquoises dans ceux de la Hapienne, offrant silencieusement une proposition de trinquer avant de porter son verre à ses lèvres. L'alcool était puissant, légèrement sucré avec une pointe d'amertume qu'elle savait apprécier. Arsenicia se détendit complètement, posant ensuite son verre devant elle et tendit la main pour caresser doucement le bras de Cyrène. Simplement s'asseoir avec elle et profiter de sa présence était quelque chose qui manquait cruellement à la Maître de l'Ordre. Cela avait été une tradition qu'elles avaient maintenue jusqu'à ce qu'Arsenicia quitte la flotte : prendre le temps, le soir, de se voir et de savourer la compagnie de l'autre. D'abord en toute amitié, puis de manière de plus en plus romantique. Ces longues soirées avaient d'ailleurs donné à Cyrène le temps de conquérir le cœur de la Jedi. Il avait fallu du temps à Arsenicia pour accepter ses sentiments et finalement se laisser tomber presque littéralement dans les bras de la belle Hapienne. En pensant à tout cela, un léger sourire se dessina sur les lèvres de la Jedi, mais Cyrène la ramena à la réalité.

— C'est à peu près cela, lui répondit-elle. J'étais encore Padawan lorsque je suis venue ici pour la première fois, avec mon Maître.

Tyrana n'était plus, mais son souvenir restait profondément ancré dans la mémoire d'Arsenicia. Cette dernière avait connu son lot de décès, qu'ils fussent proches ou non, mais pour quelqu'un qui avait partagé tant d'années de sa vie… Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère pointe de mélancolie. Cependant, cette mélancolie restait véritablement minime, car les souvenirs heureux surpassaient tout le reste.

— Ce village était la cible d'attaques de pirates, reprit-elle. Nous les avons repoussés et avons même… négocié avec leur chef pour qu'ils ne reviennent pas. En ce qui concerne les propriétaires, la femme que nous avons croisée tout à l'heure est en réalité la fille de la personne qui nous avait accueillis à l'époque. Je n'étais pas revenue depuis longtemps, mais elle m'a reconnue, conclut-elle en laissant glisser entre ses doigts une mèche bleutée de sa longue chevelure brune.

Arsenicia avait un physique plaisant mais atypique. Les mèches bleues de sa chevelure constituaient sa signature distinctive, et si on les ajoutait à ses longues oreilles effilées, elle ne passait pas inaperçue. Par conséquent, elle n'avait pas été étonnée d'être reconnue dès son arrivée, mais elle avait tout de même demandé au couple qui les hébergeait de garder leur discrétion.

— Cet endroit me rappelle un peu Tython, en fait, fit écho Arsenicia tandis que Cyrène parlait de la quiétude des lieux. Aimerais-tu visiter Tython un jour ? lui demanda-t-elle, un peu soudainement.

Cyrène avait le temps de préparer sa réponse, car elles furent interrompues par trois coups toqués à la porte. Arsenicia adressa un sourire à son épouse, puis alla ouvrir la porte pour récupérer un grand plateau repas, sur lequel se trouvait l'ensemble du menu, y compris le mystérieux dessert. Après avoir chaleureusement remercié la tenancière, elle referma la porte d'un léger coup de talon et vint déposer le plateau entre elles, devant son épouse.

L'odeur qui s'échappait du plateau éveillait vraiment l'appétit. Cependant, la Jedi avait l'intention de commencer par l'entrée, à savoir les sashimis. Elle saisit donc une paire de baguettes en bois qu'elle offrit à Cyrène, avant d'en prendre une seconde.


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Ven 6 Oct - 1:06
« Oui, cela soude les hommes et donne du courage en chassant le doute. Mais effectivement, l’on va pouvoir prendre son temps pour celui-ci, l’on ne part guère au combat dans l’instant après tout. »

A vrai dire, Cyrène ne tenait pas totalement d’Hapès cette tradition, mais des holo d’histoire qu’elle y avait trouver. C’était une tradition très ancienne remontant a un âge ou la République était encore un jeune régime conquérant les étoiles. Mais cela importait peu a l’Hapienne, pour elle, l’important résidait autant dans le caractère solennel de l’évènement que dans le fait qu’il aidait les membres de l’état-major a garder courage ainsi que les idées claires dans la bataille. Cela coûtait assez cher en verre par contre, heureusement, l’on ne partait guère dans une bataille navale intense tous les jours. Un civil ne l’imaginait sans doute pas de cette façon, mais même en période de guerre, l’immense majorité du temps d’une flotte de guerre se dépensait en surveillance, en patrouille et escorte, ce qui signifiait que les périodes de combat étaient certes intenses, mais plus brève que celle des soldats au sol qui devaient eux affronter une pression constante et particulièrement éprouvante. Pour rien au monde, l’Hapienne n’aurait voulu être a leur place, toutefois, la main de son épouse sur son bras la tira de ses pensées alors qu’elle trinquait avec elle pour pouvoir ensuite savourer son verre tout en lui adressant un sourire tendre.

Visiblement, le lien de cette dernière avec le village était particulièrement ancien, puisqu’il datait de l’époque sans doute très lointaine ou elle était encore padawan. Arsenicia ne vivait pas dans le même rapport temporel que la plupart des êtres mortels, son espérance de vie semblait pratiquement infini et elle avait déjà perdu plusieurs générations d’ami. Cyrène n’avait pas ce temps infini devant elle, ce qui ne faisait que rendre leur éloignement pratiquement constant que plus frustrant, mais la brune avait convenu qu’il était simplement nécessaire de profiter de chaque instant de la façon la plus intense possible afin que le moment ou l’inévitable fin viendrait, elles n’entretiennent toute deux aucun regrets. Elle savait que sa disparition ferait souffrir son épouse, mais elle ne pouvait pas régler ce problème alors elle faisait en sorte de le garder le plus loin possible de ses pensées. Un sourire amusée se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle expliqua que la vieille femme, qui était la fille de la personne qu’elle avait rencontrer lors de la mission, l’avait reconnu. Il fallait dire que la Jedi avait une allure et un charme bien a elle que l’Hapienne adorait et qui était parfaitement reconnaissable. Certes, Cyrène n’était pas la personne la plus objective pour en juger, mais cela allait-il l’empêcher de donner son avis ? Certainement pas !


