[Trandosha] Assaut sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

Offensive sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

Les négociations avec les Trandoshans pourraient représenter un tournant dans le conflit

Participants : Darth Yenna et Darth Kairos

Alors que les feux de la guerre allait de nouveau embraser la galaxie, il ne fallait pas sous estimer la nécessité d’entretenir la diplomatie. Le plan de la Reine Éternelle contenait plusieurs éléments, dont la partie la plus importante semblait être le brutal assaut pour reprendre Kashyyyk et mettre fin au verrou qui empêchait une contre-offensive depuis la fin de Lord Over, mais même avec un déploiement aussi brutal, Ânkh n’avait pas sous estimé la possibilité de voir Ziran suffisamment ralentie pour devoir faire face a des renforts constant dans la zone des combats. La souveraine et Dame Noire des Sith avait donc pris la décision d’essayer d’accomplir un mauvais tour en jouant sur la carte diplomatique : si elle figurait dans la République, Trandosha était en souffrance depuis le retour des démocrates. Les lézards, esclavagistes par nature, avait profiter d’une saine collaboration avec les Sith et étaient donc devenu des parias depuis le retour des Jedi et de la clique de politiciens corrompu. Il ne faisait aucun doute qu’il souffrait d’une certaine surveillance, toutefois, les Républicains avaient jusqu’ici préférer les isoler et les priver de nombreux droits commerciaux pourtant assuré a de nombreux autres systèmes, nourrissant ainsi un ressentiment pouvant être exploité par le Consortium Éternel.

La Diplomatie était un art subtil, qui réclamait un contrôle de soit en toute circonstance et une maîtrise du phrasé de la civilisation. Une qualité de la reine éternelle était de savoir placer les bonnes personnes au bon endroit et pour cette raison, elle avait choisit en priorité Darth Yenna afin d’accomplir cette mission : la modeleuse avait beau être Hapienne, elle était surtout connu pour ses compétences en tant que Sith et avait l’habitude de négocier avec les aliens, ce qu’aucune autre Matriarches ne serait capable d’accomplir. Pour l’épauler, la souveraine lui avait affecter l’assistance de Darth Kairos, le Prophète Suprême du Côté Obscur, un homme affable a la loyauté sans faille dont les talents seraient sans doute plus estimé avec la Modeleuse qu’avec Ziran qui aurait sans doute très vite perdu patience face a l’individu aux antipodes de son tempérament. Ce n’était toutefois pas qu’un choix de confort pour les deux membres du Conseil Noir : en utilisant ses dons de presciences, Kairos pourrait obtenir des avantages certains dans les négociations afin de choisir les propositions les plus prometteuses pour guider le peuple Trandoshan a choisir de lui-même de se rallier au Consortium Éternel et donc de prêter main forte a l’attaque sur Kashyyyk.

Pour s’assurer que la mission ne serait pas éventer auprès de l’adversaire, les services du Consortium était parvenu a négocier une place dans un spatioport discret de la capitale de Trandosha, Hsskhor. Comme les négociations devaient rester secrète, elles n’auraient pas lieu au sein de la maison Tally, qui était le lieu le plus évident pour une rencontre de ce type, mais directement au sein du Palais du Maître de Guerre, un édifice somptueux abritant la direction de la planète. Ânkh avait confier a la mission diplomatique un Infiltrateur Sith disposant des technologies de camouflage les plus évolués et dont l’équipage était composé de membre du Chume’doro, qui assurait donc une loyauté, une compétence et une discrétion sans faille au voyage. Les deux Sith de hauts rangs auraient donc l’occasion de pouvoir mettre au point leurs plans et partager leurs connaissances sur la planète ou ils allaient devoir mener leurs négociations. Ils pouvaient certes faire usage de leurs pouvoirs afin de pouvoir communiquer par télépathie durant la mission, mais il pouvait parfois être dangereux de se déconcentrer du temps présent pour cela, ce qui pouvait être délicat lors d’une négociation. Une fois dans l’orbite de Trandosha, le vaisseau transmis ses codes directement au palais royal qui donna son autorisation d’atterrir et maintint son champ de camouflage une fois dans l’atmosphère, déjouant ainsi la surveillance éventuelle de vaisseaux Républicains.

La culture Trandoshan était peut-être, malgré les avis de nombreux galactique a son sujet, l’une des plus remarquable existant dans la galaxie. Ils étaient convaincu de vivre sous le regard omniscient d’une déesse qu’ils nommaient la « Gardienne des Scores » leur attribuant des points Jagannath, leur permettant ainsi de disposer d’une place plus ou moins important dans leur existence après la mort auprès de leur divinité. Si cette culture semble absurde a beaucoup, elle guide toujours la vie de nombreux Trandoshans qui, pour cette raison, se tournent souvent vers des métiers de chasses et militaires, en faisant des guerriers redoutables par l’expérience et pas seulement a cause de leurs capacités régénératrices. Leurs sociétés étaient divisé en clan dont l’union restait précaire, puisqu’ils étaient tous rivaux entre eux afin d’obtenir plus de points, et il faudrait sans doute être capable de manipuler les désirs de chacun des leaders pour pouvoir parvenir a un accord qui donnerait l’impression aux lézards de pouvoirs obtenir de nombreux points dans une association ouverte avec le Consortium. Une tâche peut-être plus complexe qu’elle n’en avait l’air, d’autant plus que les Trandoshans n’étaient pas étranger au concept d’honneur et suivait un code de vie particulier.

Lorsque le vaisseau fut posé, les deux Sith furent accueillit par une petite délégation d’hommes en armes, ce qui représentait sans doute la formation la moins suspecte au sein d’Hsskhor. Les Trandoshan mesurant en moyenne deux mètres, ils dominaient les deux Sith par la taille, mais tous connaissaient la réputation des Seigneurs du Côté Obscur et savait bien qu’ils étaient bien plus dangereux qu’ils en avaient l’air. L’un d’entre eux s’avança et inclina la tête en signe de respect : il se tenait aussi droit d’un Mandalorien et semblait prêt a faire usage de ses armes, comme les autres d’ailleurs. Derrière lui se trouvait un véhicule antigrav des forces de sécurité de la capitale, offrant l’avantage indéniable de n’avoir aucune vitre, même si son confort serait sans aucun doute assez sommaire, le prix pour voyager incognito.

« Salutation ambassadeurs. Je suis le chasseur Kroshk et j’ai l’honneur au nom du conseil des clans de vous accueillir sur Trandosha. Veuillez prendre place, nous nous rendons jusqu’au palais sans plus attendre. »

L’homme s’écarta pour laisser aux deux Sith la liberté de rejoindre le véhicule.

Information complémentaire : Il s’agit du post d’introduction et du premier tour, une sorte de préparation avant les négociations. Kroshk vous donne l’impression d’être amical, et vous avez la possibilité de l’interroger afin d’en savoir plus sur les clans présent et de connaître son ressenti sur ses derniers, ou tout autre chose qui vous semblera utile.

En temps que Prophète Suprême du Côté Obscur, Darth Kairos peut faire appel a son don de prophétie a chaque tour qu’il souhaite. A chaque fois, un dé sera lancé et selon le résultat, il obtiendra un avantage particulier. Toutefois, s’il le fait, il ne peut pas effectuer une autre action sur le même tour ou il fait une prophétie, hormis discuter avec les autres personnages. Selon le résultat du dé, Kairos obtient :

1 / La Force est perturbée : Aucune information n’est obtenu ce tour
2-3 / Le Passé est Ascendant : Darth Kairos obtient une image du passé de l’un des protagonistes l’aidant a mieux cerner sa personnalité et ses liens avec les autres membres du Conseil.
4-5 / Un Avenir incertain : Darth Kairos obtient une image d’un avenir proche de la réunion, lui montrant s’il est sur la bonne voie ou au contraire risque la catastrophe
6 / Tisseur du Destin : L’avenir a confier une clé inestimable sur l’un des leaders Trandoshan : le prochain argument de Darth Kairos vis a vis de ce leader fera mouche sur 2+.

Comme pour le premier event, vous disposez de deux semaines pour répondre a ce sujet.

L'immobilisme prenait fin ce jour. La grande opération soigneusement planifiée par la Reine et ses stratèges venait de débuter. La vengeance sur Lord_Over, le revers de la médaille de la République, l'heure de rappeler que le Consortium n'était pas là pour enfiler des perles. Ça, c'était le discours des analystes politiques, des recruteurs et Matriarches va-t-en-guerre. La réalité était plus complexe. Yenna elle-même ne savait pas tous les tenants et aboutissants de l'attaque sur Kashyyyk et c'était bien normal, ce n'était pas sa tâche. On pouvait dire ce qu'on voulait de Ziran, mais elle n'était pas stupide et a donc rapidement pris soin d'en dire le moins possible sur sa stratégie pour éviter les fuites éventuelles.

Tout ce qu'elle savait, c'est que la surprise était primordiale. Ce qu'elle savait aussi, c'est que la République n'allait pas se laisser faire et contre-attaquera dès que la flotte se mettra en orbite autour du monde des Wookies. Sous-estimer sa vitesse de réaction et la puissance de la force de frappe déployée pour protéger ses alliés velues seraient une grande erreur. "Si tu ne respectes pas les forces de ton adversaire, alors tu mérites qu'il te fasse mordre la poussière". C'était ce que son maître lui avait enseigné, il y a bien longtemps... Mais encore une fois, ce n'était pas sa tâche que de conquérir KashyyyK.

Non, Ankh lui demanda personnellement de remplir une tout autre mission sur la planète voisine, Trandosha : convaincre les Trandoshans de s'allier de nouveau avec le Consortium. Une tâche qui était toute sauf simple et pas uniquement parce que ce sont des gros lézards à l'agressivité facilement exacerbée. Les reptiliens avaient une culture guerrière complexe, teinté d'honneur comme leur rivaux wookie et de religion. À leurs yeux, le Consortium doit sûrement passé pour un lâche qui a fui la queue entre les jambes quand la République reprit le secteur, les laissant à leur merci, seul à subir les contrecoups économique et politique de leur collaboration ouverte avec les Hapiens. Regagner leur confiance va demander beaucoup d'efforts et il n'est pas sûr que les promesses et avantages offerts par la Reine ne les convaincs de rentrer à nouveau dans le giron du Consortium.

