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[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Ven 18 Sep - 23:10
Dans la théorie, c’est un contrat tout ce qu’il y a de plus classique. Un riche homme d’affaires dont on a enlevé la fille pour le forcer à payer une rançon capable de le mettre en faillite. Tactique classique employée dans ce milieu, en général, comme avec les régimes autoritaires, on ne négocie pas avec les terroristes, dans ce cas-ci, les kidnappeurs. Clairement, dans une telle situation, on ne peut pas envoyer ses propres sbires car si la racaille en face se rend compte que le père de la victime refuse de payer, c’est la victime qui va y passer. A contrario, si le ou les individus qui viennent contrecarrer cette lucrative entreprise d’enlèvement ne peuvent être formellement identifiés avec une faction X ou Y, comment peut-on dire avec certitude que c’est un mauvais payeur et non pas un concurrent? L’idéal, par conséquent, pour brouiller les cartes et semer la confusion.
Quand vous êtes riches et suffisamment radin pour ne pas payer la rançon mais pas assez pour ne pas vouloir vengeance, vous pouvez dans ce cas faire appel aux meilleurs. Pour une telle entreprise, rien de mieux qu’un mandalorien. Ou une mandalorienne. Il n’y a pas vraiment de raison pour faire de la discrimination basée sur le sexe d’un individu. Parmi cette faction composée de plusieurs milliers d’individus, c’est Cassyopé Mâabe qui fut l’heureuse élue de décrocher le contrat. À la demande du commanditaire, toute la transaction, le contrat et le reste s’est fait sans jamais se voir en face à face pour éviter que les kidnappeurs, s’ils ont un espion, voient la mandalorienne et exécutent leur otage s’ils la voient débarquer. Une précaution standard pour conserver une mesure d’anonymat et considérant le généreux acompte, pourquoi y aurait-il raison de céder à la paranoïa?
Le contrat accepté, la partie facile étant terminée, La suite logique serait de se rendre aux coordonnées indiquées pour entamer la mission. Et à tous les coups, clairement, on sent le… Théâtral? Des ravisseurs. Si vous désirez ne pas attirer l’attention, il faut nécessairement éviter ce qui est évident, louche ou ostentatoire. Or, on ne peut pas dire que les malandrins soient du genre à avoir respecté cette règle des plus élémentaires. Orbitant une planète dont les habitants semblent avoir connu des jours meilleurs, cette station spatiale abandonnée est tout sauf inspirante et si d’aventure la mandalorienne demandait des informations aux gens du coin, elle se rendrait compte qu’il y a beaucoup de rumeurs, de superstition et une abjecte terreur face à cette construction artificielle. Il existe peu de mondes ou d’endroits neutres dans cette galaxie en guerre mais ce semble être le cas ici.
Clairement, par contre, le design ne semble pas correspondre à quelque chose qu’on verrait au sein des grandes puissances. Côté fonction, en regardant l’ensemble, d’inspiration impériale. Mais l’usage prédominant de rouge et de noir dans la construction pourrait indiquer une implication du Consortium. Et en y cherchant bien, on pourrait sans doute trouver du républicain, pour la forme. Mais ce n’est pas ce qui est important. Ce qui est important, c’est que quelque part dans cette station abandonnée, qui ne semble pas donner grand signe de vie, se trouve une jeune femme qui est la victime d’un milieu de requins et autres prédateurs impitoyables qui utilisent le grand jeu des affaires pour prendre ce qui appartiennent à leurs rivaux. Argent, biens voire… Leur vie. Ainsi commence la mission de Cassyopé Mâabe. Une mission qui va lui rapporter une récompense des plus somptueuses…
Quand vous êtes riches et suffisamment radin pour ne pas payer la rançon mais pas assez pour ne pas vouloir vengeance, vous pouvez dans ce cas faire appel aux meilleurs. Pour une telle entreprise, rien de mieux qu’un mandalorien. Ou une mandalorienne. Il n’y a pas vraiment de raison pour faire de la discrimination basée sur le sexe d’un individu. Parmi cette faction composée de plusieurs milliers d’individus, c’est Cassyopé Mâabe qui fut l’heureuse élue de décrocher le contrat. À la demande du commanditaire, toute la transaction, le contrat et le reste s’est fait sans jamais se voir en face à face pour éviter que les kidnappeurs, s’ils ont un espion, voient la mandalorienne et exécutent leur otage s’ils la voient débarquer. Une précaution standard pour conserver une mesure d’anonymat et considérant le généreux acompte, pourquoi y aurait-il raison de céder à la paranoïa?
Le contrat accepté, la partie facile étant terminée, La suite logique serait de se rendre aux coordonnées indiquées pour entamer la mission. Et à tous les coups, clairement, on sent le… Théâtral? Des ravisseurs. Si vous désirez ne pas attirer l’attention, il faut nécessairement éviter ce qui est évident, louche ou ostentatoire. Or, on ne peut pas dire que les malandrins soient du genre à avoir respecté cette règle des plus élémentaires. Orbitant une planète dont les habitants semblent avoir connu des jours meilleurs, cette station spatiale abandonnée est tout sauf inspirante et si d’aventure la mandalorienne demandait des informations aux gens du coin, elle se rendrait compte qu’il y a beaucoup de rumeurs, de superstition et une abjecte terreur face à cette construction artificielle. Il existe peu de mondes ou d’endroits neutres dans cette galaxie en guerre mais ce semble être le cas ici.
Base d’opération des kidnappeurs détectée :
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Dereli10](https://i.servimg.com/u/f20/20/04/36/11/dereli10.png)
??? – Cette installation ne figure pas dans votre base de données.
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Dereli10](https://servimg.com/r/2020043611/dereli10.png)
??? – Cette installation ne figure pas dans votre base de données.
Clairement, par contre, le design ne semble pas correspondre à quelque chose qu’on verrait au sein des grandes puissances. Côté fonction, en regardant l’ensemble, d’inspiration impériale. Mais l’usage prédominant de rouge et de noir dans la construction pourrait indiquer une implication du Consortium. Et en y cherchant bien, on pourrait sans doute trouver du républicain, pour la forme. Mais ce n’est pas ce qui est important. Ce qui est important, c’est que quelque part dans cette station abandonnée, qui ne semble pas donner grand signe de vie, se trouve une jeune femme qui est la victime d’un milieu de requins et autres prédateurs impitoyables qui utilisent le grand jeu des affaires pour prendre ce qui appartiennent à leurs rivaux. Argent, biens voire… Leur vie. Ainsi commence la mission de Cassyopé Mâabe. Une mission qui va lui rapporter une récompense des plus somptueuses…
InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 27 Sep - 12:23
Une prime… un enlèvement… une vie en jeu… La colère me monta en découvrant les termes de cette transaction. Mais est-ce une chance d'avoir eu le contrat ou plutôt une entourloupe ? A savoir si je voulais être en première ligne de tirs de ses kidnappeurs ou est-ce l'appât du gain qui me faisait avancé. Je ne savais même pas qui était le commanditaire de cette prime, juste qu'il fallait que j'exécute un boulot, avec ou sans perte pour l'ennemi. Tout ce que j'avais en main c'était la vie d'une enfant qui était en danger, et finalement c'est tout ce qui m'importait. Et mon second, Hett, était du même avis que moi. S'en prendre à un enfant était, pour lui, la pire erreur à faire. Et si il venait à croiser le chemin de celui qui avait osé le faire, valait mieux qu'il sache courir vite et éviter les tirs de mon ami le Bélier. Heash était meilleure tireuse, mais un Hett en colère était incontrôlable. Le contrat en main je n'avais plus qu'à partir, mais jusqu'où allait m'emmener cette partie de chasse ?
Est-ce que cela allait être une partie de plaisir, comme beaucoup de mes primes, ou j'allais me retrouver sur une grosse problématique ? Je ne fais aucun cas lorsqu'il s'agit d'une vie aussi précieuse que celle d'un enfant. Je la protégerais au péril de ma propre vie. Et je sais que mon équipage fera de même. Le seul dénouement possible, pour moi, c'est la vie sauve pour cette âme innocente et la mort certaine pour les pourritures qui on oser la kidnapper. Je me fou des dommages collatérales comme la destruction partielle de mon vaisseau ou les blessés dans mon équipe. Je ferais tout, pour que tous ceux qui le méritent, rentrent en un seul morceau.
La suite des événements allait être des plus improbables. La station spatiale sur laquelle nous devions nous rendre n'était pas juste abandonnée, comme beaucoup dans le coin. Des rumeurs assez flippantes couraient sur celle-ci. Mais rien qui ne me fasse trembler, car la plupart du temps les histoires étaient inventés pour éloigner les curieux. Simplement pour que l'on ne vienne pas mettre les nez dans les affaires qui pouvaient s'y dérouler. En apercevant l'édifice en ruine, depuis la cabine du Blue Beast, je souris et fis une mine de fausse peur. Rien de ce qui pouvait se trouver dans cette installation, en dehors de la petite, n'avait d'importance. Je regardais Hett qui se trouvait à mes côtés et il me fit montra ses gros muscles, de l'air de dire "si tu as peur, je te protégerais". Je me mis à rire.
Est-ce que cela allait être une partie de plaisir, comme beaucoup de mes primes, ou j'allais me retrouver sur une grosse problématique ? Je ne fais aucun cas lorsqu'il s'agit d'une vie aussi précieuse que celle d'un enfant. Je la protégerais au péril de ma propre vie. Et je sais que mon équipage fera de même. Le seul dénouement possible, pour moi, c'est la vie sauve pour cette âme innocente et la mort certaine pour les pourritures qui on oser la kidnapper. Je me fou des dommages collatérales comme la destruction partielle de mon vaisseau ou les blessés dans mon équipe. Je ferais tout, pour que tous ceux qui le méritent, rentrent en un seul morceau.
La suite des événements allait être des plus improbables. La station spatiale sur laquelle nous devions nous rendre n'était pas juste abandonnée, comme beaucoup dans le coin. Des rumeurs assez flippantes couraient sur celle-ci. Mais rien qui ne me fasse trembler, car la plupart du temps les histoires étaient inventés pour éloigner les curieux. Simplement pour que l'on ne vienne pas mettre les nez dans les affaires qui pouvaient s'y dérouler. En apercevant l'édifice en ruine, depuis la cabine du Blue Beast, je souris et fis une mine de fausse peur. Rien de ce qui pouvait se trouver dans cette installation, en dehors de la petite, n'avait d'importance. Je regardais Hett qui se trouvait à mes côtés et il me fit montra ses gros muscles, de l'air de dire "si tu as peur, je te protégerais". Je me mis à rire.
- Lequel de nous deux va protéger l'autre ? Dis-je sur un ton que j'essayais de garder calme et de ne pas exploser de rire.
Cyssir avait déjà en main son jouet préféré, l'Artillerie E-Web, qu'il avait modifié pour pouvoir l'emporter partout avec lui. Il était bien assez costaud et grand pour le porter dans son dos et supporter le poids de son arme et de deux blessés sur ses épaules, si il le fallait. Sa-Cha, son matériel de soin et son blaster en main était à ses côtés à attendre que les portes s'ouvrent. Je n'avais pas besoin de donner d'ordre à mon équipage, car chacun savait ce qu'il avait à faire, à prendre ou à diriger. Thaathnut se préparait, lui, à prendre ma place en cas de fuite imminente. Et Heash fouillait encore dans les fonds de sa caverne aux merveilles, pour mettre la main sur ses fumigènes maison. Mais je savais qu'elle était déjà prête à sauter du Blue Beast à la station fantôme, avant même que je n'ai quittais mon siège. Elle est la plus rapide d'entre nous, mais ça lui vaut pas mal de cicatrices, car elle veut toujours aller trop vite – ce qui peut être un atout, également.
A peine, le déclencheur d'accrochage se fit entendre, et la dépression entre les deux appareils finis, que nous entendions une alarme se faire entonné. La rapidité de Heash fut, sur ce coup là, un atout impartial. Elle sauta sur les deux petits drones de combat qui nous accueilla pour les détruire. Et lorsqu'elle atterri sur le dos du troisième, celui-ci parti en éclat dû à un tir de Cyssir, elle eu à peine le temps de rebondir avant que celui-ci n'explose et atterrissant sur ses pattes elle lança un regard noir à Cyssir, pour lui faire comprendre que ce n'était pas du jeu. C'est deux là était tout le temps en compétition en ce qui concernait la chasse – ils comptaient les points, et faisaient souvent des paris. C'était assez drôle. De temps en temps, Hett se mêlé à leur jeu et ça devenait hilarant, car Hett est un très mauvais perdant – et en plus de ça, il boude... Mais aujourd'hui, il n'avait pas l'air d'humeur à jouer.
Le comité d'accueil était un peu pauvre au vu de la taille de l'édifice sur laquelle on se trouvait. Ou était-ce juste un avant goût de ce qui allait nous attendre ? les tons aigus de l'alarme allait vite nous l'apprendre.
A peine, le déclencheur d'accrochage se fit entendre, et la dépression entre les deux appareils finis, que nous entendions une alarme se faire entonné. La rapidité de Heash fut, sur ce coup là, un atout impartial. Elle sauta sur les deux petits drones de combat qui nous accueilla pour les détruire. Et lorsqu'elle atterri sur le dos du troisième, celui-ci parti en éclat dû à un tir de Cyssir, elle eu à peine le temps de rebondir avant que celui-ci n'explose et atterrissant sur ses pattes elle lança un regard noir à Cyssir, pour lui faire comprendre que ce n'était pas du jeu. C'est deux là était tout le temps en compétition en ce qui concernait la chasse – ils comptaient les points, et faisaient souvent des paris. C'était assez drôle. De temps en temps, Hett se mêlé à leur jeu et ça devenait hilarant, car Hett est un très mauvais perdant – et en plus de ça, il boude... Mais aujourd'hui, il n'avait pas l'air d'humeur à jouer.
Le comité d'accueil était un peu pauvre au vu de la taille de l'édifice sur laquelle on se trouvait. Ou était-ce juste un avant goût de ce qui allait nous attendre ? les tons aigus de l'alarme allait vite nous l'apprendre.
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 27 Sep - 17:11
Une entrée remarquée, à n’en pas douter et un début de mission à l’avantage des envahisseurs, si tant est que les sauveurs puissent être ainsi considérés. Bien que l’alarme se fasse entendre, l’éclairage, lui, est l’éclairage d’urgence. A priori, peu de systèmes sont opérationnels, ce qui pourrait forcer à la prudence dans certaines portions de la station. La prudence est de mise en territoire ennemi, surtout sur une station à l’abandon ayant vu des jours meilleurs. Qui plus est, un comité d’accueil et une victoire facile n’est pas synonyme d’une opération sans difficulté. Laissons toutefois ce petit triomphe à la mandalorienne et à ses comparses. Il pourrait s’agir, après tout, du proverbial calme avant la tempête. Après tout, au vu des rumeurs qui courent sur l’endroit, ce serait une attitude prudente, à défaut d’être sage. De plus, si l’alerte est donné, c’est fort probablement le cas.
Les couloirs adjacents sont à l’abandon et laissent à présager que les lieux ont été évacués dans la précipitation, quelle que soit la faction qui était en charge de cette installation. Pourquoi ce constat? Si on regarde bien, on verra que des caisses ont été abandonnées, mal fermées et certainement pas préparées avec toute l’efficacité qu’on attendrait de quelque groupe que ce soit qui doit transporter du matériel. Même les criminels savent qu’une caisse mal fermée peut devenir une dépense coûteuse, une perte de revenus ou un accident aux conséquences potentiellement funestes. Pourtant, même un observateur attentif ne remarquera rien d’anormal. Pas de traces de blaster, de sabre laser, de destruction d’aucune sorte. Au contraire, en dehors des dégâts causés par un manque de maintenance évident, pour le moment, tout ce qu’on sait pour certitude, c’est une évacuation précipitée, a priori.
Plusieurs options s’offrent à la mandalorienne et à son équipe car la station est grande et ne manque pas d’endroits à explorer. Pour commencer, ils n’ont pas de plans de l’installation et avec les dommages catastrophiques subis par les drones, il n’y aura rien à récupérer sur ces fragments de métal tordu. Le groupe pourrait donc vouloir se rendre soit au centre de commandement ou dans une des salles de sécurité. Une autre solution serait de tenter de prendre le contrôle de points stratégiques. Salle des machines, systèmes de survie, ce genre d’éléments. Les détails de la mission se résumant à « on a enlevé ma fille chérie, je paierai une fortune pour son sauvetage », difficile de dire exactement à quoi le groupe fera face. Mandaloriens ou non, une vérité demeure, le danger existe pour tout le monde. Tout guerrier digne de ce nom sait qu’un excès de confiance tue. Tout simplement.
Autre point curieux. L’alarme sonne mais personne, pour le moment, ne leur barre la route. Il est clair que personne n’aura manqué d’entendre pareil vacarme. Est-ce que l’ennemi se cache, tente de faire croire qu’il n’y a personne ici ou est-ce un piège élaboré pour se débarrasser des intrus? Pour le moment, il y a plus de questions que de réponses, hélas. Mais ce n’est pas ce qui va faire reculer une mandalorienne endurcie. Quelque part dans cette installation, une jeune femme est retenue en otage par des brutes qui pourraient lui faire subir de terribles sévices. Faute de détails, impossible de savoir si elle est dans un péril mortel ou si l’équipe d’intervention dispose de tout son temps pour agir. Faut-il foncer ou y aller plus lentement mais de façon plus sûre et mesurée? L’ennemi, quel qu’il soit, semble attendre avant d’agir ou a déjà agi… Et le piège sera assurément mortel.
Que va faire celle qu’on connait sous le nom de Cassyopé Mâabe?
Les couloirs adjacents sont à l’abandon et laissent à présager que les lieux ont été évacués dans la précipitation, quelle que soit la faction qui était en charge de cette installation. Pourquoi ce constat? Si on regarde bien, on verra que des caisses ont été abandonnées, mal fermées et certainement pas préparées avec toute l’efficacité qu’on attendrait de quelque groupe que ce soit qui doit transporter du matériel. Même les criminels savent qu’une caisse mal fermée peut devenir une dépense coûteuse, une perte de revenus ou un accident aux conséquences potentiellement funestes. Pourtant, même un observateur attentif ne remarquera rien d’anormal. Pas de traces de blaster, de sabre laser, de destruction d’aucune sorte. Au contraire, en dehors des dégâts causés par un manque de maintenance évident, pour le moment, tout ce qu’on sait pour certitude, c’est une évacuation précipitée, a priori.
Plusieurs options s’offrent à la mandalorienne et à son équipe car la station est grande et ne manque pas d’endroits à explorer. Pour commencer, ils n’ont pas de plans de l’installation et avec les dommages catastrophiques subis par les drones, il n’y aura rien à récupérer sur ces fragments de métal tordu. Le groupe pourrait donc vouloir se rendre soit au centre de commandement ou dans une des salles de sécurité. Une autre solution serait de tenter de prendre le contrôle de points stratégiques. Salle des machines, systèmes de survie, ce genre d’éléments. Les détails de la mission se résumant à « on a enlevé ma fille chérie, je paierai une fortune pour son sauvetage », difficile de dire exactement à quoi le groupe fera face. Mandaloriens ou non, une vérité demeure, le danger existe pour tout le monde. Tout guerrier digne de ce nom sait qu’un excès de confiance tue. Tout simplement.
Autre point curieux. L’alarme sonne mais personne, pour le moment, ne leur barre la route. Il est clair que personne n’aura manqué d’entendre pareil vacarme. Est-ce que l’ennemi se cache, tente de faire croire qu’il n’y a personne ici ou est-ce un piège élaboré pour se débarrasser des intrus? Pour le moment, il y a plus de questions que de réponses, hélas. Mais ce n’est pas ce qui va faire reculer une mandalorienne endurcie. Quelque part dans cette installation, une jeune femme est retenue en otage par des brutes qui pourraient lui faire subir de terribles sévices. Faute de détails, impossible de savoir si elle est dans un péril mortel ou si l’équipe d’intervention dispose de tout son temps pour agir. Faut-il foncer ou y aller plus lentement mais de façon plus sûre et mesurée? L’ennemi, quel qu’il soit, semble attendre avant d’agir ou a déjà agi… Et le piège sera assurément mortel.
Que va faire celle qu’on connait sous le nom de Cassyopé Mâabe?
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Ven 22 Jan - 18:19
Hett n’avait vraiment pas l’air de vouloir jouer à tuer le plus de monde possible. Je voyais dans le regard de mon partenaire une haine grandissante. Je savais que la seule chose qu’il souhaitait c’était de trouver cet enfant et de la sortir de ce trou en ruine. Le ton qu’il utilisa pour dire au autres d’avancer prudemment, me confirma ses intensions :
- Bougez-vous, ce n’est pas le moment de jouer à votre jeu débile ! (dit-il en regardant Heash et Cyssir avec un regard noir)
Sans attendre de réponse de qui que ce soit il avança d’un pas décidé, même si avec le peu de lumière que l’on pouvait avoir. Cela n’avait pas l’air de déranger Hett ou même les autres membres de l’équipage. Pour ma part, je n’ai pas peur du noir. On ne savait vraiment pas ce qui pouvait nous attendre, mais chacun savait que la prudence était de mise ici. Une opération difficile et sensible, chacun savait ce qu’il avait à faire. Et même si je ne l’avais pas répété, ils savaient que quoi qu’il arrive sur cette station le mot d’ordre était "sauver la fillette". Le Blue Beast ne partira pas sans cet enfant et tout l'équipage au complet, quoi qu'il puisse arriver. Ceci n'est pas notre première mission en territoire hostile. Bon, la dernière fois cela m'a valut une belle blessure entre les côtes et un Hett à moitié aveugle dû à un éclat de grenade, ce qui lui avait laissé une magnifique cicatrice en travers de l'œil. Il fait très pirate samouraï comme j'aime à lui dire.
La souplesse et la rapidité de Heash lui ont valut de se faufiler dans des endroits très étroits et je pensais qu'ici ça allait être un atout précieux. D'un hochement de tête je lui ordonnais de passer par la trappe qui mené aux conduits, pour qu'elle puisse accéder plus facilement à la salle de surveillance. De là, elle pourrait nous aider à nous repérer et elle nous dirigerait. En espérant que cela puisse être possible, sinon elle se dirigerait vers la salle des machines pour tout faire péter et détruire une bonne fois pour toute cette station fantôme. J'en avais assez d'entendre des horreurs sur cet endroit, il fallait s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Et vu que l'on était sur place, autant faire deux boulots en un seul. Sa-Cha à mes côtés, comme à chaque fois ses derniers temps, avait le regard affûté. Elle ne disait rien. Son blaster à la main prête à s'en servir et son sac sur le dos, je savais que je devais la protéger à tout prix. Cyssir fidèle à lui-même fermait la marche avec son jouet préféré sur l'épaule, tel le tank qu'il aimait être. Il poussa un soupir lorsqu'il vu Heash partir dans les conduits, tel un gamin déçu que son camarade de jeu doit partir.
