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Alerte HNN People: Bal huppé sur Coruscant ! Comme toujours, le Moff von Rosenhart a su s'entourer du gratin de la haute société impériale mais qui est la mystérieuse beauté au bras de l'amiral Reige ?
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Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé) Empty Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé)

Lun 10 Jan - 0:24



Equipement :


-2 blasters légers type SE-14r (un sur lui et un de secours dans son vaisseau au cas où il perde le premier) : les blasters sont loin d'être ses armes favorites. Tirer n'a rien d'élégant, du coup, Il n'est pas un excellent tireur, mais il sait faire le job. l'avantage du mode répétition est qu'une rafale courte, ça peut permettre de toucher mais ça fait surtout baisser les têtes, donc faire perdre du temps à l'ennemi quand on a un dégagement stratégique à effectuer (Erlan ne fuit jamais, il dégage stratégiquement! Nuance!)
-Un blaster léger de petit calibre planqué dans une botte (ça, c'est une arme de secours facile à planquer. Faut insister pour que ça soit mortel, mais ça peut servir pour blesser.)
-Une épée en alliage de cortosis
:
-Un couteau vibra-lame : les armes blanches sont son point fort au sol. Elles sont le prolongement du corps et la continuité de l'art mouvant. Elles sont esthétiques et impressionnantes.
-Une armure légère : toujours pratique mais pas encombrante.
-Une ceinture équipée de 5 smoke bombs pour s'échapper ou faire une attaque sournoise.
-Un petit canif multi-usage. Parce que McGyver est un dieu inter-dimensionnel
-Quelques gadgets qu'il n'a pas en permanence sur lui, comme un lance-grappin compact, des billes de glisse pour couvrir la fuite, des traqueurs discrets
-Son nécessaire de survie : un jeu de couverts en métal de luxe, une petite fiole de parfum, un petit gobelet métallique en forme d'élégant verre à pied (Beaucoup de cantinas n'ont pas le niveau de standing qui sied à sa personne, niveau ustensiles.)
-Une garde-robe conséquente, avec quelques tenues pratiques à renfort léger dans le tas.
-Son vaisseau. Le Knockout. Don de sa mère. Il y tient comme à sa propre vie et le bichonne à l'excès, selon certaines mauvaises langues. Mais il n'y a pas d'excès à veiller à ce que son vaisseau soit impeccable. Le pilotage constitue d'ailleurs une de ses forces.
-Un droid astromech. BB-K1 nommé affectueusement « Becky ». Il est équipé d’un logiciel vocal et s’exprime avec une personnalité féminine. Il… enfin, elle a son petit caractère. Becky s’occupe des réparations, du calcul de sauts hyperespaces, et peut s’avérer de bon conseil pour Erlan, qu'il ne suit qu'assez rarement, hélas. Par contre, c'est une vraie groupie! Une horreur pour beaucoup! Erlan est son dieu, la perfection à l'état brut, un groupe de K-pop à lui tout seul... et elle le fait sentir!
Spoiler:
-Un droid barman. En permanence dans le vaisseau. Il n’a pas de véritable personnalité affirmée mais connait plusieurs milliers de cocktails issus de toute la galaxie et gère le stock d’alcool du vaisseau en permanence.

           

Description physique :



La jeune Jedi observait le mercenaire tandis que l'archéologue qu'elle accompagnait vérifiait une fois de plus toutes ses notes, excité comme un gamin devant un jouet, marmonnant sans cesse que ce qu’ils cherchaient serait là, qu’il ne pouvait en être autrement.

Elle, elle se méfiait de ce garde du corps à peau d’ébène, propriétaire du vaisseau dans lequel ils traversaient l’espace interstellaire dans un ronronnement sourd causé par la compression des racks d’atténuation compensant la chauffe des moteurs en hyperespace. Il était différent de l’idée qu’on se faisait d’un personnage dont le métier impliquait la violence et la mort. Méfiance déjà née du fait qu’il était originaire du territoire Apex.

Il mesurait environ 1m85, à vue de nez et, vu sa morphologie élancée et solide, devait peser dans les 90 kg. Physiquement, il était affûté. Elle avait croisé bien des soldats, mais très peu avaient autant porté leur développement musculaire à ce niveau. Toute sa personne était dédiée à une recherche d’optimisation maximale de ses possibilités, comme s’il cherchait un équilibre entre puissance et vitesse, force et agilité, sans que l’un ne devienne une entrave pour l’autre.
Tout dans sa gestuelle évoquait cet équilibre constant entre fermeté et dextérité. Il faisait tourner nonchalamment un verre rempli d’un cocktail verdâtre dans lequel roulait lentement une cerise de Naboo. Son geste était détaché, maniéré. On aurait dit un aristocrate guindé dont la place n’était sûrement pas dans un vaisseau de contrebande, ou de chasseur de primes, mais beaucoup plus dans un yacht de luxe. Son attitude ses tenues… il aurait pu raconter qu’il était issu de la haute société de telle ou telle riche planète qu’on aurait pu le croire sans souci, même si ça se serait avéré être là un mensonge éhonté.

D’un coup, elle croisa le regard de Kennes, réalisant qu’il avait repéré sa surveillance. Par réflexe, elle détourna les yeux. Ses yeux noisette l’avait percée à jour et restaient gravés dans ses rétines. Elle se sentit bête d’avoir réagi comme une gamine, une ado timide prise sur le fait. Il risquait de s’imaginer n’importe quoi, voir pire : qu'elle aurait le béguin pour lui ! Quelle gourde d'avoir agi ainsi !  Elle releva le regard, tout en se traitant de tous les noms mentalement, et vit qu’il avait un sourire… moqueur, ou alors taquin. Il savait ! Il savait qu’elle ne lui faisait pas confiance, mais cela semblait… l’amuser.

Il rompit le silence d'un ton désinvolte :
-Professeur. Je puis comprendre votre légitime enthousiasme mais, vous savez, dans ce genre de sites aussi vieux, les pierres insignifiantes de la surface qu’on rêve protéger des trésors ne cachent que d’autres pierres tout aussi insignifiantes.
Sa voix était musicale, légèrement grave mais travaillée pour ne comporter aucune dissonance. D’aucun la trouverait agréable à écouter. Elle était assez naturelle pour vendre quelqu’un de confiance. Piège aisé à tendre. On l’écoute, on ne se méfie pas du loup derrière la pelisse de mouton. Raison de plus pour le garder à l’œil.
Le chercheur, quant à lui, rigola de la remarque qu’il balaya d’un léger revers de main :
-Mon ami, vous n’avez pas à vous inquiéter. Je suis certain de mon fait ! Et notre amie Jedi nous aidera à trouver ce que nous sommes venu chercher.
-Ce que vous êtes venu chercher, Ô gardien du savoir. Pour ma part, ma soif est bien plus triviale que la quête infinie de la connaissance, et ma présence n’est justifiée que par la protection dont vous avez loué les services.
La Jedi ne pu s’empêcher de faire remarquer à voix haute :
-Etrange, un tel niveau de langage, pour un porte-flingue.
-Je suis flatté, gente damoiselle, d’avoir su susciter votre intérêt démontré par votre juste remarque. J’espère, en toute innocence, créer encore bien d’autres surprises à vos yeux emplis de curiosité.
Bon sang ! C’était une menace ? Il l’avait démasquée auparavent. Il tenterait de les piéger ?
Il se leva et alla dans un coin pour enlever sa veste et se changer pour une tenue plus pratique que ses vêtements qui auraient plus leur place dans un cocktail mondain qu’en mission au milieu de nulle part. Du coin de l’œil, elle voyait son dos et fut saisie d’horreur : si le visage d’Erlan était absolument intact, son dos, lui, portait des cicatrices en quantité non négligeable. Bien que presque disparues, certaines d’entre elles révélaient des blessures qui avaient dû s’avérer douloureuses. Elle le croyait obséquieux, à la limite du flagorneur, prétentieux au possible, mais il avait ses faits d’armes, il avait payé la part du sang et son corps témoignait que le mot douleur ne lui était pas étranger.
Mais la pire de toute était une particulièrement marquée, faisant le tour de son épaule et son omoplate droite… une opération ?
-Votre bras droit ? Il est… ?
-Cyber, oui. Mes jambes et mon œil droit aussi. Il se retourna avec son éternelle bonne humeur. Beaucoup aimaient faire des mystères sur ce genre de modification. Lui, ça ne semblait pas le déranger un seul instant. Comme si le fait d'être au courant ne changerait rien à votre funeste destin si, par malheur, vous veniez à vous retrouver dans le camp adverse du sien. Je vous raconterai cela devant un bon verre. Ca concerne un de vos charmants collègues. Mais pour l’heure, nous allons sortir de l’hyperespace dans 2 minutes.
Finit-il en mettant une chemise et un manteau épais qui était, certes, un peu plus adaptés à la pleine nature que ses vêtements précédents, mais ne devaient coûter moins cher pour autant.
La jeune Jedi comprenait mieux sa solidité musculaire : ce n'était pas un simple souci esthétique : si jamais ces implants étaient militaires, donc plus lourds et puissants que des implants civils il y était aussi forcé pour pouvoir en supporter l'usage sans se déchirer les muscles attenants.... et il devait peser plus autour des 100 kg que des 90.