Avantages et promesses ? Principalement une certaine autonomie et des avantages commerciaux pour mettre fin à la crise financière volontairement provoquée et entretenue par les sanctions de la République. Le chef trandoshan qui soutiendra le Consortium et fédérera les autres clans sous sa bannière deviendra l'un des êtres les plus puissants de la Galaxie... du moins jusqu'à ce qu'un individu méritant de s'élèvent parmi les siens et ne devienne un Sith puissant pour maintenir le pouvoir de manière plus... pérenne. Et bien entendu, si les Trandoshans se rallient au Consortium, ils participeront à la prise de Kashyyyk, pouvant chasser et asservir autant de Wookies qu'ils voudraient. Des milliers de points à engranger pour bien se faire voir par leur Déesse...

Pour accomplir cette mission, la Maîtresse Modeleuse n'était heureusement pas seule. Un autre membre du Conseil Noir l'accompagnait : Darth Kairos, le Prophète du Côté Obscur. Nul doute que ses dons de divination et son attitude calme et réfléchi seront plus qu'utile. Ils s'étaient déjà croisés par le passé, toujours cordiale et professionnelles, mais jamais dans le cadre d'une mission de cette envergure. Le petit vaisseau furtif les amena discrètement vers Trandosha. Inutile d'attirer l'attention de la République qui allait être bien occupée dans les jours à venir. La porte s'ouvrit et Yenna émergea dans sa tenue noire sobre mais élégante. Elle savait que revêtir la bure des Sith ou une tenue aussi excentrique comme seuls les Hapiens savent faire étaient une mauvaise idée. Toujours pour ne pas attirer l'attention sur cette rencontre secrète d'yeux et d'oreilles indésirables.

Ils furent accompagnés à l'extérieur de l'astroport par une petite délégation d'hommes en armes les surpassant largement en carrure, mais aucun ne broncha d'une écaille à ce sujet, la réputation des Sith les précédant. L'un d'entre eux s'avança et inclina respectueusement la tête en se présentant : le Chasseur Kroshk. Il avait pour mission de les mener directement au palais dans le véhicule derrière lui :

"Un honneur partagé, Chasseur."

Dit-elle en inclinant respectueusement la tête à son tour avant de se diriger vers le véhicule pour prendre place, observant les alentours avec une curiosité non feinte.

Prochainement, le Consortium Éternel reprendrait ce qui lui appartenait. Voilà de nombreuses années, la République avait lancé une grande attaque contre le consortium, l'opération Lord_Over. Une offensive qui avait coûté chère aux deux camps, mais particulièrement au consortium. Ce dernier avait dû abandonner des territoires conquit depuis fort longtemps et perdu des planètes de choix. Le système de Kashyyyk représentait bien cette perte énorme. Après tout, ce système comptait de nombreuses planètes dont les ressources étaient des plus appréciables. D'un côté, le monde de Kashyyyk, un monde profitable grâce à ses vastes forêts, mais surtout grâce à ses natifs, les wookies. Ces grands humanoïdes avaient été une marchandise des plus pratique et enrichissante. Des travailleurs et des esclaves possédant une force et une endurance démesuré, ainsi qu'une espérance de vie de plusieurs siècles. On pouvait également les utiliser comme divertissement, ces aliens faisant d'excellents gladiateurs. Voire même des combattants, du moins pour ceux étant assez téméraire pour tenter d'en obliger à combattre pour soi. Tel avait été le sort des wookies sous le règne du consortium éternel. Sort qui ne changeait guère ce peuple d'ailleurs, ayant eu droit à ce genre de traitement à de très nombreuses reprises dans l'histoire de la galaxie.

Darth Kairos, prophète suprême du côté obscur, laissait ainsi dériver son esprit, alors que le vaisseau dans lequel il se trouvait filait à toutes vitesses à travers l'espace, en direction de la planète Trandosha. Ce monde voisin comptait parmi les richesses de ce système, mais sous une forme quelques peu différente du monde des wookies. Les natifs de cette planète, les trandoshans avaient été des partenaires forts utiles, avant que la république ne viennent tous gâchés. Des partenaires commerciaux, mais également des chasseurs forts utiles. Nombreux étaient les trandoshans ayant fait le commerce d'esclaves, capturés ici et là à travers la galaxie ou vendant leur service. Le sith avait eu l'occasion de voir son maître faire appel à ces redoutables aliens reptiliens, un an ou deux avant que Lord_Over ne soit déclenché. Autant qu'il s'en souvenait, les guerriers trandoshans avaient ramené quelques semaines plus tard la tête d'un sith rival. Preuve s'il en est qu'il ne fallait pas sous-estimer ces chasseurs.

Aujourd'hui, il était temps de renouer les liens entre le Consortium Éternel et les trandoshans. Darth Kairos tirait une certaine fierté d'avoir été l'un de ceux choisi par la reine éternelle pour accomplir cette mission. Le sith savait parfaitement que dans les jours à venir, Darth Ziran lancerait l'assaut contre le monde des wookies pour le reconquérir. La résistance de la république serait évidemment forte, même si pour l'heure actuelle, l'équipage du vaisseau, des Chume'doros, avait affirmés que la flotte républicaine était en faible nombre. Logiquement, les forces armées étaient dispersés à travers la frontière, mais se rassembleraient dès que l'attaque serait lancés. Si les trandoshans se raliaient aux forces du consortium, la république serait submergés sur la terre ferme. Peut-être également pris en taille entre deux flottes ennemies, du moins si les trandoshans disposaient d'assez de vaisseaux pour se faire. Qu'importe s'ils avaient des vaisseaux ou non, les forces armées seraient déjà plus que bienvenue pour conquérir Kashyyyk.

Évidemment, Darth Kairos n'était pas naïf. Ce peuple de chasseurs ne se rallierait pas à leur camps uniquement en souvenir du bon vieux temps. Pour cela, il fallait entreprendre des négociations avec eux et les convaincre que cela serait dans leur plus grand intérêt. Le sith avait longtemps réfléchit à la question et étudié autant que possible sur cette race. Faire usage de leur croyance religieuse pourrait ainsi être un bon angle à adopter. Après tout, un tel conflit apporterait son lot de points à ceux qui y participeraient. D'autres avantages pourraient également être présentés, notamment le droit de propriétés sur tout wookies capturés ou tués. Le membre du conseil noir voyait également un autre usage qui pourrait satisfaire les deux partis. Tout d'abord, comme il fallait rester réalistes et s'attendre que si la conquête avait lieu, nombre de wookies fuiraient et se cacheraient à travers leur monde, des bons traqueurs seraient nécessaires pour éliminer tout risque de rébellions. Ainsi, donner un droit de chasse aux trandoshans contre ces futurs renégats pourrait grandement les intéresser, tout comme le droit de chasser les diverses créatures se trouvant sur les terres d'ombres. Certes, Darth Kairos n'était pas un expert sur la question, mais aucun doute pour lui qu'une monstruosité comme les Terentareks devaient valoir beaucoup de points.

Toutefois, Darth Kairos n'était pas le seul membre du conseil noir présent pour cette mission. En effet, Darth Yenna, maîtresse modeleuse, était également présente. C'était elle qui lui avait révélé que la reine éternelle souhaitait qu'ils trouvent parmi les chefs trandoshans celui qui saurait se montrer le plus profitable pour le consortium éternel et de favoriser son ascension à la tête de la planète. La méthode resterait à définir. Le prophète suprême préférerait éviter d'avoir à commettre un bain de sang, toutefois. Après tout, cela ne serait pas forcément une méthode très durable pour une ascension au pouvoir. À cela s'ajoutait que rien ne garantissait que le chef élevé resterait en poste très longtemps. Peu importe à quel point il serait profitable, si un meilleur candidat faisait son apparition, alors le précédent deviendrait plus facilement remplaçable. Seul le temps le dirait.

Vint enfin le moment de se poser sur la planète, Darth Kairos attendant que le vaisseau se soit posé pour quitter son siège. La porte de l'appareil s'ouvrit enfin, le sith laissant Darth Yenna passer la première, simple geste de courtoisie élémentaire. Tout comme la femme, le prophète avait choisi d'adopter une tenue et de bon goût. Ils étaient là pour une mission secrète, alors l'homme n'avait aucune envie d'attirer l'attention en portant un de ses tenues riches habituelles ou sa bure noire. Certes, parmi les membres du conseil noir, Darth Kairos était probablement celui le plus méconnu de la République, mais mieux valait rester prudent. En quittant le vaisseau, le sith fut suivi par un droïde chargés de porter une grande boîte. À proximité, une petite délégation armée était présente, les attendant. Malgré la différence majeure de carrure, de nombre et d'armement, aucun des camps ne bougea. L'un des trandoshans s'avança, inclina la tête, avant de prendre la parole. À son tour, Darth Kairos s'inclina.

-C'est également un honneur, Chasseur.

Tout comme Darth Yenna, il s'avança vers le véhicule, observant les environs et le paysage visible aux alentours. Cette planète possédait un certains charmes. Ce n'est qu'une fois assit qu'il s'adressa de nouveau à Kroshk.

-Dîtes moi, chasseur Kroshk, seriez-vous d'accord pour nous parler un peu du conseil des chef que nous allons rencontrer? Certes, on peut obtenir des détails par des rapports, des rumeurs ou ce genre de chose. Cependant, ce sont des informations tellement impersonnelles, qu'elles ne disent souvent pas grand chose et tout en même temps. S'il y a une chose que j'ai appris avec le temps, c'est que rien n'aura autant de valeur que l'opinion d'une personne concernée.

Darth Kairos avait choisi de s'adresser respectueusement au trandoshan et surtout sans lui mettre la pression. Son but était certes d'obtenir des informations, mais pas en risquant de provoquer celui chargé de les guider jusqu'au conseil des chefs. De part sa position Kroshk avait le potentiel d'avoir bien des choses à partager. À voir s'il désirait le faire.

