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Darth Meetra - Gardienne du savoir
Dim 23 Jan - 15:24
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Description physique :
Meetra descend d'une longue lignée hapienne dont elle a choisi d'ignorer les liens. Son passé et ses liens ont disparu et son mort le jour où la petite Claire est tombée dans l'abîme du Chaos. Naturellement, elle possède un corps dans les critères de beauté de la société hapienne. Des courbes toutes simplement sublimes à regarder et à dessiner pour quiconque maîtrise le crayon. Où qui aime jouer avec un objectif et prendre une femme pour ce qu'elle est. Un corps céleste à exposer et faire découvrir au monde. Un modèle, une muse d'inspiration pour l'éternité. Un corps qui fait baver les mortels de la galaxie quitte à les faire tondre le gazon avant qu'elle ne pose un pied dessus. La Sith possède un corps svelte et élancé. Bien que possédant une musculature solide qui est loin d'être imposante où marquée, elle garde une incroyable souplesse digne d'une danseuse d'opéra. Certains n'hésiteraient pas à la comparés à toutes ses fitness girl de beauté traînant sur les toiles de l'holonet. Montrant avant tout leur derrière et leur face avec une bouche de poulpe.
Du haut de son un mètre quatre-vingt-deux, elle arbore des yeux qui sont de la même couleur que les tatouages qui parcourent son corps ; d'un violet pourpre profond. Bien que les iris d'un Sith affichent une teinte mordorée en lien avec son séjour au sein du côté obscure, ceux de la jeune femme n'ont jamais changé. S'ils avaient autrefois une couleur différente, elle n'en garde aucun souvenir. Ses sourcils sont légèrement plus épais que la moyenne et les lèvres de sa bouche sont légèrement pulpeuse. Du côté poitrine, elle possède beaucoup moins de monde au balcon que la reine Éternelle, chose qui lui convient aisément. Qui voudrait en avoir autant pour finir par être appelé swiffer? Le teint de sa peau est relativement clair. Peut-être que dans ses premières années il était plus mat mais après des années passées dans l'obscurité, il avait bien changé. Sa longue chevelure dont la couleur n'a d'égale que ses yeux, descend le long de son corps pour arriver jusqu'au creux de ses genoux. D'une finesse sans pareil, ils flottent constamment au grès des vents.
Cette couleur violette assez présente et plus que marquée est une résultante de l'apparition de sa seconde peau sur son corps. Provoquant quelques changements d'ordre cellulaire sans espoirs d'y remédier. Même si cette idée ne fait pas partie des préoccupations de notre amie. Mais ces effets et la partie de sa vie qu'elle a passé dans l'obscurité ont changé l'un des majeurs inconvénients de la race hapienne, le fait de voir très peu dans des milieux où la luminosité est peu présente. Pour survivre, et surtout lors qu'elle toucha cette sphère qui changea sa vie à tout jamais ; sa vision évolua pour passer outre, en partie, ce défaut génétique. Dès lors, Meetra développa et maîtrisa l'écholocalisation telle une chauve-souris pour voir dans le noir. Côté maquillage, elle est un véritable affront pour la culture de son peuple puisqu'elle n'en met jamais. Pas question pour elle de mettre tous ces produits inutiles sur sa peau pour rentrer dans une case sur un podium de la beauté. Elle n'en a clairement rien à faire. Une personne avait voulu tenter de lui en mettre, le résultat avait été assez catastrophique. La Sith avait failli étouffer avec les produits cosmétiques.
La garde-robe de Meetra est des plus simple. Elle n'a que très peu de tenue en réalité, voir que quelques-uns pour être honnête. Une bure de par son rang et sa position qu'elle ne porte pas souvent. Elle la trouve désagréable et elle la démange. Ce qui lui donne simplement l'envie de la déchirer plus qu'autre chose. Ho elle possède bien quelques tenues de cérémonies pour ici et là mais elle ne l'intéresse pas. La Sith préfère être simplement vêtu de sa seconde peau. Une seconde peau que tous prennent pour sa tenue habituelle. Les moins observateurs dirons-nous. Rare sont ceux à avoir posé la question et à avoir survécu. Une femme a ses secrets. La voir sans cette dernière est une chose aussi rare que de toucher le zéro absolu. Personne n'a jamais pu la voir ainsi, sauf peut-être quelques personnes dont le nombre a plus de place qu'il n'en faut qu'un décompte sur une simple main. Les rumeurs circulant à ce sujet racontent que les seuls êtres l'ayant vu sans 'sa tenue' ont été réduits en poussière par le chaos qu'elle aurait libéré.
Mais sous cette seconde peau se cache un corps purement hapiens, comme déjà précisé. Celui-ci présente quelques petits grains de beautés ici et là. Des tatouages violacés parcourent l'ensemble de ses courbes. Principalement les mêmes que son visage. Sa colonne vertébrale, le haut de son dos jusqu'au haut de ses épaules présentent des aspérités rocheuses qui renferment sa seconde peau. Ses obliques présentent les mêmes aspérités rocheuses mais ces dernières laissent échapper une faible lueur violacée. Sa seconde peau ne met que quelques secondes pour recouvrir entièrement son corps. Si elle le veut, elle peut laisser une partie de son corps sans cette seconde peau alors que le reste de son corps la garde. La faisant apparaître où disparaître au grès de ses envies, de façon totalement instinctive comme le simple fait de respirer. Seul son cou, son visage et un décolleté plongeant sur sa poitrine reste visible. Laissant apparaître sa peau nue. De visu, sa 'tenue' arbore un aspect écaillé et organique où certaines zones sans écailles s'enfoncent dans les noirceurs du chaos d'où ressort une lueur violacée assez vive.
Description mentale :
Abandonnée. Survivante. Apprentie. Elève. Disciple. Sith. Seigneur Sith. Darth. Meetra était tout ça à la fois. Jamais elle n'en n'avait voulu au Consortium de ne pas avoir sauvé les siens. Le passé était le passé. Revenir dessus ne donnait rien de bon à ses yeux. De plus, elle ne se considérait pas comme une hapienne. Elle n'était que le fruit des abîmes, de l'obscurité et du chaos. La Force l'avait mise sur la voie des Sith. Elle c'était tissé une toile et avait fait son nid. Poussant pour avoir sa place par la démonstration de ses capacités. Tout en restant éloigné et en survolant les manipulations et plan absurde de ses confrères qui n'avait aucun intérêt à ses yeux. Le reste n'avait que peu d'importance. Sa famille hapienne? Oui elle était toujours vivante. Retisser des liens? Inutile. Une perte de temps absurde alors qu'elle pourrait se consacrer à de nouvelle recherche. Sa famille avait bien tenté de l'approchait mais ils c'étaient heurté à un mur aussi froid que le vide de l'espace. Pour elle, ils n’existaient tout simplement pas. Le passé est une enclume dont il faut se débarrasser.
Elle n'en garde qu'une sur elle, ce qui est plus que suffisant. La seule faille sur laquelle quelqu'un pourrait tirer serait la perte de son compagnon à six pattes. Un compagnon qui avait traversé les abîmes et le chaos. Survivant ensemble. Surmontant les épreuves ensembles. Son frère de sang. Sa joie de vivre lui permettait d'oublier les tourments de cette galaxie et la débilité puériles de ses soi-disant compagnons d'études. Ils n'avaient nul besoin de se parler. Un simple geste, un simple regard et chacun savait ce que l'autre attendait. Probablement le dernier de son espèce, sa mort avait conduit à l'extinction de sa race. Peut-être serait-elle toujours en vie si ses parents biologiques ne s'étaient pas échoués sur ce monde désertique. Ce caillou de sable où seul la règle du plus fort existait. Tuer où être tuer, tel était la règle. Comment ne pas oublier les émotions et se forger le caractère d'un survivant dans un tel endroit? Tous ces Sith de bas étages n'avait en réalité aucune idée de ce qu'était la survie. Et rien que pour ça, elle les détestait et les trouvait indigne d'intérêt.
Pour ce qui est des relations sentimentales, la jeune femme n'est pas ouverte à de tel discussion. Non, les sentiments amoureux ne sont qu'un outil pour percer et former une faille dans sa carapace. L’espérance. L'amour. La joie. La déception. La tristesse. La rancune. Etre ramassé en petit morceau à la pelle et la balayette... Très peu pour elle. L'ayant déjà vécu par le passé par deux fois, elle se refuse à revivre cette période noire de sa vie. Elle considère que ce n'est que de la poudre aux yeux destinée à conforter les hommes et les femmes, quel que soit leur race, qu'ils ne peuvent survivre et surmonter les épreuves qui les attendes seules. Devoir aider quelqu'un à s'élever. C’était porter un poids mort à ses yeux. Aucun intérêt. Non tout ceci n'est qu'un jeu pour les enfants. Un jour peut-être, quelqu'un lui fera changer d'avis mais ce jour est loin d'être arrivée. De ce fait, elle ne fait confiance à personne. Sans tomber dans la paranoïa purement Sith où toute personne qu'elle croise voudrait sa peau, elle ne cherche pas à créer de liens véritables avec quiconque.
Les rares personnes avec qui elle a des liens sont son assistante et son assassin personnel. Des personnes qui ont acquis son respect et sa confiance. Ce sont bien les deux seules personnes dans cette galaxie à qui elle confirait sa vie. Même si l'une des deux en profiterait probablement pour tenter une fois de plus quelque chose de tordue. Son assassin... Aussi son garde du corps même si elle n'en a pas besoin. Une personne qui adore tuer et combattre à l'aide de ses deux vibrolames courbées. Au contraire de la Sith qui privilégiera toujours le combat en usant de la Force pour battre ses ennemis. Elle n'utilisera son sabre laser qu'en dernier recours. Les combats au sabre laser ne l'ont jamais vraiment passionné. Elle les trouve ennuyant. Qu'un combat à la force de sa volonté, de sa détermination! Voilà quelque chose d'intéressant. Pousser l'autre dans ses derniers retranchements pour tenir la distance. Trouver un adversaire valable. Voilà un défi à la hauteur de ses attentes. Même si un excellent bretteur peut se révéler un adversaire formidable.