             

Description mentale :


-25 000 ans, au bas mot ! Je le savais ! Je le savais ! Dommage que plusieurs gravures ont subi les ravages du temps. J’espère vraiment en trouver des intactes ! Regardez ça ! Ces écritures ! C’est magnifique !

Décidément. La padawan était subjuguée par un tel enthousiasme de la part d’un homme proche des 75 ans. Il était comme un enfant dans un magasin de jouets au sein de ces ruines. Mais elle avait l’esprit ailleurs. Elle était en fin de formation et son maître lui avait demandé d’aider le professeur à trouver des liens entre les ruines et les anciens Jedi, le vieil homme n’ayant pas d’affinité sensible à la Force, mais le fait d’avoir un chauffeur extérieur, un mercenaire, ça n’était pas prévu au programme.
-Dites-moi, professeur. Vous lui faites vraiment confiance ?
-Plait-il ? Ah ! Kennes ? Chère enfant, la confiance est une chose très variable, et qui a plusieurs sources. Elle se mérite, elle est inspirée, ou naît de l’obligation. Et parfois, elle s’achète. Si mon confrère m’a chaudement recommandé ce voyou aux bonnes manières, c’est que c’est précisément son cas : quand il accepte une mission et un tarif, il va jusqu’au bout, peu importe s’il met sa propre vie dans la balance. Il a sauvé mon illustre ami en prenant des risques considérables et s’est contenté d’une remarque juste après : « Quand on est sous ma garde, on ne meurt pas sans mon autorisation. » J’admets que c’est assez vendeur, comme slogan.
-Mouais ! Je ne suis pas convaincue. Il cache quelque chose. Cette façon d’agir, le fait qu’il fasse un peu de tout : contrebande, enquête, garde du corps, transporteur, même tueur à gages.
-Les Armes à Louer sont des gens rares, mais ils existent. C’est ce qu’il est : quelqu’un qu’on embauche quand on sait que le risque de grabuge est élevé, pour ne pas dire "certain". Mais il est vrai que les gens préfèrent jouer sur leur spécialité plutôt qu’être des touche-à-tout. Ca doit être lié à sa personnalité.
Si je faisais mon psychologue, je mettrais cela sur le compte d’un besoin permanent d’action couplé à une lassitude rapide. Pour vivre pleinement, il est obligé de varier les plaisirs pour ne pas sombrer dans la routine. Je pense qu’il a besoin d’évacuer son adrénaline dans des défis constants. Sortir de sa zone de confort doit le motiver à se surpasser. Regardez vous ou moi. Vous êtes un Chevalier Jedi, votre vie est consacrée à la défense du bien. Moi, je suis historien. Si chaque mission peut s’avérer différente, chaque site posséder sa particularité, d’un certain point de vue, on fait toujours la même chose. On est dans un confort né d’une routine qu’il n’aime visiblement pas.
A moins qu’il veuille combler un vide affectif, ou par simple reconnaissance. Mais bon, il est fort à parier qu’il soit pareil sur le plan personnel. Je pense que son besoin d’instabilité peut se reporter sur une éventuelle vie de famille

-Reconnaissance ? Une reconnaissance de quoi ?
-L’Apex est un territoire spécial, un chaos apparent où une forme d’ordre règne par l’extension plus ou moins civilisée de la Loi du plus fort. Aux meilleurs les honneurs. Certes, cela existe partout, mais la cooptation, la politique du carnet d’adresse, le fait d’être « fils ou fille de » est prégnant dans nos sociétés. Au sein de l’Apex, vous pouvez être l’enfant du boss dans son domaine, vous n’êtes rien tant que vous n’avez pas prouvé que vous êtes digne d’être quelque chose. C’est aussi pour cela, son style très particulier, je pense : il marque les esprits, on se souvient de lui, de son attitude d’ambassadeur et ses tenues tirées à 4 épingles alors qu’il n’est qu’un vaurien dans la multitude. Même si je dois admettre qu’il semble savoir ce qu’il fait et qu’il doit être pris plus au sérieux que ladite multitude. Oh ! Ces signes ! Je pense avoir trouvé comment ils peuvent être traduits !
-Je le garderai à l’œil tout de même. Il cache quelque chose.
-Je vous fais confiance là-dessus, même s’ils cachent tous quelque chose. J’ai eu l’insigne honneur de découvrir, à mon grand dam, qu’il avait un humour très particulier, tout simplement lamentable. Un vrai calvaire quand il s’y met : il ne s’arrête pas ! S’il s’en sert contre ses ennemis, ils doivent vraiment finir par perdre leur sang-froid et tellement se focaliser sur le fait de le faire taire qu’ils en font des erreurs funestes.
-Où il est, d’ailleurs ?
-Il devait vérifier son vaisseau… et repasser du polish sur la carlingue.
-Quoi ? Maintenant ? C’est un maniaque !
-C’est maintenant que vous vous en rendez compte ? Ce vaisseau a plus de 30 ans et il a l’air de tout juste sortir de l’usine de montage. On n’obtient pas un tel résultat en ne l’étant pas. Il semblerait qu’il y tienne comme à la prunelle de ses yeux. L’abîmer ne serait-ce qu’un peu est le meilleur moyen de le rendre particulièrement dangereux. S’il avait été Jedi, la moindre rayure faite à son destrier de métal l’aurait plongé dans le Côté Obscur avec une puissance et une rage que tous les Seigneurs Sith lui auraient enviées.
-C’est censé me rassurer, ça ??!
Elle était estomaquée d’avoir entendu une telle comparaison. Ce type était réellement un danger public à éradiquer ! Le professeur vit le visage de la jeune fille et éclata de rire :
-Bien, s’il faut vous rassurer : de ce que mon collègue m'a révélé à son sujet, il a des principes. C’est peut-être comme ça qu’il se raccroche à son humanité, en s’imposant des limites purement morales, des interdits.
-Des limites ?
-Jamais d’innocents, jamais d’enfants. C’est la règle. S’il doit être embauché pour tuer, il faut que la cible soit quelqu’un de peu recommandable. Et il est hors de question de l’embaucher pour tuer la famille d’un criminel si celle-ci n’est pas elle-même criminelle. Il n’a jamais dérogé à cette loi. Il parait même qu’il a tué sans hésiter 2 coéquipiers qui voulaient massacrer les enfants de sa cible alors qu’ils n’avaient rien à voir dans l’histoire, puis qu’il est retourné voir son employeur et l’a tabassé, le tuant presque. Il est aussi réputé pour ça dans le métier : il y a des limites à ce qu’on peut lui demander. Il n’est pas blanc-bleu, certes, et je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit, mais ce n’est visiblement pas une raclure pour autant.

La Jedi fut surprise d'une telle façon d'agir. Ca avait un côté rassurant, si c'était avéré:
-Bon, je pense qu'on peut essayer de lui faire confiance, mais vous me pardonnerez si je demeure encore sceptique. Après tout, ce ne sont que des "on dit".
-Cela est logique, je ne vous en ferai aucun reproche. Et puis, je suis tou de même rassuré, vous êtes son point faible!

Le professeur n'avait pas tort, en effet :
-Oui, je sais : je suis une Jedi, mais nous ne sommes pas invincibles, même pour les gens non sensibles et...
-Ce n'est pas le fait d'être Jedi qui fait de vous son point faible : c'est le fait d'être une femme! Et plutôt jolie. C'est ça, sa faiblesse.

Elle eu des yeux comme des soucoupes et ne pu s'empêcher de rougir légèrement :
-Que... hein?... mais qu... je...
-Il a énormément de difficulté à faire du mal à une jolie femme. C'est systématique. C'est un joli-coeur par nature.  Même si elle veut sa mort, il fera tout pour la neutraliser le plus en douceur possible. C'est une particularité qu'il a été très facile de vérifier : quand il prenait des primes sur des femmes, il les ramenait toutes vivantes et au maximum légèrement blessées, même les plus dangereuses. Il a d'ailleurs quelques cicatrices dues à sa seule faiblesse : il a frôlé la mort juste parce qu'il a essayé de ne pas leur faire de mal plutôt que d'y aller franchement.
-Mais.. mais c'est idiot! En quoi une femme serait moins dangereuse qu'un homme? Beaucoup prendrait cela pour du sexisme!
-Ca, faudrait lui poser la question à lui. Et je doute qu'il pense cela, Il ne sous-estime pas la dangerosité d'une criminelle par rapport à un criminel. C'est juste qu'il a...