« Ce n’est pas une surprise chérie, tu fait toujours forte impression partout ou tu passe, et ce serait un crime d’oublier une silhouette aussi bien entretenue. »

Elle lui fit un clin d’œil complice avant de reprendre une gorgée de Saké et de le savourer comme il le fallait. La Jedi repris la parole en expliquant que l’endroit lui rappelait Tython en lui proposant de venir visiter la planète. L’Amirale aurait le temps de peser le pour et le contre, car dans le même temps, l’on tapa a la porte avec le repas. Elle l’observa le regard rêveur allait chercher le plateau tout en soupesant les options : en soit, ce ne serait pas une mauvaise chose de s’y rendre, que ce soit de façon officielle ou privée. Il y a quelques années, elle aurait sans doute refuser sans hésiter, puisqu’elle avait toujours ressenti une certaine appréhension a côtoyer des sensitifs, l’effet qu’avait laisser ses rencontre avec les Sith dans le Consortium. Mais aujourd’hui qu’elle partageait sa vie avec l’une des Jedi les plus puissante de la galaxie et en côtoyait de faite d’autre, l’expérience ne lui semblait clairement plus si dangereuse. C’était sans doute le meilleur moment pour le faire, rien que pour pouvoir visiter le lieu de vie de son épouse et pouvoir mieux comprendre son parcours, et donc se rapprocher davantage d’elle. Elle ne pourrait guère lui rendre la politesse, mais tel était le sort des exilés après tout. La Jedi revint avec le repas en commençant par les entrées, a savoir les Sashimis. En prenant les baguettes, l’Hapienne exprima un « bon appétit » plein d’entrain avant de commencer a déguster le repas.

« C’est une proposition intéressante, a vrai dire, je pense que je me laisserais tenter. J’ai envie de voir ou tu a grandit, et je n’ai jamais visiter de planète comme celle-ci. J’imagine que je serais en complet décalage avec le décors, mais je ferais en sorte de n’offenser personne, j’imagine que ce n’est pas un Jedi qui viendra me reprocher d’être une femme ou de venir du Consortium de Hapès. Le plus difficile va être de se trouver un créneau commun pour y aller. »

L’Hapienne lâcha un soupire entre deux bouchée, leur emploi du temps très chargé était toujours un problème, mais elles finiraient bien par trouver le bon timing… Le dépaysement serait en tout cas garanti, mais cela n’effrayait guère l’Amirale qui avait toujours apprécier voyager. Plus qu’à espérer qu’elle ne finirait pas par faire une gaffe...


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Sam 21 Oct - 22:46
La question du temps était épineuse pour leur couple. Elle avait été soulevée assez tôt et mise sur la table par Arsenicia, qui avait expliqué à la jeune femme de l'époque qu'elle était beaucoup plus vieille qu'il n'y paraissait et qu'elles ne pourraient pas vieillir ensemble. À ce moment-là, même si ce n'était pas si lointain, cela avait été une manière pour la Jedi d'offrir une porte de sortie à la native de l'Amas avant qu'elle ne s'engage davantage auprès d'elle. Puisqu'elles étaient désormais mariées, il était évident que la question de « vieillir ensemble » avait été mise de côté. Dans cette guerre qui durait depuis trois siècles, il était de toute façon peu probable qu'elles décèdent de cause naturelle. C'était une dure réalité à laquelle elles étaient préparées, mais cela les poussait également à savourer intensément chaque moment passé ensemble, afin de ne pas en perdre une miette. Arsenicia refusait d'avoir des regrets lorsqu'elle songeait à Cyrène. C'était sans aucun doute pour cette raison que c'était en la compagnie de la belle brune que la Maîtresse de l'Ordre Jedi révélait des facettes de sa personnalité parfois un peu surprenantes.

— Charmeuse, s'amusa la Jedi tout en acceptant le compliment d'un haussement de sourcils particulièrement suggestif en réponse au clin d'œil complice.

Cette légèreté était douce et agréable. C'était un manque flagrant dans la vie de la Jedi, dont le quotidien manquait de légèreté. Ce n'était pas surprenant, mais aux yeux d'Arsenicia, décompresser était nécessaire et n'était pas toujours évident. On attendait beaucoup de la Maîtresse de l'Ordre Jedi qui, souvent, s'oubliait au détriment de la femme qu'elle était également. Sans aucun doute Cyrène connaissait t-elle le même problème, passant sa vie au sein de sa flotte où elle ne cessait jamais vraiment d'être l'Amiral Solaris.

Entre un morceau de sashimi et une gorgée de saké, Arsenicia attendit sagement la réponse de son épouse vis-à-vis de sa proposition. La Fay se souvenait très nettement de leur rencontre sur Nanth'ri, où la méfiance de Cyrène concernant les sensitifs avait été difficile à surmonter - mais une nécessité à ce moment-là. Mais ce n'était pas parce qu'elles étaient mariées que la jeune femme était prête à mettre le pied sur un monde peuplé uniquement de centaines de sensitifs qu'elle ne connaissait pas.

Sa réponse illumina donc le visage d'Arsenicia d'un véritable sourire, le coin de ses yeux se plissant jusqu'à ce que de petites rides apparaissent.

— À vrai dire, c'est sans doute plus simple de nous voir là-bas que de trouver un créneau commun pour venir ici, répondit-elle en premier lieu en levant la main pour caresser doucement la joue de son épouse, dont elle sentit le soudain abattement. Elles s'étaient mises d'accord pour essayer de se voir le plus souvent possible, mais cela ne voulait pas dire que ce n'était pas pesant au quotidien, loin de là. Tython est l'endroit où je me trouve le plus souvent et pour l'Amiral Cyrène Solaris, je n'aurais aucune difficulté à être totalement disponible.

