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Mer 16 Mar - 17:49
Nous venions, mon équipage et moi, de passer plusieurs jours, a essayé de sauver une petite fille kidnappée. Qui en faite n'était pas une petite fille si innocente. Mais l'hôte de chair et de sang, pour une entité maléfique indestructible. Nous pensions nos plaies et laissions reposer nos corps, bien amochés par cette altercation; avec ce qui nous paraissait être des milliers de poupées zombie - manipulé par cette fameuse entité maléfique. J'avais été déçu de la tournure qu'avait dû prendre notre mission de sauvetage. La torture mentale n'est vraiment pas mon fort. Je n'avais pas aimé que cette chose s'immisce dans mes pensées et se serve de mes craintes profondes contre moi. Même, si on ne peut pas dire qu'une mandalorienne en ai vraiment. Je me souciais plus de ceux qui m'entourait, car ils étaient ma famille. Et pour moi ma famille était plus importante, que tout. Et perdre la personne que nous devions sauver, devrait dire que nous perdions également la prime que nous devions recevoir.

Je sais que j'avais promis une bonne beuverie à mon équipage, mais j'avais bien besoin de me retrouver un peu seule. Chacun des membres qui m'entouraient, avait autant enduré que moi -  moralement et physiquement. Les heures passaient à bord de notre vaisseau le Blue Beast, avaient été un autre genre de torture. Penser les plaies de chacun et les entendre parler encore et encore de ce que l'on aurait pu faire, de ce que l'on aurait du faire ou pas, m'avais bien fait monter encore plus les nerfs. Et je ne pouvais plus supporter de les entendre débattre, plus longtemps, de cette mission suicide. A peine posé sur Mandalore, je partie pour Keldabe – à une centaine de kilomètre de notre base – avec les quelques pièces à faire réparer et une liste de courses à faire pour le vaisseau et l'équipage. Je n'avais pas laissé le temps à qui que ce soit de me parler ou de me demander ce que je faisais. Ils savaient tous pourquoi je partais et respectaient tous ce choix. Et même si cela n'étais pas le cas, je ne leur laissé pas le temps de le contester. Une seule personne eue le droit de m'accompagner. Ou plutôt pris place sur mes épaules et ne me laissa pas le choix de lui dire "non". Bien installé sous mes cheveux, enroulé autour de mon cou, Dolloh se mit à ronfler, à peine le portail de la maison dépassé. A cheval sur mon airspeeder, je me laissais emporter par mes pensées. Durant mon voyage jusqu'à la ville, la berceuse ma mère me revint en tête et apaisa mon esprit.

Je savais où j'allais me rendre et je ne mis que peu de temps pour arriver jusqu'à ma destination. Keldabe. Une petite ville où tu pouvais trouver toutes sorte de choses que tu cherchais, et même celles que tu ne cherchais pas. Je me garais prêt de chez Gihaal, le maître incontesté de la pièce détachée et de la réparation en tout genre. Je lui déposais les quelques pièces du vaisseau qui avaient besoin de réparation et lui passais une commande d'autres pièces indispensable pour réparer le Blue Beast. Lui laissant mon airspeeder pour y mettre les pièces commandées, je me dirigeais vers le bar le plus prêt. Dolloh toujours en train de ronfler sur mes épaules, ne faisait pas attention aux bruits environnants. Tant qu'il ne sentait pas que je me tendais ou que quelqu'un d'autre ne le toucher, je sais qu'il ne bougerait pas. Je lui caressais le dessus de sa tête – qui se trouvait au creux de mon cou – et je le sentais frémir de plaisir. Si il aurait pu se mettre à ronronner celui-là, je suis sûr qu'il aurait été plus bruyant qu'une tondeuse.

A peine assisse, le barman me servi une bière bien fraîche et me montra du menton, le coin le plus reculé du bar. Je ne les avais pas vu à mon arrivée au Stramash - mon bar de prédilection à Keldabe - Kircon et Shada se trouvaient, assis dos au mur mais toujours face à la porte d'entrée. Je levais ma shop pour les remercier, de ce verre et me tourna pour m'appuyer sur le comptoir du bar. Je me dis que je devrais passer les voir, une fois que j'aurais récupérer toutes les pièces détachées chez Gihaal. Ça me permettra de me reconnecter un peu à eux – ma famille, mon premier équipage.