La jeune humaine, même si les hapiens ne supportent pas se terme, est une personne d'une grande concentration. Extrêmement tenace, volontaire et d'une détermination forte. Si l'on devait tuer une créature dans la galaxie, où réaliser une mission impossible ; il y a fort à parier que l'on penserait en premier lieu à elle même si son fauteuil la désignait comme gardienne du savoir. Ses connaissances dans la Force et le côté obscure et son maniement en font un adversaire des plus redoutables. Parlant peu, elle ne dira jamais plus que le nécessaire. Parler pour ne rien dire où simplement pour tenir la chandelle n'est d'aucune utilité. Seule les actes comptent et parlent pour vous. Meetra jugeait avant tout sur ces deux aspects. Le reste passait en second plan. La compréhension des autres ne l'intéressait pas, excepté celle de quelques personnes. Ayant choisi une vie de solitude, ne répondant avec civisme qu'au exigence du protocole, elle préfère largement passer des mois à explorer un vieux tombeau ou se perdre dans une bibliothèque.
Le monde Sith l'ennui énormément par moment. Leurs visions puériles aussi bas que l'étage des cafards simplement pour obtenir quoi? Plus de pouvoir? Plus de territoire? Parfois, elle se disait que la restauration de la règle des deux permettrait de faire un grand brin de ménage. Les Sith, de par leur nature et même si sa formation lui avait inculqué les arts traditionnels Sith, parfois un poil trop de manière conservatrice, elle estimait que les deux côtés de la force devaient être étudiés. Le côté lumineux comme obscure. Dans ce sens, elle ne jettera jamais une découverte qui pourrait correspondre à l'ordre Jedi. La connaissance est avant tout le premier et le plus grand des pouvoirs. La Force n'est qu'une pièce avec deux faces. Comment peut-on ignorer l'une sans l'autre? Se fermer et réfuter l'une des faces était une véritable erreur à ses yeux. Peu était au courant de sa véritable vision des choses sur la Force. Beaucoup de... concurrent verraient en cette vision une trahison à l'ordre Sith et au Consortium Éternel. Mais son travail ne lui laisse que peu de place pour les discussions autour d'un café.
Etre gardienne du savoir, même s'il donne une vision purement administrative, lui donnait une instruction dans l'histoire des Sith, de leurs erreurs et de leurs rituels sans pareil. On pouvait la considérer comme un puits de science. Une connaissance qu'elle enseignait à deux jeunes élèves écervelés qui parfois, passait plus de temps à observer ses courbes que ses recommandations. Jusqu'à ce que d'un simple mouvement de la main, exerçant alors une pression de la Force, elle ne lui presse certain attribut qui le faisait devenir bleu de douleur. Prenant son travail très au sérieux, elle ne laisse passer aucun égarement lors de ses leçons. N'hésitant pas à traumatiser certains de ses élèves pour les faire rentrer dans le rang. C’est un membre du conseil noir après tout. Lorsque la Reine ou ses conseillés la demande, Meetra répond toujours présente. Même si elle ne cherche pas à influencer sur l'impact de l'avenir de la galaxie et de l'Ordre Sith, elle répond toujours de façon honnête et objective aux différentes demandes qu'on lui soumet.
La guerre dites-vous? Elle s'en balance. S'il le faut, elle ira au front et effectuera son devoir envers la Reine Eternel. Mais pour l'heure, tant qu'elle peut fouiller dans des ruines et ainsi continuer ses recherches...
Histoire :
Premier Contact :
Claire était une petite fille qui aimait la vie. Joyeuse. Intrépide. Toujours à s'émerveiller de tout. Elle avait l’insouciance de la jeunesse, celle d'une enfant de dix ans et qui la vivait pleinement. Vagabondant constamment dans la petite communauté que représentait son petit village, elle faisait la joie de ses deux parents aimants. Le jour, elle jouait avec ses amis et son animal de compagnie qui n'était plus qu'un vieux pépère proche de la fin. La nuit, elle rêvait de ce qu'elle pourrait trouver le lendemain. Une nouvelle grotte? Un nouveau caillou d'une forme étrange? Un truc brillant datant d'une époque révolu? Elle ne comprenait pas trop le passé de son monde et ne s'y intéressait pas trop. Il était bien plus amusant de jouer dehors que de se plonger dans une histoire qui ne nous aiderait pas à survivre dans ces déserts hostiles. Ce qu'elle avait le plus retenu, c'est qu'elle vivait sur un monde oublié de tous à travers la galaxie. Sa communauté était un petit groupe de survivant d'un soi-disant Consortium. Elle entendait souvent le nom d'Hapes revenir dans certaines conversations. On lui avait expliqué qu'il s'agissait d'un monde éloigné, magnifique et sublime sur lequel ils leur étaient impossible de revenir. Parfois elle dormait en regardant les étoiles. Elle les trouvait fascinantes. Lui parler d'astrologie était un des rares cas où il était possible de totalement captiver son attention. Elle se demandait autour de laquelle de ces étoiles gravitait Hapes. Le petit clan avançait de jour en jours pour trouver un endroit où s'établir.
Ils espéraient sortir un jour de ce désert même si l'espoir n'était qu'un voile qui disparaissait à chaque nouvelle semaine. Encore plus d'année en année. A l'âge de ses dix ans, cet espoir avait disparu. Tout ce qui comptait, c'était de survivre à ce monde hostile et sans vie. Les nuits avaient laissé place à des tourments d'horreurs. Des créatures inconnues sortaient des profondeurs des sables pour les traquer lorsque l'obscurité recouvrait l'horizon. Même si elle gardait sa joie de vive le jour, la petite Claire se posait de plus en plus de question la nuit. Une nuit, elle fugua pour voir ces créatures de ses yeux. L'idée était probablement la plus mauvaise qu'elle eu dans sa vie. Où était-ce la fois où elle était entré dans une grotte pour y trouver de la fraîcheur et que celle-ci était gardée par des scarabées géants? Hurlant de terreur, elle avait fuit de toute ses forces devant l'air surpris de la créature qui était plus curieuse de ce petit être qu'autre chose. Si elle avait été plus âgée, elle aurait probablement été plus sensible à cette idée qui était complètement folle et aux derniers événements. Sa mère la forçait à rester à l'intérieur des abris dernièrement. A l'écoute, seule la lune éclairait l'environnement. Cachée derrière un rocher, elle attendait. Quoi? Elle ne le savait pas. Elle attendit mais rien de vint. Il n'y avait que le bruit du vent qui soufflait dans cette plaine désertique. Les minutes passèrent pour se transformer en bientôt une petite heure. La petite Claire commençait à fatiguer et bailla à pleine dents. S'essuyant les yeux, elle se demanda finalement si elle verrait quelque chose. Ces créatures dont parlaient les adultes.
Ça se trouve elles étaient gentilles et ne voulaient qu'un gros câlin! Ce qu'elle ignorait, c'était que ces créatures avaient déchiqueté plusieurs des membres du groupes. Dégoutté, elle se releva pour rentrer. Marchant d'un pas, elle entendit le sol se mettre à trembler. Ne comprenant pas, elle se figea de peur. Des bruits d'éclairs se firent entendre. Pourtant le ciel était absent de tout nuage. Qu'est-ce que cela pouvait bien dire? Prenant ses jambes à son cou, elle rejoignit le groupe qui s'agitait dans tous les sens. Dans la panique, elle hurla le nom de ses parents mais en vain... Les bruits étaient de plus en plus fort et de plus en plus proches. Le sol trembla davantage pour s'ouvrir en quelques secondes et disparaître. L'installation de la petite communauté nomade fut happée avec ses membres. A la surface de ce monde désertique, il ne resta qu'une vague étendue de sable transpercée de piliers tortueux aussi noirs que la nuit. Reprenant connaissance, elle se demanda où est-ce qu'elle pouvait bien être. Elle ne voyait rien. L'angoisse et la peur régnaient en maître. Paralysée, elle n'arrivait même pas à emmètre le moindre bruit. Ses mains cherchèrent l'environnement pour s'aider à se lever. Elle n'entendait aucun bruit. Aucune voix. Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Était-elle seule? Jamais elle n'aura la certitude de cette réponse. Tout ce qu'elle sut, c'est que les siens n'étaient plus. Cette pensée la paralysa. Se recroquevillant sur elle-même, ses sanglots furent le seul bruit qu'elle entendit, résonnant et se heurtant aux parois des galeries dans laquelle elle avait atterrit. La faim commençait à se faire sentir. Elle ignorait depuis combien de temps elle était là.
Un jour? Trois jours? Peut-être plus, peut-être moins? Déshydratée, perdu dans les noirceurs, sa notion du temps n'était qu'un vaste souvenir. S'écroulant au sol, exténuée et à bout de souffle, un nuage de poussière se souleva sous son poids. Elle respira la poussière pour tousser fortement. Se tournant sur le dos, elle porta son regard en face d'elle pour ne voir que cette obscurité. Encore et toujours... La peur la remplissait. Elle avait des blessures ici et là. Son esprit se mit à dériver dans ses souvenirs, allongeant son agonie. Elle perdit connaissance. La mort arrivait-elle vers elle pour l'envelopper de son linceul? Errant, elle avait bien trouvé quelques débris, de quoi s'alimenter légèrement ici et là, de quoi se couvrir un peu mais rien qui ne l'aiderait à survivre longtemps... Ouvrant les yeux, elle se releva brusquement, son visage était mouillé. Qu'est-ce que c'était? Un filet d'un liquide commençait à couler à flot. Tendant les mains, elle en recueillit et l'amena à sa bouche. Elle avait tellement soif qu'elle aurait bu la chose directement. Par réflexe, elle sniffa ce qu'elle avait dans les mains. Une odeur de pierre mais rien d'autre. Devait-elle? Pouvait-elle? Son estomac parla pour elle. Elle avait tellement soif qu'elle aurait pu en baver si son corps le lui permettait. Portant le liquide à ses lèvres, elle le bu. De l'eau!! Se précipitant, elle reprit de l'eau plusieurs fois pour boire. Le filet d'eau était de plus en plus important. N'y prêtant pas attention tellement elle avait soif, elle entendit le même bruit qu'elle avait entendu quelques jours plus tôt. Se stoppant, elle regarda autour d'elle, terrorisée. Qu'est-ce qui allait lui arriver cette fois-ci?
