Défis RP de Noël

Ma foi, je suis quelqu’un que l’on peut qualifier autant de mutin que de distrait
Lutin incorrigible parmi les « vieux gnomes » du Conseil Vert pas toujours frais.
Profitant de la brise fort agréable de l’extérieur, cheminant vers le sable de la carrière
Rieurs, gaillards et fringants, nous voilà rendus pour qu’Orfeo et moi mordions la poussière !

Portée par ma bonté, je suis bien aise de laisser à notre Orfeo bien estimé
La joie, l’honneur que dis-je, la fierté de passer sur le grill en premier.
Notre barbecue du jour était assaisonné selon une sauce piquante
Délicatement pimentée de tirs de sphères d’exercice alors dansantes.

L’exercice, voyez-vous, n’étais en rien anodin.
Il visait, en effet, à éprouver nos capacités
En l’art ancestral des tirs laser à dévier
Sans sabre-laser, de nos propres mains.


- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais pressentiment.

- Penses-tu ? Je crois que l’on risque de danser furieusement.


Commentais-je avec un certain humour,
Ne sachant que trop bien qu’après s’en viendra mon tour.

Les yeux attentifs, j’observe avec intérêt croissant
La performance de mon confrère, pourtant bien profilé
Plutôt que les Chemins de la Force, sur la Voie de l’Épée,
Alors que venait se confirmer son funeste pressentiment.

Alerte, le corps d’instinct bondit afin de les éviter
Avant que l’esprit ne s’alerte et ne bride le premier
Saisissant les rênes afin que l’instinct il puisse dompter
Et les ramener tous deux sur les rails d’un exercice peu familier.

Même mon œil relativement novice envers ces arts abstraits
Ne pouvait alors que constater, comme ils n’étaient plus distraits
Et les difficultés que notre chère Épée, Et les efforts qui étaient faits
Face aux petits monstres qui sur lui faisaient pleuvoir leurs traits.

Hélas, malgré toute sa bonne volonté et l’énergie qu’il y appliquait
Les limites d’Orfeo se virent trouvées et l’avantage se renversait.
De leurs dards d’énergie, les sphères l’aiguillonnèrent
Avec inlassable furie, puis, enfin, finissent par se taire.  


- J'espère que la démonstration t'aura ébloui, ma chère Nicia. Parce que je ne recommencerai pas, nom de nom Grommelait notre brave guerrier quelque peu éprouvé.

- Bon, ce fût un intéressant spectacle à observer. Enfin, le moment est venu pour me jeter aussi à l’eau. Voyons ce que je peux faire. Soupirais-je d’un timbre qui se voulait résigné.


En vérité, c’est de bonne volonté que je me dirige droit au cœur de l’arène ensablée,
Mais que voulez-vous, sempiternelle vérité, il me faut bien la compagnie amuser
Surtout face à la comédie quelque peu burlesque que je risque d’ici livrer,
N’étant que trop bien consciente du défi que je me trouve, ici, confrontée.
Bien. Il va me falloir garder à l’esprit
Que même si grande sera la tentation
Et très prégnante son impulsion
De mes armes je devrais faire fi.

Mettons un peu à l’épreuve les nombreux cours
De rattrapage dans la Force que j’ai suivi avec Ko’ra
Et voyons si ce rattrapage, accéléré et tardif, suffira
Á faire mes preuves face à mes pairs en ce jour.

Lorsque mon oreille attentive perçoit le sifflement
Familier des tirs de ces petites engeances de métal
Mon corps, tendu, s’apprête par habitude fatale
De bondir pour esquiver le danger approchant.

Après un premier réflexe, bien malheureux mais bien là  
Je me ressaisis et me plonge dans les courants de la Force
Je me remets dans la situation de ces bagarres de cantinas
Puisant dans les anciennes leçons de Jaylen et celles de Kor’a
Je transpose ce que je ferais arme en main et je m’efforce.