Ce qui se présentait devant nous n'avait rien de rassurant. On aurait dit que tout avait été laissé en plan par les occupants, pour prendre une fuite précipitée. Si il n'y avait pas eu la rouille et les déformations dans les murs dus aux tirs des drones, on aurait pu croire que la faction de cette station venait de partir en laissant ce qu'ils avaient dans les mains à même le sol. Des caisses vides, mal fermées, que l'on n'avait même pas pris le temps de mettre de côté pour éviter qu'elles ne se trouvent dans le chemin. Ce qui allait poser un petit problème d'ordre pratique si nous devions sauter par-dessus chacune d'elles en cas de fuite, tel un parcours d'obstacles désagréable. Cyssir et moi essayons de pousser la plupart d'entre elles, pour éviter qu'elles ne se retrouvent trop dans notre chemin de retour jusqu'au Blue Beast.
Arriver au premier croissement. Toujours pas de comité d'accueil. Hett se tourna vers moi
- C'est beaucoup trop calme malgré l'alarme qui me casse les oreilles, tu sais que je n'aime pas ça. Ça n'annonce jamais rien de bien agréable.
- Je crois qu'on va être obligé de se séparer ici,dis-je. Cyssir et Sa-Cha trouvez la salle de survie et prenez tout ce que vous pouvez récupérer.
Me retrouvant seule avec mon grand ami et second, je savais que je n'avais rien à craindre. Hett serait mon rempart sur tout attaque et ma force sur cette mission. Nous avancions sans dire un mot.
Serait-ce trop tard ? Etions-nous arrivé à temps pour cette jeune fille ? Beaucoup trop de questions et pas vraiment envie d'attendre les réponses. De toutes façon nous étions là. Si la fillette était déjà morte je sais que mon partenaire ne trouverait aucuns répits avant d'avoir traqué chacun de ceux qui lui auront fait du mal, pour ensuite les torturer et abréger leurs souffrances après qu'ils l'aient supplié de le faire.
Plus un bruit. D'un seul coup cette alarme ne se fût plus entendre. Heash avait dû trouver la salle de sécurité. Où était-ce nos hôtes ? Peu importait, elle ne nous cassait plus les oreilles. Mais bizarrement aucun mot de la part de mon artilleuse préférée. Un second croissement. Je regardais mon co-pilote et lui lança, avec un regard dans le sourire
- Après tout ça tu me payeras ta tourné.
- Avec grand plaisir, me répondit-il. Mais tâche de ne pas te faire trop amocher cette fois-ci.
- Bougez-vous, ce n’est pas le moment de jouer à votre jeu débile ! (dit-il en regardant Heash et Cyssir avec un regard noir)
Sans attendre de réponse de qui que ce soit il avança d’un pas décidé, même si avec le peu de lumière que l’on pouvait avoir. Cela n’avait pas l’air de déranger Hett ou même les autres membres de l’équipage. Pour ma part, je n’ai pas peur du noir. On ne savait vraiment pas ce qui pouvait nous attendre, mais chacun savait que la prudence était de mise ici. Une opération difficile et sensible, chacun savait ce qu’il avait à faire. Et même si je ne l’avais pas répété, ils savaient que quoi qu’il arrive sur cette station le mot d’ordre était "sauver la fillette". Le Blue Beast ne partira pas sans cet enfant et tout l'équipage au complet, quoi qu'il puisse arriver. Ceci n'est pas notre première mission en territoire hostile. Bon, la dernière fois cela m'a valut une belle blessure entre les côtes et un Hett à moitié aveugle dû à un éclat de grenade, ce qui lui avait laissé une magnifique cicatrice en travers de l'œil. Il fait très pirate samouraï comme j'aime à lui dire.
La souplesse et la rapidité de Heash lui ont valut de se faufiler dans des endroits très étroits et je pensais qu'ici ça allait être un atout précieux. D'un hochement de tête je lui ordonnais de passer par la trappe qui mené aux conduits, pour qu'elle puisse accéder plus facilement à la salle de surveillance. De là, elle pourrait nous aider à nous repérer et elle nous dirigerait. En espérant que cela puisse être possible, sinon elle se dirigerait vers la salle des machines pour tout faire péter et détruire une bonne fois pour toute cette station fantôme. J'en avais assez d'entendre des horreurs sur cet endroit, il fallait s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Et vu que l'on était sur place, autant faire deux boulots en un seul. Sa-Cha à mes côtés, comme à chaque fois ses derniers temps, avait le regard affûté. Elle ne disait rien. Son blaster à la main prête à s'en servir et son sac sur le dos, je savais que je devais la protéger à tout prix. Cyssir fidèle à lui-même fermait la marche avec son jouet préféré sur l'épaule, tel le tank qu'il aimait être. Il poussa un soupir lorsqu'il vu Heash partir dans les conduits, tel un gamin déçu que son camarade de jeu doit partir.
Ce qui se présentait devant nous n'avait rien de rassurant. On aurait dit que tout avait été laissé en plan par les occupants, pour prendre une fuite précipitée. Si il n'y avait pas eu la rouille et les déformations dans les murs dus aux tirs des drones, on aurait pu croire que la faction de cette station venait de partir en laissant ce qu'ils avaient dans les mains à même le sol. Des caisses vides, mal fermées, que l'on n'avait même pas pris le temps de mettre de côté pour éviter qu'elles ne se trouvent dans le chemin. Ce qui allait poser un petit problème d'ordre pratique si nous devions sauter par-dessus chacune d'elles en cas de fuite, tel un parcours d'obstacles désagréable. Cyssir et moi essayons de pousser la plupart d'entre elles, pour éviter qu'elles ne se retrouvent trop dans notre chemin de retour jusqu'au Blue Beast.
Arriver au premier croissement. Toujours pas de comité d'accueil. Hett se tourna vers moi
- C'est beaucoup trop calme malgré l'alarme qui me casse les oreilles, tu sais que je n'aime pas ça. Ça n'annonce jamais rien de bien agréable.
- Je crois qu'on va être obligé de se séparer ici,dis-je. Cyssir et Sa-Cha trouvez la salle de survie et prenez tout ce que vous pouvez récupérer.
Me retrouvant seule avec mon grand ami et second, je savais que je n'avais rien à craindre. Hett serait mon rempart sur tout attaque et ma force sur cette mission. Nous avancions sans dire un mot.
Serait-ce trop tard ? Etions-nous arrivé à temps pour cette jeune fille ? Beaucoup trop de questions et pas vraiment envie d'attendre les réponses. De toutes façon nous étions là. Si la fillette était déjà morte je sais que mon partenaire ne trouverait aucuns répits avant d'avoir traqué chacun de ceux qui lui auront fait du mal, pour ensuite les torturer et abréger leurs souffrances après qu'ils l'aient supplié de le faire.
Plus un bruit. D'un seul coup cette alarme ne se fût plus entendre. Heash avait dû trouver la salle de sécurité. Où était-ce nos hôtes ? Peu importait, elle ne nous cassait plus les oreilles. Mais bizarrement aucun mot de la part de mon artilleuse préférée. Un second croissement. Je regardais mon co-pilote et lui lança, avec un regard dans le sourire
- Après tout ça tu me payeras ta tourné.
- Avec grand plaisir, me répondit-il. Mais tâche de ne pas te faire trop amocher cette fois-ci.
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Ven 22 Jan - 20:15
Et soudain l’alarme cessa de sonner. Ceci dit, ce n’était pas grâce à une intervention mandalorienne. Quelque chose ou quelqu’un s’en était occupé. À moins que la comparse de Cassyopé le lui confirme, un constat inquiétant était à considérer. Une alarme sert à prévenir les défenseurs d’un danger. Si on la coupe volontairement, soit c’est parce que dans ce cas, une stratégie imparable a été mise en place, soit c’est par excès de confiance en sa capacité à vaincre l’ennemi… Ou peut-être était-ce un fantôme ou un monstre comme le voulait les légendes locales! Et l’absence d’alarme ne fit que rendre l’atmosphère plus insupportable pour les nerfs encore. Le moindre grincement de métal ou bruit dû à l’état délabré de la station était amplifié et avec l’écho, c’était encore pire. On aura fait des holo films d’horreur bien moins convaincants, ce n’était rien de le dire, ça.
Mais après tout, ne prétend-on pas que les mandaloriens n’ont peur de rien? Cette rumeur serait mise à l’épreuve car au milieu de tout ces bruits donnant une atmosphère lugubre aux lieux, chaque mandalorien entendit ou vit quelque chose de terrifiant et personne ne perçut la même chose. Hett entendit un cri horrible, comme celui d’une banshee ou d’un spectre sortit de quelque terrifiante légende. Heash eut l’impression que les murs se refermaient sur elle comme si elle était prise dans un compacteur. Cyssir entendit un horrible son électronique, comme si une voix désincarnée lui parlait dans une langue inconnue, impie. Pour Sa-Cha, les murs se mirent à suinter du sang. Thaathnut eu l’impression d’être éjecté de son corps avant de regarder la station exploser. Et enfin, Cassyopé se retrouva à entendre une voix que les naïfs auraient associé à quelque démon, lui ordonnant de faire demi-tour.
De toute évidence, quelque chose jouait avec leurs sens et la seule chose capable d’un tel « prodige », de façon si diverse et variée, c’était encore la Force. Et on ne parle pas d’une petite chose inoffensive qui n’affecte que les esprits faibles. On parle d’une terreur abjecte, potentiellement capable d’ébranler même des mandaloriens endurcis. Ce qui voulait dire que leur commanditaire était soit ignorant des périls qu’allaient rencontrer Cassyopé et son équipe ou qu’il avait tenté de jouer la carte des sentiments avec le kidnapping d’un enfant pour éviter les questions ou trop payer. Et même s’il était ignorant de la chose… Très certainement que lorsqu’on se fait ennemi d’un utilisateur de la Force, en général, on le sait. Et ce genre de pouvoir était très… Sith. Si tant est que c’était bel et bien le cas, faute de preuve tangible. L’ennemi invisible est toujours le plus insidieux de tous, au fond.
La bonne nouvelle, au moins, c’est que plus ou moins tout le monde trouva sa destination ou une bonne indication du chemin à prendre. Toutefois, de là à dire que c’était normal… La salle de sécurité était complètement dévastée, comme si quelqu’un en avait eu personnellement avec chaque écran présent. Dans la salle de survie, il y avait une empreinte sanglante sur le panneau de contrôle pour vider tout air respirable dans l’espace. Et enfin, pour la protagoniste principale de l’histoire, des traces dans la poussière, suggérant donc le passage des kidnappeurs. Ce qui voulait dire que oui, il faudrait continuer de s’enfoncer dans les entrailles de la station. Le duo arriva face à un ascenseur. Rendu là, soit il faudrait y aller à l’instinct pour deviner à quel étage se rendre, soit il faudrait regarder attentivement pour des indices. Trois inscriptions semblent avoir été rendu lisibles malgré la poussière.
Réacteur, laboratoire et incinérateur. Le premier était tout à fait normal. Électricité, au fond. Le second, curieux. Le troisième, inquiétant. Otage + incinérateur? Cela ne peut rien donner de bon…
Mais après tout, ne prétend-on pas que les mandaloriens n’ont peur de rien? Cette rumeur serait mise à l’épreuve car au milieu de tout ces bruits donnant une atmosphère lugubre aux lieux, chaque mandalorien entendit ou vit quelque chose de terrifiant et personne ne perçut la même chose. Hett entendit un cri horrible, comme celui d’une banshee ou d’un spectre sortit de quelque terrifiante légende. Heash eut l’impression que les murs se refermaient sur elle comme si elle était prise dans un compacteur. Cyssir entendit un horrible son électronique, comme si une voix désincarnée lui parlait dans une langue inconnue, impie. Pour Sa-Cha, les murs se mirent à suinter du sang. Thaathnut eu l’impression d’être éjecté de son corps avant de regarder la station exploser. Et enfin, Cassyopé se retrouva à entendre une voix que les naïfs auraient associé à quelque démon, lui ordonnant de faire demi-tour.
De toute évidence, quelque chose jouait avec leurs sens et la seule chose capable d’un tel « prodige », de façon si diverse et variée, c’était encore la Force. Et on ne parle pas d’une petite chose inoffensive qui n’affecte que les esprits faibles. On parle d’une terreur abjecte, potentiellement capable d’ébranler même des mandaloriens endurcis. Ce qui voulait dire que leur commanditaire était soit ignorant des périls qu’allaient rencontrer Cassyopé et son équipe ou qu’il avait tenté de jouer la carte des sentiments avec le kidnapping d’un enfant pour éviter les questions ou trop payer. Et même s’il était ignorant de la chose… Très certainement que lorsqu’on se fait ennemi d’un utilisateur de la Force, en général, on le sait. Et ce genre de pouvoir était très… Sith. Si tant est que c’était bel et bien le cas, faute de preuve tangible. L’ennemi invisible est toujours le plus insidieux de tous, au fond.
La bonne nouvelle, au moins, c’est que plus ou moins tout le monde trouva sa destination ou une bonne indication du chemin à prendre. Toutefois, de là à dire que c’était normal… La salle de sécurité était complètement dévastée, comme si quelqu’un en avait eu personnellement avec chaque écran présent. Dans la salle de survie, il y avait une empreinte sanglante sur le panneau de contrôle pour vider tout air respirable dans l’espace. Et enfin, pour la protagoniste principale de l’histoire, des traces dans la poussière, suggérant donc le passage des kidnappeurs. Ce qui voulait dire que oui, il faudrait continuer de s’enfoncer dans les entrailles de la station. Le duo arriva face à un ascenseur. Rendu là, soit il faudrait y aller à l’instinct pour deviner à quel étage se rendre, soit il faudrait regarder attentivement pour des indices. Trois inscriptions semblent avoir été rendu lisibles malgré la poussière.
Réacteur, laboratoire et incinérateur. Le premier était tout à fait normal. Électricité, au fond. Le second, curieux. Le troisième, inquiétant. Otage + incinérateur? Cela ne peut rien donner de bon…
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Lun 25 Jan - 19:16
Je commençais à m'inquiéter pour mes compagnons. Heash ne m'avait pas donné de nouvelles depuis l'arrêt de l'alarme, si c'était elle qui l'avait effectivement coupé. Avait-elle un souci avec son communicateur ou avait-elle rencontré d'autres problèmes plus sérieux ? J'essayais de joindre le reste de l'équipage… aucune réponse de qui que ce soit. Pas rassurant du tout ! L'atmosphère devenait de plus en plus lourde. Mes nerfs étaient déjà dans un état fragile ces temps-ci, et cette mission n'allait pas arranger les choses. Si je ne développais pas un ulcère après tout ça, c'est que mon corps est plus robuste que je ne laisse paraître. Mais je ne pouvais pas me laissé aller, ici. Je suis une mandalorienne qui n'a peur de rien, je ne vais pas me laisser avoir par quelques légendes, qui sont faites pour effrayer les enfants. Les seuls bruits que je pouvais percevoir, étaient ceux de la coque de cette station fantôme, qui craquelait à chacun de mes pas, amplifiant le bruit et l'écho par le vide alentour. On aurait pu croire qu'une créature allée surgir du trou noir de l'ombre – comme dans un mauvais film d'horreur. Tout était réuni pour rendre les lieux lugubres et terrifiants. Pour faire fuir n'importe quel importun, qui se serait égaré. Même si mes nerfs étaient à fleur de peau, mon sang froid et mon envie de sortir cette petite de ce trou infâme, était bien plus conséquente.
- Venis Tergo… Venis Tergo… Venis Tergo…
Ces mots résonnèrent tout autour de moi, comme si une créature me les souffler tout en me tournant autour. Je sentis un froid glacial me traverser. C'est alors que je cru reconnaître cette sensation. Je me mis à courir, en direction inverse de celle que je me trouvais, pour essayer de retrouver le plus de mes compagnons. Car si j'avais raison, nous étions plus en danger que je ne le pensais. Car la force qui s'amusait avec nous, n'était pas là pour nous laisser la vie sauve, au final. Il fallait, a tout pris, que je retrouve mes amis avant qu'ils ne perdent la tête. Je n'avais jamais eu a faire à ce genre de force, mais en avait entendu parlé par mon clan. Et si c'était bien la force néfaste que je pensais, cela voulait dire qu'un Sith était derrière tout ça… ce qui ne présageait rien de bon.
Un mandalorien, pourtant de réputation très féroce, avait perdu la tête après avoir croisé cette force néfaste. Il avait, lui-même, massacré tout son équipage avant que son adversaire ne relâche son esprit, pour lui montrer les dégâts qu'il avait commis. Après être rentré chez lui quelque temps après, il n'avait pas pu supporté ce qu'il avait fait et avait fini par disparaître. Personne ne savait, vraiment, ce qu'il était devenu. Certains disaient qu'il était retourné vivre à l'endroit où tout cela c'était passé pour absoudre ses actes. Alors que, d'autres disaient qu'il s'était exilé au fin fond de Hoth et était devenu une sorte de Yéti agressif. Et encore d'autres disaient qu'il s'était fait tuer lors d'un affrontement, où il avait laissé son adversaire le battre.
Donc, si j'avais raison, il fallait que je retrouve mes compagnons avant que ce genre de chose ne se produise. Mais après quelques pas, je me stoppais net. Des traces de pas sur le sol, dans la poussière. Comment est-ce que je ne les avais pas remarqué auparavant ?
Je me mis à suivre les deux traces de pas qui s'alignaient devant moi, comme pour me montrer une direction. Jusqu'à un ascenseur ? Ce qui est logique, après tout… pour aller dans les autres pièces principales : réacteur, labo et incinérateur, c'est par là qu'il faut passer. Heu… attend… Une seconde… INCINERATEUR… ? Une idée me traversa l'esprit. Une très mauvaise idée. Et si, je suis la pensée des "kidnappeurs", c'est là que j'emmènerais ma prisonnière. Mais je commençais à me demander si il y avait vraiment des kidnappeurs, ou si tout cela n'était que pure invention. Mais pourquoi nous envoyer ici et surtout pour quelle raison ? Pas mal de questions, sans réponses.
J'ouvris les portes de l'ascenseur, sans l'appeler – car ça serait trop facile à mes adversaires de savoir que j'arrivais. Regardant dans la cage en me tenant par le câble, je n'hésitais pas bien longtemps avant de m'y accrocher pour entamer ma descente. Je n'avais pas bien long à faire, mais à peine avais-je fait quelques mètres que l'ascenseur se mis en route. Je voyais le plafond se rapprocher plus vite que de raison, il allait bien trop vite, pour un ascenseur basique. Je n'avais que deux solutions, et que quelques centième de secondes pour réfléchir. Première solution : sauter sur le toit de l'ascenseur et rentrer dedans, au risque de faire face au comité d'accueil. Deuxième solution : sauter dans le puit d'ascenseur, en espérant tomber sur une poutre en acier. J'optais pour la première. Je lâchais le câble de l'ascenseur et tombais sur le toit sans trop de problème. Lorsque j'ouvris la trappe, pour me lancer à l'intérieur, je m'aperçu que le sol n'excitait plus. Il avait était complètement détruit. Quelqu'un s'amusait bien avec nous, j'en étais persuadé, maintenant ! Je n'avais plus beaucoup de temps, avant de me faire écrasé entre le plafond et la cage. Je sautais, alors, de cette mort certaine. Heureusement pour moi, je visais tellement bien, qu'au moment de sauter je me retrouvais directement sur une poutre. Mais malheureusement pour ma jambe gauche, je n'u pas vraiment le temps de réagir qu'elle se fit accrocher par l'ascenseur, qui emporta ma jambière au niveau du mollet. Bon, ma jambe était toujours accrochée à mon corps, mais pas en bon état. Assis tant bien que mal, sur ma poutre, je l'examinais rapidement. Aucun os ne sortait, je pouvais bouger les doigts de pieds, mais elle était en sang. Aucune artère de touchait, mais j'avais une grosse plaie profonde sur le côté. Je me fis un pansement, avec un morceau de tee-shirt, que j'arrachais. Et lorsque je me mis debout, une vive douleur au niveau du mollet, m'indiqua que ma jambe était plus en mauvais état, que le sang la faisait paraître. Elle devait être casser… je n'avais pas d'autre choix que de me faire une atèle de fortune. J'avais une descente de plusieurs dizaine de mètre à faire, et au vu de mon état ça allé être plus compliqué.
- Venis Tergo… Venis Tergo… Venis Tergo…
Ces mots résonnèrent tout autour de moi, comme si une créature me les souffler tout en me tournant autour. Je sentis un froid glacial me traverser. C'est alors que je cru reconnaître cette sensation. Je me mis à courir, en direction inverse de celle que je me trouvais, pour essayer de retrouver le plus de mes compagnons. Car si j'avais raison, nous étions plus en danger que je ne le pensais. Car la force qui s'amusait avec nous, n'était pas là pour nous laisser la vie sauve, au final. Il fallait, a tout pris, que je retrouve mes amis avant qu'ils ne perdent la tête. Je n'avais jamais eu a faire à ce genre de force, mais en avait entendu parlé par mon clan. Et si c'était bien la force néfaste que je pensais, cela voulait dire qu'un Sith était derrière tout ça… ce qui ne présageait rien de bon.
Un mandalorien, pourtant de réputation très féroce, avait perdu la tête après avoir croisé cette force néfaste. Il avait, lui-même, massacré tout son équipage avant que son adversaire ne relâche son esprit, pour lui montrer les dégâts qu'il avait commis. Après être rentré chez lui quelque temps après, il n'avait pas pu supporté ce qu'il avait fait et avait fini par disparaître. Personne ne savait, vraiment, ce qu'il était devenu. Certains disaient qu'il était retourné vivre à l'endroit où tout cela c'était passé pour absoudre ses actes. Alors que, d'autres disaient qu'il s'était exilé au fin fond de Hoth et était devenu une sorte de Yéti agressif. Et encore d'autres disaient qu'il s'était fait tuer lors d'un affrontement, où il avait laissé son adversaire le battre.
Donc, si j'avais raison, il fallait que je retrouve mes compagnons avant que ce genre de chose ne se produise. Mais après quelques pas, je me stoppais net. Des traces de pas sur le sol, dans la poussière. Comment est-ce que je ne les avais pas remarqué auparavant ?