Le professeur s’arrêta quand un bruit de larsen se fit entendre à l’intercom. Intense, puis s’éteignant.
-Qu’est-ce qu’il se passe ?
-Une surtension du relais au vaisseau je pense… répondit la Jedi avant de se figer. Attendez ! Je sens quelque chose !
-Quoi ? Déjà ? J’en étais sûr ! Je savais qu’on en trouv…

Le professeur fut projeté violemment contre un pilier par une force invisible, sombre, teintée de mal. La jeune fille se retourna et vit, descendant les escaliers de l’entrée, un homme vêtu de vêtements amples et sombres, puant le Côté Obscur à plein nez… un Jedi Noir !
-Intéressant endroit. J’ai dans l’idée que ce vieillard sera plus utile que ce que j’imaginais. Quant à toi, petite Jedi…
La lumière rougeâtre de son sabre laser se fit jour dans un crépitement de mise en tension sinistre.
-… tu vas mourir !


Elle déploya son sabre-laser, se préparant à l’inévitable combat, et se maudissant de ne pas avoir écouté son intuition ! Elle ne le sentait pas, ce maudit mercenaire ! Comment ce Jedi Noir les aurait retrouvés si loin de tout ? Principes mon œil ! Ce traître les avait vendus !


         
         

Histoire :



CONFRONTATION

L’éternel combat entre la lumière et les ténèbres tournait de nouveau une de ses pages. L’affrontement était âpre, violent, sans concession. La jeune Jedi d’à peine une vingtaine d’années regrettait que son maître ne les ait pas accompagné, mais ne faiblirait pas pour autant. Le professeur était en danger : elle devait combattre, pour le protéger, une vision extérieure, altruiste, ce qui fait le Jedi : vaincre pour les autres.

Hélas, l’altruisme n’est pas toujours suffisant. L'adepte du Côté Obscur était très fort, sûr de sa puissance. Il n’en était pas à son premier affrontement réel où la vie est en jeu, contrairement à cette petite padawan.

Elle parvint à mener l’affrontement à l’extérieur. Il n’y avait aucune trace du mercenaire. Tu parlais d’un protecteur ! Preuve de plus, s’il y avait besoin, qu’il était de mèche avec ce personnage abject. Il payerait pour cela !
-Tu résistes bien, petite fille, mais tu es mue par le désespoir. La haine est une arme bien plus grande !

Le corrompu prenait irrémédiablement l’avantage, manquant par 2 fois de lui trancher le corps, à la jambe et à l’aine, mais elle pu se retirer in extremis, même si la morsure superficielle du sabre-laser était extrêmement douloureuse.
-Meurs !

Il effectua une botte terrible, désarmant son adversaire, il abattit son sabre-laser, qui fut stoppé net par…
-… Une lame ?!
Un coup de poing terrible s’abattit sur la mâchoire du Jedi corrompu, le faisant tomber par terre tandis que la voix amusée de Kennes chantonnait :
-Le Méchant !
Oui c’est lui, le méchant !
Il s’habille tout en noir !


Avant de s’exprimer normalement tout en jonglant négligemment avec son épée :
-Non mais t’es sérieux, l’ami ? Franchement, des nippes pareilles, c’est un pur fashion faux pas ! Non mais regardez-moi ça ! déjà que les Jedis en pyjama, on est à la limite, mais ça ! Heureusement que le ridicule ne tue pas : il se serait livré à un vrai génocide sur toi. Je comprends que tu veuilles taper sur les femmes : c’est tout ce qu’il te reste de perspectives avec elles vu tes fringues… et ta gueule aussi, soit dit en passant.

L'homme en noir cracha du sang et regarda le nouveau venu qui avait osé lui voler sa victoire.
-Qui es-tu, toi ? Comment oses-tu te mettre entre moi et ma proie ?
-Le chauffeur. Répondit Erlan avec toute la simplicité possible, désignant son vaisseau du doigt. Quant à savoir comment j’ose : ben… en marchant.
-Tu te crois drôle ?
-Non, mais elle ne m’a pas demandé la permission de mourir. Aucun de mes clients ne meurt sans ma permission. Donc si t’insistes, je vais devoir te tuer.

L’ennemi poussa un hurlement de rage avant de se jeter sur Kennes. La padawan essayait de reprendre son souffle, luttant contre la douleur des blessures qu’elle avait subies, mais elle n’en revenait pas. Ce mercenaire arrivait à tenir face à un praticien de la force. Il se déplaçait vite, raccourcissait ses mouvements, jouait de son déplacement pour s’économiser, et tenait en vitesse pure :
-Le… c’est impossible ! Le style Makashi ! Il utilise le Makashi ? Mais comment… ?

-C’est lent, tout ça ! Elle t’a épuisé, la gamine ? Tu veux faire une pause, pour souffler ? Elle devrait aussi, mais elle, c’est normal. Un grand gaillard comme toi, vidé par une gosse… Quand je vais raconter ça à tes potes si je les croise un jour, tu risques de passer pour un incapable. Ca va vraiment chambrer sec dans les soirées bières sans alcool et musique de dépressif.
-Ferme-la ! Je t’ordonne de te taire ! Les railleries du transporteur agaçait son adversaire au plus haut point, il attaquait de plus en nerveusement, il devenait prévisible et plus facile à contenir. Mais la jeune fille comprenait le message : Kennes gagnait du temps pour qu’elle récupère tout en fatiguant leur ennemi au maximum. Il ne les avait pas trahi ? Ce salopard ne le connaissait pas ! Il ignorait même sa présence ! Le mercenaire le contenait mais il n’avait pas la Force : il ne pourrait tenir très longtemps, même aidé par ses implants cybernétiques. Elle respira profondément, canalisa son énergie, se préparant, récupérant.
-Eh ben, on n’aime pas ceux qui se battent à la parlante ? T’es vraiment mal tombé avec moi ! Allez, on fait la paix et je te promets de t’emmener dans des coins où il y a des fringues dignes de ne pas flanquer le mouron à tout un festival de Black Hole Métalleux ! Franchement, t’as toute ta garde-robe à refaire ! Ca pique vraiment les yeux, ce noir sur noir avec un peu de noir en plus au cas où il en manquerait ! C’est terne, sans caractère, t’es pas glam, mon vieux !
-ASSEZ ! L’adepte du Côté Obscur tendit la main, déployant une violente poussée de force qui éjecta le mercenaire à plusieurs mètres contre un arbre.
-Tu vas te taire, oui ?! Parvint à haleter l’homme essoufflé par les efforts continus. Ferme ton clapet ! Je vais te tuer ! Je te jure que je vais te tuer !
Mais son projet fut étouffé dans l’œuf par une padawan qui avait récupéré et son souffle, et son arme. La donne était inversée. C’était lui qui reculait sous la pluie incessante d’attaques dans toutes les directions. Dans un geste désespéré, l’homme en noir bondit en arrière et lança son sabre-laser. Mais la jeune Jedi s’écarta. L’arme virevolta, décrivit une courbe et trancha dans la carrosserie du vaisseau de Kennes avant de revenir dans la main de son propriétaire. Main qui fut aussitôt séparée du reste du corps de celui qui avait voué son existence au côté sombre de la Force, d’un coup placé juste sous son coude.
-C’est terminé ! Fit la jeune fille épuisée d’une voix tremblante, menaçant l’adversaire désormais manchot.
-Tue-moi, Jedi ! Fit l’inconnu chancelant, résigné. Tue-moi car moi, je ne t’épargnerais pas si la situation était inversée.
-Je… Elle fit mine d’exaucer le souhait de l’individu mais… elle n’avait jamais tué personne de toute sa vie. Je ne suis pas toi !
-Prendre une vie est difficile, hein ? Je sers le Côté Obscur ! Tue-moi et accomplis ton destin !
Elle hésita tandis que son ennemi se délectait de sa faiblesse. Le vertige, la douleur la prenait aux tripes, et une peur. Elle n’y arrivait pas, elle tenait de plus en plus mal sur ses jambes.
-Si tu ne me tues pas, tes amis mourront ! Elle ne voyait pas le sabre-laser se trainant lentement au sol à l'appel de son sinistre propriétaire.
-Non ! Je te fais prisonnier. Tu seras jugé par le Conseil Jedi pour tes crimes. Parvint-elle péniblement à dire quand une lame traversa le torse du vaincu à hauteur du cœur. Le visage d’Erlan apparu lentement derrière celui de l’agresseur. Le mercenaire murmura de manière calme et lourde de menaces
-J’avais rien contre toi, vieux. On aurait pu en rester là, et te laisser retourner dans l’égout d’où tu n’aurais jamais dû sortir mais… tu as touché mon vaisseau… La padawan était incapable de réagir, saisie par la surprise, tétanisée par la souffrance, et par toute l’étendue de l’impitoyable colère dans la voix et les yeux du « chauffeur »
-Tu rayes mon vaisseau, je te raye !

