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[Planète Républicaine située en I16] Eqazz Empty [Planète Républicaine située en I16] Eqazz

Mar 10 Déc - 23:47



 

 
A remplacer par une image de la planète


 

 

EQAZZ



Histoire récente :



8XX-118X : Accueil progressif d'afflux de criminels galactiques, alimentant les conflits planétaires internes de l'aristocratie eqazzienne, au profit de mafias d'importance croissante.
118X-122X : Apaisement des velléités interclaniques grâce à la politique du clan Hex, à base de mariages stratégiques, pots-de-vin généreux, et de mesures "définitives" contre les clans les moins coopératifs.
122X-123X : Intégration d'Eqazz à la Nouvelle République, sous l'impulsion conjointe du clan Hex et des parrains locaux, peu désireux de perdre leur empire du crime face aux séides impériaux.
1239-1414 : Assauts chroniques de l'Empire sur Eqazz, d'intensité fluctuante face au dilemme que représente l'intérêt du marché noir planétaire. Militarisation (relative) de la planète en conséquente, et polarisation des mentalités.
1414-XXXX : Renforcement des défenses planétaires, endoctrinement de la jeunesse dans les académies militaires républicaines, durcissement croissant des lois locales ; gentrification de la pègre eqazzienne.
1478 : Mort du dernier représentant direct du clan Moq (alors au pouvoir). Le clan To est promu à la régence.
1482 : Attentat au palais d'Hexag, lors du mariage entre l'héritier du clan To et l'héritière du clan Qol (à la défense). Officiellement motivé par des raisons propres aux services secrets impériaux, l'attaque fut camouflée avec la complicité des renseignements républicains en une affaire de narcotrafic, desservant la population locale et la privant d'une quelconque rétribution.


Eqazz est la planète-mère des Turians, une espèce intelligente de proches-humains reptiliens naturellement plus grands et robustes que ces derniers ; des avantages qui les ont mené à la place de race dominante de leur faune locale, sans pour autant leur offrir d'avantage majeur face aux derniers emballements technologiques. Plutôt diplomates et xénophiles, ils ont permis et laissé faire l'installation de diverses autres races sur leur territoire. La population reste tout de même turiane en très grande majorité.

La position d'Eqazz, le relatif non-interventionnisme des Turians quant aux différents conflits galactiques ayant sévi durant l'Histoire, et leur naturel attrait tant pour l'étiquette que pour l'intrigue, ont tôt fait de transformer la planète en un havre de non-dits et de secrets. Incidemment, l'on était peu regardant quant aux voyageurs s'aventurant sur la planète ; les raisons de leur passage, le contenu de leur cargaison, l'identité de certains passagers. Une "délicatesse" n'ayant pas manqué d'attirer en nombre croissant toutes sortes de trafiquants, passeurs et autres contrebandiers.

Loin de repousser cet afflux de criminels galactiques, la noblesse locale s'est entichée de cette nouvelle fréquentation, l'utilisant au départ pour servir ses machinations dans l'entre-déchirement politique qui sévissait alors ; chaque clan ayant fini par s'espionner l'un l'autre à un degré inégalé, inondant les villes rivales de drogues exotiques ou de matériel défectueux, et ayant recours à toutes sortes de technologies volées dans des attentats fratricides qui chamboulèrent plusieurs fois les arbres généalogiques. Ces querelles internes se sont accompagnées par la pose de règles strictes de bienséance établissant l'entente cordiale des nouvelles mafias avec les populations locales à chaque clan – l'assimilation, la corruption et l'éradication mutuelle des Turians était une affaire privée ; si leur marchandise était la bienvenue, ils étaient priés de ne pas directement interférer.

L'on devine dès lors que l'unification des clans ne s'est pas faite en un jour, mais son application, depuis, est restée durable. Cette difficile concession était devenue une nécessité face à un contexte galactique n'ayant pas manqué de rattraper la planète et ses coutumes locales. Le sacrifice de chacun a contribué, en un sens, à la survie de tous. Cette unification était tant une cause qu'une conséquence de l'intégration des eqazziens à la République. La pègre planétaire perdit le marché local pour gagner le marché global. Un arrangement qui satisfit tout le monde, et qui finit également par bénéficier aux superpuissances frontalières : républicains et impériaux y trouvèrent un terrain pour laver leur linge sale en toute discrétion. Si la République applique parfois des blâmes aux sénateurs eqazziens – différence culturelle oblige – son inertie administrative et la complicité de ses services de renseignements parviennent à maintenir un status quo quant à cette situation très litigieuse.

Si des intrigues internes perdurent au sein de certains clans (l'on ne se refait pas), les règles de succession établies depuis l'unification n'ont connu que peu de contestation. Les multiples interventions belliqueuses de l'Empire Galactique sur Eqazz ont fini d’appauvrir les rancunes internes et de cimenter l'unification des clans, canalisant et cristallisant la combattivité turiane à l'encontre de leur nouvel ennemi (dans les limites imposées par la complexité de leurs relations sous-jacentes, les impériaux étant dans une certaine mesure d'aussi bons clients que les républicains, en dépit de la politique agressive menée par leurs dirigeants). Les récentes mesures planétaires, proches d'une loi martiale, imposent une conscription et un rationnement que les citoyens subissent sans broncher afin de défendre leur identité déjà malmenée par des siècles de compromissions. Couplées au régime autocratique turian, elles ont ironiquement fait du système eqazzien un régime proche de celui qu'ils s'appliquent à combattre.

