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Wizde'Ris'Hallaster, Chevalier Jedi (Prête pour être corrigée) Empty Wizde'Ris'Hallaster, Chevalier Jedi (Prête pour être corrigée)

Mer 12 Juil - 21:34

 
 

Equipement :


Paire de Sabre-Laser
Une paire de sabres-lasers fraichement fabriqués pour remplacer ceux que j'ai détruit après avoir choisi de tourner le dos à l'Ordre Jedi. Comme auparavant ces deux sabres-lasers ne sont pas identiques même si l'on retrouve quelques esthétiques communes simplement parce qu'elles me plaisent. Mon sabre-laser principal laisse apparaître une lame jaune paille par trop vive, le cristal qui l'alimente est tout ce que j'ai eu de ma mère, un "héritage familial" d'une famille dont je n'ai jamais rien voulu savoir. La taille de la lame comme du manche sont dans les standards de ce que l'on voit habituellement. Mon sabre secondaire en revanche se distingue par un manche beaucoup plus court, à peine plus grand que la paume de ma main et la lame qui s'en dégage porte une couleur bleue cyan un peu pâle, il s'agit du cristal utilisé par feu mon Maître.
Sabre Principal:
Sabre Secondaire:

Blaster Csillablast CB-77
Originaire de ma planète natale, ce blaster est aussi vieux que moi et constituait à ma naissance la perle d'un petit fabriquant d'arme de Csilla réputé pour sa qualité supérieure. Aujourd'hui sur Csilla ce modèle serait dépassé et obsolète mais il accomplit toujours parfaitement son œuvre, soigneusement entretenu par mes soins parce que toutes les situations ne peuvent pas se régler par la négociation ou un sabre-laser et qu'une attaque à distance peut toujours sortir d'une situation délicate. Bien que je sache parfaitement l'utiliser, je l'emploie rarement. J'aime son design simple et épuré, sans fioritures ou extravagances qui n'apporteraient qu'à l'esthétique et en plus l'alourdirait. C'est également un des cinq objets légués par mes parents.
Blaster:

Divers et variés
Un respirateur sub-aquatique, un intercom, deux ou trois trucs à grignoter, des capsules de nutriments, quelques outils pour des petits bricolages ou réparations de fortune, des friandises pour félin, des capsules de lait, un cristal d'énergie vert intense (second héritage de ma mère).

Trois livres sur la culture chiss
Les trois derniers cadeaux de ma mère avant de m'abandonner à l'Ordre Jedi. Deux étaient des encyclopédies, la première sur les us et coutumes de mon peuple, la seconde sur le Cheunh et le Minnisiat les langues utilisées par mon peuple. Le dernier livre était un recueil de récits bibliographiques sur plusieurs chiss célèbres parmi mon peuple, la majorité a oeuvré dans l'ombre pour servir l'Empire, d'autres leurs propres intérêts, rares étaient ceux qui avaient rejoint la République et aucun Jedi ou Sith à l'horizon mais après tout ce n'était qu'un livre.

Monstre
Monstre est un adorable Jax barbu à la fourrure blanche et âgé de trois ans désormais. S'il n'est pas particulièrement habile au combat, qu'il ne pratique que pour se défendre, son statut de proie dans la nature le rend particulièrement efficace pour détester les menaces les mieux cachés. Il m'est fidèle et loyal depuis notre rencontre où il m'a aidée à débusquer le véritable monstre qui terrorisait le village minier. A dire vrai je ne prévoyais pas de l'emmener avec moi mais il ne m'a plus jamais quitté alors il voyage avec moi.

             

Description physique :


Comment considérez-vous 1,72m ? Grande ? Petite ? Je vous laisse juger, en tout cas c'est ma taille et ça, je ne peux trop rien y faire pour la changer. La dernière fois que je me suis pesée cette dernière indiquait environ 60 kilos, un peu plus mais est-ce que ça se faire vraiment de demander à une femme sa taille et son poids ? Ce n'était peut-être pas ce qui vous intéressait, alors vous préférez mon âge ? Je suis dans ma vingt-troisième année, en passe de souffler ma vingt-quatrième bougie dans quelques mois et mon corps est celui d'une jeune femme qui s'entraine et s'entretient régulièrement. Je prends soin de mon corps parce que je ne suis pas idiote, plaire est une façon de pouvoir obtenir des renseignements et des informations, mais aussi parce que je l'ai toujours fait sous la houlette de mon Maître. S'il était d'avantage partisan de la discussion et la négociation, il jugeait qu'un jedi devait toujours être en pleine forme physique, en pleine possession de ses moyens car, malheureusement, la négociation ne peut pas résoudre tous les problèmes. Alors forcément à s'entrainer régulièrement, le corps se développe vers des penchants athlétiques dont je ne me plaindrais certainement pas. Est-ce que j'aime le reflet que je vois dans le miroir ? Est-ce que j'aime me voir en pleine forme ? Evidemment que oui mais je n'ai pas d'obsession avec le reflet de miroir. Les meilleures preuves résident certainement dans mes tenues. Je pourrais porter des vêtements près du corps pour valoriser mes formes, après tout la nature m'a même offert une belle poitrine, mais je ne le fais pas. J'aime une certaine sobriété vis-à-vis de mon apparence, je n'ai pas envie de laisser mon physique juger ce que l'on pensera de moi, même si je partais avec un "malus" au sein de la République. On ne doit pas juger sur le physique, ça c'est ce qu'on vous dit dès votre plus jeune âge mais quand votre peau est bleu, vos cheveux marrons sombres avec des reflets bleus et que vos yeux sont entièrement rouges, vous partez avec un malus au sein de la République. Je ne leurs en veux pas, je sais que mon espèce s'est affiliée et est toujours affiliée avec l'Empire, je suis belle mais pas idiote, mon visage me fait paraître plus jeune que je ne le suis, plus candide et innocente que je ne le suis vraiment et j'en suis bien consciente. Enfin mon corps n'est plus immaculé, portant des cicatrices diverses et variées, souvenirs d'échecs pendant les entrainements, de combats et parfois tout simplement de ma propre bêtise. Un exemple du premier est une cicatrice sur le haut de mon crâne dans mon cuir chevelu après avoir glissé sur un poteau d'entrainement faute de concentration. Un exemple du second sur mon biceps droit, péché de yeux plus gros que le ventre lors d'une rixe. Enfin un exemple du dernier sur le revers de ma main gauche en cuisinant un poisson.

               

Description mentale :


Il paraît que les chiss sont froids. Je le confesse, je peux en donner l'air mais c'est loin d'être aussi simple. J'ignore si cela vient effectivement d'un trait inhérent à mon espèce ou juste à mon caractère, mais je suis dotée d'un grand sang-froid, céder à la colère, céder à la provocation ou la peur ça ne me ressemble pas, d'où cette image de froideur qui me colle à la peau. Ca ne voulait pas dire que je ne ressentais rien, juste que j'étais plus forte que les autres pour le cacher mais l'intensité des émotions n'en était pas amoindrie. Ca m'est arrivée évidemment de céder à ces émotions, rarement c'est vrai, mais parce que chaque fois fut pour moi un échec, une fautes grave. Personne n'est infaillible c'est vrai, mais j'ai toujours été ma plus dure critique. Je connais les clichés sur mon espèce, je sais que les miens ont souvent préféré s'allier à l'Empire, jugeant les politiciens faibles et prétentieux dans une démocratie qui souvent se perd dans des discussions longues et infructueuse, moi-même je n'ai pas d'affect particulier pour eux. S'ils pensent la moitié de ce qu'ils disent, il ne feront pas encore la moitié de ce qu'il disent. Ils sont efficaces, au mieux, à moins du quart de ce qu'on pourrait espérer d'eux. Je n'ai pas été elévée dans la tradition chiss et pourtant je la sens en moi depuis toujours, je l'ai étudiée. Oui je suis une Jedi chiss et parfois … souvent … cela me donnait l'impression de devoir être meilleure que tous les autres, plus sage, plus forte, plus intelligente, plus puissante, pour prouver que j'étais autre chose qu'une alliée de l'Empire. Notre image a été ternie par beaucoup d'entre nous, par une mentalité à la fois très guerrière et étonnamment pacifiste que beaucoup de peuples ne parvenaient pas à comprendre. Alors je me suis toujours efforcée de prouver que je n'étais pas comme les autres chiss en affichant pourtant une attitude qui semblait donner raison à tous les stéréotypes. J'ai parlé de ma froideur d'apparence mais en réalité une profonde empathie vie en moi, je ne la montre pas, je la garde enfouie dans mes entrailles mais elle est là, elle guide mes instincts, me pousser à protéger ceux qui sont en danger, font de moi une bonne Jedi, enfin je l'espère. Pourtant en agissant ainsi je ne montre pas ces émotions positives ou pas assez. J'ai toujours eu le sentiment de devoir faire plus mes preuves pour tuer les préjugés et paradoxalement mes paires Padawan me jugeaient arrogante et suffisante. Non, je n'ai jamais voulu l'être, je ne le suis pas, je ne voulais pas être la meilleure par fierté ou orgueil mais je ne voyais pas à quel point ma froideur immuable trompait mes intentions. J'aurai dû fêter mes victoires au sabre contre d'autres Novices et Padawans en les relevant avec un sourire victorieux plutôt qu'avec un air neutre qui me faisait paraître dédaigneuse et supérieure, difficile d'expliquer ça à une gamine … difficile de changer après tant d'années. Je proposais d'aider les autres dans des domaines où j'étais meilleure qu'eux, ils me rejetaient en affirmant ne pas vouloir de ma pitié, ce n'en avait jamais été.  Ce même sang-froid, ce même self-control qui me servait si bien me desservait tant. Pourtant derrière ce masque de glace qu'on m'a reprochée, de me comporter comme un être calculateur et supérieur se cachait en réalité une jeune femme avec à peine assez d'assurance en elle pour avoir enfin accepter d'affronter les Epreuves alors que son Maître la jugeait prête depuis plusieurs années. Une jeune femme patiente et déterminée, qui savait où elle voulait arriver, ce qu'elle voulait accomplir mais une jeune femme qui se jugeait sans cesse trop durement, qui en voulait toujours plus de sa part. Toujours et encore plus, incapable d'être fière de ses accomplissements, une éternelle insatisfaite mais une jeune femme qui souriait et s'amusait derrière ses airs trop calme, peut-être aurai-je dû faire mieux qu'un petit sourire quand les autres riaient aux éclats d'une bonne blague. Peut-être aurai-je dû apprendre une blague tout simplement. Qu'importe ce que les autres voyaient, je savais qu'ils se trompaient. J'aime la vie, j'aime m'amuser et m'entrainer, mettre à l'épreuve mon esprit militaire et tactique, me battre, boire un verre. Je ferai des efforts à l'avenir, être moins introvertie, montrer d'avantage ce que je ressens et ce que j'aime. Sauf le conflit et le doute qui vivent actuellement en moi, sauf cette triple honte que j'aimerai pouvoir laver sans savoir comment faire.

