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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Dim 20 Sep - 20:52
[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Mletth10

- Ce que je vais te raconter s'est déjà déroulé il y a un moment. A cette époque, je n'étais pas encore l'homme que je suis aujourd'hui, et encore moins celui qui te verra mourir. Mais comme tu l'es déjà, ça ne changera pas grand-chose à ce qui pourrait se passer vois-tu.

Je regardais le cadavre inanimé à mes côtés, une flèche plantée en plein front, une seule et unique cible, un tir, une victime. Ma proie s'était rendue ad patre en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire. Assis sur le sol froid de la cellule où il dormait, l'arc posé à mes côtés, j'attendais le lever du jour, calmement. Pour une fois, mon masque s'était vu retiré et, pour tout dire, je ne pouvais que le regarder, découvrir les interstices qui me permettaient de respirer, ainsi que tout le système de modulation de voix… Fabrication Apex de qualité. La Chef prenait soin de ces jouets apparemment. Encore plus de ceux qui pouvaient lui rapporter gros. Chose rare, ma cible n'était pas un Hutt, mais bel et bien un humain. C'était peut-être pour cette raison que j'avais prit un peu plus de temps pour m'occuper de lui. Et sans doutes, la raison était la même concernant ce que j'allais lui raconter… Une chose que rien n'y personne n'avait prit la peine de savoir jusqu'à lors. Pourquoi le faisais-je ? Etait-ce important au final ? En avais-je besoin ? La question subsisterais encore longtemps je suppose.

*
* *

Ces satanés Hutt s'étaient bien joués de moi. Ils me firent croire que leur entourloupe me permettrait de retrouver une partie de l'argent que j'avais perdue par leur faute. Mais c'était tout autre. Plus je suivais leurs directives, plus mon argent s'envolait. Ma famille se trouvait être… Comment dire ça… Incroyablement riche. Assez pour être capable de vivre dans une demeure si grande que la plupart des Chiss la qualifiait de citée. Mais je vais passer sur ces informations de moindre importance. Ils me prirent pour un Merlie… Me faisant boire encore et encore, allant jusqu'à me soûler pour gagner encore plus d'argent sur mon dos. Frères et sœurs Chiss… Tous possédaient de bien trop nombreuses finances, et ces derniers étaient, il fallait bien le dire, bien trop arrogant et élitistes pour m'aider. Plus tard, pour fuir leurs menaces et leur volonté de m'écraser comme une punaise galactique sous leur poids, je dus prendre une décision…

Etre Chiss n'était pas chose aisée, devoir rester impassible en toutes circonstances, savoir tout calculer, être un fin stratège et surtout… Mépriser les autres races sans distinction de savoir ou de loyauté envers nous. Donc tenter d'échapper à une mort certaine… Fut la seule décision un tant soit peu censée que je devais prendre. Mais pas seul. Mon aimée et notre fils m'accompagneraient. Il m'était interdit de les abandonner. Ces infâmes gastéropodes gluants n'auraient pas hésités à les prendre pour cible, et envoyer plusieurs chasseurs de primes à leurs trousses et cela dans une seule optique… Me faire sortir de ma cachette pour mieux les tuer devant mes yeux… Que pouvais-je donc faire ?

Mon esprit vagabondait dans les fluctuations d'un liquide bleuté d'où s'échappait une fumée grisâtre. Les cliquetis contre les parois du verre me tiraient de temps à autre de mes réflexions. Sur ma tenue blanche et recouverte de dorures, propre à la culture Chiss, j'arborais une cape à capuche brune. De la même manière dont les Jedi se cachaient de potentiels ennemis. Les bruits courraient dans la cantina où je m'étais réfugié pour quelques jours, que quelqu'un recrutait des mercenaires pour le compte de je ne sais qui. Mais apparemment, il payait bien, assez bien pour que les Hutt me laissent tranquille. Enfin… Ca c'était ce qu'ils me laisserait croire. Un Hutt reste un Hutt, là où il y a de l'argent à se faire, les gastéropodes sont toujours à l'affût. Et puis… Tu ne tues pas celui qui te ramène ton argent quand même. Bien au contraire, tu en prends soin. Portant mon verre à mes lèvres, je sentis une main se poser sur mon épaule. Ferme, puissante. La voix semblait portée par un respirateur… Sans même tourner la tête je reconnu leur odeur significative, mélange de sable chaud et d'huile pour vaisseau… Un Tusken. Il me fit comprendre que j'étais à sa place. Qu'apparemment, le tabouret où je me trouvais était le sien et que, si je ne me barrais pas rapidement, il me tuerait. Grossière erreur et, paradoxalement, ce fut ma première cible.


- Casse toi si tu ne veux pas rentrer chez toi avec les deux jambes en morceaux.

Il rit assez fortement pour me pousser à me lever. Si j'en étais arrivé jusque là avec les Hutt ce n'était pas sans raison. L'argent n'était pas la seule raison. D'un bond, je me levais et tout en sortant mon blaster, je tirais deux salves dans ses genoux. S'écroulant sur le sol, les jambes détruites, je le fixais du regard. Mes yeux rouges brillaient de toute leur colère à travers l'ombre de ma capuche. Le silence s'était fait dans la cantina. Plus rien ni personne ne bougeait, ou presque. Faisant mine de ne pas le remarquer, quelqu'un continuait à boire à sa table, impassible, imperméable à ce qui venait de se passer. Rangeant mon arme, je m'assis et reprit mon verre. Ils pouvaient bien être plusieurs, aucun n'aurait eu la folie de s'en prendre à un Chiss. Pas ici tout du moins. M'adressant au serveur, je lui demandais de me servir un second verre, ainsi qu'autre chose.

- Offrez la même chose à la personne qui se trouve là-bas. Vous ne pouvez pas vous tromper, c'est la seule qui n'a pas bougé un œil…

Sortir ainsi de mes gons… Voilà une chose qui ne me ressemblait pas… Sauf que les vies de ma femme et de mon fils étaient en jeu.