Perdue de nouveau dans mes pensées et sirotant ma bière, je sentis une main inconnue toucher Dolloh, qui se resserra autour de mon cou et poussa un feulement d'agressivité envers celui ou celle qui venait de se permettre de le toucher…
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Dim 20 Mar - 16:08
Qu’est-ce que je fiche sur une planète mandalorienne ? Vous êtes bien curieux, vous ! C’est une petite enquête routinière qui m’a amenée dans le coin, quand une tête pensante et influente du Quartier Bleu de Corellia s’est dit qu’elle pourrait échapper aux filets de la CorSec et éviter la justice corellienne. Rien de très folichon et rien d’exceptionnel pour une Maître Jedi Verte et plus encore pour le Maître des Jedi Verts, mais que voulez-vous, j’aime bien me dégourdir les jambes en me rendant sur le terrain. Une petite mission sans accroc avec une jeune Jedi Verte que j’ai encadré – en support – pour l’une de ses premières affaires en solo, et la jeune femme s’est très bien débrouillée malgré les petits imprévus qui sont venus complexifier un peu la filature, l’enquête et la capture du suspect. Je lui ai laissé l’honneur de ramener notre cible à maison à l’aide de son droïde compagnon et garde du corps, comme elle était pressée de rentrer. Personnellement, j’ai choisi de retarder un peu mon départ et de prendre un petit break.

Comme je me déplaçais incognito, j’avais choisi une tenue-type de pilote qui aurait pu me faire passer pour une contrebandière. Elle m’apporte une protection minimale, mais une discrétion maximale. La diaspora corellienne était si étendue dans la galaxie qu’une corellienne en voyage ne surprenait personne, surtout que le Netreselv est l’exemple-type du cargo corellien à première vue. J’ai laissé ma paire de pistolets-blasters corelliens en vue accrochés à ma ceinture utilitaire de pilote, tandis que mon sabre-laser double-lame est dissimulé habilement dans la doublure de mon épaisse veste. J’ai profité de mon temps libre pour faire quelques petites réparations sur mon vaisseau, faire du shopping afin de trouver des souvenirs pour mon plus jeune frère Hal dont l’anniversaire se rapprochait. J’ai fini par jeter mon dévolu sur une paire de blasters lourds mandaloriens qui pourraient l’aider et lui plaire.

Ces courses faites et déposées à mon vaisseau, verrouillé à mon départ et gardé par R7, je me suis dit que j’allais manger en extérieur avant d’aller me reposer dans ma cabine de mon cargo corellien.

J’ai rarement l’occasion de me rendre dans les mondes mandaloriens et puisque j’étais à Keldabe, je voulais en profiter pour m’immerger un peu dans l’atmosphère et la culture locale. Je connais les bases de la langue mandalorienne, en tout cas assez pour les concepts de base et causer un semblant, mais clairement j’ai une tête de corellienne et on ne me refera pas là-dessus. Pas que ça me déplaise en soi. En chemin vers un bar local qu’un contact m’avait recommandé, j’ai une pensée pour la guerrière mandalorienne que j’avais croisée sur Coronet-city et avec laquelle j’avais fait un concours de boisson. Sacré Viveka ! J’espère qu’elle se porte bien. Dommage que je n’ai pas réussi à la croiser alors que j’avais pour une fois une mission dans le secteur mandalorien. Une prochaine fois peut-être ? On verra.

Il y a l’air d’avoir une bonne ambiance dans le coin en tout cas, alors que je pousse les portes de l’établissement. Pour l’instant, l’atmosphère est plutôt animée mais habituelle pour une cantina.

Je m’installe au bar à côté d’une mandalorienne en bonne et due forme. Elle en a l’allure en tout cas et le regard résolu, alors qu’elle semble déguster une pinte de bière. Une créature est perchée à son cou, tranquillement, un petit reptile aux écailles vertes et une espèce de collerette bleue à l’arrière de son cou. Un Varactyl je crois, j’ai malheureusement déjà vu ces petites bêtes être l’objet de commerces peu recommandables au cours de mon ancienne carrière d’enquêtrice associée auprès de la CorSec.

Pour ma part, j’ai plutôt de la sympathie pour la créature et je ne lui cherche pas d’embrouilles, pas plus qu’à sa propriétaire. Je me commande et règle pour ma part un verre de Tihaar distillé avec un fruit local aux mondes mandaloriens, le Varos. Quitte à faire local, autant ne pas le faire à moitié. L’amatrice de bons alcools que je suis sait apprécier ces petits plaisirs de la vie, lors de courts repos. Le barman dépose bientôt ma commande devant moi, et j’observe avec curiosité le petit verre rempli en grande partie d’un alcool clair comme de l’eau de roche, qui dégageait un délicieux arôme à la fois très fort et rappelant aussi les fruits utilisés, agrémenté de quelques petits morceaux de glaçons.