Je me mis à suivre les deux traces de pas qui s'alignaient devant moi, comme pour me montrer une direction. Jusqu'à un ascenseur ? Ce qui est logique, après tout… pour aller dans les autres pièces principales : réacteur, labo et incinérateur, c'est par là qu'il faut passer. Heu… attend… Une seconde… INCINERATEUR… ? Une idée me traversa l'esprit. Une très mauvaise idée. Et si, je suis la pensée des "kidnappeurs", c'est là que j'emmènerais ma prisonnière. Mais je commençais à me demander si il y avait vraiment des kidnappeurs, ou si tout cela n'était que pure invention. Mais pourquoi nous envoyer ici et surtout pour quelle raison ? Pas mal de questions, sans réponses.
J'ouvris les portes de l'ascenseur, sans l'appeler – car ça serait trop facile à mes adversaires de savoir que j'arrivais. Regardant dans la cage en me tenant par le câble, je n'hésitais pas bien longtemps avant de m'y accrocher pour entamer ma descente. Je n'avais pas bien long à faire, mais à peine avais-je fait quelques mètres que l'ascenseur se mis en route. Je voyais le plafond se rapprocher plus vite que de raison, il allait bien trop vite, pour un ascenseur basique. Je n'avais que deux solutions, et que quelques centième de secondes pour réfléchir. Première solution : sauter sur le toit de l'ascenseur et rentrer dedans, au risque de faire face au comité d'accueil. Deuxième solution : sauter dans le puit d'ascenseur, en espérant tomber sur une poutre en acier. J'optais pour la première. Je lâchais le câble de l'ascenseur et tombais sur le toit sans trop de problème. Lorsque j'ouvris la trappe, pour me lancer à l'intérieur, je m'aperçu que le sol n'excitait plus. Il avait était complètement détruit. Quelqu'un s'amusait bien avec nous, j'en étais persuadé, maintenant ! Je n'avais plus beaucoup de temps, avant de me faire écrasé entre le plafond et la cage. Je sautais, alors, de cette mort certaine. Heureusement pour moi, je visais tellement bien, qu'au moment de sauter je me retrouvais directement sur une poutre. Mais malheureusement pour ma jambe gauche, je n'u pas vraiment le temps de réagir qu'elle se fit accrocher par l'ascenseur, qui emporta ma jambière au niveau du mollet. Bon, ma jambe était toujours accrochée à mon corps, mais pas en bon état. Assis tant bien que mal, sur ma poutre, je l'examinais rapidement. Aucun os ne sortait, je pouvais bouger les doigts de pieds, mais elle était en sang. Aucune artère de touchait, mais j'avais une grosse plaie profonde sur le côté. Je me fis un pansement, avec un morceau de tee-shirt, que j'arrachais. Et lorsque je me mis debout, une vive douleur au niveau du mollet, m'indiqua que ma jambe était plus en mauvais état, que le sang la faisait paraître. Elle devait être casser… je n'avais pas d'autre choix que de me faire une atèle de fortune. J'avais une descente de plusieurs dizaine de mètre à faire, et au vu de mon état ça allé être plus compliqué.
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Mar 26 Jan - 0:18
Comme avec tant de choses, ce qui semble évident ne l’est pas. Si la Force est à l’œuvre ici, si enlèvement il y a vraiment eu, est-ce que l’argent est le motif, alors? Un rituel impie, peut-être? Mais si oui, pourquoi ici? Nombreux étaient les endroits réputés hantés, maudits ou autres. À quoi tout ceci rimait-il? Une chose était bien certaine. Il fallait un type particulier d’élite pour réussir pareille mission. Un régiment conventionnel n’aurait su s’acquitter de cette tâche. L’esprit et le matériel n’auraient su accomplir la tâche se trouvant devant eux. La mandalorienne n’avait pas abandonné. Plus encore, elle persistait. Ce qui voulait dire que ce qui avait tenté de la faire fuir allait devoir faire mieux. Beaucoup mieux. Les pièges plus… Classiques… Ne semblaient pas porter leurs fruits. Patience, cependant, patience. La partie n’était pas terminée… Bien au contraire.
Face à la blessure de la mandalorienne, une certaine forme de… Satisfaction… Sembla imprégner l’air. Comme si le sang versé avait apaisé quelque esprit désirant ce liquide vital. Pourtant, clairement, il n’y avait personne à proximité. Pire encore, le bruit assourdissant du restant d’ascenseur quand il termina sa course contre le plafond et la pluie de débris subséquents contribuèrent à rendre la scène encore plus… Stressante. Pour le moment, aucun signe des autres mandaloriens mais en même temps, pouvait-on réellement se fier à ses sens? Qui pouvait dire avec certitude ce qui se tramait ici? Et comme pour se moquer d’elle, les portes de l’ascenseur, un peu plus bas, s’ouvrirent d’elles-mêmes, invitant presque celle qui était venu ici pour sauver un otage à oser y entrer. En fait aurait-elle-même le choix? Les portes qu’elle avait ouvertes s’étaient refermées toutes seules...
En admettant qu’elle ne veuille pas jouer selon les règles qu’on lui imposait… Elle était arrivée sur la station. Elle s’était mise à la recherche de l’otage. La première… Punition… S’était produite quand elle avait séparé l’équipe en autant de cibles individuelles. Puis cet épisode terrifiant s’était estompé. Elle avait suivi les traces dans la poussière, était arrivée devant l’ascenseur… Et ensuite, elle avait été punie quand elle avait triché, en ouvrant les portes sans attendre. Puis les choses s’étaient à nouveau calmées une fois qu’elle fut blessée, comme pour lui apprendre une leçon. Donc, est-ce que suivre les « règles » allait lui assurer un passage moins mouvementé? C’était une théorie facile à vérifier. Il suffisait de… Suivre le chemin tout tracé pour elle. Quelque entité sadique qui semblait se jouer d’elle le paierait probablement chèrement car les mandaloriens ne sont pas des rigolos!
Mais le plus curieux était encore à venir, apparemment. Si initialement une présence avait tenté de l’effrayer, paradoxalement, quelque chose semblait vouloir l’apaiser. Sa blessure, par exemple, aurait dû être souffrante. Douloureuse. Mais quelque chose semblait s’opposer à ce qu’elle ait mal. Physiquement, tout du moins. Mentalement… Cela ne s’était pas présenté, précédemment. Pourquoi maintenant? Et à cause de quoi? Difficile à dire, encore une fois, le mystère restait entier. Toute cette histoire ne faisait que rajouter des questions par-dessus des questions, entremêlées d’incertitudes et de bribes d’insanité. Qui pouvait dire qu’il y avait quoi que ce soit de normal dans cette histoire? Personne de présent, en tout cas, ou à proximité relative. Sauf si la mandalorienne était aussi psychiatre ou psychologue ou experte en phénomènes inexpliqués. Quel que soit son choix, le chemin à emprunter… Quelque chose semblait la surveiller. La question maintenant… Comment?
Face à la blessure de la mandalorienne, une certaine forme de… Satisfaction… Sembla imprégner l’air. Comme si le sang versé avait apaisé quelque esprit désirant ce liquide vital. Pourtant, clairement, il n’y avait personne à proximité. Pire encore, le bruit assourdissant du restant d’ascenseur quand il termina sa course contre le plafond et la pluie de débris subséquents contribuèrent à rendre la scène encore plus… Stressante. Pour le moment, aucun signe des autres mandaloriens mais en même temps, pouvait-on réellement se fier à ses sens? Qui pouvait dire avec certitude ce qui se tramait ici? Et comme pour se moquer d’elle, les portes de l’ascenseur, un peu plus bas, s’ouvrirent d’elles-mêmes, invitant presque celle qui était venu ici pour sauver un otage à oser y entrer. En fait aurait-elle-même le choix? Les portes qu’elle avait ouvertes s’étaient refermées toutes seules...
En admettant qu’elle ne veuille pas jouer selon les règles qu’on lui imposait… Elle était arrivée sur la station. Elle s’était mise à la recherche de l’otage. La première… Punition… S’était produite quand elle avait séparé l’équipe en autant de cibles individuelles. Puis cet épisode terrifiant s’était estompé. Elle avait suivi les traces dans la poussière, était arrivée devant l’ascenseur… Et ensuite, elle avait été punie quand elle avait triché, en ouvrant les portes sans attendre. Puis les choses s’étaient à nouveau calmées une fois qu’elle fut blessée, comme pour lui apprendre une leçon. Donc, est-ce que suivre les « règles » allait lui assurer un passage moins mouvementé? C’était une théorie facile à vérifier. Il suffisait de… Suivre le chemin tout tracé pour elle. Quelque entité sadique qui semblait se jouer d’elle le paierait probablement chèrement car les mandaloriens ne sont pas des rigolos!
Mais le plus curieux était encore à venir, apparemment. Si initialement une présence avait tenté de l’effrayer, paradoxalement, quelque chose semblait vouloir l’apaiser. Sa blessure, par exemple, aurait dû être souffrante. Douloureuse. Mais quelque chose semblait s’opposer à ce qu’elle ait mal. Physiquement, tout du moins. Mentalement… Cela ne s’était pas présenté, précédemment. Pourquoi maintenant? Et à cause de quoi? Difficile à dire, encore une fois, le mystère restait entier. Toute cette histoire ne faisait que rajouter des questions par-dessus des questions, entremêlées d’incertitudes et de bribes d’insanité. Qui pouvait dire qu’il y avait quoi que ce soit de normal dans cette histoire? Personne de présent, en tout cas, ou à proximité relative. Sauf si la mandalorienne était aussi psychiatre ou psychologue ou experte en phénomènes inexpliqués. Quel que soit son choix, le chemin à emprunter… Quelque chose semblait la surveiller. La question maintenant… Comment?
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Mar 26 Jan - 14:39
L'ascenseur s'étant fracassé contre le plafond, il avait envoyé bon nombre de débris dans le puit d'ascenseur, à mon grand désarroi. Les bouts de ferraille volaient partout et je n'avais rien pour me protéger de leur chute. Mais par chance, aucun gros morceau ne m'atteignit. Après les quelques dizaines de mètres de descente déplorable et douloureuse, j'arrivais enfin au bout de ce qu'on aurait plus appeler une dégringolade. Je retrouvais sur le sol, la pièce qui s'était détaché du reste de mon armure et qui m'avait valut ma blessure. Je ramassais la jambière et la plaça tant bien que mal par-dessus mon atèle de fortune, pour tenir au mieux ma jambe blessée. Lorsque je me releva les portes que j'allais tenter d'ouvrir, je ne sais comment, s'ouvrirent d'elles même. J'avais de plus en plus l'impression d'être le pion d'un jeu sadique. Etait-ce pareil pour mes compagnons ?
- On se fou de moi ? (Maronnais-je en sortant de ce puit d'enfer) Tu veux jouer ? On va jouer…
Une fois dans le nouveau couloir, qui menait à l'incinérateur, l'air ambiant paraissait plus calme. Mais l'odeur du sang y était plus pesant. Mais ce n'était pas l'odeur de mon sang. Des traînés de sang étaient bien visibles dans la poussière du sol. On avait tiré quelqu'un, de gravement blesser par ici. Mais aucun bruit, en dehors de la coque de la station qui continuait de trembler. Je continuais prudemment, mon arc pliant entre les mains, prêt à tirer. Des gémissements venant de la salle de contrôle de l'incinérateur, ne m'indiquaient rien de bon. Avais-je trouvé notre otage ?
Mais la vision d'horreur que mon regard me permis de distinguer dans ce noir apparent - où la seule lumière qui l'éclairé, était celle de la lumière de sortie de secours - ma glaça l'échine. Celle qui était accroché, à l'envers, les membres écartelés par des liens trop serrés et recouverte de sang, était mon artilleuse. On arrivait à peine à distinguer son visage, tellement elle avait de blessures. Elle était seule. Etait-ce un nouveau piège ? Ou était-ce mon imagination ?
- S… Sunô… Sunôfuréku….
Heash… ? Mon esprit ne fit qu'un tour, lorsque je me rendis compte que la prisonnière, n'était autre que ma compagne d'arme. Ce n'était pas la jeune fille qui se trouvait ici, était-elle vraiment prisonnière ? Mais la vision de mon amie attachée de cette manière, me fit voir complètement rouge. Je m'approchais de Heash, pour tenter de la détacher de ses liens. Mais une force m'en empêcha et me propulsa violemment contre le mur inverse. Mon casque vola lors de l'impact. Atterrissant avec fracas sur le côté, je me releva et retentais ma chance… Après une demi-douzaine de vol plané, je capitulais. Enfin, je le laissais croire à mon adversaire. Je m'appuyais dos au mur, la jambe encore valide pliée, le bras posé dessus, je me tapais la tête en arrière.
- Qu'est-ce que tu attends de nous ? (Criais-je à mon adversaire, qui avait l'air de vouloir rester dans l'ombre).
- On se fou de moi ? (Maronnais-je en sortant de ce puit d'enfer) Tu veux jouer ? On va jouer…
Une fois dans le nouveau couloir, qui menait à l'incinérateur, l'air ambiant paraissait plus calme. Mais l'odeur du sang y était plus pesant. Mais ce n'était pas l'odeur de mon sang. Des traînés de sang étaient bien visibles dans la poussière du sol. On avait tiré quelqu'un, de gravement blesser par ici. Mais aucun bruit, en dehors de la coque de la station qui continuait de trembler. Je continuais prudemment, mon arc pliant entre les mains, prêt à tirer. Des gémissements venant de la salle de contrôle de l'incinérateur, ne m'indiquaient rien de bon. Avais-je trouvé notre otage ?
Mais la vision d'horreur que mon regard me permis de distinguer dans ce noir apparent - où la seule lumière qui l'éclairé, était celle de la lumière de sortie de secours - ma glaça l'échine. Celle qui était accroché, à l'envers, les membres écartelés par des liens trop serrés et recouverte de sang, était mon artilleuse. On arrivait à peine à distinguer son visage, tellement elle avait de blessures. Elle était seule. Etait-ce un nouveau piège ? Ou était-ce mon imagination ?
- S… Sunô… Sunôfuréku….
Heash… ? Mon esprit ne fit qu'un tour, lorsque je me rendis compte que la prisonnière, n'était autre que ma compagne d'arme. Ce n'était pas la jeune fille qui se trouvait ici, était-elle vraiment prisonnière ? Mais la vision de mon amie attachée de cette manière, me fit voir complètement rouge. Je m'approchais de Heash, pour tenter de la détacher de ses liens. Mais une force m'en empêcha et me propulsa violemment contre le mur inverse. Mon casque vola lors de l'impact. Atterrissant avec fracas sur le côté, je me releva et retentais ma chance… Après une demi-douzaine de vol plané, je capitulais. Enfin, je le laissais croire à mon adversaire. Je m'appuyais dos au mur, la jambe encore valide pliée, le bras posé dessus, je me tapais la tête en arrière.
- Qu'est-ce que tu attends de nous ? (Criais-je à mon adversaire, qui avait l'air de vouloir rester dans l'ombre).
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Mar 26 Jan - 17:24
L’esprit est une chose merveilleuse mais il peut aussi devenir prison. En fait, si les blessures de la mandalorienne sont réelles, ce qu’elle voit… Beaucoup moins. Ce n’est pas pour rien qu’une force invisible l’empêche de s’approcher. Toucher révélerait la supercherie, l’illusion. Mais les peurs, les craintes, les doutes, peuvent être matérialisés, prendre forme. On peut comprendre que, dans un moment de détresse, Cassyopé puisse être ainsi manipulée par un adversaire invisible qui semble se délecter de sa peur, de sa colère, de son désespoir. De sa douleur, également, physique comme mentale. Et soudainement, comme en réponse à la question de Cassyopé, l’illusion se dissipe. Et un ordre. Partez. Elle ne regarde plus son amie mais le cadavre d’un mercenaire et ce qu’il reste de sa tête. Suicide, apparemment. Donc, les kidnappeurs ont aussi fait les frais de… La chose?
L’entité? Cependant, il semblerait que la chance, ce concept remit en doute d’innombrables fois dans l’histoire, a décidé de pointer le bout de son nez. Si dans sa main gauche, le cadavre tiens le pistolet blaster avec lequel il a repeinturé les murs, dans sa main droite, un datapad. Et le datapad contient un unique message audio mais plusieurs notes « manuscrites » détaillant le kidnapping… Et potentiellement plus que ce que la mandalorienne se serait attendue à trouver. Sur une station spatiale à l’abandon. Si d’aventure Cassyopé décidait de se renseigner, voici ce qu’elle pourrait alors découvrir. Pour commencer, les kidnappeurs ont réellement enlevé une jeune femme. Mais, selon la personne ayant écrit ce message, elle n’en a que l’apparence. Si l’enveloppe rappelle davantage la pureté et l’innocence, on ne peut pas en dire de même du monstre…
Le kidnappeur détaille qu’ils ont décidé de détruire « le mal » là où on lui a donné vie pour s’assurer en même temps qu’aucune autre horreur de ce genre ne pourrait être refaite dans le futur. Il est fait également mention d’un « vieil homme », ce même commanditaire qui a recruté Cassyopé et son équipe, qui agit comme une sorte de protecteur pour « cette engeance maléfique » et qui a engagé au fil des ans bon nombre de mercenaires, assassins et autres soldats de fortune pour les empêcher de mener à bien leur mission. Au début, tout allait bien, leur prisonnière était calme. Docile. Puis en arrivant sur la station, un des mercenaires avait poussé la captive, accidentellement ou non et elle s’était cogné le nez. À la vue de son propre sang… L’horreur avait vite commencé. Un par un, ils devinrent les jouets et pantins d’une entité se délectant de leur infliger mille tourments et souffrances.
Le mercenaire note, par contre, que quelque chose tente de les protéger, s’attaquant aux mensonges et aux illusions, tentant d’aider, sauver, les victimes de l’entité. Mais la lecture n’ira pas plus loin, si lecture il y a eu car l’écran se met à suinter du sang. Une autre illusion, un autre sale tour pour l’empêcher d’en savoir plus. Mais au moins, elle sait où trouver sa cible, désormais. Où d’autre? Les laboratoires. Au cœur de la station. Avec au moins un ascenseur non fonctionnel et une jambe blessée. Mais elle a appris quelque chose d’important. Quoi que soit l’ennemi, il semble plus préoccupé à garder les intrus loin de lui, effrayés et ne pensant pas de façon claire ou précise plus qu’il cherche réellement à les éliminer de façon plus définitive. Et encore une fois, cette présence réconfortante… Singulier contraste avec ce qui la tourmente depuis le début… Curieuse situation.
Et ailleurs, dans la station, le reste de l’équipe de Cassyopé fait face à son propre lot d’illusions…
L’entité? Cependant, il semblerait que la chance, ce concept remit en doute d’innombrables fois dans l’histoire, a décidé de pointer le bout de son nez. Si dans sa main gauche, le cadavre tiens le pistolet blaster avec lequel il a repeinturé les murs, dans sa main droite, un datapad. Et le datapad contient un unique message audio mais plusieurs notes « manuscrites » détaillant le kidnapping… Et potentiellement plus que ce que la mandalorienne se serait attendue à trouver. Sur une station spatiale à l’abandon. Si d’aventure Cassyopé décidait de se renseigner, voici ce qu’elle pourrait alors découvrir. Pour commencer, les kidnappeurs ont réellement enlevé une jeune femme. Mais, selon la personne ayant écrit ce message, elle n’en a que l’apparence. Si l’enveloppe rappelle davantage la pureté et l’innocence, on ne peut pas en dire de même du monstre…
Le kidnappeur détaille qu’ils ont décidé de détruire « le mal » là où on lui a donné vie pour s’assurer en même temps qu’aucune autre horreur de ce genre ne pourrait être refaite dans le futur. Il est fait également mention d’un « vieil homme », ce même commanditaire qui a recruté Cassyopé et son équipe, qui agit comme une sorte de protecteur pour « cette engeance maléfique » et qui a engagé au fil des ans bon nombre de mercenaires, assassins et autres soldats de fortune pour les empêcher de mener à bien leur mission. Au début, tout allait bien, leur prisonnière était calme. Docile. Puis en arrivant sur la station, un des mercenaires avait poussé la captive, accidentellement ou non et elle s’était cogné le nez. À la vue de son propre sang… L’horreur avait vite commencé. Un par un, ils devinrent les jouets et pantins d’une entité se délectant de leur infliger mille tourments et souffrances.
Le mercenaire note, par contre, que quelque chose tente de les protéger, s’attaquant aux mensonges et aux illusions, tentant d’aider, sauver, les victimes de l’entité. Mais la lecture n’ira pas plus loin, si lecture il y a eu car l’écran se met à suinter du sang. Une autre illusion, un autre sale tour pour l’empêcher d’en savoir plus. Mais au moins, elle sait où trouver sa cible, désormais. Où d’autre? Les laboratoires. Au cœur de la station. Avec au moins un ascenseur non fonctionnel et une jambe blessée. Mais elle a appris quelque chose d’important. Quoi que soit l’ennemi, il semble plus préoccupé à garder les intrus loin de lui, effrayés et ne pensant pas de façon claire ou précise plus qu’il cherche réellement à les éliminer de façon plus définitive. Et encore une fois, cette présence réconfortante… Singulier contraste avec ce qui la tourmente depuis le début… Curieuse situation.
Et ailleurs, dans la station, le reste de l’équipe de Cassyopé fait face à son propre lot d’illusions…
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Lun 8 Fév - 19:14
Sur mes paroles, ou plutôt mon cri, ma vision avait l'air de se troubler. "Partez" recommençait à résonner, tel un écho dans une montagne, sans fin. Une toute nouvelle scène se dessina, devant moi. Ce n'était plus ma compagne de tir qui se trouvait attaché et blessée, mais un simple mercenaire. A terre, le reste de ce qu'il semblait être la tête, qui devait être raccroché à ce corps. Il semblerait que tout ceci est était mis en scène, juste pour mon plaisir. Tout pourrait faire croire à un suicide, pour des yeux innocent. Les ravisseurs avaient-ils fait les frais du monstre qui s'en prenait à nous ? Je pensais fortement que oui. L'histoire se répétait, encore. Il essayait de la faire se perpétuer avec nous, maintenant.
Je cru que ma plus grande peur venait de se matérialiser, devant moi. La vision la plus atroce, pour moi, voir l'un de mes compagnons - un membre de ma famille – agonisant sous mes yeux et moi dans l'incapacité de pouvoir le sauver. Je me rendis compte que ce n'était pas notre physique que ce monstre voulait attaquer, mais bien notre esprit. Il voulait nous déstabiliser et nous faire perdre le contrôle de notre esprit. Mais dans quel but ? Qu'avait-il à y gagner ? Et pourquoi nous ? Les questions fusèrent, plus que je n'avais de réponse valable à y offrir. Je ne connaissais pas cette personne… ou peut-être que si… Je ne saurais le dire, à cet instant.