Il est vrai que mon aisance est bien moindre et mes réactions
Moins aisées et moins fines qu’appuyée par ma lame-laser.
Je suis contrainte d’esquiver quelques fois supplémentaires
Avant de retrouver la sensation et d’y appliquer ma concentration.

Restant fermement en place face à l’avalanche de tirs d’énergie
Qui s’abat dans ma direction, la Force venant suppléer mes yeux
J’ai quand même progressé depuis mes lointaines années d’apprentie
Où ils m’avaient vue me débattre pendant la guerre sous d’autres cieux.

Mes sens ouverts à la Force, bien que mes muscles restent un peu crispés,
Je tends une main vers l’avant et y concentre la Force pour attirer vers celle-ci
Tendue la pluie battante de tirs laser des sphères d’entraînement déchaînées
Qui tendent, sans faillir, à s’y précipiter avant qu’à côté des moi, je les dévie.
L’exercice ne m’est pas tout à fait naturel, mais il est déjà bien plus maîtrisé
Qu’à mes débuts dans des cours individuels avec l’une de nos Jedi érudits.

Une fois la nervosité passée, je me détends et prend bien plus au contrôle,
Une fois familiarisée avec le cadence chaotique et décousue des sphères.
Peut-être cela dit que je pends un petit peu trop mon pied. Ainsi je gère
Mais avec le temps, ma concentration se détricote et l’avantage change de pôle.

Ma défense finit par faiblir. Ma précision dans la déflexion s’affaiblie
Les tirs se rapprochant davantage de ma position quand je les dévie
Et ces dards d’énergie finissent par venir m’aiguillonner aux bras éprouvés,
Aux épaules, aux jambes, venant froisser aussi, quelque peu, ma dignité.

Quelque part, c’est aussi une sorte de leçon pour nous rappeler
Que tout Jedi expérimentés que nous sommes, il reste toujours
Des choses que nous pouvons apprendre, ou encore améliorer
Que ce soit au sabre-laser ou, pour moi, la Force chaque jour.


- Bon, j’ai encore de la marge de progression, mais y a eu du chemin parcouru ! Je ne suis pas fâchée. Ma performance vous a convaincus, chers cousins ?


Je suis assez fatiguée moi-aussi, il faut bien que je le reconnaisse,
Mais bon, nul n’est parfait et il faut bien que tout le monde progresse.

Ôtant les mains de ses poches, la chevaleresse fit un pas vers Basca et l'entraîna dans une étreinte, ses mains se nouant naturellement derrière la nuque de la Zeltronne.

Un premier riff témoignera du raccord de la guitare a des enceintes incrustées dans le vaisseau. Elles sont probablement poussiéreuses, n’ayant pas servies depuis belle lurette. Mais ce qui n’est pas poussiéreux, Yael le remarquera sûrement, c’est la guitare entre les mains de la Républicaine. Bien plus moderne et onéreuse que le modèle sur lequel elle a fait ses gammes, la qualité sonore s’en voit déjà impactée. Et le talent de la virtuose ? Si on peut parler de virtuose… car l’intensité du morceau choisi ne se prête pas vraiment à l’expression de soi. Il s’agit d’une réinterprétation d’un des premiers morceaux de piano que l’Hapienne n’ait jamais fait entendre à son instructrice. Réinterprétation de notes de piano à la guitare. Parce que ce que fait un instrument à cordes, n’importe quel instrument de la même famille peut le refaire. Le résultat est pourtant plus proche de l’original qu’on pourrait le croire. Il manquerait bien quelques instruments au goût de la Corellienne mais… elle manque de temps pour les apprendre. Et un peu de place. L’écho de sa botte sur le sol métallique remplace de toute façon la batterie, non ?. En effet, la jeune Sith peut remarquer qu’avec cet instrument dans les mains, Neith ne tient pas en place. Surtout lors du final ou elle se retrouve dans le dos de son invitée, exagérant volontairement la dernière note pour signaler la fin de la prestation.

Spoiler:

Je dois te remercier aussi, cela dit. Par ce froid matinal, c’était non seulement un bon moyen de s’échauffer mais j’ai appris pas mal de choses pendant notre duel.