Les machinations turianes, quant à elles, n'ont pas cessé, et sont désormais tournées dans leurs interactions avec leurs invités criminels, dans une cour parallèle où l'on peut qualifier les brigands les plus prolifiques de gentlemen de la pègre. Une gentrification dont les parrains locaux s'enorgueillissent, tenant à se différencier de la "racaille" galactique sévissant dans la bordure extérieure en augmentant la qualité de leurs services – et le prix pour y accéder. Une escalade logique, car la taxation du marché noir, première source d'argent au budget de l'État, est nécessaire pour alléger le peuple des charges que l'effort de guerre demande.

L'attentat au palais royal subi lors du mariage entre les héritiers de la famille To (alors régente) et la famille Qol (alors au ministère de la défense) a laissé une cicatrice profonde tant dans la pierre des bâtiments que dans le cœur des citoyens. Les raisons fallacieuses attribuées à cette attaque impériale, et la mauvaise publicité faite à la planète ayant suivi l'affaire, ont provoqué des crises diverses à toutes les échelles de la société, polarisant les esprits, durcissant les arrêtés en vigueur. L'inaction de la République et l'opprobre jetée par certains de ses représentants restent en travers de la gorge des chefs de clans les plus extrémistes.

 

Point(s) d'intérêt(s) :


  Hexag
 

Hexag


Capitale planétaire d'Eqazz, exposée à tous les climats. Fief du clan Hex à l'heure de l'unification, les sièges de tous les ministères et la chambre des lords s'y sont progressivement établis. On respecte, au sein des différentes institutions, un protocole et un sens de l'esthétique qui, dans leurs aspects les plus précieux, n'ont rien à envier aux monarchies galactiques les plus célèbres. La centralisation des activités et la présence du spatioport principal de la planète en ont fait une mégalopole florissante, où vit plus de la moitié de la population totale d'Eqazz. Des règles strictes d'urbanisme et le recours à des polices tant officielles qu'officieuses ont aidé à la régulation des constructions sauvages, permettant d'établir des bases décentes d'hygiène de vie pour le bien de la collectivité.

Les manufactures locales ont été remplacées par des usines qui, loin d'être au summum de la productivité, fournissent l'ensemble de la planète en produits transformés et en énergie. L'administration, réduite à son minimum le plus élémentaire – dans la mesure du possible, car l'essentiel de la paperasse est destinée à alimenter la machine bureaucratique républicaine – est assurée par les membres des clans les plus éloignés des lignées principales. Bien que hors concours quant à leurs possibles prétentions aux postes les plus prestigieux, ils demeurent mieux lotis que le reste des citoyens ; leur accès privilégié aux marchés parallèles finit d'endormir chez eux toute étincelle de révolte.

Conséquence directe de la promiscuité entre noblesse et pègre qui constitue depuis longtemps l'épine dorsale de l'économie planétaire : les marchés noirs, hangars de contrebande et autres casinos de fortune se situent en proximité directe de la ville, dans des strates s'étendant parfois à plusieurs centaines de mètres en sous-sol. L'hypocrisie globale autour de cet état de fait est une sorte de voile pudique que tous tentent de maintenir, cherchant à séparer au mieux les deux façades de la capitale malgré les liens évidents qui les unissent. La police eqazzienne veille à une stricte application des conventions "secrètes" existant entre gouvernants et contrebandiers pour réguler les abus.

Si Eqazz, et particulièrement Hexag, semblent curieusement à la pointe de la technologie par certains aspects singuliers, c'est surtout une conséquence du recel de technologies qui s'opère dans ses bas-fonds. Les rares laboratoires de la ville sont pauvres en innovations, et la majorité des systèmes informatiques et mécaniques servant aux diverses infrastructures demeurent fragiles de par leur provenance éclectique et la variété des époques dont ils datent, donnant à certains assemblages des allures de monstres archéologiques. Un état de fait particulièrement vrai dans les autres fiefs claniques.

 Fiefs claniques

Fiefs claniques



C'est dans les autres fiefs de la planète que se concentre la majorité des activités primaires et secondaires, à savoir la production des ressources alimentaires et technologiques nécessaires à une fragile autonomie des eqazziens en terme d'éléments de première nécessité. L'on y trouve aussi de nombreux ateliers ayant conservé le savoir-faire artisanal turian au travers des générations. Quelque peu délaissés depuis l'unification, laissés aux bons soins des cousinades des familles principales, c'est le principal terreau des conflits d'héritage internes de la planète, où chaque miette d'autorité est convoitée par cette noblesse de seconde zone.

Les échanges interlopes les plus musclés se déroulent ici, loin du regard impérieux de la police métropolitaine. Les parrains du crime s'y érigent des résidences secondaires gigantesques, encouragés par les aristocrates locaux qui pensent ainsi redorer l'image de leurs territoires en friche. Somme toute, la loi y est plus discutable, la misère, plus abondante. Les plus indigents n'hésitent pas à s'exiler de ces fiefs secondaires pour gagner Hexag, voire même, à quitter la planète et renier leur clan, espérant trouver de meilleures opportunités ailleurs dans les étoiles.


Contenu proposé et rédigé par To'Maz. En cas de questions sur cette planète, n'hésitez pas à le MP !
 

 


[Planète Républicaine située en I16] Eqazz 15243310
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