Bien entendu, je prends le temps de le savourer et en prend une petite gorgée, ravie de la dégustation. Ah, que ces petits plaisirs peuvent faire du bien de temps en temps pour s’octroyer un peu de détente.

Ce petit moment de courte félicité se trouble alors que la Force qui imprègne les lieux semble se tendre quelque peu. Tiens ? Qui vient donc gâcher l’esprit animé mais joyeux des clients de la cantina ? Je dois faire profil bas, je me rappelle. Je ne suis pas sur Corellia après tout, ce ne sont pas mes affaires à priori. N’empêche que ma curiosité et ma vigilance naturelle font que je jette un coup d’œil dans mon dos et remarque la présence d’un petit groupe de huit silhouettes qui ressemblent bien à des petites frappes. Ils sont armés, comme tout le monde ici, mais ils ne portent pas une armure mandalorienne de ce que je peux voir. Ils détonnent presque autant que moi ici, dans cette cantina avec de nombreux mandos. Et c’était prévisible, mais l’une de ces crapules bien baraquées pose les yeux sur le dos de ma voisine, et plus exactement sur la créature sagement lovée autour du cou de la guerrière, très silencieuse. Cette dernière semble distraite et ne se rend pas compte de cette attention non désirée. La créature se mot naturellement à feuler quand le malotru se mit à la toucher. Je n’ai pas envie de foutre le merdier.

J’étais tranquille, j’étais peinarde, accoudée au comptoir mais les types sont entrés dans le bar, l’un d’eux s’est approché d’elle et les ont regardées comme ça… ça pue les emmerdes qui vont venir au galop. Je n’avais pas besoin de ça. Mais si je ne fais rien, ça va finir en mêlée générale dans la cantina et je n’ai aucune envie de répliquer la fusillade qui avait eu lieu dans la cantina sur ma chère Corellia.


- Si j’étais toi mon gars, je m’arrêterai là et je passerai mon chemin. Vaut mieux pas s’en prendre à plus gros que soi. T’en fais ce que tu veux hein, faudra juste pas pleurer après.


J’aurai fait ma bonne action de la journée, après ce n’est pas ma responsabilité. C’est jamais une bonne idée de chercher des emmerdes avec des guerriers mandaloriens et s’ils me cherchent des noises, ils se prendront des prunes ressenties. Faut jamais sous-estimer une corellienne, même en permission.
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Dim 20 Mar - 18:11
Dolloh, est ce que l'on pourrait appeler mon meilleur ami. Ce n'est pas moi qui l'est adopté, mais lui qui m'a choisi. Le fait de le sauver des griffes d'un sale rat de contrebandier peut créer des liens. Pourtant après son sauvetage, je l'avais ramené là où il me semblait le plus judicieux de le remettre dans sa nature, sur Utapau. Mais au moment de le déposer à terre et pour moi de retourner dans le Blue Beast, il m'avait grimpé sur les épaules, tel un lézard et c'était niché dans le creux de mon cou. Je n'avais pas réussi à l'en déloger, c'est alors que je me suis dit qu'il allait devenir un membre de notre équipage. Il était tout petit, à l'époque il rentrait dans le creux de ma main, donc je ne le sentais pas trop quand il se lovait dans mon cou, mais aujourd'hui il prenait un peu plus de place. Ça va il arrivait à être sur mes épaules sans trop m'écraser, mais je sentais que d'ici peu de temps il ne pourrait s'y mettre. Alors pour le moment je profitais, tout autant que lui, de ses moments que l'on pouvait partager de cette manière.

C'était un varactyl plutôt calme. Un bon ronfleur, toujours loger dans son casque de soldat clone. Il était aussi allumé que moi. C'était peut-être pour ça que l'on s'entendait aussi bien. Mais depuis peu de temps, il avait un compagnon, dans le vaisseau. Plume, le lézard de Tatooin de Heash venait perturber sa tranquillité. Et en plus, il n'était plus le petit chouchou du vaisseau, ce qui faisait que Monsieur se mettait à bouder – et c'était assez drôle à voir, à vrai dire ! C'est pour cette raison qu'il était venu avec moi, ce jour là. Car lui, qui ne sortait que rarement du vaisseau, changeait ses habitudes et m'accompagnait beaucoup plus souvent lors de mes excursions solitaire.

