Basca Quizan, Grande Amirale

Identification :

Prénom : Basca
Nom : Quiza
Surnom/Nom de code :
Age : 47 ans
Race : Zeltronne
Planète d'origine : Zeltros

Rang : 5 Grande Amirale de la Flotte, 4 Cheffe d’entreprise agroalimentaire
Affiliation : Empire

Pouvoirs de la Force :

Aucun

Cybernétique :

Aucun

Capacité(s) raciale(s) :

Comme toutes les Zeltronnes, Basca possède trois capacités propres à ceux de sa race dont elle use en y voyant la une chose très naturelle.

La première est certainement celle qu’elle utilise le plus, l’Empathie de sa race. Pouvant percevoir les émotions fortes chez des individus proches, elle repère rapidement les soldats à rassurer, les menteurs dissimulant mal leurs émotions, ou les colères à calmer pour le bien d’une mission.

La deuxième, les phéromones, est celle qu’elle utilise le moins. Cela ne veut pas dire qu’elle n’en fait pas usage, mais elle sais grandement s’en passer, n’étant plus une jeune femme sans expérience, mais bien une adulte mature sachant user de son charme si besoin. Pour autant, à des fins souvent récréative, il lui arrive d’en faire usage.

La dernière est le fait que son espèce a deux foies, ainsi, nul besoin de faire attention au sucre, graisse ou risque d’ivresse. La Zeltronne use sans se priver d’un tel trait racial pour pouvoir boire de bon alcool dès que c’est raisonnablement possible et ne se privant de bonne nourriture que pour se mettre au niveau des personnes sous ses ordres. Inutile de dire qu’elle s’est rapidement arrangée pour que tous les standards de qualité culinaire soient augmentés sur les vaisseaux ou elle servait.

Équipement :

Sabre en phrick : Basca est une duelliste hors pair, une combattante talentueuse initiés aux art echanis et aux antiques connaissances de la cours sur le combat au sabre. Dans une telle époque, cela pourrait paraître totalement désuet, mais le fait de se retrouver confronté à des adeptes de la force en grand nombre rend cet art d’autant plus utile et il fallait une arme pouvant rivaliser avec un sabre laser ou une épée imprégné de force. Ainsi, Basca, en tant que Vice-amirale à l’époque, dépensa une fortune afin d’obtenir un sabre à son goût forgé avec le métal le plus résistant de toute la galaxie. Ainsi fit-elle l’acquisition de ce Sabre en Phrick, une arme d’exception qui se révèle à la hauteur de la maîtrise de la grande Amirale. Si bien que si quelqu’un veut l’affronter au corps-à-corps, son deuxième style de combat de prédilection, il risque d’avoir de mauvaises surprises.

Spoiler:

(By Nano-Core)

Blaster de duel : tiré des mêmes enseignements que son sabre, son pistolet blaster lourd est une arme ayant été commandée sur mesure. Parfait équilibre entre maniabilité, puissance et précision, elle l’utilise tout aussi rarement que son sabre, mais gare à qui sous-estimerais cette arme seulement à cause de son élégance. Parmi les plus puissants du marché, il n’est surclassé que par les disputeurs ou les armes modifiées illégalement au détriment souvent d’un autre aspect. Au contraire, cette arme, pouvant posséder une lunette adaptée, est finalement proche de ce qu’est la Zeltronne, précise, fiable, létale.

Spoiler:

(By Kris Thaler, Artstation)

Ceinture multi-fonction : Il est bien rare qu’elle ait la nécessité d’une telle ceinture, ou de l’entièreté de ce qu’elle peut utiliser, mais en cas de besoin elle peut transporter avec elle de multiples outils afin de répondre à un grand nombre de situations. Ainsi, elle pourra avoir des capsules de nutriment issu de sa société, parmi les meilleurs, si ce ne sont les meilleurs, du marché. Elle aura accès également à des médipacks, une synthécorde avec un lance grappin, des tubes luminescents, un comlink, un holo-projecteur portatif, une Balise de transmission, une Balise de transmission cryptée, un Datapad haute sécurité et un respirateur aquatique.

Uniformes et vêtements : plutôt qu’énumérer tout ce que Basca à en termes de tenue, il serait plus simple de dire ce qu’elle n’a pas, ou plutôt qu’elle possède une garde-robe qui pouvait répondre à toutes les situations, aussi bien protocolaires que personnel. Ainsi, elle possède une myriade de tenues, robes, vêtement de voyage, lingerie, et tout accessoire qui lui permettrait de répondre à une exigence mondaine ou officielle. Bijoux, sac, chaussures, bottes, coiffe, broches, elle est réputée pour être une femme de goût aussi élégante que raffinée portant toujours la tenue la plus adaptée à la situation allant de l’uniforme impeccable aux bottes cirées avec soin, jusqu’à la robe de gala aux pendants en rubis rares et à la coupe sensuelle. La seule chose qu’elle ne porterait pas serait une armure, ses entraînements l’ont poussé à l’extrême de l’agilité et toutes tenue au-delà d’une simple combinaison en fibre dissipatrice, souvent intégré à ses uniformes, la gênerait.

Description physique :

300 mots minimum.
Basca est une femme assez paradoxale dans son apparence tout comme dans son caractère. Son ascendance Zeltronne marque en tout premier lieux avec sa peau d’un rouge rosé et sa chevelure d’un bleu sombre. Elle en devient une forme de dualité entre sensualité et maintiens, décadence et contrôle, une sorte de chaud-froid soufflé par la rencontre d’une coulée de lave avec un iceberg. En cela, elle possède une silhouette de rêves, de longues jambes fuselé et athlétique révélant une forme physique surprenante pour quelqu’un à son poste. Ses fesses ornent ces dernières avec un rebondis aguicheur, mais ponctué d’une démarche toute militaire et impériale, il est dit que quand ses jambes se mettent en marche le désire d’obéir est immédiat, mais pas toujours pour les mêmes raisons.

Son ventre plat profite de la physionomie Zeltronne avec sa forme en douce vallée où l’on devine une musculature sportive jouer sous cette peau soignée. Si toutefois, vous avez la chance de la voir. De même, sa poitrine semble autant témoigner d’une arrogance qui pousserait à la luxure, que d’avoir été testé en soufflerie pour son arrondi impeccable malgré les années. Ses bras encadrent son buste comme des moulures gracieuses le ferait d’une splendide peinture, les muscles jouant encore sous cette peau pour les chanceux l’ayant admiré, témoignant d’une force athlétique évidente et ses mains, bien qu’adoucie au mieux, portent les marques d’une personne portant et maniant régulièrement les armes. Des mains de bretteuse qui possèdent une poigne solide et franche qui ne semble aucunement faiblir avec les années. Années qui sont évidente sur le visage de cette femme que l’on devine avoir vue de multiples épreuves.

Il est évident qu’elle est une femme faite, dans une force de l’âge porté à son paroxysme, entre expérience et soin du corps porté avec une attention extrême. Son visage affiche ainsi une mine souvent concentré et grave, mais totalement maîtrisé. Son regard est perçant, scrutant ce qui l’entoure avec un souci du détail extrême comme si elle calculait un plan de bataille ou, au contraire, savourais chaque détail vivant autour d’elle. Ses lèvres charnues, maquillés avec une discrétion élégante la plupart du temps, sont deux pétales pouvant susurrer les paroles les plus sucrées comme les ordres les plus tranchants et ses sourires, rares en plein service, ne font que souligner la forme élégante de ses pommettes qui magnifie encore son visage de femme mature à la sensualité évidente.

