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Darth Kabal
Darth Kabal
Seigneur Sith
Seigneur Sith

Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Empty Darth Kabal l'Ancien [Terminé]

Lun 1 Avr - 20:47



Equipement :



Armure augmentée modèle K41Z-3R :


Visuel:

Darth Kabal, en tant que Gen’Dai, utilise une armure lourde afin de donner une silhouette à son corps particulier. Composée majoritairement de duracier, cette cuirasse complète en nuances de gris sombre élaborée sur mesure complimente son allure de mastodonte en lui octroyant une protection qu’il améliore par l’Alchimie Sith. Les gantelets, eux, ont été fabriqués en phrik afin d’aider à la protection du porteur de l’armure contre les attaques de sabres laser. On peut aussi noter la présence d’éléments rouges luminescents qu’arbore ce blindage, notamment sur son casque sous forme de sortes de cornes, mais aussi sur le plastron. Il s’agit-là du choix délibéré et effronté du Seigneur Sith, pouvant activer ces lumières afin d’attirer sur lui l’attention de ses ennemis et renforcer l’impression de supériorité qu’il peut laisser sur le champ de bataille.

Duskarr :


Visuel:

Darth Kabal se démarque aisément du reste de l’ordre par son utilisation très singulière d’une vibromasse en lieu et place d’une arme Sith plus conventionnelle. Confectionnée dans une forme des plus ésotériques, sa composition et ses fonctions ne diffèrent pourtant pas beaucoup de celles d’une vibroarme classique. Elle se démarque bien plus par sa taille et son poids, rendant son maniement quasiment impossible entre les mains d’un représentant d’une espèce aux proportions plus standards. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Gen’Dai a préféré opter pour cet armement-là, conscient qu’il n’est pas rare qu’un sabre-laser soit dérobé par un adversaire un tant soit peu sournois.

Amulette de Rage Sourde :


Visuel:

Serti dans le dos de l’armure de Darth Kabal se trouve un talisman confectionné par feu Darth Curze, son mentor. Alchimiste Sith émérite, Curze a conféré à ce talisman le pouvoir de renforcer la puissance que son porteur tire de sa propre rage sans pour autant se perdre à cette dernière. La Rage du Côté Obscure devient ainsi le moteur effréné d’une machine à tuer aussi intelligente qu’elle n’en est efficace.

Sabre-laser :


Visuel:

Ultime marque de l’hubris de Darth Kabal, celui-ci porte à sa ceinture un sabre-laser à lame rouge somme toute très classique quoique d’assez grande facture pour tenir dans ses grandes mains. Pour autant, il ne s’en servira jamais pour attaquer et pour cause, il ne lui est pas destiné. Cette arme est le funeste cadeau que le Seigneur Sith fait à ses adversaires qui en sont dépourvus, notamment les non-sensitifs, afin de leur permettre de lui donner un combat digne de ce nom, suite à quoi il reprend habituellement celle-ci des mains de leurs cadavres.

           

Description physique :


Si l’armure du Seigneur Sith peut intimider plus d’un esprit peu confiant, ce qui se cache derrière est au moins aussi sinistre. Près de trois mètres de haut pour quasiment quatre cents kilogrammes de fibres musculaires et de nerfs à vifs dans un tortillon infâme de couleur rouge, voilà ce à quoi ressemble le Gen’Dai mis à nu. Il est toutefois extrêmement rare qu’il soit ainsi mis à découvert, préférant la forme humanoïde plus pratique que lui confère la cuirasse qui lui sert ainsi quasiment d’exosquelette. Il est toutefois plus commun qu’il se sépare de son heaume afin de révéler son visage, seule composante plus ou moins constante de sa personne.

Visage:

Une face carrée, un petit nez semblant en permanence plissé, des crocs effilés et deux yeux jaunes brillant au centre d’un crâne à la teinte écarlate. Voilà le véritable aspect de Darth Kabal. Les traits naturellement menaçant des Gen’Dai étaient accentués pour lui, une conséquence de la longue exposition qu’il vit avec le Côté Obscur, renforçant le relief de ses arcades sourcilières et creusant ses joues. Autant le dire directement, il n’a pas une tête de porte-bonheur. Les seuls éléments pouvant contraster avec sa terrible figure étaient ses deux longues oreilles tombantes propre à son espèce, mais comme bon nombre des siens, il les garde typiquement repliées sous une plaque de métal afin de garder une apparence plus neutre.

Enfin s’ajoute à ce tableau son armure, une combinaison de duracier qu’il ne quitte pratiquement jamais au point où la plupart des personnes le connaissant voient cette dernière comme une seconde peau là où ceux qui ignoraient sa vraie nature pourraient croire à un cyborg ou même à un droïde dernier cri. Cette lourde carapace unique annonce son arrivée par son tintement à chacun de ses pas, que le Sith fait avec un port habituellement fier, son arme fétiche farouchement tenue en main et reposant parfois sur son épaule blindée. Si une chose peut être comprise de suite par l’apparence de Darth Kabal, c’était qu’il ne s’encombre pas de subtilités.

             

Description mentale :


Avant d’être un Seigneur Sith, Darth Kabal est avant tout un guerrier dans l’âme. Naturellement attiré par la chose martiale, il a passé plus de deux millénaires à centrer son existence sur la maîtrise du combat, une discipline qui lui permit sans nul doute de survivre toutes ces années. Pour autant, le poids de l’âge a frappé durement la psyché du Gen’Dai, dégénérant son cerveau et transformant cette passion en véritable obsession qui le pousse encore et toujours à rechercher le conflit et ainsi à sombrer toujours plus dans le Côté Obscur de la Force.

Hélas pour lui, il ne s’agit pas là de la seule tare que lui donne son cerveau meurtri, puisque le temps lui-même commence à échapper à sa perception. Il n’est en effet pas rare que ce dernier, presque prisonnier du passé s’enquière de la date du jour ou même de l’année comme le ferait typiquement un voyageur temporel assez cliché. Et selon sa perspective, c’est presque le cas tant les jours qui passent semblent se dérober à sa vue à chaque battement de paupière, sa mémoire courte devenant défaillante sur de nombreux détails de sa vie de tous les jours. Pour pallier à ce problème, le Sith prend régulièrement note des informations qu’il juge utiles dans des mémoires qu’il écrit directement sur du papier par soucis de sécurité et qu’il conserve précieusement dans ses quartiers. Pour autant, il existe toujours une façon pour lui de reprendre le contrôle sur le présent : se plonger dans la frénésie du champ de bataille. L’affrontement est donc une véritable thérapie pour Darth Kabal, et tous les moyens sont bons pour rendre exaltants ses combats.