Offensive sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

« L’on en discutera a l’intérieur, il est préférable de ne pas s’attarder pour ne pas attirer l’attention. »

Si le chasseur avait l’air quelque peu bourru dans ses manières, ses intentions n’étaient pas hostile, bien au contraire : de son propre point de vue, ses négociations n’étaient que des pertes de temps et il aurait été bien plus simple de s’entendre après avoir mis en pièce les Républicains et les Wookies. Mais les leaders des grands clans de Trandosha étaient des individus disposant d’une vision plus large que les guerriers qu’ils employaient pour accueillir les étrangers et assurer la sécurité. Même s’ils disposaient d’une tradition plus proche d’un Mandalorien que d’une vipère du noyau galactique, ils avaient des intérêts a défendre et négocierais plus durement qu’on ne pouvait le croire. L’important était d’être capable de parler leur langage et leur offrir des garantis et des avantages qui serait capable de les séduire, ou au moins de remporter la majorité d’entre eux. Au moins étaient-ils accueilli par un individu coopératif. Dans d’autres nations, le fait de renseigner les étrangers sur les participants auraient sans doute été perçu comme une trahison de ses employeurs, mais ici, les choses étaient plus direct et les clans ne se dissimulaient pas. Ils attiraient en revanche peu l’attention et la roue du pouvoir tournait parfois bien vite, ce qui expliquait pourquoi il était difficile de rester a jour.

Comme prévu, le speeder n’était pas spécialement des plus confortable : c’était un modèle qui ressemblait davantage a un transport de troupe qu’à un véhicule de transport de dignitaire. Il n’était pas difficile de remarquer la présence de râtelier prévu pour accueillir des armes, ici vide, ainsi que les places pour chaque occupant potentiel. Ceci dit, il y avait un avantage remarquable : puisqu’ils n’étaient que trois, ils ne risquaient pas de manquer de place a bord. Lorsque tout le monde fut installer, le Trandoshan frappa brutalement derrière lui, une façon d’indiquer au pilote qu’il pouvait démarrer et le véhicule se souleva du sol d’une façon brusque avant de démarrer sa route jusqu’au palais a une bonne allure, sans précipitation, mais sans non plus se montrer trop lent : le juste équilibre afin de ne pas attirer l’attention. Une preuve que, malgré la réputation des lézards, ils étaient plus prudent qu’on ne pouvait le croire. Les bras croisés sur son torse, le dos reposé contre le dossier de la chaise, l’homme avait une carrure impressionnante et l’on sentait bien qu’il en avait vu d’autre, ou peut-être pensait-il qu’il était nécessaire de ne pas montrer de faiblesse face a deux Seigneurs Sith, toutefois, il repris la parole afin de pouvoir être plus clair.

« En temps normal, je vous aurez dit que vous n’auriez pas beaucoup d’efforts a faire pour convaincre le Conseil de vous rejoindre : la République nous impose de nombreuses restrictions qui étrangle l’économie et nous empêche de chasser ou nous le voulons. Les Seigneurs Sith ont toujours mieux compris nos traditions que les Jedi qui passent leur vie a sermonner des choses absurdes qui donnent envie de leurs arracher les bras afin de leur faire avaler pour les faire taire ! Mais tout le monde n’est pas d’accord sur la conduite a suivre pour régler les problèmes, et il vous faudra gagner la confiance des clans historique pour obtenir le ralliement des autres. »

Il poussa un grognement qui semblait clairement contrarié. Pourquoi fallait-il parler politique plutôt que plonger dans la jungle de Kashyyyk pour une bonne traque ? Il avait l’impression de perdre des points rien qu’en étant contraint a ses choses qui étaient aussi étrangère a sa façon de pensée qu’un Jedi ne saurait quoi faire d’un canon a accélération magnétique…

« Pour l’instant, le Dominion d’Hsskhor tien encore la corde. Grâce aux ressources de la capitale et d’un solide capital financier, il reste considéré par beaucoup d’autre comme une autorité centrale, même si certains commencent a sérieusement contesté son autorité. Le Dominion est une force conservatrice qui recherche a préserver son pouvoir, son représentant est le chef de guerre Skrag. Ensuite, il y a l’hégémonie de Forak, une faction neutre spécialisé dans la construction de matériel de guerre. Son leader est le Forgeron Askaron, et il ne devrait guère être difficile de les convaincre contre l’assurance d’obtenir quelques contrats juteux. Ma troisième force importante est la Cohorte de la Vengeance. Elle est récente, elle s’est formée comme une sorte de société militaire privé après Lord Over. Ce sont des jeunes loups ambitieux qui s’emparerait bien d’Hsskhor pour eux afin d’en faire une base militaire et le centre de leur reconquête de Kashyyyk pour leur propre intérêt. Facile a exciter, mais générant beaucoup de méfiance et difficile a contrôler, leur chef ce nomme Akripa. Enfin, Le Poignard de la déesse est un groupe de chasseur itinérant très ancien qui dispose d’enclave partout ou l’on trouve des membres de mon espèces. Le Doyen Khrush la dirige, un homme sage qui veillera a ce que la communauté reçoivent ce qu’elle mérite. Si vous obtenez le soutien d’au moins deux de ses forces, les chances d’obtenir un vote favorable seront confortable. »

La chasseur soupira, et après quelques minutes, le véhicule arriva enfin au palais du Maître de Guerre. Le Dominion tenait toujours la côte et accueillait donc les négociations. La découverte du palais était une surprise pour quiconque n’avait jamais mis les pieds dans cette ville : il était réellement somptueux, preuve que contrairement aux Mandaloriens, les Trandoshans n’étaient pas du genre a faire seulement dans le fonctionnel, mais disposait également d’un sens artistique et esthétique très élevé, ce qui surprenait de nombreux humains au vu de l’apparence et des manières rustres de ses derniers. Après quelques minutes de marche dans les couloirs, le chasseur les mena dans la salle et indiqua d’un geste qu’ils pouvaient entrer avant que la porte ne s’ouvre sur une grande pièce doté d’un grand bureau fabriqué dans un bois venant clairement de Kashyyyk. De nombreux Trandoshan y discutait déjà de façon animée, mais l’entrée des Sith fit soudainement taire ses discussions pas toujours très aimable. Au bout de la pièce se trouvait assit sur le siège le plus grand Skarg, le chef de guerre du Dominion. Les autres individus étaient facilement remarquable : Askaron portait quelques implants cybernétique et était entouré de conseiller disposant d’ordinateurs portables, Akripa était jeune, semblait impétueux et armé jusqu’aux dents et enfin Khrush semblait lui bien plus calme et entouré de jeune avide d’écouter ses histoires. Tous tournèrent leur attention vers Skarg qui pris la parole d’une voix forte.

« Seigneur Sith, bienvenue sur Trandosha. Nous attentions votre venu avec impatience et espérons que vous avez fait bon voyage. Prenez place et exposer votre proposition clairement. Nous en débattrons dans la tradition de notre peuple, entre tous les chefs de clans ici présent et a la fin des tractations, un vote sera organisé. Quels sont les propositions de votre souveraine ? »

Pendant le trajet jusqu'au palais dans ce qui était un transport de troupes, Kroshk fit un rapide résumé de la situation. Les Trandoshans accepteraient volontiers de revenir sous le giron du Consortium en raison des sanctions économiques de la part de la République et que, contrairement aux Jedi, les Sith respectaient la manière d'être des locaux. Ce qui était un peu ironique quand on y pense, les Jedi étant censés être les parangons de l'ouverture d'esprit et de la tolérance... Malheureusement, beaucoup de choses ont changé ces vingt dernières années et les différentes factions avaient quelques réticences à dissiper ou des points à éclaircir avant de donner leur réponse. Le Dominion Hsskhor avait encore la main mise sur la politique locale et faisait tout pour y rester, mais sa politique passive ne faisait pas que des heureux et les ambitieux et les opportunistes commençaient à tourner autour comme des squales autour d'une proie.

Préserver le pouvoir en place pouvait être avantageux sur le fait que toute l'administration n'aura pas besoin d'être remanié et donc de permettre plus rapidement la levée des troupes pour aider le Consortium sur Kashyyyk quand l'assaut débutera. Toutefois, cela ne ferait qu'envenimer les rivalités et pourrait provoquer d'autres crises à l'avenir. Il fallait tout remettre à plat avec du sang neuf et ces arrivistes pourraient être idéal. Les plus prometteurs semblaient être l'Hégémonie de Forak, des artisans. La plus grosse force du Consortium, en-dehors des Sith évidemment, reste ses capacités technologiques, ce qui peut permettre d'avoir très facilement ses faveurs en promettant un accès à cette dernière.

Viennent ensuite la Cohorte de la Vengeance et le Poignard de la Déesse. La première est une bande de mercenaires assoiffés de sang wookie qui ne semble motivé que par l'envie de conquérir Kashyyyk pour son propre compte. Il serait aisé de profiter des évènements à venir pour se les mettre dans la poche, mais ils risquent de déchanter très vite quand ils découvriront que le Consortium à déjà trancher sur la question de la possession de la planète une fois reconquise. La seconde est un groupe de chasseurs itinérants très anciens qui devait, comme son nom l'indiquait, être en faveur des anciennes traditions trandoshannes : chasser les proies les plus dangereuses pour engranger encore et toujours plus de points pour la Gardienne, le tout en suivant un code de l'honneur très strict qui n'avait rien à envier à celui des Wookies.

Le véhicule finit par arriver devant le sublime palais, preuve supplémentaire que les Trandoshans n'étaient pas les brutes sans cervelles que la propagande républicaine aimait le prétendre. Le Chasseur conduisit les deux Sith à travers le dédale de couloirs jusqu'à arriver dans un bureau avec du mobilier en bois de wroshyr de Kashyyyk où se trouvait les leaders des différentes factions avec leurs suites respectives. Le chef du Dominion prit la parole et salua les deux Sith avant d'expliquer la tenue de la réunion : parler franchement et les laisser débattre entre eux. Un vote à la fin déterminera l'acceptation ou non de la proposition des deux arrivants.

