Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur

Identification :

Prénom : Artemisia
Nom : Vélès
Surnom/Nom de code : La dame de beskar, la tornade, l’aigle bleu.
Age : 32 ans
Race : Humaine
Planète d'origine : Enfant de la clarté obscure des Protectorats Mandalorien (c’est plus stylé que dire qu’elle est née dans un transporteur à bœuf naviguant dans l’espace mandalorien).

Rang : IV Directrice de Mandalmotors, I membre de la Compagnie Dorée (même la tyran !)
Affiliation : Protectorats Mandaloriens

Pouvoirs de la Force :

Ni gothique, ni religieuse.

Cybernétique :

Rang I :

Prothèse Cybernétique : militaire
Prothèse oculaire : militaire
Système de survie

Implant Neural : mandalorien
Structure en Beskar

Rang II :

Membrane de connexion
Propulseur 1
Bouclier Cinétique
Tourelle Mitrailleuse Automatisée
Bouclier énergétique 1
Désignateur Laser

Rang III :

Injecteur de Bacta
Techno-blindage
Servo-Bras
Arme Lourde d'épaule
Bouclier énergétique 2

Rang IV :

Propulseur 2
Contre-mesures
Faisceau de Bacta

Capacité(s) raciale(s) :

Cyborg, Artémisia a perdu ses deux jambes, la partie gauche de son corps a été gravement brûlé et son cœur a été touché.

Equipement :

Beskar’gam :

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Fanal de la culture mandalorienne la Beskar’gam est l’armure réputée pour être la plus résistante et la plus perfectionnée de la galaxie. Celle d'Artémisia reste assez récente, la dernière ayant connu quelques problèmes lors d’un incident, il n’en reste que quelques bouts par-ci par-là. Véritable quatrième couche de peau chez cette demi-cyborg, la plupart des commandes de cette-dernière sont reliées à son implant neuronal. La singularité de cette tenue se trouve dans les ailes que peut déployer l’armure en plus du jetpack, permettant de grandement améliorer l'aérodynamisme de la mandalorienne lorsqu’elle vole.
Sur son casque se trouve un rapace, celui qui selon la légende est chargé de protéger les troupeaux et protéger du danger.

L’on retrouve également des équipements typiques : lance-flamme de poignet, lance missile de poignet, thermo-cutter, ceinture multifonction, filin de capture.

Lance-missile :

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Rien n’est plus plaisant que de tirer avec sur des malandrins. Pour un max de fun, elle n’hésite pas à l’utiliser en plein vol. Rien n’est plus plaisant que de célébrer un contrat bafoué en créant des explosions.

Railgun :
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Qu’est ce qui est plus amusant que de se faire courir par une mandalorienne qui vous poursuit à coup de lance-missile ? une mandalorienne qui vous poursuit à coup de missiles et de railgun (bon dans ce genre de cas, c’est que vous l’avez vraiment foutu en rogne, donc ne vous attendez pas une très grande précision de sa part). Celui-ci prend sa place directement sur son épaule droite et doit préalablement être installé. L’opération prend tout de même quelques minutes.

Généralement celui-ci est équipé lors des missions de chocs ou des opérations spéciales.

Pistolet verpine : Simple moyen de se défendre face à ses prétendants ou prétendantes lorsqu’ils ou elles sont trop proches pour qu’elle puisse user de son lance-missile. On l’a dit, la précision n’est pas forcément son fort.

Droïd de guerre Besalisk Ψ (Psy) :

Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur Unknown

Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur Unknown

Les droïdes de guerre Basilisk sont armés d'un large éventail d'armes. On compte parmi celles-ci des canons laser et à ondes pulsées, des générateurs d’ondes de chocs et des lanceurs de missiles. Véritable arme de guerre, le Droïd de guerre Besalisk Ψ est un prototype visant à améliorer la gamme actuelle. Unique pour le moment, et peut-être pour toujours, son efficacité est loin des résultats escomptés sur le terrain surtout au vu de son prix de production. La masse gagnée est censée améliorer le nombre d’armes portées afin de répondre à tous types de situation et qui sait, dans l’idéal, permettre de créer une entité capable de défaire les forteresses stellaires, douce utopie. Ce projet a débuté il y a déjà une trentaine d'années et la créature de métal qui développe lentement une forme de conscience grâce à une intelligence artificielle implantée obéit uniquement aux directeurs de Mandalmotors. Encore très instable, l’entité consomme énormément d’énergie et se montre assez sensible à tout ce qui pourrait perturber le bon fonctionnement de ses circuits.