* *
*

- Tu vois, même si tu es déjà mort, tu gardes une oreille attentive ! C'est appréciable, et puis au moins avec toi, je ne risque pas d'être coupé dans mon histoire… Tu veux entendre la suite ? D'accord… La voici…
Zarseen Raynar
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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Lun 21 Sep - 0:23
À l’époque, l’APEX était plus un projet que quelque chose de concret, une puissance galactique comme elle est connue désormais. La puissance de l’ombre. L’Empire du crime. Non, à l’époque, les hutts étaient aux commandes, avec leur gestion déficiente et leur inefficacité grotesque. Personne en ce temps là n’aurait pensé qu’une grosse brute venant d’un monde féodal comme moi avait l’intelligence pour devenir membre d’un puissant Triumvirat. J’ai toujours été douée à ce petit jeu, compétence héritée de longues traques de chasse. Vous devez vous jouer tant de vos proies que des prédateurs, si vous voulez survivre. Et si vous voulez que votre clan survive, en fait. Car quand vous venez d’un monde comme le mien, vous ne pouvez pas penser au « je ». Jamais, même. À moins d’être imbécile, suicidaire ou une part égale des deux. C’est au choix, je dirais.

Pendant qu’en secret nous sommes en train de bâtir armée et flotte, j’ai commencé à regarder qui pourrait nous aider à déstabiliser les limaces. Et après d’intéressantes recherches, je pense avoir trouvé un excellent candidat. Le genre de victimes que les hutts ont injustement exploité et dont ils continuent de profiter. Un individu qui a toutes les raisons du monde de vouloir faire payer ceux qui l’exploitent injustement selon des termes impossibles. On m’a parlé d’un chiss et on m’a dit où je pouvais le trouver. Le tout est de lui faire une proposition intéressante. Suffisamment, en tout cas, pour qu’il devienne une pièce importante sur mon échiquier. Je ne lui demande pas de m’apprécier mais je m’attends à ce qu’il bosse loyalement. Je ne suis pas du genre à apprécier la trahison ou ce genre de choses, après tout. C’est contre mes valeurs, vous voyez? Hum? Comment?

Ah mais parfaitement. On peut être à la tête d’un empire du crime et avoir des principes. C’est une question de point de vue. Comment on voit les choses. Par exemple, l’esclavage. J’y vois là quelque chose de naturel. Les forts dominent les faibles. C’est ainsi dans la nature. Cependant, rien n’empêche le faible de devenir plus fort et d’un jour regagner sa liberté. Il y a eu plusieurs cas dans l’APEX, d’ailleurs, ou à ce stade-ci des choses, il y aura plusieurs cas, documentés, d’esclaves qui sont devenus des lieutenants ou même des chefs de guerre dans certains cas. Non, l’esclavage est loin de m’empêcher de dormir la nuit. Le meurtre? Si la cible mérite de mourir, et on ne parle pas d’une bête querelle de voisinage, c’est encore dans l’ordre naturel des choses. On élimine les parasites. On arrache les mauvaises herbes. Pourquoi serait-ce différent à l’échelle des sociétés et des nations?

Mais revenons-en à ce récit venu d’un autre âge. J’exagère mais à peine. À cette époque, je n’étais pas très connue. Enfin, relativement, comme la géante qui n’hésite pas à foncer dans le tas pour accomplir sa mission. Donc je suis allé pour le recruter moi-même et j’ai même pu le voir à l’œuvre. Broncher, moi? J’ai vu la mort avant d’apprendre à marcher. Par chez nous, tout essaie de vous tuer, tant la faune que la flore, alors… Intéressante technique mais je ne m’attendais pas à voir un chiss perdre ainsi patience. Une anomalie? Peut-être. Mais tout dans mon regard et dans ma posture indiquent que je veux qu’il se joigne à ma table et quand le serveur m’apporte un verre, offert par ma cible, je le lève dans sa direction avant de le boire d’un seul coup. Aucune parole n’a été échangée entre nous. Nous en sommes à la phase d’analyser l’autre et de voir comment passer à la prochaine étape.


"Hors la loi... D'accord. Mais laquelle?"
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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Lun 28 Sep - 19:40
- Où en étais-je ? C'est bon… Donc comme je te l'expliquais, j'ai fini par perdre patience. Chose rare pour un Chiss, encore plus moi vois-tu. Je n'ai jamais été porté sur la violence, et encore moins sur la colère, mais une fois de plus… La vie de ma famille m'importait plus que toute chose en ce monde. Même mon honneur passait au second plan.

Je me répétais cette phrase dans mon esprit, le visage dirigé vers le plafond et, tout en le fixant, appréciais les délicates volutes de fumées qui se formaient par endroit. La fraîcheur nocturne s'épaississait encore, et la lune se trouvait bien haute dans le ciel. A vrai dire, plusieurs heures me séparaient encore des affres de la journée qui recueillerait, une énième fois, un corps inanimé dans son appartement. Mon esprit se remit à vagabonder et posant une main sur l'épaule de ma cible, je repris.

- Ne t'endors pas… Sinon tu ne vas pas comprendre la suite des choses.