Yenna s'avança au centre de l'auditoire et, suivant les directives données par le reptilien, s'exprima :

"Merci pour votre accueil, Chef de guerre. La Reine-mère Darth Ankh souhaite que les Trandoshans rejoignent le Consortium Éternelle comme ce fut le cas jusqu'à la reprise du système par la République. Elle sait que cette période ne fut pas des plus propices pour vous et vous fait part des avantages suivants, si vous acceptez sa proposition. Tout d'abord, une intégration immédiate et avantageuse au réseau commercial du Consortium afin de renouer rapidement avec la prospérité passée. Un accès sans restrictions à tous les biens et services, aussi bien en termes de nourriture, de médecine et de technologie, incluant bien entendue les armes ou la cybernétique. Notre Souveraine s'engage également au maintien de vos traditions ancestrales et de votre autonomie politique. Le pouvoir royal n’interférera donc pas dans votre mode de vie et vos coutumes, si méprisées dans la République, mais si estimées chez les Sith..."

Elle parla d'une voix claire et distincte, fixant les différents leaders dans les yeux en énonçant les différents avantages, sachant que certains feront mouche. Elle ne révéla pas tout, laissant à son confrère le loisir d'énoncer la suite des propositions...

Darth Kairos était particulièrement curieux d'entendre ce que le chasseur Kroshk pouvait avoir à dire en ce qui concerne les différents clans et chefs de clans du peuple trandoshans. Cela importait davantage au sith que l'état du véhicule de transport auquel sa consœur et lui avait droit. Certes, c'était loin d'être le grand luxe, mais le prophète suprême du côté obscur ni prêtait aucune forme d'attention. Certains aimaient bien croire que les siths étaient riches et vivaient dans le luxe, cependant cette vision était partiellement fausse. Peu nombreux étaient ceux qui commençaient dès le départ dans une position avantageuse. Darth Kairos le savait parfaitement. Même dans ses débuts de sith, il était loin d'avoir eu droit au luxe et à la fine pointe de la technologie. Il avait même déjà dû voyager dans des véhicules en plus mauvais état que ce vaisseau trandoshan. Pour en revenir au chasseur, il commença enfin à s'exprimer, dévoilant que si cela n'en tenait qu'à lui, les trandoshans seraient en train d'agir plutôt que de rester là à discuter. Le trandoshan ressentait énormément d'amertume envers la République et les jedis, qui se permettaient de nuire à leur économie et de réprimer leurs traditions et leur religion. Dommage que ce chasseur ne soit pas l'un des chefs de clans, cela aurait donné un chef convaincu d'office. Tant pis.

Kroshk poursuivit en dévoilant ce qu'il savait sur les différents chefs trandoshans qui seraient présent à cette rencontre. Tout d'abord,le chef de guerre Skrag et le Dominion d’Hsskhor. Actuellement à la tête de la planète grâce à leurs ressources et à des moyens financiers conséquents. Il s'agirait apparemment de conservateur... Cela pourrait les rendre plus difficile à convaincre, car ce Dominion pouvait tout à fait se complaindre dans une forme de statu quo. Ensuite, il y avait l'Hégémonie de Forak et son chef le Forgeron Askaron, des artisans en matériel de guerre. Voilà qui était déjà bien plus intéressant. Rallier ces individus grâce à des promesses de contrats pourraient être très lucratifs pour chacun et augmenter la puissance militaire des acheteurs. La Cohorte de la Vengeance et son dirigeant Akripa, un groupe qui ressemblait davantage à un couteau à double tranchant. D'un côté, ils semblaient le groupe le plus ouvert à lancer les hostilités contre les wookies, mais voudraient absolument contrôler Kashyyyk. Il y avait donc un risque qu'ils se retournent contre le consortium éternel après la défaite de la république. Finalement, le Poignard de la déesse et le Doyen Khrush, un groupe qui s'ancrait davantage dans les plus anciennes traditions de leur peuple. Selon Kroshk, le vieux trandoshan était un individu d'une grande sagesse. En résumé, des conservateurs, des assoiffés de sang, des artisans de mort et des traditionnalistes. À première vue, les deux derniers pourraient être les plus aisés à convaincre.

Le vaisseau arriva enfin à destination et ils purent descendre, laissant les deux siths contempler le palais du Maître de Guerre. Le membre du conseil noir resta un instant sur place pour observer le palais, avant de suivre le chasseur Kroshk. L'édifice disposait d'une architecture intéressante. De plus, il semblait à mi-chemin entre le décoratif et le pratique. Un mélange intéressant. Darth Kairos suivit le guide sans prononcer un mot à travers les dédales du palais, mémorisant le parcours dans l'éventualité où une sortie en urgence serait nécessaire. On était jamais trop prudent, après tout. Darth Kairos commença à entendre de vifs débats, alors qu'ils approchaient de la salle de réunion. Les portes s'ouvrirent, le silence s'installant rapidement alors que le regard d'une multitude de trandoshans se portait vers les deux membres du conseil noir. Le chef du dominion prit la parole, chacun prenant sa place désignée. Darth Kairos se tenait à droite de Darth Yenna, la laissant commencer la discussions et présenter quelques unes des offres de la reine éternelles pour le peuple trandoshans. Cela débuta par des promesses commerciales, technologiques, l'autonomie politique et le respect des traditions. Lorsque la femme eut terminé, ce fut le tour de Darth Kairos de s'exprimer.

-Ce n'est guère un secret, depuis Lord_Over, la situation du peuple trandoshan n'est guère idéal. La République vous a imposé une panoplie de restrictions et de réglementation pour nuire à votre commerce, réprimer de nombreux principes de votre religion et ce même si sa constitution défend la liberté de religion. Ajoutons que votre représentation au sein du sénat est censé se faire par l'entremise de Kashyyyk, car les wookies y sont les représentants du système. Bref, la République a démontré de multiples façon qu'elle n'a aucun respect pour votre peuple, voire qu'elle vous considère comme un problème. Elle craint votre peuple et sa puissance.

Un court silence du prophète suprême avant de reprendre.

-Cependant, le Consortium est différent, il respecte la force et la puissance. Au sein du Consortium votre peuple ne serait plus soumis à des règles destinés à réprimer sa puissance, mais encouragé à devenir encore plus fort. Nous ne vous empêcherons absolument pas d'exercer vos traditions ancestrales, ni d'honorer votre déesse. Darth Yenna vous a déjà présenter quelques uns des bénéfices que tous votre peuple pourra bénéficier, mais il y en a bien d'autres. Vous pourrez reprendre le commerce d'esclaves, les mondes du Consortium devenant un vaste marché aux opportunités commerciales gigantesques. En ce qui concerne Kashyyyk, il va de soit qu'une fois la planète conquise tout ennemis capturés par votre peuple deviendront sa propriété. Vous pourrez donc en faire ce que bon vous semble. De plus, il faudra certainement s'attendre à ce que nombre de wookies fuient en cas de défaite et se cachent un peu partout sur la planète. Une menace potentielle qui bien sûr ne peut être ignorés. Votre peuple aura des droits absolu de chasse contre ces individus et si certains décidaient de vendre leurs esclaves fraîchement capturés, le consortium sera prêt à faire des offres généreuses. Toutefois, pourquoi s'arrêter aux wookies? Il existe bien d'autres possibilités pour le noble peuple trandoshan. Tout d'abord, les Terres d'Ombres. Tout trandoshan désirant s'y rendre pour la chasse y sera autorisé. Au vue des multiples créatures s'y trouvant, je crois pouvoir affirmer que tout chasseur habile pourra gagner une grande quantité de points sur ces terres. Bien sûr, il existe d'autres mondes disposant de proies diverses pouvant vous intéresser, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Sous le Consortium, votre peuple pourra de nouveau s'enrichir par le commerce, mettre sans cesse en place nouvelles ententes commerciales avantageuses, restaurer ses communes et pratiques ancestrales et se venger des offenses commises par la République et les Jedis.

Darth Kairos c'était exprimé d'une voix claire et posée, s'assurant d'avoir portés son regard sur chacun des chefs de clans, l'un après l'autres et tentant de leur présenter des arguments qui pourraient attirer l'intérêt des différents chefs, sous un angle ou l'autres. Certes, il ne s'attend pas à ce qu'ils soient immédiatement convaincu, ce n'était qu'un début. Les véritables négociations allaient pouvoir commencer.

Offensive sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

Les propositions furent écoutée dans le calme. Chaque chef de guerre accordait une grande attention au discours des deux Sith présent, même s’il était évident qu’il existait une certaine appréhension chez certains Trandoshans les accompagnant. Tous le monde connaissait les Sith et leurs pouvoirs, après trois cent ans de conflits, de nombreuses histoires circulaient et certains comprenaient bien qu’il s’agissait d’un virage dangereux. Mais les chefs eux étaient maître de leurs moyens. Leur calme étaient… Disons relatif pour certain, mais ils ne craignaient pas leurs visiteurs. Sans doute en partie a tord, mais c’était ainsi que vivait un chef et un seigneur de guerre Trandoshan, aussi dangereusement qu’avec une âme emplie de fierté, qui ne pouvait accepter de baisser la tête devant quiconque. Certes, il y avait une base solide qui poussait le peuple a sang froid a envoyer la République « se faire voir » : en premier lieu une haine féroce pour les Wookies, mais également cette frustration d’être considérée comme dangereux et nuisible par tous le monde. La République recherchait a pacifier en gardant pour elle seule le contrôle de la « violence d’état » ce qui serait éternellement incompatible avec la culture Trandoshan. Et pourquoi ne bénéficiait-ils pas de l’hypocrisie dont les membres de l’Apex pouvait bénéficier concernant l’esclavage par exemple ? Tout ceci était répugnant, et au moins sur ce point, les quatre chefs étaient d’accord.

« L’Emprise de cette République sur notre système n’a que trop duré. Si nous en avions eu les moyens, nous aurions pris nous même les armes pour les chasser, mais leurs puissance de feu dépasse malheureusement nos moyens sans aucun soutien, même s’il est humiliant de l’admettre. Vous ne trouverez personne pour défendre ses chiens ici, toutefois, cela ne signifie pas que tout le monde voudra vous accueillir les bras ouvert pour autant.