La peur, la colère, le désespoir… voilà, les seules émotions que je pouvais ressentir. Mais quelque part, comme la boîte de pandore, il y avait au fond de tout ça, la force. La force de se lever, de continuer, de retrouver mes compagnons. Le monstre se reput de nos émotions négatives, je le compris moins vite que je ne l'aurais voulu. Ma force de survivre et de battre cet animal – car il ne me venait pas d'autre mot – venait de prendre le dessus, sur la douleur physique ou psychologique. Une chose attira mon attention. Dans la main gauche de mon décapité se trouvait un datapad, qui décrivait entièrement les plans de l'enlèvement. Et un enregistrement… Ce que je venais de découvrir, me déstabilisa quelque peu. Une jeune fille avait bien était kidnappée. Ce que le mercenaire décrivait c'est que la jeune fille, n'était pure et innocente que d'extérieur. Ce qui se trouvait sous la couche de son visage candide, était indescriptible… "Le mal", "une engeance maléfique" comme le décrivait le mercenaire. Mais à quoi avons-nous à faire ? Ce qui me surpris le plus, c'est la mention d'un "vieil homme", celui-là même qui nous a commandité, pour ce contrat.
Je déchirait un morceau de tissus de ma tunique et le glissa devant mes yeux, pour m'aveugler. Il ne m'aurait plus sur ce terrain là. Je me relevais et pris quelques secondes pour laisser mes autres sens prendre le pas, sur mes réflexes. Ce n'était pas la première fois pour moi, mon père m'avait entraîné pour ce genre de combat, en me privant d'un sens, puis d'un autre, puis de plusieurs en même temps. Donc, j'étais tout à fait capable d'avancer et de me battre en étant privé de la vue, voir de l'ouïe. Ces quelques instants me permirent de faire le point sur ce que je savais. Nous étions sur une station fantôme. Il y avait bien eu un kidnapping, mais les mercenaires voulaient juste détruire le mal et éviter que l'horreur de se déchaîne. Ils avaient, apparemment tous péris, manipulé comme des marionnettes par ce monstre qui s'était déchaîné contre eux. Et aujourd'hui, nous étions ses nouveaux pions. Nous n'avions que deux solutions : soit nous réussissions à calmer cette chose et à la ramené à son "père", soit nous allions devoir faire le travail des premiers mercenaires et la détruire. La solution numéro deux était pour moi, la plus convenable. Car on ne peut laisser une telle monstruosité continuer d'exister.
Les derniers écrits du mercenaire étant qu'autre chose essayait de les protéger, je me demandais si il y avait une entité positive qui s'était développé, pour faire le pendant avec le mal qui régnait ici. Les yeux privés de leur vue, je me concentrais pour essayer de trouver cette force positive, qui cherchait à aider. Une lueur me traverse l'esprit, tel un petit feu follet. Il brillait d'un bleu éclatant, je l'entendais même tintillonner - comme si il souhaitait me parler. Je m'accrochait à cette petite flamme bleue d'espoir et décidais de lui faire confiance. Je me laissai guidé par elle. Je savais où je devais me rendre, car avant que l'écran du datapad ne devienne sang, j'avais eu le temps de lire "LABORATOIRE". Je ne doutais pas de ce que j'avais pu voir, avant de me rendre aveugle, pour suivre ma chasse. En avançant, je m'évertuais à ne pas écouter les bruits qui me parvenaient. Je ne voulais pas me rendre sourde, mais j'occulté tout bruit qui aurait pu me déstabiliser plus.
Des bruits éloignés me venaient aux oreilles. Mon ouïe avait rapidement était décuplée et je pouvais entendre presque tous mes compagnons combattre à leur tour, leur propre illusion. J'entendais Hett hurler mon nom avec les larmes dans la voix. Heash se débattait avec des parois, qui l'oppressaient. Sa-Cha quant à elle avait l'air de se débattre au milieu d'un champ de bataille, à essayer de soigner tout nos compagnons qui se trouvaient autour d'elle, sans pouvoir y parvenir. En ce qui concernait Thaatnut et Cyssir, je n'entendais rien de plus que des respirations saccadées. Je savais que je ne pouvais pas les secourir, comme je l'aurais voulu. Car la seule solution étant de détruire la chose qui manipulait leurs esprits, ou les laissé se rendre compte que ce qu'ils vivaient n'étant autres que leurs peurs. Je me retrouvais, enfin, devant la porte du laboratoire et je sentais une force puissante. Les bruits de mes compagnons se firent muet. L'entité savait que je me trouvais derrière cette porte, elle m'attendait. J'étais peut être blessée physiquement, mais j'étais prête à faire face à cette demoiselle…
Je cru que ma plus grande peur venait de se matérialiser, devant moi. La vision la plus atroce, pour moi, voir l'un de mes compagnons - un membre de ma famille – agonisant sous mes yeux et moi dans l'incapacité de pouvoir le sauver. Je me rendis compte que ce n'était pas notre physique que ce monstre voulait attaquer, mais bien notre esprit. Il voulait nous déstabiliser et nous faire perdre le contrôle de notre esprit. Mais dans quel but ? Qu'avait-il à y gagner ? Et pourquoi nous ? Les questions fusèrent, plus que je n'avais de réponse valable à y offrir. Je ne connaissais pas cette personne… ou peut-être que si… Je ne saurais le dire, à cet instant.
La peur, la colère, le désespoir… voilà, les seules émotions que je pouvais ressentir. Mais quelque part, comme la boîte de pandore, il y avait au fond de tout ça, la force. La force de se lever, de continuer, de retrouver mes compagnons. Le monstre se reput de nos émotions négatives, je le compris moins vite que je ne l'aurais voulu. Ma force de survivre et de battre cet animal – car il ne me venait pas d'autre mot – venait de prendre le dessus, sur la douleur physique ou psychologique. Une chose attira mon attention. Dans la main gauche de mon décapité se trouvait un datapad, qui décrivait entièrement les plans de l'enlèvement. Et un enregistrement… Ce que je venais de découvrir, me déstabilisa quelque peu. Une jeune fille avait bien était kidnappée. Ce que le mercenaire décrivait c'est que la jeune fille, n'était pure et innocente que d'extérieur. Ce qui se trouvait sous la couche de son visage candide, était indescriptible… "Le mal", "une engeance maléfique" comme le décrivait le mercenaire. Mais à quoi avons-nous à faire ? Ce qui me surpris le plus, c'est la mention d'un "vieil homme", celui-là même qui nous a commandité, pour ce contrat.
Je déchirait un morceau de tissus de ma tunique et le glissa devant mes yeux, pour m'aveugler. Il ne m'aurait plus sur ce terrain là. Je me relevais et pris quelques secondes pour laisser mes autres sens prendre le pas, sur mes réflexes. Ce n'était pas la première fois pour moi, mon père m'avait entraîné pour ce genre de combat, en me privant d'un sens, puis d'un autre, puis de plusieurs en même temps. Donc, j'étais tout à fait capable d'avancer et de me battre en étant privé de la vue, voir de l'ouïe. Ces quelques instants me permirent de faire le point sur ce que je savais. Nous étions sur une station fantôme. Il y avait bien eu un kidnapping, mais les mercenaires voulaient juste détruire le mal et éviter que l'horreur de se déchaîne. Ils avaient, apparemment tous péris, manipulé comme des marionnettes par ce monstre qui s'était déchaîné contre eux. Et aujourd'hui, nous étions ses nouveaux pions. Nous n'avions que deux solutions : soit nous réussissions à calmer cette chose et à la ramené à son "père", soit nous allions devoir faire le travail des premiers mercenaires et la détruire. La solution numéro deux était pour moi, la plus convenable. Car on ne peut laisser une telle monstruosité continuer d'exister.
Les derniers écrits du mercenaire étant qu'autre chose essayait de les protéger, je me demandais si il y avait une entité positive qui s'était développé, pour faire le pendant avec le mal qui régnait ici. Les yeux privés de leur vue, je me concentrais pour essayer de trouver cette force positive, qui cherchait à aider. Une lueur me traverse l'esprit, tel un petit feu follet. Il brillait d'un bleu éclatant, je l'entendais même tintillonner - comme si il souhaitait me parler. Je m'accrochait à cette petite flamme bleue d'espoir et décidais de lui faire confiance. Je me laissai guidé par elle. Je savais où je devais me rendre, car avant que l'écran du datapad ne devienne sang, j'avais eu le temps de lire "LABORATOIRE". Je ne doutais pas de ce que j'avais pu voir, avant de me rendre aveugle, pour suivre ma chasse. En avançant, je m'évertuais à ne pas écouter les bruits qui me parvenaient. Je ne voulais pas me rendre sourde, mais j'occulté tout bruit qui aurait pu me déstabiliser plus.
Des bruits éloignés me venaient aux oreilles. Mon ouïe avait rapidement était décuplée et je pouvais entendre presque tous mes compagnons combattre à leur tour, leur propre illusion. J'entendais Hett hurler mon nom avec les larmes dans la voix. Heash se débattait avec des parois, qui l'oppressaient. Sa-Cha quant à elle avait l'air de se débattre au milieu d'un champ de bataille, à essayer de soigner tout nos compagnons qui se trouvaient autour d'elle, sans pouvoir y parvenir. En ce qui concernait Thaatnut et Cyssir, je n'entendais rien de plus que des respirations saccadées. Je savais que je ne pouvais pas les secourir, comme je l'aurais voulu. Car la seule solution étant de détruire la chose qui manipulait leurs esprits, ou les laissé se rendre compte que ce qu'ils vivaient n'étant autres que leurs peurs. Je me retrouvais, enfin, devant la porte du laboratoire et je sentais une force puissante. Les bruits de mes compagnons se firent muet. L'entité savait que je me trouvais derrière cette porte, elle m'attendait. J'étais peut être blessée physiquement, mais j'étais prête à faire face à cette demoiselle…
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Lun 8 Fév - 22:48
Elle progressait, lentement mais sûrement, là où la source de ses tourments se trouvait. Qu’allait-elle découvrir, quelles horreurs se dévoileraient à elle? Si le commanditaire qui l’avait envoyé ici comptait vraiment payer ce qu’il avait promis, c’est qu’il comptait utiliser cette boite de Pandore sur pattes dont il connaissait très probablement l’existence. Son créateur? Quelqu’un ayant participé à sa création? Quelque sordide conspirateur, complotant dans l’ombre pour un obscur agenda? Mais est-ce que l’entité qu’elle allait affronter… Si affrontement il y avait… Était réellement à blâmer? Plus elle approchait du laboratoire, plus la petite flamme brillait, luttant contre les ombres qui tentaient d’écraser l’esprit de la mandalorienne. Mais cette obscurité voulait la dissuader d’avancer, de continuer. Si les méthodes étaient extrêmes, l’intention derrière, décelable.
La survie. Quoi que ce soit qui ait fait sortir le diable de sa boite, une séquence d’événements s’était alors mise en place. Quant à savoir comment la mandalorienne y mettrait un terme… Si elle avait même la force de le faire… Si elle pensait qu’avoir les yeux bandés l’empêcherait de voir… Avec ses yeux, oui. Mais les images mentales qui s’imposaient à son esprit… Des scientifiques sans visage défini regardant le cadavre de plusieurs femmes et euthanasiant ce qui n’était que vaguement humain. Des soldats munis de lance-flammes en train de brûler vifs des créatures humanoïdes et floues. Des hurlements d’agonie et des supplications. Ce n’était pas quelque chose né du subconscient de la mandalorienne. C’était le fantôme des horreurs qui s’étaient déroulées ici. La cruauté, la monstruosité de l’être pensant, la folie d’un homme obsédé par un projet… Et…
Autre chose. De plus vaste. Indistinct. Quelqu’un qui tire les ficelles du pantin derrière toutes ces atrocités. Car oui, bien qu’il soit plus jeune dans les images mentales que voit Cassyopé, il est là. C’est lui. Le commanditaire du contrat qui l’a amené ici. Ordonnant d’exécuter des scientifiques, ordonnant de mettre à mort des femmes innocentes, d’éliminer les produits ratés de sordides expériences… Et il est facile de deviner d’où viennent les cobayes puisque cette station orbite une planète habitée. Et enfin, elle arrive devant la porte du laboratoire. La chose qui l’attend derrière lui aura montré une partie de son histoire. Ce qui a mené à sa création. Tous les morts, toutes ces vies inutilement gâchées… Et le résultat final est à quelque mètres. La porte s’ouvre et une force invisible lui arrache son bandeau. Apparemment, la confrontation ne se fera pas selon les termes de la mandalorienne.
Ce qui regarde Cassyopé a une apparence humaine mais aucun être humain n’a la peau si pâle et de si grands yeux. Ceci dit, elle peut facilement voir pourquoi on dit que la « jeune femme » a un air d’innocence et de pureté. Tu ne devrais pas être ici, dit-elle doucement, tristement. Tu dois partir. Oublier cet endroit. Il n’y a rien pour toi ici qui vaille la peine de risquer autant. Surtout pas pour de l’argent. La voix est troublante. Si elle est douce et féminine… Comme on l’attendrait de ce que dégage physiquement l’entité en face d’elle… Elle rappelle aussi des accents ou des tonalités de toutes les personnes qui ont été proches, importantes ou qui ont eu du positif chez la mandalorienne. J’ai réussi à négocier ta survie et celle de tes amis… Si tu promets de partir et de ne jamais revenir. Sa patience est très faible alors… Fais le bon choix. Pars. Choisis de vivre. Mais choisis vite.
Car bien qu’elle ne puisse pas encore voir la vraie menace, elle en ressent la présence. Oppressante. Étouffante. Malveillante…
La survie. Quoi que ce soit qui ait fait sortir le diable de sa boite, une séquence d’événements s’était alors mise en place. Quant à savoir comment la mandalorienne y mettrait un terme… Si elle avait même la force de le faire… Si elle pensait qu’avoir les yeux bandés l’empêcherait de voir… Avec ses yeux, oui. Mais les images mentales qui s’imposaient à son esprit… Des scientifiques sans visage défini regardant le cadavre de plusieurs femmes et euthanasiant ce qui n’était que vaguement humain. Des soldats munis de lance-flammes en train de brûler vifs des créatures humanoïdes et floues. Des hurlements d’agonie et des supplications. Ce n’était pas quelque chose né du subconscient de la mandalorienne. C’était le fantôme des horreurs qui s’étaient déroulées ici. La cruauté, la monstruosité de l’être pensant, la folie d’un homme obsédé par un projet… Et…
Autre chose. De plus vaste. Indistinct. Quelqu’un qui tire les ficelles du pantin derrière toutes ces atrocités. Car oui, bien qu’il soit plus jeune dans les images mentales que voit Cassyopé, il est là. C’est lui. Le commanditaire du contrat qui l’a amené ici. Ordonnant d’exécuter des scientifiques, ordonnant de mettre à mort des femmes innocentes, d’éliminer les produits ratés de sordides expériences… Et il est facile de deviner d’où viennent les cobayes puisque cette station orbite une planète habitée. Et enfin, elle arrive devant la porte du laboratoire. La chose qui l’attend derrière lui aura montré une partie de son histoire. Ce qui a mené à sa création. Tous les morts, toutes ces vies inutilement gâchées… Et le résultat final est à quelque mètres. La porte s’ouvre et une force invisible lui arrache son bandeau. Apparemment, la confrontation ne se fera pas selon les termes de la mandalorienne.
Occultus incarne :
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Virtue10](https://i.servimg.com/u/f20/20/04/36/11/virtue10.jpg)
??? – L’otage
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Virtue10](https://servimg.com/r/2020043611/virtue10.jpg)
??? – L’otage
Ce qui regarde Cassyopé a une apparence humaine mais aucun être humain n’a la peau si pâle et de si grands yeux. Ceci dit, elle peut facilement voir pourquoi on dit que la « jeune femme » a un air d’innocence et de pureté. Tu ne devrais pas être ici, dit-elle doucement, tristement. Tu dois partir. Oublier cet endroit. Il n’y a rien pour toi ici qui vaille la peine de risquer autant. Surtout pas pour de l’argent. La voix est troublante. Si elle est douce et féminine… Comme on l’attendrait de ce que dégage physiquement l’entité en face d’elle… Elle rappelle aussi des accents ou des tonalités de toutes les personnes qui ont été proches, importantes ou qui ont eu du positif chez la mandalorienne. J’ai réussi à négocier ta survie et celle de tes amis… Si tu promets de partir et de ne jamais revenir. Sa patience est très faible alors… Fais le bon choix. Pars. Choisis de vivre. Mais choisis vite.
Car bien qu’elle ne puisse pas encore voir la vraie menace, elle en ressent la présence. Oppressante. Étouffante. Malveillante…
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 23 Jan - 15:06
Les yeux bandés, j'étais sur le point d'entrer dans l'entre de l'engeance maléfique, tout en faisant bien attention à ce que mes autres sens me disaient. Je me laissais guidé par la seule chose réconfortante et rassurante que j'avais, mon petit feu follet bleu. Plus j'avançais, mieux je distinguais ses tintillements, comme si elle me protégeait de l'obscurité qui cherchait à s'infiltrer dans mon esprit, pour me pousser dans la folie. Plus un bruit de mes compagnons. Avaient-ils péris, comme les mercenaires ? Ou avaient-ils compris le jeu de notre hôte ? Ou était-ce mes sens qui voulaient me dire quelque chose ? Ou est-ce la folie qui m'emportait ?
Un cri de douleur. Un autre. Un appel à l'aide. Un supplice de venir à son secours. Puis, une imploration de l'achever. L'appel venait de derrière la porte qui se dressée devant moi. Mais je ne connaissais pas cette voix. Cette personne ne venait pas de mon équipe et ce n'était pas la voix d'une jeune fille. Un mercenaire ? Le seul qui restait, encore en vie. Ce que je venais d'entendre et de comprendre, c'est qu'apparemment pas tous les mercenaires n'avaient péris entre les mains du mal. Cela voulait dire, que nous avions bien une personne à sauver, finalement. Mais ce n'était pas celle pour laquelle nous étions venu au départ.
Mais soudain, malgré ma cécité, des images se présentaient dans mon esprit. Des images d'horreur. Des massacres. Non, un holocauste. Et des tortionnaires sans visages, mais reconnaissable à leurs blouses blanches. A leurs pieds des cadavres de femmes éventrées, déchiré de l'intérieur et dans leurs bras, des choses à peine humaine, si petite, et pas forcément vivante. Puis, une nouvelle scène. Des soldats brûlant aux lances flammes, des femmes en supplication serrant contre elles ce qui semblait être leurs progénitures. L'odeur du sang, de la peur, de la douleur et de la chaire brûlée encore perceptible à mon odorat. Alors je compris, où je me trouvais. Cette station était autrefois, ni plus ni moins, qu'une grande expérimentation d'abomination.
Le fantôme de ses abjections flottait toujours, ne laissant quiconque disparaître dans l'oubli. Cette "enfant" avait-elle fait partie de cette expérience détestable ? Et puis, une autre vision. Celle de notre commanditaire. Plus jeune, plus vile, plus monstrueux. Il nous avez envoyé la récupérer, sachant ce qu'elle était. Il avait échoué dans sa tentative de jouer à Dieu, en essayant de créer la vie. Mais à partir de qu'elle souche de vie ? Et qu'est-ce qui lui était passé par la tête pour avoir eu cette idée ? Que voulait-il créer ? Encore trop de questions sans réponses.
Allais-je trouver ses réponses derrière cette porte de laboratoire ? Ou allais-je y vivre mes derniers instant ? Le doute ne me traversa même pas l'esprit. La peur ne devait pas faire partie de ma décision. J'approchais ma main de l'interrupteur. Et avant même qu'elle n'est pu effleurer le pad de commandement de la porte, celle-ci s'ouvrit. Mon bandeau de fortune s'envola, comme arraché de mon visage, laissant apparaître une scène de plus à mon esprit.
La jeune femme flottant dans les airs, face à moi, me parlant, me conseillant de partir pour ma survie et celle des miens. En l'entendant parler, j'entendais aussi mes compagnons dans ses paroles. Je su alors que n'importe qu'elle décision ne serait pas la bonne. Parce que cette entité avait pris pas sur nos esprits. Elle connaissait nos faiblesses, nos peurs et craintes les plus profondes. Nous ne serions jamais tranquille dans nos esprits, car elle aura toujours une emprise dessus. Je sentais le mal s'infiltrer dans ma tête, essayant de le faire chavirer dans la folie, laissant échapper mes peurs les plus profondes.
Soudain, sans que je ne m'en rende compte je flottait au dessus du sol me rapprochant de plus en plus dangereusement de la jeune fille. Je ne pouvais plus bouger. Tous mes mouvements étaient paralysés par la douleur. Une force me tenait. Je n'avais pas pris ma décision. Je n'avais, même, rien dit. Notre hôte avait apparemment pris la décision pour moi, elle allait en finir avec moi et mes compagnons je le savais à cet instant.
Mais que reste-il dans le fond de la boîte lorsque Pandore avait libéré tous les malheurs sur le monde ? L'espoir…
Au moment où l'engeance maléfique allait m'attraper pour me faire vivre mes derniers moments, il y eu une explosion entre nous. Tel un coup de tonnerre, il nous fit nous retrouvé tout deux projeté violemment au sol, d'un bout à l'autre de la pièce, faisant voler tout obstacles sur nos passages. Je repris, alors, toutes mes capacités à bouger librement. Le feu follet se matérialisa plus grand, en forme presque humaine. Il brillait telle une flamme incandescente bleue, mais ne dégageait aucune chaleur. Mes compagnons, tombèrent tout autour de moi, tombant de trappes diverses qui s'ouvraient du plafond, sans même exister. Etait-ce de nouveau mon imagination ? L'entité voulait-elle me faire tombé en jouant encore avec mon esprit ? J'eue la réponse lorsque Hett me prit violemment dans ses bras et me serrant contre lui comme si il avait vu la pire horreur de sa vie et que ce cauchemars venait de se terminer. Mes compagnons étaient bien là, autour de moi. Mais il n'y avait pas qu'eux. Il y avait parmi eux, une tête inconnue. Le soldat. Je l'avais presque oublié. Voici, la personne pour qui je n'avais pas fait demi-tour à l'instant où elle m'avait proposé de partir. J'avais bien quelqu'un à sauver et je ne partirais pas sans lui, et vivant.
Et puis il y avait, elle. Notre commanditaire avait réussi tant bien que mal à créer une vie, qui ressemblait à n'importe quel enfant, mais n'avait pas réussi à garder en elle ce qui se cachait. Il avait perdu son pari contre la création, mais malgré ce qu'elle était ne voulait pas perdre sa chose. Et moi, je ne pouvais permettre une telle chose. J'allais faire mon possible pour la détruire et ensuite j'irais m'occuper personnellement de ce fou.