Sa chevelure est entretenue avec le même soin que le reste de son corps, encadrant élégamment son visage en une coupe courte, ou attaché en des chignons stricts. On pourrait imaginer qu’elle ne fait que les maintenir hors de son visage, mais leurs brillants, leurs maintiens n’a rien d’un simple entretien. Ils sont soignés avec attention et seul le service et l’uniforme fait qu’elle ne les met pas plus en avant sur la passerelle ou sa démarche, toute impériale, sa voix, grave et chantante, profonde en vue de sa taille et du coffre de sa poitrine, ses yeux perçant et ses mains de soldats, tout en elle transpire la résilience et la discipline de l’empire. Elle donne parfois l’impression de pouvoir se tenir sur un pont en flamme qu’elle resterait calme à donner ses ordres, ce qu'elle a déjà fait.

Mais hors du pont alors ? Hé bien, elle reste une femme sûre d’elle, expérimentée et totalement au courant de ses goûts. Si cela ne change pas, on a pourtant l’impression que la Zeltronne en elle éclos de nouveau à ces moments révélant sa silhouette éclatante dans des robes élégantes ou des uniformes de parades. Des bijoux, toujours parfaitement sélectionnés, accompagnes ses ensembles. Tout est choisi avec évidence pour elle, que ce soit l’une de ses multiples chaussures à talons ou plates, l’un de ses sac allant du sobre accompagnement pour une sortie simple, à la pièce de grand créateur porté avec la grâce d’un mannequin, que ce soit les broches dans ses cheveux, en métaux et pierres rares, ou parfois simplement en métal ciselé, que ce soit ses boucles d’oreilles, largement pendante pour capter la lumière et sublimer son visage, ou de discrets clous à la pierre unique, ou même encore sa lingeries, systématiquement sélectionné dans un but précis, pour une activité sportive, ou juste le chuchotement de promesse innommables lorsqu’elle laisse entrapercevoir ce qui orne son corps sous sa tenue. Bref, tout en elle respire l’élégance, l’assurance et une certaine sensualité maîtrise, de celle des prédatrices qui ont appris de leurs vertes et explosives années…

Description mentale :

300 mots minimum.
Que dire si ce n’est que la mentalité de Basca est similaire à son physique ? À la fois paradoxale et atypique. La première chose qui surprend est le fait que ce soit une Zeltronne impériale, surtout à un rang aussi élevé, aussi, c’est une femme que l’on imaginerait délurée, totalement débridée et sans cadre, or, c’est tout le contraire ! La Grande Amirale est à la hauteur de son rang, elle sait être intraitable et n’exigera rien de mieux que le meilleur autour d’elle, car c’est exactement ce qu’elle réclame pour elle-même. L’excellence en toute chose est une doctrine chez elle, altérant à son avantage les philosophies Zeltronne de croquer la vie à pleines dents, elle la vie pleinement en accomplissant tout ce qu’elle désire, ou qui est nécessaire, avec une implication presque passionnelle.

Elle ne tolère aucunement l’incompétence et la stupidité, l’erreur et l’échec peuvent être expliqué, la non-formation, la situation trop désavantageuse, mais un incompétent à son poste qui ne s’implique pas, qui n’apprend pas ou qui n’a pas de recul deviendra une de ses Némésis ! En échos de cela, elle saura être calme, réconfortante, maternel presque avec tout officier, sous-officier ou simple soldat qui a, a désire de bien faire et de progresser. Elle saura prendre le temps de quelques conseils ou impulsions dans le bon sens, on ne devient pas Grande Amirale seul, contrairement à ce que certains pensent, mais en élevant tous ceux qui vous entours à aller plus haut et plus loin !

Se dégage ainsi sa vision même de la stratégie, un bloc solide et impénétrable dans la bataille avec des sécurisations claire d’objectifs stratégiques. Les formations qu’elle privilégie sont celles qui tiendront une position qui, avec la bonne direction, deviendra un mur de turbolaser et de duracier impénétrable. Nombre de vaisseaux se sont cassé les dents sur ses formations, et encore plus quand, la pensant incapable d’autre chose, elle change d’approche, et ce, parfois brusquement. Ainsi, elle déploiera ce qu’elle a construit avec tant de temps, le fait d’être entourée d’officiers talentueux et compétents qui pourront diriger des groupes entiers alors qu’elle aidera à mener la danse à grande échelle.

Elle s’éloigne alors du cliché de celle voulant tout contrôler à tout prix, mais faisant plutôt appel à ceux ayant fait leurs preuves ou quand elle y décèle des compétences intéressantes. S’ensuit une deuxième particularité, si elle est évidemment experte dans le combat spatial, faisant aussi bien jouer la toute-puissance écrasante des croiseurs impériaux que sa chasse gorgé de talentueux personnages issus de l’académie, elle ne négligera aucunement les affrontements terrestres. Plus d’une fois, elle aura contacté les équipes au sol, non pour imposer son avis, mais offrir des options de bombardement, de largage de troupe, ou tout autre forme de soutiens.

La surprise, voir la méfiance, accueille souvent ce genre de proposition, mais bien souvent, ils s’avèrent salvateurs ou déclencheurs d’autres idées plus adaptées à ceux étant au sol. Pour elle, chaque vie est précieuse, qu’elle soit dans les étoiles ou sur la terre ferme et elle sera du genre à sauver le plus de vie, mais jamais sans oublier qu’un soldat doit mourir au devoir. On lui reprochera souvent ce côté trop prudent qui, pourtant, lui auras fait réussir bien des missions dans sa carrière.

Ainsi vient l’une de ses positions atypiques dans l’empire même, la mission impériale. À ses yeux, cette fonction est essentielle pour l’empire, car, si elle est une puissance défensive, destructrice, ou de maintien efficace, elle n’est que modérément reconstructrice ou diplomatique. En ça, la Mission impériale répond à ce manque, et elle fera de nombreux efforts pour s’impliquer dans une promotion de cet élément décrié du gouvernement impérial ou même pour le soutenir financièrement au travers de sa société.

Ce qui lui vaudra une position parfois bien mal vue au sein de l’empire, en tant que Grande Amirale de la flotte, elle est considéré comme une élite dirigeante, encore plus de par son statut liée à la flotte qui est primordiale dans l’empire. Si cela lui apporte un certain poids, cela la dessert également, car elle est une femme, alien, révisionniste, trois défauts selon certains encore trop nombreux à son goût. Ainsi, elle mènera une politique d’amélioration de l’image Xénos, soutiendra sans hésitation l’impératrice en tant que femme, ainsi que sa compagne Ymir et sa relation avec elle.

Basca dérange, Basca gêne, et elle ne compte pas changer à cause de cela, fière et droite de son héritage zeltron et de ce que l’empire lui à apporté grâce à la mission elle en est une alliée puissante et réformatrice, désireuse d’empêcher sa faction de tomber dans une nostalgie maladive. Elle apportera aussi un peu de passion aux débats contre les autres Moffs, n’hésitant pas à faire valoir son point de vue sans filtre, mais toujours avec une nuance de tacts et de subtilité issus de son espèce. Cela ne l’empêchera aucunement de prendre des positions controversées, justement pour souligner l’importance de choses lui tenant à cœur, et pour le moment, la plupart des autres Moffs lui semblent proche de personnes bien fades et inexistantes dans la grandeur réel et possible de l’empire.