L’avantage de négocier avec un Trandoshan était qu’il n’était pas franchement nécessaire d’avoir recours aux faux semblant : ses derniers s’exprimaient sans filtre et l’intonation de Skarg ne laissait aucun doute sur sa sincérité de son discours comme la haine qui l’animait pour ses vingt années d’humiliation. Toutefois, il n’avait pas oublié non plus que la collaboration avec les Sith ne fut pas non plus nécessairement sans nuage : il y avait parfois eux des accrochages et la nature traîtresse des adeptes du Côté Obscur avait créer du ressentiment chez certain d’entre eux. D’autres ne comprenaient toujours pas la raison pour laquelle la Reine Éternelle avait si peu défendu ses positions durant Lord Over, une énigme qui restait toujours assez brumeuse, y compris au sein du Consortium, ou Ânkh avait choisit volontairement de maintenir les Impériaux le plus loin possible en abandonnant beaucoup de terrain a la République. Autant dire que dans le cas ou le sort des armes devenait de nouveau défavorable au régime du Côté Obscur, les Trandoshans craignaient d’être encore les dindons de la farce, ce qui n’était pas franchement la position la plus enviable, il fallait bien l’admettre. Ce fut Khrush qui pris la parole le premier pour exprimer ce malaise.

« L’on va pas se raconter d’histoire, notre collaboration passé ne fut pas qu’un long fleuve tranquille. La nature sombre et tortueuse des Sith les a parfois pousser a trahir une partie de notre peuple, et l’abandon de votre souveraine durant Lord Over nous a laisser un grand sentiment d’abandon. Quel garanti nous offre-t-elle que son aide sera cette fois durable et qu’elle ne nous abandonnera pas au premier revers de fortune dans cette longue guerre ? Et quels pistes pouvons nous envisager pour réparer les tords passé afin de repartir sur des bases plus solides a l’avenir ? »

Il était certains que certains Sith peu scrupuleux avaient sans doute laisser une ardoise avec certains clans trandoshan. Il était possible d’envisager plusieurs réparations, que cela passe par l’organisation de duel d’horreur si les coupables étaient toujours vivants jusqu’à une forme de dédommagement financier dans le cas contraire, avec toute sorte de solution intermédiaire capable de contenter toutes les parties. La principale difficulté de cette requête serait de trouver des solutions qui ne risquait pas de heurter la fierté de leurs interlocuteurs, mais de ce fait, le « prix » de Khrush n’était peut-être pas le plus difficile a payer. Askaron pris la parole ensuite.

« L’hégémonie n’est pas dupe sur ses chances de parvenir a obtenir des marchés dans la société Hapienne, mais en revanche, le marché Sith reste lucratif et nous avons foi en la qualité de notre matériel pour séduire les votre. Mais le commerce répond a des règles que les vôtres n’ont jamais hésiter a transgresser, y compris dans la violence et une qualité supérieure mérite une rétribution supérieure. Si vous souhaitez une démonstration, nous pourrions nous rendre sur le site de test plus tard, je suis convaincu que certains de nos modèles attirerons votre attention, mais pour notre part, nous souhaitons nous assurer que cette fois, nos transaction seront équitable et juste.

Deux mots que l’on retrouvait rarement dans le vocabulaire Sith… Khrush resta sans réaction, mais Skarg comme Akripa approuvèrent de façon non verbale le discours du patron de l’hégémonie. Le jeune chef pris la parole en dernier, et il ne fit aucun détour pour afficher son ambition.

« Voilà vingt ans que les Wookies nous humilient en nous confinant dans notre monde et en nous privant de toute opportunité sérieuse. Nous ne demandons rien d’autre que notre juste rétribution : le droit de décider du sort de leur pitoyable monde forestier. Vous êtes ici pour obtenir notre aide, et cette aide aura un prix, sans Kashyyyk, cette bataille ne mérite pas d’être menée ! »

Skarg leva les yeux au ciel devant tant de fougue et Khrush sembla contrarier, mais Askaron n’afficha aucune réaction… Il fallait réussir a gagner l’approbation de trois d’entre eux, en sachant que satisfaire l’un pouvait déplaire a d’autre. Les pouvoirs de Kairos serait peut-être utile pour savoir lequel caresser en priorité dans le sens du poil, mais la déduction pouvait également faire l’affaire, ainsi qu’une franchise et un talent oratoire. Après tout, rien n’obligeait a dire la vérité, certains problèmes pourraient être régler une fois Kashyyyk sous le joug de la Reine...

Évidemment, tout aurait été plus simple si les Trandoshans avaient l'intelligence d'accepter la proposition de la Reine Éternelle sans négocier. Après tout, ses offres étaient justes et témoignées d'une réelle considération. Pour la première en deux décennies, les reptiliens se voyaient offrir une place légitime dans une des grandes factions galactiques là où la "tolérante" République les avait ostracisés, exclus. Mais non, le ressentiment à cause de la fuite du système après Lord_Over était trop grand pour certains et ils voulaient des garanties concrètes leur prouvant que cela ne se représente plus.

Chacun y alla de son petit commentaire et pour l'instant, ce fut Askaron, le leader de l'Hégémonie de Fortak, qui était le plus ouvert, proposant même une présentation du matériel produit par sa faction pour une possible transaction commerciale, tant que celle-ci est équitable et juste. Le plus problématique resta le petit jeune aux dents longues, Akripa. Pour lui, le prix était simple : pour avoir son soutien, il suffisait de lui offrir Kashyyyk sur un plateau. Rien que ça. Yenna écouta les suppliques, impassible, mais avec un regard compréhensif avant de s'exprimer :

"Notre Souveraine... a fait une erreur. Et elle est la première à le reconnaître et la première à vouloir réparer les torts subis. Comme un chasseur ayant perdu la piste de sa proie, elle a repensée sa stratégie et elle se lance de nouveau dans la traque. Comme vous devez vous en douter, nous ne sommes pas là par hasard. D'ici quelques jours, une grande offensive sera lancée pour reprendre Kashyyyk des griffes de ces menteurs hypocrites de la République. On aurait pu vous laisser à l'écart en simple spectateur, attendant que des Sith victorieux se présentent à vous pour vous demandez de rejoindre le Consortium... de gré ou de force.

Mais la Reine a estimé cette destinée cruelle et terriblement injuste et vous propose, à titre de compensation pour toutes ces années d'abandon, de participer à la reconquête de la planète, pas pour nous, mais avec nous. Une offensive tant hapienne que trandoshane. Une déclaration claire que vous êtes toujours une force sur laquelle il faut compter. Une occasion d'obtenir une victoire totale et définitive sur les Wookies et de prouver une bonne fois pour toute à une République apeurée qu'elle a misé sur la mauvaise planète du système depuis des millénaires et qu'il est maintenant trop tard pour elle de faire machine arrière."

Jouer avec l'honneur de l'assistance. Insister sur le fait qu'ils combattraient en égale avec le Consortium comme de vrais guerriers et non comme subordonnés à ce dernier comme de la simple chair à canon. Montrer clairement que vous prenez leur parti, que vous comprenez leur souffrance et que vous voulez tout faire pour les aider. Jouer sur les mots est un art qui peut faire plus de ravages que la plus grosse armée que vous pouvez imaginer. Après quelques secondes, elle reprit la parole, toujours de sa voix calme et sincère.

"Si vous nous aidez à reprendre Kashyyyk, tout ce qui vous tombera sous la main sera à vous : territoire, technologie, Wookies, proies des Terres d'Ombres. Vous pourrez planter les graines d'une colonie sur la terre même de vos ennemis, choses qu'ils n'ont jamais fait ici. Imaginez comme ce sera humiliant à leurs yeux... Imaginez comme ce serait facile pour vous d'organiser des traques digne des plus hauts classements de points de la Grande Gardienne si vous avez directement un pied-à-terre sur Kashyyyk. Ajoutez à cela les propositions de la Reine énumérées plus tôt... Est-ce suffisamment compensatoire pour vous face aux préjudices subis par votre peuple depuis trop longtemps ?"

Est-ce que ça suffirait ? Peut-être pour certains, clairement pas pour d'autres. Au moins, ces déclarations montraient que le Consortium ne prenait pas les choses à la légère cette fois-ci. Est-ce qu'Ankh allait tenir ces promesses ? Allez savoir. Si elle est dans un bon jour, il y a des chances. Sinon, vous savez... les promesses n'engagent que ceux qui y croient...

Tout comme sa consœur du conseil noir, Darth Kairos avait présenté au peuple trandoshans quelques avantages qu'une alliance avec le consortium pourrait leur apporter. Toutefois les trandoshans ne se laissèrent nullement convaincre dans l'immédiat, ce qui ne fut aucunement surprenant pour le prophète suprême du côté obscur. Si ces lézards avaient acceptés immédiatement la proposition de la reine éternelle, sans tenter de négocier quoique ce soit ou encore d'adresser des craintes ou des complaintes, cela aurait extrêmement louche. Dans de telles circonstances, le sith aurait dû agir, car il savait bien que les choses n'étaient jamais parfaite et que si elles semblaient trop belle, c'est que c'était le cas. Quoiqu'il en soit, Darth Kairos resta extrêmement calme et à l'écoute des trandoshans alors que chacun faisait entendre son point de vue. Skrag fut le premier à s'exprimer exposant que son peuple aurait depuis longtemps pris les armes seules et chassés les républicains du système, si cela avait été possible. Rien de bien intéressant, si ce n'est que l'évocation du fait que tous les trandoshans ne seraient pas forcément en accord avec les plans des siths. Khrush s'exprima ensuite, le doyen des trandoshans remémora rapidement le passé et les problèmes que les siths avaient causé. De plus, il soulevait la crainte d'être de nouveau abandonné par le consortium, en recherchant compensation. Askaron fut le suivant, pour sa part, il était sans doute celui qui serait le plus facile à convaincre, car il désirait clairement s'enrichir. Finalement, Akripa fut el dernier à s'exprimer, on pouvait sentir tout l'aspect belliqueux de sa personnalité. S'il avait été sensible à la Force, il aurait pu faire un bon guerrier sith.