Si les basilisks sont lents sur terre, celui l’est encore plus, le rendant très vulnérable. Toutefois dans les airs, celui-ci dépasse allègrement la vitesse de ses comparses et supporte bien mieux les voyages dans le vide (si on excepte ses faibles batteries) au prix d’une faible maniabilité.

Les directeurs successifs de Mandalmotors sont directement reliés à celui-ci et son comportement se rapproche très largement de celui-ci d’un animal domestiqué. Autant dire que le dompter ne sera pas chose aisée.

Description physique :

Artémisia est une personne facilement remarquable. Sa carrure imposante la rend aussi discrète qu’un tauntaun dans un magasin de porcelaine. Il n’est pas impossible que la dame fasse un peu peur avec les traits de son visage plutôt renfrogné, mais cet aspect là se dissipe assez rapidement lorsqu’on l’a connait un peu mieux. La mandalorienne par sa simple présence impose une certaine forme de respect et il faut bien le souligner, même avant sa cybernétisation partielle, la dame était déjà bien robuste physiquement parlant. Une petite géante, deux mètres onze, pour un poids dépassant la centaine de kilos, principalement du muscle. C’était assez ironique quand on sait que jusqu’à son septième printemps, Artémisia était de taille plutôt modeste et peut-être un peu trop chétive pour son âme. La soupe ça fait des miracles. Sa voix est forte et masculine. La mandalorienne ne sait pas chuchoter, ou du moins elle ne fait pas l’effort de le faire. Elle ne l’élève que rarement sauf pour se donner un genre ou vouloir se faire entendre. Certains disent que ses cris portent de Mandalore jusqu’à Coruscant. Elle sait, savait, parler du ventre et est assez douée pour les imitations. Contrairement à ce que l’on pourrait croire ses lèvres sont bien plus rieuses que ce que l’on pourrait penser et son humour -de merde- légendaire la rend un peu célèbre.

Très jeune, la mandalorienne s'est imposée un rythme de vie pouvant être jugé excessif. Beaucoup d’activités physiques, trop de nourriture, un caractère opiniâtre. C’était une casse-cou(ille) invétérée qui a vu son corps très tôt marqué par les cicatrices et des contusions en tout genre. Un moyen comme un autre de se sentir vivante. Rien ne lui faisait plus plaisir que de soumettre son corps de chair à l’effet de l’adrénaline. C’était une machine de guerre autrefois, avec l’ajout de la ferraille, c’est devenue deux machines de guerre. Si autrefois elle prenait plaisir volontier à enlever son armure, aujourd’hui c’est désormais beaucoup moins le cas. Premièrement car elle occupe un poste d’importance et secondement parce qu’une partie d’elle-même n’a jamais accepté cette nouvelle réalité même si elle ne le montre guère.

Son teint de peau est naturellement hâlé. Son visage dénote un certain besoin d'esthétisme ainsi que d’une petite touche de fioriture. Cela en fait rire certains ou certaines par derrière, mais généralement devant il y a assez peu de monde pour lui faire remarquer cela. Ironiquement ça lui permet de garder un lien avec son humanité. Elle s’est faite tatouée très jeune, un symbole que peu reconnaisse. Il s’agit d’une forme de note musique rappelant qu’elle a un jour fait partie d’un groupe de musique. Artémisia a l’oreille absolue d’ailleurs. Ses cheveux sont toujours attachés de sorte à ce qu’ils ne tombent pas sur ses yeux. Elle n’hésite d’ailleurs pas à user d’une laque pour être sur que ces derniers restent en place sous son casque.

Sa garde robe est très grande. Cependant on l’a dit plus haut, la Vélès ne se sent principalement bien qu’en armure. Sauf exception majeure, elle ne se laissera guère porter à des tenues trop légères à son goût.