Pour une fois, j'avais laissé mon armure dans mon vaisseau. Car, avec notre périple, des morceaux de zombies et des tâches de sang "vivantes" étaient accrochés à nos armures. Elles étaient dans le caisson de décontamination du Blue Beat, le temps que l'on trouve un moyen de les éliminer. Je n'étais pas non plus, sans rien. Ma tenue civile sobre et sombre, était particulièrement agréable à porter et j'avais facilement dissimulé mes blasters autour de mes cuisses, mon arc dépliable à mon poignet gauche, ma dague Chiss dans ma ceinture et mon électrostaff télescopique dans mon dos. La cape et sa capuche me permettaient d'être assez dissimulée, tout en laissant apparaître mes cheveux. Mais avec Dolloh enroulé autour de mon cou, je n'avais pas pu la mettre, donc mon visage était à découvert. Après, cela ne me posait aucun problème particulier, sauf quand des crapules se permettaient d'approcher un peu trop près, surtout de Dolloh. Je dû le retenir de toutes mes forces, pour ne pas qu'il saute au visage de celui qui c'était permis de le toucher. Il ne supportait pas que l'on vienne le perturber dans son repos – il était bien le même que moi ! Combien de fois Hett c'était pris des mandales alors qu'il me réveillait ? Dolloh avait migré le long de mon bras et s'y était enroulé tel un serpent prêt à bondir sur sa proie. Le tenant de ma main sans même avoir bougé de ma chaise, sans même m'être retourné, je n'avais pas vraiment fait attention à la personne qui c'était assisse à mes côtés, au comptoir du bar avant que celle-ci ne prenne la parole.


- Si j'étais toi mon gars, je m'arrêterai là et je passerai mon chemin. Vaut mieux pas s'en prendre à plus gros que soi. T'en fais ce que tu veux hein, faudra juste pas pleurer après.

Me levant doucement de ma chaise, je fis enfin face à l'abruti qui avait joué sa vie en faisant un tel geste. Se tenant devant moi, et la demoiselle, que je reconnue facilement comme une Corellienne – ça coulait de source, vu son apparence – un Devaronien. Et il n'était pas seul, j'en comptais huit. C'est alors, que je réalisais qui ils étaient. Je n'avais jamais eue à faire à eux, mais je savais qu'il y avait une prime sur leurs têtes. La bande de Burlock. Ils parcouraient les planètes où ils pillaient, détruisaient et tuaient les petits villages et indépendants qu'ils trouvaient sur leur passage.

- Vous avez vu les gars, on dirait que la petite souris veut aller nous mettre au lit ? Hahahahaha… (Répondant aux paroles de ma voisine).

Dolloh pestait toujours contre son agresseur. Me souriant de toutes ses dents, il empestait le sang et la sueur. Il avait une cicatrice qui lui traversait tout le visage et avait un œil aveugle. La couleur rouge de sa peau et deux grandes cornes au sommet du crâne, ne laissait pas de place au doute, j'avais bien a faire à une saleté de Devaronien. Et si il avait jeté son dévolu sur mon compagnon, ça allait très mal se passer. Les Devaroniens dans leur ensemble sont carnivores et je pensais au vu de son regard affamé que celui-ci en faisait parti. Ce qu'il me dit m'ôta tout doute possible.

- Hé, tu veux bien dire à mon futur casse croûte qu'il se calme, sinon ça va être encore plus douloureux pour lui.

M'approchant au plus près de lui et faisant une tête de moins que lui, je le regardait dans les yeux et lui lança :

- Touche-le et je me sers de tes abatis pour en faire des brochettes.
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I'm looking for hope [PV Allana Fern] Empty Re: I'm looking for hope [PV Allana Fern]

Sam 2 Avr - 23:59
Tu sais ce qu’elle pourrait faire de toi si elle était moins sage mon gars, « la petite souris » verte que je suis ? Elle pourrait t’attraper par le col, te foutre un crochet du droit qui te casserait sans doute quelques dents et montrer ta sale tronche à tous tes potes en guise d’exemple de ce qui arrive quand tu fais chier une corellienne. Ça ne serait pas très Jedi et ce ne serait pas sérieux de la part du Maître des Jedi Verts – foutue respectabilité à maintenir – mais par les Sith ce que l’envie me démange ! J’adore illustrer mes propos par l’exemple, je trouve que la leçon rentre bien mieux ainsi dans le crâne. Je ne te mettrai pas au lit mon gars, je te foutrai par terre oui ! Je ne m’en serai certainement pas privée, du temps de mon bref service du côté des bons vieux Sith. Ils avaient plein de défauts, mais il y avait quand même des choses où on se prenait moins la tête.