Toutes ces discussions et ces négociations, Darth Kairos n'était guère surpris que la reine éternelle ait choisit Darth Yenna et lui-même pour mener ces négociations. Quand on voyait certains autres membres du conseil noir, cela aurait été bien plus problématique. Darth Héméra en tant que maîtres des assassins aurait probablement éliminés les chefs actuels en espérant que leurs successeurs soient en faveur du consortium, élimination discrète bien sûr. Quant à Darth Ziran, elle se serait probablement limité à exposer l'offre de leur reine. Puis, elle aurait probablement commencé à découper tout le monde au sabre laser à la seconde où les trandoshans avaient osé tenté de faire des contre propositions. Bref, guère les meilleurs individus pour mener de délicates négociations. Pour revenir à Darth Yenna, cette dernière reprit la parole exposant de nombreuses choses, notamment l'invasion à venir du monde des wookies et tentant de brosser les trandoshans dans le sens du poils en leur proposant d'y participer. Elle énonça ensuite de nouvelles promesses: des esclaves, des richesses, des technologies et même des territoires sur Kashyyyk. Darth Kairos n'avait aucun doute que la dernière promesses déplairaient extrêmement à Darth Ziran, mais au final, ce serait la reine qui aurait le dernier mot. Quant la femme se tut, le prophète prit à son tour la parole, décidant de s'adresser tout d'abord aux craintes de Skrag et Khrush.

-Je peux comprendre que votre peuple ait certaines craintes en ce qui concerne le retour au sein du consortium éternel. Crainte que divers siths ou matriarches hapiennes tentent de vous contrôler, que cela soit directement ou indirectement. Qu'ils se mêlent de vos affaires internes ou autres éléments de ce genre. En bref, qu'ils ne vous privent de votre autonomie politique et de votre liberté. Toutefois, n'oubliez pas un détail important, notre reine ELLE-MÊME promet liberté, totale autonomie politique et respect de vos traditions ancestrales. Cela signifie que tout cela sera protégé en son nom et en son autorité. Tout individu qui ne fera que tenter de s'en prendre à votre monde et à ses valeurs subira la fureur de la reine éternelle. En ce qui concerne les torts que vous avez subit, nous pouvons ensemble trouver diverses solutions qui pourraient être satisfaisantes pour chacun, dans la mesure du possible. Nous restons conscient que certains pourraient désirer différentes formes de compensations, que cela soit des duels d'honneur, des dédommagements financiers ou sous autres formes.

Le sith porta ensuite son regard vers Askaron.

-Je dois dire que votre invitation m'intéresse grandement, Forgeron Askaron. J'ai bien entendu certaines rumeurs sur les armes trandoshans, mais trop peu, et surtout sans pouvoir le voir de mes propres yeux. Je suis quelqu'un se montrant direct et pragmatique envers ce genre de chose. Une démonstration serait donc des plus bienvenues. Si elles sont d'une qualité aussi grande que vous l'annoncez avec tant de fierté, alors je pourrai dire que je suis preneur. Peut-être même qu'un accord commercial ou du moins ses prémisses pourrait être établis avant notre départ de Trandosha. Ce que je recherche c'est la qualité et l'efficacité, ainsi que des accords et échanges commerciaux pouvant perdurer très longtemps.

Sur ce point Darth Kairos ne mentait absolument pas. Si les technologies d'Askaron étaient d'aussi bonnes qualités qu'il le prétendait, le sith serait acheteur, Non seulement, mais possible qu'il puisse même tenter de négocier une entente où les trandoshans lui accorderaient des avantages nets par rapport à d'autres clients siths. Il fallait bien trouver des moyens pour se mettre en positions de force face à d'autres rivaux après tout. Tandis que les trandoshans réfléchissaient, le prophète suprême en profita pour se concentrer et utiliser son don de divination, tentant de percer le voile de l'avenir à la recherche de tout élément potentiellement utile pour la suite des choses. Est-ce que la Force entendrait son appel?

Jet de dé pour Darth Kairos : Divination

Le membre 'Darth Ânkh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé du MJ' : 6

Jet de dé : cible que la divination de Kairos a réussi a percer :

1 : Skrag / 2-3 : Khrush / 4-5 : Askaron / 6 : Akripa

Le membre 'Darth Ânkh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé du MJ' : 5

Offensive sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

Les paroles de Yenna étaient très séduisante sur le papier, a condition que chaque individu les prennent au pied de la lettre : en pratique, chacun savait bien que les Sith offraient des choses sans tenir nécessairement tous leurs engagements. Il était pratiquement impossible d’obtenir des garantis fiable, car ils étaient toujours capable d’employer le mot leur offrant le plus de marge de manœuvre, ou revenait sans aucun remord sur leurs engagements. Certes, pouvoir participer a l’offensive de Kashyyyk de façon autonome, en représentant une véritable force et pas simplement comme des mercenaires, avait quelque chose de séduisant. Cela parlait a l’âme guerrière des quatre chefs, mais aussi de ceux qui les accompagnaient dans la pièce. Mais tous avaient plus ou moins de raisons de se méfier : le simple fait de parler d’une « erreur » d’une Reine prétendant être une divinité parfaite et absolu en toute chose pouvait faire naître une certaine suspicions, même si les Trandoshans avaient compris depuis longtemps que la façon de considérer le statut de la souveraine était bien différent chez les Hapiennes que chez les Sith, pour qui cette notion divine n’était souvent qu’une prétention sans fondement, et ils traitaient avec le Conseil Noir aujourd’hui, pas les Matriarches.

Les perspectives offertes par la Modeleuse étaient toutefois assez séduisante. Elles pouvaient d’autant plus être considérée comme assez fiable qu’elles étaient prononcée par une femme ayant la réputation d’avoir l’oreille de la souveraine, et qui la connaissait sans doute mieux que bien d’autres individus. L’atmosphère était entrée dans une phase d’observation étrange, chaque chef se scrutait du regard, semblant rechercher la façon dont leurs collègues considéraient les différentes proposition : la possibilité d’établir des colonies sur Kashyyyk afin de pouvoir s’y enrichir avait bien entendu quelque chose de particulièrement séduisant, mais Darth Ânkh tiendrait-elle parole ? Chacun hésitait sur la conduite a suivre. C’était Khrush qui semblait le plus sensible a cette possibilité : elle évoquait la gloire, et donc la possibilité de pouvoir remplir des holo entiers de nouvelles légendes a propos de chasse très risqué, de nombreux jeune trébucheraient sans doute sur l’obstacle, mais ceux triomphant n’en serait que davantage valorisé, un bon moyens de maintenir les traditions et les faire perdurer dans la société, ce qui était un argument capital pour un vieux chef conservateur soucieux qu’une fois passé de vie a trépas, les traditions de son peuple lui survivrait et serait même cultivée afin de se répandre parmi la jeunesse.

« Il faut admettre qu’il s’agit d’une sérieuse proposition. Si nous pouvions établir des colonies sur Kashyyyk, ce serait tout un territoire qui s’offrirait a nous pour écrire des centaines de nouvelles légendes de chasse, retrouver le frisson de la traque qui manque tant a notre pauvre jeunesse en quête d’aventure dans une galaxie semblant trop figé par cette guerre qui n’en fini pas. Elle mérite notre considération. »

Kairos pris la suite en promettant diverses choses, assurant de une une protection garanti par la Reine en personne ainsi que la promesse de négociation des contentieux au cas par cas, avec diverses proposition pouvant satisfaire les chasseurs. Skrag posa l’une de ses énormes main sur son menton, soupesant le pour et le contre. La protection de la Reine pouvait effectivement être un argument capable de le convaincre : tout le monde savait que le trône ne supportait pas les humiliations et que sa vengeance contre ceux croyant sa parole trop faible ou pouvant être ignoré était souvent rapide, brutale et impitoyable. Arcanis était connu de ceux qui côtoyait le trône ou se renseignait sur lui, et bien peu étaient prêt a prendre le risque de la mettre en colère. Mais il savait également que le droit royal avait également ses limites et que les Sith les testaient sans cesse. Parfois, la souveraine laissait faire, juste « pour le plaisir » ou histoire de savoir jusqu’où le prétendant inconscient était prêt a défier son autorité. Ânkh avait l’inconvénient d’être, pour un mortel tout ce qu’il y avait d’ordinaire, très difficile a cerner et cela poussait donc de nombreux individu a se méfier d’elle, parfois a raison d’ailleurs.

Lorsqu’il embraya sur son intérêt pour les armes Trandoshan, Askaron afficha un sourire des plus satisfait, qui lui donnait un air carnassier : il était fier de ses armes et espérait bien parvenir a les vendre pour accroître son influence. Si sa faction finissait par prendre le pouvoir sur Trandosha, nul doute qu’elle transformerait la planète en sorte d’usine géante fabriquant toute sorte d’arme plus ou moins perfectionné afin de mener un conflit selon les termes de son espèce, qui pourrait être profitable pour les Sith, qui se moquait pas mal de l’origine ethnique de leur fournisseurs d’armes, pourvu que ses derniers soient capable de leur offrir des armes de qualité qui soit capable de massacrer leurs ennemis. Croisant les bras, il repris donc d’une voix satisfaite.

« Sans aucun problème, une fois ses palabres enfin clos, nous prendrons le temps d’aller voir tout cela, je vous assure que vous ne serez pas déçu par les opportunités que nous offrons. »

En se concentrant sur son don, Kairos put voir que l’appat du gain guidait Askaron, mais aussi la recherche scientifique. Il n’était pas si différent de nombreuses Hapiennes travaillant sur la cybernétique, même si ses objectifs étaient fort différent de ceux des esthètes de l’amas de Hapès : il voulait créer une armée invincible de Trandoshan suréquipé pour le combat qui serait capable d’être une force avec laquelle il faudrait compter : des partenariats commerciaux, du partage technologique, des financements pour ses recherches et du soutien pour étendre son influence, tous ses arguments étaient susceptible d’offrir un avantage avec ce dernier et pourrait très facilement le convaincre de se ranger du côté du soutien au Consortium. Avec Khrush qui semblait également proche d’approuver, cela faisait déjà la moitié du conseil pratiquement dans la poche.