De tout cela, entraîne sa façon de voir la galaxie. Pour elle, l’empire serait le régime le plus efficace sur le long terme, quelque chose de stable ou les gens sont en sûreté et ou la corruption est bien moins galopante que dans la république. Elle pense juste que le modèle doit évoluer avec une vision plus civile parfois, ce qui rejoint l’importance qu’elle accorde à la mission impériale, mais elle est convaincus que la cause impériale est la meilleure.

Car la république a failli tant et si souvent qu’elle ne semble plus qu’un fragment de passé qui s’accroche à une carcasse mourante. À ses yeux, la république devient un amalgame d’extrémistes dangereux et de moue craintifs ne créant que plus de chaos et de pertes pour leur monde. Seuls les Jedi, qu’elle respecte pour un credo qui aura étrangement plus évoluée que la république elle-même, sont ce qui a empêché la chute de celle-ci.

Le consortium Éternelle elle, représente le pire, ce qu’aurait pu devenir l’empire à cause de Palpatine, ce qu’aurait pu devenir la galaxie si l’empire n’avait justement pas évolué avec les Fell. Bien qu’elle y voit certaines choses intéressantes à en retirer, comme la cybernétique de pointe, elle n’y voit là qu’un système féodal qui serait une vision décadente de l’empire.

Les Mandaloriens, ensuite, sont des guerriers qu’elle respecte et dont elle se méfie en même temps. Initié aux arts echanis elle connais le passé commun de ces deux cultures, et crains de devoir un jour voir ressortir une énième guerre mandalorienne qu’il faudra étouffer. À moins que ces derniers ne soient finalement devenus plus… conciliant avec le temps, auquel cas la galaxie regorge de suffisamment de primes pour les occuper, sans compter la guerre.

L’APEX elle, est une faction qui l’intrigue plus, jeune et sur la base d’une révolution, des leaders fort avec un désir de grandir manifeste, et fondé sur un empire du crime. Si elle surveille les agents de cette faction, elle sera très curieuse de ce que ce triumvirat fera des cartes qu’elles ont en main.

Histoire :

« Vous vous rendez compte de l’image que vous renvoyez ? C’est une honte pour l’académie ! »

Un lot de datapad et holoprojecteur dévoilant des photos de charme délicieusement sensuel d’une jeune zeltronne en tenue d’officier sont jeté sur la table. La fameuse Zeltronne est face à un bureau, celui d’un des instructeurs de l’académie, un humain au visage coupé à la serpe et à la tenue impeccable. La jeune femme qui lui fait face, au garde-à-vous, ne démérite étonnement pas sur ce point. Cheveux serrés en un chignon des plus réglementaire, uniforme en place sans le moindre faux pli, des bottes luisantes qui pourraient servir de miroir et une mine sévère détonnant sur un visage pourtant particulièrement séduisant propre à ceux de son peuple. L’officier sort un datapad, bien moins graveleux, portant sur le dossier de l’aspirante en face de lui. Il parcourt les données de son regard d’acier, les lueurs bleutées soulignant sa peau pâle et presque fantomatique.

« Votre dossier était impeccable cadet…. Je n’en reviens pas, soutiens obtenue auprès de la mission impériale, début de classe dans les plus jeunes classes alors que vous n’aviez même pas l’âge autorisé. Vous avez obtenu une dérogation spéciale bon sang ! Pas moins d’une dizaine de recommandations des notes qui survolent celles de vos camarades pourtant jugés comme une des promotions les plus prometteuse.

Les félicitations de tous vos professeurs, exceptés le pilotage seul tache noir à votre palmarès qui ferait pâlir d’envie certains de nos officiers en place. Soutiens de vos camarades, jugée moteur en toutes circonstances, investies dans pas moins de quatre activités extra-scolaires où on vous juge brillante. Votre soufflé Zamorien était un véritable régale, je dois l’admettre…

J’ai même entendu dire que vous passiez des formations en ligne d’économiste et gestion sur votre temps libre. C’est à se demander comment vous faite rentrer cela dans une seule et unique journée ! Et tout ça pour quoi ? Pour que vous déshonoriez l’uniforme ? Que vous perdiez pratiquement tout le fruit de votre labeur en utilisant votre tenue l’aspirante comme vulgaire costume pour des holo érotiques et plus encore ? Bordel, votre cul circule dans toutes les classes Cadet ! Vous avez foutu en l’air votre carrière pour rien ! »

L’officier enrageait, son teint pâle était devenu rouge de colère et une veine palpitait dangereusement sur son front. La réaction était légitime, Redonus Brin avait nourri des espoirs fous pour cette jeune aspirante qui avait franchi tous les paliers à une vitesse record ! La déception était la principale source de sa colère.

« Permission de répondre clairement chef ? »

« Accordé… pour ce que ça va changer… »

« Je n’ai jamais déshonoré l’uniforme monsieur, la tenue que je porte dans les différents holo qui ont été capté n’est qu’une imitation reprenant des lignes alternative connus dans le milieu, il existe un errata dans l’article 426A ainsi qu’une annotation dans le 273K alinéa 9.2.7. Aucune de mes décorations, éléments d’uniforme ou autre représentations officiel de la flotte impériale n’ont était utilisé. Les Holo ne représentant qu’une Zeltronne en costume de qualité avec des barrettes totalement hors du cadre classique, ces grades, alternatifs eux aussi, n’existe pas dans notre organisation, mais seulement dans les milieux initiés.

J’ajoute que contrairement à ce que j’ai cru entendre aucune image n’a été prise dans les locaux de l’académie, il ne s’agit que de décors reconstitués avec soin certes, mais là encore avec des différences bien codifiées. Si vous le désirez, je pourrai vous transmettre les significations complètes de chacun des éléments que je viens de citer mettant en avant que jamais je n’ai souillé l’uniforme ou quel qu’autre forme d’autorité impériale au-delà de ce qui est autorisée dans le cadre de parodie pour adultes. Ainsi, je n’ai enfreint aucune règle ni aucune restriction, j’ai d’ailleurs constitué un dossier afin d’appuyer ce propos regroupant également les multiples précédents enregistré sur les derniers cinquante ans d’histoire de l’académie. »

Clignant des yeux, l’officier fait un simple geste des doigts vers lui incitant la jeune femme à produire le datapad portant le fruit de ses dires. Plus il avance dans sa lecture plus ses yeux s’écarquillent, la somme de travail pour un tel dossier, recoupant législation, règlement interne, précédent juridique, était proprement colossale. Impossible qu’elle ait pu préparer cela en si peu de temps… il relève un regard suspicieux vers sa meilleure élève.

« Vous aviez préparé ça depuis longtemps, je me trompe ? »

« Non, j’ai constitué ce dossier avant d’accepter la moindre captation de mes parties intimes, il était inconcevable à mes yeux de ne pas faire les choses dans les règles. »

L’œil exercé de l’officier devine un tressaillement au bord des lèvres, la Zeltronne retenant un sourire satisfait. Il poussa un long soupir et se frotta les yeux.

« Je ne peux approuver un tel comportement, mais… mais je ne semble pas en mesure de le condamner non plus. Retournez à votre chambre, nous statuerons sur votre cas, votre diplôme, ainsi que votre statut de major de promotion. »

« Bien chef ! »

Saluant en claquant des bottes avec une maîtrise proprement délicieuse à regarder, la Zeltronne quitta la pièce, laissant l’officier entre les notes élogieuses, le dossier de la défense, et les revues de charme de sa meilleur élément. Puis il se mit à rire… bon sang, elle faisait comment ?