Reculant à nouveau d'un pas, les parois se mirent à trembler. Reculant de quelques pas, elle voulut hurler mais le sol s'ouvrit à nouveau. Tombant dans le vide, elle tomba avec le filet d'eau qui semblait être devenu un fleuve. Hurlant sur le trajet alors qu'elle était emportée, buvant la tasse quelques fois, nageant à la limite de ses dernières forces, elle tomba dans un sac souterrain. Emportée par le courant et la chute, elle s'enfonça dans l'eau et perdit connaissance. Était-ce la fin pour elle? La vie semblait pourtant s'accrocher à elle comme une sangsue. Claire ouvrit les yeux sur ce qui semblait être un rivage. Elle entendit des bruits de pas. Plutôt des bruits de pattes mais son esprit était trop égaré pour vraiment y porter attention. La pauvre était complètement trempée. Qu'avait-elle fait dans sa vie pour supporter un tel sort? Ses parents n'étaient plus et elle se retrouvait à devoir survivre ici... Les étoiles l'avait-elle abandonnées comme elles l'avaient fait avec ses parents? Se retournant sur le sol en pierre, elle regarda la caverne qui semblait être immense. Habituée à ne rien voir, elle mit quelques minutes à percuter qu'il y avait de la lumière. Se levant, elle put voir le trou par lequel elle était entrée. Mais comment avait-elle fait pour venir de là-bas à ici? Elle se gratta la tête pour essayer de trouver une explication mais elle n'en n'avait pas. Où était-elle encore tombée? S'avançant, elle entendit de nouveau des bruits de pattes. Des créatures? La peur reprit le dessus. Elle allait finir en casse-croûte pour une vieille bestiole entouré de toile d'araignée? En temps normal, elle aurait fait sa petite tête de la petite fille en pleure qui ne voulait pas que tout ça arrive. Se prenant la tête dans les mains et hurlant tout en courant. Mais son état actuel l'en empêchait.
Une partie de son insouciance avait disparu depuis quelques temps. Prenant son courage à deux mains, et intriguée par cette lumière alors qu'elle vivait depuis x temps dans une obscurité la plus totale ; elle avança. La caverne était illuminée par une mystérieuse lueur violacée. Un escalier se tenait face à elle. Que pouvait-il bien l'attendre là-haut? Encore des bruits de pattes? Déglutissant, elle choisit de monter les marches. Une fois en haut, elle vit qu'elle n'était pas seule dans cette caverne. Elle était habituée par des sortes de créatures qui lui arrivait à la taille. Elles étaient nombreuses. Très nombreuses. Leurs peaux étaient vertes et marrons. Ils étaient recouverts d'écailles. A l'arrière, ils étaient dotés d'une petite queue et marchaient à l'aide de six pattes. Ils étaient très rapides. Leur vitesse n'aida pas Claire à avancer. Leurs yeux semblaient noirs, Leurs bouches semblaient énormes! Elles avaient quatre rangées de dents qui semblaient, avec leurs mâchoires imposantes, capables de broyer absolument tout. Leurs gueules fermées laissaient apparaître quatre dents sortant de la mâchoire supérieur, couvrant la mâchoire inférieure. Avançant, timidement, elle se retrouva face à une de ces créatures. Elle n'avait même plus son couteau pour se défendre. Lui aurait-il servit à quelque chose? Elle lui sauta dessus pour la plaquer au sol avant de fuir pour une raison inconnue. Se relevant, elle tenta d'avancer à nouveau. Les créatures lui laissèrent le passage pour le fermer derrière elle. Qu'est-ce qu'elles attendaient pour l'attaquer? Claire n'en n'avait absolument aucune idée. Mais pour une raison qu'elle ignorait totalement, elle semblait attirer par cette lumière. Comme appelée.
Son regard se perdit dans cette lueur violacée. C’était probablement la chose la plus belle qu'elle ait pu voir de toute son existence. Elle avait l'impression de regarder les flammes d’un feu mais violet. Les mêmes mouvements. Cette intensité... Le plus perturbant c'était qu'elle semblait flotter dans l'air. C'était à la fois étrange et amusant. Elle voulut la toucher lorsqu'une créature qui faisait sa taille tomba du plafond. La vue de la créature lui glaça le sang. S'agissait-il des créatures qui avaient soit disant attaquer les siens et qui faisaient tant peur à sa mère? A priori? Oui. Claire tendit la main pour toucher la flamme lorsque la créature l'attaqua. Une explosion se produisit. Les derniers souvenirs qu'elle emporta avec elle fut une douleur immense qui lui transperçait le corps de part en part. Était-ce le fait d'avoir touché cette lueur violacée où cette créature qui avait planté ses dents dedans? Jamais elle ne le saurait. Revenant à elle, elle mit quelques minutes à reprendre ses esprits, se tordant de douleur. Elle semblait entière. C'était étrange. Claire était sur d'y passer cette fois. La lueur violacée était toujours là. Se relevant, elle vit que toutes les créatures qui étaient là auparavant n'était plus qu'un tas de cendres fumantes. S'écroulant sur ses genoux, elle fondit en larmes avant d'entendre de nouveau bruit de pattes. Encore cette créature étranges? Se retournant, elle vit une de ces sortes de chiens arriver. Complètement trempé. Il s'approcha d'elle sans aucune crainte avant de se stopper. Il la sentit. C'est là qu'elle remarqua qu'une sorte de carapace noir c'était fermement fixée sur une partie de son corps.
Elle chercha une pierre et frappa avec de toutes ses forces contre la carapace noire. Elle semblait aussi dure que de l'acier et la picotait. Impossible de la briser ou de la retirer. Même pas une éraflure. Elle regarda ce petit être qui se tenait à ses côtés. Elle lui caressa la tête. Était-il le dernier des siens comme elle? Il avait l'air d'aimer ça et se frotta contre la petite humaine. Ils semblaient n'être plus que tous les deux... Probablement entouré par ces monstres... Des monstres qui ne tardèrent pas à montrer le bout de leur nez. L'affrontement fut inévitable. Se servant de la carapace comme bouclier, elle prit la fuite, aidé par la petite créature. Claire comprit rapidement que cette 'cuirasse' faisait désormais partie de son corps. Alors que la survie de quelques jours se transforma en un défi de plusieurs années, cette seconde peau grandit en même temps qu'elle, tout autant que sa détermination...
Découverte avec la Force :
Encore et toujours des tunnels. La jeune humaine avançait à travers de l'un d'eux, suivit par son compagnon à quatre pattes. Où était-elle cette fois-ci? Elle n'en savait rien. Ces galeries continuaient de se créer et de disparaître. Le silence. Il régnait en maître. Dernièrement ce n'était pas toujours le cas. S'accroupissant, elle se demanda ce qu'il sentait. Du sang d'une de ces créatures... Les bruits provenant au loin répondirent à sa question. Sans attendre leurs restes, ils partirent tous les deux pour disparaître au détour d'une divergence. Celle-ci était naturel et non creusée. Les parois étaient facilement reconnaissables. Pas d'entaille ou de rainure dû à des coups de griffes et... Ça c'était curieux. De la roche. C'était étrange. Tout ici semblait sableux et ne tenait jamais dans le temps. Les créatures ne faisaient que reformer galerie sur galerie. Les tunnel dans la roche ne restaient jamais longtemps. Ils disparaissaient pour s'enfoncer toujours plus dans les profondeurs. Avançant, la galerie déboucha sur une ouverture. La voilà de nouveau devant cette caverne. Une fois de plus. Elle ne comprenait pas pourquoi. Toutes les tentatives qu'elle avait fait pour s'éloigner de cet endroit avaient été vaines. Pourquoi y revenait-elle constamment? C'était un véritable mystère. Comment pouvait-elle sentir un courant d'air devant cette caverne? Elle s'accroupit pour voir ce qu'elle avait déjà observé... Elle ne comptait plus le nombre de fois. Cette eau toujours si calme. Contrairement à ce qui entourait cette géode faite de roche. Elle ne portait plus aucune attention au bruit de la chute d'eau. Mais en tendant l'oreille, elle entendait des entrechoquements bien spécifique. Elles étaient là.
Toujours à se battre pour se dévorer entre elle. La dernière fois qu'elle avait voulu les affronter, la jeune humaine avait dû fuir. Face au nombre et à la fatigue, elle n'avait pas eu d'autre choix. Pour éviter un nouvel affrontement, en plus de ceux auquel elle survivait chaque jour, elle avait tenté de s'éloigner mais au lieu de ça, elle avait chuté et avait fini devant cette lueur violette. Que faire. Tenter de rebrousser chemin et finir dans tous les cas ici? Où aller là-bas? Quoi qu'elle fasse, elle savait qu'elle reviendrait ici. C'était une certitude. Sautant, il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre l'escalier. Et lui qui ne pensait qu'à jouer dans l'eau. Elle le laissa derrière et remonta les marches. Il n'y avait pas une âme qui vive. La porte qu'elle avait remarqué était libre d'accès. Pas à pas, elle s'avança. Aucun signe d'agitation. Les cendres avaient disparu avec le temps. La moisissure recouvrait entièrement le sol et les parois. Elle n'était plus loin lorsque sa seconde peau lui picota la chair. Laissant un filet de sueur froide parcourir son dos, elle eut juste le temps de lever les yeux pour voir une de ces créatures tomber du plafond. Reculant en arrière d'un demi pas, elle la regarda. Elle n'avait pas d'oeil. Son aspect était ragoutant. Une créature des ténèbres et du chaos de ce monde. Orné de différentes cornes et de dents capable de broyer presque tout. Sa respiration agressive relâchait une buée fumante à chaque soupire. Il ne lui fallut pas longtemps pour entendre d'autre de ses confrères de races sortir de différentes galeries. Se joignant ainsi à la fête. Le combat s'engagea. Leurs mâchoires s’ouvrirent pour laisser apparaître leurs dents aussi affûtées que des lames tandis que leurs corps jetaient leurs cornes tel des pointes.