Mais bien que ses ennemis peuvent voir là le comportement d’une brute épaisse, les plus réfléchis et renseignés d’entre eux devineront bien que ce monstre doit bien déceler une certaine forme d’habileté politique pour ne pas avoir déjà été abattu par l’un de ses pairs du Côté Obscur. Et bien que sa simple force peut en partie expliquer cet état de fait, force est de constater qu’il sait tout de même tirer son épingle du jeu pour rester dans la course des puissants au sein de l’Ordre Sith en se forgeant de bonnes relations çà et là, évidemment intéressées, où il s’assure toujours soit de se trouver position de force, soit de se montrer indispensable, souvent grâce à sa vaste expérience dans le maniement de la Force. Toutefois, il n’est pas rare que les autres utilisateurs des arts sombres ne voient le Gen’Dai que comme un vieux fou, aigris et au bord de la sénilité. Conscient de cette réputation qu’il peut avoir, celui-ci s’en accommode plutôt bien, puisqu’elle permet aux autres de le sous-estimer, une erreur qui coûtera cher à ceux qui se dresseront sur sa route. Car s’il n’est pas forcément le plus enjoué à l’idée de partager le pouvoir avec les autres membres de son organisation, il s’efforcera toujours de travailler en faveur de la pérennité des sombres traditions pour lesquelles il a tout abandonné, suivant plus ou moins la voie idéologique de son maître que la situation galactique moderne le force à adapter. Darth Curze, puisque c’était le nom de son mentor, était en effet un traditionnaliste de la première heure pour qui il éprouve aujourd’hui encore beaucoup de respect après avoir passé un millénaire sous sa tutelle. Ensemble leur but n'était autre que de poursuivre les travaux de Darth Bane pour unifier toute la galaxie dans une paix durable sous la bannière de deux Sith surpuissants, qu'importe s'il s'agit d'eux ou d'autres successeurs de la Règle des Deux. En somme, de réussir là où Sidious et Vador ont échoué.

Hélas, Kabal n’est que trop bien au courant que ce Consortium Eternel dont il fait désormais partie met son propre intérêt au-dessus de celui de l’Ordre. Et il savait qui blâmer pour cet état de fait. Ayant connaissance dans les grandes lignes des machinations des Djo et de leurs successeuses parmi les Sith qu’elles avait subjugués, il ne voyait leur peuple que comme l’outil à travers lequel l’Ordre avait pu se reformer dans l’ombre tout en se doutant que les Reines-Mères Hapiennes ne voyaient les hérauts du Côté Obscur que comme des outils leur permettant de renforcer le rayonnement politique de leur gouvernement. Naturellement, se sentir ainsi utilisé le débecte au plus haut point et ce sentiment d’oppression contraignante que le Consortium exerçait sur l’Ordre avait le don de le mettre en boule. Toutefois, il n’ignorait pas que se précipiter dans une mutinerie mal chorégraphiée sonnerait sa perte, ayant noté comment la rébellion de Darth Sephira contre la suprématie Happienne s’était faite mater sans grande difficulté. Si demain l’actuelle Dame Noire devait choir de son trône, il s’assurera donc de prendre ses dispositions, et il attendra patiemment son heure avant de frapper.

Pour ce qui est de son opinion sur les autres grandes puissances de la Galaxie, son passé au sein de la République explique aujourd’hui sa vision très désabusée par cette dernière. Même lorsqu’il était encore un Jedi du temps de la République Galactique, il voyait parfois ses chefs d’états comme des parvenus drapés derrière un faux semblant de vertu, des manipulateurs hypocrites dont la vision particulièrement cynique de la démocratie tenait plus de l’illusion que de la réalité tant elle était menée à la baguette par des aristocraties avides et des monarchies rigides.

L’Ordre Jedi, en revanche, est aujourd'hui perçu par le Gen’Dai comme un catalyseur autodestructeur, créateur de ses propres tourmenteurs, non seulement lui-même, mais aussi  certains des Seigneurs Sith les plus terribles de l’histoire, tels que les Darth Malak et Revan, Exar Kun ou encore plus récemment Darth Caedus et Darth Krayt. La faute revenait aux doctrines répressives de cette organisation, forçant une vie de modération ascète à ses fidèles qui n’avaient alors plus dans leur vie qu’un devoir contradictoire, chargés de protéger la paix avec une puissance restreinte par leurs préceptes, bien que le Nouvel Ordre du héros Luke Skywalker tenta de gommer cette faiblesse. Mais les mots de l'humain, qui encourageait l’union des sensitifs sous une bannière indivisible s’avérèrent creux lorsque la Purge de leur Ordre des mains du Sith Unique et de ses troupes morcela leurs rangs. Qu’il ait été restauré à la naissance du Triumvirat Galactique ne changea rien aux ressentiments que Kabal avait envers ceux qui l’avaient formés par le passé, surtout depuis sa restructuration très proche de l’Ordre de l’Ancienne République que conspuaient le Gen’Dai et son mentor de jadis, inapte à protéger quiconque dans cette galaxie.

Pour ce qui est de l’Empire Galactique, Darth Kabal n’avait que peu de passif avec lui si ce n’était les échauffourées qu’il eut avec certaines garnisons impériales sous le joug de l’Empereur Palpatine, un temps où le régime était bien différent de celui que connait la Galaxie aujourd’hui, bien plus puissant mais aussi bien plus répressif en particulier envers les sensitifs et les espèces non-humaines. Mais s’il voyait auparavant la chose sous le prisme d’un défenseur des innocents, son point de vue depuis sa conversion au Code Sith a considérablement changé, développant une sorte de respect pour le travail de Darth Sidious, digne successeur des idéaux de Darth Bane qui est parvenu à tenir dans sa paume la galaxie toute entière. L’Empire actuel, en revanche, est une insulte à son œuvre, une ombre de ce qu’il fut, mené par le bout du nez par ses Moffs là où leur tête de proue tenait presque de l’homme de paille. Son Ordre de Chevaliers était tout aussi risible, bloqué dans un entre-deux gênant entre les Deux Côtés de la Force sans s’adonner à leurs pouvoirs. Autant dire que leur doctrines faisaient d’eux des sensitifs de seconde zone.

En revanche, Darth Kabal voyait d’un œil assez intéressé la culture Mandalorienne. Civilisation guerrière bien plus ancienne que le Consortium Eternel, l’actuelle République ou le présent simulacre d’Empire Galactique, leur survie jusqu’à nos jours prouve à quel point les Enfants de Mandalore sont des combattants tenaces, dignes de l’estime de tout féru des champs de bataille. Même vicié par le Côté Obscur, le Gen’Dai observe ainsi une certaine déférence envers ces combattants qui peuvent représenter des adversaires valeureux comme des alliés de choix.