*****************************

« Encore »

Le bruit des bâtons qui s’entrechoque résonne puis celui d’une chute.

« Encore »

De nouveaux affrontements, et la chute d’un corps sur les tapis d’entraînement

« Encore »

Avec une élégance et une grâce économe, une femme à la peau pale et aux cheveux d’un blanc de neige bloque sans grand effort les assauts d’une Zeltronne qui semble bien plus en peine dans ses mouvements, pourtant entraînés, avant d’être balayé d’une façon encore différente et d’avoir le bout du bâton d’entraînement près de son visage.

« Encore »

Se relevant, Basca souffla et reprit une position défensive, elle avait passé de multiples épreuves physiques, survolées les entraînements de la marine impériale, déjà lavée son honneur d’insultes par des duels au premier sang. Mais force lui était d’admettre que d’affronter une echanie était une tout autre paire de manche. Les deux femmes n’étaient vêtus que de sous-vêtements de sport, ce qui ne gênait pas vraiment Basca, elle avait déjà été dans des situations plus révélatrices, mais la façon dont son instructrice se battait était bien plus fascinant que ses courbes pourtant élégantes et athlétiques. Cela faisait des heures qu’elles avaient commencé, et la Zeltronne affichait de plus en plus sa fatigue, au point qu’elle eu même du mal à se souvenir de comment elle était tombée cette fois-ci ….

« Hum… Encore »

« Une seconde, je reprends mon souffle. »

« En combat, vous n’aurez pas d’occasion de reprendre votre souffle. »

« En combat, je ne me laisserais jamais dans une telle situation. C’est pour ça que je suis votre entraînement. »

« Pourquoi ? »

« Pardon ? »

« Pourquoi voulez-vous vous initier à l’art Echani ? Je n’ai pas accepté sans lire votre dossier, il est plutôt impressionnant pour quelqu’un qui commandera un vaisseau. »

« Voila pourquoi. »

Répliqua la Zeltronne en se relevant, ce qui provoqua un froncement de sourcil interrogateur chez l’echani.

« Je veux savoir me défendre, me battre. »

« Vous le savez déjà, vos bases sont solides malgré tout. »

[color:79da=DarkViolet« Je ne veux pas de base, je ne me suis jamais contenté de base, l’art de l’épée est à mes yeux nobles, élégants, c’est une philosophie de vie également, une pratique à la fois honorable, saine, et utile et je veux y exceller. »

« Vous n’êtes pourtant appelé qu’à servir sur un vaisseau. »

« Et je ne veux pas devenir un de ces officiers qui méprisent ce qu’ils ne connaissent pas, écrase ce qui ne vole pas, dédaigne ceux qu’ils jugent moins méritant. Pourquoi pensez-vous que j’ai demandé des exercices aussi proches de la réalité que possible une fois plus avancé ? »

« Par orgueil, j’ai l’impression que vous faites cela seulement pour prouver que vous valez mieux que ceux qui risquent réellement leurs vies au sol, loin des boucliers et blindages épais d’un vaisseau. »

« Voila… Voila pourquoi je veux savoir, vous avez vu le mépris que vous me portez ? Le dégoût que je vous inspire ? Libre à vous de me tabasser si ça vous soulage tant que j’apprends à me battre et à maîtriser votre art, car pour moi l’empire est entier, il a besoin d’une impératrice, des Moff, de la mission impériale, tout. Ceux qui se rattachent à une seul de ses facettes ne comprennent pas l’empire. Je mènerais les combats dans l’espace, car tel est ma voie, mais je me refuse de m’y enfermer et de m’en contenter avec l’orgueil que vous me prêtez. Je refuse d’ignorer et de mépriser des parties de l’empire, car je ne les côtoie pas pleinement et prétendre que je serais systématiquement sur mon terrain favori serait bien naïf de ma part. Donc, je veux apprendre et savoir manier votre art à votre niveau. »

« Hum… Je peux donc vous casser la gueule ? »

« J’ai dit me taba… » *SBLAM*

« Encore »

Basca aurait pu mal le prendre, en fait, elle faillit même le faire, mais son empathie Zeltronne lui permit de saisir, de comprendre une nuance. Son instructrice avait aimé sa tirade, elle le ressentait, est-ce que cela allait la rendre plus douce et conciliante ? Bien au contraire ! La Zeltronne voulait devenir une véritable maîtresse dans les arts de l’echani ? Hé bien, elle devrait donner de sa personne.

*****************************

« En formation de barrage, je veux que chaque tourelle compte, nous devons couvrir la retraite du Serenity Wishes. Que l’escadron 4 se prépare, déploiement en 4.7.2. »

L’officier de la marine impériale qui venait de parler était un Togruta droit dans ses bottes aux marquages blancs proéminent sur son visage sévère. La jeune femme à ses côtés était sa vice capitaine, une Zeltronne à la carrière aussi flamboyante que sa beauté aucunement ternie par le port de l’uniforme. Elle était l’une des plus jeunes personnes à éteindre un tel poste dans l’histoire de l’empire, et pourtant, elle admirait le capitaine Konra Tibris. Ce dernier, à peine une dizaine de minutes avant le début de l’affrontement, venait d’apprendre la mort de son fils. Il avait fait partie des premières victimes de ce raid pirate à l’encontre de la mission impériale. De ce qu’elle en savait, c’était un garçon doux, non-violent, et dévoué à l’empire, mais loin des armes. Apprendre sa disparition, fauchée par une bande de rats sanguinaire sans honneur l’avait touché, mais pas autant que son officier qui faisait montre d’un calme impressionnant malgré tout. Il pleurerait plus tard, pour le moment, il avait une mission.

« Proud Heritage, ici l’escadrille de défense Korvus, nous sommes attaqués et demandons des soutiens ! »

« Ko… Mirava ? Ma fille que fais tu la ?? »

« Nous étions en déploiement dans le système voisin, nos forces sont les premières à avoir répondues à l’appel, on a besoin d’aide ici ! »

« D... Lancez la 5ème escadrille au plus vite ! Que le Valiant aille les couvrir par le secteur 7.1 »

Le ton était plus fébrile, mais les ordres clairs et réfléchis, Basca était parvenue à la même conclusion une seconde plus tôt. Elle relaya les ordres avec ferveurs, son officier avait besoin d’elle alors qu’il essayait de sauver sa fille.

« Proud Heritage, on se fait déborder ! Besoin de s... HAAAAAAAAAA !! »

« Mirava ? MIRAVA !! … pleine puissance des moteurs, on les cible ! »

« Mais chef, nous allons laisser le Serenity Wishes sans défenses ! »

« Je… »

Une main saisit son bras, une main ferme avec un regard aussi compatissant que déterminé. La vice capitaine parla à voix basse.

« Capitaine, vous n’êtes pas en état, regardez-vous, vous devez laisser la main. »

Le Togruta parut un instant furieux, dégagea son bras pour gifler l’insolente. Il se fige après son geste le bruit de la claque ayant raisonné dans un moment de silence écrasant sans que la Zeltronne ne bronche au-delà de sa lèvre fendue. Se rendant compte de son geste, le Capitaine plaqua sa main sur son visage et quitta le pont en titubant sous le choc des émotions.