Une idée avait notamment été soulevée au dernier conclave et était une excuse parfaite pour accueillir Cyrène sur Tython, même si cela n'était pas nécessaire pour que la Hapienne soit la bienvenue.

— Quant à être en complet décalage avec le décor… Je préfère penser que tu le sublimeras par ta présence, charma Arsenicia. Je ne suis pas exactement l'archétype du Jedi classique, mais il y a plus extrême que moi et plus sage également, alors tu pourrais ne pas être celle qui sort complètement du lot, s'amusa-t-elle avant de savourer une dernière bouchée de sashimi. Quant à être une femme, reprit-elle plus sérieusement, l'Ordre est justement dirigé par une femme, cela tombe bien, y compris sur Corellia. Alors n'ai crainte, ce n'est pas là-bas qu'un idiot osera lancer une remarque sexiste que, de toute façon, tu lui feras regretter en l'instant avec doigté et classe, termina-t-elle en adoptant un ton beaucoup plus charmeur. Et quelque part, je dois te l'avouer, j'aime bien te voir remettre les imbéciles à leur place. C'est… excitant.

Un clin d'œil, une légère rougeur aux joues et Arsenicia dissimula son sourire derrière une gorgée de saké. Cyrène était une femme de poigne, bien plus habile à donner les ordres que les recevoirs et cela avait toujours plu à la Jedi, qui venait clairement de l'avouer. Elle se souvenait encore, il y a quelques années, trouver beaucoup de plaisir dans le simple fait de voir Cyrène évoluer dans son monde. Et, lorsque leur relation s'était approfondie, c'était dans le total abandon qu'Arsenicia avait trouvé un plaisir fou, laissant à son épouse l'occasion de diriger leurs étreintes de la même main de maître.


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Cyrène Solaris
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Mer 1 Nov - 18:00
Un sourire complice se dessina sur les lèvres de la brune lorsque son épouse évoqua le fait d’être totalement disponible pour elle lorsqu’elle viendrait sur Tython, elle ne doutait guère que cela serait le cas. Le seul inconvénient est qu’il faudrait trouver le moment propice, un moment de calme, mais celui-ci risquait de ne pas se présenter avant un certain moment… Elle était très loin de se douter a cet instant que cette réflexion qui lui était venu naturellement était a ce point juste, mais l’Amirale avait du flair pour sentir quand le vent tournait, peut-être était-ce une qualité nécessaire pour quelqu’un occupant un poste haut placé dans la hiérarchie militaire ? Elle était certaines que d’autre étaient capable de percevoir ce changement, mais elle n’était pas encore capable de transformer cette sensation en pensée rationnelle, raison pour laquelle elle gardait ce ressenti pour elle-même. De toute façon, vu le peu de temps qu’elle passait en compagnie de son épouse, elle n’avait pas l’intention de mettre le sujet sur le tapis maintenant : personne ne l’empêcherait de profiter de ce moment de détente et d’amour, ou elle pouvait être autre chose qu’un officier supérieur, pas même le destin de la galaxie.

Si elle ne voyait pas vraiment en quoi elle pouvait sublimer un décors comme celui de Tython, a moins peut-être d’imaginer un shooting photo au milieu de la nature sauvage en petite tenue, elle était en revanche amusée de voir son épouse évoquer les nombreuses fois ou elle fut contrainte de remettre en place des hommes trop entreprenant ou faisant simplement preuve d’un complexe de supériorité trop prononcé. Il était vrai qu’elle avait su faire preuve de subtilité, même si parfois, la colère avait pris le dessus et qu’elle s’était contentée de la violence pour briser leur fierté mal placé. Si elle avait conscience lorsqu’elle mis au point son projet d’exil qu’elle ne vivrait plus dans une société matriarcale au sein de la République, elle n’avait toutefois guère conscience que le machisme était encore si bien installé dans la société, elle se serait attendu a ce qu’il soit plus fréquent dans l’Empire, mais aujourd’hui, elle avait davantage l’impression que la différence était marginale… Ce qui n’était peut-être pas plus mal dans le fond : ainsi, elle pouvait plus régulièrement faire la démonstration de ses talents et visiblement, il s’agissait d’un spectacle qui plaisait a son épouse, qui avait sans doute elle-même fait face a ce genre de réaction, mais dont la nature et l’éducation Jedi l’avait contrainte a une certaine retenue dans les réponses.


« Je dois admettre que si je savais que je quittais un univers pour quelque chose de très différent, je n’aurais jamais cru devoir faire face a autant de misogynie. Ceci dit, a la réflexion, ce n’est pas plus mal, cela m’a permis de m’imposer plus facilement, avoir de l’amusement et aussi t’offrir du spectacle. Je suis donc gagnante sur tous les tableaux. »

Même si elle tenta de le dissimuler derrière son Saké, Cyrène ne manqua guère le sourire de sa compagne, elle le savait, cette dernière appréciait lorsqu’elle prenait les choses en mains. De leur relation amoureuse, ce qu’elle avait peut-être le plus découvert du caractère de la Jedi était la recherche de ce lâcher prise, de cette volonté d’être capable de s’abandonner complètement a quelqu’un en qui elle vouait une confiance aveugle. C’était un peu contradictoire contenu de sa position haut placée dans la hiérarchie Jedi et de la réputation de ses derniers, mais puisqu’elle occupait également un poste haut placé dans le commandement, elle était tout a fait capable de comprendre pourquoi son épouse recherchait particulièrement cette expérience. Cela permettait de plus a Solaris de faire ressortir l’un de ses penchants naturels sans pour autant de faire de mal a qui que ce soit : il était vrai qu’elle était bien plus a l’aise dans des situations ou elle avait elle-même le contrôle que l’inverse, même si au lit, elle était aussi ravie de laisser son épouse prendre les choses en mains lorsqu’elle le désirait, après tout, l’essentiel était de savourer leur amour de la façon la plus plaisante et agréable qu’il soit… Comme n’importe quel couple de la galaxie non ?