« J’imagine que Kashyyyk n’est qu’un premier verrou pour une offensive plus grande n’est-ce pas ? Jusqu’où la Reine a l’intention de guerroyer dans la galaxie ? A-t-elle enfin prévu de s’attaquer a l’une de ses maudites forteresses stellaires ? »

Akripa posait une question qui brûlait les lèvres de Skarg sans qu’il ose vraiment la formuler : entrer dans une guerre nécessitait de savoir jusqu’où cette dernière allait les mener. Et si les deux chefs voulaient la réponse a cette question, il n’était pas certain qu’ils attendent la même réponse...

Les négociations avancèrent et les propos des Sith semblèrent faire mouche. La promesse de la protection des Trandoshans par Darth Ankh en personne, les perspectives commerciales et bien sûr le fait de faire payer les Wookies et la République en tant qu'alliés et pas comme des sous-fifres étaient des offres plus alléchantes que le ressenti et la rancœur. Pour autant, si le terrain était maintenant favorable, il fallait maintenant que la récolte prenne pied et il reste encore du travail...

Akripa fut le seul à rajouter une autre demande. En guerrier assoiffé de sang et de gloire qu'il était, il voulait savoir quel était la politique militaire du Consortium. Est-ce que Kashyyyk était le seul objectif de la Reine ? Jusqu'où était-elle prête à embraser la Galaxie ? Est-ce qu'une de ces forteresses stellaires étaient visées. C'était une interrogation logique. Quand on se prépare à la guerre, il vaut mieux savoir jusqu'où on va aller. Logistique, stratégie, moral des troupes... la durée estimée d'une campagne influait sur beaucoup de facteurs. Yenna s'adressa à nouveau au conseil :

"Le premier objectif de cette campagne est la reprise des territoires perdus suite à Lord_Over. Le système de Kashyyyk en est le verrou que la République va défendre à tout prix. Si le système rentre de nouveau sous le giron de la Reine Éternelle, le reste des systèmes pris tombera l'un après l'autre comme des dominos. Le second objectif sera une percée dans le territoire républicain qui sera grandement affaiblie par ce soudain retour de la guerre après deux décennies de paix. Jusqu'où elle ira ? La stratégie de la Reine et les ressources qu'elle consacre à cette campagne peuvent résumer simplement sa pensée en quatre mots : "le plus loin possible". Le reste dépend de notre état-major, de nos armées et de nos alliés. Tatooine, Ryloth, Malastare, un contournement via Eriadu et Sullust... Plus on se rapprochera de Naboo, plus notre Souveraine sera satisfaite."

La dernière remarque soulevée par Akripa était plus problématique. Attaquer une forteresse stellaire ? Tout le monde sait que prendre d'assaut l'un de ces titans de métal était du suicide, c'était le but même de leur existence : un verrou indestructible pouvant interdire l'accès à des pans entiers de la Galaxie. De nombreuses personnes tentèrent d'en attaquer une ou même de s'infiltrer à bord. Avez-vous entendu parler de leur réussite ? C'est normal, elles ont toutes échoué. L'attaque de front était inenvisageable, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas de solution. Yenna laissa planer un silence pendant quelques instants avant de s'adresser plus particulièrement au Trandoshan jeune, fougueux et impatient :

"L'attaque d'une forteresse stellaire n'est pas envisageable pour l'instant. Elles ont été spécialement conçues pour encaisser les assauts des plus puissantes flottes de la Galaxie. Mais elles ne sont pas sans défauts : La République n'en a que trois, en déplacer une demande énormément de temps et d'efforts et elles ne peuvent pas être partout à la fois. Les routes hyperspatiales qu'elles surveillent sont certes les plus stratégiques, mais pas les seules et si l'offensive est suffisamment rapide, on peut les encercler et les laisser isolées. Un vieux conteur trandoshan m'a dit un jour que la grande insulte qu'un guerrier puisse infliger à un ennemi est tout simplement de l'ignorer, comme s'il ne valait même pas la peine qu'on s'intéresse à lui. Que ces forteresses restent bien à l'abri dans leurs petites bulles impénétrable, le reste de la Galaxie est un terrain de chasse bien plus intéressant, vous ne trouvez pas ?"

Elle n'était pas la première à avoir formulé une tactique de ce genre. Mais, pour réussir un coup pareil, il faudrait une immense armée répartie en plusieurs flottes se déplaçant à la vitesse d'un pulsar et agissant comme une seule entité pour pouvoir encercler un espace aussi grand, aussi vite... Et maintenir sa position tel un gigantesque blocus car la République ne vas sûrement pas laisser faire sans réagir. Mais en théorie oui, c'est tout à fait possible, mais entre la théorie et la pratique... Le but de la manœuvre était surtout de mettre le jeune guerrier du côté des Sith en jouant sur sa fibre guerrière. Après, si "neutraliser" une forteresse stellaire en l'isolant était au programme, c'était aux stratèges de s'en charger...

La Force avait apportée son lot de révélation sur l'ingénieur Askaron. À la base, ce trandoshan n'était pas celui dont Darth Kairos espérait obtenir des informations, car des quatre chefs trandoshans, il semblait être le plus aisé à ramener du côté du consortium éternel. Il était évident que le lézard désirait particulièrement s'enrichir et augmenter son influence, ainsi qu'un intérêt pour les technologies. Toutefois, la Force révéla quelques informations supplémentaires intéressantes. Ainsi, Askaron avait une ambition assez démesurée de créer une armée de cyborg trandoshan invincible. Le sith restait toutefois réaliste, l'invincibilité, c'était une mensonge, tout avait son point faible, d'une manière où d'une autre, même les puissances les plus dévastatrices de l'univers. Même les puissants trous noirs étaient sans danger tant qu'on évitait de s'en approcher. Quoiqu'il en soit, Darth Kairos était maintenant convaincu que le meilleur moyen de s'assurer du soutien d'Askaron était de lui donner du financement, des technologies et tout ce qui pourraient être utile pour ses découvertes et développement scientifique. Quant à son armée de trandoshan, il faudrait le garder à l'oeil, si son armée et lui restaient fidèle au consortium, parfait. Sinon... un accident est si vite arrivé.

Pour en revenir à la situation actuelle, les trandoshan se montraient pensifs sur les propositions offertes par le conseil noir et donc le consortium éternel. Cette simple réaction démontrait que les aliens demeuraient intéressés, autrement à ne pas douter ils en seraient déjà à proférer des insultes ou encore à sortir leurs armes. Le chasseur Khrush fut le premier à s'exprimer. Il s'intéressait surtout à l'idée d'établir une colonie sur Kashyyyk, afin de permettre aux nouvelles générations de se renforcer. Logiquement, les plus faibles mourraient sûrement, mais si les plus forts restaient, alors la race devrait pouvoir se renforcer. Askaron pour sa part avait affiché un sourire à l'annonce de l'intérêt du prophète suprême pour ses armes. Une autre preuve que ce trandoshan avait un appât du gain important. L'ingénieur ne se gêna nullement pour faire savoir qu'une fois les discussions terminés, il se ferait un plaisir de faire une démonstration de ses marchandises. Visiblement, le fait que celui puisse potentiellement déranger les autres chefs le laissait indifférent. Le belliqueux Akripa fut le dernier à prendre la parole, désirant savoir jusqu'où le consortium comptait poursuivre le conflit.

Darth Yenna s'exprima alors pour répondre aux interrogations d'Akripa et certainement des autres chefs trandoshans. Elle dévoila donc que l'objectif primaire de la campagne était la reconquête des territoires jadis occupés par le consortium et perdu lors de l'opération Lord_Over. Tout d'abord Kashyyyk, ensuite la prise de territoire pourrait se poursuivre en profitant de l'affaiblissement de la république. Après tout, si les républicains perdaient Kashyyyyk, il leur faudrait du temps pour se réorganiser laissant de nombreux systèmes démunis. Pour la suite, évidemment le but serait de prendre autant de territoire que possible. Cette seconde partie serait évidemment plus difficile à prévoir car beaucoup trop d'élément devaient être pris en compte. La Maîtresse Modeleuse aborda ensuite le cas des forteresses stellaires. Elle avait raison, attaquer de front une de ces super structure était extrêmement risqués. On parlait après tout de station spatiale extrêmement résistante et surarmés. Une flotte entière pouvait être anéanti par une de ces stations. Toutefois, une de leur faiblesse majeure demeurait leur incapacité à se déplacer. Darth Kairos savait parfaitement que les forteresses stellaires disposaient de réacteurs. Toutefois, ces derniers étaient utilisés pour maintenir la forteresse à une position optimale pour sa mission. Ils n'étaient pas conçu pour permettre à ces super structures de se déplacer à travers un système stellaire.

Ainsi, la stratégie proposé par la sith consistait tout bonnement à ignorer les forteresses et à conquérir d'autres systèmes, en se plongeant de plus en plus profondément au sein de la république jusqu'à encercler les forteresses ou au minimum une seule d'elle. Une stratégie loin d'être parfaite, certes, mais qui avait ses avantages. De toute façon, certaines détails tactiques et logistiques, c'était bon pour les sous-fifres. En tant que membre du conseil noir, les siths comme Darth Yenna et Darth Kairos avaient des choses plus importantes à gérer. Une fois que le sith fut certains que sa consœur avait terminé ses explications, il prit la parole à son tour.

-N'en doutez pas, honorables chefs, la reine éternelle est bien déterminer à conquérir la galaxie entière. Cette opération ne sera que l'une parmi plusieurs autres. Plus de mondes tomberont sous sa coupe, plus nous nous renforcerons et plus la conquête totale se rapprochera.

Le sith porta son regard vers le chasseur Khrush.

-Je dois dire que je comprend votre sentiment. Si un individu veut véritablement progressé, il doit faire face à l'adversité, peu importe sa forme. Resté assit dans le calme et sans l'ombre d'un défis, c'est le chemin vers l'insignifiance et la désuétude. Un vrai guerrier doit pouvoir faire face au danger et à la mort pour développer son véritable potentiel. Kashyyyk et bien d'autres mondes du consortium pourront offrir ce genre de défi à tous trandoshans souhaitant y faire face.

Ensuite, Darth Kairos porta son regard en direction des chef Akripa et Skarg.