Pour ce qui est de l’Apex, néanmoins, le Seigneur Sith vieillissant n’a même pas encore bien eu le temps de se faire à l’existence de cette nouvelle faction, capable parfois de s’emmêler les pinceaux au point de la confondre avec les Cartels Hutt qu’elle a pourtant évincé. Il faut dire qu’une seule décennie d’existence était bien peu de chose pour la longévité Gen’Dai. Si les Hutts n’avaient que son inimitié pour leurs ambitions de maîtres du crime organisé, que Kabal qualifierait plutôt de rois des caniveaux, l’idée que des aliens tels que lui fassent front commun pour faire valoir leurs exigences face à la nette domination du genre humain sur la Galaxie aurait quelque chose de presque tentant à ses oreilles. Cependant, il en penserait probablement que ce n’était qu’une question de temps avant que cette union hétéroclite ne s’auto-détruise aux premières réelles tensions, le Sith moyen sachant parfaitement ce qu’une organisation basée sur la loi du plus fort pouvait donner…


         
         

Histoire :



Enfant de la chasse :


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« Je ne me souviens pas vraiment d’Alderaan… Quoique… Je me souviens du vert. Beaucoup de vert. »
― Padawan Aderiath

Notre histoire commence il y a fort, fort longtemps, bien avant même que la Galaxie ne fasse le choix d’adopter l’actuel calendrier, sur une planète aujourd’hui disparue du nom d’Alderaan, aussi appelée Aldérande, un planète que certains qualifieraient presque de coin de paradis du Noyau tant sa nature magnifique était admirablement préservée. En effet, le peuple alderaanien vivait en harmonie avec cette dernière et ce cadre de vie des plus attrayant menait sur son sol de nombreux individus cherchant à vivre des jours heureux.

Ce fut notamment le cas de deux nomades Gen’Dai, représentant d’un peuple qui avait depuis quelques générations perdu son monde natal. Ce couple arpentait paisiblement les étendues sauvages de ce monde ô combien prospère où il vivait de cueillette et de chasse, bien loin de l’effervescence des grandes villes. Trois cents ans après leur arrivée sur la planète, ce couple donna naissance à un jeune mâle que le père nomma Aderiath.

Un nouvel enfant Gen’Dai était et est toujours un évènement exceptionnel au sein ce paisible peuple aussi ancien et qu’il était peu nombreux et éparse. Naturellement, ils aimaient leur enfant et le choyèrent autant qu’ils le purent dans leurs pérégrinations. Attentionnés, ils ne pouvaient pas ne pas remarquer que ce dernier avait certaines prédispositions. Capable parfois de trouver un animal avec autant d’aisance qu’eux, de leur parler inconsciemment sans même émettre le moindre son et même de faire léviter les objets du bout de ses doigts. De toute évidence, leur fils décelait le pouvoir inné d’accomplir ces petits miracles et il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour faire le lien avec les manieurs de la Force, en particulier les Sith qui ravagèrent le monde d’origine de leur espèce.

Le couple ne put profiter de leur progéniture bien longtemps, celui-ci ayant été repéré lors de leurs rares contacts avec la civilisation alderaanienne, où ils achetaient à l’enfant en pleine croissance une nouvelle armure, par des recruteurs Jedi qui testèrent par précaution son taux de Midi-chloriens sanguins. Le verdict fut sans appel, le Gen’Dai pouvait prétendre à devenir un noble Jedi, parangon émérite de la paix galactique. Si ses parents étaient réticents à l’idée de se séparer de la chair de leur chair, ils avaient conscience de la situation précaire de leur espèce et des dangers qui pouvaient menacer leur fils s’il ne parvenait pas à contrôler ses pouvoirs. Ils finirent donc par accepter les demandes des mystiques en leur confiant Aderiath après des adieux émouvants.

Enseignements Jedi :


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« Toi et moi nous sommes pareils, jeune Padawan... Comme moi, la patience sera la clé de ta réussite. »
― Chevalier Jedi R'oo Chapa

Âgé de deux petit siècles, une bagatelle pour les Gen’Dai, son inclusion au sein de l’Ordre était sujet à débats, certains Jedi pensant naturellement qu’autant de temps passé auprès des siens était éliminatoire à une initiation en raison de leur politique de non-attachement là où d’autres, parfois intéressés par la perspective d’avoir dans leur rang un futur doyen millénaire, rappelèrent la longévité de son espèce et la lenteur de leur développement, comparant son âge à celui d’un humain âgé de quatre ans. Pour autant, il ne fallait pas se voiler la face : en raison d’une croissance aussi longue, rares étaient les Jedi qui accepteraient de le former.

Ignorant cette petite polémique, le nouvellement initié Aderiath fut tout de même accepté au sein d’un petit clan de novices basé au Temple de Coruscant et réservé aux espèces ayant le développement le plus lent de la galaxie. Hélas, même parmi eux, il était à la fois le plus vieux et celui qui atteindrait l’âge adulte le plus tard, une donnée qui ne manquait pas de faire tiquer les membres de l’Ordre, dont les enseignements à la Voie des Jedi se faisaient facilement en une dizaine d’années.

Elevé en digne chasseur et représentant le puissant peuple Gen’Dai, ses prouesses à l’entraînement du Shii-Cho le prédestinait à devenir un duelliste prometteur et lui valaient l’éloge des uns et les doutes des autres qui craignaient d’y voir là plus de penchant pour la brutalité que pour la maîtrise, ce dernier prenant instinctivement l’approche directe et lourde du Djem So. De plus, le Code Jedi était un enseignement compliqué pour le jeune garçon et ses maigres compétences dans le maniement de la Force lui demandaient une grande concentration. Plus qu’un problème de talent, c’était bien sûr sa maturité qui le rattrapait.

Néanmoins, il tînt tout de même à participer aux épreuves des Initiés à son deux cents trentième anniversaire, malgré les recommandations de son tuteur d’attendre le bon âge. Le premier test était sans conteste le plus éprouvant puisque malgré ses tentatives de mémorisation du mantra Jedi, le connaître sur le bout des doigts était toujours une terrible ordalie, et l’initié deux fois centenaire échoua trois fois à cette étape. Persévérant, il réussit au bout de son quatrième essai à prouver sa compréhension de la philosophie de l’Ordre. Les deux autres tests, furent bien plus accessibles pour Aderiath qui prouva au reste de l’Ordre Jedi qu’il était prêt à passer au stade suivant du haut de ses 237 ans.