Mes pensées sur l'Ordre Jedi sont des plus simples, ils sont ma famille. Oui je crois toujours le leurs montrer dans mon attitude sans réaliser que ce n'est pas vraiment le cas mais oui je donnerai ma vie sans hésiter pour sauver le moindre d'entre eux. Je l'avoue, j'aimerai avoir l'opportunité d'entrainer des jeunes novices pour leur premier pas avec un sabre-laser, je me souviens de mes premières fois, de ce sentiment qui m'avait habitée et j'aimerai leurs transmettre. Pourtant je redoute les préjugés sur ma personne, je redoute leur réaction si je ne suis pas capable de sourire assez pour les rassurer ou si mon ton est trop "détaché" au moment de les encourager et les rassurer. J'ose espérer y avoir encore ma place malgré mes troubles récents.
Que pensez de l'Ordre Vert de Corellia alors ? C'est une question complexe, une question qui divise, ne sommes-nous pas tous des Jedi finalement ? Bien sûr qu'il est toujours dangereux quand des ordres se forment à partir d'un autre plus grand et que cela peu amener des dérives mais comment savoir qui dérive ? Ma position devrait être de prendre parti avec l'Ordre Jedi mais des années à côtoyer Maître Fern me font voir la situation bien différemment. Peut-être que chaque ordre devrait plutôt apprendre de l'autre que de vouloir avoir raison car la division est toujours à l'avantage de l'ennemi.
Ma position sur la République est plus compliquée, mon esprit chiss (j'ai quand même appris les coutumes et traditions de mon peuple aux côtés d'autres chiss) me laisse perplexe face aux "aléas" de la République. Bien sûr que je la défendrai aux côtés des Jedi, car sa mission est importante face aux Sith notamment mais aussi aux autres menaces potentielles comme les Mandaloriens ou les Yuuzhan Vong. Cependant je la trouve parfois trop longue à réagir à des situations qui sont inextricables par la seule politique et trop prompte à s'impliquer dans des situations qui ne semblent pas la concerner. Provoquée elle ne bouge pas, non interrogée elle bouge, un monde de politiciens, je n'aime pas les politiciens.
En venir à parler des ennemis, il faut bien sûr parler des Sith, utilisateurs de la Force, puisant dans cette dernière mais bien différemment, non pour écouter la Force mais la plier à leur volonté. Ils en sont un ennemi redoutable dont les desseins semblent parfois effrayants, tout comme ce que la Force leurs permet d'accomplir. Il faut les arrêter c'est évident, peut-être serait-il même possible d'exploiter des différents entre les deux groupes pour les pousser à s'affronter ? J'ai cru comprendre qu'il y avait souvent des dissensions et des luttes internes pour le pouvoir, cela pourrait nous donner un avantage stratégique.
Si les Sith sont bien les adversaires de l'Ordre, l'Empire est alors l'adversaire de la République. Je sais que beaucoup des miens sont alliés à l'Empire par le biais de l'Ascendance. Ils jugent l'Empire plus fonctionnel que la République, avec des prises de décisions plus rapides, plus directes, plus radicales. Etre une Jedi travaillant avec la République signifie devoir lutter contre l'Empire et je le ferai, où il le faudra et autant qu'il le faudra. Si je n'apprécie pas l'immobilisme politique de la République, je méprise les valeurs et les idéaux portés par l'Empire et cette vision d'imposition par les armes et la paix par la peur et l'autorité.

De redoutables adversaires ici aussi avec les Mandaloriens. A ceci près que je peux respecter un Mandalorien bien plus aisément qu'un Sith qui se laisse simplement aller au côté obscur de la Force en une bête quête de puissance. Oui la tradition mandalorienne est faite de guerre et de conquête qui amène une gloire personnelle mais elle est mise au service d'un Clan, de quelque chose de plus grand que soi. Ai-je pour autant de l'admiration pour les Mandaloriens ? Ca serait pousser le bouchon un peu trop loin.
L'Apex enfin, un ensemble de criminels et de délinquants qui se sont libérés de leurs chaines pour les imposer à d'autres, répétant un cycle plutôt que de le changer et le faire évoluer. Ca ne veut pas dire qu'ils ne sont pas dangereux, bien au contraire, mais cela veut dire qu'ils n'ont pas ou que peu appris de ce qui leurs a été fait. Je suis surtout en incompréhension devant ce constat qui semble simplement illustrer la maxime "L'Homme est un loup pour l'Homme".



Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Toujours le même Mightyblueberry

Age : 34 ans toujours

Comment avez vous découvert le forum ? : J'y suis déjà mais de mémoire c'était par un top-site

Petit Plus ? : Comment appelle-t-on un puits de sarlacc qui parle uniquement par moqueries ironiques ?
Réponse:


Dernière édition par Wizde'Ris'Hallaster le Lun 17 Juil - 20:36, édité 4 fois
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Wizde'Ris'Hallaster, Chevalier Jedi (Prête pour être corrigée) Empty Re: Wizde'Ris'Hallaster, Chevalier Jedi (Prête pour être corrigée)

Mer 12 Juil - 21:35

Histoire :



« Cette petite a eu bien de la chance que la Force la mette sur son chemin. Je reviendrai quand elle sera prête à devenir Padawan, la Force ne fait jamais rien par hasard. » ~ Maître Jedi Hallaster
Maître Hallaster venait de m'emmener au Temple Jedi de Tython où j'allais désormais être une novice. J'avais trois ans à ce moment-là, j'allais sur mes quatre et je n'avais sur moi aucun document qui attestait de mon identité. Mon nom allait donc être bricolé à partir d'informations retrouvées dans le vaisseau comme on le découvrira un peu plus tard dans ce récit mais le résultat fut donc Wizde'Ris. J'avais été trouvée seule à bord d'un vaisseau léger, plus ou moins à la dérive, qui volait lentement en direction de la planète Tython. J'étais affamée et épuisée lorsque Maître Hallaster, qui revenait d'une mission, croisa le vaisseau dans lequel je me trouvais et s'y intéressa. Il décida, en l'absence de réponse à ses sollicitations et compte-tenu de la direction du vaisseau, de l'accoster. A l'intérieur il tomba sur moi, enfant chiss de trois ans en petite forme (optimisme) ainsi que des traces de tirs de blaster et constata que le seul module d'évacuation avait été lancé. Une enquête plus tard permit de tirer des conclusions qui n'avait rien d'heureuse sur les événement survenus dans le vaisseau. Les enregistrements montraient trois personnes, trois chiss, deux hommes et une femme. L'un des hommes était d'un âge plus avancé que les deux autres qui semblaient un couple se déchirant. Il fut décidé que le couple était mes parents et le vieil homme mon grand-père, ce qui était parfaitement exact. Les enregistrements faisaient montre d'une altercation entre mes parents et mon grand-père, c'était exact mais pas aussi simple. Mon grand-père me tirait par le bras dans la capsule de sauvetage, je n'en avais aucun souvenir, il fut surpris par mes parents, l'enregistrement ne laissait pas entendre ce qui se dit alors mais mon grand-père tira un blaster de sa veste. Le ton semblait monter, avait-il voulu tirer ou non ? Le résultat demeurait le même, ma mère fut frappée de plein fouet par le tir du blaster et tomba dans la capsule de sauvetage devant laquelle elle se tenait pour barrer la route de mon grand-père. Mon père se jeta sur mon grand-père et un nouveau tir de blaster retentit alors que les deux hommes se battaient pour l'arme, deux autres flashs lumineux indiquèrent des tirs de blaster, les enregistrements ne montraient qu'une petite partie de la capsule de sauvetage. Assez pour voir mon père titubant et blesser tenter de sortir de la capsule, le blaster à la main. Mon grand-père se jeta sur lui, le fit tomber. Le blaster rebondit et glissa jusqu'à mes pieds alors que je regardais la scène sans bouger, sans ramasser l'arme, fixant l'intérieur de la capsule un peu plus loin. Les deux chiss semblaient se battre à l'intérieur du module, l'un d'eux tomba sur le coin de la commande intérieure de la capsule encore visible à la caméra et provoqua l'éjection du module. Les caméras extérieurs saisirent la "fin" de l'affrontement, un tir de blaster avait atteint, transpercé un hublot de la capsule, presque immédiatement après l'éjection cette dernière implosa avec ses trois occupants. L'explosion endommagea le petit vaisseau dans lequel je me trouvais encore, dernière occupante, sur la vidéo on me voyait crier en tentant de regarder à travers un hublot mais dans l'espace, personne ne vous entend crier.