Spoiler:

Spoiler:

Je souffle avec douceur sur le thé fumant que je déguste lentement, appréciant les notes de bergamote et les arômes d’agrumes qui s’échappent de ces feuilles de thé noir habilement relevées. Je ne dois pas trop abuser sur la théine et la caféine dans mon état, mais j’ai bien le droit à une tasse par jour de temps à autres alors je ne vais pas m’en priver. Cela me réveille et maintient mon esprit plutôt alerte. On pourrait longtemps polémiquer sur le fait que je porte mes bures Jedi et Dante non, mais pour le coup c’est pour une raison pragmatico-pratique que « je n’ai pas eu le temps de me changer » et non revendication politique. Il ne faut pas aller chercher 25 années lumières dans l’espace, c’est simple !

Je souffle avec douceur sur le thé fumant que je déguste lentement, appréciant les notes de bergamote et les arômes d’agrumes qui s’échappent de ces feuilles de thé noir habilement relevées. Je ne dois pas trop abuser sur la théine et la caféine dans mon état, mais j’ai bien le droit à une tasse par jour de temps à autres alors je ne vais pas m’en priver. Cela me réveille et maintient mon esprit plutôt alerte. On pourrait longtemps polémiquer sur le fait que je porte mes bures Jedi et Dante non, mais pour le coup c’est pour une raison pragmatico-pratique que « je n’ai pas eu le temps de me changer » et non revendication politique. Il ne faut pas aller chercher 25 années lumières dans l’espace, c’est simple !

Plutôt que de noyer ma frustration en une grande rasade d’alcool que je ne peux consommer pour le moment – à mon grand chagrin – je jette mon dévolu sur ma part de délicieuse tarte tatin qui ne fait pas honte à la réputation de son cuisinier. Je me contente juste de clore le sujet sur un dicton corellien.

- Si cela peut vous rassurer, cependant, vous pouvez déléguer des Jedi pour m’escorter sur place, qui soient irréprochables, discrets et dignes de confiance. J’ai un excellent garde du corps, extrêmement motivé à me garder en vie et en bonne santé, et à « démolir » toute menace qui pourrait s’approcher. En retour, je prends la résolution d’être prudente et de me retirer du service actif le temps qu’il faudra .

Arsenicia le dévisagea sans un mot tandis qu'elle dégustait enfin cette délicieuse tarte confectionnée par Orfeo,

Pendant les échanges, le droïde servit au mandalorien une boisson légèrement différente, du vin chaud. Pas mauvais, mais les cocktails étaient meilleurs.

Une lueur espiègle scintille dans mon regard gris-bleu alors que mon ancienne apprentie se creuse les méninges à trouver la raison de ma question, fronce ses sourcils avant de me fixer avec un air expectatif, m’exhortant à cracher le morceau. Ah, cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu cette tête ! Je prends en retour tout mon temps, dégustant quelques gorgées de mon chocolat chaud tout en l’observant avec attention. Après l’avoir assez titillée de la sorte, je finis par daigner lui répondre.

Code:

- Leur guimbarde
- La centrale de guidage
- Les amoureux et leur guitare.
- Enguirlandé
- Déguisement
- Alanguies
- Aguicher
- Sanguinaire
- Guigne
-Les deux guignols

Mais l'étoile des neige dans mon cœur amoureux s'est pris au piège, la demoiselle finit par se mettre à fredonner.

Elle récupéra les accessoires chauds après moultes remercîments, les enfila avec un enthousiasme marqué.

Revenant à la réalité, Dalek mit terme à son jogging après avoir couru 25 tours sans recourir à la Force.

D’un air tout à fait concentré et appréciateur, le maître Vert sirota une gorgée de chocolat chaud en laissant le soin à Allana d’expliquer la raison de leur petite visite.

Il revêtit également un long manteau Jedi d’un vert émeraude doublé, parmi les plus chauds qu’il possédait.

elle serait prête à donner 25 fessées à sa garde du corps

Elle devait sauter, grimper, profiter de sa belle agilité, et de ses sens aiguisés, mais à la place....