Utilisant sa souplesse tout autant que son agilité, elle esquiva avec aisance les premières attaques ennemis. Utilisant ses griffes et la protection de sa seconde peau quand elle n'avait pas été assez rapide, la jeune humaine terrassa plusieurs de ses assaillants. Le combat fut rude et difficile. Elle aurait cru qu'il aurait été long mais en réalité il avait été court. La quinzaine de créature qui l'encerclait, étaient allongées sur la pierre. Laissant toutes pensées de côté, elle c'était laissée guidé et avait agi à l'instinct. Frappant avec froideur ces éléments des ténèbres. Leur sang se répandait, s'étalant pour recouvrir le léger lit de mousse humide. Assise sur ses talons, le visage penché en arrière, recouverte de sang ici et là ; elle respirait à s'en faire cracher les poumons. Elle avait réussi à les battre. A survivre à cet affrontement. La jeune humaine était complètement épuisée. Elle n'avait plus aucune force. Plus aucune endurance. Se relevant, elle tituba en marchant. Commençant à pencher dangereusement vers le sol, elle entendit des bruits de pas rapides et un corps recouvert de petites écailles vint se poser contre elle. Elle s'en servit comme appuis pour se maintenir. Doucement, ils marchèrent vers cette entrée. Elle était recouverte de moisissure et de mousse. Les détails des gravures et des reliefs en étaient totalement recouvert. La lueur violacée se déplaça vers eux avant de passer sous la porte pour dévoiler un couloir. Il semblait aussi ancien que cette porte en roche. Il était humide et les mousses s'y étaient admirablement bien développés. Posant un pied dessus, ce dernier s'enfonça pour laisser s'échapper de l'eau. Retirant son pied, l'empreinte faite laissa place à une petite flaque d'eau.
Le sol du couloir semblait jonché de vieille empreinte. Elles étaient anciennes. Probablement des restes de passage du petit peuple de son ami à six pattes. La lumière s'avança pour lui éclairer ce qui était autrefois un ancien couloir d'une vingtaine de mètre. Des fissures s'étaient ouverte par-ci par-là. Se sentant lâcher, elle vit son compagnon d'infortune partir devant à toute vitesse. Il semblait totalement excité de découvrir un nouvel endroit. Elle, elle était beaucoup plus sceptique. Qu'est-ce qui les attendait là-bas? Avançant prudemment, elle s'engagea en marchand dans la mousse. Le sol était froid et très humide. Même l'eau ne lui avait pas paru aussi fraîche. Une sensation de froideur s'empara de ses jambes et la fit frissonner. Avançant, même accompagné de quelques frissons, elle en profita pour caresser l'humidité qui recouvrait les mousses. Sortant du couloir, elle arriva dans une petite pièce. L'humidité était beaucoup moins présente ainsi que les mousses et la moisissure. L'air semblait lui aussi plus sec. La lumière alla jusqu'à l'extrémité de ladite pièce pour disparaître dans une ouverture pour descendre. Un escalier? Où pouvait-il descendre? Elle verrait ça plus tard. Se retrouvant seule, elle regarda la pièce. Éclairée simplement par sa seconde peau qui propageait une légère luminosité violacée. Elle avait oublié la froideur de cette lumière. Cette seconde peau était véritablement une énigme pour elle. Peut-être qu'un jour, elle en apprendrait plus à son sujet. Se retournant, elle regarda la porte où avait disparu son compagnon et cette étrange lueur. Il ne semblait n'y avoir qu'un seul chemin à suivre. D'un pas, elle s'engagea dedans pour voir où était-il passé.
Elle le retrouva en bas. Lui et cette lueur violacée qui ne voulait pas les quitter apparemment. Mais il semblait n'y avoir personne ici non plus. Les mousses sur le sol ne comportaient aucune empreinte récente. Ils arrivèrent dans ce qui semblait être une vaste salle avec un monument en pierre à l'intérieur. Un grand rectangle étrange. Il s'agissait en réalité d'un cercueil mais Claire n'en n'avait jamais vu. Elle inspecta la chambre et trouva plusieurs objets dont un triangulaire. Elle le prit dans le creux de sa main. Curieuse, elle le regarda. C'était amusant, le fait de le prendre dans la main, l'objet se mit à bouger et sembla s'ouvrir. A ce moment-là, la voix lui parla de nouveau. Bien, vous voilà qu'elle entendit. Sursautant en laissant échapper un cri de surprise, elle se retourna pour voir qu'elle n'était plus seule dans la pièce. Une forme humanoïde s'approchait d'elle. A la fois blanche, transparente et légèrement bleuté. Son coeur s'emballa par la peur. Sa seconde peau se contracta pour se durcir comme jamais. Son premier réflexe fut de lui envoyer l'objet qu'elle avait dans les mains. L'objet la traversa. Un... Fantôme? Elle commençait à ne pas se sentir bien. Son compagnon de route alla chercher l'objet et passa à travers l'esprit. Le regard abasourdit, elle ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait. Son esprit tourna, elle se sentit partir et son corps tomba inerte sur le sol. Claire venait de faire une syncope. Reprenant ses esprits suite à une bonne léchouille sur la joue, elle se demanda combien de temps elle avait dormi. Qu'est-ce qu'il c'était passé déjà? Ha oui, elle se rappela. Soupirant, elle se secoua la tête.
Elle était vraiment plus claquée qu'elle ne l'aurait cru. Voir quelqu'un ici... C'était tout simplement impossible. Surgissant de nulle part, l'esprit se manifesta à nouveau et marchait vers elle. Finalement il semblait bien réel. Claire cria de frayeur sur le moment. Elle le voyait et semblait être la seule. Son petit compagnon était dans l'incompréhension la plus totale, il ne le voyait pas. Elle mit quelques secondes à se calmer et à comprendre qu'elle ne rêvait pas. Sa seconde peau permit de lui dire qu'elle ne rêvait, elle réagissait à ses sensations et ses picotements habituelles étaient bien là. Elle s'approcha de l'esprit, le fixant de la tête au pied. Son coeur battait toujours fort même s'il commençait à se détendre. Qui était-il? Que pouvait bien-t-il faire ici? Et qu'est-ce qu'il lui voulait. L’esprit, si Claire pouvait l'appeler tel quel, était d’une forme assez particulière. Apparemment féminine. Elle était vêtue d'une armure. On ne voyait pas son visage qui était masqué par un casque. D’une forme assez particulière, il lui donnait un visage fin avec uniquement deux lumières à la place des yeux. La forme du casque au niveau du visage s’ouvrait pour laisser place à une sorte de couronne sur le haut du crâne. Ses bras et ses jambes étaient recouvertes par des plaques formant un ensemble. Chaque plaque présentant de nombreux motifs. Seul le haut de sa poitrine était visible à travers une sorte de maillage… L’armure parcourait même ses doigts, formant comme des griffes. Claire, toujours aussi surprise et qui commençait à être de plus en plus intéressé par cet invité surprise ; ne savait pas vraiment quoi penser. Elle se contenta de quelques questions basiques et obtint des réponses.
L'humaine était aujourd'hui dans un tombeau funéraire et tournait autour depuis quelques années. La défunte qui reposait en paix dans cette pièce était une ancienne Sith d'un conseil noir détruit depuis des millénaires. Elle lui expliqua qu'elle se dénommait Darth Kai'sa à l'époque de son vivant et que son esprit endormis avait senti sa présence. Le contact de Claire avec la lueur violacée l'avait réveillé. Elle avait alors senti une libération de Force du côté obscure. Kai'sa l'avait alors observé, restant dans l'ombre, ne se manifestant pas. La guidant par moment. Jouant avec elle pour tester sa détermination. La faisant tomber dans des pièces pour la faire se retrouver face aux créatures. Sentant que le moment était venu, elle l’avait fait revenir une dernière fois à l'entrée de sa chambre funéraire. Autrefois, les terres étaient vivantes, recouverte d'une végétation luxuriante mais ce monde c'était laissé mourir. Il n'y avait aujourd'hui plus que du sable et des cafards géants et cannibales. Claire l'écouta et ne comprit absolument rien. La Force? Les Siths? Késako? Un numéro de duettiste? L'humaine expliqua à l'esprit qu'elle était née sur ce monde suite à des conditions qu'elle ne connaissait pas. Elle ne connaissait rien de la galaxie et encore moins à ce qu'elle appelait la Force et un Sith. Amusé, l'esprit l'invita à s’asseoir et prit le temps de lui expliquer ce qu'elle savait de la galaxie à son époque et comment elle était régie. Elle lui expliqua ensuite que la Force était puissante en elle. Qu'elle la maîtrisait sans le savoir. L'esprit lui montra plusieurs exemples élémentaires. Le premier? L'holocron s'était ouvert lorsqu'elle l'avait pris dans la main. Il fallait parfois des heures de méditations à certains pour réussir à l'ouvrir. Le second?
Lors de ses combats, elle avait toujours survécu et s'en était toujours échappée indemne, excepté quelques coups sans gravités. Comment une gamine aurait-elle pu survivre à ces nombreux assauts. Elle lui demanda si elle n'avait jamais eu la sensation de savoir quelle serait l'attaque à parer? Comment la contrer? L'esquiver et s'y opposer? Elle avait subi des blessures parce qu'elle était inexpérimentée. Claire qui avait toujours mit ça sur le compte de sa seconde peau ne put que l'admettre et s'y résoudre. Mais bien que cette Force soit assez incroyable et qu'elle fasse d'elle une sensitive, ce n'était pas ça qui allait l'aider à sortir d'ici. Du moins jusque-là, ça ne l'avait pas fait. Pas encore... Une question tarauda la tête de la jeune Claire, c'était quoi un Holocron? L'esprit lui expliqua alors qu'il s'agissait d'un réceptacle de savoir. Les sensitifs y enfermaient leurs connaissances pour les transmettre à des générations futures. Tous ne savaient pas en fabriquer, ni les utiliser. Pour la première fois depuis des années, elle était la seule à parler à son compagnon à six pattes et elle devait le reconnaître, entendre parler quelqu'un d'autre était agréable. Devait-elle s'y habituer? Probablement pas. Curieuse, elle voulut en savoir plus sur l'esprit qui se tenait devant elle. D'après ce qu'elle lui avait expliqué, les Siths n'étaient pas des êtres que l'on aimait côtoyer. Devenait-on un Sith par choix? Par passion? Par une situation déclenchante? Elle ne saisissait pas encore bien leur nuance. Elle trouvait trop simple de diviser ça en bien et mal. La jeune Claire ne le savait pas encore mais les propos qu'elle allait entendre ensuite seraient les mots qui détermineraient les chemins de sa destinée.