- La mort plutôt que l'abandon (ses mots m'échappèrent alors que je regardais le mal dans les yeux)
Un cri de douleur. Un autre. Un appel à l'aide. Un supplice de venir à son secours. Puis, une imploration de l'achever. L'appel venait de derrière la porte qui se dressée devant moi. Mais je ne connaissais pas cette voix. Cette personne ne venait pas de mon équipe et ce n'était pas la voix d'une jeune fille. Un mercenaire ? Le seul qui restait, encore en vie. Ce que je venais d'entendre et de comprendre, c'est qu'apparemment pas tous les mercenaires n'avaient péris entre les mains du mal. Cela voulait dire, que nous avions bien une personne à sauver, finalement. Mais ce n'était pas celle pour laquelle nous étions venu au départ.
Mais soudain, malgré ma cécité, des images se présentaient dans mon esprit. Des images d'horreur. Des massacres. Non, un holocauste. Et des tortionnaires sans visages, mais reconnaissable à leurs blouses blanches. A leurs pieds des cadavres de femmes éventrées, déchiré de l'intérieur et dans leurs bras, des choses à peine humaine, si petite, et pas forcément vivante. Puis, une nouvelle scène. Des soldats brûlant aux lances flammes, des femmes en supplication serrant contre elles ce qui semblait être leurs progénitures. L'odeur du sang, de la peur, de la douleur et de la chaire brûlée encore perceptible à mon odorat. Alors je compris, où je me trouvais. Cette station était autrefois, ni plus ni moins, qu'une grande expérimentation d'abomination.
Le fantôme de ses abjections flottait toujours, ne laissant quiconque disparaître dans l'oubli. Cette "enfant" avait-elle fait partie de cette expérience détestable ? Et puis, une autre vision. Celle de notre commanditaire. Plus jeune, plus vile, plus monstrueux. Il nous avez envoyé la récupérer, sachant ce qu'elle était. Il avait échoué dans sa tentative de jouer à Dieu, en essayant de créer la vie. Mais à partir de qu'elle souche de vie ? Et qu'est-ce qui lui était passé par la tête pour avoir eu cette idée ? Que voulait-il créer ? Encore trop de questions sans réponses.
Allais-je trouver ses réponses derrière cette porte de laboratoire ? Ou allais-je y vivre mes derniers instant ? Le doute ne me traversa même pas l'esprit. La peur ne devait pas faire partie de ma décision. J'approchais ma main de l'interrupteur. Et avant même qu'elle n'est pu effleurer le pad de commandement de la porte, celle-ci s'ouvrit. Mon bandeau de fortune s'envola, comme arraché de mon visage, laissant apparaître une scène de plus à mon esprit.
La jeune femme flottant dans les airs, face à moi, me parlant, me conseillant de partir pour ma survie et celle des miens. En l'entendant parler, j'entendais aussi mes compagnons dans ses paroles. Je su alors que n'importe qu'elle décision ne serait pas la bonne. Parce que cette entité avait pris pas sur nos esprits. Elle connaissait nos faiblesses, nos peurs et craintes les plus profondes. Nous ne serions jamais tranquille dans nos esprits, car elle aura toujours une emprise dessus. Je sentais le mal s'infiltrer dans ma tête, essayant de le faire chavirer dans la folie, laissant échapper mes peurs les plus profondes.
Soudain, sans que je ne m'en rende compte je flottait au dessus du sol me rapprochant de plus en plus dangereusement de la jeune fille. Je ne pouvais plus bouger. Tous mes mouvements étaient paralysés par la douleur. Une force me tenait. Je n'avais pas pris ma décision. Je n'avais, même, rien dit. Notre hôte avait apparemment pris la décision pour moi, elle allait en finir avec moi et mes compagnons je le savais à cet instant.
Mais que reste-il dans le fond de la boîte lorsque Pandore avait libéré tous les malheurs sur le monde ? L'espoir…
Au moment où l'engeance maléfique allait m'attraper pour me faire vivre mes derniers moments, il y eu une explosion entre nous. Tel un coup de tonnerre, il nous fit nous retrouvé tout deux projeté violemment au sol, d'un bout à l'autre de la pièce, faisant voler tout obstacles sur nos passages. Je repris, alors, toutes mes capacités à bouger librement. Le feu follet se matérialisa plus grand, en forme presque humaine. Il brillait telle une flamme incandescente bleue, mais ne dégageait aucune chaleur. Mes compagnons, tombèrent tout autour de moi, tombant de trappes diverses qui s'ouvraient du plafond, sans même exister. Etait-ce de nouveau mon imagination ? L'entité voulait-elle me faire tombé en jouant encore avec mon esprit ? J'eue la réponse lorsque Hett me prit violemment dans ses bras et me serrant contre lui comme si il avait vu la pire horreur de sa vie et que ce cauchemars venait de se terminer. Mes compagnons étaient bien là, autour de moi. Mais il n'y avait pas qu'eux. Il y avait parmi eux, une tête inconnue. Le soldat. Je l'avais presque oublié. Voici, la personne pour qui je n'avais pas fait demi-tour à l'instant où elle m'avait proposé de partir. J'avais bien quelqu'un à sauver et je ne partirais pas sans lui, et vivant.
Et puis il y avait, elle. Notre commanditaire avait réussi tant bien que mal à créer une vie, qui ressemblait à n'importe quel enfant, mais n'avait pas réussi à garder en elle ce qui se cachait. Il avait perdu son pari contre la création, mais malgré ce qu'elle était ne voulait pas perdre sa chose. Et moi, je ne pouvais permettre une telle chose. J'allais faire mon possible pour la détruire et ensuite j'irais m'occuper personnellement de ce fou.
- La mort plutôt que l'abandon (ses mots m'échappèrent alors que je regardais le mal dans les yeux)
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 23 Jan - 17:59
J’aurai tenté de vous protéger, au moins, dit tristement la « jeune femme ». Vous auriez dû partir quand vous en aviez l’occasion, ajoute-t-elle avant que son visage innocent ne se crispe de douleur. Elle dit quelque chose à quelqu’un qu’on ne voit pas et soudainement, une énorme main griffue semble arracher à l’existence cette forme lumineuse et délicate. Le noir absolu s’abat sur la pièce et avant que quiconque ne puisse allumer une lampe, Deux yeux rouges apparaissent dans l’air ambiant. Puis deux autres. Et encore un autre… Et cette voix, cette voix… Si le mal peut en avoir une… Pathétiques insectes, dit la voix. Vous pensiez vraiment pouvoir venir ici, fouler le sol de cet antre de folie et de souffrance et repartir en vie? Vous paierez de vos vies votre arrogance. Cette voix s’exprime en basique mais elle n’a rien d’humain. Et finalement… La révélation.
L’abomination en question a au minimum la taille d’un rancor (et minimum est encore conservateur) et elle est couverte de plaques d’armure organique. Et bien que ce qui la constitue soit inhumain, on peut facilement deviner que la biomasse la constituant est faite à partir des infortunés victimes des monstrueuses expériences qui ont eu lieu ici. Toutes ces plaques « osseuses » sont faites à partir d’ossements humains bien qu’on dirait plus de la chitine, comme la carapace d’un insecte. Cette chose, quoi qu’elle soit, est faite pour tuer. Ces nombreux membres aux griffes acérées… Cette bouche garnie de crocs… Mais pourtant, elle ne semble avoir ni muscles ni tendons ni chair. Comment une telle chose peut exister? Est-elle-même réelle? Ou est-ce encore une hallucination? La réponse arrive bien assez vite quand le soldat survivant, cédant à la panique, ouvre le feu.
Il n’aura pas eu le temps de faire grand-chose avant de se faire transpercer de part en part par l’entité qui se tient devant eux. Elle laisse tomber sa proie encore vivante qui commence à pousser des hurlements d’agonie tout en subissant une effroyable mutation. Le résultat final n’est plus humain, avec trop d’yeux et de bouches et de tentacules pour qu’on puisse encore suspecter une once d’humanité. Cette chose est capable de transformer les êtres vivants à son image? Qu’est-ce qu’ils ont tenté de créer ici, au juste? Comment peut-on détruire quelque chose dont le regard est capable de faire trembler des mandaloriens endurcis? Plus encore, s’ils survivent… Que vont-ils faire du fou dangereux qui non seulement leur a menti mais s’est sans doute rendu coupable de crimes contre la galaxie? Certes, les mandaloriens ont leur honneur et exécutent leurs contrats mais…
« Qui sera le prochain à venir grossir mes légions? Lequel d’entre vous deviendra ma victime qui tentera ensuite de dévorer ses anciens alliés? Arrogantes créatures. Vous aviez la chance de quitter cet endroit et de ne jamais y revenir, de repartir avec vos vies et votre esprit… Mais vous avez préféré jouer avec une force qui vous dépasse. Et vous allez payer chèrement cette folie, oui. Et une fois que ce sera fait…
Je vais pouvoir continuer de tourmenter cette pathétique excuse aux grands yeux innocents. Je vois qu’Il est encore en vie… Je sens sa puanteur… Encore un groupe d’imbéciles envoyés à la mort en tentant de reprendre ce qui ne lui appartient pas. Il a voulu jouer à dieu, il a perdu et il n’accepte pas de perdre. Combien de dizaines d’autres idiots va-t-il encore sacrifier dans un combat qu’il ne peut gagner, je me demande… »
Occultus incarne :
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Entity10](https://i.servimg.com/u/f20/20/04/36/11/entity10.jpg)
??? – L'Entité
![[???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé] Entity10](https://servimg.com/r/2020043611/entity10.jpg)
??? – L'Entité
L’abomination en question a au minimum la taille d’un rancor (et minimum est encore conservateur) et elle est couverte de plaques d’armure organique. Et bien que ce qui la constitue soit inhumain, on peut facilement deviner que la biomasse la constituant est faite à partir des infortunés victimes des monstrueuses expériences qui ont eu lieu ici. Toutes ces plaques « osseuses » sont faites à partir d’ossements humains bien qu’on dirait plus de la chitine, comme la carapace d’un insecte. Cette chose, quoi qu’elle soit, est faite pour tuer. Ces nombreux membres aux griffes acérées… Cette bouche garnie de crocs… Mais pourtant, elle ne semble avoir ni muscles ni tendons ni chair. Comment une telle chose peut exister? Est-elle-même réelle? Ou est-ce encore une hallucination? La réponse arrive bien assez vite quand le soldat survivant, cédant à la panique, ouvre le feu.
Il n’aura pas eu le temps de faire grand-chose avant de se faire transpercer de part en part par l’entité qui se tient devant eux. Elle laisse tomber sa proie encore vivante qui commence à pousser des hurlements d’agonie tout en subissant une effroyable mutation. Le résultat final n’est plus humain, avec trop d’yeux et de bouches et de tentacules pour qu’on puisse encore suspecter une once d’humanité. Cette chose est capable de transformer les êtres vivants à son image? Qu’est-ce qu’ils ont tenté de créer ici, au juste? Comment peut-on détruire quelque chose dont le regard est capable de faire trembler des mandaloriens endurcis? Plus encore, s’ils survivent… Que vont-ils faire du fou dangereux qui non seulement leur a menti mais s’est sans doute rendu coupable de crimes contre la galaxie? Certes, les mandaloriens ont leur honneur et exécutent leurs contrats mais…
« Qui sera le prochain à venir grossir mes légions? Lequel d’entre vous deviendra ma victime qui tentera ensuite de dévorer ses anciens alliés? Arrogantes créatures. Vous aviez la chance de quitter cet endroit et de ne jamais y revenir, de repartir avec vos vies et votre esprit… Mais vous avez préféré jouer avec une force qui vous dépasse. Et vous allez payer chèrement cette folie, oui. Et une fois que ce sera fait…
Je vais pouvoir continuer de tourmenter cette pathétique excuse aux grands yeux innocents. Je vois qu’Il est encore en vie… Je sens sa puanteur… Encore un groupe d’imbéciles envoyés à la mort en tentant de reprendre ce qui ne lui appartient pas. Il a voulu jouer à dieu, il a perdu et il n’accepte pas de perdre. Combien de dizaines d’autres idiots va-t-il encore sacrifier dans un combat qu’il ne peut gagner, je me demande… »
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Mar 25 Jan - 15:34
Mes compagnons reprenant chacun leurs esprits les uns après les autres, ne savant pas si ils devaient faire confiance à ce qu'ils voyaient, étaient tous un peu paniqué. Ce qui est rare pour notre équipe. Mais les yeux remplis de larmes pour certains et la colère dans les yeux des autres, les rendaient tous vulnérable. Le geste de Hett envers moi, me déstabilisa quelque peu. Mais pas le temps de nous remettre de nos émotions passées. Il fallait qu'ils comprennent, au plus vite, qu'ils avaient tous était manipulé. Et c'est notre petit ami feu follet qui leurs donnèrent à chacun l'occasion de se sentir mieux et rassuré. Passant dans chacun, à une allure folle, façon éclair, ils respirèrent tous de soulagement. Mais nous n'avions pas le temps de fêter nos retrouvailles.
Cette fois-ci nous étions tous privé de notre vision. Même la luminosité de notre être feu follet bleu, n'éclairait rien de plus, qu'autour d'elle-même. Ce qui n'était pas assez pour comprendre ce qui se déroulait, devant nous. Contemplant le noir absolu qui nous entourait, la peur et le mal ce faisait sentir. Je sentais la présence de mes compagnons et j'étais rassuré. Je n'avais pas besoin de plus comme courage, pour me dire que nous devions affronter cette entité du mal. Des marques rouges, comme des yeux apparaissaient dans cette obscurité soudaine. Mais la panique de notre damoiseau en détresse, ne nous aiderait pas. Il se mit à tirer, limite à l'aveugle. Comme pour faire partir ce cauchemar de devant lui. La panique. Ce n'est jamais bon d'y céder, la preuve allait en être faite. Comme si il ne voyait pas où il tirait, il vida son chargeur. Mais cela ne servit à rien. Sauf à énerver la chose.
- Mais quel idiot… arrêté-le !
J'eue à peine le temps de finir ma phrase, qu'il fut transpercé de part en part de son abdomen, par la chose. Sous nos yeux il fut transformé en un soldat zombie, à l'image de l'entité abominable qui tentait de nous faire peur. Nous savions, où nous devions être à ce moment précis. Et chacun avait sa place, ici et maintenant. Je connaissais bien mon équipe et ils me suivraient tous, dans la mort y compris. Mais jamais, sans se battre. Pas besoin de mots entre nous. Pas besoin de signes particuliers. Chacun ne partiraient pas sans chacun des autres de notre équipage. Nous étions une famille. Et c'est ce qui faisait de nous, notre particularité. Nous étions tous complémentaire. Nous marchions ensemble, de concert. Et c'est ce qui allé faire notre force et notre perte… un jour !
- Pas aujourd'hui… (dis Sa-Cha dans un sifflement de colère)
- Attrape nous, si tu le peux ! (lâcha Heash, avant de sauter dans tout les sens, sans que l'on est le temps de poser le regard sur elle, elle était déjà à un autre endroit).
- Tête de nœud ! (l'appela Hett en brandissant son canon pile sur la face du monstre avant de tirer une première salve).
- Rrrooouuuuuaaaaahhh… (hurla Cyssir pile en dessous du monstre à essayer de trouver LE bon endroit pour lui mettre une pêche).
- Permettez-moi, chère Sunôfuréku (me dit Thaatnut en me tendant la main).
Pas besoin de nous concerter pour savoir ce qu'il y avait à faire. Prenant la main de mon acolyte, il me projeta de toutes ses forces en direction de Cyssir, poster juste au bon endroit. A peine l'avais-je atteint, Le Tank m'envoya dans les airs. Alors que je m'envolais au niveau de notre ennemi, il cru que je le visais lui et s'écarta à la vitesse d'un claquement de doigt. Parfait !
Ma dague Chiss en main, allait bien me servir. Je visais la gorge. Il fallait être certain que ça allait pénétrer comme dans du beurre. Même si je ne savais si cela allait permettre de faire grand-chose, il fallait que nous essayions toutes les possibilités. Sauf, que là nous n'avions qu'une seule possibilité, qui s'offrait à nous. Et nous la tentions, tant bien que mal. Malgré mon attaque, mes compagnons ne laissaient aucun répit à notre adversaire. Il était attaqué de toutes part, par des tirs et des assauts de chacun des membres de mon équipe. Cela ne lui permettait pas de voir ce que je pouvais faire. Je retombais à genoux, sur le sol. La dague couverte de sang. La tête de la jeune fille, qui n'avait eu aucune chance de résister, tomba à mes côtés dans un son de sang et de chairs.
- Désolé ma jolie (dis-je en me relevant et en essuyant la lame sur ma cuisse).
L'odeur qui en dégageait n'était pas celle du sang, mais celle de souffre et de mal. Ma lame fumait, quant à elle, comme si je venais de la sortir de la forge brûlante. Cela allait-il servir à quelque chose ? Je ne savais pas. Mais je me lançais, à corps perdu, dans une bataille aux côtés de mes compagnons. Chacun avaient sa place dans ce combat et personne ne se gêné. Il y avait une attaque fluide et similaire avec chacun des membres de cette famille, qui se compléter et était efficace chacun à sa manière.
Nous nous épuisions, mais nous ne lâcherions rien. Jusqu'à nos dernières forces, ce qui n'était pas encore le cas. L'entité n'avait plus de corps à lequel se raccrocher…
Cette fois-ci nous étions tous privé de notre vision. Même la luminosité de notre être feu follet bleu, n'éclairait rien de plus, qu'autour d'elle-même. Ce qui n'était pas assez pour comprendre ce qui se déroulait, devant nous. Contemplant le noir absolu qui nous entourait, la peur et le mal ce faisait sentir. Je sentais la présence de mes compagnons et j'étais rassuré. Je n'avais pas besoin de plus comme courage, pour me dire que nous devions affronter cette entité du mal. Des marques rouges, comme des yeux apparaissaient dans cette obscurité soudaine. Mais la panique de notre damoiseau en détresse, ne nous aiderait pas. Il se mit à tirer, limite à l'aveugle. Comme pour faire partir ce cauchemar de devant lui. La panique. Ce n'est jamais bon d'y céder, la preuve allait en être faite. Comme si il ne voyait pas où il tirait, il vida son chargeur. Mais cela ne servit à rien. Sauf à énerver la chose.
- Mais quel idiot… arrêté-le !
J'eue à peine le temps de finir ma phrase, qu'il fut transpercé de part en part de son abdomen, par la chose. Sous nos yeux il fut transformé en un soldat zombie, à l'image de l'entité abominable qui tentait de nous faire peur. Nous savions, où nous devions être à ce moment précis. Et chacun avait sa place, ici et maintenant. Je connaissais bien mon équipe et ils me suivraient tous, dans la mort y compris. Mais jamais, sans se battre. Pas besoin de mots entre nous. Pas besoin de signes particuliers. Chacun ne partiraient pas sans chacun des autres de notre équipage. Nous étions une famille. Et c'est ce qui faisait de nous, notre particularité. Nous étions tous complémentaire. Nous marchions ensemble, de concert. Et c'est ce qui allé faire notre force et notre perte… un jour !
- Pas aujourd'hui… (dis Sa-Cha dans un sifflement de colère)
- Attrape nous, si tu le peux ! (lâcha Heash, avant de sauter dans tout les sens, sans que l'on est le temps de poser le regard sur elle, elle était déjà à un autre endroit).
- Tête de nœud ! (l'appela Hett en brandissant son canon pile sur la face du monstre avant de tirer une première salve).
- Rrrooouuuuuaaaaahhh… (hurla Cyssir pile en dessous du monstre à essayer de trouver LE bon endroit pour lui mettre une pêche).
- Permettez-moi, chère Sunôfuréku (me dit Thaatnut en me tendant la main).
Pas besoin de nous concerter pour savoir ce qu'il y avait à faire. Prenant la main de mon acolyte, il me projeta de toutes ses forces en direction de Cyssir, poster juste au bon endroit. A peine l'avais-je atteint, Le Tank m'envoya dans les airs. Alors que je m'envolais au niveau de notre ennemi, il cru que je le visais lui et s'écarta à la vitesse d'un claquement de doigt. Parfait !
Ma dague Chiss en main, allait bien me servir. Je visais la gorge. Il fallait être certain que ça allait pénétrer comme dans du beurre. Même si je ne savais si cela allait permettre de faire grand-chose, il fallait que nous essayions toutes les possibilités. Sauf, que là nous n'avions qu'une seule possibilité, qui s'offrait à nous. Et nous la tentions, tant bien que mal. Malgré mon attaque, mes compagnons ne laissaient aucun répit à notre adversaire. Il était attaqué de toutes part, par des tirs et des assauts de chacun des membres de mon équipe. Cela ne lui permettait pas de voir ce que je pouvais faire. Je retombais à genoux, sur le sol. La dague couverte de sang. La tête de la jeune fille, qui n'avait eu aucune chance de résister, tomba à mes côtés dans un son de sang et de chairs.
- Désolé ma jolie (dis-je en me relevant et en essuyant la lame sur ma cuisse).
L'odeur qui en dégageait n'était pas celle du sang, mais celle de souffre et de mal. Ma lame fumait, quant à elle, comme si je venais de la sortir de la forge brûlante. Cela allait-il servir à quelque chose ? Je ne savais pas. Mais je me lançais, à corps perdu, dans une bataille aux côtés de mes compagnons. Chacun avaient sa place dans ce combat et personne ne se gêné. Il y avait une attaque fluide et similaire avec chacun des membres de cette famille, qui se compléter et était efficace chacun à sa manière.
Nous nous épuisions, mais nous ne lâcherions rien. Jusqu'à nos dernières forces, ce qui n'était pas encore le cas. L'entité n'avait plus de corps à lequel se raccrocher…
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Mar 25 Jan - 16:36
Occultus incarne :
??? – L'Entité
??? – L'Entité
La créature se mit à rire, rire et rire encore. L'attaque des mandaloriens ne semblait pas lui avoir fait grand chose. Pauvres idiots, dit-elle au milieu de son hilarité, vous avez éliminé la seule chose qui me maintenait prisonnière ici. Qui m’empêchait de prendre le contrôle total de cette installation. Et effectivement, à peine la jeune femme qui n’était certainement pas humaine avait-elle décédé que la station spatiale sembla se réveiller d’un long sommeil. Les lumières s’allumèrent, le bruit de la machinerie se mettant en marche se fit entendre, les écrans des différents systèmes s’ouvrirent à la grandeur des installations… Autrement dit, cela n’a rien de rassurant. Et avec la jeune « femme » morte, la présence bienveillante se dissipe immédiatement. Une erreur stratégique importante de la part de la mandalorienne? Possible. Très possible, même. Mais il est un peu tard pour les regrets, après tout, non? Ce qui est fait est fait.