La lame sortit de la cage thoracique brutalement, Erlan pivota sur lui-même à une vitesse folle, décrivant un mouvement latéral où l’épée fendit l’air en un sifflement sinistre… La tête du praticien de la Force Oscure roula à ses propres pieds alors que le corps décapité était encore debout. Ce fut la dernière image qu’elle vit avant de s’écrouler et de sombrer dans l’inconscience, entendant une voix plaintive dans un lointain semblant s’éloigner toujours plus :
-Mon vaisseau ! Mon beau vaisseau ! Il est tout défiguré ! Ne t’inquiète pas, mon petit ! Papa est là ! On va te soigner…



REVELATION

Elle se réveilla dans des draps blancs, sur un matelas confortable. Elle se demandait où elle était avant de reconnaître son alcôve privative dans le vaisseau qui l’avait amenée… le vaisseau de l’Arme à louer.
Elle était courbaturée, encore épuisée, mais elle pensa au professeur. Elle tourna la tête et le vit, étendu sur sa propre couchette, inconscient et branché à des moniteurs médicaux surveillés par une unité astromech BB.
Elle voulu se lever de sa couche quand elle réalisa les pansements qu’elle avait autour de la tête, de la ceinture abdominale et de la cuisse… et surtout qu’elle était en sous-vêtements. Elle plaqua prestement son drap contre elle. L’unité retourna sa tête en captant le mouvement et parla d’une voix féminine enjouée :
-Ah ? Vous êtes réveillée ! Veuillez éviter les efforts : vos blessures sont tout de même assez graves. Je suis Becky, vous vous souvenez de moi ?
-Euh… oui… Comment va le professeur ?
-Plusieurs traumas, des fractures sévères mais il vivra. Nous n’avons pas, au sein du Knockout, d’unité médicale suffisamment performante pour le soigner, mais nous pouvons le stabiliser. Il a été mis en coma artificiel pour éviter la douleur. Nous retournons à Corellia pour une hospitalisation.
-Où… où est Kennes ?
-Mon maître est au poste de pilotage. Nous arriverons dans 5 heures environ.
-J’ai été inconsciente longtemps ?
-51 heures, 32 minutes et 27 secondes depuis que mon maître vous a ramenée au vaisseau. Vous avez quelques phases de réveil partiel, mais vous êtes rendormie aussitôt.
2 jours ? Elle avait été dans les vapes durant 2 jours ? Elle se leva pour aller directement à la cabine. Elle avait des comptes à régler !

-Pourquoi vous l’avez tué ? Fit une furie déboulant au poste de pilotage.
-Bonjour à vous. Je vais bien, merci. Et vous ? demanda le pilote avec un flegme qu’on aurait pu qualifier de britannique, si la Grande-Bretagne était connue. Penché en arrière sur le siège de pilote, les pieds sur la console de contrôle. Il tourna le regard vers elle avec un grand sourire.
-Il était impuissant ! Il avait perdu, alors pourquoi l’avez-vous tué ?
-Il a abîmé mon vaisseau. J’ai passé 3 heures à rafistoler les dégâts avant de décoller. Et j’irai directement chez le garagiste après vous avoir déposés.
-C’est pas une raison !
-Oh ? Pour moi, si, mais je suppose que vous voulez une raison valable à vos yeux, jeune fille.
-Arrêtez de m’appeler comme ça. Je vais bientôt avoir 20 ans et vous n’êtes pas beaucoup plus vieux que moi ! Elle ne décolérait pas.
Il se leva et se planta devant elle, le visage sérieux au possible.
-J’aurais ne serait-ce qu’un jour de plus que vous que ça me donnerait le droit de vous appeler « jeune fille ». Et c’était un Jedi corrompu. Il avait perdu, et ce contre une gamine et un gars de quelques années de plus, et non sensible de surcroît. Il était foutu d’une manière ou d’une autre. Quitte à mourir, il aurait utilisé ses trucs de Jedi pour saboter le vaisseau, comme, par exemple, en détraquant le système de refroidissement, en flinguant le système de survie ou en accélérant les convecteurs d’inertie jusqu’à ce qu’ils cassent, et peut-être tout ça en même temps… ou s’il n’y connaissait rien à la mécanique, il aurait pu se contenter de tout casser comme un pauvre débile jusqu’à choper un truc important. Il aurait fait assez de dégâts pour faire exploser mon vaisseau en plein vide interstellaire, se tuant et nous tuant par la même occasion. Du coup, il aurait quand même fallu le tuer pour nous protéger, sauf que l’option serait peut-être, voir probablement, utilisée trop tard.
Dès lors, vu le risque, hors de question d’avoir à trimbaler ça dans mon vaisseau sans cage de confinement pour neutraliser ses pouvoirs… et je n’ai pas de cage de confinement. Vous en avez une sur vous, peut-être ?

Elle se mordit la lèvre. Il avait raison. Ca faisait mal de devoir l’admettre, mais c’était en effet trop dangereux de ramener ce type vivant.
-… Non. Murmura-t-elle, dépitée.
-Alors le sujet est clos.
Il allait se rasseoir quand elle parla de nouveau :
-Merci. Il la regarda, surpris d’entendre ça d’une personne qui semblait se méfier de lui depuis leur première rencontre et qui venait de l’invectiver sur son manque total de mansuétude. Merci de m’avoir aidée. J’ai pensé que vous nous aviez vendus. Et vous aviez disparu, du coup j’ai cru…
-Que j’étais un cafard ? Non, il était sur la planète avant nous. Mon système ladar l’a tracé en trajectoire initiale ascendante, pas descendante. Je pense que c’est juste un hasard. Il cherchait la même chose que le prof, mais qu’il se plantait d’endroit. Il a eu un gros coup de bol de nous voir et a décidé de nous suivre. Quand je l’ai vu approcher, je me suis éloigné pour observer de loin, et j’ai provoqué une surcharge du gestionnaire comm pour vous prévenir. Je ne savais pas s’il utilisait un capteur de transmission ou non, j’ai préféré limiter le risque de trahir ma présence, et la votre.
-Le larsen, c’était vous ?
-Yep ! Peu importe sur quoi le vieux fou et vous puissiez vous extasier là-dedans, je savais que ça serait suffisant pour que vous vous concentriez sur le monde présent. J’espérais le surprendre par derrière mais vous êtes sortis tous les deux à vous castagner à coups de loupiottes-qui-tuent. Ca m’a un peu obligé à revoir ma stratégie.
-Des… loupiottes-qui-tuent ? Elle ne pu s'empêcher de pouffer à cette expression idiote.
-Je les appelle comme ça. Vous verrez : vous finirez par faire pareil ! Allez, je pense que vous avez envie de vous vêtir un peu plus, même si, personnellement, votre tenue actuelle ne me dérange absolument pas. Je la trouve même limite trop habillée.
Elle devint pivoine en réalisant qu’en effet, son seul vêtement était un drap de lit.
-Vos vêtements sont à la salle de bain, je les ai nettoyé.
-Je… euh… Merci, j’y vais.
Elle fit mine de partir et s’arrêta, un autre mystère demandant éclaircissement :
-Au fait… quand je me suis réveillée… je me demandais… qui m’a… ?
-Hmmm ? Ah ! Qui vous a dessapée ? Moi, évidement.
-QUOI ??!
-Vous pensez vraiment que Becky est équipée pour ça ? Il fallait bien vous soigner, et avec vos frusques, ce n’était pas tellement possible. Mais ne vous vexez pas : j’avais autre chose à penser qu’à la bagatelle. Comme, par exemple, vous sauver les miches.
-Vous avez regardé ?
-Vous étiez en sous-vêtement, et je n’allais pas y aller à tâtons ! Fallait bien…
SPAFF !!

Elle partit outrée et légèrement honteuse tandis que Kennes se tenait la joue de surprise :
-Ben dis donc. Ca m’apprendra à sauver les Jedis en détresse, tiens. Marmonna-t-il. Heureusement que je ne lui ai pas dit pour la douche.