« Laisse-moi t'apprendre toutes les subtilités de la Force. Ayant été Chevalier Jedi puis Darth, j'ai tout appris sur la force. Jusqu’au vrai nature du côté obscure. Si l'on désire de tirer au clair le grand mystère, il en convient d'en étudier tous les aspects et non de s'en tenir à la vision étroite et dogmatique des Jedi. Si tu veux découvrir et connaitre la Force, il te faut l'embrasser dans son ensemble. Apprend à connaitre le côté obscur et tu seras capable d'avoir un pouvoir inimaginé. Laisse-moi te guider sur une vie exaltante, une vie qui ait un vrai sens, une vraie conscience. Je sens la peur en toi et la violence de ta colère d'être ici depuis toutes ces années. Elle accroît ta force et la puissance de ta volonté. Laisse-moi t'aider à briser tes chaines et à obtenir une nouvelle liberté. »
La paix est un mensonge, il n'y a que la passion.
Par la passion, j'ai la puissance.
Par la puissance, j'ai le pouvoir.
Par le pouvoir, j'ai la victoire.
Par la victoire, je brise mes chaines.
La Force me libérera.
Par la passion, j'ai la puissance.
Par la puissance, j'ai le pouvoir.
Par le pouvoir, j'ai la victoire.
Par la victoire, je brise mes chaines.
La Force me libérera.
Ainsi commença l'apprentissage de la jeune humaine sur la voie du côté obscure. Laissant son ancien nom pour se renommer Meetra.
- InvitéInvité
Re: Darth Meetra - Gardienne du savoir
Dim 23 Jan - 15:25
De retour dans la galaxie :
« Non vous ne comprenez pas. Quel est le code Sith? Vous connaissez les mots, mais vous ne comprenez pas réellement leur sens. Le Côté Obscur puise dans les émotions les plus puissantes... La colère. La haine. La peur. Nous apprenons à utiliser nos émotions pour libérer notre véritable potentiel et déchaîner la Force sur nos ennemis. Elle s'écoule en chaque être vivant. Lorsque nous affrontons un adversaire de chair et de sang, nous puisons également dans ses émotions. Tous ceux qui sont du Côté Obscure le font instinctivement, à un degré ou un autre, et c'est tellement instinctif que nombre d'instructeurs estiment qu'il n'est pas nécessaire de l'enseigner.
J'ai étudié votre dossier de l'académie, et je vous ai observé quand vous avez combattu les mercenaires dans ma cour. Vous possédez un don particulier. Vous ne vous nourrissez pas simplement des émotions brutes de votre adversaire, vous vous en gorgez. Ce qui alimente le pouvoir de la Force et vous transforme en un instrument de mort et de destruction.
Précisément. Vous avez voulu vous nourrir d'émotions qui n'existaient pas, et en agissant ainsi vous vous êtes seulement rendu plus faible. Je m'étonne que ce travers n'ait pas été décelé chez vous. Même le don le plus puissant a besoin d'être dirigé pour être utilisé efficacement. Vous avez tellement l'habitude de vous servir de votre don que vous en négligez la source de puissance la plus basique... Vous-même. La prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation similaire, il vous faudra vous tourner vers l'intérieur de vous-même. Puisez dans vos propres émotions, et vous détruirez vos ennemis mécaniques aussi facilement que vous massacrez vos ennemis organiques.
J'espère que votre assurance maintenant revenue vous servira lors de votre prochaine mission... »
Assise en tailleur, le rythme calme ; la jeune humaine revivait cette conversation. Ressentant chacun de ses aspects. La leçon. Son sarcasme. La dominance sur l'autre. L'impatience grandissante de la personne qui écoutait. La présence d'une troisième personne qui restait tapis dans l'ombre sans rien dire. Elle ne semblait pas observatrice. Probablement une esclave où une personne au service du maître de la maison. Impossible pour elle de savoir. Mais cette conversation l'intriguait. Etait-ce ainsi que devait être la nature d'un Sith? Où était-ce la recherche du savoir? De la connaissance et de la puissance? Elle ne savait pas trop. Pas encore... Le souvenir se coupa. Disparaissant pour la faire revenir à la réalité. Meetra voulait en savoir plus. Pour une raison qu'elle ignorait, cet échange l’avait intrigué au plus haut point. Tout comme à chaque fois que l'esprit lui faisait vivre ses souvenirs à l'époque où il pouvait tourner les pages d'un grimoire. Puisant dans la connaissance pour s'élever toujours plus. Aujourd'hui, elle avait l'habitude de ces séances de méditation où l'esprit se plongeait en elle pour lui transmettre son savoir et ses convictions. Au départ, c'était éprouvant. Elle finissait en hurlant. Son coeur s'emballait et sa seconde peau réagissait en l'enveloppant totalement ; repoussant l'esprit de l'ancienne Sith au passage. Totalement en sueur, remplie par la peur et la paralysie, elle finissait par s'effondrer au sol. Totalement inerte. Son pauvre ami à six pattes complètement affolées tournait autour d'elle. Le pauvre ne comprenait rien. Plus d'une fois elle c'était faite réprimandé par l'esprit. Sa détermination était capable de lui faire passer outre ce qu'elle voyait.
Semaines après semaines. Mois après mois. L'ancien esprit Sith s'évertua à transmettre ses connaissances et à former la jeune humaine sur la voie du Côté Obscure. Même si sa détermination était grande, son esprit était jeune et pur ; donc aussi malléable qu'elle le voulait. Convaincre la jeune humaine de certains de ses arguments sur ceux qu'elle avait autrefois appris fut d'une facilité déconcertante. Mais une chose lui plaisait chez cet enfant. Une soif de connaissance qui ne semblait connaitre aucune limite. Elle laissa l'humaine pour disparaître et retourner dans l'holocron. Elle le faisait régulièrement après avoir enseigné à sa jeune élève. Cette Sith... Elle ne savait pas vraiment qui elle était. Elle se disait être une sang pur. Parfois elle affichait un visage creusé par des rides profondes et les excroissances pendant à ses joues et son menton étaient flétries. Sa peau était marquée de taches de sénescence d'un brun sombre. Parfois elle affichait un visage jeune et féroce. Ca ne l'aidait pas pour prétendre deviner son âge. Quel aspect était véritablement le siens? Ou le second était sa jeunesse et le premier son aspect après avoir traversé quelques secrets du Côté Obscure. L'humaine se souvenait d'une de ses leçons. La force peut être pliée à votre volonté, mais il y a souvent un prix à payer. Les rituels les plus puissants du côté obscur exigent un coût dont bien peu son prêt à s'acquitter. Parlait-elle par vécu? Une vie entière consacrée à étudier les secrets anciens de la sorcellerie Sith. Mais sa voix était forte et vibrante. De plus, elle se tenait toujours très droite. Son maître était un véritable mystère à ses yeux. Une connaissance de folie et une apparence à double facette.
Elle s’allongea sur le sol et s'étira longuement. Depuis combien de temps suivait-elle ces sessions? Elle n'avait pas compté. Commençant à se perdre dans ses pensées, elle revint sur terre lorsque son ami à six pattes se mit à lui débarbouiller le visage. Ne cherchant pas le repousser, elle ouvrit sa main et fit léviter son ami qui... adorait tout simplement ça. Le laissant se faire retourner pour avoir les quatre pattes en l'air, il tira la langue tout en profitant du vol. Apprendre les voies de la Force était une chose mais commencer à rester dans cette tombe devenait de plus en plus lugubre. Les vivres ne manquaient pas dans le coin. Mais pouvait-elle sortir de ce monde de ténèbres? Il y avait-il une sortie? Elle avait exploré la suite du tombeau une fois. Il semblait remonter à la surface mais tout était bloqué par un éboulement. Impossible d'en sortir. Mais ça c'était à l'époque. Une idée lui traversa l'esprit. Pourquoi ne pas retenter l'expérience? Maintenant elle maîtrisait la Force. Bon d'accord, c'était un bien grand mot. Elle commençait à la sentir autour d'elle et sa seconde peau semblait être en communion avec cette essence. Si elle pouvait la nommer ainsi. Elle regarda cette pièce. Elle était toujours sèche malgré l'humidité des tunnels environnant. Cette lueur était toujours là, à éclairer les différents endroits où la jeune humaine allait. Pourquoi? Tant de mystère... Mais qu'est-ce qu'elle avait à lui tourner autour cette boule de lumière. Elle se prit la tête dans les mains ; oubliant totalement son petit compagnon qui chuta au sol et grommela. En se relevant, il s'essuya sur sa jambe pour montrer son mécontentement. Elle l'attrapa et lui frotta le crâne pour se faire pardonner.
Se relevant, elle eut une idée. Traversant la salle, elle rejoint une seconde pièce et remonta un escalier. L'escalier était large et aussi ancien que le tombeau. Remontant les marches, elle retomba sur les rochers et les débris. L'effondrement semblait naturel. Avait-il été causé par le temps ou bien ces maudites bestioles? Non. Le sol ici était rocheux et elles ne se déplaçaient que dans les sols sableux. Se concentrant, elle visualisa la Force et la sentie passer à travers tout ce qui l'entouraient. Puisant en elle, elle inspira profondément. C'était la première fois qu'elle allait faire ça. Elle l'avait vécu via des souvenirs. Entendu via des leçons. Le faire avec des pierres d'accord mais jamais à ce point-là. Fermant les yeux, elle pointa sa main en direction des pierres. Il ne lui fallut que quelques secondes, quelques gouttes de sueurs froides et les pierres se mirent à se soulever dans l'espace de l'escalier. Ouvrant les yeux, elle les voyait qui flottaient devant elle. Basculant son bras sur le côté, les rochers et débris vinrent se coller le long de l'escalier. Relâchant la pression, ses jambes fléchirent et elle tomba sur ses genoux. Elle ne s'attendait pas à ce que cela soit aussi éprouvant. Puisant dans sa satisfaction, elle se releva et sourit. Entendant le murmure souriant de l'ancien esprit Sith, elle hurla de peur avant de se calmer. La main sur sa poitrine, elle s'agaça légèrement. Sa seconde peau frémit en réponse à ses émotions. Il lui dit de puiser dans cet agacement. De s'en nourrir. L'écoutant, elle écouta sa propre frustration avant de se laisser calmer. Inspirant, elle sentit un air frais nouveau arriver sur elle suivi d'une remarque de son maître. Partir? Mais pour aller où?