Et en l’occurrence, la tronche que tirent ce groupe de huit devaroniens ne me revient pas du tout. Non, ce n’est pas un délit de sale gueule, je vous vois venir, mais je parle de leur attitude et de leur comportement. Même pour des petites frappes, il ne se dégage rien de bon de leur présence. Je ne suis pas aussi regardante et critique que les collègues de Tython au sein des branches conservatrices vis-à-vis de la criminalité – c’est un mal inéluctable et certains de leurs compères sont loin d’être cons et de remarquables informateurs pour le bon prix – mais il y a criminels et criminels… et ceux là ne m’inspirent rien de bon. Un Jedi ne devrait pas s’agacer, mais mon sang corellien bout lui en revanche.

Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres alors que je ne baisse en aucun cas mes yeux gris-bleus, qui sont rivés droit dans ceux de mon charmant interlocuteur, répliquant avec mon aplomb naturel.


- Juste vous éviter de vous faire quitter la cantina les pieds devant mais si ça se trouve vous êtes du genre à avoir besoin de souffrir pour jouir. Loin de moi l’idée de vous refuser ce plaisir.  


Bah quoi ? Qui sait, ils prennent peut-être leur pied en se prenant des raclées ? Il serait immensément cruel de ma part de les empêcher d’atteindre l’extase dans leur pèlerinage vers l’état cadavérique. Personnellement, ça a plutôt tendance à refroidir mes ardeurs, je préfère un plaisir plus conventionnel. Tandis que je me tiens prête à réagir et à bondir au besoin s’ils se mettent à trop s’exciter, l’une de mes mains se pose sur la crosse de l’un de mes bons vieux DL-44, réglé en mode paralysant. Je n’ai pas envie de me retrouver sur la liste noire de l’établissement à cause de huit grands couillons puis merde, le sang ça tâche énormément et c’est particulièrement chiant à nettoyer par la suite. C’est pourquoi, lors de ma petite escapade obscure pour une mission d’infiltration, j’ai pris soin autant que faire se puisse à tuer proprement s’il me fallait descendre des gens ou à ne rien laisser derrière moi. Bon, je suis plus sage et civilisée maintenant, je mets hors d’état de nuire de façon moins… irréversible.

- Hé, tu veux bien dire à mon futur casse croûte qu'il se calme, sinon ça va être encore plus douloureux pour lui.


La jeune femme, pas bien plus grande que moi d’ailleurs, se lève et s’approche de celui qui semble être le chef de ces grands dadais aux airs de brutes mal dégrossies. Malgré sa longue tenue sombre qui se distingue des armures mandaloriennes traditionnelles, je devine les contours d’au moins une arme dissimulée en plus du bâton électrique de combat et de la dague clairement visibles sur elle. En même temps, une mandalorienne non-armée ça m’aurait vachement surprise de ce que j’ai pu voir d’eux. Je ne me laisserai pas avoir personnellement par les traits altiers de la jeune humaine aux longs cheveux clairs. Je ne la qualifierai pas de « délicate » afin de ne pas l’insulter, mais je ne la sous-estimerai pas.


- Touche-le et je me sers de tes abatis pour en faire des brochettes.


Je préférerai ne pas avoir à sortir le sabre-laser en plein territoire mandalorien, et réduire mon utilisation des pouvoirs de Force au minimum – les Jetiise ne sont pas toujours les bienvenus ici, donc je n’ai pas envie de mettre une cible sur mon dos – alors j’escompte me débrouiller autant que possible avec le combat à mains nues, mes bons vieux blasters et un petit coup de pouce discret de la Force si besoin est. On va voir comment tout cela va virer, mais on ne peut pas dire que je n’aurai pas prévenu. Je n’aurai pas trop de scrupules à intervenir de façon musclée si j’y suis contrainte car ce qui se dégage de ces huit loustics n’est pas du tout réjouissant, j’en ai déjà vu pléthores des types de cet acabit. J’en ai vu à la pelle, du temps où je bossais en collaboration avec les inspecteurs de notre fière CorSec. Il en faudra bien plus pour m’intimider, aussi je suis loin d’être effrayée, plutôt amusée de leur naïveté. Le seul problème c’est que vu le type de clientèle, ça pourrait déraper très vite en bagarre généralisée.


- Par contre, vous pourriez faire votre petite cuisine des familles dehors ? Parce que vous coupez un peu l’appétit de ceux qui sont dedans.