Guillerette ?

Après tout sa femme était en train de lui aguicher le popotin à coup de claque

... toujours aiguiller par son amour des belles femmes....

... il pourrait y avoir des sanctions à la guillotine laser !

... au point qu’elle couine « guichet fermé » si elle devait s’asseoir ?

Qu’elle subisse un peu pendant que la bleu reste alanguie contre les deux autres Rumis !

C’est miss jolie guiboles, elle devait....

Que voila la pauvre lapine guindé, toute crispé de devoir faire attention....

Alala, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour celle pour qui on à le béguin…

- De toute façon, il y a des sujets comme ça où c’est en bossant ensemble qu’on y arrivera à bout et qu’on aura les meilleurs résultats, et c’est une autonomiste comme moi qui le dit.  On ne va pas faire de cadeaux quand même à nos opposants, je suis généreuse certes mais pas à ce point-là. Bon, sans vouloir jeter un froid, est-ce qu’on a d’autres sujets à l’ordre du jour ? Si oui, c’est le moment ou jamais d’en parler vu que la majorité d’entre vous n’auront pas l’immense plaisir de revoir votre Corellienne préférée – ou votre emmerdeuse préférée, c’est votre choix - vêtue de ses robes vert-sapin de sitôt une fois qu’on sera partis d’ici, Dalek et moi.  déclarai-je avec humour, voulant détendre un petit peu l’atmosphère pesante avec tous ces sujets graves et écrasants.

- De toute façon, il y a des sujets comme ça où c’est en bossant ensemble qu’on y arrivera à bout et qu’on aura les meilleurs résultats, et c’est une autonomiste comme moi qui le dit.  On ne va pas faire de cadeaux quand même à nos opposants, je suis généreuse certes mais pas à ce point-là. Bon, sans vouloir jeter un froid, est-ce qu’on a d’autres sujets à l’ordre du jour ? Si oui, c’est le moment ou jamais d’en parler vu que la majorité d’entre vous n’auront pas l’immense plaisir de revoir votre Corellienne préférée – ou votre emmerdeuse préférée, c’est votre choix - vêtue de ses robes vert-sapin[/color] de sitôt une fois qu’on sera partis d’ici, Dalek et moi.  déclarai-je avec humour, voulant détendre un petit peu l’atmosphère pesante avec tous ces sujets graves et écrasants.

Eh bien, on peut dire que cette année 1501 ne nous aura pas fait de cadeaux ! Quels « merveilleux cadeaux » en effet qu’une guerre sur les bras, des assassinats de Jedi non-élucidée et une République qui brille par sa lenteur de réaction au niveau du sénat ! Petits cadeaux personnels de Corell : je suis blessée à une jambe, ce qui me contraint au repos et au service réserviste, une grossesse surprise, une défaite bien ressentie face à un cyborg. Franchement, le seul présent qui se distingue de ces cadeaux empoisonnés, c’est bien ma grossesse et la naissance d’ici quelques mois de notre fille, la petite Mara.

[***]

J’écoute avec la même attention ses propositions concernant le cas Halcyon, telle une huître que l’on va devoir inviter, subtilement et délicatement, à s’ouvrir assez pour servir des intérêts communs. L’ennui est que l’espionne, que j’apprécie assez en ce qui me concerne, ne nous laissera pas agir à notre guise. Elle cherchera toujours à guider la discussion loin des éléments trop sensibles à ses yeux, et voudra sans ambiguïté les laisser « drapées de ténèbres ». Je ne suis pas la plus indiquée pour tenter de lever ce voile d’ombres autour d’elle, et nul doute qu’elle nous ne fera pas de cadeaux là-dessus, aussi je laisse principalement Arsenicia et Dante en débattre. Je préfère observer, tant par mes yeux qu’à travers ceux de la Force. Cela m’aide à aiguiser mes perceptions et ne pas trop me rouiller en tant qu’ancienne Inspectrice. Et puis, il y a beaucoup de choses à tirer du non-dit et non-verbal par exemple. Sans rien commenter, j’acquiesce à sa deuxième proposition. J’ai une petite idée de qui il est question, oui.  J’observe sans mot dire l’entrée et la sortie du droïde, et ne demande pour l’heure pas de détails. Certaines choses seront révélées avec le temps et si elles ne le sont pas, je le saurais tôt ou tard.