*
* *

Assis, je continuais à siroter mon verre, dans mon dos, je ressentis l'invitation à rejoindre l'être qui se trouvait à cette table recouverte d'obscurité. Ingérant le liquide d'un trait, sans même en ressentir l'ivresse tant recherchée dans ces breuvages, je me levais, passais entre les tables – enjambant presque certains endormis par l'alcool bien trop fort pour eux – et fini par rejoindre l'être qui se trouvait là. A distance, et malgré ma vue particulièrement perçante, je n'avais pu déceler sa race. Pour ainsi dire, en tant que Chiss, le mépris qui émanait de mon état d'esprit à l'encontre des autres races n'était pas une mince affaire. Bien plus encore lorsque, tout comme moi, votre famille s'avère être particulièrement acerbe envers les étrangers. Nous n'avions aucun intérêt à les étudier, et encore moins à leur adresser la parole. Sauf si cela allait dans le sens d'une obligation contractuelle ou pire encore, d'une obligation financière. Serrant les dents, je me rappelais la première fois où j'eu croisé un Hutt. Quelle erreur de ma part que d'avoir pu le considérer comme étant de bonne fois…

Mais passons. Arrêtant un des serveurs, je lui demandais de nous servir encore une fois la même chose. Que sa présence soit intéressante ou non, je ne m'étais pas rendu ici pour traire un Bantha. Mais bel et bien pour tenter de noyer mes soucis. Alors autant faire d'une pierre deux coups… Surtout si la pierre peut réduire au silence un abrutis un peu trop loquace. Le serveur opina du chef, et s'extirpa de mon regard plus rapidement qu'il ne l'aura souhaité. Un peu plus vite encore et ce dernier se serait écharpé sur une table, emportant avec lui l'ensemble de ceux qui y jouaient. Car oui, des jeux d'argent, que ce soit des combats holographiques ou de cartes – toutes plus truquées les unes que les autres, sinon cela ne serait pas amusant voyons –, se déroulaient dans cette cantina. Pas de droïdes, pas de troopers… Pas de loi non plus. Voilà pourquoi le destin, la Force ou quelque soit la chose qui m'avait menée ici, l'avait fait.

Posant les mains sur le dossier d'une chaise faisant face à ce qui ressemblait à s'y méprendre aux résultats des amours entre un Rancor et un Wookie, en un peu plus intelligent toutefois… Car oui, son œil brillait d'une lueur que peu d'êtres dans la galaxie semblaient être doté. Une volonté étrange, presque insondable de vouloir créer quelque chose… De savoir quelque chose. Tandis que le serveur posait les verres sur la table, je continuais à l'observer en silence, jaugeant cette… Femme… Du regard. Le serveur parti, ma voix s'éleva dans la pièce, à peine audible, juste assez pour que mon interlocutrice m'entende.


- Que me voulez-vous ? Je n'ai guère de temps à perdre, et ce verre sera le dernier que l'on vous aura offert, si votre proposition ne m'intéresse pas…

Car oui, je l'avais senti, aurais-je même pu le dire ? Je l'avais vu dans son regard. Elle savait que j'avais besoin de quelque chose, même si cela lui échappait encore. Quand à moi, je percevais son besoin d'aide, son envie de créer… Toujours debout face à elle, j'attendais qu'elle me parle… Qu'elle exprime son point de vue, et, dans le meilleur des cas, que je vienne à m'asseoir, autrement… Je partirais de la même manière dont je suis venu. En silence.

* *
*


- Ironiquement, je me rends compte que sa proposition tenait la route, et puis, il faut bien avouer que si ce n'était pas le cas… Nous ne serions pas là à en parler tu ne crois pas ?

Tournant la tête vers ma cible, je ne pu m'empêcher de sourire. Finalement, j'espérais que la nuit laisse rapidement place au jour… Que je puisse retrouver ma famille tant aimée…
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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Lun 28 Sep - 21:31
« Si tu veux menacer, assures toi d’être capable de mettre le tout à exécution. Dommage que tu aies un intérêt pour moi sinon je t’aurais déjà fait ravaler tes paroles. Je n’irai pas par quatre chemins. Tu es dans la merde jusqu’au cou, esclave des hutts. Je suis en train de leur préparer une surprise qui va mettre un terme définitif à leur emprise sur la galaxie et le crime. Maintenant, tu t’assois et on cause. »

À ce qu’il parait, je ne me suis jamais donné la peine de vérifier, j’ai quelque chose dans le regard qui vous dit tout de suite ce qui risque de vous arriver si vous continuez de me faire chier. Et le chiss, par instinct de survie ou par professionnalisme, a vite posé son cul sur la chaise. On peut me juger tant qu’on veut, comme une brute, comme une barbare sans connaissances poussées en dehors de mon monde féodal mais je peux vous dire une chose. Si vous savez comment survivre à un des environnements les plus hostiles de l’existence, vous n’avez pas besoin de savoir faire des calculs hyper spatiaux pour vous rendre compte que le reste de la galaxie, en vérité, derrière le vernis de la civilisation, n’a aucune idée de ce que « survie » et « danger » veulent dire. Moi si. Vous ne savez pas ce que c’est, survivre, si vous pensez que c’est être privé d’holonet.

Et donc, je suis comme une force de la nature. On ne discute pas avec la foudre qui s’abat ou avec le rugissement du vent. J’ai un objectif en tête et la volonté d’y arriver. Pas besoin de grand-chose de plus. Le reste se construit autour, comme en ce moment, avec cette superbe découverte que nous avons faite. Le temps des hutts est révolu. Les limaces ne reprendront plus jamais quelque hégémonie galactique que ce soit. Vous vous demandez pourquoi je ne considère pas la défaite comme une possibilité? Parce que ma volonté est plus puissante que la leur et que je sais rassembler des gens autour de moi par principe ou par loyauté. Pas par la terreur ou la coercition. De force, si vous préférez. Sachez trouver ce qui motive quelqu’un et vous aurez quelqu’un qui ne va pas vous laisser tomber quand la soupe commencera à devenir trop chaude. Toujours utiliser son sens de l’observation.

Donc, je commence à discuter avec lui. Ce que je sais de lui, les rumeurs qui circulent, comment j’ai entendu parler de lui et pourquoi il est d’un certain intérêt pour moi. Une discussion d’affaire, c’est comme la chasse. La personne en face de vous est une proie. Il ne faut jamais perdre ça de vue. Et un prédateur tourne autour de sa proie. Teste ses défenses. S’arrange pour le garder en déséquilibre. Je sais des choses sur lui. Il ne sait rien sur moi. Pour un chiss, une espèce si secrète et si isolationniste, ce n’est pas le genre de chose qui doit lui faire plaisir. Pas du tout même. Encore moins quand la personne qui tient une partie des cartes doit être, à ses yeux, rien de plus qu’une barbare sauvage. Ils n’aiment pas les autres espèces, les chiss, c’est un fait reconnu. Sauf que là, il doit écouter ce que j’ai à dire… Car sans devenir son amie, je pourrais devenir sa porte de sortie.