« J’imagine qu’il vaudra mieux prévoir quelques tenues de randonnées si l’on voudra explorer la nature de la planète, peut-être un uniforme si je dois aussi assurer quelques rencontres plus officielles… Mais ne t’inquiète pas, je n’oublierais pas le nécessaire pour nous offrir un peu de piment lorsque l’on aura du temps rien que pour nous deux. »

Oui bon, elles ne pourraient sans doute pas faire l’amour sur un siège du Conseil Jedi, mais elles auraient bien une chambre pour pouvoir s’isoler un peu et savourer non ? Sinon, cela risquait fort de se transformer en une sorte de supplice tantrique que les deux épouses allaient sans aucun doute trouver fort désagréable… Le repas avait désormais bien avancé, et il allait être temps de passer au fameux dessert surprise, même si l’esprit de l’Amirale était portée sur un autre type de dessert… Le genre qui rendrait les kimono superflu et leurs permettraient toute deux de dormir sur leurs deux oreilles… Mais chaque choses en son temps.

« Alors, tu va enfin mettre fin au suspens et nous sortir le dessert ? Ou tu a l’intention de me faire languir encore un peu ? »


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Lun 13 Nov - 20:59
La petite remarque d'Arsenicia semblait avoir fait son effet. Cyrène semblait avant tout amusée mais appréciait également de connaître l'effet qu'elle avait sur son épouse, même de manière si anodine. À ses côtés, la Jedi ne chercha guère à cacher son sourire et haussa un sourcil de manière suggestif avant de renchérir :

— Et quel tableau.

Ça oui, quel tableau. Dans la tranquillité de ses quartiers, sur Tython, ou même à bord du Morning Mist, Arsenicia songeait souvent à sa femme. Que ce soit leur rencontre, leurs premiers échanges chargés de méfiance ou les longues conversations à bord du Helios Ascendant, lorsqu'elles s'étaient suffisamment apprivoisées l'une et l'autre pour apprécier de passer de longs moments ensemble. Des soirées, bien souvent, qui se terminaient dans les canapés du bureau d'Arsenicia, un verre à la main. Jusqu'à ce que l'une de ces soirées se conclût différemment des autres, par un baiser, puis deux, puis trois… et finalement, une nuit de désir et de plaisir. La Jedi se souvenait de sa maladresse et de sa timidité d'alors avec un sourire attendri et sans aucun doute un peu niais. De son manque flagrant d'expérience, Cyrène ne s'était jamais moquée. Au contraire, elle avait vite compris qu'avec la Jedi, il était nécessaire de prendre les choses en main. Le dialogue constant entre elles avait fait le reste, permettant à l'une de connaître ce que l'autre préférait ou, au contraire, n'aimait pas. Depuis, Ombrelune savait que, tout comme elle, son épouse aimait s'abandonner totalement et se laisser faire, cherchant dans leur étreinte le même lâcher-prise. Alors, le rapport de force s'inversait et, au fond, la Jedi aimait cela aussi. À passer sa vie dans la retenue, pouvoir laisser s'exprimer ses penchants pour la domination était une expérience aussi troublante qu'agréable… et sans aucun doute paradoxale. Mais leur couple avait trouvé son équilibre de cette façon, les rôles s'inversant au gré de leurs envies respectives.

— Un maillot de bain, aussi. Le lac qui borde le temple est immense et magnifique, et quand la nuit est claire, les étoiles s'y reflètent comme dans un miroir. Quant au nécessaire que tu décris… Depuis le temps, j'en ai déjà quelques-uns sur place que tu ne connais pas, avoua-t-elle, se sentant déjà rougir, espérant simplement que ce n'était pas visible jusqu'à la pointe de ses oreilles.

Il n'y avait pourtant pas de quoi être embarrassée, mais parfois, Arsenicia avait ce côté pudique qui revenait à la charge. Pourtant, il n'y avait guère de mal à se faire plaisir en solitaire, et il était certain que Cyrène faisait la même chose de son côté.

— Et si je choisis de te faire languir, que feras-tu ? répondit la Jedi en posant son menton sur la paume de sa main, regardant sa femme par-dessus la table comme si elle allait la croquer dans l'instant.

Et c'était sans aucun doute le cas, les pupilles verticales des prunelles de la Fay s'étant soudainement arrondies. Il fallait dire qu'à la façon dont Cyrène avait noué la ceinture de son kimono ou simplement comment le tissu fin tombait sur ses épaules… Le vêtement dévoilait ses clavicules, sa gorge et la naissance de ses seins de la plus exquise des façons, comme un avant-goût des plus délicieux… Ou comme un paquet cadeau.

Laissant un petit sourire en coin se glisser sur ses lèvres, la Jedi lança doucement la Force devant elle, en direction de son épouse. C'était la première fois qu'elle utilisait ses pouvoirs de cette façon et elle n'aurait jamais pensé, avant ce jour, faire une chose pareille. Il valait mieux pour elle que cela ne se sache jamais.

Cyrène, de l'autre côté de la petite table, pouvait sentir son corps être placé dans un étau qui l'empêchait presque totalement de bouger, sauf au niveau du cou. C'était une légère pression sur l'ensemble de son être qu'Arsenicia maintint d'une main levée, paume vers le haut, tandis qu'elle se redressait pour venir se placer dans le dos de son épouse. De nouveau à genoux près d'elle, elle posa ses deux mains sur les épaules de la belle Amirale, jouant avec le tissu de son kimono pendant un instant. Puis, l'une descendit vers son ventre, se faufilant entre les pans du vêtement, et l'autre glissa jusqu'à sa gorge sur laquelle ses doigts se refermèrent avec fermeté, mais pas assez fort pour lui faire du mal. Sa poitrine contre le dos de sa femme, Arsenicia pouvait sentir la chaleur de sa peau malgré le tissu qui les recouvrait toutes les deux.

— Choisi un mot, n'importe le quel. Dis le et j'arrêterais, ordonna t-elle près de son oreille d'un ton sans appel, avant d'infliger une petite mais vive morsure dans sa nuque qu'elle embrassa ensuite.