« Tu te dois d'aller, d'explorer et d'apprendre par toi-même. Je ne suis qu'un vieil esprit Sith lié à un vieil holocron vieillissant. Je ne peux aller au-delà des murs de ce tombeau. Tu es une élève merveilleusement douée. Tu me rappelles une jeunesse insouciante. Passe-me voir... Je t'apprendrais une dernière leçon. »
Se retournant, elle regarda son maître avec le regard d'une enfant incrédule. Ne comprenant pas. Seule sa seconde peau réagit, ses picotements lui transpercèrent sa chair. Elle durcie et l'enveloppa davantage. Avant de comprendre ce qu'il se passait, la jeune humaine se retrouva propulsée dans les escaliers et finit les fesses sur une marche. Le spectre de l'esprit Sith disparu et le plafond s'effondra sur les anciennes marches en roche, provocant un vacarme sans nom accompagné d'un épais nuage de poussière. Se relevant, elle remonta quelques marches lâchant une quinte de toux à s'en faire cracher les poumons. Seule sa toux et les éternuements incessant de son compagnon à six pattes tranchaient avec le calme insoutenable de cet immense escalier. Elle venait de se faire chasser par son maître. Mais pourquoi? Etait-elle vraiment chasser ou était-ce une nouvelle leçon? Elle aurait pu enlever les rochers à nouveau mais elle doutait que l'idée soit bonne. Tu ne trouveras plus rien ici. Cette voix, celle de son maître, qui résonna dans sa tête la fit partir. Elle toussa encore une fois, crachant de la poussière. Elle n'y avait pas prêté attention mais cette boule de lumière flottait toujours dans le coin. Qu'est-ce qu’elle foutait là? Peu importe. Elle la regarda et se mit à monter les marches. La voici qui quittait une pièce pour en traverser une autre. Sa formation n'était pas terminée mais elle devait aller de l'avant. Tsss. Elle se formerait elle-même s'il le fallait! Grimpant marche après marche, elle succéda escaliers sur couloirs sur escaliers. Jusqu'au remontait l'ensemble? La question ne resta pas longtemps sans réponse. Une lumière se mit à apparaître au fur et à mesure qu'elle avançait. Une lumière qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps... La lumière du jour...
Meetra arriva dans une grande salle en ruine. Le temps avait fait ses ravages. Des colonnes avaient perdu leurs motifs. Sur certaines, ils manquaient la moitié de la colonne. Le sable recouvrait légèrement le sol. Le vent était chaud. Il lui caressa le visage. Cette sensation lui était familière mais elle n'arrivait pas à se remémorer pourquoi. Un pas après l'autre, elle avança vers cette lumière inconnue. Elle l'éblouissait. Passant ce qui devait probablement être anciennement la porte du tombeau, elle en escalada les ruines à moitié sous le sable pour se retrouver dehors. Les rayons du soleil la recouvrirent entièrement. Elle laissa sa chaleur la caresser et l'envahir quelques secondes avant de retourner à l'intérieur de l'entrée. Sa seconde peau avait frémi, lui provocant une excitation légère. La sensation avait été bonne mais elle n'était pas habituée à tant de lumière. Il lui fallut quelques minutes pour s'acclimater tandis qu'un se roulait dans le sable en jouant dedans. Quel grand gamin celui-là. Quittant l'entrée, elle descendit un nouvel escalier. Encore un... Quel était cet endroit? Il semblait y avoir une multitude de vieux monument en ruine. Des sortes de pyramides. La plupart était moitié détruite. Le temps? La guerre? Aucune idée. Le sable était lui bien présent. Soupirant, elle regarda autour d'elle. Il faisait frais dans les tunnels et salles qu'elle avait emprunté pour sortir. Ici c'était une véritable fournaise. Sa seconde peau la protégeait. Enfin pour le moment. Pour combien de temps? Une question à laquelle elle n'avait pas la réponse. Son compagnon semblait plutôt bien supporter la chaleur. Pour une espèce qui avait toujours vécu dans les ténèbres, c'était assez curieux.
Avançant devant elle, la jeune humaine arriva vers la fin du sol rocheux. Le vide s'étendait devant elle. Sauter du haut de cette falaise la tuerait à coup sûr. Au fond elle pouvait voir des sables bouger, des trous apparaître pour disparaître. Encore ces créatures. Elle choisit de retourner sur ses pas. Marchant au milieu des vieilles ossatures, elle entendu ce qui pouvait s’apparenter à des chutes de pierres. Probablement un édifice qui tombait dans le sable. Mais le bruit se produisit une seconde fois. Curieuse elle partit en direction du bruit. Profitant d'une petite dune pour se dissimuler, elle se jeta au sol et rampa de quelques coudés pour observer. Passant juste la tête pour être discrète, elle vit son ami qui était... Tout simplement assis sur le haut de la dune en mode no stress. Elle le regarda. Ca te dérangerait d'être discret? Ne me regarde pas avec cette langue pendante! Mais baisse toi! Et elle n'avait pas fait attention que sa boule lumineuse flottait au-dessus de sa tête. Ce qui attira l'attention de certaines personnes. Qui? Elle n'eut pas vraiment le temps de voir précisément. Ce qu'elle remarqua avant de voir une décharge plasmique lui raser la tête d'un bon mètre ; c'est que des formes humanoïdes sortait d'une sorte de bâtiment aux lignes épurées. Sautant, elle recula pour partir sur le flan. Sa seconde peau la picotait de part en part. Elle était aussi en alerte qu'elle. Passant un amas de pierre taillé, elle tomba sur ce qu'elle jugea un humain en armure. Plantant ses griffes dans son torse, elle le laissa tomber sur le sable, inerte. Courant, elle essuya un tir dans la jambe. Sa seconde peau endura le coup comme si elle n'avait rien sentit mais Meetra hurla de douleur.
Puissant dans sa colère, elle souleva son tireur en utilisant la Force. L'étranglant dans les airs, elle dû le relâcher quand on lui tira à nouveau dessus. Avançant vers l'ennemi, elle en attrapa un dont elle trancha la jugulaire. Son sang rouge jaillit et vint colorer le sable en se rependant dessus. Attaquant un nouveau soldat, elle et son compagnon se retrouvèrent à flotter dans les airs. Se retrouvant complètement encerclé par les soldats de l'escouade, elle ne voyait que des canons pointés vers sa tête et une envie folle de les massacrer. Serrant le poing, elle fit échapper plusieurs armes en mains avant d'entendre un rire. Le rire d'un homme. Ce dernier cachait son visage sous une capuche épaisse qui semblait ne former qu'un tout avec sa bure. Qui était-il? Bougeant sa main, la jeune humaine et son ami retombèrent sur le sable. Il s'avança vers elle. Son sourire et son regard n'inspirait aucune confiance. Un frisson parcouru son dos. Il émanait une froideur de cet homme. Une froideur qu'elle connaissait bien. Cet homme était un Sith...
Voilà qui est intéressant...
Une curiosité du maître :
Pourquoi était-elle ici? On lui avait demandé de venir sur le monde mère du Consortium Eternel. Demander était un bien grand mot à vrai dire. La consigne était tombée et elle était venu ici avec un billet pour un aller simple. Personne ne lui avait dit quoi que ce soit. A chaque question, elle n'avait eu que le droit de se taire. Les relations chez les Siths entre les soit-disant maîtres et les aspirants... S'enticher d'un aspirant n'était pas un état d'esprit recherché sur les mondes de Korriban et de Dromund Kaas. La température ambiante était bonne. Assise en tailleurs, la jeune humaine attendait. Calme et silencieuse. Elle méditait pour deviner ce qui l'entourait, ressentant la présence d'être puissant dans la Force. Elle ressentait la foule qui passait dans les couloirs. Inspirant calmement, elle se laissa porter par les courants de la Force. A côté de ça, elle n'avait pas besoin de ressentir ni de voir quoi que ce soit pour savoir ce que son ami à six pattes faisait. Allongé sur le dos, la langue pendante sur le côté, il était là à attendre lui aussi. Au moins il n'était pas en train de faire une ânerie. La fois où elle l'avait vu débarquer avec un morceau d'ensemble de lingerie fine... Elle ne sut jamais où il avait attrapé ça. Et c'était peut-être mieux ainsi. Une chose attira son attention. Sa seconde peau frémit légèrement puis une porte s'ouvrit. On demanda à son compagnon de sortir ainsi que cette étrange lueur qui flottait toujours autour d'elle. Il la regarda en grognant légèrement et s’exécuta sur son regard. Elle se retrouva seule dans l'obscurité de cette salle sphérique. Aucune fenêtre. Aucune lumière. Une obscurité qui laissait place au chaos. Quelque chose perturbait ce chaos. Une personne qu'elle n'avait pas sentie au départ.
Cette pièce semblait, pour une raison obscure, aspirer la lumière violacée qui l'illuminait en temps normal de par sa seconde peau. Cette fois, celle-ci ne laissait émettre qu'une infime luminosité. Sentant qu'il y avait une personne, elle ne put déterminer qui il était. Ni où il était jusqu'à ce qu'il s'avance. Son corps aurait pu être inexistant. Elle n'entendait pas ses pas. Pourtant elle le voyait. Il portait une longue bure avec une capuche qui lui cachait le visage. Il masquait sa présence dans la Force. Pourtant, elle arrivait à discerner une légère trace de lui dans la Force. Il se tenait devant elle après avoir marché autour d'elle dans un cercle parfait. L'étudiait-elle? Possible. Elle le faisait. Elle ne voyait pas sa robe se plier à chacun de ses pas. Comme s'il flottait sur le sol. Ses coudes n'avaient pas bougé d'un poil et ses bras se rejoignaient à l'extrémité des manches de sa tenue. Leur petit jeu d'étude dura un petit moment avant qu'elle ne l'entende dans sa tête. Elle avait tenté de percer ses défenses mentales mais avait échoué. Lui en revanche... Avait réussi. Là où nul autre ne l'avait fait. Qui était-il? Elle qui avait maîtrisé les tombeaux, l'obscurité et le chaos. Dans cette petite sphère, la voilà qui perdait la bataille. La jeune humaine résista tandis que sa seconde peau commençait à lui picoter l'ensemble de sa chair face au danger qui survenait. Il la perturbait. Elle n'appréciait guère la chose et lui l'avait compris. Le savourant encore plus. Que lui voulait-il? Il lui parlait par échos. Etant ici et là, aussi proche qu'autant éloigné que possible. Hurlant que cela suffisait, elle le fit quitter ses pensées tout en lâchant une vague de force. Une résonance lui donna l'impression que la pièce craquait avant de laisser tomber un silence lourd.