COMPREHENSION

Quand elle revint, habillée de sa tenue jedi pratique, au petit mais très confortable salon, elle s’était calmée. Erlan savourait un cocktail, assis dans l’un des fauteuils :
-Bon, vous allez essayer de m’éviscérer, ou ça va mieux ?
-Vous vivrez un jour de plus, mais à une condition…
Elle prit le fauteuil juste en face de celui du mercenaire :
-Je veux savoir !
Erlan eu des yeux ronds. Elle était tombée sur un distributeur d’assurance ou quoi ?
-Et… que désirez-vous si ardemment savoir, au juste ?
-C’est quoi votre histoire ? Comment se fait-il que vous connaissiez le style d’escrime Makashi ? Où l’avez-vous appris ? Et l’autre jour, vous aviez dit que votre bras, c’était lié à un de mes « collègues ». Pourquoi ?
-Ah ! ça ? Chez moi, ça s’appelle juste « l’escrime ». Et pourquoi je vous dirais d’où je la tiens ainsi que mes petits secrets ?
-Parce que vous m’avez vue nue et que c’est ça ou je vous esquinte pour de bon.
-Je vous ai dit que…
-Que j’étais en sous-vêtement, oui, je sais. Mais à mon réveil, j’étais propre, et mes dessous n’étaient pas ceux que j’avais en sortant visiter les ruines. Vous pensiez vraiment que j’allais rester sans jamais le remarquer ? La seule chose qui vous sauve, pour l’instant, c’est que vous n’aviez pas d’intention malhonnête, mais vous allez tout me dire ou je vous assure que votre réputation de pervers sera faite, et plus vite que vous ne le pensez.

Erlan resta bouche bé par tant d’audace et d’aplomb de la part de cette fille. Elle cachait son jeu ? L’avait-il sous-estimée ? Il partit dans un éclat de rire :
-Ah ben ça ! Fait comme un rat ! Ce chantage est magnifiquement tordu ! J’adore ! Venant d’une petite Jedi toute innocente, je suis impressionné ! Si cela ne tenait qu’à moi, je vous ferais citoyenne d’honneur de l’Apex, jeune fille !
-Si ça ne tenait qu’à vous ?
-Oui. Mais ça n’est pas le cas. Vient à l’Apex qui croit dans ses valeurs. En clair, la seule personne qui pourrait faire de vous une citoyenne de l’Apex, ben c’est vous. Bon, mon style, c’est ça ? Et bien je le dois à ma mère.
-Votre mère ?
-Ben oui, j’ai une mère. Vous croyez que je suis né de la soupe primordiale océanique de Nar Shaddaa ? De toute façon, de naissance, je suis Corellien. Ma mère était chasseuse de primes. Elle m’a tout appris. Connaissances, techniques, combat, tactique, et même à lire et à écrire. Je lui dois tout. Même ce vaisseau, c’était le sien.
-« était » ? Oh… La jeune Jedi eu l’air peiné des emplois du passé, devinant que…
-Hey ! Qu’est-ce que vous vous imaginez ? Elle est toujours vivante et en parfaite santé. Pourquoi les jeunes filles en fleur s’imaginent toujours les pires drames existentiels de l’existence au moindre ladre qu’elles croisent ? Vous cherchez une justification à ma vie pas toujours très honnête ? Un drame d’orphelin et autres pitreries qui excuseraient mon comportement ?
-Désolée… J’ai cru que… et la manière dont vous tenez à ce vaisseau…
-Elle a juste pris sa retraite. Elle vit sur une station balnéaire dans une superbe maison avec vue imprenable sur la mer, piscine et tout le tremblement. Près de 30 ans de chasses de primes bien payantes, elle s’est constituée un pactole qui lui assure de beaux jours à l’abri du besoin, vous pouvez me croire. Elle ne se prive pas et elle en a les moyens.
Et ce vaisseau, je le bichonne parce qu’il est Mon vaisseau, désormais. C’est intime entre nous et ça ne vous regarde pas.

Ouch ! Elle avait touché un sujet sensible, valait mieux ne pas insister.
-Et votre père ?
-Je ne sais pas qui c’est. Le peu que j’en sais, c’est qu’un jour, elle a eu l’horloge biologique qui l’a démangée, elle avait envie d’avoir un enfant, elle a trouvé un bon candidat potentiel, elle est tombée enceinte et basta : ciao bello, c’était sympa, bon vent ! J’ai aucune idée de qui c’est et vu que j’ai jamais constaté un quelconque signe de tristesse mélancolique chez elle, ben c’est une information qui ne m’a jamais vraiment manquée. Oh, y’a bien eu cette période de l’adolescence où on cherche à se situer, donc à savoir d’où on vient, mais bon, c’est passé depuis belle lurette.

-Donc c’est son vaisseau ? Normal, alors, le confort. Les garçons ne sont pas vraiment aussi regardants.
-Qu’est-ce donc que ce déplorable cliché ? Maman est prévenante, du moins avec moi (ses cibles en ont un bien plus désagréable souvenir), mais tellement spartiate dans l’âme que ça ne m’étonnerait pas qu’on ait du sang mandalorien dans la famille ! Même sa baraque aujourd’hui a tout le confort et est magnifique mais c’est niveau décorations, c’est… un style dépouillé, simple dans la conception et l’apparence. C’est sa conception du confort, pas la mienne. Ce vaisseau était dans un état pitoyable quand je l’ai eu. Les primes chères, ce sont des primes à risque, et Maman a fait beaucoup de primes à risque, et ce pauvre vieux Knockout en portait les stigmates, même si au niveau du vol, il a toujours été impeccable.
C’est moi qui l’ai amélioré au niveau du confort et entièrement fait rénover. Et ça a coûté un paquet de creds ! Franchement, laisser morfler comme ça un prototype sur mesure juste parce que « tant qu’il vole et tire, ça va !», c’est une de ses barbaries que je ne partage pas ! Le style compte autant que l’efficacité.

-Et donc, votre technique d’escrime ?
-Ma famille est très vieille. Très ancienne. Le plus lointain connu était un pilote de l’Alliance Rebelle lors de la 1ère Guerre Civile Galactique, y’a 1500 ans. Il venait d’une planète aujourd’hui disparue qui s’appelait… Aldorande. Elle a été détruite. C’était un bretteur redoutable. L’art de l’escrime est passé d’ascendant à descendant depuis lui. D’où il l’a tirée ? Je l’ignore et je pense que je n’aurai jamais la réponse. C’est une tradition familiale.

-Attendez… d’après les historiens, le Makashi est hérité des branches aristocrates de certaines planètes. Se pourrait-il qu’il soit issu d’une famille noble ?
-Impossible de savoir. Toujours est-il que même si je suis natif de Corellia, j’ai grandi ballotté de planète en planète, éduqué par ma mère, ou confié à des gens de confiance pendant une période plus ou moins longue, mais jamais plus de quelques mois.
-Pourquoi vous faisait-elle subir ça ?
-Déjà, son métier ne lui a pas valu que des amis. Et puis, il y avait mon grand-père. Mon cher grand-père, que j’ai eu la chance de ne jamais rencontrer, était un baron de la pègre corellienne. Un sale type de la pire espèce.
-Comme quoi, vous n’êtes pas tombé très loin du nid !
-Dis donc ! Je vous ai sauvée, je vous signale !
-Vous avez surtout vengé votre vaisseau !
-On ne touche pas au Knockout ! Bref… Il y a eu un bisbille assez intense entre eux. Au point qu’elle s’en aille en le menaçant de le flinguer la prochaine fois que leurs chemins se croiseraient. Chose qui ne vint jamais car mon cher grand-père a rencontré plus féroce que lui niveau mafia, et que Maman n’en n’avait rien à faire de ce qu’il pourrait bien lui arriver. Elle ne voulait pas être mêlée à cette histoire de territoire façon qui est le plus serré dans son pantalon.
-C’est donc elle qui vous a éduqué ?
-Et ça a été dur. Elle était exigeante, pour mon propre bien. Me ménager était hors de question. Si elle l’avait fait, j’aurais été faible, donc plus vulnérable. Je lui en ai voulu sur le coup, surtout les nombreuses fois où je me couchais en comptant les parties de mon corps qui ne me faisaient pas mal, elles avaient l’avantage d’être beaucoup moins nombreuses que celles qui me faisaient mal. Mais le temps m’a fait admettre qu’elle avait eu raison.
Toutes les ficelles des métiers, tout ce dont je devais me méfier, le tir, l’escrime, le pilotage, les arts martiaux, l’art de réfléchir, les calculs de risques. J’ai tout appris grâce à elle, et ensuite grâce à mon cerveau, mes trucs qui ont réussi et ceux qui ont échoué. J’étais parti pour être un futur bon chasseur de primes. J’ai d’ailleurs commencé en tant que tel, mais au bout d’un an, j’en ai eu marre. J’ai eu envie de changer. Je suis devenu contrebandier spécialisé dans les cargaisons légères mais très sensibles, puis garde du corps, retour à la contrebande, assassin, joueur professionnel à mes heures perdues, ce que Maman déteste, d’ailleurs, elle essaye à chaque fois de me dissuader, espion, détective privé… J’ai fini par me faire une raison : ma vie est bien plus amusante ainsi.