« Ma proposition est simple. Tu es en parfaite position pour saboter les hutts de l’intérieur. En échange de quoi, j’achète ta dette. Je te donnerai l’argent pour les rembourser et donc tu vas travailler pour moi à la place. Quand mon projet aura abouti, toi et ta famille aurez une belle grande maison neuve dans un coin plus isolé de ce que je vais alors contrôler. Et tu pourras, sur le long terme, rembourser ta dette, petit à petit, avec un contrat négocié entre toi et moi. »


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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Dim 11 Oct - 18:58
- C'est étrange quand même, voilà peu de temps que l'on se connaît et on discute déjà comme si nous étions frères d'armes depuis des années… Enfin… Je parle et tu écoute plutôt…

Sortant un de mes dards de leur rangement, je le fit tournoyer entre mes doigts à plusieurs reprises. Le temps passait si rapidement que parfois, il semblait filer entre mes doigts… D'ailleurs, ça me faisait penser que l'anniversaire de notre fils n'allait pas tarder à arriver ; je devais me dépêcher de lui trouver un cadeau.

*
* *

Elle me menaçait ? Vraiment ? Etait-ce de l'audace ? De la folie ou un peu des deux ? Sérieusement, aussi forte et imposante soit-elle, un être vivant à des défauts, des points faibles, et ce n'était pas son visage ignoble qui viendrait à me faire dire l'inverse. En trois coups, deux, si j'étais pressé, bien placés à certains points vitaux et elle serait allongée sur le sol, vomissant tripes et boyaux, ne laissant transparaître que de la bile et de la douleur sur son visage. Pourtant quelque chose m'empêchait de le faire. Nulle peur ne montait en moi, plutôt… De la curiosité. Sa voix n'était pas sans me laisser penser à celle bien trop entendue des Hutt. Rauque, puissante, imposante de majesté, le tout mélangé dans un flot de courage presque fou. A ce moment là deux choix s'offraient à moi, m'assoire et l'écouter, ou partir, sans un mot. Etrangement, je décidais qu'elle méritait que je lui octroie quelques minutes de ma vie. Dépassant les habituelles impositions de temps offert pour l'écouter, je prit place, commandait un énième verre, et prit la parole.


- Vous en savez trop sur moi pour que je vous laisse. Il est clair que nos échanges ne pourront se faire autrement qu'en égard à certaines… Décisions. Essayez simplement d'avoir, comment dire… Un langage un peu plus convenable en ma présence. Les borborygmes des Hutt me déplaisent toujours autant…

Je ne pouvais décemment pas la laisser aller sur le terrain qui la mènerait à diriger notre discussion vers une banale obligation de ma part, quelque chose de tacite qui m'obligerait à la suivre contre vents et marées, ou pire encore, en plein territoire Impérial seulement armé d'un couteau. L'alcool ne m'aidait plus guère à réfléchir. Le temps ne cessait de passer, immuablement et d'une manière presque incontrôlable. Mes souvenirs, tout autant que mes désirs se perdaient ça et là. Allant parfois vers ma femme et nôtre fils à naître, parfois vers mon passé et les Hutt… Plus rarement, vers un futur verdoyant et ô combien lumineux.

C'est ainsi que j'écoutais, d'une oreille plus ou moins distraite ce qu'elle savait sur moi. Elle se présentait comme une femme puissante, et je ne pouvais ignorer le fait que, en dehors de ce semblant de puissance brute, se cachait un cerveau fin et manipulateur. Présentant les faits, les rumeurs me concernant, je ne pouvoir que continuer de l'écouter. Ces saloperies de gastéropodes géants ne s'étaient pas fais prier pour vendre les informations me concernant au plus offrant. Seule une chose leur avait toujours échappé : ma famille. Ni eux ni personne ne savait d'où je venais, et encore moins les raisons qui firent que j'avais prit la décision de quitter ma planète natale. Il en allait de même pour l'existence de mon aimée.

Elle termina sa tirade sur une note plus… Légère. Son désir de détruire les Hutt rejoignait le mien. Toutefois, il nous restait un point sur lequel nous devions nous mettre d'accord… Un point particulièrement important à mes yeux.


- Vous parlez de ma famille, mais qu'ais-je comme assurance de leur protection ? Jusqu'à présent les Hutt ignorait tout de leur existence. J'en déduis donc que vous ne vous êtes pas arrêté à ce que vous avez pu apprendre sur moi… Rien ne me prouve que ce que vous avancer sera tenu… Une parole est une parole…

* *
*

Je fini par me lever, et tout en m'approchant de la gigantesque baie vitrée j'observais la percée faite par ma flèche. Amusant. Laisser du simple transparacier comme vitrage au lieu de rajouter une matière bien plus résistante… Voilà qui n'est guère intelligent…


- Tu as une sacrée belle vue d'ici quand même. Même si personnellement, je préfère nettement celle de la nature aux buildings géants.
Zarseen Raynar
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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Dim 11 Oct - 22:18
« Je te parlerai comme j’ai envie de te parler. Je n’ai jamais été douée pour accommoder les personnes qui se pensent meilleures que moi alors qu’elles ne sont clairement pas en position de faire de l’attitude. Quant à ta famille, tu veux que je te le mette par écrit? Si c’est juste ça… Rien de plus facile. Tu le veux par datapad? Tu vas vite apprendre que je n’ai qu’une parole, moi, contrairement à certains. »

C’est lui qui s’est mis dans la merde avec les hutts et qui a été assez idiot pour leur faire confiance. Pas moi. Si je lui propose un truc, c’est que je vais tenir ma part du marché. La famille, c’est sacré par chez nous. Enfin. Le clan, pour être exact. Nos familles sont importantes, bien sûr. Mais on a ça de commun aux mandaloriens. Tu touches au clan, tu es mort. C’est assez simple à retenir et peu de personnes sont assez stupides pour vouloir s’en prendre à une espèce capable de vous arracher la tête d’une gifle. Je ne sais pas qui il tente d’impressionner ou s’il pense être en position de demander quoi que ce soit mais… Son petit numéro de dur à cuire me laisse complètement indifférente. Il faudra plus qu’un avorton dans son genre pour me faire peur ou pour me motiver à vouloir me plier à sa demande. J’imagine que ça fonctionne avec les gens ordinaires, c’est possible.