Bon, finalement ce n’était pas une mauvaise idée d’avoir laissé la jeune Jedi Verte rentrer directement sur Corellia. Je crains d’être contrainte à devoir recourir à des méthodes, disons… très percutantes. Je doute que ces criminels vont écouter mes sages conseils, frappés sous le sceau du bon sens. Croyez bien que si ces lascars viennent foutre le bordel à l’intérieur malgré mes avertissements, je ne vais pas rester plantée ici les bras croisés.

Quoi que pourraient en dire mes collègues Jedi sur ma tendance à tirer au clair mon sabre-laser plus vite que mon ombre et à exceller dans les négociations musclées, de ce que j'ai pu constater de la situation, je sais déjà pour qui je vais prendre parti.
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Dim 26 Juin - 19:16
Je voyais bien que ma nouvelle amie avait ce qu'il fallait en réparti, et ça me plaisait. A voir maintenant ce qu'elle avait dans le ventre. Savoir si j'allais donner les coups, seule, ou si elle allait m'accompagner. Un sourire de satisfaction sur le visage, je la regardais du coin de l'œil, levant l'un de mes sourcils pour la féliciter de ce qu'elle venait d'envoyer. Je ne n'allais pas l'applaudir, même si j'en avais bien envie et qu'elle le méritait. J'avais bien envie de passer une soirée tranquille, mais on aurait dit que cette foutu bande de trous de balle n'était pas d'accord. Je venais à peine d'atterrir. On ne peut pas avoir la paix, cinq minutes ?

Essayant de calmer un peu les choses, j'entendis une proposition d'apaiser cette histoire dehors. C'est vrai, qu'au vu de la disposition de la pièce ça n'allait pas être évidente. Le bar était tout en long et des murs épais séparaient le coin bar avec le coin des tables. Quelques marches pour positionner le coin table, plus en hauteur, offrant une meilleure vue sur le bar. Les vitres étaient recouvertes de poussière, laissant à peine la lumière du jour filtrer. Je ne savais si il faisait un beau soleil ou nuit noire, dehors. Les murs étaient recouverts de chaux brunâtre, où l'on avait lessivé plus d'une fois le sang et l'alcool. Mais l'odeur en était imprégnée. Nous pourrions, toutefois, tourner facilement cela à notre avantage, au vu de notre petite taille, face à celle des colosses qui se trouvait devant nous.

Croyant en sa force démesurée, l'abruti pensant faire de Dolloh son casse-croûte, envoya son point en plein en direction de mon visage. Le temps que son geste ne m'atteigne, je m'étais accroupi. Trop lent mon grand… Me retrouvant au niveau de son entrejambe, j'envoyai mon poing, pile, dans cette opportunité, servi sur un plateau d'argent. Je l'avais prévenu que j'allais jouer avec ses valseuses, si il s'en prenait à mon compagnon. Dolloh n'ayant pas quitté le bout de mon bras en profita pour lui mordre l'intérieur de la cuisse de toutes ses puissantes dents, laissant une belle giclée de sang s'en écouler. Il n'est pas peureux et n'a pas la trouille de devoir se battre à mes côtés. Je voyais, où il venait en venir et je n'allais pas le laisser de côté sur cette petite distraction. Il savait où se positionner pour donner des coups aux adversaires ou bien les mordre. Il me parcourait le corps dans une aisance fluide et bougeait en fonction de mes mouvements, sans me gêner dans les miens. Dégainant ma dague Chiss, j'écharpais la partie fine de l'intérieur de la cheville, du malabar rouge qui tenait à peine debout. Dans ses cas là, toutes les opportunités pour blesser son adversaire sont bonnes à prendre, et je ne fais pas dans la dentelle en général.

Profitant du fait que je me retrouvais près du sol, je fis une pirouette en arrière en envoyant un coup de pied dans la tronche du borgne. Et en plus de ça, j'en avais profiter pour lui piquer sa bourse, qui était plutôt lourde – elle devait contenir une belle somme de crédit. Ça suffirait pour payer les éventuels dégâts que ses abrutis allaient faire à ce bar. Me retrouvant assisse sur la bar, mon bâton télescopique sorti et chargé dans la main gauche et Dolloh prêt à attaquer sur mon épaule droite, j'attrapais ma bière et lança un 'DESTA!' avant de la boire d'une traite. Gardant le verre dans ma main, prête à m'en servir comme arme.