Relachant son cou, son autre main quittant son ventre de sa femme, la Jedi se releva.

— Debout, ordonna t-elle tandis que l'Amiral redevenait libre de ses mouvements. Ne te retourne pas.


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Dim 7 Jan - 4:14
Les battements de son cœur étaient enfin revenus à la normale. Mais l'émotion, elle, court-circuitait encore une partie de son cerveau, la laissant dans un état particulier qu'elle ne pouvait atteindre qu'après l'orgasme. Sa femme au creux de ses bras, Arsenicia posa une unique question à laquelle Cyrène répondit de la plus simple des façons, mais aussi la plus douce. Sentant un sourire étirer ses lèvres malgré les doutes qui l'assaillaient - et qu'elle tentait de garder pour elle - la Jedi attira son épouse contre sa poitrine, la serrant un peu plus fort que d'ordinaire. Elle n'était jamais aussi bien qu'aux côtés de sa femme et se détendit progréssivement, ses pensées parasites chassées peu à peu.

Baissant le regard sur le visage de Cyrène, Arsenicia esquissa un sourire tout aussi tendre que le sien. Elle se pencha légèrement, juste assez pour pouvoir poser ses lèvres sur son front légèrement humide, puis elle inspira longuement. Son odeur était un mélange entre son parfum et la sueur, mais il plaisait particulièrement à la Fay.

Les quelques mots que prononça alors Cyrène firent doucement sourire la Jedi, en plus de colorer ses joues de nouveau. Au moins n'était-ce pas de honte cette fois-ci.

« Je ne te cacherais pas que je l'avais sentis. Quand il s'agit de ton désir, c'est toujours limpide. » répondit Arsenicia en savourant les caresses de la jeune femme dans son dos.

Ses pouvoirs lui permettaient de connaître les envies de son épouse avant qu'elle ne les formule. Ou, comme cela avait été le cas quelques minutes plus tôt, de sentir où se trouvait la limite sans avoir besoin de le demander et, ainsi, ne pas gâcher l'ambiance d'une quelconque façon.

« Je n'avais pas… planifié quoi que ce soit. En vérité, je suis surprise d'avoir glissé dans ce rôle aussi… naturellement. » se confie-t-elle. « Mais j'ai aimé. Vraiment. Alors… On recommencera. » promit-elle ensuite, son regard accrochant le sien.

La tendresse qu'elle y lisait lui réchauffait le cœur. Ces simples moments, où elles étaient dans les bras l'une de l'autre, étaient sans doute ce qui manquait le plus à Arsenicia. La galaxie pouvait s'enflammer que cela ne la perturberait pas.

« Je t'aime. » murmura- t-elle en fermant les yeux afin de profiter pleinement des caresses, ses paupières un peu plus lourdes qu'un instant auparavant.

**
*

Arsenicia avait fini par rabattre sur leurs corps enlacés la légère couverture du lit. Elles avaient discuté, blotti l'une contre l'autre. Des caresses ainsi que de nombreux baisers avaient aussi été échangés, mais l'ensemble était resté chaste. Elles avaient simplement rattrapé le temps, faisant un point sur leur vie désormais aussi unie que séparée, échangeant sur des sujets variés. Puis, naturellement, elles s'étaient endormies. La respiration de Cyrène avait bercé le sommeil réparateur de la Jedi qui, pour une fois, profitait d'une réelle nuit complète. L'usage de ses pouvoirs était devenu presque une habitude afin de gagner quelques heures sur son sommeil.

Toutefois, comme cela avait été le cas à bord du Helios Ascendant avant la promotion de Cyrène, ce fut Arsenicia qui s'éveilla la première. Aussi doucement que possible, elle s'extirpa de l'étreinte de sa femme… non sans jeter un regard gourmand à sa silhouette divine. À pas de loup, elle récupéra son kimono et déposa celui de la hapienne au pied du lit, puis sortit dans le petit jardin privatif. Le calme des lieux était propice à une légère méditation et quelques étirements rapides, mais l'estomac d'Arsenicia rappela rapidement celle-ci à la raison. Alors, la Jedi entreprit de demander le déjeuner, abusant de ses pouvoirs pour le faire silencieusement.

Lorsque Cyrène montra les premiers signes d'éveil, un plateau était disposé sur la table sur laquelle les restes de leur repas de la veille avaient disparu. La Fay l'y laissa et se glissa auprès de son épouse, par-dessus la couverture. Allongée sur le côté, elle soutenait sa tête de sa main gauche, le coude contre le matelas.

« Salut toi. » fit-elle lorsque l'Amirale ouvrit les yeux, prenant volontairement un ton séducteur. Elle aurait pu dire « salut bébé » que l'effet aurait été le même, et cela amusa grandement la Jedi. « Bien dormis ? » demanda-t-elle plus sérieusement ensuite, mais sans se départir de son sourire. « Petit dej au lit ? » proposa t-elle finalement, indiquant d'un vague mouvement du menton le plateau qui attendait sur la table et qu'elle n'avait qu'à faire léviter jusqu'à elles.


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Mar 30 Jan - 23:07
Les deux femmes avaient échanger sur leurs vies respectives pour rattraper le temps perdu jusqu’à-ce que la fatigue devienne plus forte. Ce fut un moment tendre, entrecouper de baiser chaste et de caresse douce, faite davantage pour détendre qu’exciter, mais qui faisait partie des moments importants d’un couple. D’un œil extérieur, tout ceci paraîtrait sans doute assez futile : ce n’était qu’une succession de petite tranche de vie, parfois amusante, souvent plus sérieuse, après tout, la guerre n’offrait que peu souvent l’occasion de s’amuser ou même de se détendre, mais c’était une façon de garder la connexion et entretenir le lien malgré une distance aussi douloureuse pour l’une que l’autre. De plus, si Cyrène ne connaissait guère le monde des Jedi autrement de ce que son épouse et quelques personnes lui avait raconter, la réciproque n’était pas juste, puisque la Fay avait passé de nombreuses années dans le vaisseau et il était logique qu’elle se préoccupe de ce qu’il devenait, rien que par un souvenir nostalgique. L’Hapienne veillait donc a raconter tout le plus précisément possible, surtout pour les membres d’équipage qu’elle avait connu toujours présent sur le navire, un bon moment d’entretenir le souvenir, après tout, elle s’étaient connue et apprivoiser sur ce vaisseau, il serait donc toujours un lieu très important pour le couple.