Arsenicia a parfaitement compris à qui je faisais référence, tout comme, je pense, Orfeo et Dante. Mes trois pairs connaissent, plus ou moins bien, l’homme en question pour l’avoir rencontré à au moins une reprise sur Corellia, pendant le 6e Conclave organisé sur Tython ou lors de la grande réunion militaire. Bon en même temps, ce n’était pas très difficile de les aiguiller avec cet indice très évocateur. Ma place est sur Corellia, comme serait celle de Dalek pour les mois à venir alors qu’il m’accompagnerait. Parfois, pour donner le change, il faut faire croire que l’on n’a rien vu afin de baisser la vigilance de l’ennemi. Nicia a compris aussi où je voulais en venir, dans le sens que ce n’est pas pour m’envoyer vers la guillotine, mais pour ne pas affoler nos ouailles galeuses et les faire agir plus vite qu’on ne le voudrait. Ah ma grossesse… on peut dire qu’elle ne tombe pas à pic, mais bon, on dirait que Corell était taquin. Au moins elle nous apportera une bonne raison de ma future accalmie, sans oublier le bonheur prochain d’avoir une petite puce à nos côtés. J’approuve avec un sourire brièvement adouci, laissant mon esprit divaguer un instant pour effleurer avec tendresse la petite présence qui croît en moi, curieuse et réactive comme toujours, et de plus en plus active. Que j’ai hâte que tu arrives parmi nous. Un filet de rire m’échappe à la mention de mon absence de discrétion ordinaire. Je me moque gentiment de moi-même. Comme je le disais à Dante, la discrétion n’est pas exactement mon fort et mon caractère, elle sied mal avec mon tempérament impétueux voire sanguin par moment.

Pour être un peu plus sérieuse, je prends note qu’Arsenicia et Orfeo vont, comme prévu, être assignés sur la flotte et vont donc se trouver éloignés de Tython au moins jusqu’à la future campagne de Ruusan. Pour ma part, je devrais rester sur Corellia sauf urgence impérieuse, alors nos réunions risquent de s’espacer et que nous allons devoir communiquer à distance. Ce ne sera pas difficile me concernant, je peux réserver une salle de réunion du Temple Vert à cette fin. Ah ça, je veux bien leur laisser les dossiers d’Halcyon et des Seigneurs Jedi. Ce ne sont pas mes attributions ni mes compétences, et en mon état, je serais plus utile auprès de la Guilde des contrebandiers. Chacun a son guidon à gérer, si j’ose dire.

[***]

On en vient à la proposition de Dante, qui, de fil en aiguille, rebondit sur mes propos. En voilà un esprit bien aiguisé entre notre sein, que celui de notre érudit et ancien maître des archives Jedi. Je prends le temps de considérer sa suggestion, pesant le pour et le contre. D’un côté, c’est toujours un peu embêtant de devoir reposer sur l’aide de Tython pour des soucis internes, ça emmerdera certains de mes pairs Verts les plus conservateurs. Mais de l’autre… j’y vois beaucoup d’intérêt et l’idée, que je n’avais pas anticipée, pique ma curiosité. Connaissant Dante, il n’aurait pas fait la suggestion de diplomates sans raison, surtout en connaissant mon propre désamour totalement assumé de la politique – même si je fais des efforts en ce sens. Ah oui, je crois que je me souviens. Il y avait un truc avec les Coynites, le peuple dont Dante est originaire. Jaylen m’en avait parlé, une fois, en me disant bien de ne pas les sous-estimer, toute jeune Padawan Verte effrontée que j’étais. Ces diplomates ont la particularité méconnue, à l’instar d’ailleurs des dames au service de la Reine de Naboo, d’être de remarquables combattants. L’idée est cependant bonne. Qui se méfierait d’un diplomate ? Un franc sourire guilleret étire mes lèvres alors que mes yeux bleus-gris s’imprègnent d’une pointe de malice.