Le vaisseau continua vers sa destination : Tython, mais endommagé il volait comme un oiseau blessé, lentement, agité de soubresauts qui m'empêchaient de dormir, seuls fonctionnaient encore les systèmes de survie et un propulseur de secours. N'aurait-ce été pour Maitre Hallaster qui me trouva par hasard, grâce à la Force avait-il dit ce jour-là, combien de temps aurai-je encore pu dériver ? Cela faisait presque dix jours que j'étais seule à bord, quelqu'un avait jugé bon que le synthétiseur de nourriture ne devait pas faire partie des systèmes de survie, j'étais affamée et épuisée. La vérité ne fut jamais précisément faite sur les événements dans le vaisseau et je l'ignore encore aujourd'hui mais voici ce qu'elle est. Tout remontait à mon arrière-grand-père et à la culture chiss. Une culture qui met l'honneur parmi les plus importantes valeurs. Un honneur qui se rattache au nom et qui est hérité bon gré, mal gré. C'est aussi pour cela qu'il est commun de voir les chiss devoir abandonner leur nom au début d'un apprentissage, pour ne pas pouvoir tirer profit de leur nom et mériter ce qu'ils ont, c'était aussi une chance pour ceux qui avaient un nom sali de s'en sortir. Ca ne voulait pas dire pour autant que certains noms n'étaient pas entachés d'un tel déshonneur qu'on leurs refusait la possibilité de s'en laver. Ma famille en fait les frais quand mon arrière-grand-père, pourtant parvenu grâce à son travail et sa dévotion au peuple chiss a devenir responsable de la sécurité de Csilla, allait faire tomber la disgrâce sur le nom Wizde. Pourquoi il refusa d'entendre les avertissements de ses subordonnés sur une attaque à venir d'un groupe de pirates de l'espace, comment ces pirates parvinrent à percer les défenses de Bogo Rai sans presque aucune résistance, demeurent deux questions sans réponse. Mon aïeul s'est toujours défendu d'avoir été abusé, trompé par un subordonné désireux de sa place mais il ne put jamais rien prouver et même si ça avait été le cas, le mal était déjà fait, l'opprobre était jeté sur le nom de ma famille. Mon grand-père, comme mon père, tentèrent tous deux de laver le nom familial mais rien n'y faisait, même en abandonnant leur nom au moment d'entamer une carrière "on" savait la vérité, savait l'identité, système hypocrite. Alors quand il s'avéra que j'étais capable d'utiliser la Force, mes parents et mon grand-père, seule famille qui me restait, se divisèrent. Mon grand-père voulait me voir embrasser l'Ascendance Chiss, grâce à la Force disait-il je serai la meilleure tacticienne que la galaxie connaîtrait, l'Empire n'avait-il pas été fondé par des Maîtres de la Force après tout ? Mon père pensait qu'il fallait me faire connaître du Consortium pour me voir embrasser pleinement la Force et devenir la plus puissante Sith alors le nom de notre famille serait lavé quand mon pouvoir serait assez grand pour raser Csilla d'un battement de cil. Ma mère ne voulait d'aucune de ces vies pour moi, ses parents étaient morts en servant l'Ascendance, les apprentis Sith mourraient pendant leur apprentissage avant même d'avoir eu une chance de prouver quoi que ce soit. Elle voulait me tenir hors d'atteinte de mon père et de son père, ce fut elle qui décida de m'emmener sur Tython, elle avait cru le faire en secret mais au moment du départ mon grand-père était dans la navette, décidé à en changer la direction, mon père lui était venu au dernier instant avant le décollage. Le reste vous le connaissez déjà.

Ainsi quand Maître Hallaster me trouva, il y avait cinq objets dans le vaisseau qui m'étaient destinés : trois livres sur la culture chiss que ma mère me lisait souvent, le pistolet-blaster flambant neuf que mon grand-père me destinait pour m'apprendre à tirer et le cristal synthétique rouge de sabre-laser dans lequel mon père avait englouti ses espoirs et tout l'argent dont il disposait (acheté illégalement bien entendu). Cinq objets qui me reviendraient … ainsi que le vaisseau qu'il conviendrait d'abord de remettre en état.


Observation sur la Novice Wizde'Ris a écrit:La Novice fait preuve d'une grande concentration et d'une application encore plus grande. Elle est très consciente de son lien avec la Force et montre de rapides progrès, avec une maturité exceptionnelle pour son jeune âge. Cependant je ne peux pas m'empêcher de remarquer qu'elle ne s'intègre pas avec les autres Novices, elle fait preuve d'un caractère très solitaire qui paraît pourtant ne pas le contenter. Très introvertie, elle exprime peu ses émotions et les montre moins encore à ses camarades qui ont du mal à la cerner, certains semblent même inquiets de la voir toujours aussi calme et s'amusent à la provoquer. Il faudra surveiller cela dans son parcours, je crains qu'elle ne prenne trop sur elle et[ finisse un jour par tout laisser sortir très brutalement. Il faut avouer que Tomrik n'aide pas beaucoup avec ses remarques sur les chiss, mais elle se contrôle pour ne pas lui faire le plaisir d'une réponse.



« Je crois que les autres ne m'aiment pas beaucoup, Maître Hallaster. » ~ Wizde'Ris
Il avait été celui qui m'avait cherchée à l'orphelinat et nous étions désormais cinq ans plus tard. J'allais bientôt souffler ma dixième bougie mais ça serait une fois de plus seule que j'allais la souffler. Beaucoup de préjugés courraient sur les chiss et tous avaient la vie dure. J'étais trop jeune pour le comprendre, trop jeune également pour faire des efforts dans le bon sens. On nous apprenait à comprendre nos émotions pour savoir les dompter, ne pas les laisser prendre le pas sur nos décisions et j'étais très forte à cela. Trait héréditaire de mon espèce, je savais garder mon sang-froid dans des situations où les autres novices paniquaient. Bien sûr je ne restais pas toujours de marbre mais j'étais sans cesse la dernière à m'effrayer ou m'inquiéter et je ne réalisais pas combien cela déplaisait à mes petits partenaires. Je pensais que cela montrait ma capacité à apprendre, les autres voyaient d'avantage cela comme la preuve que je n'avais "pas d'âme", vraie expression surprise dans la bouche d'un novice au détour d'un couloir. J'avais même droit à quelques surnoms, dans mon dos uniquement, qui faisaient tous référence au froid ou à la glace et toujours de façon péjorative. Je ne comprenais pas, je me sentais injustement exclue de tout sans réaliser combien c'était mon attitude qui en était responsable. Tout ce que je voulais c'était un ami, rien qu'un seul ami, mais quand vous suscitez l'inquiétude chez vos partenaires ce n'est pas évident, moins encore chez les enfants qui ne mâchent ni leurs mots, ni leurs attitudes. Alors j'ai été une novice solitaire qui avait finie par être même intimidée d'aller au contact des autres, bien trop blessée par le regard des autres, bien trop jeune encore pour comprendre que je devais m'en moquer du regard des autres. Ce fut Maître Hallaster qui me tira de cette solitude. Depuis mon arrivée, en dépit de mon handicap social évident, j'avais toujours fait excellente figure, peut-être un peu trop même, je voulais être la meilleure … pour les mauvaises raisons. Dans mon esprit de gamine c'était une logique implacable : si j'étais la meilleure, les autres m'aimeraient forcément, ils voudraient peut-être même juste me demander un peu d'aide. Ce ne fut jamais le cas. Quand on avait besoin d'aide, on osait jamais demander au meilleur, on demandait au troisième ou au quatrième mais certainement pas à la chiss tête de classe. Par chance le temps du noviciat était terminé et je devenais désormais Padawan du même Maître qui m'avait amenée ici des années auparavant et dont le Padawan venait de briller aux Epreuves.

Observation de Maître Hallaster a écrit:Ma Padawan commence enfin à s'ouvrir un peu sur ses émotions et ce qu'elle ressent. Ce n'est pas évident de lui tirer des informations sur ses sentiments cependant je sens que le lien qui s'installe entre nous lui permet de se sentir plus en confiance. Je dois bien l'avouer, je suis encore surpris de sa maîtrise d'elle-même, peut-être est-ce le fruit de son ascendance chiss ? Elle s'est excusée pour la bagarre qui a eu lieu avec le Padawan Tomrik, m'expliquant posément la situation comme si la colère dont elle avait fait preuve s'était entièrement envolée. Elle avait été provoquée, une fois de plus, dans le but d'obtenir de sa part une réponse de ce genre, grand mal en a pris au twilek d'avoir réussi, ma Padawan n'a pas manquée d'affirmer sa supériorité, heureusement elle a su se reprendre. Bien entendu la réaction de ma Padawan a été totalement inacceptable et je ne manquerai pas de le lui faire comprendre mais cela semble aussi lui avoir fait comprendre l'importance de ne pas simplement empiler les émotions dans un coin en attendant qu'elles explosent. Peut-être que cela l'aidera à s'ouvrir d'avantage à d'autres qu'à moi, sa solitude la ronge autant qu'elle la rassure. Il me faudra également trouver un Maître pour l'entrainer au sabrelaser, elle ne tardera pas à rivaliser avec moi. C'est moi qui dois confesser mon erreur ici, je pensais que son calme et sa tranquillité l'amèneraient vers les chemins de la Force et moins du sabrelaser mais de toute évidence sa voie est martiale. J'en parlerai à Allana, rivaliser avec la corelliene représentera un défi pour ma Padawan, je sais combien elle les aime.



« Wizde'Ris'Hallaster, Maître c'est un honneur de faire partie de votre famille … Derisha … ça sera mon nouveau nom. » ~ Derisha
Le temps avait filé bien vite depuis que Maître Hallaster m'avait vue souffler ma dixième bougie. Il y en avait quinze désormais et mon Maître venait de me faire un cadeau magnifique. Expliquer le fonctionnement des noms chiss est toujours quelque chose de compliqué, même si dans mon cas ce fut beaucoup plus simple que pour beaucoup de chiss puisque j'avais évolué en dehors de la société chiss. Ainsi la première partie de mon nom était le nom de famille qui avait servi à l'enregistrement du vaisseau dans lequel j'avais été trouvée par Maître Hallaster : Wizde. Le fait est qu'il arrive, dans certaines organisations chiss importantes, que ce nom soit abandonné en y entrant pour éviter toute forme de favoritisme lié au nom. Ainsi personne ne savait qui était "fils de …", peut-être parce que je n'avais pas grandi dans la société chiss à part entière je trouvais ce procédé ridicule, la vérité finissait toujours par se savoir. La seconde partie de mon nom était mon prénom, Ris, qui avait pu être entendu dans un enregistrement du vaisseau lors de la dispute fatale à mes parents. Et pendant longtemps je n'ai eu que deux noms, car le troisième ce n'était pas à moi de le choisir mais à une famille de me le donner. C'était un second nom de famille, celui d'une famille qui m'accueillait à bras ouvert et pour mon quinzième anniversaire, mon Maître m'avait fait deux cadeaux magnifiques. Le premier était de loin le plus beau : il m'affirma que je faisais partie de sa famille. Wizde'Ris'Hallaster. Le second cadeau était les deux objets légués par ma mère qu'il ne m'avait pas encore remis : un pistolet-blaster et un cristal d'énergie vert (que je découvrirai rapidement synthétique et grossier ce qui fit que je ne l'utiliserai jamais, peut-être un jour prendrai-je le temps de le polir). Je ne connaissais pas la valeur sentimentale de ces deux objets mais ressentais les émotions que ma mère avaient eu en les abandonnant avec moi devant l'orphelinat, des émotions feintes et fausses mais ça je l'ignorais en me persuadant vouloir avoir eu une mère qui fut contrainte de m'abandonner pour de bonnes raisons. Pour ce qui était de la vérité, le pistolet-blaster était bien un héritage familial, le premier porteur fut mon arrière-arrière-grand-père qui l'a transmis à son fils et ainsi de suite … jusqu'à moi. Le cristal quand à lui avait été acheté par ma mère chez un prêteur sur gage, c'était le premier qu'il avait et malgré la mise en garde sur sa piètre qualité, elle l'avait pris quand même, peu lui importait la qualité du cristal, il fallait donner l'air d'une mère aimante.