Toutefois, le sommeil avait fini par vaincre, et Cyrène s’était glissée dans celui-ci tout en se rapprochant de son épouse pour profiter du rythme des battements de son cœur revenu a la normale, une douce berceuse dont elle ne profitait que bien trop peu a son goût. Certes, c’était la durée de leurs absences qui rendait leurs retrouvaille toujours plus explosive, et l’Hapienne avait appréciée a sa juste valeur la surprise improvisée de son épouse, mais cela ne signifiait pas qu’elle était satisfaite de cette situation, et elle aurait largement préférée pouvoir avoir sa femme a ses côtés la plupart du temps comme un couple normal. Elle s’était faite une raison, elles étaient deux femmes d’actions et elles avaient toute deux un devoir a remplir, mais elle appréciait tout de même avoir la Fay auprès d’elle autant de temps que possible et serait pleinement satisfaite d’un changement de situation. Pour cela, il lui faudrait gagner la guerre et sans aucun plan digne de ce nom, cette perspective n’était rien d’autre qu’un fantasme plus difficile a réaliser que n’importe lequel pouvant subvenir dans une discussion coquine avec Arsenicia. Non pas qu’elle n’est perdu espoir, mais elle était réaliste sur la situation actuelle : pas de victoire sans un plan précis pour l’obtenir.

Cyrène fut en tout cas la seconde a sortir de son sommeil, ce qui n’avait rien d’étonnant, car elle avait pris la mauvaise habitude de ne pas dormir assez : commander un navire de guerre, plus particulièrement un de la taille d’un Star Dreadnought, était un exercice exigeant qui demandait une attention constante et l’Hapienne étant clairement du genre perfectionniste, elle ne comptait que rarement les heures et faisait des nuits trop courtes. Alors, dans les rares moments ou elle était déchargée de ses responsabilités, l’ancienne héritière de la maison Solaris rattrapait, presque malgré elle, les nombreuses heures de sommeil en retard qu’elle s’infligeait a cause de son travail. Aujourd’hui, elle pouvait prendre son temps et elle s’étira lentement en poussant un grognement signalant qu’elle avait quittée le monde des songes, même si elle restée encore quelque peu dans le brouillard. Elle offrit un sourire a son épouse penchée sur elle avant de se redresser, ayant put dégourdir quelque peu ses membres et remettre en place ses idées un peu en vrac a cause de la nuit de sommeil, elle n’avait plus l’habitude de dormir autant.


« Bonjour chérie ! Sans doute trop, je n’ai plus l’habitude, mais je dois admettre que de temps a autre, cela fait du bien. Oh tu a déjà tout préparée ? Alors profitons en, la douche viendra ensuite. »

L’Amirale se redresse quelque peu afin de pouvoir se mettre en position assise avant de saisir le plateau qui volait jusqu’à elle, piloter par son épouse. Elle commença a manger doucement avant de réfléchir a ce que serait la suite du programme. Puisque c’était la Jedi qui l’avait invitée jusqu’ici, elle n’avait strictement aucune idée de ce qui était prévu et n’avait put se faire qu’une idée très mince de ceux a quoi la planète ressemblait, il fallait dire que ses yeux s’étaient rapidement concentré sur… Autre chose dirons nous. De fait, elle était maintenant curieuse de savoir ce qui viendrait ensuite et traduisit cette curiosité en parole.

« Alors dis moi, quel est la suite du programme ? Il y a des coins intéressant a visiter sur cette planète ? »


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Jeu 8 Fév - 4:20
« L'avis du médecin qu'est ta femme est que le sommeil est important, ne le néglige pas. » gronda Arsenicia sans se départir de son sourire, mais avec sérieux, en haussant un sourcil pour appuyer son propos. « Surtout dans ta position au sommet de la chaîne de commandant. Tu sais que c'est contre-productif au bout du compte. »

Quelque part, c'était l'hôpital qui se moquait de la charité. Cyrène pouvait tout à fait reprocher à son épouse de ne pas dormir assez également, la Jedi ne s'en était jamais caché au fil de leurs discussions depuis qu'elle était à la tête de l'Ordre. Toutefois, contrairement à la Hapienne, la plus âgée pouvait compter sur ses pouvoirs pour être aussi reposée qu'après une nuit de huit heures, mais en l'espace de quelques minutes seulement.  Cependant, Arsenicia ne jugea pas utile de commenter davantage, ni même d'y mettre plus de conviction. Elle connaissait sa femme et savait que tout ce qu'elle pouvait dire, sur ce point précis, n'aurait que peu d'effet. Elle l'embrassa donc sur le front à la place afin de lui laisser le temps de se réveiller puis de se redresser quelque peu dans le lit.

D'une pensée, Arsenicia attira le plateau rempli de victuailles jusqu'au lit. Elle le déposa avec précaution entre elles et se redressa, adoptant une position de tailleur. Le tissu de son kimono remonta naturellement sur ses cuisses nues, dévoilant bien trop de peau pour que cela reste sage. Cependant, elle ne sembla pas s'en rendre compte. En vérité, elle s'amusait simplement à titiller son épouse tout en ne laissant rien paraître sur son faciès, un exercice auquel elle était rompue. Toutefois, face à elle, Cyrène était totalement nue. Le drap cachait l'essentiel et soulignait d'ailleurs le haut de sa poitrine ainsi que ses épaules, d'une façon qui plaisait terriblement à Arsenicia. Il était donc très probable que le petit jeu initié innocemment par la Jedi se retourne très rapidement contre elle, à son plus grand plaisir. Quelque part, au fond, elle mourrait d'envie d'être renversée sur le matelas par son épouse.