[***]

J’écoute avec la même attention ses propositions concernant le cas Halcyon, telle une huître que l’on va devoir inviter, subtilement et délicatement, à s’ouvrir assez pour servir des intérêts communs. L’ennui est que l’espionne, que j’apprécie assez en ce qui me concerne, ne nous laissera pas agir à notre guise. Elle cherchera toujours à guider la discussion loin des éléments trop sensibles à ses yeux, et voudra sans ambiguïté les laisser « drapées de ténèbres ». Je ne suis pas la plus indiquée pour tenter de lever ce voile d’ombres autour d’elle, et nul doute qu’elle nous ne fera pas de cadeaux là-dessus, aussi je laisse principalement Arsenicia et Dante en débattre. Je préfère observer, tant par mes yeux qu’à travers ceux de la Force. Cela m’aide à aiguiser mes perceptions et ne pas trop me rouiller en tant qu’ancienne Inspectrice. Et puis, il y a beaucoup de choses à tirer du non-dit et non-verbal par exemple. Sans rien commenter, j’acquiesce à sa deuxième proposition. J’ai une petite idée de qui il est question, oui.  J’observe sans mot dire l’entrée et la sortie du droïde, et ne demande pour l’heure pas de détails. Certaines choses seront révélées avec le temps et si elles ne le sont pas, je le saurais tôt ou tard.

- J’ai déjà vu des armes à accélération magnétique en action et même utilisé des armes Verpine à l’occasion. J’ai tout à fait conscience que si j’affronterais ça de plein fouet, c’est dans une boîte en sapin que je finirais.

La rousse profita de sa nouvelle liberté pour se redresser et embrasser furtivement la jeune femme, dont les joues se colorèrent gentiment de rouge alors qu'elle lui répondait. L'évocation du gui lui fit froncer les sourcils, mais en levant la tête, Vhell se rendit compte qu'il y avait effectivement une branche bien verte juste au-dessus d'elle.

N’y tenant visiblement plus, Sera prit Cordélia dans ses bras avec un large sourire aux lèvres et lui embrassa successivement les deux joues. Lukan opta pour une poignée de main avec Jefferson et Auric, puis un baise main courtois pour Cian. Il prit Cordélia dans ses bras, d’une manière moins ostentatoire que sa petite sœur mais tout aussi chaleureusement, songeant qu’un câlin n’avait jamais tué personne. Une fois l’étreinte passée, il fit signe aux droïdes de prendre leurs affaires.

Voilà pourquoi Sera et lui, aidés par R9-X7 et quelques autres droïdes domestiques, entreprirent de décorer les pièces principales et le grand hall, accrochant des décorations de Noël, certaines en forme de cadeaux miniatures, des boules de Noël, de grandes guirlandes… il manquait un sapin mais il était encore temps d’en acheter avant le réveillon.

Une fois qu’ils eurent terminé, Reige alluma un feu dans la cheminée du petit salon où ils aimaient s’installer pour lire et discuter avec son frère et sa sœur.

Sera prit place dans un fauteuil près du feu avec un livre et commença à se plonger dedans tandis que Lukan s’installait au piano. Cela faisait des années qu’il n’avait pas joué de cet instrument, dont sa mère biologique lui avait enseigné les rudiments et dont il avait poursuivi l’apprentissage après son adoption par les Reige, en sa mémoire. Ce piano était d’ailleurs un cadeau offert par le Moff Reige pour son quinzième anniversaire si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Plutôt que de jouer un morceau classique, l’amiral s’essaya à un morceau plus récent et très doux que Sera affectionnait particulièrement.