Ma vie venait de prendre un nouveau tournant, j'étais une Padawan appliquée au côté d'un Maître avec lequel j'étais souvent en petits désaccords qui me poussaient à m'entrainer en dehors de sa seule tutelle. Je n'étais pas dupe, il surveillait sans cesse et nos désaccords n'étaient jamais bien importants, toujours des petites choses sans grand importance comme par exemple "notre utilisation". Mon Maître s'impliquait peu dans les grands événements de la galaxie comme la bataille récente de Kashyyyk et les affrontements avec l'Empire, le Consortium et l'Apex. Pour lui les petits conflits du quotidiens étaient ce qu'il y avait de plus important car ils pouvaient prendre des propositions énormes et pousser des systèmes à abandonner la République. Moi je voulais être plus au front, je voulais aller aux devants de grands dangers, jeune et enthousiaste à l'idée de me battre, tout l'inverse de mon Maître dans la retenue. Ce n'était, par exemple, pas un grand bretteur, je ne crois pas l'avoir vu tirer son sabre plus de dix fois en plus de treize ans. Pour lui activer son arme était une forme d'échec, il privilégiait toujours le dialogue, l'utilisation douce de la Force, il se plaisait dans son rôle de Maître Jedi qui allait régler des petits conflits ci et là dans la galaxie. Il me disait sans cesse que chaque petit conflit, même pour une bête histoire d'occupation d'un pré par des animaux pouvait prendre des proportions démesurées si l'on ne faisait pas attention et chaque fois qu'il le répétait je peinais à y croire. Parfois, souvent en fait, j'avais le sentiment qu'il aimait trop l'Histoire, qu'il lisait trop et se laissait tromper par ses lectures de rixe dans un bar qui finissait en guerre des gangs rasant un village ou une ville. Pourtant je le savais de ma formation, il n'y avait pas de petit conflit, rien que de la violence qui finissait toujours par engendrer plus de violence encore. Il aurait pu avoir une place bien plus importante, j'en étais certaine, mais il aimait cette vie simple, au contact d’autochtones sur diverses planètes et c'était un honneur de pouvoir apprendre à ses côtés, malgré ce sentiment d'être occupée à des petites tâches sans importante. Même si j'aimais bien plus le maniement du sabre-laser que lui, je devais aller trouver mes leçons ailleurs mais il y avait toujours du temps et un Maître avec qui s'entrainer. Notamment Maître Allana Fern avec qui Maître Hallaster était en excellent terme et la corellienne était redoutable avec un sabre-laser à la main, m'ayant offert parmi mes meilleures leçons, que ça soit dans la difficulté de l'entrainement ou le bottage de fesses subit. Je m'épanouissais de jour en jour, plus forte dans la Force mais toujours aussi solitaire, toujours apparemment aussi glaciale, à la fois introvertie et dans le même temps incapable de me détacher de l'importance du regard des autres.

Et pourquoi donc m'appelle-t-on Derisha dans ce cas ? L'explication était simple, devant la pénibilité et la longueur potentielle d'un nom chiss, mon espèce avait choisi d'adopter une sorte de "surnom", contractant le prénom au milieu de quelques lettres de ses deux noms de famille. Avec l'ajout du nom de Maître, ce prénom de courtoisie devenait tout simplement Wizde'Ris'Hallaster.

Journal de Derisha, 15 ans a écrit:Comment est-ce que mon Maître peut considérer que j'ai échoué ? C'est tellement … injuste ! Nos Maîtres nous larguent, quatre Padawans, sur une petite lune forestière inhabitée où nous devons survivre pendant deux semaines avant de venir nous récupérer. Comment est-ce que ça peut être un échec alors que nous nous en sommes tous sortis ? Tout ça parce que je ne suis pas restée avec les autres ? Mais il s'attendait à quoi ? Que je reste avec ce crétin de Tomrik qui me cherche sans arrêt ? Je suis bien contente de lui avoir cassé le nez il y a trois ans ! Il a tout voulu prendre en main, tout diriger, il nous aurait installé dans un nid de cannoks ce crétin ! D'ailleurs il l'a fait ! Ils se sont installés dans un lit de cannoks et qui a dû venir les protéger ? MOI ! Mais mon Maître, qu'en conclut-il ? Que c'est de ma faute ! C'est injuste. Je leurs ai dit que c'était une mauvaise idée mais est-ce qu'ils ont écouté ? Non et pourquoi ? Parce que je suis moi ! Oui c'était la seule explication qu'il a donné, que j'étais une chiss que j'étais forcément avec l'Empire parce que je suis chiss et que c'est une tradition dans mon peuple, que je m'adonne au Côté Obscur et que je ne tarderai pas à trahir l'Ordre pour le Consortium parce que mes yeux sont rouges ? Mais mes yeux sont rouges parce que je suis chiss, idiot ! Et ça … ces arguments débiles … ça a convaincu les deux autres qu'il avait raison. Il a même dit que j'avais un sourire en coin qui voulait dire que je voulais les voir échouer pour être la seule à réussir. Selon mon Maître j'aurai dû discuter d'avantage, faire preuve de logique et les convaincre mais je … je ne sais pas faire ça, montrer mon empathie. C'est injuste de me dire que j'ai échoué parce que je n'ai pas compris l'exercice, je les ai surveillés et aidés tout du long ! Quand ils ont mangé les baies qui les ont rendus malades, qui a mis les herbes qui les ont soigné dans leurs gourdes ? C'était moi. Et quand le Boma les a chargés, qui est venue l'apaiser ? Moi ! Alors comment est-ce que ça pouvait être un échec ? Si je leurs avais demandée de prendre les herbes ils auraient refusé sous prétexte que j'essayais de les empoisonner, j'en suis sûre ! Raaahhhh ! Ca m'énerve ! Il faut que je me calme … Oui … Je vais aller méditer pour me calmer, demain j'en parlerai calmement à mon Maître pour voir comment éviter de recommencer … Mais quand même … C'est pas juste !



« Je ne crois pas être prête, Maître, j'ai encore besoin de votre guidance. » ~ Derisha
18 ans désormais et mon Maître vient de m'affirmer que je suis prête à affronter les Epreuves pour devenir Chevalier Jedi. Victime d'un manque de confiance en moi qui ne datait pas d'aujourd'hui, je m'étais pourtant affranchie du regard des autres il y a un an, en grande partie grâce à mon Maître qui voyait combien cela me travaillait. Je m'étais promise de faire des efforts pendant ma quinzième année, ce fut un échec cuisant, ma sympathie, mes sourires, mon extraversion n'avaient provoqué que de l'inquiétude chez les anciens novices devenus Padawan que j'avais côtoyé. Ils s'inquiétaient de me voir soudainement ouverte, affichant d'avantage mes sentiments, le changement arrivait peut-être trop tard ou trop brutalement. A juste titre mon Maître m'avait fait remarquer, jusqu'à m'amener à le comprendre, que ce dont je souffrais le plus n'était pas tant de cette solitude que de la façon dont je la faisais peser sur mes épaules. Il m'avait aidée à voir que je n'étais plus moi-même à agir de la sorte, que je ne devais pas changer pour les autres mais me faire accepter pour celle que j'étais. Explication peu évidente avec une adolescente qui avait juste envie d'être invitée à une soirée entre Padawans pour souffler un peu. Je me repris au bout de cette année pour finalement redevenir moi-même et accepter les sages paroles de mon Maître, être moi-même devrait suffire, je n'avais pas à changer pour plaire aux autres. Je n'ai jamais participé à une soirée entre Padawans. Je comprenais mieux pourquoi les chiss étaient considérés si distants et froids, méprisants envers les autres espèces parce que finalement c'était aussi une façon de se protéger de garder ce calme affiché. Ce n'était pourtant pas parce que j'avais l'air calme et tranquille que je l'étais au fond de moi.

D'ailleurs en annonçant que j'étais prête aux Epreuves mon Maître avait réussi à faire apparaître la stupeur sur mon visage, comme une violente gifle en plein visage. Avec un peu plus d'assurance j'aurai sans doute déjà pu affirmer l'être mais il me manquait ce soupçon d'assurance. Aussi je rejetais l'annonce de mon Maître, pourtant j'avais toujours été prompte à me fier à son jugement et l'accepter comme argent comptant mais pas cette fois. Quelque chose me poussait à croire que je n'avais pas encore appris ce que je devais apprendre. C'était étrange à expliquer, c'était sans doute la Force qui me guidait à ce moment-là, je savais qu'il manquait encore quelque chose pour juger ma formation complète. Enfin non pas complète, on avait toujours quelque chose à apprendre comme le disait mon Maître mais plutôt qu'il manquait un petit truc pour oser affronter les Epreuves. Mon Maître s'en amusa, me disant que la seule chose qui me manquait c'était de croire en moi mais devant mon sérieux, marqué par cet air froid de mon visage, il comprit que je ne parlais pas de cela. Oui j'étais devenue une utilisatrice agile de la Force et d'anciens novices que j'avais côtoyé terminaient maintenant leur formation de padawan pour devenir chevaliers. Oui j'étais sans doute aussi capable qu'eux mais quelque chose me poussait à rester aux côtés de mon Maître.