- Et ben ! Pleurs pas mon chou. Je t'avais prévenu de ne pas me chercher. Les petites souris sont plus coriaces que tu ne pensais ? Tu vas aller pleurer dans les jupons de ta mÔman ? Bouhouhou…

Le chef se trouvait à terre, plié en quatre à hurler à ses sous fifres de nous attaquer. Je n'avais pas fait attention auparavant, mais le bar était désert d'un seul coup. Tout le monde avait quitté les lieux, de peur. Il ne restait que les huit Devaroniens et nous deux – avec Dolloh, qui piffer après nos adversaires. Même le barman avait pris la tangente. La réputation de cette bande avait dû arriver plus vite sur Mandalore, que la 7ème Compagnie. Super ! Pas besoin de spectateurs de toute façon. Le sourire sur mon visage s'élargie. Je ne rechignais jamais à un peu de distraction, et puis ça allait me faire du bien aux articulations.

- Huit contre deux et demi… Je prends les paris ! Allé venait bande danseuse, je vais vous apprendre comment on danse…
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Maître des Jedi Verts
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Dim 3 Juil - 17:56
On ne peut pas dire que je n’avais pas prévenu. Laissant échapper un soupir face aux désespérés mentaux et à leur imbécilité, je me contente d’observer la situation tout en savourant mon verre d’alcool fort mandalorien, laissant sa saveur fruitée et alcoolisées titiller mes papilles. Mes yeux bleus-gris, par habitude, observent leur environnement avec attention des fois que les choses finissent par mal tourner. Le bar ne dispose que de deux sorties : une par la grande porte, et l’autre accessible derrière le bar, réservée au personnel. Il est bâti tout en longueur, le comptoir servant de goulot d’étranglement. Autant dire que ce n’est pas le terrain de bataille que j’aurai choisi à leur place, à ces grands ânes bâtés d’immenses gaillards. Ils risquent de se gêner mutuellement, tandis que des personnes plus petites et plus menues comme ma comparse du jour mandalorienne et moi-même y trouveront de quoi exploiter leur mobilité accrue.

Après, ce serait plus sympa pour le propriétaire des lieux que sinon d’éviter au moins de limiter la casse dans sa baraque. Vu qu’on a sans nul doute affaire à un mandalorien dans le cas présent, je n’imagine même pas les mandales qu’on peut recevoir si on refuse de verser la part de dédommagement demandée. Comme pour ne pas arranger les choses, la luminosité est variable dans la pièce en raison de l’architecture et de l’aménagement intérieur des lieux, le plongeant dans une relative pénombre. Après, je dis ça mais les lieux en ont clairement vu d’autres, des vertes et des pas mures. Ça sent le sang imprégné si on est plus regardant envers l’odeur, déplaisant fumet qui ne m’importune pas trop.

Oh, je compte bien intervenir, mais j’observe pour le moment la mêlée. Les sous-fifres paraissent rester en arrière pour le moment tandis que la brute qui semble être leur boss en vient aux mains avec la mandalorienne et son varactyle de compagnie. Les deux sont d’ailleurs remarquablement coordonnés, si bien que pour l’heure je n’estime pas mon aide utile vu qu’ils ont l’air de bien s’en sortir. Ce sera une tout autre donne quand les subordonnés voudront s’en mêler, aussi je décide de les garder à l’œil. Au moins, cela me laisse le temps de siroter tranquillement mon Tihaar. Je remarque que plus la mêlée avance, plus les clients et le barman déguerpissent. Tiens ? Nos gigolos du jour ne doivent pas être de petits poissons alors dans cet océan à la frontière entre la vie civile, la guerre et la criminalité. Peut-être que des gros poissons vaudront que j’y consacre une partie de mon temps précieux… outre le tempérament de la mandalorienne qui m’amuse. On verra si les gros poissons en valent la peine.


- Il est cuit. Les jeux sont déjà faits, ça va être plié d’ici quelques minutes. Commentai-je dans le plus grand des calmes, un sourire appréciateur tandis que j’observe la scène.


Je ne ressens pas l’urgence de partir. J’estime à vue d’œil qu’ils ne sont pas une menace mortelle, quelque chose que je ne sois pas capable de gérer et surtout si je combats en tandem. Qui sait, ça peut aussi être une bonne occasion de voir si je n’ai pas trop perdu la main avec le temps… et je n’ai aucun scrupule à mettre du plomb dans le crâne de tels fouteurs de bordel, surtout des non-corelliens. Je ne mêle pas davantage quant au fait qu’elle ait dérobé la bourse pécuniaire du leader des criminels, ce n’est pas la juridiction corellienne ici et personnellement, vu qu’ils ont cherché des noises, je trouve qu’ils l’avaient un peu cherché aussi. Bon, vu comment elle l’a bien lacéré avec sa créature de compagnie, je doute que le chef des malotrus soit bien en état de se battre désormais. Je lève mon verre en signe d’appréciation du combat et de respect de la compétence de la mandalorienne, avant de boire la dernière gorgée d’alcool mandalorien qui demeurait dans mon verre. Il n’y a pas à dire, ça requinque et ça détend vachement. Je prends le temps d’étirer avec soin chacun de mes membres après avoir reposé mon verre vide, pivotant sur mon siège de façon à faire face aux Devaroniens.