Spoiler:

Orfeo a écrit:Un sourire taquin naquit sur les lèvres de son ami, alors qu'il se penchait vers elle pour l'étreindre, en remerciement du temps dépensé pour l'aider à se remettre d'aplomb. En temps de crise, ce n'était pas toujours chose aisée, alors le maître d'armes appréciait l'attention à sa juste valeur. Même s'il ne se gêna pas pour murmurer à l'oreille pointue de sa sœur d'armes et de cœur:

- Une nuit de sommeil, tu es sûre ?

Son ton était plus chaleureux qu’à son ordinaire, empreint d’un sincère regret. Le temps avait filé si vite entre les missions, la réquisition spéciale et les déplacements spatiaux que les jours s’étaient filés en mois depuis leur dernière étape sur Bastion. Certaines étapes étaient si courtes qu’elle n’avait pas eu le temps de passer au manoir Reige, et était restée au quartier général. Elle se redressait tandis que Lukan, qui avait entretemps serré la main de Jefferson puis celle d’Auric avant de saluer d’un baisemain cordial Cian, se tournait vers elle avant de s’approcher. L’habitude étant difficile à contredire ainsi en public, elle s’apprêtait à proposer une poignée de main à son vieil ami quand ce dernier la surprît en venant, sans hésiter, la prendre dans ses bras. Ce n’était pas dans le genre de Lukan de se montrer aussi démonstratif hors du cadre privé. La métisse se souvint alors qu’ils se trouvaient en permission, et donc que tout protocole était levé. Après quelques instants d’hésitation, elle lui retourna le geste, de manière pas moins chaleureuse, mais un peu plus réservée. Sa réserve, héritée de son père, revenait vite en public. Elle sentait les regards intrigués et/ou amusés de ses commandos en retour, mais Traeda décida de s’efforcer de ne pas en faire cas cette fois. Elle devait laisser le casque de Marine de côté.

Ils étaient parvenus dans une grande salle à manger, où Cordélia se souvenait des nombreux repas qu’ils y avaient partagés, en plus ou moins grandes tablées. La décoration qui avait été apposée lui soutira un rare sourire attendri, et quelque peu mélancolique. Souvent le Moff Reige les avait invités, son père et elle, à passer du temps au manoir en journée comme en soirée. Elle avait de nombreux souvenirs de repas avec Lukan, Sera, le chef de famille Reige, son père Wilhelm et Oncle Jan… sans oublier, Galen et Elena, dont les fantômes, à leur manière respective, hantaient encore leur mémoire et semblaient imprégner, de leurs souvenirs, les lieux. Un généreux feu de cheminée illuminait, de sa lueur douce et de sa douce chaleur, la pièce.

Il est vrai que l'assassin auquel j'ai eu droit était excessivement calme et froid. Probablement encore plus froid que la météo dehors.

Ce dernier finit par accepter, prenant la louche de sa main mécanique, car elle demeurait très chaude.

L'instant d'après, la wookie utilisait une louche pour collecter un peu de ragoût et la tendre à Lor pour qu'il goûte, insistant pour qu'il goûte. Ce dernier finit par accepter, prenant la louche de sa main mécanique, car elle demeurait très chaude. C'était plutôt bon. Manquait un peu de sel. Il donna rapidement son avis à la wookie, qui retourna à sa recette.

Elle donnait ses explications, en manipulant les commandes du four. Un léger feu se forma sous la marmite de ragoût.

En effet, il subit un léger impact par le côté, surgissant tel un prédateur dans un angle mort. La source de cet impact? Tout simplement la fillette twi'lek qui était venu le serrer dans ses petits bras. Le petite avait à peine le visage au niveau du nombril de l'humain.

J’ai beau service l’Ordre Sith pour l’heure et prendre moins de gants désormais, mais je ne suis pas devenue une folle à lier assoiffée de sang. Disons que j’ai moins de scrupules et je m’assume plus., beaucoup plus décomplexée. Nous arrivons bientôt sur mon sol natal. De bonne humeur, je chantonne en vieux Corellien un air populaire et festif venu de chez moi. Par Corell, que j’ai hâte !

pourquoi elle avait cadeau en tête ?… Cadeau … Cadeau… ISI !