« Vous avez la passerelle… »

« On les vengera… À tous les vaisseaux ici la vice-Capitaine Quizan, je prends le commandement, Proud Heritage, on reste en position de couverture, un feu roulant nourris contre ces ordures, escadrille de 1 à 4, déploiement resserré, percé leurs flancs sur le secteur 2.5.9, escadrille 6, prêt à l’envol pour renfort escadrille 5, escadrille 5, vous êtes la vengeance aujourd’hui, l’empire à saigner, et on va montrer ce qu’il en coûte quand on verse notre sang ! »

Le reste de la bataille sera plus tard étudié dans les manuels, autant pour la qualité du commandement et les choix stratégiques, que pour souligner l’importance des chaînes hiérarchiques intelligentes et solide de l’empire. La vice-Capitaine Quizan ne tarit pas d’éloge pour son supérieur qui eut le talent et la détermination pour encaisser la mort de son premier enfant dans le feu de l’action, ainsi que la clairvoyance de céder sa place quand il se rendit compte ne plus être en état de commander.

Le dernier point sera longuement discuté, le geste de frapper un officier, fuse-t-il de grade inférieur, n’était pas du goût de certains. Le Capitaine Konra Tibris coupa court à toute tergiversation, la mort de ses deux enfants l’avait profondément affecté et il accepta les sanctions en prenant la pleine responsabilité de son geste. Il fit toutefois une dernière chose avant de rendre son insigne, celui d’une lettre de recommandation élogieuse qui, au vu de ses états de service, compta pour beaucoup dans la promotion de l’une des plus jeunes capitaines de l’histoire de l’empire.

*****************************

« Vous êtes certaine de votre choix ? La société est en plein dépôt de bilan et vous jouez là une énorme partie de vos économies. »

« Pas énorme, la totalité. Si j’ai mal jaugé, je repartirai de zéro, mais je suis certaine de mon choix pour le rachat de votre entreprise. Tous les employés ont bien été rassemblés dans le hall principal avec les retransmissions en direct ? »

« Oui oui, comme vous l’aviez demandé, tous ne sont pas là, ces gens sont des indolents qui ne savent pas travailler comme il faut. »

« C’est là que vous vous trompez, ce sont des gens normaux, traitez-les comme il se doit et vous serez surpris du résultat. »

L’homme, un humain à la bedaine proéminente haussa simplement des épaules avant de quitter la Zeltronne. Une militaire qui se lançait dans les affaires, voilà qui était bien singulier ! Enfin, au moins, avait-il trouvé quelqu’un pour racheter son entreprisse en faillite, si elle coulait avec, ce serait tant pis pour elle. Ce n’était pas faute de l’avoir prévenue, il s’en voulait presque d’avoir ainsi escroqué une si belle femme qui aurait mieux fait de finir dans son lit. Enfin, tout était signé, il avait reçu ses crédits, il ne lui restait plus qu’à voir la situation s’effondrer de loin.

« Quel porc adipeux… »

Il était rare de voir Basca agacée ainsi, mais il faut dire que la main presque aux fesses et les sous-entendus déplacé de l’homme lui avait inspiré un mélange de mépris et de dégoûts. L’affaire d’agroalimentaire qu’il dirigeait ne s’effondrait qu’à cause d’une gestion catastrophique et avec une vision à court terme. Ce rachat était inespéré pour elle qui avait maintenant tous les éléments pour investir et redresser une société au rayonnement galactique. Elle en ferait le premier fournisseur des forces impériales, mais pour cela, elle devait redonner espoir aux gens. Se rendant dans le hall principal elle s’approcha de la plateforme de maintenance improvisée en estrade, une myriade de personnes se tenait devant elle, un brouhaha assourdissant commençant à doucement se taire quand elle arriva. Elle activa son micro afin d’être retransmissent dans les autres usines et bureaux de la société.

« Bonjour, aucun de vous ne me connaît et je ne connais aucun d’entre vous. C’est quelque chose que je veux régler. Aujourd’hui se présente une chance, une chance de construire quelque chose de beau et de motivant pour chacun d’entre nous. Cela passe par la plus totale transparence des instances dirigeantes du groupe et par une demande de coopération et de résilience auprès de vous. Aujourd’hui, je vous annonce renoncer à tout droit de salaire, je ne serais pas payé pour mon travail tant que notre société ne sera pas sortie de la situation dans laquelle elle se trouve !

De même, il n’y aura aucun plan de licenciement comme conseillé par certains et craint par d’autres, mais des restructurations, de nouvelles façons de travailler qui seront transmissent à chaque chef d’équipe. De votre part, je ne demande qu’un peu de confiance et beaucoup d’effort le temps de sortir de cette crise, car je suis certaine que vous avez bien conscience que pour maintenant l’activité à flot, il va falloir que vous, comme moi, et tous ceux qui se trouve dans cette entreprise se remontent les manches ! J’espère que vous serez aussi enthousiaste que moi dans ce projet de relever cette part de vos vies, car croyez-moi, la récompense sera au rendez-vous si nous réussissons ! »

Et ils réussirent, les mois qui suivirent furent des plus difficiles pour tous, mais les efforts combinés et la restructuration en profondeur transforma peu à peu l’entreprise. En six mois, elle avait enfin stoppé sa chute, en un an retrouvé une santé financière, en deux relancer les embauches, en trois décrocher un contrat plus que juteux pour des rations de combats d’une qualité remarquable à des prix défiant toute concurrence. En quatre avoir formé une bonne partie des nouveaux cuisiniers et réformé les cuisines de certains vaisseaux impériaux et en cinq être devenue un acteur totalement incontournable dans le secteur agroalimentaire impériale, voir, galactique.

Basca avait réfléchi son organisation depuis ses études et affiné son système sur son temps libre depuis des années. Aujourd’hui elle avait pus appliquer sa vision de ce que pouvait être une entreprise, un ordre clair, des bases saines, une responsabilité partagée, et une équité salariale importante. Une étonnante ambiance familiale devait se dégager de son projet et c’est à partir de ce jour qu’elle put injecter un nombre considérable de soutiens pour la mission impériale qui lui avait offert un but dans la vie quand elle était enfant. Aujourd’hui, elle était l’une des fournisseuses les plus importantes pour toutes les soupes populaires, les logistiques de transports de fret lourd et la défense de la nécessité de la mission au sein de l’empire.

*****************************

Comment s’était-elle retrouvée dans cette situation ? Enfin, elle s’en doutait légèrement, mais il y avait eu tant d’aléatoire dans ce qui venait de se dérouler que cela la sortait de l’organisation stricte de son planning. Certains diraient qu’elle s’aménageait bien du temps libre de toute contraintes pour un peu d’inconnue et d’innovant, mais justement, elle se les aménageait. Là, elle se retrouvait dans son uniforme de Vice-amiral impeccablement repassé, ses médailles affichées avec grand soin, tout pour donner le meilleur exemple possible de son intervention dans l’académie impériale. Mais loin de la savoureuse nostalgie que devait être cette visite, loin du simple partage de connaissances avec une nouvelle génération, elle se retrouvait à répondre aux questions presque hystériques d’une gamine aux sombres qui serait peut-être sa future impératrice…

« Arrêtez de poser vos questions dans le désordre, ordonnez vos pensées avant de demander une information, sur une passerelle, vous perdriez votre propre équipage à agir ainsi. »

Déclara Basca pour reprendre l’adolescente pour la énième fois lors de la journée. Mais le plus frustrant dans tout cela ? Aerys était une élève brillante, le genre à poser des questions pertinentes, y répondre à moitié, enchaîner sur une autre à une vitesse étonnante. Cela donnait presque l’impression de voir son fil de pensées, mais elle laissait une telle passion explosé que justement, aucun ordre, aucune discipline. Dire qu’elle était adepte de la force, elle plaignait déjà ses futurs instructeurs de cet art étrange.