Mince ! Kaldran l’avait bien cerné ! Il s’ennuie rapidement quand il suit la même voie trop longtemps. Instable, incapable de tenir un cap précis.
-Comment être efficace en ne vous spécialisant pas ? Je ne comprends pas.
-L’expérience d’un secteur peut servir à un autre. Ne sous-estimez jamais le potentiel de la diversité des sources. Un contrebandier est prévisible par certains aspects car il a des automatismes, et donc des erreurs récurrentes, inhérentes à son métier. Un contrebandier qui a été tueur à gages l’est beaucoup moins, car certains réflexes de son autre casquette le rendent moins prévisible. Pareil si vous inversez ou insérez un autre métier. Je suis finalement devenu Arme à Louer. Vous avez besoin d’un gars qui sait faire et dans l’enquête, et dans la violence ? Je suis votre homme, mais avec une classe incomparable.

Il rigola à cette dernière remarque

-…Cette fixette sur la classe…
-C’est important, pour ne pas dire « primordial ». La forme vaut autant que l’efficacité, je vous l’ai dit. A l’Apex, je suis reconnu comme le Dandy Mercenaire. Le gars à qui on fait appel quand on a besoin que ça fonctionne tout en brillant en société. Quand un ambassadeur a besoin d’infiltrer un espion dans une soirée mondaine, il fait appel à qui ? Le gougnafier aux vêtements douteux qui a un vaisseau tout droit sorti d’une déchetterie et qui ne peut pas faire une phrase sans y insérer de l’argot ou des jurons ou moi, avec mes bonnes manières, mes fringues à un salaire d’un ouvrier spécialisé chacune et un vaisseau qui brille ? Je suis l’écrin de la perfection. Les jeunes femmes de la haute veulent me présenter à leurs parents car elles savent que je plairais.

La jeune fille éclata de rire :
-Non mais c’est pas croyable ! La modestie, vous connaissez ?
-Oui, et je frissonne de terreur à chaque fois que je la vois. La modestie est l’art d’étouffer dans l’œuf le génie afin de niveler par le bas. Regardez-vous : vous êtes ravissante, mais tellement ancrée dans votre modestie Jedi avec vos oripeaux stéréotypés que vous en perdez un charisme qui en imposerait beaucoup plus si vous vous mettiez plus en valeur. L’apparence est aussi importante que l’efficacité car elle peut la renforcer, et le charisme peut résoudre des conflits bien plus facilement que des loupiottes-qui-tuent.

Elle rougit devant le compliment asséné avec un calme et une évidence manifeste. Il la trouvait ravissante ? Et pourquoi elle rougissait ?
-Non… Mais… Ce… c’est pas pareil !
-Ca l’est. C’est juste que l’éducation de nonne templière à 2 crédits vous a martelé dans le crâne que votre mission exige d’être mal sapée pour être respectée par votre seul statut de « Jedi ». Foutaises que tout ça.

Elle devait réagir. Il était en train de gagner.
-Vous essayez de détourner le sujet. Votre façon de parler : dans le feu de l’action, elle change. Vous avez été éduqué de manière spartiate, vous l’avez dit. On ne devient pas un type aux manières aussi mondaines par ce genre d’éducation.
-La vie est un apprentissage constant. J’ai su changer car c’était la meilleure chose à faire.
-Et elle s’appelait comment ?
-Secret professionnel.
-Vous avez voulu l’impressionner, n’est-ce pas ? Ou alors elle vous  rejeté parce que vous étiez trop simple ?
-Secret professionnel.
-Je marque ! Jubila la jeune Jedi.
-Je vous le concède. Mais peu importe la cause, ce qui est important, c’est le résultat. Et au final, je me sens mieux ainsi. Je peux dire que je me suis trouvé.

-Comment peut-on se sentir mieux en étant ainsi ? Obséquieux, prenant les autres de haut…
-Vous me mésestimez : je met un point à être au faîte de mon style, mais jamais je ne prend l’autre de haut. Si je le faisais, j’aurais tendance à le sous-estimer, donc à me faire surprendre, ce qui peut signifier mourir, dans mon métier.
-Vous parlez comme si ça vous était déjà arrivé.
-Oh que oui !

Il montra sa main droite :
-Je vous ai dit que je vous parlerai de ça. C’était il y 7 ans. Ma mère m’avait exhorté à me cybernétiser, comme elle. Le gain de performance était énorme et utile. Mais j’ai refusé. Je voulais montrer que je pourrais y arriver en restant « pur » au maximum : implant visuel, neural, des injecteurs de boost, ça ferait amplement le job… et ça c’est joué à rien que j’y perde la vie.

Effectivement, derrière sa suffisance se cachait quelqu’un de conscient de ses forces et ses limites. Elle hésitait à poser la question, mais la curiosité finit par l’emporter :
-Que s’est-il passé ?
-Un contrat incroyable. On était à 4 sur le coup. Une prime colossale à se partager, mais la cible était qualifiée coriace. On l’avait ferré sur Chalacta. « Coriace » tu parles ! Une saleté de Sith ! Quand nous comprimes dans quel merdier on s’était fourré, c’était trop tard : nous étions passés de chasseurs à proies. Il les a tués les uns après les autres et m’a coincé au bord d’une falaise. Je me suis injecté tellement de sur-adrénaline que j’arrivais plus à réfléchir.
Toujours est-il que ça n’a pas suffi. A l’époque, j’avais une vibro-lame. Une bonne, dotée d'un émetteur de champ magnétique pour parer les sabres-laser. Mais il a rigolé en me voyant la dégainer et il a jugé qu’il n’aurait pas besoin de plus que son talent de combattant pour me vaincre. Et il avait raison : Il m’a tranché le bras au bout de quelques secondes, juste sous l’épaule.
Ne voulant pas lui donner la satisfaction de me tuer, je me suis jeté de la falaise dans l’océan. 100 mètres de chute, et une eau pas assez profonde : je me suis broyé les jambes. Je remercie le destin qu'il ai utilisé un sabre-laser : je ne me suis pas vidé de mon sang.
Ce type n’a pas jugé utile de descendre m’achever. J’ai été rejeté sur une plage où j’ai troublé la petite rencontre d’un couple qui rêvait d’un rendez-vous romantique que j’ai « légèrement » gâché. Ils ont appelé des secours et j’ai été sauvé in extremis.

-Je vois mal les Chalactans vous faire des implants aussi performants.
-Ils ne l’ont pas fait. Ma mère a exigé que je sois rapatrié à Nar Shaddaa. C’est elle qui a payé mes implants, et m’a sermonné sur les méfaits de l’arrogance. Elle avait raison. Je n’ai pas pris la peine de me renseigner auparavant. Si j’avais su ce à quoi nous avions affaire, je n’aurais pas approuvé une attaque trop directe.
-Et le Sith a disparu.
-Oui, mais j'ai retrouvé sa trace, et j'étais prêt, cette fois-ci. Pas lui.  Son vaisseau était sympa. Dommage que j'ai été meilleur pilote que lui... Enfin, dommage pour lui.
Mais cette expérience m'a servi. On apprend plus de ses échecs que de ses victoires, dit souvent ma mère, et je suis d'accord

-Et qu'avez-vous appris? Enfin, mis à part qu'il vaut mieux éviter de se frotter à un Sith si on n'est pas préparé?
-Déjà ça, et aussi que la vibro-lame n'est pas la meilleure option. Qu'est-ce qui empêche un praticien de la Force de broyer la cellule d'énergie pour la rendre inopérante? Mis à part ne pas penser à cette astuce somme toute logique, bien sûr...

La Padawan eu un léger recul de révélation et de honte : elle n'avait jamais envisagé de faire un truc pareil et, pourtant, c'était jouable, et astucieux, en effet.

-L'alliage de cortose! Il dégaina son épée tranquillement, pour la montrer, et l'admirer. Il ne craint pas les sabres-laser, ni les tirs de blasters. Il est léger, équilibré, et d'une solidité à toute épreuve. Il m'a fallu beaucoup de recherche pour en voir toute l'efficacité. Le plus dur n'a pas tant été de trouver le cortose, mais surtout un forgeron capable de faire cette arme. Mais j'y suis arrivé : un de mes garagistes ! Des mois de recherche à travers tout l'Apex pour découvrir qu'un mécano de vaisseau sait forger le cortose. C'est lui aussi qui a rendu au Knockout son lustre d'origine.
De plus, il a un avantage certain pour moi : l'absence de vibration, donc plus de tremblement léger à compenser, ce qui augmente la précision de mes coups, et, par dessus tout, du silence!