Pour autant, on lui fit bien comprendre que les Jedi capables de le former jusqu’à l’âge adulte étaient rarissimes. Redoutant d’être oublié et envoyé au Corps de Service Jedi, ou pire d’être carrément congédié par l’Ordre, il s’efforça de se faire connaître des adultes en participant au Tournoi annuel des Apprentis du Temple Jedi. Et contre toute attente, après en être sorti victorieux grâce à son gabarit et son aisance au sabre, le jeune Gen’Dai trouva directement un mentor en la personne du Chevalier Jedi R’oo Chapa, un érudit Neti pour le moins taciturne que beaucoup pensaient réticent à l’idée de former qui que ce soit en raison de l’espérance de vie de sa propre espèce par rapport à celle du Padawan moyen. En effet, il disait craindre de ne pas savoir s’adapter au rythme de ses protégés au risque d’enchaîner les formations et de privilégier la quantité à la qualité, mais plus encore, il se refusait à voir ses apprentis vieillir et mourir avant lui. Cependant, la venue d’un représentant des fiers Gen’Dai représentait une aubaine pour le Chevalier qui, enfin, allait pouvoir transmettre son savoir à autrui.

Ensemble, R’oo et Aderiath participèrent à nombre de missions diplomatiques au sein de l’Ordre, fidèles au crédo Jedi. Cette période, connue comme l’Âge d’Or de la République Galactique, ne vit pas de grands conflits ébranler leurs convictions, leur permettant de profiter entre deux affectations de leur temps libre pour affiner leur lien avec la Force. Disposant de mille ans de service à son actif, le Neti aimait compiler nombre de données sur les Sensitifs de la Galaxie, qu’ils soient Jedi ou d'origines plus ésotériques, et aimait plus encore discuter de cela avec autrui. Naturellement, il transmit cet engouement à Aderiath tout en lui enseignant plus en profondeur les tenants et aboutissants du combat au sabre-laser pour polir son talent naturel pour le duel. Il ne lésina pas non plus sur l’aspect plus mystique du Côté Lumineux, usant de méthodes parfois considérée loufoques par ses pairs mais prouvant leur efficacité afin d’apprendre au Gen’Dai comment maîtriser leurs pouvoirs.

Pourtant, bien que les siècles passèrent ensembles, voyant le jeune garçon passer à l’âge adulte, les opportunités de faits d’armes permettant au Padawan d’accomplir les cinq épreuves de la chevalerie étaient bien rares. Son tuteur mettait un point d’honneur sur la patience dont devait faire preuve son disciple, surtout pour des gens comme eux appelés à vivre longtemps. Leurs expériences au combat face aux pirates et autres malfrats troublant l’ordre permirent tout de même au Gen’Dai de se qualifier aux yeux du Haut Conseil Jedi pour passer à la dernière étape du processus en 108 avant notre ère. Armé du nouveau sabre-laser qu’il confectionna à la suite de ses épreuves, il affronta ainsi R’oo dans un match amical musclé au cours duquel les deux partis impressionnèrent les membres du Conseil. Ne notant pas de débordement dans leurs émotions ainsi qu’une capacité de combat remarquable, il fut décidé qu’Aderiath soit adoubé Chevalier Jedi au cours d’une cérémonie dont il chérit longtemps le souvenir. De ce fait, R’oo avait enfin achevé la plusieurs fois centenaire formation de son premier Padawan, lui permettant de prétendre lui-même au titre de Maître Jedi.

Leurs nouveaux titres, hélas, s’accompagnaient d’un élan d’inquiétude alors que la République commençait à perdre pied dans sa gestion de la Galaxie. C’est durant ce déclin que la Fédération du commerce frappa Naboo, et avec elle, la menace des Sith se faisait à nouveau sentir. Après mille ans de tranquillité, la République dut se préparer à une nouvelle guerre sur divers fronts, et nombreux furent ceux qui pensèrent que la paix avait rendu ses défenses faillibles. Sans la venue des troupes clones, il était clair que l’Ordre n’aurait pu faire face à la Confédération des Systèmes Indépendants. En ces temps incertains, un vieil ami de R’oo vînt à sa rencontre pour discuter de leurs doutes : un Chevalier Anzat du nom de Nikkos Tyris. Ce dernier avait découvert au sein des archives du Temple Jedi de Coruscant de bien troublants documents datant du temps oublié de la naissance des Sith et des Jedi Noirs, mais aussi du savoir que les Jedi auraient volé aux Sith avant de les exiler. Décontenancé mais naturellement intéressé par les recherches de son camarade, R’oo Chapa convint Aderiath, avec lequel il gardait de solides liens, de l’accompagner avec Tyris sur la lune de Susevfi, où un groupe de savants Jedi se rassemblait afin d'étudier plus en profondeur les documents que l’Anzat avait découverts, ces derniers décelant peut-être un moyen pour les Jedi de sauver la Galaxie.

Adeptes Cachés de la Vérité :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Pxid

« Nous nous sommes cachés des Jedi, nous avons pleuré et enterré nos défunts. Nous avons été scellés ensembles, liés par la mort. Nous avons créé une nouvelle mémoire à partir de la tragédie. »
― Seconde Saarai-kaar

Leur groupe prit le nom de Jensaarai, les "adeptes cachés de la vérité" en langage Sith, et force était de constater que R’oo et Aderiath, devenu Défenseurs de l’Ordre, se renforçaient dans les nouveaux horizons que leur offrait le Saarai-kaar Tyris tout en observant de la retenu dans leur usage de la Force. Naturellement bouleversés par la révélation des actes très répréhensibles de l'Ordre Jedi de jadis, ils s'efforcèrent bien sûr de ne pas en tenir rigueur aux Jedi de leur temps. Ce qu’ils ne décelèrent pas, en revanche, fut la descente dans le Côté Obscur du leader du mouvement et son implications dans les intrigues du Comte Dooku. Devenu un extrémiste convaincu, il fut confronté par l’Ordre alors que R’oo et Aderiath s’étaient rendus dans la capitale de Susevfi, Yumfla. A leur retour, ils trouvèrent leurs frères et sœurs d’arme endeuillés par la mort de Nikkos Tyris et de deux de ses plus proches apprentis, assassinés des mains d’envoyés Jedi. N’y croyant pas leurs yeux, ils durent se rendre à l’évidence : l’Ordre cherchait à les faire taire. Cet évènement marqua le premier grand schisme dans le cœur du Gen’Dai. La paix que l’organisation qu’il avait rejoint il y a si longtemps souhaitait protéger était bâtie sur le mensonge et le sang de ceux qui l’ont contredite. Désabusés, les deux compagnons rejetèrent donc toute option de retourner auprès des leurs et s’isolèrent avec le reste des Jensaarai sous la tutelle de leur nouvelle Saarai-kaar, femme de l’un des apprentis tombés au combat.