Ainsi, elle se retrouva à intervenir bien plus longtemps que prévu, sans cesse relancée par l’enthousiasme de l’héritière des Fel. Ce qui devait être un simple passage d’une après-midi s’étendit à toute une soirée, elle s’arrangea pour manger avec les étudiants avant de reprendre ses explications, sans cesse assaillie par l’adolescente et les quelques élus parvenant à suivre la conversation. Aerys était aussi épuisante que stimulante, voir un tel potentiel était un vrai plaisir, le voir s’éparpiller et se perdre une chose qu’elle sentait devoir corriger. Basca pensait prendre un repos bien mérité après avoir été assailli de la sorte quand on sonna à la chambre mis à disposition par l’académie. Dans sa nuisette elle alla ouvrir intriguée pour découvrir la jeune Fel tripotant un Datapad nerveusement.

« Miss Fel, il est tard, le couvre feus a été annoncé depuis un moment et vous devriez être dans votre chambre. »

« Je sais, mais… j’ai réfléchi à la Manœuvre d’Anthalus et je me disais… »

« Cette Manœuvre est totalement impossible et fictive, des mathématiciens et tacticiens de tout bord ont essayés de comprendre cette dernière et n’ont jamais réussis à… que ... Donnez-moi ça ! »

Ayant entraperçu quelque chose sur le datapad la Zeltronne avait pris l’outil des mains de l’adolescente. Se pourrait-il que…. La Manœuvre d’Anthalus était une Manœuvre mythique aussi légendaire qu’impossible à réaliser. Chaque bataille ou on ne comprenait pas la victoire d’un des deux parties relançait la rumeur de cette Manœuvre. Personne n’avait jamais réussi à réellement la reproduire avec les données soit disant connues. Basca elle-même avait poursuivi cette chimère pendant des années.

« Je me disais qu’en changeant les angles d’interception de 5,91° et en ajoutant une force de pousser de 2,34 %, on se rapprochait du sché… »

« Entrez et fermez la porte derrière vous miss Fell. »

Ainsi, les deux femmes passèrent la nuit entre les idées étonnantes d’Aerys et les notes rigoureuses et calculées de Basca. Une fausse alerte, cette fois, encore le mystère resteraient entiers, mais il était rare de prendre par surprise l’une des figures les plus éminentes de la stratégie spatiale de son temps. C’était pourtant ce qu’avait réussi la jeune Fell. À partir de ce jour, elle suivra avec beaucoup d’attention la vie de cette jeune femme qui irait de drame en gloire.

*****************************

« Vice-amirale, on a une brèche sur le pont 12 ! C’est un abordage ! »

« Que personne n’engage l’ennemi et ralentissez le avec les sas de sécurité, Capitaine, prenez la passerelle et maintenez le plan d’attaque, je me rends au pont 12. »

« Bien Vice-amirale ! »

La Zeltronne qui avait commandé avec autant d’assurance était maintenant une femme mûre, ce n’était plus la jeune capitaine, mais la jeune Vice-amirale, ce qui était tout relatif compte tenu du poste et du temps minimum de carrière pour y aspirer. Emportant avec elle une escorte de quatre stormtrooper de la marine impériale, elle se dirigea avec les turbos élévateurs à l’endroit de la brèche. Hors de question qu’elle laisse son vaisseau se faire aborder, encore plus quand elle pensait deviner le plan de l’ennemi.

De ce qu’elle savait le commandant de la flotte en face d’elle était un Guerrier Sith, un Guerrier brutal et sanguinaire qui n’aspirait qu’à devenir un seigneur chez ceux de sa race. Il était un combattant de première ligne, talentueux en plus, sa stratégie d’apparence téméraire semblait cacher son désir de prendre d’assaut le vaisseau-amiral des flottes impériales du secteur, son vaisseau, et sa stratégie était tout à fait logique. Le genre de coup audacieux, mais qui pouvait apporter une grande récompense. Mais pas si elle avait son mot à dire.

Recevant les rapports des soldats tachant de repousser l’assaut elle maintient l’ordre de ne pas engager l’ennemi. Ce serait envoyer ses soldats à une mort bien inutile et elle se le refusait. Arpentant les couloirs jusqu’à se rapprocher de la brèche le sas s’ouvre devant elle projetant de corps désarticuler d’un de ses soldats. Un malheureux qui n’avait pas eu le temps de se replier ainsi que son escouade offrait un cercle macabre de l’autre côté du passage ou se tenait un colosse à la peau blafarde et aux yeux d’un noir d’encre.

« Ha ! Je n’aurais pas imaginé que la capitaine du vaisseau viendrait me faire face, cela me simplifie grandement la tâche et je vous en remercie ! »

Le Sith s’inclina avec une certaine élégance, ce qui pouvait surprendre en vue de sa carrure et de son armure d’un rouge de sang. Puis il se jeta sur Besca qui resta totalement immobile jusqu’à brandir son vibrosabre en Phrick, bloquant le coup de sabre laser d’une rare force avec le talent d’une maîtresse duelliste. Sa contre-attaque ne se fit pas attendre, mais la brève surprise du guerrier ne l’empêcha pas de bloquer le coup et de reculer d’un pas.

« Intéressant… cela n’en sera que plus… HUMP ! »

Le Sith avait manqué de perdre la tête, Basca ne l’ayant aucunement laissé palabrer, elle s’était fendue d’une attaque précise et redoutable qui aurait emporté des moins entraînés que le Sith.

« Un duel n’est pas un salon de discussion Sith, et cela m’arrange, car jamais je ne vous ai invités. »

Le combat passa soudainement des échanges pour se jauger à un duel plein et entier sous les yeux des troupes impériales et Sith regardant faire leurs commandants. La brutalité et la fougue du guerrier se heurtaient à la froide détermination et au talent de la Vice-amirale. Cette dernière le provoquait de plus en plus par des feintes, des bottes et multiples passes d’armes faites pour le déstabiliser. Le Sith n’en devenait que plus furieux et violent, mais aussi plus aveugle. Il était un roc brutal abattant ses coups comme une avalanche, alors que Basca était l’eau esquivant, tournant autour de son opposant et déviant ses coups avec expertise.

Toutefois, il avait l’avantage de l’endurance, c’est ce qu’il se disait en voyant la Zeltronne de moins en moins vive jusqu’au moment où il fut persuadé de l’avoir et piqua de son sabre tenu à deux mains. En une fraction de seconde Basca dévia la lame avec son sabre et brandit sa lame pour l’abattre sur son adversaire qui para à la dernière seconde avant de sentir la pointe d’un pistolet blaster contre son abdomen. Une fraction de seconde plus tard, il sentit la morsure du tire de Blaster dans ses chaires avant d'être fendu en deux d'un coup de la Vibrosabre et braqua son arme vers les soldats Sith qui se rendirent.

« Nettoyez-moi ça et emmenez les prisonniers, le combat n’est pas terminé. »

Lança la Vice-amirale à son officier avant de retourner vers le pont. Sa déclaration était exagérée, car, sans l’intelligence tactique de leur commandant et devant l’échec de sa stratégie la ligne de vaisseau du consortium ne put rien face à la suprématie aérienne de l’empire. Basca sourit à son capitaine et devant le résultat de la bataille. Tant qu’elle était sur un pont, rien ou presque ne pouvait réellement la déstabiliser.