Journal de Derisha, 18 ans a écrit:Je ne sais pas trop comment je suis supposée réagir à ce qui est arrivé, si je dois être en admiration ou outrée de la malice de mon Maître. En tout cas je suis flattée de la confiance qu'il a eu en moi mais quand même … Me jouer un tour pareil ! Mon Maître et moi enquêtions sur des meurtres, toujours de jeunes aliens de sexe féminin, toujours vue pour la dernière fois dans la même cantina populaire. Je n'étais pas emballée par le plan de mon Maître, m'utiliser comme appât ? Moi ? Pour me faire remarquer parmi d'autres femmes ? D'accord, l'argumentaire de mon Maître se tenait, le tueur agissait une fois par mois depuis cinq mois, toujours la troisième semaine et il choisissait chaque fois une jeune et belle alien mais jamais deux fois de la même race. La première une twilek, puis une togruta, une mirilan et finalement une balosare. Ce qui voulait dire qu'à l'heure actuelle il n'avait pas encore mis de chiss à son tableau de chasse, me qualifiant "parfaitement" pour le rôle d'appât selon mon Maître. Et ça semblait fonctionner puisque j'ai été abordée par une humaine et qu'après quelques verres nous sommes allées chez elle pour … enfin … ce genre de choses … et le lendemain … et bien je me suis réveillée à ses côtés, même si je n'avais dormi que d'un œil. C'est après ça que mon Maître m'a avoué que le tueur avait déjà été arrêté, quand j'ai demandé pourquoi il m'a dit qu'il y avait deux raisons. La première que je n'aurai pas dû me contenter uniquement de sa seule parole et faire mon enquête également car il en attendait désormais plus de moi. La seconde qu'il avait envie de passer une soirée de détente et qu'il avait jugé que je devais en faire de même … Alors ? Je dois être quoi au juste ? Admirative de sa ruse ? Ou outrée d'avoir été abusée de la sorte ? Cela dit il m'a laissée assurer l'enquête pour retrouver un faussaire qui vendait des "cristaux" pour sabrelaser et des "plans" pour en fabriquer avec pour argumentaire que sa marchandise provenait de l'Ordre Jedi. On l'a rapidement trouvé et arrêté mais quand même … m'être fait rouler comme ça par mon Maître … Quelle idiote !



« Maître Fern, pourquoi ne vous battez-vous pas avec votre double-sabre ? » ~ Derisha
J'étais en nage, dégoulinant de la tête aux pieds, je venais de ranger mon sabre-laser à la ceinture. Nous étions cinq jours après que mon Maître m'ait proposée de passer les épreuves et je m'entrainais au sabre avec Maître Allana Fern. Elle venait de mettre un terme à notre entrainement qui s'était soldé par un combat intense. J'étais assez fière de moi, j'avais bien su lui tenir tête, je sentais ma progression à chaque nouveau combat, il fallait dire que je m'exerçais durement, c'était peut-être l'avantage d'une vie sociale au ras des pâquerettes en fin de compte, tout mon temps disponible pouvait se consacrer à l'entrainement. En face de moi, Maître Fern était en sueur aussi, moins que moi, essoufflée mais là aussi moins que moi. Mes muscles se tendaient, elle ne m'avait pas épargnée l'intensité de l'entrainement puis du combat qui l'avait conclu, ce soir séance d'étirement avant ma douche sinon j'allais me réveiller avec des crampes. C'est alors que je lui demandais pourquoi elle ne m'affrontait pas avec son double-sabre et sa réponse fut des plus simples, quand je serai prête elle le fera. J'ignorais comment elle espérait me voir prendre cette phrase mais je la pris avec un petit rictus sur le visage qui, pour une autre personne, aurait sans doute été un large sourire de défi. Chez moi ce fut un plissement rapide au coin des lèvres. Je me jurais ce jour-là que je serai prête aux Epreuves le jour où je ferai honorer sa promesse à la Maître Jedi. Mon année suivante se condamna donc à l'apprentissage du sabre et notamment d'une nouvelle forme de maniement. Jusque là pratiquant du Djem So qui m'était venue naturellement dès mes premières passes de novice, j'avais commencé à apprendre le Makashi vers mes treize ans comme une seconde forme. La proximité des deux rendait l'apprentissage plus "simple" et "rapide" pourtant j'étais toujours fascinée de constater combien ils étaient similaires et différents. Mais je le savais, si je voulais faire prendre son sabrelaser à double-lame à Maître Fern plutôt que son sabrelaser simple, j'allais devoir être surprenante. J'avais fait part à mon Maître de ma décision personnelle de me juger prête aux Epreuves quand j'aurai réussi à faire tenir parole à Maître Fern et il s'en amusa. Bon courage me dit-il,  j'allais en avoir besoin autant que de la Force. Pourtant ce fut lui qui m'aiguilla vers le maniement de deux sabres en même temps, pas directement, il le fit comme il savait le faire, avec des allusions qui allaient faire mouche dans mon esprit. Parfois j'avais détesté cette façon de m'apprendre, jamais directement, toujours en me poussant à réfléchir, cette fois, une fois de plus, j'adorais mon Maître pour sa patience et son soutien.

Quatre années de plus avaient passé et j'avais désormais 22 ans. Dans l'année qui venait de s'écouler je m'étais entrainée en secret de Maître Fern, j'avais partagé des entrainements avec elle évidemment mais toujours avec un seul sabre, je savais que pour réussir mon coup je devais allier élément de surprise ET technique. Or apprendre une nouvelle façon de se battre, même en s'appliquant et en étant régulière, demandait du temps. La vérité était aussi que je ne voulais pas simplement réussir à surprendre Maître Fern mais pourquoi pas prendre l'ascendant ! Entre la surprise et ma technique, je pourrai y arriver ! Le jour de mes 20 ans mon Maître m'avait relancée pour passer les Epreuves et je lui avais rappelée la promesse que je m'étais faite. Il me mit au pied du mur toutefois, il me donnait encore 2 ans après quoi ça serait terminé. Derrière l'excuse de Maître Fern se cachait également autre chose que mon Maître s'était efforcé de m'aider à corriger, mon manque d'assurance en moi et pour cela il s'en était pris au pire pan de mon caractère : mon injuste auto-critique. Et il avait réussi. Pas entièrement mais il avait réussi à me faire voir le chemin parcourut et mon évolution plutôt que de ne regarder que le chemin devant moi.

Nouveau combat avec Maître Fern, cette fois j'allais le faire. Le combat commença normalement, toutes deux concentrées. Au fil des années mon endurance, ma vitesse et ma précision avaient grandi, je ne rivalisais pas avec Maître Fern, elle prenait toujours l'ascendant à la fin, aujourd'hui était ma chance de changer les choses. Sabre contre sabre pendant un petit moment, concentrée autant que j'en étais capable et soudainement ma surprise en activant mon second sabre qui avait bondi de ma bure posée un peu plus loin. Aurait-elle pu se défendre autrement ? Je ne lui ai jamais demandée mais elle le fit en mettant soudainement de la distance entre nous pour pouvoir attirer sa double-lame posée un peu plus loin. J'avais réussi mais ce n'était que le début, j'avais un combat à gagner et le-dit combat gagna en intensité, sans oublier pour autant qu'il était un entrainement. Il dura de longues minutes de plus, je n'avais pas été assez présomptueuse pour ne pas m'entrainer avec des Jedi maniant un double sabre-laser avant de la confronter elle mais si mon endurance semblait désormais répondre à la sienne, sa technique demeurait meilleure. Et finalement malgré mes efforts et ma persévérance, sa jambe me força à faire un pas pour l'esquiver, elle profita de ce moment de déséquilibre pour me faire basculer en arrière, frappa pour me forcer à parer mais dans ma chute mon mouvement manqua d'impact face au sien amplifié par sa position dominante. Mes sabre volèrent un peu plus loin alors que je tombais sur le dos. Elle me tendait déjà la main pour m'aider à me relever alors que je venais de toucher le sol, elle me souriait et me relevais avec une petite parole positive qui me fit sourire, un vrai sourire. J'étais prête.

Journal de Derisha, 19 ans a écrit:Douloureuse la leçon aujourd'hui mais mon Maître a raison, depuis ma victoire sur Tomrik il y a deux mois, je suis devenue plus arrogante. D'aussi loin que je me souvienne le twilek et moi avons toujours été dans une sorte de compétition entre nous. Je n'en suis pas fière, c'est puéril et stupide mais il s'amuse à me provoquer depuis que nous sommes novices. Je devrai être au-dessus de cela sauf que je n'y arrive pas, quand il est là, tout mon calme fout le camp, je ne supporte plus ses allusions au Côté Obscur, ses remarques sur les chiss et l'Empire, sur ma "frigidité". Alors quand nous nous sommes affrontés pour un entrainement c'est vrai que les choses ont un peu dérapé mais nous étions responsables tous les deux de cela, le combat est devenu bien trop intense. A la fin j'ai gagné et je dois avouer que cette victoire là je l'ai savourée avec un sourire arrogant mais depuis lors, mon Maître m'en a mise en garde, mon arrogance n'a fait que grandir. Aujourd'hui j'en ai payé le prix. Mon Maître et moi étions en train de boire un verre dans une cantina après avoir arbitré, moi toute seule sous la supervision de Maître Hallaster, un différent entre deux exploitants paysans. Chacun s'était vu vendre le même champ en plus d'autres parcelles par un exploitant partant en retraite, bref le "champ de la discorde". Finalement après des négociations pénibles entre deux exploitants dont le mépris réciproque remontait à trois générations et une histoire de puits, il avait été décidé et accepté par chaque partie de couper le champ en deux équitablement. Mon Maître me disait qu'il était surpris par le calme que j'avais gardé malgré la tension entre les deux hommes et leurs refus de toutes mes propositions mais qu'il avait admiré ma fermeté au moment de prendre une décision puisqu'ils ne se seraient jamais mis d'accord. C'était quelque chose que j'ai appris de lui, que je l'ai déjà vu faire, plusieurs fois, parfois il fallait simplement décidé. Mais je digresse, mon arrogance douloureuse vient de la cantina sans avoir à voir avec l'arbitrage. Quatre hommes, genre petite frappe, venaient réclamer à un autre ce "qu'il lui doit". Mon Maître s'étant absenté pour des besoins naturels je décidais d'intervenir de mon propre chef et quand deux autres petites frappes rejoignirent les quatre, je jugeais la situation toujours sous contrôle. J'entrais dans leur jeu de provocation, il faut vraiment que j'apprenne à laisser glisser les remarques sur le fait d'être chiss et donc d'adorer l'Empire mais je n'arrive pas. Et ça vira à la bagarre. Bilan de l'opération : une fourchette profondément plantée dans le biceps droit, un ego blessé et une arrogance mise à mal. Oh et six petites frappes arrêtées. Mon Maître avait raison, je dois faire plus attention de ce côté-là, la leçon est douloureusement apprise.