La station ne semble pas être la seule chose qui se réveille. Maintenant qu’elle n’a plus besoin de recourir à des illusions ou autres manipulations de l’esprit, l’entité semble parfaitement à l’aise de se contenter de ce qu’elle a sous la main. Soit une horde de créatures cauchemardesques, ses infortunées victimes. La mission, si tant est qu’on peut encore l’appeler ainsi, est un échec retentissant, si on se fie uniquement aux paramètres du contrat. L’otage est morte, tuée par Cassyopé. Une entité maléfique et clairement désireuse de se venger est maintenant libre de ses chaines. Une horde de monstrueuses créatures hante désormais les couloirs, rendant toute retraite compliquée. Également, il semblerait que cette station soit capable de plus que ce qu’elle en a l’air car un compte à rebours se déclenche indiquant qu’une « cargaison » va être larguée sur la planète. Inquiétant.
Tant que l’Entité reste confinée à la station spatiale, un groupe de mandaloriens endurcis devrait pouvoir saboter cette dernière et tenter d’éliminer le mal à la source. Mais si ledit mal réussi à quitter ces lieux… En étant pleinement libéré… Délivré, même… Quelles seront les conséquences pour la galaxie? Et le commanditaire derrière cette mission et surtout, derrière ces atrocités, ne doit pas non plus échapper à un rendez-vous avec la mort. Laisser un tel monstre en vie ne serait pas exactement bon pour la réputation de fiers guerriers mandaloriens. Dans l’immédiat, donc, survivre est une priorité et détruire cette station également. Comment la petite équipe compte s’y prendre ou même si elle va s’y prendre est nébuleux. Inconnu, l’avenir étant en constante fluctuation. Ceci dit, tout le monde aime une histoire où les gentils gagnent et les méchants perdent…
« Mandalorienne, je te remercie de m’avoir libéré. Pour te remercier, je te convertirai à ma glorieuse cause en dernier. Je te laisserai d’abord regarder tes équipiers devenir les nouvelles additions à ma légion. Maintenant que j’ai le contrôle de cette station, je vais pouvoir offrir un cadeau aux habitants de cette misérable planète en contrebas. La chance de se joindre à moi, d’embrasser ma vision de la perfection. Pauvres hères…
Et quand j’aurai transformé cette planète à mon image… Un monde à la fois, je vais amener cette même perfection. Et nous commencerons par l’espace mandalorien, pour faire honneur à ton acte de libération. Imagine Mandalore, recouverte de bout en bout de biomasse et de millions de créatures prêtes à répandre sur d’autre monde ma glorieuse infection! Tout l’espace mandalorien soumis à mon unique volonté… Et tout cela grâce à toi! »
La station ne semble pas être la seule chose qui se réveille. Maintenant qu’elle n’a plus besoin de recourir à des illusions ou autres manipulations de l’esprit, l’entité semble parfaitement à l’aise de se contenter de ce qu’elle a sous la main. Soit une horde de créatures cauchemardesques, ses infortunées victimes. La mission, si tant est qu’on peut encore l’appeler ainsi, est un échec retentissant, si on se fie uniquement aux paramètres du contrat. L’otage est morte, tuée par Cassyopé. Une entité maléfique et clairement désireuse de se venger est maintenant libre de ses chaines. Une horde de monstrueuses créatures hante désormais les couloirs, rendant toute retraite compliquée. Également, il semblerait que cette station soit capable de plus que ce qu’elle en a l’air car un compte à rebours se déclenche indiquant qu’une « cargaison » va être larguée sur la planète. Inquiétant.
Tant que l’Entité reste confinée à la station spatiale, un groupe de mandaloriens endurcis devrait pouvoir saboter cette dernière et tenter d’éliminer le mal à la source. Mais si ledit mal réussi à quitter ces lieux… En étant pleinement libéré… Délivré, même… Quelles seront les conséquences pour la galaxie? Et le commanditaire derrière cette mission et surtout, derrière ces atrocités, ne doit pas non plus échapper à un rendez-vous avec la mort. Laisser un tel monstre en vie ne serait pas exactement bon pour la réputation de fiers guerriers mandaloriens. Dans l’immédiat, donc, survivre est une priorité et détruire cette station également. Comment la petite équipe compte s’y prendre ou même si elle va s’y prendre est nébuleux. Inconnu, l’avenir étant en constante fluctuation. Ceci dit, tout le monde aime une histoire où les gentils gagnent et les méchants perdent…
« Mandalorienne, je te remercie de m’avoir libéré. Pour te remercier, je te convertirai à ma glorieuse cause en dernier. Je te laisserai d’abord regarder tes équipiers devenir les nouvelles additions à ma légion. Maintenant que j’ai le contrôle de cette station, je vais pouvoir offrir un cadeau aux habitants de cette misérable planète en contrebas. La chance de se joindre à moi, d’embrasser ma vision de la perfection. Pauvres hères…
Et quand j’aurai transformé cette planète à mon image… Un monde à la fois, je vais amener cette même perfection. Et nous commencerons par l’espace mandalorien, pour faire honneur à ton acte de libération. Imagine Mandalore, recouverte de bout en bout de biomasse et de millions de créatures prêtes à répandre sur d’autre monde ma glorieuse infection! Tout l’espace mandalorien soumis à mon unique volonté… Et tout cela grâce à toi! »
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 27 Fév - 13:09
La bataille allait être rude. Mais trêve de sérieux, tant qu'à mourir, autant s'amuser un peu. En plus, la luciole bleue venait de disparaître.
- Lâcheuse… (Entendis-je Heash siffler derrière moi).
Lorsque les petits pantins de notre… monstre ? Entité ? Oh et puis je m'en fou de ce que c'est. Ce n'est autre que des zombies qui se réveillaient sous les ordres de …
- Hé, au fait c'est quoi ton nom déjà ?
Je me mis en position du penseur de Rodin, et pris le temps de réfléchir malgré les assauts des poupées zombies de notre ami.
- Tiens et si je l'appelais Toufu… (dis-je en sursautant, levant un doigt en particulier en l'air, ayant trouvé l'idée de génie que je cherchais).
Cyssir me tira en arrière d'un coup sec, m'ayant évité ce qui semblait être un coup mortel, et grogna. Me retournant, en lui tirant la langue, je lui dis :
- Je ne dis déjà pas merci dans ma propre langue, je ne vais pas le dire en gigoran, tu crois quoi, toi !?
Je crois que je n'étais pas la seule à être surexcitée de ce combat. Ou tout du moins, mes amis s'amusaient, finalement autant que moi. Ça allait être une nouvelle partie de plaisir comme on en avait déjà eu souvent. Une famille ça trouve de quoi s'éclater, un peu de temps en temps.
- Super, on a le droit aux zombies dégueulasse (sauta de joie Sa-Cha, comme une gamine qui venait d'avoir LE jouet qu'elle désirait tant).
- La manipulation mentale, génial ce truc… Je veux la même (Cria Sa-Cha, tout aussi excité).
Hett, sautant au plus près de Heash, collant son dos contre le sien, l'invita à jouer à leur jeu préféré. Armant chacun leurs blasters, ils partirent en chasse des points.
- ça fait 42 …
- 45… (Renchéri Hett en riant).
- Hé ! Celui là, il compte que pour 1 (Mauvaise perdante notre Heash).
Moi, tapis contre un mur vers la porte d'entrée du laboratoire, une grenade dégoupiller dans la main, avec la goupille dans la bouche et le sourire de folle montant jusqu'au oreille, je regardait Thaatnutt tout en ayant l'intention de balancer mon projectile dans le couloir.
- Cassyopé, tu vas pas faire ça ?
- Non, non … (clin d'œil)
Recrachant la goupille par terre. Une explosion rempli de souffre et de chair brûler, résonna dans le couloir. Le doux bruit retenti dans mes oreilles, les faisant vibrer au-delà de leur capacité.
- Putain, ce que j'aime l'odeur de zombie grillé au petit déjeuner.
- Aaaah, le printemps. La station se réveille, les machineries chantent, et on fait sauter des mecs (balança Thaatnutt).
Nous étions bien, tous ensemble. Les uns et les autres à faire à leur petite mission, mais sans ne jamais se marcher sur les pieds. Rigolant et jouant ensemble, contre un ennemi commun. C'était ça, NOTRE famille. Ne laissant pas de répit à nos adversaires zombie. Laissant les chairs décomposées tomber sur notre passage. Puis, je me retrouvais seule, face à une petite horde de poupée.
- Quatre contre un ? Je prends les paris.
Déployant mon électrostaff télescopique de la main gauche et empoignant, de plus belle, ma dague Chiss de l'autre main, je me lançais la tête la première, tel un bélier dans le combat. Donnant des coups de tête – m'assommant à moitié – et des coups de l'une et l'autre de mes armes; comme si je ne savais pas les utiliser. Mais chacun de mes coups étaient calculés, pour surprendre mes adversaires. Car je savais ce qu'ils étaient auparavant, donc il ne fallait pas que j'utilise mes techniques de combat habituelles. Pour les déstabiliser il fallait savoir s'adapter, et faire la folle… moi j'adore. J'entendis Hett jurer :
- J'suis trop vieux pour ces conneries.
Et je sentis sa patte m'agripper fortement et me propulsant contre une des parois du mur. Je me retrouvais, telle une araignée, coller dans une position pas forcément naturelle, mais confortable pour ma ligne d'attaque. Mais, pas le temps pour moi de faire un geste, je me retrouvais pendu par un pied, la tête en bas. Les bras croisés - car j'avais, en plus, perdu mes armes - et boudant de mettre fait attrapé par Toufu….
- Ma mère m'a toujours dis de regarder les choses sous un autre angle.
- Yppee Kaï, pauvre con (chanta Heash en lui envoyant une charge en pleine tête)
- Mécréaaaaaaaaaaaants (Sa-Cha fonçant dans le tas, en oubliant d'enlever la sécurité du blaster qu'elle venait de ramasser)
- Nom de Zeus… (dit Thaatnutt)
Les attaques simultanées de mes compagnons, le fit me relâcher. M'écrasant lamentablement au sol, je me relevais d'un bon, mais au ralenti - pour bien montrer au autres ce que je faisais.
- C'est quoi ce ralenti à la bullet time ? Tu t'es cru dans un film ou quoi ? (me lança Hett)
Le regardant avec un dépit sur mon visage, il se moquait avec son rire à la Gargamel. Pfff…
- Le problème avec vous les immortels, c'est que vous ne savez pas mourir. (lançais-je à notre entité)
Voulant faire un petit trait d'humour, Thaatnut leva une des seules fioles du laboratoire encore en un seul morceau et dit :
- Je lève mon verre… PAN… Quel est l'enculé qui a fait ça ?
Il regardait tout autour de lui, mais chacun lui tourna le dos en sifflotant, comme pour dire "ce n'est pas moi". Ce qui m'avais juste laissé le temps de me rapprocher de Cyssir et d'armer son lance missile MiniMag PTL, accompagner de quelques bombes explosives de ma propre invention – lacrymo, napalm, poil à gratter et nano machines, sympa non ?! Me plantant devant mon ami, les bras de chaque côté des hanches, le vent dans ma cape déchiqueté, le sourire aux lèvres, je pris une grande inspiration et dis :
- Et pour toi, mon chou… Ma spécialité… La suuuuulfateuse !
Sautant sur le côté pour laisser la place à Cyssir de faire son apparition, il tira droit sur notre Toufu de foire. Ne lui laissant aucun répit. En plus de nos amis les poupées zombies, nous étions bien engagé dans un combat au corps à corps, qui ne nous laissait que peu de chance de nous en sortir en un seul morceau. Mais la douleur des blessures ne se faisait pas ressentir. L'excitation du moment était plus importante, pour chacun d'entre nous. Sa-Cha, une calculette invisible entre les mains, faisant les comptes du combat :
- 1 tonne de bandage, 4 tonnes de désinfectant, des pièces détachées pour réparer les dégâts des armes et des hommes, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges et des raviolis… Non, mais c'est pas possible là, on va pas avoir assez. Il va falloir que tu demandes une augmentation pour cette mission (me lança t-elle au milieu des esquives et des coups de blasters).
- Merde… je ne savais pas qu'il y avait des puces dans ce vaisseau. Je vais en avoir encore pour des semaines à m'en débarrasser (Hett accroupi et se grattant derrière l'oreille avec sa patte arrière comme un toutou à sa maman)
Me mettant à lui gratter derrière l'autre oreille, il se mit à frémir de l'autre patte, de soulagement. Se levant d'un bon, il se racla la gorge et repartit à l'assaut des zombies qui affluaient dans le couloir. Moi, plié de rire, me roulant par terre tellement j'avais mal au ventre, je me promis de ne jamais le laisser oublier ce moment. Thaatnut, m'aida à me relever en me tendant une main. Il me regarda avec un sourcil relevé
- Heu… c'est ton sang sur ton armure ?
- Ouais, mais pas que ! (lui répondis-je)
- Je vais encore mettre des heures à retirer ses tâches là. Pfff…
Hé, oui, Thaatnutt adore faire notre lessive, ça le détend qu'il nous dit. Me laissant passer devant lui, il pencha la tête pour regarder mon arrière train et me répliqua :
- Ah ben, putain ! Ça c'est le cul de la galaxie. (Me faisant un clin d'œil et levant son pouce)
Regardant mon cul, je le remerciais en faisant un moue d'approbation et en haussant les épaules. Claquant ma main sur ma fesse, je repartais en dandinant des hanches, fière de moi et de mon postérieur. Attrapant mes armes, qui étaient tombé au sol quelques instants plus tôt, je repartais à la chasse aux têtes de zombies. Passant par-dessus l'un d'eux en faisant une roue en lui arrachant la tête, j'atterris aux pieds de notre Gépetto. En fait, il n'a pas de pieds, il vole. Enfin, bref, ce n'est pas grave…
- Dis donc, tu veux pas faire ton truc avec les doigts.
Lui envoyant une bastos pile entre les jambes. Mais il a pas de jambes, puuuuutain ! Le tir le toucha tout de même, faisant un joli trou dans sa cape sombre, laissant passé un halo de lumière, que je pris en plein visage. Fermant les yeux, je profitais de cette douce chaleur sur mon visage. Comme si le soleil venait se poser et me caresser la joue. Le coup que je reçu la seconde d'après n'était, quant à lui, pas agréable. Surtout quand je vu qui venait de me le mettre. Hett.
- ça y est t'es réveiller, on peut continuer. Ce n'est pas vraiment le moment de dormir.
D'un seul coup, un ébranlement nous secoua tous dans une secousse franche. La station bougeait. Dans tout ce bordel, je n'avais pas remarqué qu'il manquait Thaatnut. Dans nos oreillettes de communication, il nous lança :
- Accrochez-vous, ça va bouger.
- Il serait peut être temps de nous prévenir (grogna Heash)
- Qui t'as appris à piloter ? (Lui demandais-je)
- Une miraluka ! (Me répondit-il)
Il essayait de faire dévier la station pour que le chargement qui allait être relâché ne tombe pas sur la planète. Mais il nous restait encore à faire. Le combat reprit en s'intensifiant… mais ils sortaient d'où tout ses zombies, il n'y avait pas autant de personne à bord, si je me rappelais bien !
- Lâcheuse… (Entendis-je Heash siffler derrière moi).
Lorsque les petits pantins de notre… monstre ? Entité ? Oh et puis je m'en fou de ce que c'est. Ce n'est autre que des zombies qui se réveillaient sous les ordres de …
- Hé, au fait c'est quoi ton nom déjà ?
Je me mis en position du penseur de Rodin, et pris le temps de réfléchir malgré les assauts des poupées zombies de notre ami.
- Tiens et si je l'appelais Toufu… (dis-je en sursautant, levant un doigt en particulier en l'air, ayant trouvé l'idée de génie que je cherchais).
Cyssir me tira en arrière d'un coup sec, m'ayant évité ce qui semblait être un coup mortel, et grogna. Me retournant, en lui tirant la langue, je lui dis :
- Je ne dis déjà pas merci dans ma propre langue, je ne vais pas le dire en gigoran, tu crois quoi, toi !?
Je crois que je n'étais pas la seule à être surexcitée de ce combat. Ou tout du moins, mes amis s'amusaient, finalement autant que moi. Ça allait être une nouvelle partie de plaisir comme on en avait déjà eu souvent. Une famille ça trouve de quoi s'éclater, un peu de temps en temps.
- Super, on a le droit aux zombies dégueulasse (sauta de joie Sa-Cha, comme une gamine qui venait d'avoir LE jouet qu'elle désirait tant).
- La manipulation mentale, génial ce truc… Je veux la même (Cria Sa-Cha, tout aussi excité).
Hett, sautant au plus près de Heash, collant son dos contre le sien, l'invita à jouer à leur jeu préféré. Armant chacun leurs blasters, ils partirent en chasse des points.
- ça fait 42 …
- 45… (Renchéri Hett en riant).
- Hé ! Celui là, il compte que pour 1 (Mauvaise perdante notre Heash).
Moi, tapis contre un mur vers la porte d'entrée du laboratoire, une grenade dégoupiller dans la main, avec la goupille dans la bouche et le sourire de folle montant jusqu'au oreille, je regardait Thaatnutt tout en ayant l'intention de balancer mon projectile dans le couloir.
- Cassyopé, tu vas pas faire ça ?
- Non, non … (clin d'œil)
Recrachant la goupille par terre. Une explosion rempli de souffre et de chair brûler, résonna dans le couloir. Le doux bruit retenti dans mes oreilles, les faisant vibrer au-delà de leur capacité.
- Putain, ce que j'aime l'odeur de zombie grillé au petit déjeuner.
- Aaaah, le printemps. La station se réveille, les machineries chantent, et on fait sauter des mecs (balança Thaatnutt).
Nous étions bien, tous ensemble. Les uns et les autres à faire à leur petite mission, mais sans ne jamais se marcher sur les pieds. Rigolant et jouant ensemble, contre un ennemi commun. C'était ça, NOTRE famille. Ne laissant pas de répit à nos adversaires zombie. Laissant les chairs décomposées tomber sur notre passage. Puis, je me retrouvais seule, face à une petite horde de poupée.
- Quatre contre un ? Je prends les paris.
Déployant mon électrostaff télescopique de la main gauche et empoignant, de plus belle, ma dague Chiss de l'autre main, je me lançais la tête la première, tel un bélier dans le combat. Donnant des coups de tête – m'assommant à moitié – et des coups de l'une et l'autre de mes armes; comme si je ne savais pas les utiliser. Mais chacun de mes coups étaient calculés, pour surprendre mes adversaires. Car je savais ce qu'ils étaient auparavant, donc il ne fallait pas que j'utilise mes techniques de combat habituelles. Pour les déstabiliser il fallait savoir s'adapter, et faire la folle… moi j'adore. J'entendis Hett jurer :
- J'suis trop vieux pour ces conneries.
Et je sentis sa patte m'agripper fortement et me propulsant contre une des parois du mur. Je me retrouvais, telle une araignée, coller dans une position pas forcément naturelle, mais confortable pour ma ligne d'attaque. Mais, pas le temps pour moi de faire un geste, je me retrouvais pendu par un pied, la tête en bas. Les bras croisés - car j'avais, en plus, perdu mes armes - et boudant de mettre fait attrapé par Toufu….
- Ma mère m'a toujours dis de regarder les choses sous un autre angle.
- Yppee Kaï, pauvre con (chanta Heash en lui envoyant une charge en pleine tête)
- Mécréaaaaaaaaaaaants (Sa-Cha fonçant dans le tas, en oubliant d'enlever la sécurité du blaster qu'elle venait de ramasser)
- Nom de Zeus… (dit Thaatnutt)
Les attaques simultanées de mes compagnons, le fit me relâcher. M'écrasant lamentablement au sol, je me relevais d'un bon, mais au ralenti - pour bien montrer au autres ce que je faisais.
- C'est quoi ce ralenti à la bullet time ? Tu t'es cru dans un film ou quoi ? (me lança Hett)
Le regardant avec un dépit sur mon visage, il se moquait avec son rire à la Gargamel. Pfff…
- Le problème avec vous les immortels, c'est que vous ne savez pas mourir. (lançais-je à notre entité)
Voulant faire un petit trait d'humour, Thaatnut leva une des seules fioles du laboratoire encore en un seul morceau et dit :
- Je lève mon verre… PAN… Quel est l'enculé qui a fait ça ?
Il regardait tout autour de lui, mais chacun lui tourna le dos en sifflotant, comme pour dire "ce n'est pas moi". Ce qui m'avais juste laissé le temps de me rapprocher de Cyssir et d'armer son lance missile MiniMag PTL, accompagner de quelques bombes explosives de ma propre invention – lacrymo, napalm, poil à gratter et nano machines, sympa non ?! Me plantant devant mon ami, les bras de chaque côté des hanches, le vent dans ma cape déchiqueté, le sourire aux lèvres, je pris une grande inspiration et dis :
- Et pour toi, mon chou… Ma spécialité… La suuuuulfateuse !
Sautant sur le côté pour laisser la place à Cyssir de faire son apparition, il tira droit sur notre Toufu de foire. Ne lui laissant aucun répit. En plus de nos amis les poupées zombies, nous étions bien engagé dans un combat au corps à corps, qui ne nous laissait que peu de chance de nous en sortir en un seul morceau. Mais la douleur des blessures ne se faisait pas ressentir. L'excitation du moment était plus importante, pour chacun d'entre nous. Sa-Cha, une calculette invisible entre les mains, faisant les comptes du combat :
- 1 tonne de bandage, 4 tonnes de désinfectant, des pièces détachées pour réparer les dégâts des armes et des hommes, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges et des raviolis… Non, mais c'est pas possible là, on va pas avoir assez. Il va falloir que tu demandes une augmentation pour cette mission (me lança t-elle au milieu des esquives et des coups de blasters).
- Merde… je ne savais pas qu'il y avait des puces dans ce vaisseau. Je vais en avoir encore pour des semaines à m'en débarrasser (Hett accroupi et se grattant derrière l'oreille avec sa patte arrière comme un toutou à sa maman)
Me mettant à lui gratter derrière l'autre oreille, il se mit à frémir de l'autre patte, de soulagement. Se levant d'un bon, il se racla la gorge et repartit à l'assaut des zombies qui affluaient dans le couloir. Moi, plié de rire, me roulant par terre tellement j'avais mal au ventre, je me promis de ne jamais le laisser oublier ce moment. Thaatnut, m'aida à me relever en me tendant une main. Il me regarda avec un sourcil relevé
- Heu… c'est ton sang sur ton armure ?