C'était vrai : ce type a été assassin, et l'est peut-être toujours occasionnellement. Le silence est une arme, pour lui.

{Fin de l'Histoire quelques posts plus bas}




         

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Lionel. MdA ou Anubis pour les intimes. Ça fait un bout de temps que j’avais plus rp, ça fait plaisir de se remettre dans le bain. Un pur gars du Sud, peuchère, mais pas de Marseille, ni de Toulouse… entre les 2 par l’autoroute! Hé hé !

Age : Ah… mes 16 ans… c’était le bon vieux temps.

Comment avez vous découvert le forum ? : c’est Iiraeka qui a dévoilé votre existence à mon regard. Voilà ! Z’avez votre cible à détruire ! Muah ah ah!

Petit Plus ? : J’aime beaucoup le concept. J’étais étonné/troublé à la base du fait d’évoluer 1500 ans dans le futur, mais j’admets que ça permet de faire un nouveau départ sans véritable entrave et de raccrochage aux persos connus type « je suis le fils caché de Luke Skywalker ». Mais en restant dans l’univers, avec une nouvelle donne intéressante. J’aime bien.


         


Dernière édition par Erlan Kennes le Lun 31 Jan - 11:09, édité 69 fois
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Lun 10 Jan - 12:36
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche !
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Lun 10 Jan - 19:34
Merci Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé) 1f600
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Dim 23 Jan - 3:32
'A y est. Fini.
Darth Ânkh
Darth Ânkh
Fondateur
Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

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Dim 23 Jan - 23:31
Bienvenue officiellement parmi nous !

Ta fiche est dans l'ensemble d'excellente facture, l'on cerne très bien ton personnage haut en couleur avec un caractère bien trempée. De ce fait, l'on a pris plaisir a la lire, et les modifications que nous allons demander sont avant tout des modifications a la marge, soit sur des points précis de lore, soit sur l'équipement, mais elles n'enlèvent rien a la qualité globale de ta fiche.

- Comme tu a des prothèses cybernétique de rang 2, tu est automatiquement considéré comme un cyborg disposant d'amélioration avancée, de ce fait, ta prothèse oculaire te procure l'ensemble des modes de visions possible.
- Nous avons des réserves sur l'équipement : pour quelqu'un n'appréciant guère les armes a feu, il est vraiment très bien équipé ! Déjà, le fusil de précision nous semble réellement de trop pour quelqu'un privilégiant le corps-à-corps, trop opposé a son style de prédilection, et une paires de blaster lourd, comme leurs noms l'indique, ce n'est pas si simple que cela a manier. De ce fait, il faudra retirer le fusil de Sniper, et choisir entre une paire de pistolet blaster standard ou un seul pistolet blaster lourd.
- Toujours dans le rayon des équipements, le Jetpack nous semble de trop pour un rang 2. C'est toutefois une amélioration cybernétique, ce qui signifie qu'avec quelques rp, tu pourra l'acheter rapidement si tu le désire.
- Ta description psychologique est assez complète, mais il est étrange qu'un Corellien préfère combattre pour l'Apex que pour l'union des contrebandiers fidèle a Corellia. S'il semble assez évident de savoir pourquoi il n'a pas choisit l'Empire ou le Consortium Eternel, une explication pour Corellia et par extension la République nous semble nécessaire.
- Concernant l'histoire, deux points principaux : par commodité, si tu ne veux pas appeler l'agresseur Sith, contente toi de dire qu'il s'agit d'un utilisateur du côté obscur : pour des raisons administratives, l'on préfère éviter d'utiliser l'appellation de Jedi Noir, car l'on a interdit d'en faire sur le forum. Le second point concerne le combat contre le Sith sur Naboo : la guerre durant depuis trois siècle désormais, la probabilité de voir un Sith sur Naboo est de l'ordre de... 0,000000000 .... 0000001 %. De ce fait, il faudrait changer pour une planète frontalière, ou les chances seront bien plus élevée.
- Deux autres points plus léger : la guerre de la trilogie originale se nomment "La première guerre civile galactique" et non la "Grande Guerre Galactique" qui elle correspond a la période TOR, et tu a écrit "Vibra-lame" a la place de "Vibro-lame"... Bon là on est vraiment dans les détails sans intérêts.

Voilà, il y a beaucoup de points, mais pour des petits détails. Bien entendu, nous restons a ta disposition en cas de questions ou de doutes.


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Lun 24 Jan - 11:30
Merci! Very Happy


Ca marche. Je corrige tout ça et je te préviens par  la faq de Discord quand j'ai fini?  Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé) 1f44d

EDIT : Ah oui, le fait qu'il soit natif de Corellia mais qu'il ne fasse pas partie de l'Union des Contrebandiers, mais de l'Apex? Elle était dans une partie que j'ai supprimée pour raccourcir l'histoire (oui, c'était encore plus long à la base: une page et demi Word en plus!) : le conflit entre sa mère et son grand-père qui était un parrain de la pègre corellienne. Un parrain, ça a le bras long, surtout chez les petites mains comme les contrebandiers. Du coup, Erlan, encore en bas âge, était en danger tant qu'il restait dans l'espace de la République et le ballotter dans toutes les directions n'était pas un plan d'avenir, ce qui fait que sa mère a rejoint l'Apex. Elle, elle continuait son job un peu partout, y compris dans l'espace républicain, mais le laissait à Nar Shaddaa où il était assez loin du papy. Elle ne l'a embarqué avec elle que quand il était assez grand et que papy avait été dessoudé par un rival.
De fait, il a plus grandi à l'Apex qu'au sein de la République.
Et la raison officieuse, c'est plus marrant qu'il soit d'un autre camp que celui de naissance, ça a un côté classe, et la classe, Erlan connait! Very Happy

Ah oui, pour la planète de la mauvaise rencontre Sith, Chalacta, ça le ferait?
Darth Ânkh
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Lun 24 Jan - 13:46
Soit tu me prévient sur Discord, soit tu repost ici pour dire que l'édit est fait, comme tu le sent.

Pour la raison, fait là apparaître quelque part, ici, personne ne te demadera jamais de cut parce que "c'est trop long", sinon Aerys serait obligé de quitter le forum *sbaff*. Et Chalacta convient oui.


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Lun 31 Jan - 4:06
{Je met ici la fin de la partie Histoire car... j'ai dépassé la longueur maximale autorisée!  Laughing  Laughing  Laughing }


-Alors? Si on parlait un peu de vous, ma jeune amie. Fit-il avec un sourire enjoleur

La jeune fille rendit le sourire au mercenaire, se penchant en avant, comme intéressée, avant de dire :
-Dans vos rêves ! Vous croyez m’avoir comme ça ?

Erlan eu un léger recul.
-Dame ! La bête mord !
-J’en ai pas encore fini avec vous, Monsieur ! Et vous n’êtes pas en position de négocier. Pas de bol, je connais votre faiblesse.
-Je n’ai aucune faiblesse.
-C’est ça ! Y’a juste un truc que je pige pas. Vous êtes Corellien, pourquoi ne pas être resté dans la République ?

Ils furent interrompus par le droid barman qui apportait des cocktails. Elle regarda le sien avec méfiance. Erlan précisa :
-Non alcoolisé… et non drogué, je vous rassure. Si j’avais été de ce genre-là, j’aurais eu 2 bons jours pour agir à ma guise.

Il marquait le point :
-Vous n’aimez pas l’alcool ?
-Si, mais vous êtes une gosse Jedi.
-Encore des préjugés !
-Encore ?
-Je sais pour votre vision des femmes. Vous devenez con en face d’elles. Vous allez vous rentrer dans le crâne que nous sommes dangereuses si nous nous en donnons la peine ou faudra qu’une d’entre nous vous tue pour que vous pigiez ?