*****************************

« Foncez vers la planète !! »

« Mais Amirale, nous allons nous écraser ! »

« Je préfère un crash contrôlé que de finir en poussière d’étoiles, ou en est le reste de la flotte ? »

« Elle a pu faire le saut, nous avons réussi à attirer leurs attentions ! »

« Bien, maintenant que tout le monde face en sorte que l’on soit encore en vie dans 20 minutes ! »

Comment s’était passé le crash ? Cela restait très flou en vérité pour Basca qui sortit de sa torpeur percluse de douleur. Le pont laissait éclater des étincelles éparses et elle parvient tant bien que mal à réclamer un rapport d’avaries de sa voix croassant. Le résultat n’était pas très engageant, les boucliers HS, des rapports d’incendies venant de presque tous les ponts, l’énergie en discontinue et les infirmeries qui accueillaient déjà un flot de blessés.

« Rétablissez l’énergie et les boucliers en priorité, condamnez les ponts de 24 à 30, réhabilitez les tourelles du flanc bâbord puis les défenses automatiques internes. Il nous faudra des lignes de défenses ici, ici et là. Notre message de détresse est bien parti avant la chute ? »

« Oui, mais impossible de savoir s'il a bien été reçu pour le moment. »

« Qu’une équipe réduite travail sur la radio, la priorité est de tenir le vaisseau, nous allons le transformer en forteresse et obliger les forces du Consortium à nous combattre selon nos critères. »

Le Consortium éternel, si Basca était fière et certaine de la suprématie de la flotte de l’empire, pour ce qui était du sol les troupes de choc cybernétisés du Consortium, et même les clones de la république, surpassait les Stormtrooper. Ho, pas en termes de compétences ou d’entraînement, ni en termes de dévotion ou de loyauté, mais les clones avaient un équipement presque supérieur avec des implants, des sélections plus modernes, et c’était encore pire chez le Consortium ou le délire débridé de génies dangereux pouvait créer des cyborgs surclassant toutes les autres troupes de lignes classiques.

« Il va falloir tenir et attendre les renforts. »

« Vous pensez qu’ils viendront ? »

Basca souris à son officier, une blonde humaine talentueuse et disciplinée, promise à un bel avenir si elle s’en sortait.

« Assurément, s’ils ont eu notre message, ils savent que nous sommes en vie. »

Intérieurement, elle craignait cependant l’inverse, mais elle devait faire montre d’un visage fort et solide pour ses soldats. C’est ainsi que débuta une semaine entière de combat au sol d’une rare violence. Basca avait préparé ses défenses avec soin et découvert de multiples nuances du combat au sol en direct. Heureusement, elle n’avait, contrairement à plusieurs de ses homologues, jamais négligées cet aspect-là, ne lui manquait que l’expérience qu’elle semblait rattraper en vitesse par obligation. Elle passait d’un front à l’autre, d’une barricade à la suivante, d’un poste de garde ou à un de repos sans cesse. On pouvait se demander quand elle trouvait le temps de dormir ou de manger, mais c’était secondaire pour le moment, seul comptait la survie, ou d’emporter le plus d’ennemi possible avant la fin.

En ça, elle n’était pas déçue, les pertes adverses furent en conséquences, les tourelles réhabilitées, les boucliers levés, les corridors savamment sabotés où utiliser pour créer une guérilla où ils auraient l’avantage du terrain. Tout était en place pour gagner du temps et infliger le maximum de dommage. Malheureusement, l’officier en face était de la même trempe qu’elle, efficace, méthodique, brutale. Impossible d’obtenir mieux que de petites victoires chargés d’amertume, chaque fois que les troupes adverses étaient repoussées, c’était au prix de multiples vie ou de pertes de ressources. Et si elle s’était arrangée pour forcer l’ennemi sur son terrain, ce dernier avait l’avantage d’une logistique qu’elle ne possédait pas. Le Consortium n’hésitait pas à utiliser des armes chimiques ou des lance-flammes, ce que leur rendaient bien les impériaux par des conduites d’énergies sabotés, ou des couloirs entiers reliés aux générateurs du vaisseau.

De façon surprenante, la commandante des forces du Consortium proposa aux impériaux de se rendre avec la promesse qu’ils seront bien traitée. Si la Vice-Amirale eu l’étonnante sensation de vouloir croire son adversaire, elle avait plus de doute vis-à-vis de ses supérieurs à elle qui sauterait sans conteste sur l’occasion de massacrer ses soldats pour la faire parler sur d’éventuels codes impériaux ou éléments stratégiques. Elle remercia son opposante en soulignant ses propres réticences et refusa finalement l’offre et proposa un duel afin d’obtenir l’évacuation de ses soldats. Sans surprise, la contre-offre fut refusée, mais la bataille finis par reprendre de plus belle après un bref moment de repos.

Aussi, cet échange prit des allures de guerre d’usure et de bain de sang dans des couloirs d’un vaisseau de plus en plus proche d’une épave. Il ne restait plus à ses soldats qu’une, voire deux cellules énergétiques, les combats d’une rare intensité ayant même engloutis leurs munitions. Elle-même n’avait pratiquement plus de marge sur son Blaster et son Vibrosabre était mis à profit dès que possible. Mais la nécessité allait les pousser à bout. Eau, nourriture, médicament, munitions, ils manquaient de tout. Ne restait qu’un ultime baroud d’honneur à faire.

« Soldats, officier… Citoyens de l’empire, j’ai vu nombre de visages, de troupes et d’équipages tout au long de ma carrière. Je dois aujourd’hui admettre, que vous êtes sans conteste le plus glorieux, le plus dévoué, et le plus honorable de tous ! Je vous ai vue partager vos rations alors que les estomacs grondent, vous priver d’antidouleurs pour ceux en ayant besoin, tenir, face aux abominations cybernétiques du Consortium, je vous ai vu aussi périr, mais debout, l’œil planté dans celui de l’ennemi, lui faisant comprendre que votre vie avait un coût, que vous ne vous laisseriez pas abattre aussi facilement ! Aujourd’hui, nous allons enfoncer le dernier clou de notre cercueil, mais nous le feront avec la rage au ventre, avec le regard fier, en faisant payer chaque mètre à l’ennemi, en le marquant si durablement que toute leur unité aura un frisson de crainte en repensant à cette bataille ! Que l’ennemi retiendra, la grandeur, l’honneur, la force et la dévotion de la marine impériale !! »

Ces mots embrasèrent les cœurs, et le dernier carré qui fut mené à leurs suites aurait mérité tous les éloges de l’impératrice en personne. Le combat fut d’une fureur sans borne, soldats contre soldats, volonté contre volonté, quand les munitions manquèrent, ce furent les couteaux qui furent tirés, quand les lames se brisèrent, ce furent les poings qui furent brandis, et quand ils étaient brisés, alors le dernier souffle emportait forcément celui d’un adversaire avec lui d’une façon ou d’une autre. Basca avait préparé la surcharge de son réacteur, s’ils partaient, ce serait dans une nova d’énergie !