Mais avant, elles devaient manger un peu. Le plateau était garni d'un petit déjeuner dans la continuité du repas de la veille, donc très opposé à ce que Cyrène et Arsenicia connaissaient. Il était également plus copieux et sans doute plus équilibré, avec autant de viande - du poisson grillé - qu'un bol de riz, des œufs et des légumes et fruits. Même le café, préféré en général par la Jedi, était remplacé par du thé délicatement parfumé et savoureux.

« Un guide touristique te ferait certainement visiter le Temple de l'Illumination, ou du moins ce qui est ouvert au public. Ce serait sans doute intéressant, mais probablement trop mystique à ton goût. » Elle esquissa un sourire derrière sa tasse de thé. « Et cela me rappellerait trop à mes obligations. » Et elle était justement ici pour prendre une pause méritée. « Mais si cela te tente… » Poursuivit Arsenicia, très ouverte sur la question, avant de reprendre. « On pourrait commencer par le village. Il est encore tôt, nous pourrions aller voir le marché, y prendre de quoi déjeuner et nous promener dans les environs ensuite. De mémoire, je crois qu'il y a un point de vue dans les environs qui vaut le détour. Ça nous fera les cuisses. » S'amusa-t-elle tout en sachant très bien que ce n'était pas un peu de dénivelé qui allait lui poser un problème.


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Cyrène Solaris
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Amiral de la République
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Mar 19 Mar - 14:14
Le sommeil… Ce serait toujours l’un des plus grand problème de Solaris : en effet, l’Amirale ne prenait pas vraiment le temps de dormir comme elle le devrait : il y avait toujours quelque chose a faire pour le commandant d’un vaisseau spatial, encore plus pour l’officier a la tête d’une flotte entière. L’Hapienne avait toujours eue la mauvaise manie de vouloir absolument tout commander, de tout vérifier, de tout planifier, afin de s’assurer de garder le contrôle en toutes circonstances. De fait, elle n’était pas facile a vivre tous les jours pour ses subordonnées, mais cela l’amenait aussi a prendre peu de temps de repos afin de pouvoir accomplir tout ce qu’elle exigeait d’elle-même. Elle offrit donc un sourire entendu a sa compagne lorsqu’elle la sermonna sur le peu de sommeil qu’elle s’accordait habituellement : chacune savait bien que ce discours n’aurait que peu d’effet, et Cyrène savait très bien que son épouse en faisait autant : la Force l’aidait, mais elle avait aussi ses limites et elle ne pourrait jamais remplacer une nuit de sommeil complète a long terme. Les responsabilités amenaient leurs lots de problèmes et de contrainte, Jedi ou pas d’ailleurs, et les deux femmes ne pouvaient guère s’y soustraire très longtemps.

Toutefois, cet instant faisait partie de ses moments ou elles pouvaient justement s’y dérober et de fait, la brune n’avait clairement pas l’intention de replonger alors qu’elle était justement en pause avec la femme de sa vie. Le mouvement subtil, et sans doute guère innocent, de la couverture ne manqua guère a son attention, et bien entendu qu’elle avait des idées en têtes, mais il serait dommage de renverser ses plateaux repas sans manger non ? En prenant le sien, elle laissa toutefois la couverture commencer a glisser sur son corps, dévoilant davantage de peau autant que ses courbes si appétissante qui faisait la réputation des Hapiennes dans toute la galaxie… Mais pour l’instant, elle devait aussi se concentrer sur le repas, qui était composé d’un peu de tout, de quoi prendre des forces pour le début de la journée. La présentation était impeccable et avait le mérite de lui ouvrir l’appétit, ce qui lui plaisait particulièrement. La jeune femme afficha un sourire avant de prendre les baguettes et de commencer a manger calmement, le meilleur moyen de profiter de la nourriture était encore de la déguster après tout non ?

Nicia répondit a la question de son épouse sur les points d’intérêt : visiblement, il y avait quand même un guide touristique et le point le plus connu semblait être un site religieux, le temple de l’illumination. Elle supposa que la brune n’avait pas vraiment envie de s’y rendre, et elle ne souhaitait pas particulièrement replonger dans son travail, même si elle ne fermait pas totalement la porte. En soit, elle pouvait y trouver un intérêt culturel ou architectural, connaître l’histoire et les croyances restait quelque chose d’important pour un officier, car quoi qu’on en dise, l’ancrage culturel avait une importance sur la façon d’exercer le commandement et les stratégies favorites, cela, elle avait déjà eue le temps de s’en rendre compte dans cette guerre, que ce soit durant sa formation dans le Consortium ou son service au sein de la République. Mais la Fay repris la parole en proposant d’aller d’abord visiter le village : il y avait un marché qui permettrait de faire quelques provisions avant d’explorer les rues, puis de se rendre vers un lieu offrant une vue imprenable… C’était un programme qui semblait lui convenir. Elle s’amusa de l’entendre parler de « se faire les cuisses » alors qu’elle essayait clairement de l’allumer avec cette dernière, et répondit.


« Gardons le temple pour la fin alors, ce sera la petite curiosité finale, l’idée de visiter le village et de crapahuter un peu me plaît. Quand a se faire les cuisses… J’ai des tas de façon de faire cela... »

Le plateau repas terminé, le jeu de séduction que les deux femmes avaient mener tout du long avait pris un tour irrésistible et l’Hapienne s’était penchée vers son épouse pour, cette fois, prendre les choses en mains. Autant dire qu’une fois terminé, le petit Kimono avait rejoint les draps sur le sol et qu’elle avait fait place nette pour satisfaire un autre appétit plus intense et agréable que celui de l’estomac. Si elle aimait abandonner les commande, elle savait que son épouse appréciait également qu’elle guide les choses et lui avait donc offert une récompense pour ce qu’elle lui avait offert la nuit précédente. Après une nouvelle étreinte passionnée, elle resta coller contre la Fay quelques instants, jouant avec une de ses mèches de cheveux avec un sourire énigmatique, avant de reprendre la parole.