- Ouais, mais pas que ! (lui répondis-je)
- Je vais encore mettre des heures à retirer ses tâches là. Pfff…
Hé, oui, Thaatnutt adore faire notre lessive, ça le détend qu'il nous dit. Me laissant passer devant lui, il pencha la tête pour regarder mon arrière train et me répliqua :
- Ah ben, putain ! Ça c'est le cul de la galaxie. (Me faisant un clin d'œil et levant son pouce)
Regardant mon cul, je le remerciais en faisant un moue d'approbation et en haussant les épaules. Claquant ma main sur ma fesse, je repartais en dandinant des hanches, fière de moi et de mon postérieur. Attrapant mes armes, qui étaient tombé au sol quelques instants plus tôt, je repartais à la chasse aux têtes de zombies. Passant par-dessus l'un d'eux en faisant une roue en lui arrachant la tête, j'atterris aux pieds de notre Gépetto. En fait, il n'a pas de pieds, il vole. Enfin, bref, ce n'est pas grave…
- Dis donc, tu veux pas faire ton truc avec les doigts.
Lui envoyant une bastos pile entre les jambes. Mais il a pas de jambes, puuuuutain ! Le tir le toucha tout de même, faisant un joli trou dans sa cape sombre, laissant passé un halo de lumière, que je pris en plein visage. Fermant les yeux, je profitais de cette douce chaleur sur mon visage. Comme si le soleil venait se poser et me caresser la joue. Le coup que je reçu la seconde d'après n'était, quant à lui, pas agréable. Surtout quand je vu qui venait de me le mettre. Hett.
- ça y est t'es réveiller, on peut continuer. Ce n'est pas vraiment le moment de dormir.
D'un seul coup, un ébranlement nous secoua tous dans une secousse franche. La station bougeait. Dans tout ce bordel, je n'avais pas remarqué qu'il manquait Thaatnut. Dans nos oreillettes de communication, il nous lança :
- Accrochez-vous, ça va bouger.
- Il serait peut être temps de nous prévenir (grogna Heash)
- Qui t'as appris à piloter ? (Lui demandais-je)
- Une miraluka ! (Me répondit-il)
Il essayait de faire dévier la station pour que le chargement qui allait être relâché ne tombe pas sur la planète. Mais il nous restait encore à faire. Le combat reprit en s'intensifiant… mais ils sortaient d'où tout ses zombies, il n'y avait pas autant de personne à bord, si je me rappelais bien !
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Dim 27 Fév - 15:51
Occultus incarne :
??? – L'Entité
??? – L'Entité
Il est évident qu’une horde de créatures s’apparentant à des zombies, même avec le nombre, ne constitue pas la menace la plus grave pour un groupe de mandaloriens. Mandaloriens qui semblent plus préoccupés à s’amuser et à faire un carnage que de garder une vue d’ensemble. Mandaloriens qui sont, visiblement, tombés dans le piège se trouvant devant eux. Car tant qu’ils sont concentrés ici, tant qu’ils sont plus en train de tirer sur toutes les choses qui les attaquent qu’autre chose, ce qui est somme toute logique, on en veut à leur vie, moins ils sont attentifs au reste. Tuer autant de créature demande du temps. Plus de temps que le compte à rebours ne va leur permettre, en fait. En les gardant en un seul endroit, en envoyant vague après vague de sujets tests, anciens membres du personnel, victimes de précédentes expéditions par le commanditaire…
Par le temps que la station commence à bouger, il ne reste déjà presque plus de temps. Pire encore, un choc violent manque de ou fera tomber les mandaloriens car la station fait marche arrière et se remet à sa place d’origine. Toutes les commandes de direction se retrouvent bloquées, le système rendu inopérant. Belle tentative… Mais cette station n’ira nulle part. Les mandaloriens s’amusent et ont, aux premiers abords, l’avantage. Ultimement, l’ont-ils réellement? Nul ne sait combien de réserves cette chose a et contrairement aux machines, par exemples, ou aux créatures, les mandaloriens finiront par s’épuiser. C’est inévitable. Et quand ils fatigueront, ils seront plus prompts aux erreurs… Et un après l’autre, ils finiront par tomber. Enfin. C’est ce que planifie la maléfique entité. Et pour y aller dans les bons clichés de films d’horreur, ce n’est pas fini, oh que non.
Car ce que les mandaloriens abattent, démembrent et explosent laisse derrière une quantité appréciable de matière organique exploitable que l’entité recolle en grotesques créations pour continuer l’assaut contre les guerriers d’élite. Jusqu’à présent, elle n’a pas connu grands dommages. Les tirs de blaster n’ont pas endommagé son armure bien qu’ils aient laissé des marques et si ses coups de griffes n’ont pas pénétré le beskar des armures, elles laissent des égratignures, rien de profond, mais cela dénote quand même que cette chose a été bien construite. Oui car le sinistre maitre d’œuvre ne reste pas les bras croisés à ne rien faire et attaque, lui aussi. Logiquement, sa faiblesse doit être ce cœur d’énergie extrêmement bien protégé mais vous savez ce qui se passe en général quand vous déstabilisez de l’énergie qui autrement était contenue. Des choses pas sympathiques.
Ceci dit, et peut-être est-ce un détail qui aura échappé aux mandaloriens, le sang des créatures qui tombe sur leurs armures… Ne reste pas en place. Il cherche à s’infiltrer dans l’armure pour contaminer le porteur et ceux qui sont couverts de sang ennemi vont avoir une surprise tout aussi horrifiante car telle une flore maléfique, des sortes de lianes corrompus vont pousser extrêmement rapidement pour entraver ou immobiliser leur proie. L’ennemi en se prend peut-être pour un dieu et sans doute a-t-il l’égo pour aller avec mais la stupidité pourtant si caractéristique de ce genre d’olibrius semble lui faire au moins partiellement défaut. Il utilise contre les mandaloriens leurs principes et leur style. Indubitablement, les guerriers de Mandalore ont l’avantage ou au minimum un certain avantage. Mais graduellement, par contre, l’adversaire se révèle plus dangereux…
La tentative de déplacement de la station semble avoir inspiré une autre idée à cette sombre entité. Un appel de détresse émis sur toutes les fréquences demandant de l’aide. Réalisant que les mandaloriens risquent fort de contrecarrer ses plans, pourquoi ne pas trouver un autre vecteur d’infection que ce qui était initialement prévu? Un groupe de créature se dirige vers les hangars. Le vaisseau des mandaloriens est encore parfaitement fonctionnel. Ceux des précédentes victimes du commanditaire non mais ils sont capables de s’écraser sur la planète en contrebas. Et si les capsules de sauvetage n’étaient pas manquantes, cela aurait été une autre option viable. Ce qui veut dire que les choses sont en train de se compliquer pour la petite équipe. Récapitulons donc les différentes menaces qui se sont révélées au groupe de mandaloriens jusqu’à présent, afin de garder un œil dessus :
1. Un compte à rebours s’est déclenché et il approche de son échéance. Une fois à zéro, quelque chose sera largué sur la planète en contrebas qui va corrompre la planète dans son ensemble, en faisant une première étape dans une campagne de contamination galactique.
2. Les contrôles de la station sont désormais inopérants. On ne peut plus la faire bouger. Par contre, une opération de sabotage peut être tentée pour détruire les réacteurs et créer cette inénarrable réaction en chaine qui a sonner le glas de bien des stations et vaisseaux.
3. Afin d’augmenter ses chances de contaminer des victimes, l’entité a envoyé un SOS sur plusieurs fréquences. Saboter les communications est le moyen le plus rapide de mettre un terme à cette manigance avec le désavantage de couper TOUTES les communications.
4. Les créatures tentent de quitter la station via les vaisseaux en mauvais état des expéditions précédentes et certaines essaient de forcer l’accès au vaisseau des mandaloriens. Les vaisseaux non mandaloriens vont servir à s’écraser sur la planète et répandre l’infection. Celui des mandaloriens ayant encore un hyperdrive, par contre…
5. L’entité est capable de recoller des morceaux des créatures qui tombent au combat. Tant qu’il reste dans certains cas un cœur, un cerveau ou suffisamment de biomasse, elle est capable de conserver un nombre (déclinant) de forces à opposer aux mandaloriens.
6. Le sang des créatures qui se retrouve sur l’armure des mandaloriens tente de s’infiltrer dans les armures pour les contaminer. S’il est ingéré sous quelque forme que ce soit, le processus de contamination se déclenchera et les mandaloriens n’ont pas trouvé d’antidote (car ils sont en train de lutter pour leur vie, ce qui est parfaitement normal). En quantité suffisante, le sang mute en lianes pour entraver ou immobiliser le petit groupe.
7. L’entité ne semble pas affectée par les tirs de baster. Sa faiblesse évidente est le cœur d’énergie derrière d’épaisses plaques d’armures ou d’une sorte de chitine. De plus, elle n’hésite pas à prendre part aux combats et si elle ne peut percer les armures en beskar, elle peut jeter comme des poupées de chiffon les mandaloriens un peu partout.
8. En ayant tué l’otage, les mandaloriens se retrouvent de nouveau pleinement vulnérables aux illusions mentales de l’entité. Ils vont recommencer à voir et entendre des choses qui n’existent pas. Ces dernières, contrairement à précédemment, pourraient être positives. Confondre l’ennemi en lui faisant croire à une victoire qui n’est qu’illusion.
Dit autrement : la partie est loin d’être terminée…
Par le temps que la station commence à bouger, il ne reste déjà presque plus de temps. Pire encore, un choc violent manque de ou fera tomber les mandaloriens car la station fait marche arrière et se remet à sa place d’origine. Toutes les commandes de direction se retrouvent bloquées, le système rendu inopérant. Belle tentative… Mais cette station n’ira nulle part. Les mandaloriens s’amusent et ont, aux premiers abords, l’avantage. Ultimement, l’ont-ils réellement? Nul ne sait combien de réserves cette chose a et contrairement aux machines, par exemples, ou aux créatures, les mandaloriens finiront par s’épuiser. C’est inévitable. Et quand ils fatigueront, ils seront plus prompts aux erreurs… Et un après l’autre, ils finiront par tomber. Enfin. C’est ce que planifie la maléfique entité. Et pour y aller dans les bons clichés de films d’horreur, ce n’est pas fini, oh que non.
Car ce que les mandaloriens abattent, démembrent et explosent laisse derrière une quantité appréciable de matière organique exploitable que l’entité recolle en grotesques créations pour continuer l’assaut contre les guerriers d’élite. Jusqu’à présent, elle n’a pas connu grands dommages. Les tirs de blaster n’ont pas endommagé son armure bien qu’ils aient laissé des marques et si ses coups de griffes n’ont pas pénétré le beskar des armures, elles laissent des égratignures, rien de profond, mais cela dénote quand même que cette chose a été bien construite. Oui car le sinistre maitre d’œuvre ne reste pas les bras croisés à ne rien faire et attaque, lui aussi. Logiquement, sa faiblesse doit être ce cœur d’énergie extrêmement bien protégé mais vous savez ce qui se passe en général quand vous déstabilisez de l’énergie qui autrement était contenue. Des choses pas sympathiques.
Ceci dit, et peut-être est-ce un détail qui aura échappé aux mandaloriens, le sang des créatures qui tombe sur leurs armures… Ne reste pas en place. Il cherche à s’infiltrer dans l’armure pour contaminer le porteur et ceux qui sont couverts de sang ennemi vont avoir une surprise tout aussi horrifiante car telle une flore maléfique, des sortes de lianes corrompus vont pousser extrêmement rapidement pour entraver ou immobiliser leur proie. L’ennemi en se prend peut-être pour un dieu et sans doute a-t-il l’égo pour aller avec mais la stupidité pourtant si caractéristique de ce genre d’olibrius semble lui faire au moins partiellement défaut. Il utilise contre les mandaloriens leurs principes et leur style. Indubitablement, les guerriers de Mandalore ont l’avantage ou au minimum un certain avantage. Mais graduellement, par contre, l’adversaire se révèle plus dangereux…
La tentative de déplacement de la station semble avoir inspiré une autre idée à cette sombre entité. Un appel de détresse émis sur toutes les fréquences demandant de l’aide. Réalisant que les mandaloriens risquent fort de contrecarrer ses plans, pourquoi ne pas trouver un autre vecteur d’infection que ce qui était initialement prévu? Un groupe de créature se dirige vers les hangars. Le vaisseau des mandaloriens est encore parfaitement fonctionnel. Ceux des précédentes victimes du commanditaire non mais ils sont capables de s’écraser sur la planète en contrebas. Et si les capsules de sauvetage n’étaient pas manquantes, cela aurait été une autre option viable. Ce qui veut dire que les choses sont en train de se compliquer pour la petite équipe. Récapitulons donc les différentes menaces qui se sont révélées au groupe de mandaloriens jusqu’à présent, afin de garder un œil dessus :
1. Un compte à rebours s’est déclenché et il approche de son échéance. Une fois à zéro, quelque chose sera largué sur la planète en contrebas qui va corrompre la planète dans son ensemble, en faisant une première étape dans une campagne de contamination galactique.
2. Les contrôles de la station sont désormais inopérants. On ne peut plus la faire bouger. Par contre, une opération de sabotage peut être tentée pour détruire les réacteurs et créer cette inénarrable réaction en chaine qui a sonner le glas de bien des stations et vaisseaux.
3. Afin d’augmenter ses chances de contaminer des victimes, l’entité a envoyé un SOS sur plusieurs fréquences. Saboter les communications est le moyen le plus rapide de mettre un terme à cette manigance avec le désavantage de couper TOUTES les communications.
4. Les créatures tentent de quitter la station via les vaisseaux en mauvais état des expéditions précédentes et certaines essaient de forcer l’accès au vaisseau des mandaloriens. Les vaisseaux non mandaloriens vont servir à s’écraser sur la planète et répandre l’infection. Celui des mandaloriens ayant encore un hyperdrive, par contre…
5. L’entité est capable de recoller des morceaux des créatures qui tombent au combat. Tant qu’il reste dans certains cas un cœur, un cerveau ou suffisamment de biomasse, elle est capable de conserver un nombre (déclinant) de forces à opposer aux mandaloriens.
6. Le sang des créatures qui se retrouve sur l’armure des mandaloriens tente de s’infiltrer dans les armures pour les contaminer. S’il est ingéré sous quelque forme que ce soit, le processus de contamination se déclenchera et les mandaloriens n’ont pas trouvé d’antidote (car ils sont en train de lutter pour leur vie, ce qui est parfaitement normal). En quantité suffisante, le sang mute en lianes pour entraver ou immobiliser le petit groupe.
7. L’entité ne semble pas affectée par les tirs de baster. Sa faiblesse évidente est le cœur d’énergie derrière d’épaisses plaques d’armures ou d’une sorte de chitine. De plus, elle n’hésite pas à prendre part aux combats et si elle ne peut percer les armures en beskar, elle peut jeter comme des poupées de chiffon les mandaloriens un peu partout.
8. En ayant tué l’otage, les mandaloriens se retrouvent de nouveau pleinement vulnérables aux illusions mentales de l’entité. Ils vont recommencer à voir et entendre des choses qui n’existent pas. Ces dernières, contrairement à précédemment, pourraient être positives. Confondre l’ennemi en lui faisant croire à une victoire qui n’est qu’illusion.
Dit autrement : la partie est loin d’être terminée…
- InvitéInvité
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Lun 7 Mar - 16:28
L'entité parlait toute seule, nous expliquant ses points et ce que nous venions de vivre. Manquerait plus qu'on nous fasse un récapitulatif pour nous dire où on va. Même si ça serait plus sympa de donner quelque chose de concret au lieu de meubler le bruit que les cadavres faisaient, en tombant au sol.
- C'est quoi la prochaine étape, tu nous met la liste de tes courses ? (Lança Hett complètement saouler par les paroles du monstre).
Je lançais le blaster déchargé que je venais de ramasser – qui n'était pas le mien, bien évidemment – et le balancer sur la tête d'un zombie. Il rebondit sur sa tête en l'assumant et allant s'écraser sur la tête d'un second.
- Deux zombies avec le même blaster… (Je sautais de joie d'avoir mieux réussi mon coup que je ne l'avais calculé).
Le combat commençait sérieusement à ma gonfler. Rien ne nous permettait d'avancer. En dehors de flotter et de parler tout seul en récapitulant nos actes, il ne faisait RIEN celui que j'avais baptisé Toufu… Alors je continuais à me marrer avec mes acolytes, à base de bombe et de piques entre nous. Cyssir faisant un pas en arrière, et se trouvant bien trop prêt de moi, il m'écrasait les pieds.
- T'as exactement 3 secondes pour déguerpir de mes pieds, si tu ne veux pas que je te fasse péter les joyeuses.
Heash et Hett étaient toujours dans leur combat aux points, ce qui devenait assez marrant, au bout du compte, parce que les zombies volaient par-dessus tout le monde. Mais Hett prenait toujours soin de Heash malgré tout, tel un protecteur. Après qu'elle est littéralement fait exploser un zombie, il s'approcha d'elle.
- Ne bouge pas !
- Pourquoi ? (lui demanda t'elle)
- T'as un truc sur la tête…
- C'est pas une araignée, rassure moi… (dit Heash en paniquant).
- Pas vraiment…
- C'est quoi, alors ? (Tout aussi paniqué)
- Une jambe !
Elle éclata de rire, en le regardant lui enlever la jambe collée, sur sa tête. Elle était soulagée que ce ne soit pas une araignée. Les coups de blaster et de patates dans la gueule des zombies fusaient tel des feux d'artifices. J'entendais mes acolytes se fendre la gueule, se bouffer le nez et continuant les paris. Je balançais mon poing dans la tronche du zombie qui essayait de me mordre, le mettant à terre, je sorti mon blaster et me permis de lui dire :
- Tu sais quelle est la différence entre toi et de la confiture ? Le nombre de pruneaux… BLAM… BLAM… Oh putain, ça me donne faim toute cette histoire. Ça vous dis qu'on aille casse croûter un peu, là ! (Criais-je à mon équipe)
Ils répondirent un OUI , tous en cœur. Je n'étais pas la seule à avoir faim, on dirait. Mon estomac se mis à faire des gargouillis. Balançant une bastose de plus dans la tête d'un zombie, je me mis à chanter.
- Jamais trop tôt… je trou la peau des zombies après mon petit déjeuner d'habitude, pas avant !
- Putain j'ai la dale… (cria Hett)
- Ben qu'est ce que t'attends pour te servir, y a de la viande grillée dans tout les coins (Lui répondit Heash)
- Ouais, on m'a dit que le zombie griller n'était pas mauvais (Dit Hett, en ramassant le premier morceau de viande grillé qui était à ses pieds). T'as pas de la sauce piquante ? (Me demanda t'il)
- Pourquoi ?
- J'aime mon zombie grillé accompagné de sauce piquante… Question d'habitude… (il me dit ça avec un grand sourire, me montrant toutes ses dents – comme le loup dans les contes de Grimm).
- Désolée, je crois que je l'ai laissé dans mon autre armure ! (lui répondis-je tout en envoyant valser un zombie).
Mais il n'eu pas le temps de manger son morceau de barbaque, qu'un autre zombie lui avait sauté sur le bras dévorant déjà le morceau qu'il tenait. Secouant son bras frénétiquement, pour faire tomber la créature qui était accroché à son bras, le zombie s'écrasa à terre et continuant de dévorer son morceau de zombie grillé. Thaatnut revenait avec des minis tartes, sur un plateau. Il avait eu le temps de retourner sur le Blue Beast, pour aller nous chercher ses fameuses tartelettes aux fraises. Sauf que même si il savait faire la lessive, il ne savait pas cuisiner – même si il vous dira le contraire. A la prestance d'Alfred, il les distribuait à chacun d'entre nous, sans faire aucune abstraction du champs de bataille, des coups de blaster et des envolés de zombie. Il vint se positionner devant moi et me dit :
- Et si vous crevez sur le champ de bataille, on est marron.
- Ne t'inquiète pas. Planqué derrière une montagne de cadavre zombie, on ne risque rien.
- On a même le temps de finir nos tartes (Sorti Sa-Cha, de la crème partout autour de la bouche).
Je ne savais pas comment Sa-Cha faisait pour arriver à manger la cuisine de Thaatnut, la plupart du temps on se péter les dents. Et là, ça ne dérogé pas à la règle.
- La seule différence qui a entre tes tartes et une brique, c'est que toi tu appelles ça une tarte (lui dis-je, avant de la balancer en pleine tête d'un zombie – ce qui lui fit un énorme trou en plein milieu du front).
- Y en a qui tricote, mais moi je met des tartes (me répondit-il en levant le menton).
Me prenant un coup, que je n'avais pas vu venir, je fus un vol plané de plusieurs mètres.
- Tiens je ne me souvenais pas que j'étais aussi poilu… ?!
J'avais atterri sur Cyssir, en l'écrasant. Me retrouvant de manière à ce que ses jambes soit à la place des miennes, lui complètement allongé. Il se mit à grogner. Me retournant pour le regarder, tout en restant en position, je lui lâchais :
- Ce n'est que parti remise.
Hett m'aida à me relever. Tout en se positionnant devant moi, il poussa un soupir et dit :
- Ce matin je me suis levé avec l'idée que ça allait merder.
- Et alors ? (lui demandais-je).
- Ben j'avais raison… Encore !
Il baissa son arme et se retourna face à moi.
- Plus j'y pense, plus ça me fatigue.
- De ? (lui demandais-je)
- De penser…
Je le regardais avec un air de questionnement. Je regardais chacun des membres de cette équipe. Je les regardais se battre, explosant les zombies un à un. Et me rendu compte que la seule importance que l'on porte à ce monstre, c'est ce qui le rend vivant à nos yeux. Et si …
- Mais y a pas de monstre ! (Criais-je) Tout ça c'est de la flûte !
Je savais que chacun m'avais entendu, car ils s'arrêtèrent tous, en un seul mouvement. Ils comprirent, tous, également, ce que je venais de dire. Mais je continuais.
- Vous savez quoi, j'en ai marre et si on se casser d'ici ? Rien à foutre de toute cette merde. On rentre.
Hett tira un dernier coup et lança en regardant Heash :
- 14 732… Il devrait y en avoir 14 734, mais y en a un qui est tombé dans le vide et y en a un qui bouge encore… PAN… 14 733.
Tournant le dos à l'entité, nous prenions le chemin de notre vaisseau, sous une alarme hurlant la destruction de la station. Nous faisions le chemin inverse, nous reparti par le même chemin que nous étions arrivé. Sans même se retourner, nous montions dans le Blue Beast. Au moment de décoller un soldat encore en vie, ou presque s'accrocha. Il ne lui restait plus que le haut du corps. Il avait dût se hisser jusque dans la soute de notre vaisseau. Le regardant me demander de le sauver, je n'eue aucune pitié.