« Je ne vous décevrais pas Maître, je vais réussir les Epreuves. Je préfère cela que de vous accompagner pour régler un conflit entre agriculteurs. Que la Force soit avec vous. » ~ Derisha
Assise sur un banc, je pensais à mon Maître qui était sur Had Abbadon, monde voisin de Tython. Il s'était excusé de ne pas pouvoir être là pour assister aux Epreuves que j'allais bientôt passer. Deux mois avaient filé depuis le combat avec Maître Fern et j'avais tenu parole, je m'étais inscrite aux Epreuves dès que cela était possible, le jour de mon vingt-troisième anniversaire. Je ne m'étais jamais sentie aussi prête. Confiance en moi retrouvée, je m'en moquais à présent du regard des autres, j'étais toujours aussi dure et critique avec moi-même mais je parvenais à mieux regarder le chemin accompli et pas uniquement celui devant moi. Devenue puissante avec la Force comme alliée pour la manier comme pour manier mes sabrelasers. Je me préparais mentalement aux Epreuves, me plongeais dans la Force pour apaiser mon inquiétude à mesure que les quelques Padawans les passant avant moi défilaient. Et puis … tout bascula d'un coup. Alors que j'étais en train de méditer, de puiser dans la Force pour être parfaitement en symbiose au moment d'être convoquée, ma méditation fut perturbée par une intuition profonde et violente. Comme une gifle adressée par la Force en personne. C'était plus qu'une simple impression, c'était quelque chose d'autre, de différent, c'était une certitude. Quelque chose allait arriver à mon Maître. Je tentais de me rassurer quelques instants, si je le sentais mon Maître aussi, il était bien plus puissant que moi dans la Force et pourtant … je n'arrivais pas à enlever cette intuition de ma personne. Il allait arriver quelque chose à mon Maître, je ne pouvais pas rester là, soudainement anormalement agitée sur le banc, je finis par me lever et me précipiter. Quand mon nom fut appelé seul le silence répondit d'abord, puis un Padawan indiqua que j'avais eu peur de passer les Epreuves et m'étais enfuie.

Je voyageais aussi rapidement que possible vers la planète voisine, une petite planète assez peu hospitalière où avait été entrepris d'installer quelques fermes sur les terres qui pouvaient être irrigués convenablement. Hélas cela avait provoqué un différent entre deux villages pourtant éloignés de quelques kilomètres mais qui devaient se partager un petit cours d'eau pour leurs cultures respectives. Les villageois en aval s'estimaient lésés par le village en amont puisque ce dernier bénéficiait de plus d'eau. La demande était donc d'installer un quota pour une répartition équitable, ce que bien sûr le village d'amont refusait puisque cela mettrait en péril ses propres plantations. En apparence c'était un conflit comme ceux que mon Maître et moi avions réglé des dizaines de fois, même si dans le cas présent la situation risquait d'en venir aux mains tant la tension était grande. De toute évidence ce n'était pas un sujet récent qui faisait encore rage entre les deux villages aujourd'hui. Ce que je suis parvenue à recomposer, mon Maître avait invité sur un terrain neutre, au bord du cours d'eau, les maires des deux villages ainsi que les villageois impactés par la proposition faite d'utilisation de l'eau. Les choses avaient dérapé en une petite bagarre entre les maires qui avait viré à la bagarre générale et dans cette confusion mon Maître avait été tué par un tir de harpon. Je ne comprenais pas. Ca ne collait pas. Mon Maître n'était plus de prime jeunesse, il approchait des 80 ans mais … un tir de harpon dans la confusion d'une bagarre ? Quelque chose ne collait pas. Les villageois affirmaient avoir entendu un tir de blaster et il y en avait bien une marque plus loin mais … ça n'était pas cohérent.  Quelque chose n'allait pas.

Journal de Derisha, 21 ans a écrit:Ma première vraie mission en solo et je m'en suis sortie ! Bon ce n'était pas la première fois que mon Maître me laissait une mission mais toujours sous sa supervision, là j'étais vraiment seule, sans sa supervision, sans sa proximité et je m'en suis sortie ! D'accord, d'accord, j'ai fait part de mes progrès avec mon maître au fur et à mesure de l'enquête mais je ne pouvais pas vraiment compter sur son aide puisqu'il n'était pas là. C'était un village minier de taille respectable dont les habitants étaient ensembles propriétaires de trois mines. Depuis trois mois un "monstre" avait été aperçu à roder dans le village, dégradant des biens et se glissant dans les maisons. Jusqu'à il y a deux semaines où une agression avait eu lieu et un villageois avait été retrouvé mort. Il y a neuf jours un autre avait été agressé par le monstre, tout comme un autre villageois il y a sept jours et deux jours avant mon arrivée une villageoise avait été poursuivie par le "monstre". Sur place je commençais mon enquête par les victimes, des villageois présents depuis longtemps, qui travaillaient dans les mines ou le village, rien ne semblait les différencier du reste de la population. Jusqu'à ce que j'entende parler de la société minière qui grandissait en rachetant les mines un peu partout sur la planète. Le village s'était vu offrir une petite somme pour leurs trois mines avec la garantie qu'ils pourraient continuer de l'exploiter mais les villageois avaient refusé de vendre. Pas tous cependant. C'est là que ça devint intéressant car toutes les victimes avaient soudainement un point commun : le refus de vendre les mines. Mon enquête m'a permis de révéler que la société minière payait quelques villageois prêt à vendre et quelques "visiteurs" pour faire grossir la rumeur sur la dangerosité du "monstre". Avant que je ne découvre qu'il n'y avait pas un mais deux "monstres" dans le village. L'un était le "vrai", celui qui dégradait et volait dans les maisons, l'autre un maalraas lâché par la société minière certaines nuits pour terroriser la population. Ils ont fait l'erreur de le lâcher sur moi après que je les ai confrontés, je n'ai pas eu le choix que le tuer, pauvre bête, j'ai toujours détesté tuer des animaux. Puis j'ai suivi les sifflets jusqu'à sa cage où attendait du personnel de la société minière. Leur petite manigance fut exposée et ce fut cela de réglé. Quand au "monstre", il s'agit d'un jax barbu errant de 1 an, impossible de dire exactement comment il a fini ici mais il volait de la nourriture dans les poubelles et les maisons pour survivre. J'ai pu l'approcher grâce à la Force mais les villageois voulaient que je l'emmène, enfin pour ceux qui ne voulaient pas simplement le manger. Je n'ai pas pu  me résoudre à les laisser le manger, après tout il m'avait aidée à remarquer le maalraas et m'a épargnée une attaque-surprise alors je l'ai emmenée avec moi. J'avais pour plan de le remettre en liberté sur Naboo puisque les jax en sont originaires mais ils refusent de me quitter ... J'ai donc désormais un animal de compagnie que j'ai décidé de nommer "Monstre". Ne me reste qu'à le dire à mon Maître.




« Cet homme … cet homme a tué Maître Hallaster, mettez-le aux arrêts. » ~ Derisha
J'avais mené rapidement mon enquête, ça n'avait rien de bien compliqué, les villageois étaient de bien piètres menteurs et l'arme du crime réduisait les suspects très rapidement, il y avait bien peu de  pêcheurs sur une planète où l'eau n'abondait pas. L'homme en question n'avait rien d'un criminel ou d'un tueur, c'était un homme sans histoire, plutôt avec le cœur sur la main pour aider les autres. Les villageois s'accordaient à dire qu'ils ne l'imaginaient pas tenter de tuer quelqu'un, moins encore oser le faire. Je décidais de le confronter sans attendre, dissimulant derrière mon éternelle tranquillité de façade une colère qui explosa en sa présence. Je le trouvais chez lui, en train de boucler les bagages d'un très rapide et très définitif voyage loin de Had Abbadon. La porte vola sous l'effet de la Force, emportant avec elle un peu du mobilier qui habillait le couloir. La même colère qui m'avait animée alors que j'étais Padawan s'emparait de moi, je le soulevais du sol et le plaquais contre le mur, arrachant de ses mains le blaster qu'il cherchait à sa ceinture. D'un pas lent, savourant chaque battement furieux de mon cœur je m'approchais de lui, faisant voler lentement le sabrelaser, celui de mon maître, de ma ceinture jusqu'à ma main. Je ne posais aucune question, je me contentais de ce sentiment enivrant que me procurait la colère et la peur que je voyais déformer son visage suppliant. Chacune de ses paroles faisait grandir ma rage, le sabrelaser s'alluma, la lame bleue en jaillit et ses cris se turent pour laisser place dans mes oreilles aux seuls battements rapides et puissants de mon cœur et à ce vrombissement d'énergie. J'arrivais devant lui, le projetais au sol en levant mon arme qui s'abattit alors qu'il se relevait. Mais pourtant il n'en mourut pas. Mon doigt avait poussé le bouton d'allumage du sabrelaser de mon Maître dans sa descente, éteignant la lame quelques centimètres avant la nuque du pêcheur. Un hurlement de fureur échappa à mes lèvres, mon poing cogna son visage pour l'envoyer au pays des songes. La police locale arriva quelques instants plus tard pour l'arrêter.