Cette dernière, bien que nettement moins expérimentée qu’eux, s’avéra tout de même pleine de sagesse et conserva l’alignement de leur communauté dans un intermédiaire gris pour défendre la population de leur secteur. La nouvelle de la chute de l’Ordre et de l’instauration de l’Empire eut une réception mitigée de la part de R’oo, mais Aderiath espérait y voir l’occasion pour les Jensaarai d’opérer au grand jour sans risquer l’oppression que leur réservait sûrement l’Ordre. Pour autant, les forces impériales se montrèrent aussi intolérantes que ne le fut la République, et les Chasseurs de Jedi de l’Inquisitorius menèrent un assaut sans merci sur Susevfi pendant lequel Aderiath et son mentor luttèrent avec panache. Mais là où le Neti sut se retirer à temps pour éviter d’être submergé par les Dark Troopers, Aderiath fut vaincu par des inquisiteurs qui le tranchèrent en deux avant de le laisser pour mort. Ne devant sa survie qu’à la régénération innée du peuple Gen’Dai, l’ancien Chevalier fut exfiltré par d’autres Jensaarai et caché et en lieu sûr, où il plongera dans un coma dont il ne se réveilla que lorsque son esprit sentit dans la Force la destruction toute entière d’Alderaan, et avec elle la probable mort de ses parents biologiques. L’Ordre n’étaient pas leur allié. L’Empire n’était pas leur allié. Ils étaient seuls dans une galaxie menée par des tyrans.

Dissimulés dans la Force, les Jensaarai restèrent confinés à Susevfi, préférant garder profil bas pour éviter de perdre plus de membres encore. Même la chute de l’Empereur Palpatine ne changea pas cet état de fait, leur communauté s’étant faite embrigadée puis forcée de coopérer avec une ancienne Moff impériale devenue pirate, Leonia Tavira. Coopérant avec elle de peur que le sang d’autres Jensaarai ne coule, ces derniers acceptèrent de traquer pour elle un Jedi du nom de Corran Horn, qui fut lui-même secouru par le vainqueur de la dernière grande guerre en date, Luke Skywalker. Si le Neti et son ami Gen’Dai n’avaient pas participé à la chasse, ils défendirent tout de même la Saarai-Kaar lors de l’assaut de la Nouvelle République et des deux Jedi sur Susevfi. Mais au lieu d’être exécutés par ces derniers comme ils auraient pu s’y attendre, le Skywalker tenta de calmer la situation et d’expliquer la position pacifique de son Nouvel Ordre Jedi, levant le voile sur certains des plus noirs mensonges laissés par Nikkos Tyris. Si les Jensaarai étaient généralement sceptiques, la perspective de trouver des gens sur lesquels se reposer égaya le cœur d’Aderiath. En tant que doyens, lui et R’oo pouvaient prodiguer de précieux enseignements datant de l’Âge d’Or de la République à la nouvelle organisation fondée par Luke Skywalker. Encouragés par certains Jensaarai qui y voyaient l’occasion de tisser des liens durables avec les nouveaux Jedi, Aderiath et R’oo Chapa rejoignirent l’Académie Jedi de Yavin IV en l’an 19 pour paver le chemin vers des jours meilleurs.

Menaces Nouvelles :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Zeei

« Vous vous battez avec ardeur, Vongs. Mais vos méfaits s'arrêteront de la main de notre Ordre. J'y veillerais personnellement ! »
― Chevalier Jedi Aderiath

Alors que la Nouvelle République et les Vestiges de l’Empire signent leurs accords pour calmer les conflits qui les opposent depuis quelques années maintenant, R’oo reprend au sein du Nouvel Ordre son titre de Maître Jedi et Aderiath redevînt Chevalier, l’Ordre naissant se permettant plus de souplesse dans son organisation. Les mots du Skywalker donnés aux Jensaarai inspiraient les deux anciens qui croyaient dur comme fer à une union durable des sensitifs de la Galaxie, et ce malgré la réputation de Jedi Gris que lui donnaient certains membres. Ensembles, ils combattirent vaillamment les Jedi Noirs du Second Imperium sur le sol de Yavin IV et aidèrent du mieux qu’ils purent l’Ordre à faire face à la menace extragalactique des Yuuzhan Vong, leur premier combat prenant place à la Bataille de Dantooïne. Inséparables, les deux Jensaarai affrontèrent de nombreux périls sur des fronts tout aussi variés, mais leur expérience dans la Force s’avéra toujours payante pour se sortir des mauvais coups que leurs préparaient les envahisseurs. Naturellement, la chute de Coruscant fut un énorme coup porté à leur moral, eux qui y avaient passé si longtemps, mais ils tinrent bon jusqu’à participer à la bataille finale à la surface de cette même planète qui se solda par la victoire de l’Alliance Galactique.

Pour autant, la paix qui suivit fut des plus fragiles, notamment suite aux exactions d’un membre de l’Ordre, Jacen Solo, qui sombra peu à peu dans le Côté Obscur de la Force et morcela l’unité de l’Ordre Jedi après avoir pris la tête de l’Alliance Galactique dans un coup d’état que peu comprirent et tua l’épouse du Grand Maître dans un évènement aux répercussions telles que même Aderiath ressentit sa mort dans la Force. Devenu Darth Caedus, ce dernier usa d’intrigues sordides pour mener à bien les projets de la Dame Noire Lumiya, les deux Sith constituant ainsi les derniers adeptes de la Règle des Deux de Darth Bane, tradition qui mourra avec le traître des mains de sa sœur jumelle Jaina Solo. Clairement dépassés par les évènements, le Neti et le Gen’Dai, comme hors du temps, peinaient à suivre le rythme effréné de la nouvelle ère qui s’annonçait, suivant bon gré mal gré le flot de la Seconde Guerre Civile Galactique.

Mais même après cette tragédie pour le moins mouvementée, cette nouvelle Galaxie ne comptait pas leur laisser le temps de se remettre de leurs émotions, puisque les répercussions de cette guerre frappèrent quasiment immédiatement avec l’avènement de l’entité répondant au nom d’Abeloth. Totalement abracadabrantesque, cette nouvelle menace semblait tout droit sortie d’un mauvais rêve, et les deux comparses millénaires ne purent même pas porter assistance à leur Ordre, le conflit prenant des proportions dantesques bien trop vite. Fort heureusement, celui-ci tourna à l’avantage du Grand Maître Luke et sa résolution entraîna avec elle l’instauration d’un temps de prospérité pour les décennies à venir.

Joies et peines d'enseigner :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] 5vst

« Vous n'êtes peut-être pas encore Maître aux yeux du Haut Conseil, Aderiath, mais à mes yeux, vous êtes déjà bien plus que cela... »
― Padawan Nasul Bem

Soufflant enfin après les défis impitoyables qui se multipliaient jusque-là encore et toujours, Aderiath vînt à penser qu’il était temps pour lui, comme R’oo le fit pour lui, d’instruire ce qu’il savait aux Chevaliers de demain. Son intérêt se porta ainsi sur un jeune Duros prometteur du nom de Nasul Bem. Dans un élan de spontanéité, l’ancien Jensaarai lui promit son enseignement. R’oo Chapa, néanmoins, le mit en garde d’une chose ; les Duros ne vieillissent pas comme les Neti ou les Gen’Dai. Un jour, l’apprenti d’Aderiath, qu’importe à quel point il était talentueux, mourra avant lui. Avec un peu de chance, cela arriverait dans un lit entouré de gens qu’il aime. Conscient de l’inéluctabilité de ce jour, Aderiath tînt tout de même parole et annonça au Haut Conseil Jedi son souhait de prendre Nasul comme Padawan.