-Vous avez également raison en ce qui concerne les forteresses stellaires, une menace à ne pas négliger. Comme l'a mentionné ma consœur, une stratégie efficace pourrait être l'isolation. À cela j'ajouterais un autre point, une attaque sur le système stellaire d'une forteresse. En contournant les lignes ennemis, il serait dès lors possible d'envahir le système en se déployant du côté opposé par rapport à la position de la forteresse. À partir de là pourrait alors commencer les festivités, si on peut le dire ainsi. Quand on y pense, cela peut s'apparenter à la chasse, une domaine dans lequel votre peuple excelle. Certes, je n’ai rien à vous apprendre à ce sujet, mais laissez moi vous présenter la chose. Comment vaincre ou faire sortir de sa tanière une proie de choix? En se montrant patient. Certes, les forteresses stellaires sont de formidables machines de guerre. Cependant, elles possèdent des points faibles majeurs pouvant être exploités. Tout d'abord, l'absence de moyen de déplacement efficace. Deuxième une dépense externe pour l'approvisionnement. C'est là que la patience entre en jeu. Imaginer, une flotte d'invasion prenant le contrôle des mondes habités du système et s'assurant ensuite qu'aucun vaisseau ne puisse entrer ou quitter le système. La forteresse se retrouve alors coincé en territoire ennemi, sans aucun ravitaillement. Avec le temps, les réserves de nourritures diminues. La faim s'installe peu à peu à bord, car peu importe les méthodes employés, impossible de remplacer la nourriture plus rapide qu'elle n'est consommés. À partir de là, deux grands choix s’imposent. Ils peuvent entreprendre quelque chose de risquer et alors, l’affrontement aura lieu. Ou alors, ils restent cacher tel des lâches et la nourriture continu à diminuer. Pour l'avoir expérimenté dans ma jeunesse, je peux vous affirmer que la faim finit par dévorer votre esprit, peu à peu vous ne pensez qu'à trouver un moyen de manger. Après, ceux qui sont fort résistent et les plus faibles sombrent... À partir de là, ce n'est qu'une question de temps avant que tout s'effondre.

Le prophète suprême avait dévoilé toutes sa démarche sur la forteresse stellaire avec un grand calme. Quant à la mention de son passé, ce n'était nullement un mensonge, même s'il évitait soigneusement de donner trop de détail à ce sujet.

-Il existe un proverbe sith, vieux de quelques millénaires, qui pourrait bien s'appliquer.

Darth Kairos s'exprima alors pendant un court moment en langue noir des siths. Cette fois-ci par contre, il mentait bel et bien. En réalité, il profitait du fait que le parler noir des siths étaient inconnus aux autres peuples de la galaxie pour s'adresser à Darth Yenna sans en avoir l'air. Ses paroles signifiant: Je occuper du troisième sur gauche. Certes, le prophète connaissait le noir parler sith, mais il n'était pas un expert dans le domaine, résultat, un discours quelque peu décousu. Sans surprise, le troisième individu sur la gauche était l'ingénieur Askaron. Une fois l'information transmise, Darth Kairos fabriqua ensuite une explication de toute pièce pour les trandoshans.

- Cela se traduit légèrement mal en basic, mais cela pourrait se résumer plus ou moins à : Le géant chute s'il est frappé à sa base.

Un dernier point à présenter cette fois à l'intention de l'ingénieur Askaron.

-Également, ingénieur Askaron, il y a une réalité dont je suis conscient en ce qui concerne les créateurs comme vous, c'est que vous devez parfois vous imposer des limites diverses. Comme par exemple, des limites dû à des finances plus réduites ou encore à un manque de matériel. Voir, à des limitations face aux menaces représenté par certaine expériences. En soit, cela est fortement dommage. Voilà pourquoi, si vous le souhaitez, le consortium peut mettre à votre disposition une planète ou une lune inhabitée, voire autre chose. Vous pourriez y installer un laboratoire afin de pouvoir effectuer toutes sortes d'expériences et d'essaies, sans avoir à vous préoccuper des répercussions. Personnellement, je me considère comme un mécène, qui recherche des talents hors normes et tentent de les guider au-delà de leurs limites.

Il restait à voir si cela pouvait intéresser le trandoshans ingénieur. Une fois ses arguments présenté, Darth Kairos fit de nouveau usage de la Force, tentant de nouveau de percer le voile de l'avenir. En espérant cette fois qu'il découvrirait autre chose d'utile, mais pas au sujet d'Askaron cette fois. Il ne restait plus qu'à se concentrer et espérer.

Jet de dé pour Darth Kairos : Divination

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'Dé du MJ' : 4

Offensive sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos

Encercler les Forteresses Stellaires… Une technique qui semblait évidente de loin, mais qui se heurtait a de nombreux défis stratégique et tactique, le premier étant que chacune était conçu pour pouvoir fonctionner sur de très longue durée en autarcie, ce qui signifiait qu’elle était capable de produire sa propre nourriture pour sa garnison par exemple. Que l’encerclement pour exploitation, bien connu de la stratégie des opérations en profondeur, laissait des troupes fraîches et disposant d’un équipement conséquent sur vos arrière qui pouvait vous exposer a des contre-attaques ou pire, couper vos lignes de ravitaillement. Skarg était dubitatif, même s’il n’en montrait rien, Kairos put s’en rendre compte avec sa vision. Ses réserves seraient peut-être un problème sur un long terme, mais dans le cas de Kashyyyk, ce n’était pas vraiment un obstacle. Car même si les deux négociateurs du Consortium occupaient une position de pouvoir importante au sein du Conseil Noir, ni l’une ni l’autre n’était de façon évidente des chefs de guerre et cela, les Trandoshan présent dans cette pièce en avait parfaitement conscience. La Reine, qui menait un conflit depuis trois cent ans, avait sans doute conscience des difficultés qu’une opération comme celle-ci représentait.

Toutefois, l’argument fit mouche sur la personne qu’il était sensé convaincre. Si Kashyyyk ne pouvait lui offrir la gloire qu’il désirait, Akripa disposerait de nombreuses occasions pour l’obtenir. Ses rivaux comme ceux pouvant s’inquiéter de son influence croissante pouvait également s’en accommoder, car cela augmentait drastiquement les chances qu’il rencontre un terrain favorable a un décès prématuré qui, bien que regrettable, ne leur ferait pas vraiment verser une larme de tristesses… Quoi qu’il en soit, il y avait maintenant une majorité favorable, l’issu des négociations ne faisait désormais plus aucun doute et tous en avait conscience. Même si Skarg n’était pas spécialement satisfait du plan proposé car il manquait cruellement de détails opérationnel, il savait que de toute façon, son peuple souhaitait cette alliance et qu’il ne pouvait éternellement marchander : Yenna avait déjà offert des concessions intéressante, il restait a espérer que tous respectent leurs paroles et avec les Sith, les garantis ne valent que le crédit qu’on leur accorde… Mais peu importe : ce serait toujours mieux que de vivre dans l’humiliation que la République infligeait aux Trandoshan avec la complicité des Jedi. Les regards de tous les responsables se croisèrent, et ils hochèrent en même temps la tête, il n’y avait désormais plus lieu de retarder plus loin la prise de décision.

Askaron afficha un grand sourire a la proposition de Kairos : oui, disposer d’un astre entier comme terrain de jeu pour ses conceptions, avec des crédits confortables, lui permettrait de pouvoir créer des armes plus puissantes encore et donc d’augmenter ses revenus. Pour lui, le retour dans le marché Sith était une véritable bénédiction, et il espérait bien réussir a battre les marchands d’armes Hapiens en prouvant que son matériel était supérieur a celui déployé sur le terrain par les Matriarches. Ce serait un défi de longue haleine, mais jusqu’où la motivation pouvait pousser cet homme ambitieux a la réussite ? Il se redressa donc le premier afin de pouvoir prendre la parole et définir ses besoins, mais il ne serait que le premier, Skarg prendrait la suite afin de pouvoir annoncer la bonne nouvelle : chaque chef allait maintenant avoir beaucoup de travail : il fallait mobiliser discrètement les groupes de combats et préparer les vaisseaux de guerre pour frapper au moment le plus inattendu et assurer la victoire du Consortium sur la République. Il était bien inutile de sonder la Force pour savoir que tous avaient hâte de pouvoir en découdre…

« Une petite lune ou un astéroïde serait bien suffisant pour installer une équipe de recherche et créer un centre de test pour des armes nouvelles. Les dernières années ont été difficile, particulièrement a cause de la surveillance Républicaine, mais une fois débarrassé de ses vers, il sera bien plus facile de reprendre les recherches dans de bonnes conditions, surtout avec une assistance aussi généreuse dont je saurais me montrer reconnaissant. »
« Il semblerait donc que l’affaire soit entendu. Vos propositions sont des plus séduisante, et notre peuple a besoin d’un nouvel espoir pour son avenir. Nous allons donc faire préparer nos troupes pour venir a votre aide lorsque le temps sera venu pour faire tomber Kashyyyk d’abord, puis transformer la galaxie entière en immense terrain de chasse. Nous avons préparer une ligne sécurisé un peu plus loin dans le bâtiment afin que vous puissiez faire votre rapport a votre souveraine et lui transmettre les détails de notre accord. Mais sachez que si vous souhaitez vous joindre a notre attaque, vous serez les bienvenues. »

HRP : Maintenant que l’objectif principal est atteint, vous avez plusieurs possibilité :

1 / Faire ou non un rapport a la Reine Éternelle : Après tout, transmettre les nouvelles d’un succès est toujours enrichissant, mais vous pourriez décider de repousser cela a plus tard, ou simplement le faire a l’abri des oreilles indiscrètes potentielles des Trandoshans.
2 / Accepter leur offre de se joindre a l’attaque : Dans ce cas, vous pourrez rejoindre le topic « Assaut sur Kashyyyk » dès que les renforts Trandoshan arriverons sur place. Vous êtes chacun libre d’accepter ou de refuser, et cette décision n’aura aucune incidence sur les récompenses acquise grâce a votre succès.

[Trandosha] Assaut sur Kashyyyk : Coup de Poignard dans le Dos