Erlan éclata de rire et la regarda avec un sourire moqueur :
-Vous croyez que je fais ça parce que je vous sous-estime ou que je suis macho ?
La jeune Jedi acquiesça de la tête rapidement façon petite fille sure d’elle.
-Vous avez raison sur un point : je suis macho, par certains points, dont celui-là. Je n’aime pas faire de mal aux femmes, même quand elles le méritent, mais je ne les sous-estime jamais : vous oubliez que je suis le fils de l’une des plus dangereux chasseurs de prime de son époque. J’ai vu ma mère flanquer par terre des types plus baraqués que moi et les faire pleurer de douleur… et ma mère fait 1m60 et 50 kg ! Alors je ne vous sous-estime pas. C’est juste comme ça. C’est pour ça que j’évite de me frotter au Consortium : c’est truffé de jolies psychopathes, là-bas ! Ca deviendrait vite ingérable pour moi. Très jolies… et très dangereuses… j’aime bien ça… maintenant que je dis ça… Fit-il songeur des perspectives, ce qui fit grimacer son interlocutrice de dégoût.
-Des fois je devrais me taire.
-C’est vrai. Vous n’êtes pas encore de taille. Je suis grande gueule, mais c’est un art que je cultive avec amour depuis 2 décennies déjà. Une maîtrise plus affûtée que le meilleur orateur de votre sénat, avec bien sûr un niveau d’humour et d’intérêt qu’il n’aura jamais. Ils ont toujours les meilleurs oreillers de la galaxie ? Sous-entendant sans ambages que leurs discours étaient tellement soporifiques que les auditeurs passaient leurs sessions à dormir.
-Ca va, les chevilles ?
-Elles sont habituées. Ca ne leur fait plus rien, pas plus qu’à mes chapeaux.

D’abord désarçonnée, la jeune fille partit dans un fou rire irrépressible. D’habitude, les garçons à qui on claquait leur vantardise étaient sur la défensive ou ne savaient plus où se mettre, mais lui pas un seul instant : il assumait totalement, voir même il en retirait une fierté !
-Non mais, c’est pas vrai !
-Si ! Maintenant, me frapper au niveau des chevilles serait un bon moyen de vous casser une jambe.
-Ah mais sincèrement… Elle s’essuya rapidement les larmes de rire qu’elle avait sur les joues. Vous êtes vraiment le premier que je croise comme vous.
-C’est normal : je suis unique, et de l’Apex. Dans vos travées, il n’y en a pas des comme moi.
-Il remet ça ! D’ailleurs, tant que vous en parlez : vous êtes Corellien, vous avez dit. Pourquoi l’Apex ?
-C'est vrai que vous vous posiez la question. J’ai dit que j’étais né à Corellia, ça ne fait pas de moi un Corellien pour autant. Pas de cœur, en tout cas. Ma mère est partie assez vite.
-Ah oui : votre grand-père.
-Quand on est un parrain, on a le bras long, des espions potentiels un peu partout. Du coup, les changements à outrances d’endroits, ça a duré presque 7 ans. Puis, y’a eu Fondor. Une embuscade contre des amis qui m'hébergeaient. Ma mère était revenue à temps pour me protéger mais c’était juste. C’est là que j’ai vu le canon d’un blaster de très près pour la première fois, à 2 doigt de mon visage. Ce type voulait se servir de moi comme otage pour amener ma mère à se rendre tandis que ses comparses, eux, s’étaient fait massacrer.
-Quelle ordure !
-Ca ne lui a pas porté chance, je vous rassure. J'ai profité d'un bref moment d'inattention pour lui mordre la main au sang, à ce salopard de Rodien et ma mère l'a terminé. Elle a compris qu’on ne pouvait pas rester dans l’espace républicain à cause du réseau de son père. L’Apex était la meilleure solution.
-Mais vous auriez pu revenir une fois votre grand-père mort.
-Pourquoi aurait-elle fait cela ? Pourquoi j’aurais fait cela ? L’Apex lui a permis de m’élever avec plus de stabilité, et j’y ai bien plus d’attaches qu’au sein de la République. Plus d’amis, plus d’ennemis, plus d’admiratrices (dont certains de mes ennemis sont les maris jaloux), mais j’améliore mon score intergalactique. Et la République n’a pas ce qu’il faut, niveau organisation.
-Il est reparti ! Non mais vous plaisantez, question organisation : vous auriez pu faire partie de l’Union des Contrebandiers.

Erlan releva un sourcil sceptique :
-J’ai une tête à bosser dans une organisation qui a un blaze qui fait penser à l’Amicale des Chasseurs Retraités de Kashyyyk ou le Club Sportif des Lanceurs de Gungans de Naboo ? J’ai une dignité, moi, Mademoiselle. Nous sommes l’Apex. Ca vient du galactique ancien. Ca signifie « Sommet », « Pointe », et c’est ce que nous sommes : ce qui se fait de mieux.
Fit-il en écartant les bras en mode « Regardez l’évidence de ma supériorité par rapport à ce que vous me proposez-là ». La Jedi eu un sourire narquois :
-Ouh ! On descend la concurrence ? On a peur ?
-Pour faire cela, il faudrait que je parle d’un autre contrebandier de l’Apex ou d’une autre arme à louer… et encore. L’union des Contrebandiers… non mais… M’étonnerais pas qu’ils aient une carte de syndiqué, des quotas de travail réglementés et qu’ils déclarent tous leurs revenus dans leurs impôts ! Votre vieux, là, il a fait appel à un gars de l’Union ou à moi ?
-C’est pas faux.
-Ecoutez l’expérience. Il savait où trouver de la qualité. Il savait où me trouver. Après, attention : on a du bas de gamme aussi chez nous, mais nous sommes tout de même les meilleurs dans la partie.

Il tira de sa poche une petite carte transparente avec des coordonnées luminescentes.
-Tenez, ma carte de visite. Vous aurez besoin un jour des services d’une arme à louer. Vous saurez qui appeler.

Elle ne se rendit compte après coup qu’elle avait pris la carte machinalement. Un vrai VRP, en plus de ça, ce type ! Elle eu une réaction, comme si elle s’en voulait de s’être faite avoir. Mais le pire, c’est qu’elle conserva la carte !



RETOUR



Le vaisseau décolla, laissant sur Corellia le vieil homme et la Jedi. Il se dit que la revoir serait… intéressant.
Que faire maintenant ? Retourner à Nar Shaddaa, faire réparer ce pauvre Knockout. Et surtout… Communication longue distance avec son entremetteur qui apparu sur l’holocomm

-Salut Erlan. Quoi de neuf ?
-Une piste amusante, un archéologue était sur la trace de quelque chose. Y’avait une Jedi avec lui. Il prétendait qu’il aurait besoin de ses capacités pour trouver quelque chose de précis.
-Pourquoi il aurait besoin d’une Jedi ? Et merde ! J’espère que tu ne lui as pas révélé que tu te rencardes pour le compte de l’Apex.
-Ah flûte ! C’est ça que j’ai oublié lors de nos confidences sur l’oreiller : la partie espionnage ! Attends, je la rappelle.
-Hého ! Non mais ça va pas ?
Erlan rie du fait que son interlocuteur l’avait pris au sérieux
-Il avait besoin d’elle pour sentir la Force émaner de quelque chose, Et ce n’est pas tout : un taré du côté obscur était sur place et semblait chercher la même chose.
-Quoi ?! Un Sith?
-J'ai oublié de lui demander. En tout cas, il n'avait pas d'intentions louables.
-Comme si ça te dérangeait, d'habitude.
-Il a blessé Knockout!
-Ah! D'accord... j'ai compris.
-Enfin, autant les historiens sont des grattes-papiers…
-Autant les Siths et compagnie sont toujours en quête de puissance et trucs du genre !
-Et donc, ça peut valoir cher !

L’entremetteur eu un sourire avide. Erlan avait raison : il avait été payé pour les protéger, OK. Mais une fois qu’ils étaient en sécurité, il ne leur devait plus rien. Donc s’il voulait les devancer, c’était son droit.

-S’ils veulent envoyer quelqu’un, dis-leur que ça me botte. Mais il nous faudra quelqu'un qui sache ressentir la Force.

Il avait fait sa BA, il était tant de faire un truc malhonnête. Devancer tout le monde en se servant d'une info acquise lors d'un contrat, y compris ses anciens employeurs... Perspective amusante. De fieffé saligaud, certes, mais amusante.
Et puis, explorateur, il n'avait pas encore essayé. Sa curiosité commençait à le titiller.
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Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé) Empty Re: Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé)

Lun 31 Jan - 4:43
Coucou, j'ai dû déplacer la fin de ma fiche par excès de longueur!
Le moulin à mots à encore frappé! faut me bâillonner les doigts! Laughing

Mais bon. Normalement, j'ai corrigé ce qu'il fallait et complété l'historique. Donc, FINI ! (enfin!) lol!
Darth Ânkh
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Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé) Empty Re: Erlan Kennes - "On dit : "MONSIEUR Crapule!", je vous prie." (Terminé)

Lun 31 Jan - 15:18
Merci pour les modifications !

Je valide donc la fiche, amuse toi bien avec tes camarades verts, et fait pas "trop" de bêtise !


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