Ravi à l’idée de voir l’un des derniers survivants de l’Ancienne République enfin inculquer son savoir aux futures générations, le Conseil lui donna sa bénédiction et Nasul suivit les leçons du Gen’Dai au sein du temple d’Ossus pendant onze ans. Onze ans durant lesquels le Duros fut le réceptacle des savoirs que le fils d’Alderaan avait glané en plus de mille ans d’existence, non seulement sous l’Ordre Jedi d’antan, mais aussi en tant que membre des Jensaarai. Epanoui dans son rôle de formateur, Aderiath ne tarissait pas d’éloges pour son protégé, et plusieurs fois son ami R’oo lui demandait de se contenir. Enfin, accomplissant avec brio les différentes épreuves de la chevalerie que lui préparait le millénaire, le Duros fut enfin adoubé pour devenir Chevalier Jedi à son tour et, avec lui, Aderiath atteignit enfin le rang de Maître.

Suivant avec intérêt les aventures de Nasul Bem, le nouvellement nommé Maître Jedi assista impuissant aux apparitions des nombreuses rides qui décoraient peu à peu le front bleu de son ancien Padawan. Devenu lui-même mentor et même père de famille si vite que le Gen’Dai s’y perdait, Nasul s’abandonna à la maladie et, comme l’avait prédit R’oo, s’éteignit auprès d’une famille aimante, de ses propres apprentis et de son propre maître, abattu par la nouvelle. Inconsolable, le Millénaire y vit-là la raison pour laquelle l’Ancien Ordre préconisait le non-attachement. En pur mécanisme compensatoire, ce dernier se tourna vers la progéniture de feu son disciple pour leur proposer son soutien indéfectible à travers les âges. Il prit ainsi sous son aile d’autres Padawans de la lignée Bem, déterminé à protéger la mémoire de leur ancêtre.

Echec total :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] 8v48

« Je connais les Jedi d'antan. Ils ne partageraient jamais ma vision. Il y a deux jours, le Temple Jedi de Coruscant est tombé. Aujourd'hui, à leur académie d'Ossus, les derniers Jedi vont mourir. »
― Darth Krayt

Et pourtant, il faillit à la mission qu’il se donna. Un tout nouveau crédo Sith fit son apparition, et avec lui un nouveau Seigneur Noir des Sith en la personne de Darth Krayt, ancien disciple du Maître Jedi Céréen Ki-Adi-Mundi. Il instaura la Règle de l’Unique, contrastant avec la précédente Règle des Deux en la présence ironique de nombreux Sith, à la différence que ces derniers répondraient tous à un seul d’entre eux. Profitant d’un ravivement de la guerre entre l’Empire de Roan Fel et l’Alliance Galactique, Darth Krayt rallia ses Sith aux Impériaux et organisa, après la défaite des Jedi durant la Bataille de Caamas, la Troisième Purge Jedi en prenant d’assaut le monde d’Ossus en l’an 130 alors que ces derniers se préparaient à une entrevue diplomatique avec l’Empire. Ce qui en résulta fut considéré comme l’une des plus grande tragédie à frapper l’histoire des Jedi. Et cette fois-ci, R’oo et Aderiath étaient aux premières loges. Ils prirent les armes pour protéger les plus faibles de l’Ordre contre les troupes du Seigneur Sith Darth Nihl, mais hélas, ces derniers se montrèrent trop nombreux et bien plus préparés.

Alors que le temple cédait aux assauts des Sith, les anciens Jensaarai se chargèrent d’évacuer un groupe de Novices, avec parmi eux les arrières petit fils de Nasul Bem. Bien qu’il avait regroupé ces quelques survivants jusqu’à un tunnel devant les évacuer, Aderiath et R’oo n’accompagnèrent pas les rescapés dans ce passage. Ayant détecté la présence d’envahisseurs Sith aux alentours, le Gen’Dai laissa les initiés rescapés partir seuls alors que lui et son ancien maître retenaient une vague d’ennemis avec une hargne étonnante de la part de Jedi, massacrant tous les Sith qu’ils rencontrèrent à l’aide de la puissance qu’ils tiraient de leurs enseignements Jensaarai. Après cette escarmouche passée, ils retournèrent au tunnel et découvrirent à leur grande stupeur que les Novices avaient été massacré par des Sith en leur absence, et avec eux les descendants de son apprenti Duros qu’il s’était juré de protéger. Le chemin s'était avéré moins sûr qu’Aderiath ne le pensait.

Détruit par ce retournement de situation, celui-ci ignora les mots de son ami Neti pour retourner au combat, cette fois-ci bien décidé à éliminer jusqu’aux derniers les fidèles de Darth Krayt. Alors que la bataille faisait rage, il laissa libre court à ses plus bas instincts et laissa les blessures qui s’accumulaient sur son corps le renforcer plus encore. Peinant à le suivre dans ses efforts sanglants, R’oo Chapa remarqua bien que son ancien élève commençait à puiser réellement dans le Côté Obscur. Et aussi fort que celui-ci pouvait le rendre, il n’y avait pas moyen pour eux de faire front indéfiniment. Il avait raison. Les Sith finirent par avoir raison de la colère noire de leur ennemi, dont la régénération ne suivait plus les dégâts. Heureusement pour lui, il n’était pas seul, R’oo parvenant à évacuer sa carcasse meurtrie à bord d’un chasseur qu’il vola aux Sith. Le massacre qui eut lieu en ce jour funeste restera à jamais gravé dans leurs mémoires.

Les remous dans la Force étaient sans appel, si quelques survivants avaient pu en réchapper, l’Ordre, lui, avait perdu trop de membres pour s’en remettre. Dévasté, R’oo quitta le système d’Ossus pour se réfugier dans la Bordure Extérieure. Cherchant un monde où nul Sith ne les trouverait, le Neti atterrit sur le sol de la planète Felucia, un monde caractérisé par ses forêts de champignon fort peu colonisé en raison de la dangerosité de sa faune et de la puissance des belliqueux indigènes, les Feluciens de la jungle. Evitant leur contact, R’oo laissa son élève reprendre des forces pendant un siècle et demi, plongé dans une stase hibernatoire que les représentants du peuple Gen’Dai subissaient lorsqu’ils approchaient de la mort. Et cette stase fut absolument cauchemardesque, Aderiath rêvant sans arrêt des échecs qui parsemaient sa longue vie, culminant au massacre d’Ossus en boucle, brisant peu à peu sa psyché.