« Tes instructeurs et maître m'ont beaucoup parlé de toi jeune apprentie. Tu maîtrises le code et la voie des Sith. La colère. La haine. La peur. Tu sais utiliser les émotions de tes ennemis et les tiennes pour libérer ton véritable potentiel et déchaîner la Force. Tu la canalises et la plies à ta volonté. Tu as tué à main nue comme en usant du côté obscur. Curieusement, tu as épargné les plus faibles pour les laisser mourir plus tard. Ce fait de ta part a posé beaucoup de question.
J'ai étudié ton parcours depuis que j'ai donné l'ordre de t'envoyer sur Korriban puis sur Dromund Kaas. Ton évolution a été des plus intéressante à suivre. Contre certaines volontés, je t'ai laissé évoluer à ta guise. Certains pour se satisfaire, t'ont envoyé dans les pires tombeaux. Des tombeaux que certains maîtres n'auraient pas l'audace de visiter. Y compris le temple Noir de Dromund Kaas. Comme prévu, tu t'es fait nombre d'ennemi. Des mentors comme des aspirants.
Sur Korriban, j'ai pu étudier ton potentiel. Sur Dorumund Kass, j'ai étudié ton évolution. Tu as démontré une détermination admirable face aux accusations et confrontations de tes frères et soeurs. Comme ceux de tes mentors. Tes investigations, tes recherches et ta curiosité ont dépassé toutes mes espérances. Ce qui me ravi à un point que tu n'imagines pas. Je t'ai choisi comme élève car tu as réveillé une vieille flamme que je croyais éteinte. »
Elle l'avait écouté parlé avec attention sans se lever. Elle se souvenait. C'était lui qui l'avait trouvé sur cette planète désertique et sableuse. A l'époque, elle n'avait vu en lui qu'un étranger qui en voulait à sa vie. Aujourd'hui, elle savait qui était cet étranger. Un étranger à qui elle devait le respect. Un étranger à qui elle devait la liberté dont elle avait pu jouir jusque-là. Une de ses mains quitta sa bure. Sans se baisser, il déposa sur le sol différents objets et différents instruments sur le sol. Il y avait sous ses yeux, disposé devant elle tout ce qu'il fallait pour construire un sabre laser. A première vu, un sabre laser à une lame. Les pièces correspondaient parfaitement au gout de la jeune humaine. Meetra se mit dans un état de méditation et après quelques secondes. Les différentes parties se mirent à tourbillonner autour d'elle avant de s'assembler sous les yeux attentifs de l'étranger. C'était étrange qu'il ait choisi de rester là. Si l'opération ne réussissait pas, tout devenait instable et explosait. Tuant le concepteur. Le bouton d'activation et les barrettes de connexions s'installèrent sur le circuit dimetis. La bande isolante s'enfila dans la poignée gravée avant de recouvrir la construction. La Lentille et le cristal se placèrent. Un cristal d'une couleur violette comme celle qu'émettait sa seconde peau. Vint ensuite le tour de l’émetteur avec sa précieuse matrice. Plaçant la cellule d'énergie, elle la brancha au conducteur du champ d'énergie et aux bobines supraconductrices. Le sabre laser était fini. Il ne restait plus que l'étape ultime. Inspirant, elle le fit descendre dans sa main et l'alluma. Le son emplie la pièce pendant que son regard se perdait dans la couleur de la lame.
« Lève-toi, ma jeune apprentie. »
...
Les pierres flottaient tout autour d'elle. Gravitant de façon circulaire tels des astres telluriques. Elle même à une trentaine de centimètre du sol, la jeune humaine méditait. Elle ressentait tout ce qui l'entourait. Les plantes. Les arbres. La roche. Les insectes qui grouillaient dans la terre. Même ce petit être vivant à quatre pattes. Généralement de six cents grammes pour une taille d'une vingtaine de centimètre avec une queue aussi longue que son corps. Celui-ci avait un pelage de couleur brun-noir. Elle l'avait vu sauter d'une branche en arrivant. Utilisant sa longue queue en panache en tant que balancier et gouvernail. Une petite bestiole merveilleuse avec une mémoire à dix crédits. Elle avait beau cacher des stocks de graines ici et là, encore et encore, mais à l'arrivée des périodes froides... Pour les retrouver... C'était au petit bonheur la chance! Elle le sentait qui l'observait. La scrutant telle une anomalie dans sa forêt et sa routine habituelle. Remuant ses petites moustaches. Se concentrant sur autre chose, elle ressentit un serpent qui passait par-là. Mais se divertir de la vie qui l'entourait était bon de temps à autre mais c'était surtout le passe-temps de ces cloportes de Jedi. Même si elle ne l'avouerait jamais, elle adorait méditer en pleine nature. Bien loin du tumulte de l'environnement que lui offrait le coeur du consortium où la civilisation Sith. Noyer sous des complots puériles et inutiles. Se tuant entre eux pour acquérir le pouvoir et la position de l'autre. Les privilèges! De la poudre aux yeux tout ça. Un intérêt uniquement personnel. Propre aux Siths cela dit. Elle la première. Après tout, tout ce qui l'intéressait était la connaissance. Même elle tuait pour l'acquérir.
La connaissance. La seule et unique chose qui l'intéressait dans ce bas monde. Peu comprenaient son engouement. Ceux qui avaient voulu acquérir son savoir n'étaient plus là pour en parler. Le passé? L'avenir? Le présent... Tout n'était qu'un ensemble de pièce qui se succédait dans un schéma abracadabrant. Méditant, tout se mélangeait aléatoirement. Sur la demande de son maître, elle avait suivi et écouté la Force qui l'avait mené à voyager à travers le consortium pour atterrir sur ce monde oublié de tous. Odessen... Une planète luxuriante qui offrait un climat tempéré et une vie abondante. La planète était recouverte par des océans et des continents sur lesquels trônaient montagnes et forêts. La faune et la flore y étaient aussi surprenantes que variées. La Force était présente. Mais ni Jedi, ni Sith n'étaient venu s'établir et perturber son équilibre pendant des millénaires. La Force qui en émanait n'était pas tournée vers l'un de ses versants. La seule menace à prendre en compte sur cette planète était les Rôdeurs de l'ombre qu'elle avait croisé en longent une falaise. Une espèce prédatrice, semblant directement liés à la Force. Quelques éclairs de Force avaient suffi à les faire disparaître. Un sentiment étrange se dégageait chez la jeune humaine depuis qu'elle avait foulé de ses pas le sol de ce monde. Depuis des années, elle se sentait bien. Comme si elle était en paix. Pour que son maître continue sa formation, bien qu'elle soit particulièrement avancée et presque terminée à ses yeux, elle devait apprendre à connaitre et comprendre ce qu'était sa seconde peau. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle méditait. Se laissant enfoncer de plus en plus dans son subconscient.
Transformant les pierres en roche puis en rocher, elle déclencha une catastrophe météorologique autour d'elle. Les arbres s'arrachèrent de leur sol pour tourbillonner dans une force dévastatrice. Les gouttes de sueurs quittaient son visage tant elle s'enfonçait. Sa chevelure remuait dans tous les sens. Avançant dans les noirceurs qui peuplaient son âme, elle finit par en sortir pour atterrir au milieu du chaos. L'obscurité à perte de vue. Des craquements de roche comme si la matière entrait constamment en collision autour d'elle. Avançant sans dire un mot, elle finit par trouver une lueur violacée. Cette dernière baignait dans le chaos. Tendant la main, elle voulut la faire venir à elle pour la mettre sous son contrôle. Rien de fonctionna. Ses pouvoirs n’avaient aucun effet sur cette chose. S'approchant à nouveau, elle arriva à son niveau. Tendant les mains, elle l'attrapa comme si cette boule ou créature n'attendait que ça. Les craquements se stoppèrent. Autrefois, elle n'avait fait que la toucher. La suite? Vous la connaissez. Aujourd'hui, elle la tenait entre ses mains et la pressa contre sa poitrine. La boule disparue en pénétrant dans le corps de la Sith, répandant une sensation de froid glaciale. Tombant dans l'inconscience, Meetra s'écroula au sol. Inerte. Le cataclysme se stoppa. Tout ce qui lévitait à former une tornade retomba avec fracas. La jeune femme se réveilla bien plus tard, ignorant le temps qu'elle avait passé là, allongée. La seule chose qu'elle remarqua sur le moment fut l'écureuil qui se tenait sur sa tête. Regardant autour d'elle, elle constata les dégâts. Ce n'était pas beau à voir. Les bruits provenant de son ventre lui firent prendre la direction de son campement.
De retour à son campement, elle s'assit sur le rondin de bois qu'elle avait couché en arrivant. Le feu s'était éteint depuis longtemps. Elle ne comprit pas pourquoi sur le moment, mais elle se sentait glacé. Son compagnon à six pattes la regardait bizarrement. Elle se frotta les bras pour se réchauffer et c'est là qu'elle comprit. Elle se regarda avec stupeur. La surprise fut telle qu'elle se releva et tomba de l'autre côté du rondin avant d'en voir un débarqué sur le rondin pour l'observer. L'humaine était devenue humaine! A savoir nue comme un vers. Elle en resta sans voie. Comment était-ce possible? Elle fonça dans le vaisseau. L'agitation était présente tout autant que le trouble qui l'accompagnait. Se regardant dans le miroir, elle put voir pour la première fois à quoi ressemblait réellement son corps. Quelques petits grains de beautés ici et là. Ces tatouages violacés qui parcouraient certaines de ses courbes. Les mêmes que sur son visage. Sa colonne vertébrale, le haut de son dos jusqu'au haut de ses épaules ainsi que ses obliques d'où une faible lueur violacée apparaissait ; présentaient des aspérités rocheuses. A peine avait-elle pensé à sa seconde peau qu’elle connaissant tant que cette dernière sortit de ces aspérités pour lui recouvrir entièrement le corps. D'un coup, elle se sentie mieux. Pendant une bonne heure, l'humaine s'amusa à jouer avec sa seconde peau, la faisant apparaître et disparaître au grès de ses envies, de façon totalement instinctive. Voilà qu'elle et cette peau ne formaient plus qu'un. Meetra se sentait désormais entière. Le temps était venu pour elle de quitter ce monde et de retourner auprès de son Maître.