Mais jamais elle n’appuya sur le dispositif improvisé, des renforts, inattendus, arrivèrent enfin, repoussèrent les forces du Consortium et apportèrent des transports pour évacuer le plus vite possible la poignes de survivants. D’un équipage entier, il ne restait qu’un fragment, dont l’Amirale qui avait bien du mal à ne pas s’effondrer dans son transport. Mais une donnée, celle d’un compte-rendu des forces en présence… Krista Kovac… un jour, elles se croiseraient de nouveau.

Derrière l'écran :

Prénom/pseudo : Ralcka et pas mal de déclinaisons ! Puis bon j’ai déjà répondus la !

Age : Déjà dit et redit donc flute :p

Comment avez vous découvert le forum ? : *Rajoute un panneau pour accuser Isi et Lala* Non mais c’est leurs fautes hein !

Petit Plus ? : Des commentaires à faire ?

*****************************

Comment était-elle arrivée à cet instant précis ? Enfin, elle en avait une vague idée clairement, ses états de service, son zèle, sa dévotion pleine et entière ainsi que ses derniers actes l’avait mise au centre d’une propagande impériale plus qu’appréciée de la population. Une héroïne de l’empire, Xénos même, elle faisait autant rêver les réformistes que grincer des dents les conservateurs. Ce qui n’était pas forcement pour lui déplaire elle devait bien l’admettre. Elle ne s’était pourtant pas imaginée devenir une sorte d’égérie, même si elle comprenait totalement la nécessité de ce genre d’action.

Cependant, à quel moment elle était passée d’amirale figure de la propagande, à convoquée dans le bureau de l’empereur en personne ? La rencontre était on ne peut plus informel, ce qui était d’autant plus étonnant, elle était seul avec le dirigeant de l’empire dans un bureau décoré avec goût. Elle avait de suite vue en lui l’âme d’un artiste, ou d’un penseur, pendant un instant elle l’imagina plus philosophe qu’empereur. Elle repoussa cette idée bien indigne de la loyale servante de l’empire qu’elle était, fuse-t-elle Amirale.

« Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ? »

« J’ai plusieurs hypothèses, mais celle qui me semble la plus concrète bien que floue ai que vous ayez besoin de moi pour quelque chose de particulier. »

« Vous avez totalement raison. Je souhaite que vous deveniez Grande Amirale, j’attend de vous une loyauté totale en l’empire et dans les plans que je porte pour lui. »

Autant dire que Basca fut soufflée, et la suite logique de cet entrevue ne sera aucunement simple pour la Zeltronne. Comme elle s’en doutait elle se retrouvait au conseil des Mofs dans un milieux parfois bien conservateur et renfermé, pétrie du désire de la gloire passé. Cela la confronta directement à une valse politique endiablé, ou chaque mot était une arme, chaque regard était comme une lame prête à être dégainée. Heureusement pour elle, sa nature de Zeltrone et ses années de préparation lui vaudront au moins de parvenir à trouver sa place dans ce monde de faux semblant.

Les manigances industriels auront en effet été une bonne formation pour percevoir comment le monde de la politique allait se présenter, même si il lui fallut un temps d’adaptation elle trouva rapidement ses marques, comment se présenter, comment paraître, comme adoucir une situation ou au contraire se montrer tranchante et sans compromission. C’était une danse d’équilibriste car elle était la cible de nombres de remarque. Son statut de femme était déjà une problématique, et plus encore celui de non humain. Elle n’en revenait pas que cela soit encore des problématique de leurs temps mais elle s’évertua à travailler en douceur à apporter sa propre pierre à l’édifice. Réformatrice et supportrice de la mission impériale, elle rajoutait ainsi deux points de discord avec ses collègues, cependant son statut d’héroïne de propagande ainsi que les soutiens qu’elle avait gagné dans sa carrière militaire et industriels lui furent d’une grande aide pour devenir la figure incontournable que se devait être la Grande Amirale de l’empire. L’empereur avait un plan pour elle, elle ne savait pas lequel, mais le jour ou il aurait besoin d’elle, elle répondrait présente.

*****************************

Jamais elle n’aurait pensée que l’empire aurait besoin d’elle ainsi… Comment imaginer pire infamie qu’un coup d’état ? Basca ne voyait rien d’autre que cela dans son esprit, en l’espace d’une poignée d’heures toute la famille impériale pouvant prétendre au trône avait été balayé en même temps que l’empereur lui-même ! Impossible que cela ne soit pas l’œuvre d’une manigance politique qui révolta tout simplement la Grande Amirale. Mais que faire ? La lignée semblait coupé net avec un seul candidat voulant le trône. L’empire semblait dans sa plus mauvaise passe depuis longtemps. Aussi, appliqua-t-elle une stratégie toute militaire. Elle consolida ses forces et ses positions, renforça son image et joua de son aura d’héroïne de guerre comme d’un bouclier, elle recontacta ses anciens élèves, les officiers ayant servi avec elle, ceux à qui elle avait forgé une carrière. Bref, elle se forgea un véritable bastion politique et militaire en ayant forgé avec soin ce qui pourrait presque être une flotte dans la flotte.

Évidement, elle était dérangeante, son acensions gênait certaines personnes de plus que son poste attirait de multiples convoitises. Mais elle tint bon face aux assauts, aux remarques et tentatives de discrédit de sa personne. Elle s’était préparée à devoir être le plus utile possible à l’empereur, elle ne s’attendait cependant pas à ce que ce soit à sa mort. Car elle allait quand même pouvoir apporter sa propre pierre à l’édifice. De façon très prudente, elle fut approchée par des agents loyalistes à l’ancien empereur, désireux d’obtenir son soutien. Cela prit du temps, non pas, car elle hésitait, mais elle ne pouvait se lancer dans une telle histoire sans preuve et garantit. Une fois la confiance acquise, elle resta en dormance, se rendant bien compte qu’elle n’était qu’une pièce dans les rouages d’une manipulation à grande échelle pour redonner le trône de l’empire à un héritier légitime et compétent.

Cela prit du temps, la régente ayant préparé une magnifique cérémonie de passation qui devait concrétiser l’arrivée au pouvoir d’Adrien Fel. Fort heureusement, cela ne fut aucunement le cas et Basca eu le plaisir évident que d’être parmi les invités qui arrêtèrent les traîtres au moment où Aerys Helena Fel se révéla sur le trône de l’impératrice prête à assumer son rôle. Elle semblait bien loin à la jeune adolescente venant réveiller sa professeur en pleine nuit pour parler stratégie militaire. Elle voyait alors un peu mieux, ou tout du moins est-ce ainsi qu’elle le perçut, ce qu’attendait l’empereur d’elle. La Grande Amirale ferait tout pour soutenir et aider cette jeune impératrice, misant sur ses réformes, soutenant ses projets, la recadrant quand elle allait trop loin. Bref, elle honorerait sa promesse, son serment et son honneur que de servir l’empire et ce qu’elle percevait comme une future grande artisane de sa gloire future.

Derrière l'écran :

Prénom/pseudo : Ralcka et pas mal de déclinaisons ! Puis bon j’ai déjà répondus la !

Age : Déjà dit et redit donc flute :p

Comment avez vous découvert le forum ? : *Rajoute un panneau pour accuser Isi et Lala* Non mais c’est leurs fautes hein !

Petit Plus ? : Des commentaires à faire ?

Hm....

Comment dire ça de manière appropriée:

Je maudis mon père d'avoir mis une zeltronne aussi délurée et aussi envahissante à la tête de mes flottes ! è_é

Rassure toi, tu es validée (pour le meilleur et surtout pour le pire pour ma pauvre impératrice) !

Basca Quizan, Grande Amirale