Mais je ne suis pas quelqu’un d’ordinaire, au cas où il ne l’aurait pas remarqué. Je ne suis pas venue ici avec l’intention de lui causer du tort ou de me jouer de lui. J’ai une proposition sérieuse pour un plan tout aussi sérieux qui va changer la face de la galaxie, au niveau du crime au strict minimum. Libre à lui de vouloir participer ou non. Je ne force personne, après tout. Simplement, ce serait mieux pour lui de pouvoir assurer un futur à sa famille que de finir exécuté comme collaborateur des hutts, non? Car ne vous trompez pas. Je contrôle le mouvement que je suis en train de créer jusqu’à un certain point. Des décennies d’abus ne vont pas disparaitre du jour au lendemain et ce ne sera pas la chute des hutts mais le massacre des hutts. Et je sais avec quasi-certitude que les grandes factions ne vont RIEN faire. Pour trois grandes raisons, en fait. Un, ça les arrange. Plus de hutts?

Une épine dans le pied de moins. Deux, une guerre dans le monde criminel veut dire un répit pour eux. Des guerres de gangs, un arrêt des grands plans criminels, ça veut dire que le nettoyage va se faire sans avoir à lever le petit doigt et ils pourront faire croire au public naïf qu’ils ont augmenté le niveau de sécurité. Et trois, surtout, ils vont penser, à tort, que nous n’avons pas les épaules assez solides pour reprendre les commandes du crime galactique. Et c’est précisément parce qu’ils nous sous-estiment qu’ils ne seront pas du tout préparés quand ils vont découvrir qu’au contraire : nous étions parfaitement préparés à créer un empire criminel comme jamais la galaxie n’en a vu auparavant. Mais chut. Pour le moment, c’est encore un secret. Et ce serait dommage de mettre trop tôt ses cartes sur la table, vous ne pensez pas? Mais revenons-en à notre chiss qui fait son difficile…


« Tu te dis que c’est trop beau pour être vrai, je me trompe? Qu’il y a forcément un piège quelque part. Il y a un piège, en effet. Et je vais te dire ce que c’est. Qu’à force, tu serves ma cause de ton plein gré et pas simplement pour une question d’une entente ou d’un contrat signé entre nous. Un contrat ne fait pas forcément de saines relations de travail. »


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[Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé) Empty Re: [Myrkr - Hyllyard City] La Fable de Myrkr [PV Zarseen Raynar] (Terminé)

Mer 18 Nov - 18:34
- Etrange n'est-ce pas ? Que je vienne à me "confier" à toi de cette manière. Je vais être franc. Personne n'est au courant de mes réelles motivations. Enfin personne… Mais si je te parle ainsi, c'est surtout pour me permettre, je suppose que quelque part c'est ce que je cherche… De trouver un jour le sommeil pour ce que je fais…

Je posais une main sur la vitre, et tout en continuant de fixer l'horizon je percevais les soleils qui se levaient au loin. Encore un peu de patience… Le temps semblait passer tellement vite. Bien trop à mon goût. Mon fils grandissait et, outre le désir que nous avions d'avoir un second enfant… Ce n'était plus possible. Ou tout du moins, pas dans le sens habituel du terme. Apparemment, les traitements que mon corps avait subit durant mes nombreuses opérations eurent des effets… Indésirables. Et en parlant d'indésirable…

* *
*

Elle me parla, pour ne pas dire m'injuria sans user d'insultes ouvertement déclarées. Non, cette femme, cette géante faisait dans la diplomatie la moins représentative. Une manière de faire comprendre à autrui que, quelque soit sa décision, il ne s'en sortira pas indemne. Non pas forcément amusé par de telles paroles, et encore moins par son physique de guerrière impétueuse, mais plutôt intéressé. Ses paroles remplies de sagesse attisaient un début d'intérêt. Une parole est une parole, et une chose ironique dans l'instant, cette dernière se voyait donné à une des races, pour ne pas dire LA race la plus fière de toute la galaxie… Un contrat ne pouvait être une mauvaise chose. Malgré tout, je restais encore et toujours sur la défensive. Mon dernier verre avait fait naître un début d'ivresse dans mon cerveau, et j'ignorais les raisons qui me poussèrent à prononcer ces mots, et surtout à agir ainsi, mais je le fis…


- Rien n'est bon ou mauvais dans ce monde. Même chez les pires malfrats il existe, où a existé un jour une notion de bonté… (Je sortais mon blaster et le posais sur la table, le canon dans sa direction, tout en gardant ma main sur le manche de l'arme.) Il y a des conseils que je garde en mémoire, et d'autres, que je préfère oublier.

Derrière ses grands airs et ses belles paroles pouvaient se cacher quelque chose. Peut m'importait ce dont il en retournait. Je restais toujours suspicieux. Lui faire confiance ? Plutôt me tirer une balle dans le pied immédiatement. Seules deux personnes méritaient ce cadeau de ma part… Seulement deux. Et cette femme faisait tout pour continuer à m'obliger à être perplexe quand à cette proposition. Protéger ma femme et notre fils, et ce, moyennant des services rendus à une géante dont le nom m'étaient encore inconnu…

Ca sentait le traquenard à plein nez. Une fois n'est pas coutume dans cette galaxie maudite… Etait-elle une envoyée des Hutt ? Du genre à me faire dire des choses que je pouvais regretter ? Peut-être, peut-être pas. Ce qui me faisait étrangement douter de cela n'était autre que les informations qu'elle possédait sur moi. Jusqu'à présent personne ne savait pour ma famille. Le peu étant au courant ne se trouvaient plus dans la capacité de parler, d'écrire… Ou même de respirer.