Était-ce là l’œuvre d’un maléfice quelconque ou bien de son cerveau qui commençait à défaillir, nul ne le sut. Néanmoins, il n’était pas le seul dont l’esprit était assailli, puisque le vieux Maître qui l’attendait eut tout le temps de réfléchir à la débâcle qui eut lieu à Ossus et la façon avec laquelle ils auraient pu sauver ces enfants. Ils étaient faibles. Malgré leur âge, ils manquaient toujours de la puissance nécessaire à leur devoir. A l’évidence, ils avaient perdu de vue la vraie voie lorsqu’ils rejoignirent à nouveau les Jedi. La Saarai les a échappé. Ou bien peut-être était-elle elle aussi un simulacre de voie bloquée entre ombres et lumière.

Au réveil d’Aderiath, celui trouva un R’oo… Changé. Ces 150 ans de questionnement avaient poussé le Neti à considérer l’impensable, et ce malgré l’apparente défaite de l’Ordre de Darth Krayt : le Côté Obscur était peut-être la seule chose qui puisse contenir le Côté Obscur. Fermentant dans ses mauvaises pensées, l’ancien Maître Jedi s’était pleinement tourné vers ce dernier. Et l’esprit meurtri du Gen’Dai était disposé à l’entendre. Ensemble, les deux ombres d’un temps révolu quittèrent alors Felucia en quête de réponses à leurs doutes.

Renaissance dans l'ombre :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Tql9

« Par la victoire, nous brisons nos chaînes. La Force nous libérera, Aderiath. Nous serons bientôt tous libres... »
― Darth Curze

La quête des deux Jedi déchus commençait à se dessiner ; il leur fallait découvrir un temple Sith sans pour autant risquer d’être découverts par des rescapés du Côté Obscur. Ils évitèrent donc l’espace Sith pour préférer les quelques temples, probablement en ruine, que les Sith avaient laissés derrière eux après les ironiquement nommées "Nouvelles" Guerres Sith au cours de laquelle R’oo avait combattu. Ainsi, leur chemin les mena au monde de Krant dans le secteur Bothan. Ici, ils découvrirent un temple oublié dont ils étudièrent longuement les messages disséminés en son sein. Après dix ans de recherches, R’oo parvint à inhumer l’holocron d’un Seigneur Sith Miraluka du nom de Darth Fang.

Réceptacle de sa personnalité, le gardien de l’holocron conversa longuement avec le Neti, appréciant l’idée de voir un Jedi trahir ses serments pour obtenir le savoir des Sith. Néanmoins, il refusa catégoriquement de parler avec Aderiath, et ce pour une raison très simple : Fang révéla à R’oo la clé du succès de l’entreprise de Darth Sidious avec la Règle des Deux. Une doctrine pour le moins singulière que suivait Fang et qui poussait ses adeptes à restreindre le nombre de Seigneurs Sith à deux seulement, un maître et son apprenti, pour éviter de diluer le pouvoir du Côté Obscur comme le firent les Jedi avec le Côté Lumineux. Un Sith qui détenait la puissance et un autre qui la convoitait, voilà donc l’engrenage qui avait mis la galaxie à genou, mis en place par le génie de Darth Bane. Ainsi, si R’oo devait à son tour devenir Seigneur Sith, il serait le maître à nouveau et Aderiath, son élève, ne devrait pas apprendre les mêmes secrets que lui en même temps.

Acceptant cet état de fait, R’oo puisant dans les connaissances de l’holocron et accomplit pleinement sa conversion en Seigneur Sith lorsqu’il prit le nom de Darth Curze et, avec Aderiath et l’holocron de Darth Fang, il quitta la planète Krant à la recherche de plus de savoir impie avec lesquels se renforcer. Les années passaient toujours aussi vite, au point où les deux êtres ne faisaient même plus attention aux changements qui s’opérait en eux, devenant à chaque combat plus implacables encore. Leur route croisa parfois celle d’autres rebuts Sith, qui périrent sous les coups des dévoyés, déterminés à observer eux aussi la Règle des Deux, bien qu’ils ne les tuaient qu’après qu’ils aient dévoilé leurs sombres secrets sous la torture. Clairement, leur passé de Jedi était mort et enterré.

Cet état de fait fut définitivement acté lorsque les deux furent découvert par une équipe de Jedi suspectant une activité Sith dans leur secteur, équipe dirigée par un vieux Maître Jedi Draethos apparemment rescapé de la Purge que connaissaient bien les damnés. Celui-ci tenta de les ramener à la raison, mais rien n’y fit : le simple fait que l’on apprenne leur existence était un bien trop grand danger pour pouvoir les laisser en vie, ancien camarade ou non. C’est Aderiath qui, sous l’impulsion de Curze, porta le coup fatal au Draethos. Congratulant ce dernier, Curze le nomma alors Darth Kabal, un évènement qui poussa les deux nouveaux Sith à plus d’action. Totalement métamorphosés par le Côté Obscur de la Force après plusieurs siècles à rôder dans la Bordure Extérieure, Curze et Kabal comprirent que le temps n’était plus à la dissimulation ; s’ils voulaient faire prévaloir la Règle des Deux, il leur fallait détruire les autres Sith de l’intérieur, une vengeance qu’attendaient depuis longtemps les deux ancien Jedi.

Distinctions chez l'ennemi :


Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Jafs

« Lorsque tu retourneras dans la Force, trouve le Sith répondant au nom de Darth Curze. Dit lui que c'est son élève qui lui envoie de la compagnie. Beaucoup de compagnie ! »
― Darth Kabal

Rejoignant l’espace SIth en l’an 812, Darth Curze et Darth Kabal se présentèrent au nouvel Ordre Sith, alors sous la domination d’Aya Djo. Prêtant allégeance à son code et prouvant leur force en écrasant les obstacles que lui ont préparé certains rivaux réticents à l’idée de voir deux nouvelles têtes sortir d’on ne savait où, maître et apprenti se firent progressivement une place incontournable dans l’organisation en tant que doyens. Nombreux sont ceux qui firent appel à leur savoir, ce qui joua en leur faveur pour gagner assez de respect au sein des Cultes pendant que les Reines Hapiennes qui se succédaient complotaient au retour en force de l’Ordre sur le devant de la scène galactique avec leur Grand Plan. Bien sûr, il n’était pas rare qu’on tente de faire taire Curze et Kabal, mais pareilles tentatives ne rencontrèrent que pertes et fracas. Ils virent ainsi sous l’impulsion de Neave Ocampo, actuelle Reine de Hapès, la naissance du Consortium Eternel et prirent part à la guerre qu’elle déclara contre l’Alliance Galactique, notamment pour repousser les avancées alliées aux frontières de l’espace du Consortium.