Journal de Derisha, 23 ans a écrit:Mon Maître est mort … Et son meurtrier vie … Je sais que ne devrai pas être triste pour Maître Hallaster, qu'il ne fait désormais plus qu'un avec la Force mais je … n'y arrive pas. Je m'en veux … Je n'ai pas été là pour le protéger, j'aurai dû être là. J'ai voulu tuer son meurtrier, une telle colère m'a habitée et je m'y suis laissée aller toute entière, sans aucune retenue, j'ai bafoué tous les enseignements de mon Maître pour finalement … ne même pas le tuer. Je n'ai pas été assez rapide pour sauver mon Maître, pas assez courageuse pour respecter ses enseignements et même pas assez forte pour le venger. Je ne mérite pas d'être une Jedi. Je vais rentrer au Temple et y réfléchir quelques temps. Je ne veux plus tenir mes sabres, je voudrai ne jamais avoir été sensible à la Force.



« Tu auras toujours ta place ici. » ~ Maître Arsenicia Ombrelune
Trois mois avaient passé. Je n'avais pas passé les Epreuves. J'étais revenue sur Tython, revenue au Temple Jedi mais je n'avais plus rien d'une Jedi. Je partageais mes journées entre entrainement, lecture et corvées. Tout cela toujours en solitaire, plus encore qu'auparavant, j'accomplissais chacune de ses tâches pour être sûre d'être seule. Les entrainements aux heures où les autres mangeaient ou dormaient, la lecture dans des lieux où personne n'aurait envie de lire, les corvées du Temple quand les autres lisaient et s'entrainaient. Je m'en moquais d'être vue en train de nettoyer les vitres du Temple, je m'en moquais qu'il y eut des droïdes pour cela ou que c'était là une façon d'entrainer ou de punir les novices du Temple. Je n'avais plus rien d'une Jedi, je ne me sentais plus une Jedi. Je sentais uniquement en moi cette triple honte dont je me jugeais pleinement responsable. La honte de ne pas avoir été là pour défendre mon Maître, si j'avais été là j'aurai pu le protéger, peut-être même la bagarre n'aurait-elle pas eu lieu dans un premier temps. La honte d'avoir voulu tuer cet homme à ce point, d'avoir laissé la colère m'envahir et de m'être enivrée de sa peur et de ce sentiment de toute-puissance que j'ai ressenti au moment où je pensais le tuer. La honte enfin de ne pas avoir été capable de le tuer, de ne pas avoir su venger mon Maître en prenant la vie de son meurtrier. En une journée j'avais échoué trois fois et aucune parole de Maître Ombrelune et Maître Fern ne parvenaient à m'atteindre, chagrin et honte ne se mélangeaient que trop bien en moi. Chaque jour semblait un peu plus lourd à porter que le précédent entre ces murs. Je savais que je ne faisais que retarder mon départ. Errer dans le Temple ramenait parfois, souvent, des souvenirs à la surface, je me revoyais aux côtés de mon Maître, m'égarant dans une nostalgie qui me faisait autant de bien que de mal. A chaque détour de couloir, dans chaque pièce, je pouvais revoir mon Maître, entendre sa voix et c'était chaque fois si agréable avant que le songe éveillé ne s'effaçait et que la réalité reprenait le dessus dans une nouvelle gifle monumentale. Je ne pouvais pas rester.

Je fis ce que je jugeais être la bonne chose à faire et je quittais le Temple Jedi. Décidée à tirer un trait ferme et définitif sur cette vie. Je commençais par détruire mes deux sabrelasers, celui de mon Maître avait brûlé avec lui, moins le cristal car je n'avais pu me résoudre à ne pas garder quelque chose de matériel de lui. Je pensais à ce moment-là que je me ferai un nouveau sabrelaser avec son cristal, mais je tournais finalement le dos à l'Ordre, n'emportant de cette longue période de ma vie, toute ma vie que peu de choses : trois cristaux de sabrelaser, un pistolet-blaster et trois livres. Bien sûr j'emmenais Monstre avec moi, je ne pouvais la laisser dans le Temple. Je fis mes adieux à Maître Fern alors qu'elle était de passage, sans lui dire que c'était la dernière fois sans doute que nous nous verrions, sans lui faire part de mes intentions. La saluant d'un inhabituel "Que la Force soit toujours avec vous" plutôt que la formule plus habituelle, avait-elle saisi l'allusion ? Je n'en savais rien, je ne voulais pas échanger sur ma décision et entendre que je déshonorais les enseignements de mon Maître, j'étais déjà bien assez consciente de l'avoir déshonorée en n'ayant pas été à la hauteur. Maître Ombrelune fut la dernière personne que je voyais et dans sa sagesse habituelle elle ne tenta pas de me retenir, se contentant de me dire que j'aurai toujours ma place ici. Peut-être aurai-je dû m'ouvrir à l'une des deux Maîtres sur les émotions et le conflit qui tonnaient en moi mais j'avais simplement fait ce que je faisais toujours : tout garder, ne rien exprimer. Je saluais la Maître Jedi et sautait dans la première navette en partance, vêtue d'une tenue civile, l'Ordre Jedi était derrière moi.

Je m'installais sur Utaruun, un monde-agricole pratiquement à l'abandon dont les beaux jours s'étaient éteints lorsque les routes d'hyperespace avaient changé il y a bien, bien longtemps. Aujourd'hui c'était une petite planète sans histoire où la population se suffisait à elle-même. Majoritairement rodienne avec encore des humains, c'était une planète qui n'intéressait pas, elle vivait dans une petite autarcie, offrait la possibilité d'une vie simple et sans histoire. Je m'y installais pour mener une de ces vie simple et sans histoire. J'avais trouvé un travail dans une ferme et de temps en temps travaillais comme serveuse à la cantina. Je tentais de me convaincre que c'était une vie parfaite pour moi désormais mais alors pourquoi n'ai-je jamais cessé de m'entrainer ? Je décidais que c'était par habitude, après tout j'avais été une Jedi 20 années durant, ça ne pouvait s'effacer d'un claquement de doigts. Je m'entrainais chaque jour religieusement, tant à méditer et ne faire qu'un avec la Force qu'au maniement du sabre, remplacé pour le coup par des bâtons de bois mais tout était paisible sur Utaruun. Il y avait rarement des étrangers car la planète n'avait rien de bien intéressant et ceux qui y venaient le faisaient pour s'installer et ne plus repartir, comme je l'avais moi-même fait. Chaque jour le travail à la ferme me permettait de vider mon esprit, les travaux manuels me permettaient de ne pas penser à ce qui me rongeait intérieurement dès que mon cerveau avait le temps de ressasser. Et puis la Force permettait de faciliter certains lourds travaux. C'étaient des journées harassantes, rien qu'une méditation ne savait laver, libérant du temps la nuit pour m'entrainer. Ce n'était pas une vie trépidante mais à ce moment-là, c'était la vie dont j'avais besoin.

Journal de Tomrik, ≃ 2 mois a écrit:Derisha est partie … Merde … J'ai jamais été très sympa avec elle mais j'ai toujours aimé notre petite compétition silencieuse. J'aurai peut-être dû faire des efforts avant, j'ai essayé d'aller lui parler après la mort de son Maître, à la voir s'entrainer seule le soir et faire les corvées mais elle n'a pas voulu me parler. Je peux la comprendre, je … j'ai été vraiment mauvais avec elle, certaines choses que j'ai dite … J'étais un gamin pour beaucoup d'entre elles mais sur la lune, pendant notre mission entre Padawans, si elle n'avait pas été là nous n'aurions pas réussi. Je croyais que ça me ferait plaisir de la voir afficher quelques émotions mais finalement je … je devrai peut-être aller la voir, enfin non, je ne crois pas être la bonne personne pour cela mais … je suis tellement désolé pour elle. J'aimerai m'être mieux comporté que de la façon dont je l'ai fait, comme un sombre crétin, j'ai toujours eu de l'admiration pour elle, elle m'a toujours poussée à devenir meilleur que je ne l'étais vraiment. Je regrette vraiment qu'elle soit partie, elle était un atout pour l'Ordre.



« Personne n’a à te dicter ce que tu dois faire ou dire. Personne, que ce soit l’un des Conseils Jedi ou même moi. Je suis mal placée pour ça. Mais c’est vraiment ce que tu veux ? C’est ton droit, mais ça veut dire aussi tourner le dos à tous les efforts que tu as entrepris, à tout ce que t’as appris ton maître. Ça veut dire repartir de zéro. Es-tu prête à le faire ? Si tu veux bien écouter le conseil d’une vieille amie, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Si tu le fais, tu devrais prendre ce choix en ton âme et conscience, et le porter jusqu’où tes pas te mèneront. Tu peux me croire, il n’y a rien de pire que les regrets. C’est chiant à porter, ça te colle à la peau comme les sangsues. Personnellement, je trouve que c’est dommage. Tu as du talent, j’aurai aimé le voir fleurir plutôt que flétrir. Tu es une battante, je ne pensais pas que tu céderais à la facilité. Tu abandonnes, ou bien tu te bouges le cul et tu te relèves une fois de plus ? » ~ Maître Allana Fern
Nous étions un soir de week-end apparemment ordinaire, cela faisait presque six semaines que j'avais quitté l'Ordre Jedi. Nous étions peu avant la fermeture de la cantina mais celle-ci était encore noire de monde quand le patron me dit qu'une femme me demandait et qu'elle me payait une boisson. Je préparais les deux boissons et les ramenais à la table pour découvrir Maître Fern assise, me faisant signe de m'asseoir à mon tour. Ma phrase d'attaque fut "Je ne reviendrai pas" avant de l'entendre me dire qu'elle n'était pas là pour cela. Elle me parla de l'enquête sur la mort de mon Maître, souhaitait me mettre en garder. Ce n'était pas le pêcheur qui avait été arrêté qui avait tué Maître Hallaster mais une femme, une ancienne novice. Sensible à la Force, juste assez pour être détectée, elle ne l'était pas assez pour tirer profit de la Force et l'Ordre Jedi n'avait pas pu la former. Bien des années plus tard elle avait mûri une vengeance en s'en prenant aux Jedi, son "palmarès" n'avait rien de bien vaillant, deux novices, un jeune Padawan, deux sensibles qui devaient rejoindre l'Ordre et un vieux Maître Jedi que l'âge rattrapait … Mon Maître. Elle avait réussi à échapper à la surveillance jusqu'à maintenant parce qu'elle faisait passer ses meurtres pour des accidents, un éboulement de pierre sur un groupe de novices, un speeder défectueux pour tuer un Padawan, poison provoquant une réaction semblable à une allergie pour les sensibles non formés. Maître Fern m'indiqua qu'elle devenait plus "personnelle" cependant avec la mort de mon Maître d'abord, puis plus récemment un assassinat pur et simple d'un sensible d'un coup de couteau dans la foule qui attendait le transport qui devait le mener vers Tython. Elle voulait me mettre en garde me dit-elle, pensait que je pourrai l'attirer puisque je m'étais isolée.