Mon cerveau travaillait de plus en plus vite, élargissant le champ des possibles, effectuant bon nombre de calculs, et surtout, évaluant les possibilités qui s'offraient à moi à l'instant T. Tel un jeu de plateau, il existait plusieurs types de joueurs, de celui qui déplace ses pions de manière plus ou moins logique, jouant à l'instinct, celui qui a plusieurs coups d'avances, puis vient le joueur que je suis… Un seul et unique coup, mais il s'agit de celui qui lui permettra de remporter la partie. Si je devais, pour protéger ma femme et mon fils devoir sacrifier une pièce maîtresse… Alors qu'il en soit ainsi. Mes doigts se serrèrent sur mon arme, et, d'un mouvement précis, je le fis tourner sur mon index avant de le ranger. Le spectaculaire, l'inconcevable et surtout… L'abnégation.


- J'accepte à deux conditions. La première est simple, en dehors de la factuelle protection de ma famille, je veux qu'elle ne soit jamais mise au courant de mes actes. Inventez ce que vous voulez, dites lui que je suis un gratte-papier si ça vous chante, mais jamais elle ne devra être au courant. Seconde chose… Je ne travaille jamais pour un inconnu. Donnez moi votre nom… Même si vous refusez que je l'utilise ça m'importe peu ! Si mes conditions vous conviennent, alors je serais votre obligé. Et ce, même après avoir fini de rembourser ma dette… Seules les vies de ma femme et de mon fils m'importent.

Je croisais les doigts devant mon visage, juste après avoir fait signe à la serveuse de nous resservir une nouvelle fois. Je ne désirais que ces deux seules et uniques choses. Au point où j'en étais, il s'agissait de la seule porte de sortie qui s'offrait à moi. Aussi, si je venais à passer l'arme à gauche… Je sais que ma famille continuerait à être protégée. Parfois je me trouvais un peu moins arrogant que les autres membres de ma race. Un peu seulement…

- J'ai autant besoin de vous que vous de moi. Même si vous pensez autrement, libre à vous de le faire… Sachez seulement que dans ce bar, plus de la moitié des clients se trouve au service des Hutt et que ces derniers n'ont pas du rater une miette de notre discussion. Je ne doute pas que vous soyez capable de sortir d'ici en vie, mais parfois il est bon d'avoir quelqu'un sur qui compter pour protéger ses arrières…

* *
*

- Tu sais, si je fais ça, ce n'est pas par gaieté de cœur. Un peu par obligation, et puis… Je ne vais pas te le cacher, parfois par plaisir. Non pas le plaisir de tuer. Mais réellement pour ce qui vient avant. Cette période grisante où je t'ai traquée, elle n'a pas de prix.

Revenant vers le cadavre, je m'abaissais à sa hauteur, et tout en relevant la tête que la rigidité cadavérique n'avait pas encore atteinte, je plantais mon regard dans ces globes oculaires vides de vie.

- Tu fus une cible agréable à traquer. Je devais te le dire. Vraiment, ce fut des plus agréable. Alors voilà, même si tu es déjà mort… Merci !
Zarseen Raynar
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Mer 18 Nov - 23:24
« Zarseen Raynar. C’est comme ça que je m’appelle. Mais bientôt, comme tu vas travailler pour moi, tu vas m’appeler boss. Et ne t’en fais pas pour ta famille. La condition est acceptée sans problème pour moi. J’ai peut-être l’air d’une brute mais je viens d’un monde où la famille est sacrée. Mais bon, tu vas découvrir plein de choses sur moi, en bossant pour l’organisation que je suis en train de créer. »

Sa famille, ses règles, j’ai envie de dire. Et il y tient à sa famille. Je l’ai fait suivre depuis un moment déjà et c’est je crois sa plus grosse faiblesse. Si on joue correctement ses cartes… Un joueur intelligent ne menace pas. La menace ne produit jamais les résultats escomptés. Vous cultivez le ressentiment et à un moment donné, vous vous retrouvez avec un couteau dans le dos ou un trou entre les deux yeux. Il est beaucoup plus simple de se montrer accommodant et amener l’autre à collaborer volontairement. Et puis franchement, on créera une compagnie bidon avec un poste confortable pour le père de famille et ainsi, la mère et le fils n’en sauront jamais rien. C’est très simple à organiser et certainement plus appréciable que ce que les hutts peuvent proposer. On ne va pas se mentir. Vous n’aurez jamais une bonne entente avec eux, sauf si vous fixez les termes.

Maintenant, pour ce qui est des individus dans cet endroit qui pourraient bosser pour les hutts… Mais amenez-vous les mecs, je vous attends. Il faudra plus que ces incapables pour réellement représenter un défi à ma hauteur. Ils vont faire quoi, au juste, me dire que je joue dans les platebandes de leur patron? Tenter de me mettre à la porte? De me butter, peut-être? La moitié de ces connards serait morte avant d’avoir pu sortir son arme si je décidais vraiment de me lancer dans la mêlée. Et quand bien même ils iraient rapporter ce que j’ai dit ici… Encore faudrait-il qu’ils soient en mesure de communiquer avec l’extérieur… Ou de quitter les lieux. C’est fou ce que la technologie peut faire, surtout quand tout ce qui s’appelle porte ou fenêtre dans cet établissement est automatique. Oui parce que la technologie c’est bien jusqu’à ce que vous en deveniez dépendant, quoi.