Bon, pas que l’on fête les jours de la vie beaucoup dans les bas-fonds, mais bon, tout ça pour dire que, une fois, pendant un jour de la vie, j’ai reçut un magnifique cadeau. Ce cadeau, c’était un bloc de ventilation qui s’est décroché et à réduit le dileur à l’état de galette, plus de dette !

Et voila la bleu qui repars, fonce, vole, et percute quelqu’un, roulé boulé jusque dans un rayons et quand la bleu se rend compte d’ou elle se trouve, elle est en train de rouler une galoche à un superbe Zeltron ! Oui un, car on pouvait être un homme et aimer la lingerie que diable ! Et le pire ? Elle était tombé sur le mini rayon à thème jour de la vie, donc lingerie rouge frousfrous blanc, tenue sexy pour la soirée, et gui décoratif… Si ça c’était pas un signe que c’était le moment pour rouler une pelle de chantier à un des rouges locaux...Bref, la bleu saute sur ses pieds en s’excusant.

« Tu sais, quand j’étais plus jeune, au moment du jour de la vie, il y avait toujours ce vieux dileur acariâtre qui rappelait à tout le monde combien on lui devait ou les doses qu’il avait si gentiment offert. Il se nourrissait du désespoir et de la ruine des autres, quelqu’un de sombre qui avait totalement perdu l’esprit du jour de la vie qui, pour lui, n’était qu’un jour plus agaçant que les autres pour réclamer son dus. Bon, pas que l’on fête les jours de la vie beaucoup dans les bas-fonds, mais bon, tout ça pour dire que, une fois, pendant un jour de la vie, j’ai reçut un magnifique cadeau.

Ce cadeau, c’était un bloc de ventilation qui s’est décroché et à réduit le dileur à l’état de galette, plus de dette ! Et…. Et je ne sais pas pourquoi exactement, je te raconte ça, mais c’est surtout pour te dire que ça fait du bien d’avoir une amie comme toi, et même si c’est pas grand-chose, j’espère que ça te fera plaisir et que ça te donnera au moins un peu envie qu’on continue à faire des sorties comme celle-ci ! »

Attention, salle de sport, la Graaaaaande Star Lady allait décupler ses efforts et devenir une vrai athlète de haut niveau en un rien de temps !

Dante Garvan a écrit: - Je suppose que vous aurez plus d'informations dans cet holocron… Considérez cela comme un… Cadeau…

Dante Garvan a écrit:Bien des années en sommes que je n'avais pas joué… La discussion semblait avoir touché à sa fin, et, discrètement, revenant vers les autres, l'archet frotta les cordes du violon, émettant un son délicat et mélodieux. M'arrêtant, je regardais Arsenicia dans le blanc des yeux. Si le piano se trouvait dans cette pièce, ce n'était pas pour la remplir… L'invitant à m'accompagner, je repris quelques notes, et la mélodie monta alors dans l'ensemble de la pièce, invitant les Jedi à juste profiter de l'instant, oublier toutes nos missions, nos soucis, nos obligations… Juste faire une chose, pour une fois… Juste vivre…

Spoiler:

Orfeo a écrit:Puis il se lança enfin.

A quelques moments bien choisis.

Un chœur solitaire pour accompagner les notes divines.

Un peu timide, mais avec beaucoup d'envie et un étonnant savoir-faire en la matière.[/b][/color]

Objectif atteint : Jouer de la musique dans un RP (5 points)
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Citation du défi réalisé : viendra doucement faire danser sa voie dans un chant funéraire

Avec ses ongles longs, Arsenicia gratta les cordes. Sans ampli, cela ne donnait rien d'exceptionnel. Toutefois, étant donné le sourire qui ornait ses lèvres, il était évident qu'elle trouvait un plaisir certain à jouer les premières notes d'une musique très connue.

Je dois juste passer à la chambre chercher de quoi me couvrir, j'ai perdu l'habitude des couloirs froids. »