« Je pourrais rester ainsi toute la journée, mais si l’on ne se décide pas, je crois que l’on va tout rater, ce serait quand même dommage. »


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Arsenicia Ombrelune
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Mer 20 Mar - 23:16
Il était plus que temps qu'elles se mettent en route, Cyrène n'avait pas tord. Mais avant de quitter le confort des draps, l'Hapienne avait une idée très claire de ce qu'elle voulait faire et qui était Arsenicia pour l'en détourner ? Cette dernière se laissa faire bien gentiment, son dos rencontrant le matelas tandis que son épouse se positionnait sur ses hanches. Nue. Pouvait-il y avoir un dessert au petit-déjeuner ? Car cela en avait tout l'air et la Jedi en savoura chaque moment, laissant avec joie les commandes à la belle Amirale.

Le kimono avait rejoint le sol, de même que la couverture. Les draps étaient défaits, mais les deux épouses s'en moquaient. Toujours sous sa femme, Arsenicia avait enroulé un bras autour de la taille gracile de Cyrène, profitant de l'étreinte à sa juste valeur.

« L'idée est tentante, mais tu as raison. » répondit la Jedi en se penchant en avant. Elle fit rouler l'Amirale sur le dos et lui vola un baiser avant d'enfin quitter le lit. « Mais je pense que ce sera plus rapide si tu prends ta douche avec moi. » lui dit-elle en se dirigeant vers la salle de bain dans toute sa nudité. Elle prit même une seconde pour se retourner sur le pas de la porte, juste pour voir l'effet qu'elle faisait à sa femme.

Elle laissa bien évidemment la porte entrouverte.

**
*

Se préparer avait été un peu plus long que prévu, mais les deux femmes étaient enfin à l'extérieur. La température était aussi agréable que la veille et le soleil brillait dans un ciel sans nuages. Arsenicia avait revêtu une tenue semblable à la veille, beaucoup plus passe-partout que ses atours de Jedi. Le seul élément qui n'avait pas changé était sa veste, dont elle avait retroussé les manches. Son sabre laser était également habilement dissimulé sous cette dernière.

« T'ai-je déjà dit à quel point je te trouvais sexy avec ces lunettes ? » commenta-elle en saisissant délicatement la main de son épouse pour entrelacer leurs doigts, avant de l'attirer doucement à sa suite avec un sourire.

L'ensoleillement rendait l'accessoire nécessaire. Les prunelles si sensibles d'Arsenicia remerciaient cette dernière de posséder également des verres fumés. Mais des deux, c'était Cyrène qui les portait le mieux.

La place du marché n'était pas très éloignée. À mesure qu'elles s'en rapprochaient, les deux femmes virent naturellement la densité d'habitants s'accroître, de même que le volume sonore. Le brouhaha fit grimacer la Jedi un instant, le temps qu'elle s'y habitue rapidement, puis elle prit plaisir à faire le tour des échoppes. Les marchands étaient protégés du soleil par de larges toiles tendues et proposaient leurs produits en les exposant sur de grandes tables en bois. Quelque part, dissimulé par la foule, des musiciens jouaient un air entraînant avec un instrument inconnu. L'ambiance était pittoresque et, quelque part, anormale pour Arsenicia. Elle était tant habituée, depuis sa nomination, à fréquenter des mondes densément peuplés que se retrouvait dans un tel cadre était étrange. Cela devait tout autant être le cas pour Cyrène, dont elle ne lâchait d'ailleurs pas la main.

Galamment, comme s'il s'agissait d'un premier rendez-vous, Arsenicia offrit à son épouse quelques mets locaux. Des petites bouchées qui n'étaient pas de trop malgré le déjeuner qu'elles avaient pris un peu plus tôt. Finalement, elle ne délaissa sa main que pour échanger quelques crédits contre un petit sac qu'elle rangea aussitôt dans l'une des sacoches de sa ceinture, l'air particulièrement satisfaite. Nul doute que cela était curieux, d'autant qu'elle refusât d'en dévoiler le contenu, un petit sourire aux lèvres.

Mais un endroit en particulier attira l'attention de la Jedi au bout d'un moment. Une boutique un peu reculée par rapport aux autres et qui, de mémoire, n'était pas là la dernière fois qu'elle était venue. Curieuse, naturellement, Arsenicia jeta un coup d'œil par la devanture et se rendit compte qu'il s'agissait ni plus, ni moins, d'un salon de tatouage. Le genre que l'on retrouvait un peu partout dans les villes plus peuplées, mais qu'elle ne s'attendait certainement pas à voir ici. Le même genre de toile tendue protégeait la devanture de soleil et offrait un petit espace à l'ombre où il était possible de s'asseoir pour consulter le book de l'artiste.

« Cela fait longtemps que je songe à en faire un troisième. » fit Arsenicia en saisissant naturellement la tablette holographique, très curieuse de découvrir le style de ce petit établissement. Elle se tourna vers Cyrène et plaça l'objet entre elles de façon à ce qu'elle puisse également le consulter. « C'est joli. » commenta la Jedi en découvrant la photographie d'un dos nu, celui d'une femme, entièrement recouvert de symboles et de courbes délicates dont la signification lui échappait. « J'aimerais bien faire le haut du dos. Ou le bras au complet, je ne sais pas vraiment. » Précisa-t-elle en indiquant vaguement son bras organique, le gauche, d'un mouvement. « Et toi ? Tu m'as déjà dit que tu trouvais ça joli, mais quand j'y pense tu ne m'as jamais dit si tu te sentais de passer sous l'aiguille un jour. »

Arsenicia et Cyrène avaient déjà parlé tatouage, ceux de la Jedi ayant été le centre d'une conversation à un moment où à un autre, avant même qu'elles ne soient ensemble. Mais l'Amirale n'avait jamais clairement dit qu'elle en voulait un, même si elle trouvait cela joli.


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