C’est en l’an 1247, pourtant, que le Gen’Dai doit se séparer de son mentor et ami sur le sol de Kashyyyk, où stationnaient les deux Seigneurs Sith depuis qu’ils avaient aidé à sa conquête par le Consortium. Seule personne en qui il a toujours pu faire confiance, Kabal le vit dépérir des suites d’une maladie dégénérative propre aux Neti. Curze, bien sûr, le réprimanda pour son affection envers lui, qui l’empêcha même, comme le voulait souvent la tradition de la Règle des Deux, de tuer ce dernier. Ces faibles sentiments auraient dû depuis longtemps quitter leurs pensées. Pourtant, refusant de terrasser ce dernier dans un lit, Kabal proposa au mourant de prendre son sabre et de le rejoindre dans une aire de combat pour mourir face à lui comme le guerrier qu’il a toujours été au lieu de s’accrocher au faible espoir d’immortalité que tout Sith mourant semblait convoiter. Plus symbolique qu’autre chose, le duel de Curze avec Kabal se solda, comme beaucoup l’imaginaient, par la mort du Neti, qui tomba dans les bras de son disciple. Kabal lui adressa ses derniers adieux avant de laisser son corps retourner à la terre. Pour la première fois en plus de deux mille ans, il était seul.

Depuis ce jour, Kabal n’utilisa plus jamais le sabre-laser qui ôta la vie de son maître, préférant lutter à l’aide de vibroarmes. A la place, il prit la décision de donner son sabre à ses ennemis, afin de rendre honneur à Curze en mourrant même façon que lui. L’enlisement du conflit suite à l’Age des Forteresses, pour autant, ne lui donna que peu d’affrontement corrects et le Gen’Dai se plongea plus encore dans l’étude du Côté Obscur, qui en plus de son âge commençait à gangrener son cerveau atteignant un niveau que certains Sith jugeaient presque léthargique, ou juste assez actif pour éviter d’être pris pour cible par l’ambition d’un tiers. Lors de l’Offensive Sith de l’an 1400, en revanche, ce dernier laissa enfin libre court à sa frustration contre la République. Réveillé dans le carnage, Darth Kabal rappela au reste de l’Ordre Sith pourquoi il était respecté en premier lieu. Plus violent que jamais, il en venait même à dévoyer sa propre décision de tomber sous les coups de sa propre arme, la donnant désormais simplement à ses adversaires désarmés afin de plus savourer ses combats. Cependant, si ces combats renforçaient son penchant pour les accès de violence,  ils lui permettaient aussi, temporairement, de profiter pleinement de sa lucidité. Ainsi, ce dernier décida d’adapter les plans de feu son maître Neti.

Après plus de six siècles à attendre le bon moment pour détruire les Cultes Sith et sentant que lui-même risquait de perdre la tête avant que ne vienne ce jour providentiel, Kabal nota que la Règle des Deux allait devoir prendre son mal en patience. La tâche était infaisable pour un Sith seul et, surtout, même si les Sith venaient à disparaître, deux Sith aussi puissants qu’ils puissent être n’arriveraient probablement pas à dominer la galaxie dans son état actuel. C’est pourquoi il décida de jouer pleinement le jeu de l’Ordre Sith afin de le faire régner sur toute la galaxie, dont le Consortium qui se servait de lui. Et alors seulement les fidèles de la Règle des Deux Sith seraient capables de progressivement mais sûrement détruire leurs sombres alliés pour régner chacun leur tour d’une main de fer sur une population unie. Et s’il ne parviendra pas à cela, au moins Darth Kabal s’efforcera de poser les fondations de cet avenir. C'est dans cette optique que le Gen'Dai a pris quelques Acolytes sous son aile. Néanmoins, aucun ne remplit les exigences de ce dernier qui tua plus ou moins directement la plupart d'entre eux, au point de lui donner la réputation d'un mentor qu'on ne voudrait pas avoir. Mais après tout, n'est pas digne qui veut simplement l'être, et seuls les plus grands pourront se défaire des ennemis de leur colossal projet.

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Aujourd’hui encore, il entend mener à bien les ambitions de ses prédécesseurs.
Pour Darth Curze, Darth Fang et Darth Bane avant lui.
Une galaxie en paix doit être une galaxie Sith.
Qu’importe le prix qu’il faille payer.


         

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Zannin/ Coro/ Kabal/ c'que vous voulez !

Age : 25 ans

Comment avez-vous découvert le forum ? : En suivant le Sperk.

Petit Plus ? : Il y a moyen qu'on s'amène avec plus de monde encore. Au plaisir de RP avec vous !


         


Dernière édition par Darth Kabal le Sam 13 Avr - 19:02, édité 4 fois
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Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Empty Re: Darth Kabal l'Ancien [Terminé]

Lun 1 Avr - 23:05
Petit double post pour dire que j'ai fini ma fiche.


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Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Empty Re: Darth Kabal l'Ancien [Terminé]

Sam 13 Avr - 17:33
Bonjour et bienvenue à nouveau !

Nous nous excusons pour le délai de réponse (les joies des semaines surchargées). Il s'agit d'une fiche très fluide et assez passionnante à lire (j'admets volontiers être resté sur ma faim pour ma part au cours de la lecture).

Toutefois avant de pouvoir te valider, il te faudra procéder à quelques modifications concernant le chapitre "Enseignement Jedi" ! En effet, quelques petits points de détails sont à revoir.

1/ A cette époque, ton personnage a dû être formé sur Coruscant et bob Tython. En effet, étant donné qu'il s'agit de l'époque durant laquelle les nouvelles guerres sith, l'on se situe quasiment pile au moment où Darzu installe sa forteresse sur Tython qui était abandonnée.

2/ Il n'est pas certain que la "majorité'" gen'dai soit autour des 1000 ans (aucune source n'en fait mention). Il est effectivement probable que leur "majorité"' soit tardive ceci dit. Aussi, nous préférons qu'il s'agisse dans ton histoire, d'une conception jedi au sujet de l'espèce de ton personnage afin que les futurs joueurs de l'espèce en question ne soit pas trop "limité" sur ce sujet Smile

3/ Concernant les documents qui mèneront à la création des Jensaarai, ils ont en fait été découverts au sein même des archives Jedi de Coruscant. De fait, dire qu'un groupe d'étude se rend spécialement pour Susevfi pour cela ne colle pas trop (bien que cela soit effectivement le monde sur lequel les Jensaarai naîtront). Du coup, il faudrait juste reformuler ce passage pour que cela colle un petit peu plus

ça sera tout ! Si tu as des questions, n'hésite pas !


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Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Empty Re: Darth Kabal l'Ancien [Terminé]

Sam 13 Avr - 19:02
C'est bien noté et corrigé, merci !


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Darth Kabal l'Ancien [Terminé] Empty Re: Darth Kabal l'Ancien [Terminé]

Dim 14 Avr - 22:46
Présentation validé !


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