Ce qui veut dire que si vous connaissez les bonnes personnes et qu’elles piratent le système informatique des lieux… Personne n’entre, ne sort ou ne communique sans passer par…. Moi. Et considérant que je ne suis jamais très sympathique avec les collaborateurs des hutts… Ils sont mieux d’avoir de sacrés arguments s’ils espèrent s’en tirer à bon compte. Et je doute très fortement que ce sera le cas. Très, très, très fortement. Et puis j’imagine que ne pouvant, pour le moment, se venger de ceux qui l’exploitent, le chiss appréciera de pouvoir se défouler sur les ressources humaines, au sens littéral du terme, de ces saletés de limaces. Après tout, pas de survivants veut dire pas de témoins. Pas de témoins veut dire pas de questions gênantes. Si le barman ne veut pas être raisonnable… Il fera partie des dommages collatéraux. C’est une solution simple à un problème simple.


« Je serais curieux de voir ce que tu es capable de faire. Si on laisse vivre ces charognards, ils vont aller te dénoncer aux limaces et elles sont aussi capricieuses que colériques. Mais… Si personne ne sort d’ici vivant, spécifiquement personne qui risque de venir gâcher notre partenariat… Alors aucun risque, n’est-ce pas? Personne ne peut entrer, sortir ou communiquer avec l’extérieur. J’ai des associés qui s’en chargent. J’ai envie de dire…

Amuse toi… »


"Hors la loi... D'accord. Mais laquelle?"
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Ven 11 Déc - 17:17
- En fait, il faut que je te confie une chose. Je t'ai menti. J'ai déjà tué par pur plaisir. Enfin, par plaisir c'est un peu surfait comme expression. Je dirais plutôt que je me suis occupé de certains trouble-fêtes qui auraient pu avoir une mauvaise réaction suite à l'écoute de ma discussion avec ma patronne actuelle. Tu me comprends j'espère… Mais ne fais pas cette tête de dix pieds de long… Voilà… Je t'ai vexé…

Je ne peu retenir un petit rire amusé. Vexer un mort, en voilà une idée saugrenue n'est-ce pas ? Il me fallait bientôt prendre congé de ce dernier, au loin les soleils prenaient de plus en plus de hauteur. D'ici peu, quelqu'un viendrait réveiller ma cible, et je devrais donc être déjà loin.

* *
*

Elle fini par se présenter, ajoutant à cette dernière le fait qu'elle acceptait mes demandes. Sans nuancer sur ses idées, elle m'intima de prendre une décision que je ne pouvais refuser. En fait, depuis l'instant où je pénétrais dans la cantina, la moitié des clients partirent, tandis que ceux qui étaient restés me gardaient à l'œil, la main sur le blaster. Les Hutt, ces saloperies gluantes ne manquaient pas de ressources. Financières j'entends. La preuve en est que l'argent peu tout acheter, même la plus importante des volontés des hommes. Enfin, si tant est que ces raclures des tréfonds de Myrkr soient capable d'avoir une quelconque volonté autre que celle de se remplir les poches. Enfin bref… Je devais agir vite et proprement. Observant la salle, je sondais, les yeux fermés, afin de mieux ressentir les présences alentours, le nombre qu'ils étaient. Une petite trentaine. Sans compter le barman, les serveuses et l'autre abruti qui tenait de se cacher derrière le bar…

Je me levais, tranquillement et tout en m'approchant du bar je continuais de percevoir le moindre bruit qui pouvait provenir du cliquetis d'un blaster que l'on charge. Le barman me regarda, la peur se lisait dans ses yeux. Il me posa une question, somme toute basique. Que désirais-je boire ? Rien. Pour toute réponse, je lui demandais où se trouvait la salle d'eau, afin de… Comme diraient les femmes : "pouvoir me rafraîchir un minimum avant de partir.". Je croisais le visage de Zarseen qui, impassible, ne lâcha pas le moindre mot. Quelques clients se levèrent et me suivirent.

A peine avais-je passé les portes qu'un tir de blaster frôla mon oreille. C'est chaud ces trucs là. D’un mouvement rapide, j'éteignais les lumières. N'est pas Chiss qui veut. Dans le noir, ils se mirent à tirer dans tous les sens. Se touchant parfois mutuellement, parfois… Je devais les y aider. Une nuque se brisa tandis que mes mains se plaçaient de part et d'autre de sa tête. Le craquement sinistre des cervicales me tira un léger grincement de dents. Dégoûtant. Un second, un peu en retrait et déjà bien amoché par un des tirs me suppliait de le laisser en vie. Allumant la lumière, je m'abaissais à sa hauteur, le regardant se vider de son sang.


- Dis-moi, mon ami. As-tu déjà dansé avec le diable au clair de lune ?

A quoi bon lui laisser le temps de répondre ? Ramassant le blaster tombé non loin de moi, j'appuyais sur la détente et son crâne éclata, déversant une partie de sa cervelle sur ma tenue et mon visage. Je détestais vraiment ces satanés chasseurs de primes. Peu m'importait leur race, seul leur travail me confortait dans l'envie quasi irrépressible que j'avais de les tuer. Vérifiant le stock de cartouches dans les armes, j'entrepris de vider la cantina aussi rapidement qu'elle s'était remplie.

Pour commencer je tirais sur les éclairages, plongeant ainsi la pièce dans le noir. Celui qui se cachait derrière le comptoir eu comme cadeau l'ouverture du ballet de tirs et de morts. Précis, et ô combien jouissifs, mes tirs complétaient encore et encore leur office. Arrivé à court de munitions je devais agir autrement. Devais-je leur sauter dessus façon "piquée diagonale et offrir un hymne à la cruauté, ou peut-être devais-je dresser un autel au culte de la barbarie" ? Non, je préférais quelque chose de bien moins théâtral. Attrapant une chaise, je la brisais sur la nuque d'un de mes assaillants de passage, et, les pieds de métal entre les mains, je m'en servais comme armes de fortune. Le premier se vit affublé d'une magnifique corne en plein milieu du front et seul son regard rempli d'effroi pouvait exprimer un semblant d'étonnement lorsque je le retirais d'un coup sec, repoussant le reste du corps de mon pied. Puis ce fut ainsi jusqu'à ce que le sol soit entièrement recouvert de cadavres mutilés pour la plupart, et… Démembrés pour les autres.