- DESTA ! Et ben ! Pleure pas mon chou. Je t'avais prévenu de ne pas me chercher. Les petites souris sont plus coriaces que tu ne pensais ? Tu vas aller pleurer dans les jupons de ta mÔman ? Bouhouhou…  


Si j’ai bien cerné le caractère de ces criminels-là, nul doute que le leader humilié ne va pas en rester là, il y va de ses bijoux de famille et de sa légitimité en tant que chef de meute. Il ne peut décemment pas repartir la queue entre les jambes ainsi… enfin, ce qu’il en reste je présume. Sans trop grande surprise, le chef de gang ordonne à ses pions de nous attaquer toutes deux. Ah, moi aussi ? Ce n’est pas une brillante idée mon cher, mais puisque tu veux m’impliquer… qui suis-je pour refuser une telle invitation ? Bien sûr, je comptais m’en mêler si ça dégénérait mais si en plus on m’y invite, que dire ! Au pire, comme ça s’est vidé en dehors de notre petite dizaine, j’en viendrai à recourir au sabre-laser, mais disons que c’est un petit défi personnel que je m’impose que de ne l’utiliser qu’en dernier recours. Huit contre deux… ce n’est pas très avantageux, mais j’ai déjà vu pire et ce n’est pas insurmontable si on prend en considération le fait qu’elle soit une guerrière mandalorienne et moi une Jedi vétérane.


- Huit contre deux et demi… Je prends les paris ! Allez, venez bande de danseuses, je vais vous apprendre comment on danse…

- Ah bah comment refuser une telle invitation ? Il ne faudra juste pas venir pleurer après. Si vous voulez décamper, c’est maintenant ou jamais.


Sur ces bons mots, je me remets sur mes pieds d’un petit bond souple, tenant dans l’une de mes mains l’un de mes deux blasters corelliens, réglés pour l’instant sur la fréquence paralysante. Cela ne va pas dire qu’ils ne vont pas le sentir passer, ça fera quand même un bon coup de jus et un bon coup de semonce aussi. Je m’ouvre aussitôt à la Force, la laissant imprégner mes perceptions pour mieux ressentir les huit présences hostiles et les éléments qui composent mon environnement. On va essayer de faire le contraire de mes habitudes, à savoir commencer non pas en courte portée mais en moyenne portée, en support plutôt qu’en première ligne. Il faut bien que je m’exerce à être aussi versatile que possible. Je vais mettre à l’épreuve aussi leur intellect et leur sens tactique. On va voir s’ils vont se laisser aller à la facilité en se méprenant sur mon compte et en considérant que je ne suis qu’une franc-tireuse. Je ne suis certes pas aussi habile à la gâchette que mon frère Hal, mais je suis corellienne.

De nous deux, j’ai sans doute l’air de la moins armée et de celle qui représente le moins de menace, puisque je n’ai toujours pas sorti mon sabre-laser et que ce dernier est toujours dissimulé pour l’heure. Si je ne compte pas faire de grandes démonstrations de Force pour le moment, je vais les jauger et je vais m’appuyer plus discrètement sur la Force. Ce sera plus ou moins selon leur compétence mais pour l’heure, on va se cantonner à la Vitesse de Force si besoin. On verra s’ils sont assez bons pour que je fasse appel à l’Esprit de Bataille ou à la Protection de Force, ou à d’autres arcanes encore mineurs.

Allez, mes turbos-lièvres et brutes épaisses. Venez titiller la corellienne et la guerrière qui est en moi, maintenant que vous les avez réveillées. Ma main droite reste volontairement libre, paresseusement posée sur le dossier du tabouret que j’occupais jusque-là. Un merveilleux projectile potentiel pour gêner leur champ de vision, m’écarter, trouver un angle d’attaque et m’ajuster à ma coéquipière du jour. S’ils décident de ne se focaliser que sur elle et de me sous-estimer, ce serait une grave erreur.
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