Je terminais mon verre et remerciais Maître Fern de m'avoir prévenue, elle me demanda si je savais où elle pouvait passer la nuit, à cette heure tardive ça allait être compliquée, surtout dans un lieu aussi perdu, c'était justement pour ça que j'étais venue ici. Naturellement je lui proposais mon appartement, réellement un petit loft aménagé dans ce qui fut un jour une cabane à outils pour la ferme. Nous y irions une fois mon service terminée et je retournais travailler, ça serait bientôt la fermeture, même si les fermiers et employés de ferme n'en avaient aucune envie, nous avions déjà dépassé l'heure de fermeture de plus d'une heure comme chaque week-end. Le ton monta entre deux fermiers alcoolisés à souhait, je m'interposais entre eux quand quelque chose interpella mon regard, une serveuse qui se dirigeait vers la table de Maître Fern. Il n'y avait que deux serveuses en plus du patron à la cantina, moi et la femme du patron or ce n'était pas la femme du patron. Je traversais la salle en slalomant habilement entre les habitués qui chantaient en terminant de s'enivrer de la dernière tournée. J'arrivais à hauteur de la "serveuse" au moment où elle arrivait à hauteur de Maître Fern, ma main attira le sabrelaser de la Maître et d'un geste précis je remontais ce dernier tranchant en deux le plateau et le blaster dissimulé dessous. Surprise la femme se tourna vers moi en tirant un vibro-couteau qu'elle n'eut pas le temps d'utiliser, la lame du sabre frappa le revers de sa main, sans la trancher, un second coup sur sa cuisse lui fit plier la jambe avant que mon genou ne percuta violemment sa mâchoire dans un claquement douloureux qui l'envoya au tapis. Je rendis son sabrelaser à Maître Fern, ne prenant qu'à ce moment-là conscience qu'elle savait parfaitement que j'allais intervenir, pourquoi sinon aurait-elle laissée son sabrelaser sur ses genoux, à portée de ma préhension ? Ce fut à ce moment-là qu'elle me parla de mes enseignements et d'un retour. Je lui dis que j'y réfléchirai cette nuit avant de demander si cette femme était celle qui avait tué mon Maître. La colère revint à la charge en entendant la confirmation mais elle resta cette fois sous mon contrôle, elle serait jugée par le Conseil Jedi, j'espérais simplement ne jamais la revoir car je ne pouvais promettre de me retenir une autre fois.

Journal de Derisha, Lendemain de la rencontre avec Maître Fern a écrit:Ca fait étrange de se réveiller aux côtés d'une Maître Jedi dans son lit … Enfin je veux dire … Non … Pas comme ça … Maître Fern avait besoin d'un endroit où passer la nuit, je crois sincèrement qu'elle aurait pu partir hier soir mais qu'elle voulait me pousser à cogiter sur ses paroles. Un succès retentissant, j'ai passé ma nuit à tourner et retourner les mots qu'elle avait eu dans ma tête. J'espère ne pas trop avoir dérangé son sommeil, je me suis pas mal tournée et retournée, autant que je réfléchissais et le lit n'est pas bien grand. J'aurai pu le lui laisser mais je crois que ça aurait été pire encore de faire les cents pas toute la nuit pendant qu'elle tentait de dormir. Mon esprit était de toute façon tellement accaparée que je n'aurai pas eu le temps d'avoir une pensée déplacée, pourtant Maître Fern est très belle mais … j'avais bien d'autres choses à penser. Je crois bien que cet enregistrement sera mon dernier, elle a raison, il est temps pour moi d'évoluer , d'avancer et je ne suis ni une fille de ferme, ni une serveuse. Je vais sauter dans son vaisseau, en espérant que je serai à l'heure. Je vais affronter les Epreuves, devenir un Chevalier Jedi, pour Maître Fern, pour mon Maître … et pour moi. Ma décision est prise, puisse la Force être avec moi.



« Si je réussis je vous accompagnerai sur vos missions pendant quelques temps, pour mes premiers pas. Si j'échoue je serai votre Padawan. » ~ Derisha
J'attendais à nouveau pour passer les Epreuves. J'avais sauté à la dernière seconde dans le vaisseau de Maître Fern pour revenir sur Tython. Une nuit de réflexion avait finalement eu raison de mes doutes, Maître Fern avait raison, en tournant le dos à l'Ordre c'était aux enseignements de mon Maître que je tournais le dos, j'abandonnais mon Maître une fois de plus. Cependant avant que nous décollions, j'avais eu ces paroles pour la corellienne. Je réalisais avec le recul que je ne lui avais pas laissée le choix en repensant à mes mots. Elle en avait souri avant de décoller et de nous ramener sur Tython où je découvris qu'elle m'avait d'ores et déjà inscrite aux Epreuves. J'avais profité de quatre jours pour m'entrainer intensément avant de passer les Epreuves. Je m'étais fabriquée une nouvelle paire de sabrelasers, le premier avec le cristal jaune que mon Maître m'avait emmené chercher dans une grotte de cristaux, je soupçonnais d'ailleurs toujours que ce n'était pas une grotte de cristaux et qu'il l'avait mis là délibérément mais je n'avais pas le cœur à vérifier, je ne voulais pas que ce ne fut pas le cas. Le second avec le cristal qui avait habité le sabrelaser de mon Maître. Quand au cristal rouge, héritage familial, il pendait à mon cou, attaché à un collier de cuir, d'où je l'espérais il ne servirait jamais.

Finalement nous voilà aujourd'hui, deux semaines après mon passage aux Epreuves. Un passage couronné de succès, faisant de moi un Chevalier Jedi à part entière. Maître Fern ne manquait pas à sa parole, réaliser mes premiers pas de Chevalier Jedi à ses côtés. Bien entendu si l'Ordre me confiait une mission je l'accomplirai mais, même si Maître Fern ne faisait pas parti de l'Ordre Jedi à proprement parler, ça me rassurait d'avoir une personne vers qui me tourner si j'avais un doute. Maître Ombrelune m'avait offert également de m'aider pour mes débuts, au moment où elle m'avait adoubée, mais même si j'ai un profond respect pour la Grand Maître de l'Ordre, ma relation avec Maître Fern était différente. Si Maître Hallaster avait été un père pour moi, Maître Fern avait alors été une tante ou une cousine. Pourtant j'avais décidé d'être honnête avec Maître Ombrelune, elle m'avait demandée de m'ouvrir sur ce que j'avais ressenti après la mort de mon Maître et j'avais demandé un rendez-vous pour la voir, prête à m'ouvrir et partager avec elle cette noirceur que je sentais sommeiller en moi. Après tout même un Chevalier Jedi avait besoin de guidance parfois.



Dernière édition par Wizde'Ris'Hallaster le Lun 17 Juil - 17:35, édité 1 fois
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Jeu 13 Juil - 7:45
Zut je ne l'ai pas précisée hier mais ma fiche est terminée !

J'espère que la lecture en sera agréable, c'est un sacré pavé, je me suis un peu emportée.

Je me tiens prête aux corrections disponibles (je suis bien consciente que plus une fiche est longue, plus il risque d'y avoir de choses à corriger Very Happy )
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Lun 17 Juil - 3:40
Officiellement re-bienvenue !

C'est une fiche de qualité qui dans l'ensemble se lit très bien. Il n'y aura donc que quelques détails mineurs a corriger :

1 / Plusieurs tournure de phrase laisse penser que l'Empire emploi des Sith, ce qui n'est pas le cas : les Chevaliers Impériaux sont considéré par l'ordre comme des Jedi Gris, le Consortium Eternel est le seul régime a employer des Sith.
2 / Attention, le Blastech A180 ainsi que le Tooka viennent du nouveau canon, ce qui signifie qu'ils n'existent pas ici. J'ajouterais pour le premier que c'est une arme très âgées, il vaut mieux créer son propre modèle que de partir au combat avec un modèle de musée.
3 / Les Chiss sont des alliés des Impériaux, pas des vassaux. De ce fait, l'Empire ne peut pas les contraindre a faire un effort de conscription, la gestion de l'ascendance reste indépendante.

Une fois ses petits détails mineurs corrigée, la validation sera assurée.


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Lun 17 Juil - 17:43
Les modifications ont été apportées en rose pour plus de facilités pour vous (je supprimerai la couleur après validation des modifications ^^)

J'ai fait en sorte de mieux scinder les distinctions entre Empire et Consortium, je me suis rendue compte moi-même que ça me paraissait clair sur le moment et moins en relisant après la remarque ^^
Blastech A180 (de construction française du coup ?) et Tooka modifiés pour, respectivement, un blaster au lore inventé d'un petit fabricant d'armes de Csilla et un Jax barbu (je n'ai pas trouvé la traduction exacte) qui est un pet de l'univers Legends (issu de Star Wars Galaxies).
Les origines de mon personnage ont été modifiées en supprimant du coup l'idée de la conscription par l'Empire sur les chiss Very Happy

Merci encore du retour sur la fiche, j'espère que je n'ai pas fait de nouvelles gaffes Very Happy
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Lun 17 Juil - 20:38
Merci pour les modifications !

Fiche validée, amuse toi bien avec tes camarades Jedi !


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