- Hé, mais tu l'as poussé en dehors du vaisseau ? (Me lança Thaatnut)
- Heu… Non… C'est pas moi … C'est mon pied ! (lui répondis-je en fermant le sasse du vaisseau).
Éméchés, en sueur et blessés, nous étions tous à nos places comme si de rien ne c'était passé dans les heures qui venaient de précéder. Mais nous n'en avions pas fini. Chacun se déshabilla et balança leurs habits respective dans le vide interstellaire et posant leurs amures dans la chambre de stérilisation. Baissant le caisson de stérilisation au point zéro, ne laissant aucun air y rester, nos armures allaient rester dans ce caisson jusqu'à ce que nous trouvions le moyen de les désinfecter et de les débarrasser du sang zombie qui s'y accrochait. Nous avions bien vu que le sang se déplacer et avait l'air vivant, nous n'étions pas débile. Mais, ce sang n'avait pas eu le temps de nous atteindre. Notre force mental était bien plus fort que ce que l'entité croyait. Me retournant pour examiner mon équipe, je me rendis compte qu'il manquait Cyssir. Je demandais à Sa-Cha où il était.
- Il est resté dans la soute. Il a froid et il boude !
- Il boude ?
- Il dit que tu lui parles mal et qu'à la longue ça devient vexant.
- Vous entendez ça bande de trou du cul, il parait que je suis malpoli… il a qu'à arrêter de grogner un peu et se bouger le cul au lieu d'être dans mes pattes à longueur de temps.
- Va lui présenter tes excuses.
- Mais…
Je n'eue pas le temps de finir ma phrase que Sa-Cha m'ordonna, du doigts, d'y aller. Nous venions de reprendre notre petit train habituel, comme si ce que l'on venait de vivre était qu'un rêve… ou plutôt un cauchemars.
- C'est quoi la prochaine étape, tu nous met la liste de tes courses ? (Lança Hett complètement saouler par les paroles du monstre).
Je lançais le blaster déchargé que je venais de ramasser – qui n'était pas le mien, bien évidemment – et le balancer sur la tête d'un zombie. Il rebondit sur sa tête en l'assumant et allant s'écraser sur la tête d'un second.
- Deux zombies avec le même blaster… (Je sautais de joie d'avoir mieux réussi mon coup que je ne l'avais calculé).
Le combat commençait sérieusement à ma gonfler. Rien ne nous permettait d'avancer. En dehors de flotter et de parler tout seul en récapitulant nos actes, il ne faisait RIEN celui que j'avais baptisé Toufu… Alors je continuais à me marrer avec mes acolytes, à base de bombe et de piques entre nous. Cyssir faisant un pas en arrière, et se trouvant bien trop prêt de moi, il m'écrasait les pieds.
- T'as exactement 3 secondes pour déguerpir de mes pieds, si tu ne veux pas que je te fasse péter les joyeuses.
Heash et Hett étaient toujours dans leur combat aux points, ce qui devenait assez marrant, au bout du compte, parce que les zombies volaient par-dessus tout le monde. Mais Hett prenait toujours soin de Heash malgré tout, tel un protecteur. Après qu'elle est littéralement fait exploser un zombie, il s'approcha d'elle.
- Ne bouge pas !
- Pourquoi ? (lui demanda t'elle)
- T'as un truc sur la tête…
- C'est pas une araignée, rassure moi… (dit Heash en paniquant).
- Pas vraiment…
- C'est quoi, alors ? (Tout aussi paniqué)
- Une jambe !
Elle éclata de rire, en le regardant lui enlever la jambe collée, sur sa tête. Elle était soulagée que ce ne soit pas une araignée. Les coups de blaster et de patates dans la gueule des zombies fusaient tel des feux d'artifices. J'entendais mes acolytes se fendre la gueule, se bouffer le nez et continuant les paris. Je balançais mon poing dans la tronche du zombie qui essayait de me mordre, le mettant à terre, je sorti mon blaster et me permis de lui dire :
- Tu sais quelle est la différence entre toi et de la confiture ? Le nombre de pruneaux… BLAM… BLAM… Oh putain, ça me donne faim toute cette histoire. Ça vous dis qu'on aille casse croûter un peu, là ! (Criais-je à mon équipe)
Ils répondirent un OUI , tous en cœur. Je n'étais pas la seule à avoir faim, on dirait. Mon estomac se mis à faire des gargouillis. Balançant une bastose de plus dans la tête d'un zombie, je me mis à chanter.
- Jamais trop tôt… je trou la peau des zombies après mon petit déjeuner d'habitude, pas avant !
- Putain j'ai la dale… (cria Hett)
- Ben qu'est ce que t'attends pour te servir, y a de la viande grillée dans tout les coins (Lui répondit Heash)
- Ouais, on m'a dit que le zombie griller n'était pas mauvais (Dit Hett, en ramassant le premier morceau de viande grillé qui était à ses pieds). T'as pas de la sauce piquante ? (Me demanda t'il)
- Pourquoi ?
- J'aime mon zombie grillé accompagné de sauce piquante… Question d'habitude… (il me dit ça avec un grand sourire, me montrant toutes ses dents – comme le loup dans les contes de Grimm).
- Désolée, je crois que je l'ai laissé dans mon autre armure ! (lui répondis-je tout en envoyant valser un zombie).
Mais il n'eu pas le temps de manger son morceau de barbaque, qu'un autre zombie lui avait sauté sur le bras dévorant déjà le morceau qu'il tenait. Secouant son bras frénétiquement, pour faire tomber la créature qui était accroché à son bras, le zombie s'écrasa à terre et continuant de dévorer son morceau de zombie grillé. Thaatnut revenait avec des minis tartes, sur un plateau. Il avait eu le temps de retourner sur le Blue Beast, pour aller nous chercher ses fameuses tartelettes aux fraises. Sauf que même si il savait faire la lessive, il ne savait pas cuisiner – même si il vous dira le contraire. A la prestance d'Alfred, il les distribuait à chacun d'entre nous, sans faire aucune abstraction du champs de bataille, des coups de blaster et des envolés de zombie. Il vint se positionner devant moi et me dit :
- Et si vous crevez sur le champ de bataille, on est marron.
- Ne t'inquiète pas. Planqué derrière une montagne de cadavre zombie, on ne risque rien.
- On a même le temps de finir nos tartes (Sorti Sa-Cha, de la crème partout autour de la bouche).
Je ne savais pas comment Sa-Cha faisait pour arriver à manger la cuisine de Thaatnut, la plupart du temps on se péter les dents. Et là, ça ne dérogé pas à la règle.
- La seule différence qui a entre tes tartes et une brique, c'est que toi tu appelles ça une tarte (lui dis-je, avant de la balancer en pleine tête d'un zombie – ce qui lui fit un énorme trou en plein milieu du front).
- Y en a qui tricote, mais moi je met des tartes (me répondit-il en levant le menton).
Me prenant un coup, que je n'avais pas vu venir, je fus un vol plané de plusieurs mètres.
- Tiens je ne me souvenais pas que j'étais aussi poilu… ?!
J'avais atterri sur Cyssir, en l'écrasant. Me retrouvant de manière à ce que ses jambes soit à la place des miennes, lui complètement allongé. Il se mit à grogner. Me retournant pour le regarder, tout en restant en position, je lui lâchais :
- Ce n'est que parti remise.
Hett m'aida à me relever. Tout en se positionnant devant moi, il poussa un soupir et dit :
- Ce matin je me suis levé avec l'idée que ça allait merder.
- Et alors ? (lui demandais-je).
- Ben j'avais raison… Encore !
Il baissa son arme et se retourna face à moi.
- Plus j'y pense, plus ça me fatigue.
- De ? (lui demandais-je)
- De penser…
Je le regardais avec un air de questionnement. Je regardais chacun des membres de cette équipe. Je les regardais se battre, explosant les zombies un à un. Et me rendu compte que la seule importance que l'on porte à ce monstre, c'est ce qui le rend vivant à nos yeux. Et si …
- Mais y a pas de monstre ! (Criais-je) Tout ça c'est de la flûte !
Je savais que chacun m'avais entendu, car ils s'arrêtèrent tous, en un seul mouvement. Ils comprirent, tous, également, ce que je venais de dire. Mais je continuais.
- Vous savez quoi, j'en ai marre et si on se casser d'ici ? Rien à foutre de toute cette merde. On rentre.
Hett tira un dernier coup et lança en regardant Heash :
- 14 732… Il devrait y en avoir 14 734, mais y en a un qui est tombé dans le vide et y en a un qui bouge encore… PAN… 14 733.
Tournant le dos à l'entité, nous prenions le chemin de notre vaisseau, sous une alarme hurlant la destruction de la station. Nous faisions le chemin inverse, nous reparti par le même chemin que nous étions arrivé. Sans même se retourner, nous montions dans le Blue Beast. Au moment de décoller un soldat encore en vie, ou presque s'accrocha. Il ne lui restait plus que le haut du corps. Il avait dût se hisser jusque dans la soute de notre vaisseau. Le regardant me demander de le sauver, je n'eue aucune pitié.
- Hé, mais tu l'as poussé en dehors du vaisseau ? (Me lança Thaatnut)
- Heu… Non… C'est pas moi … C'est mon pied ! (lui répondis-je en fermant le sasse du vaisseau).
Éméchés, en sueur et blessés, nous étions tous à nos places comme si de rien ne c'était passé dans les heures qui venaient de précéder. Mais nous n'en avions pas fini. Chacun se déshabilla et balança leurs habits respective dans le vide interstellaire et posant leurs amures dans la chambre de stérilisation. Baissant le caisson de stérilisation au point zéro, ne laissant aucun air y rester, nos armures allaient rester dans ce caisson jusqu'à ce que nous trouvions le moyen de les désinfecter et de les débarrasser du sang zombie qui s'y accrochait. Nous avions bien vu que le sang se déplacer et avait l'air vivant, nous n'étions pas débile. Mais, ce sang n'avait pas eu le temps de nous atteindre. Notre force mental était bien plus fort que ce que l'entité croyait. Me retournant pour examiner mon équipe, je me rendis compte qu'il manquait Cyssir. Je demandais à Sa-Cha où il était.
- Il est resté dans la soute. Il a froid et il boude !
- Il boude ?
- Il dit que tu lui parles mal et qu'à la longue ça devient vexant.
- Vous entendez ça bande de trou du cul, il parait que je suis malpoli… il a qu'à arrêter de grogner un peu et se bouger le cul au lieu d'être dans mes pattes à longueur de temps.
- Va lui présenter tes excuses.
- Mais…
Je n'eue pas le temps de finir ma phrase que Sa-Cha m'ordonna, du doigts, d'y aller. Nous venions de reprendre notre petit train habituel, comme si ce que l'on venait de vivre était qu'un rêve… ou plutôt un cauchemars.
- Occultus
Re: [???] Péché Mortel (PV Cassyopé Mâabe) [Terminé]
Lun 7 Mar - 18:18
Échec total. Voilà comment on peut qualifier la mission de ces mandaloriens qui n’ont pas suffisamment pris au sérieux une menace grave, préférant se comporter comme... Pas comme des combattants d’élite, de cela il ne fait aucun doute. Certainement, ils ont éliminé un grand nombre d’adversaires. Leurs prouesses martiales ne sont pas à remettre en question. Oui, la destruction de la station va effectivement neutraliser la menace la plus imminente… En théorie. Rien n’indique que l’entité sera détruite par l’explosion de cette dernière. Plus encore, comme avec n’importe quelle menace de cet acabit, tout ce qu’il faut c’est qu’un sujet infecté s’échappe et contamine ce qu’il y a sur la planète. Et c’est en fait exactement ce qui va se produire. Les mandaloriens ne le savent pas encore mais leur manque de professionnalisme face à la menace rencontrée…
Va causer la mort de milliers. Une planète complète perdue, contaminée par les fruits d’une expérience inhumaine issue d’un cerveau clairement diabolique. Le fameux commanditaire, toujours en vie prépare déjà la prochaine équipe qui va aller se jeter dans la gueule du loup. Il sait que Cassyopé et ses équipiers ont échoué. Pire encore, ils ont éliminé la seule mesure de protection active contre l’entité. Et on dit que les mandaloriens sont supposés briller par leur sens tactique et stratégique. Hélas, ce ne fut que rarement le cas durant cette opération. Pourtant, jusqu’au moment où leur « cheffe » décida d’abattre l’otage, tout semblait en effet pointer vers un succès retentissant qui les aurait couverts de gloire. Comme quoi les statistiques et les pronostics les plus prometteurs peuvent se tromper. Un échec, donc, dont les conséquences, à terme, seront lourdes. Pourquoi?
Parce que l’entité est patiente. Les mandaloriens ont réussi à contrecarrer ses plans à court terme, volontairement ou non. La destruction de la station l’aura privé d’un corps physique capable d’agir et de commander ses légions d’abominations avec toute la coordination nécessaire pour réussir. Sur ce point, il est indéniable que c’est une bonne chose. Mais retarder l’exécution d’un plan et éradiquer une menace sont deux choses complètement différentes. Cette planète sans nom, perdue, inconnue de plusieurs sera contaminée. La flore. La faune. Et ainsi de suite jusqu’à contaminer les êtres pensants. Le seul point positif est que cette civilisation n’est pas capable de vols spatiaux. C’est une civilisation industrialisée, oui, mais qui ne maitrise pas encore cette technologie. La menace est donc contenue tant que ce fait est réalité. Mais dès qu’elle sera capable d’atteindre les étoiles…
C’est toute la galaxie qui sera en danger. Menacée par un ennemi qui va modifier autant de fois qu’il faudra les horreurs qu’il déchainera sur les différentes factions… Avec bien sûr une prédilection pour l’espace mandalorien. Il faut bien se venger de ceux et celles qui ont interféré dans ses plans, naturellement. Toutes les planètes de cet espace ne sont pas habitées dans leur intégralité. Il suffira de contaminer les mondes les moins peuplés ou pas peuplés du tout de formes de vie intelligente… Et de progresser, petit à petit. Un an, dix ans, cent ans… Tant que l’entité demeure, la menace ne sera jamais vraiment éliminée. Et comme il serait étonnant que les mandaloriens rapportent la menace au reste de la galaxie… Cette faute pourrait leur coûter cher, sur la durée. Surtout si le commanditaire n’est pas éliminé de l’équation. Rien ne dit que c’est sur la liste de choses à faire des mandaloriens.
Mais peut-être que tout ceci ne se produira jamais. En un autre endroit de la galaxie, pivotant dans son fauteuil, un autre individu, inconnu des protagonistes de cette opération, regarde le rapport qui vient d’arriver sur son ordinateur. Certains continuent de refuser de comprendre que non veut dire non. Les fonds de ce projet ont été coupés. L’initiative complète annulée et frappée d’un interdit. Ce qu’il en reste… Conservé à cause d’un débat stérile entre des gens qui surestiment leur importance au sein de la conspiration. Il va donc falloir s’impliquer plus… Directement. Pour que cette abomination se reproduise… Il lui faut de la matière organique. Et justement… Il y a plusieurs projets en diverses phases de complétion qui se spécialisent dans la destruction de ce qui est organique. Sacrifier une planète pour sauver la galaxie, pour permettre au Plan de continuer… Pertes acceptables.
En parallèle, le commanditaire lève le nez du message qu’il est en train de rédiger. Ouvrant la bouche pour rabrouer un de ses serviteurs, la stupéfaction se lit dans son regard. La personne qui se tient à la porte de son bureau… Il la connait. Une relique du passé, quelque chose qui ne devrait pas se tenir devant lui. Quelqu’un qui devrait être encore en train de dormir d’un long sommeil… Un seul mot s’échappe de ses lèvres : comment… Et ce sera le dernier. Un tir de désintégrateur se chargera de mettre fin à ses jours. Si cela ne suffit pas, l’explosion des lieux le fera. Une de moins à éliminer sur une longue, très longue, trop longue liste. Ironique. S’il n’avait pas recruté des mandaloriens, probablement qu’il aurait réussi à échapper encore un moment à sa vigilance. Mais cette erreur lui fut fatale. Cela dit, personne au sein de la conspiration ne va pleurer sa mort. Un maillon faible d’éliminé.
Il y a une constante dans la galaxie : la fin du monde n’arrive jamais vraiment. Cassyopé et son équipe ont échoué dans leur mission. C’est un fait indéniable. L’otage n’a pas été ramené et la menace découverte sur place n’a pas été éliminée. Mais d’autres forces viennent en un sens équilibrer le tout. Ou tout du moins, ainsi va la théorie. En pratique, par contre… Seul l’avenir le dira. Un avenir en constant changement, à la fois beau et terrible. Peut-être en vérité que Cassyopé devait échouer. Que dans le grand ordre des choses, leurs excentricités et autres facéties ont permis de mettre en marche une autre chaine d’événements impliquant des éléments mieux équipés pour faire face à la menace. Peut-être que cet échec était nécessaire pour faire tomber un certain nombre de dominos. Forcer des individus à se mettre en action. Peut-être qu’en vérité, elle a sauvé la galaxie d’un grave danger.
Mais ceci, bien sûr, est une autre histoire…
Va causer la mort de milliers. Une planète complète perdue, contaminée par les fruits d’une expérience inhumaine issue d’un cerveau clairement diabolique. Le fameux commanditaire, toujours en vie prépare déjà la prochaine équipe qui va aller se jeter dans la gueule du loup. Il sait que Cassyopé et ses équipiers ont échoué. Pire encore, ils ont éliminé la seule mesure de protection active contre l’entité. Et on dit que les mandaloriens sont supposés briller par leur sens tactique et stratégique. Hélas, ce ne fut que rarement le cas durant cette opération. Pourtant, jusqu’au moment où leur « cheffe » décida d’abattre l’otage, tout semblait en effet pointer vers un succès retentissant qui les aurait couverts de gloire. Comme quoi les statistiques et les pronostics les plus prometteurs peuvent se tromper. Un échec, donc, dont les conséquences, à terme, seront lourdes. Pourquoi?
Parce que l’entité est patiente. Les mandaloriens ont réussi à contrecarrer ses plans à court terme, volontairement ou non. La destruction de la station l’aura privé d’un corps physique capable d’agir et de commander ses légions d’abominations avec toute la coordination nécessaire pour réussir. Sur ce point, il est indéniable que c’est une bonne chose. Mais retarder l’exécution d’un plan et éradiquer une menace sont deux choses complètement différentes. Cette planète sans nom, perdue, inconnue de plusieurs sera contaminée. La flore. La faune. Et ainsi de suite jusqu’à contaminer les êtres pensants. Le seul point positif est que cette civilisation n’est pas capable de vols spatiaux. C’est une civilisation industrialisée, oui, mais qui ne maitrise pas encore cette technologie. La menace est donc contenue tant que ce fait est réalité. Mais dès qu’elle sera capable d’atteindre les étoiles…
C’est toute la galaxie qui sera en danger. Menacée par un ennemi qui va modifier autant de fois qu’il faudra les horreurs qu’il déchainera sur les différentes factions… Avec bien sûr une prédilection pour l’espace mandalorien. Il faut bien se venger de ceux et celles qui ont interféré dans ses plans, naturellement. Toutes les planètes de cet espace ne sont pas habitées dans leur intégralité. Il suffira de contaminer les mondes les moins peuplés ou pas peuplés du tout de formes de vie intelligente… Et de progresser, petit à petit. Un an, dix ans, cent ans… Tant que l’entité demeure, la menace ne sera jamais vraiment éliminée. Et comme il serait étonnant que les mandaloriens rapportent la menace au reste de la galaxie… Cette faute pourrait leur coûter cher, sur la durée. Surtout si le commanditaire n’est pas éliminé de l’équation. Rien ne dit que c’est sur la liste de choses à faire des mandaloriens.
Mais peut-être que tout ceci ne se produira jamais. En un autre endroit de la galaxie, pivotant dans son fauteuil, un autre individu, inconnu des protagonistes de cette opération, regarde le rapport qui vient d’arriver sur son ordinateur. Certains continuent de refuser de comprendre que non veut dire non. Les fonds de ce projet ont été coupés. L’initiative complète annulée et frappée d’un interdit. Ce qu’il en reste… Conservé à cause d’un débat stérile entre des gens qui surestiment leur importance au sein de la conspiration. Il va donc falloir s’impliquer plus… Directement. Pour que cette abomination se reproduise… Il lui faut de la matière organique. Et justement… Il y a plusieurs projets en diverses phases de complétion qui se spécialisent dans la destruction de ce qui est organique. Sacrifier une planète pour sauver la galaxie, pour permettre au Plan de continuer… Pertes acceptables.
En parallèle, le commanditaire lève le nez du message qu’il est en train de rédiger. Ouvrant la bouche pour rabrouer un de ses serviteurs, la stupéfaction se lit dans son regard. La personne qui se tient à la porte de son bureau… Il la connait. Une relique du passé, quelque chose qui ne devrait pas se tenir devant lui. Quelqu’un qui devrait être encore en train de dormir d’un long sommeil… Un seul mot s’échappe de ses lèvres : comment… Et ce sera le dernier. Un tir de désintégrateur se chargera de mettre fin à ses jours. Si cela ne suffit pas, l’explosion des lieux le fera. Une de moins à éliminer sur une longue, très longue, trop longue liste. Ironique. S’il n’avait pas recruté des mandaloriens, probablement qu’il aurait réussi à échapper encore un moment à sa vigilance. Mais cette erreur lui fut fatale. Cela dit, personne au sein de la conspiration ne va pleurer sa mort. Un maillon faible d’éliminé.
Il y a une constante dans la galaxie : la fin du monde n’arrive jamais vraiment. Cassyopé et son équipe ont échoué dans leur mission. C’est un fait indéniable. L’otage n’a pas été ramené et la menace découverte sur place n’a pas été éliminée. Mais d’autres forces viennent en un sens équilibrer le tout. Ou tout du moins, ainsi va la théorie. En pratique, par contre… Seul l’avenir le dira. Un avenir en constant changement, à la fois beau et terrible. Peut-être en vérité que Cassyopé devait échouer. Que dans le grand ordre des choses, leurs excentricités et autres facéties ont permis de mettre en marche une autre chaine d’événements impliquant des éléments mieux équipés pour faire face à la menace. Peut-être que cet échec était nécessaire pour faire tomber un certain nombre de dominos. Forcer des individus à se mettre en action. Peut-être qu’en vérité, elle a sauvé la galaxie d’un grave danger.
Mais ceci, bien sûr, est une autre histoire…
Résultat de la mission : ÉCHEC COMPLET. (Officiellement)
Résultat de la mission : SEUL LE TEMPS LE DIRA. (Officieusement)
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