Une nouvelle fois, je m'approchais du bar, et posant un bras arraché sur ce dernier, je m'adressais au serveur de la cantina. Mes mains fouillant dans les poches de ma tenue, j'en sorti une carte contenant une bonne partie de mes crédits.


- Pour le dérangement. J'espère que vous avez de bon droïdes de nettoyage. (Puis, revenant vers Zarseen.) Vous saurez où et comment me contacter… J'espère juste que ça ne tardera pas. Ce genre d'excès de violence… Ca ne me ressemble pas.

Je quittais la cantina. Passant entre les hommes de main de Zarseen. Et après les avoir salué, je remontais ma capuche sur ma tête, dissimulant mon visage taché de sang. Avant de rentrer, il me fallait me changer. Ma chérie n'accepterait pas que je vienne à salir la maison avec du sang. Sans compter qu'elle me poserait bon nombre de questions, auxquelles je n'étais pas prêt de répondre.

* *
*

Prenant mon masque, je le remis en place. Mon visage ne pouvait être connu de tous, et encore moins de potentiels innocents qui ne pouvaient devenir de futures cibles. D'ailleurs, après avoir fermé la porte derrière moi. Mon arc et mes flèches habillement dissimulées dans mon armure, je vins à croiser une Twi'lek qui passait dans le couloir.

- Je vous déconseille de le déranger, il n'est pas présentable… Attendez quelques heures, voir demain. Bonne journée.

La quittant, je croisais une petit fille qui jouait devant une porte, sans doute l'enfant de la Twi'lek. Ma main se posa sur sa tête et, après avoir retiré mon masque, je mis mon doigt sur ma bouche, lui signifiant de ne rien dire. Discutant avec elle quelques instants, elle me confia sa poupée de chiffon. Discrètement, je glissais une carte remplie de crédits. Là om il se trouvait, il n'en aurait plus vraiment besoin. Un clin d'œil plus tard, et sa poupée entre ses petites mains, elle me sourit, et je fini par quitter le bâtiment par la grande porte. Une mission de plus qui se terminait. Cette enfant était la fille que je n'aurais jamais… Brave petite. Tant qu'elle peut être protégée des malheurs du monde, c'est le principal.

- Espérons que cet argent soit utilisé à bon escient…
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Ven 11 Déc - 18:15
Vous savez ce qu’on dit n’est-ce pas? Toutes les histoires ont tendance à changer tout dépendamment de qui la raconte. Revenons sur cette bagarre de bar sur Myrkr. Vous pensez que j’allais rester assise sans rien faire, de jouer les spectatrices? Vous pensez que je suis venu avec des renforts? Non. Le seul renfort dont j’aurai toujours besoin, c’est Loktar. Et oui, Loktar attendait aussi sagement que faire se peu sur le toit du bâtiment, couché, invisible depuis le sol, scrutant ce qui se passait. À l’intérieur, avant même que le premier tire sur le chiss, j’avais déjà fracassé le crâne d’un type d’un bon coup de poing quand il avait eu la brillante idée de tenter de me poignarder dans le dos. La bagarre avait commencé de mon côté bien avant de le suivre aux toilettes. Quand on y pense, pour les hutts, je suis une cible bien plus juteuse qu’un de leurs endettés.

De mon avis personnel, pourquoi utiliser des armes quand on peut utiliser ce que la nature nous a donné? C’est un matériel bien plus fiable. Et disons que personne ne peut vraiment me voler mon bras pendant mon sommeil et me frapper avec mon propre poing. Alors qu’un blaster, un couteau, un sabre laser… On peut s’en emparer. En fait, j’ai déjà battu un wookie avec son propre bras mais c’est une longue histoire et pas forcément la plus intéressante qui soit. En tout cas je puis vous assurer que si ces imbéciles pensaient que le fait de ne pas avoir de flingue ferait de moi une proie facile… Vous pouvez demander à leurs cadavres ce qu’ils en pensent désormais. Je suis très rapide pour ma carrure et c’est un fait que mes ennemis oublient souvent. Et une table fait un superbe bouclier et une fantastique arme quand on sait s’en servir correctement. Mais vous voulez savoir un truc?

Je suis presque insultée. Non, vraiment. Mes adversaires sont faibles. Désorganisés. Ah de la pseudo bravoure, ils en ont à revendre, à raconter aux serveuses comment ils sont dangereux et très, très méchants. La vérité est toute autre, cependant. Ce sont des lâches de la pire espèce. Le fond du baril et encore : on aura bien gratté le fond. Les hutts sont radins. Mieux vaut employer plusieurs incompétents quelques bons éléments très coûteux. Une erreur qui leur sera fatale mais chut… On ne va pas leur gâcher la surprise, n’est-ce pas? Dans quelques temps, ils vont se rendre compte que le merveilleux monde du crime est sous une nouvelle administration… Et que quand vous reconnaissez la valeur des gens de talents, la loyauté s’acquiert étonnamment facilement, sans avoir besoin d’avoir recours à la peur ou à la terreur. Je laisse ça aux ordres qui ont trop peur de perdre leur pouvoir.

Ultimement, donc, il n’y a aucun survivant loyal aux hutts. À nous deux, nous avons fait tout un ménage. Naturellement, j’ai aussi payé pour ma part des dégâts, généreusement, même, avant de me tourner vers le chiss et de lui souhaiter la bienvenue dans l’APEX. Nous nous reverrons très bientôt, tu peux y compter, que je lui dis. Je fais un signe de tête vers Loktar qui abandonne son perchoir pour venir me rejoindre. Nous repartons ensemble vers le spatioport où un vaisseau nous attend. Je ne sais pas piloter et je n’ai pas envie d’apprendre à piloter. On peut m’amener d’un point A à un point B, après tout… Ce n’est pas comme si j’insistais pour voyager en première classe. Dans les années à venir, mon « nouveau chiss », allait s’avérer être un excellent… Employé? Collaborateur? Le terme que vous voulez. Et jamais au grand jamais je n’ai violé les termes de notre accord…

Question d’honneur. Et de principes, aussi…


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