Le pouvoir :
Perdu dans un vieux grimoire, elle était assise sur le sol. Adossée contre le mur derrière son bureau. A côté d'elle, un holocron était ouvert. L'image qui en sortait expliquait une notion sur le côté obscure. Une notion qu'elle connaissait bien. L'hologramme tournait en boucle. Cela faisait des heures qu'elle lisait lignes après lignes pour tenter de trouver quelque chose. Elle n'arrivait pas à saisir le concept qui lui manquait. Soupirant, elle ferma le vieux livre avant de le poser à côté d'elle. D’un geste de la main, elle verrouilla l'holocron qui cessa d'émettre l'image holographique et son texte barbant. Posant la tête contre la cloison, elle ferma les yeux et se les frotta. Elle n'arrivait à rien avec ce truc. Il fallait qu'elle se change les idées. Et pour ça, il lui fallait aller faire un petit tour. Sortant, elle verrouilla son bureau. Ce dernier donnait sur des chambres où reposaient certains savoir et certaines traditions du côté obscure. Certaines devant demeurer dans l'ombre. Tous n'étaient pas faites pour être accessible au premier venu. De par leurs dangerosités. Suivi de leurs effets. Les plus sages qui seraient capable de les utiliser refuserait de payer le prix que ces pouvoirs demandaient. Donc autant les garder dans une chambre plutôt que de les voir se faire détruire où être mal employé par un jeune aspirant en quête d'une gloire futile. Mais il ne fallait pas croire qu'il n'y avait que des reliques Sith. Meetra avait mis la main sur certain savoir Jedi qu'elle gardait précieusement. Trouvant intéressant de les étudier. Se plonger purement et uniquement dans le Côté Obscure ne représentait que peu d’intérêt, si ce n'était que de délaisser un aspect du problème.
Accepter le coté lumineux, sans pour autant tomber dans les dogmes des Jedis, même en étant Sith ; ouvrait certaines portes. Et comme l’avait dit son premier maître, il faut accepter d'arpenter les deux côtés. La Force ne formait qu’une seule pièce avec deux faces. Et nombre de soi-disant experts ne faisaient qu'effleurer la surface de chacune des deux. C'est une des raisons qui avait fait que le monde sur lequel elle vivait en ce moment avait été choisi. Légèrement reculé dans l'espace du Consortium Eternel. Odessen. Un monde désormais oublié de tous. Abandonné. Laissé à lui-même et à son cycle naturel. Cette terre avait pourtant été un haut lieu de l'histoire galactique. Il y avait de cela plus de quatre millénaires aujourd'hui. Ledit lieu qui servait autrefois de base n'était plus qu'un tas de ruine. S'écroulant sur lui-même. La Force, dans son infini sagesse, l'avait amené ici auparavant. Le fait que ce monde démontre une neutralité totale aux yeux de la Force était des plus intéressant à ses yeux. Perdu dans ses pensées, les mains dans le dos, la jeune fille qui aujourd’hui approchait de la trentaine continuait de marcher. Ici, c'était chez elle. Ce monde était son sanctuaire. Peu y avait accès. Les rares élus étaient traités sur le volet. Elle ne voulait pas voir n'importe qui débarquer pour une quelconque visite opportune. Les seules personnes invité à venir, l'était pour des sujets importants. Voir de crise. Telle était sa volonté. Quiconque irait contre serait tué. Son cadavre nourrirait la faune locale. Pour tout ce qui concernant les affaires courantes, tout se traitait sur les mondes connus. Osus, Dromund Kaas, Korriban où encore Hapes.
Levant les yeux sur les courbes intérieur du bâtiment, elle se perdit quelques instants en contemplation. Les arts traditionnels et millénaire de construction Sith avait parfaitement été mixé avec la finesse de l'art hapien. L'architecte aidé d'un designer avait réussi à créer une osmose entre ces deux milieux assez différents. Souriant d'un coin de la bouche, elle pensa à son défunt maître. Sur bien des points, leurs points de vue avaient des avis diverges. Ce qui avait donné lieu à nombres de débats les plus acharnés les uns que les autres. Elle se souvenait qu'une fois, elle lui avait démontré qu'il avait tort. Pendant une semaine, il ne lui avait pas adressé la parole. Têtu le vieux! Il n'aurait pas apprécié le fait qu'elle se soit établie ici plutôt que sur un monde baignant dans le côté obscur de la Force. Son côté de préservation de la culture Sith refusait généralement, voir catégoriquement, les idées de la nouvelle génération. Il refusait parfois tout simplement de discuter à une idée. Au contraire, l'humaine considérait que tout savoir, qu'il soit lumineux ou obscure, ne devait pas forcément être établie sur un monde affilié. Paix à son âme. Il était mort il y a quelques années maintenant. Elle ne le pleurait pas bien sûr, ce n’était pas dans les arts et le choix de vivre d'un membre du côté obscur. Mais si elle occupait la place qu'elle avait aujourd'hui, c'était en partie grâce à lui. Certains avaient été surpris. D'autres non. A sa mort, il avait laissé son fauteuil du conseil noir à sa disciple. Elle... Elle avait été surprise. Elle ne cherchait pas spécialement le pouvoir. Avant tout la connaissance. Le pouvoir été venu à elle.
Seule avec lui lors de sa mort, il lui avait révélé. Tout avait été organisé. Bien que puissant dans la Force, son corps meurtri n'avait pu empêcher la maladie de gagner du terrain. Une maladie présente bien avant leur première rencontre. Les effets de certains pratiques du côté obscure. Des effets dont sa seconde peau se nourrissait. Ce qui l'avait protégé lors de certaines pratiques. Mais lui n'en bénéficiait pas. Il n'avait aucun proche à prévenir. Il avait choisi une vie de solitude. Il lui avait enseigné la préservation de la culture Sith. Laissant sur elle un fort impact culturel et artistique. Bien que ce ne soit pas dans la nature des Sith de prendre soin de leur maître, la tradition voulait plutôt qu'on cherche à le tuer pour prendre sa place, Meetra avait préféré tenter de le soigner à l'aide de quelques magies Sith qui n'avaient pas eu de grands effets. Au départ, prendre sa place ne lui avait absolument pas effleurer l'esprit. Et mine de rien, sans rien lui dire, il l'avait en réalité formé pour ce poste. La laissant faire puis en lui imposant de plus en plus de responsabilité. Il avait cherché une personne pour le remplacer. A qui transmettre la main et rênes. En y repensant, c'est elle qui s'occupait de tout, avec l'aide de quelques assistantes. Il avait commencé par la former à l'académie Sith d'Osus. La laissant se coltiner les jeunes apprenties qui venait chercher quelques savoir dans leurs parcours. De fil en aiguille, elle s'était retrouvée sans s'en rendre compte à gérer la bibliothèque. Se retrouvant à devoir jouer de la communication avec les jeunes aspirants plutôt que de leur dire directement d'aller visiter leur fondement et de trouver les réponses par eux-mêmes.
La Sith marchait dans le hall du bâtiment. Ses pas résonnaient. Laissant entendre qu'elle était la seule à marcher dans l'enceinte. Les choses avaient été vu en grand lors de la construction. D'un côté, il y avait des bustes de Sith disparu à travers les âges. De l'autre, une sculpture Hapienne d'une splendeur magnifique. Au départ, elle n'en voulait pas mais une forte insistance avait fait qu'elle n'avait pas eu d'autre choix que de la voir se faire installer. L'ensemble faisait facilement sept fois sa taille. Des sculptures de la beauté hapienne dans leur plus simple apparat dans des positions mettant leurs courbes en valeurs sans pour autant révéler une position vulgaire où rabaissante. Une des sculptures, bien plus grande que les autres, à vrai dire deux fois leurs tailles ; représentait la Reine Eternelle. La beauté incarnée selon certaines langues. Cependant, il avait un détail flagrant, il y avait beaucoup moins de monde au balcon. Ce fait la faisait toujours sourire. L'humaine trouvait que ça la mettait plus en valeurs justement. Le détail qui lui plaisait, et sur chaque visage, était le détail dans les yeux et l'intensité qu'ils donnaient au regard. Autour de cette beauté fatale se trouvait plusieurs femmes dans différentes positions. Le tout avait un côté harmonieux mais elle estimait que ça n'avait rien à faire ici, dans cette bibliothèque. Rien à faire chez elle. Laissant cette vue qui en faisait baver certains et certaines sur le sol, polluant la pierre... Heureusement qu'il existait des robots pour le ménage sinon la pauvre personne qui s'en occuperait passerait son temps à s'arracher les cheveux. Et sur la durée, elle finirait chauve bien avant de passer l'arme à gauche.
Ayant traversé complètement le hall principal, elle s'aventura dans l'arrière cours. L'air était agréable. Foulant la terre et l'herbe, elle alla vers l'extrémité de la cour. Au pied des grands arbres qui peuplait ce monde, elle avait fait installer la sculpture d'un animal avec une grande mâchoire et six pattes. Un mémorial pour son vieux compagnon. Son ami était mort il y a quelques années. Caressant sa tête, elle s'agenouilla sur le sol et le regarda. Seule face à cet amas taillé de pierre noir, elle sourit. Les souvenirs remontaient et elle n'avait pas besoin de méditer pour les revivre. Loin de là. La leur violacé qui les 'accompagnait constamment s'était posée sur la sculpture. Le temps avait eu raison de lui. Elle l'avait vu dépérir au fur et à mesure. Etre moins vif. Plus lent dans ses mouvements. Il était parti dans son sommeil. Son départ avait été... compliqué à gérer. L'un de ses points de repère dans cette galaxie avait disparu. Ne laissant qu'un vide aussi profond que l’abîme du chaos. Se murant dans le silence, elle avait continué à suivre sa formation et ses recherches. Mais pendant un long moment, elle resta aussi froide qu'un glaçon fleurtant avec le zéro absolu. Une connaissance était venue lui parler de son animal qui avait disparu. Sans réfléchir et ne voulant pas aborder le sujet, elle l'avait soulevé dans les airs et avait commencé à l'étrangler. Sans l'intervention de son maître, elle l'aurait tué. Sans rien dire à personne, elle avait choisi de l'enterrer ici. Elle s'imagina le voir gambadait comme il faisait si bien autour d'elle. A vrai dire... Il lui manquait. L'une des rares failles dans sa carapace. Il veillait sur elle et inversement malgré sa grande insouciance.
« Madame, pardonnez moi cette intrusion mais votre rendez-vous est arrivée. »
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