Description mentale :

Pour comprendre la mentalité d’Artémisia Vélès, il faut revenir à ses origines sociales. Celle d’une pauvre garçonne de ferme dont le clan n’a jamais connu quelque gloire passée. Ni important économiquement parlant, enfanteur d’aucun puissant guerrier (selon les standards mandaloriens) et aucun grand penseur. Le vide, le néant. Cette enfant est née avec un esprit bien trop ambitieux pour se complaire dans un simple travail d'éleveur. Il est assez difficile d’expliquer pourquoi mais son regard s'est rapidement tourné vers les étoiles. Le désir de voyager, de découvrir et de s’émanciper ont été trois clefs du développement de sa psyché. Toujours vouloir plus, tel à été le maître mot de la jeune mandalorienne. Si elle aime sa famille avec qui elle entretient des relations cordiales, il serait faux de dire que tout a toujours été très simple entre eux cependant elle ne les remerciera jamais assez de l’avoir élevé en tant que mandalorienne et si elle se montre distante avec eux, la dame de beskar n’a jamais hésité une seule seconde à leur venir en aide. Elle est fière de ses origines et de son parcours, néanmoins elle aimerait par moment que les siens partagent plus sa vision de grandeur pour le clan et pour les protectorats.

La Vélès a commencé en bas de l’échelle mais a très vite montré un intérêt pour le commerce et l’économie. Elle savait obtenir ce qu’elle voulait et n’hésitait pas à marchander sa charge de travail contre service rendu. Assez charismatique pour influencer d’autres péons mandaloriens, ils ont formé un petit groupe de mercenariat un peu ridicule avec un nom bien ronflant : “la compagnie dorée” en simple référence à l’avenir dorée qu’ils souhaitaient. Contre toute attente, la petite structure s’est développée et si jamais elle n’a dépassé la trentaine de membres à son apogée, Artémisia a réussi à la rendre suffisamment attrayante pour attirer l’attention de certains grands pontes mandaloriens gérant des entreprises. Par le biais de négociations, et toujours avec l’aval de Mandalore, le groupe se chargeait des opérations de moindre importance, celles que l’on ne confiaient pas au Ori'Ramikades. Celles-ci n'étaient pas toujours d’ordre militaire, au contraire même, la diversification des tâches accomplies permit au groupe d’obtenir de nombreux contrats allant du simple baby-sitting à des négociations commerciales parfois musclées. De plus la composition de la Compagnie Dorée avait pour singularité que ses membres venaient de clans différents facilitant par l’occasion le dialogue entre les diverses entités composants Mandalore. De plus, quelques clones retraités de la République se sont également mis au service de la compagnie dorée. Son fonctionnement demeurait des plus simplistes, peut-être trop ce qui avaient fait croire à certains que ce joyeux bordel ne durerait pas dans le temps. Des contrats sont déposés et chacun récupère ceux qui les intéresse. La cheffesse, Artémisia, trancher en cas de désaccord. C’est ainsi qu’elle obtint son surnom de mère. La compagnie dorée était une sorte de famille très dysfonctionnelle qui, il fallait l’avouer, rassemblait des mandaloriens pas forcément les plus fonctionnels ou les plus… mandaloriens ?

Si la notion de famille était bien particulière dans l’espace de Mandalore et que le sang ne dominait nullement les rapports des uns et des autres, il serait faux de croire que tout était idyllique. Le poids de la hiérarchie restait très fort. La compagnie dorée offrait une sorte de refuge, une catharsis à des jeunes louveteaux trop ambitieux en mal avec les leurs. C’est pour cette raison que les effectifs de celles-ci ne perdurent guère dans le temps et que ces membres sont généralement assez jeunes et principalement humains. Pour certains, ce n’était, et c’est encore, un simple repère à jeunes idiots en perte de repères incapable de se satisfaire de ce que peux leur proposer leur propre clan. Description qui correspond bien à la réalité d’Artémisia. Les membres de l’organisation restent soumis aux lois de leurs clans et jamais cette petite entreprise ne s’est interposée entre les querelles entre un membre et un clan. Toutefois il est arrivé à plusieurs reprises qu’Artémisia plaide la cause de certains. Elle avait la mauvaise manie de trop rapidement s’attacher ce qui a pu parfois lui jouer des tours, cependant dans l’ensemble, la CD n’est jamais rentrée en conflit ouvert tout simplement car elle n’en avait pas la légitimité. Si celle-ci existe encore aujourd’hui et que la Vélès en est la cheffe, celle-ci a décliné.

Artémisia est une gestionnaire ayant le sens des affaires et maniant parfaitement la langue de bois. Négociatrice zélée, elle arrive à discerner la plupart du temps quand elle peut négocier et quand le compromis relève de l'impossible. Malgré sa force, c’est bien son intelligence et sa ruse qui lui ont permis de s'élever. Loin d’être un génie, elle a surtout su profiter de diverses opportunités en se mettant constamment à la tâche et ses détracteurs n’hésitent pas à la taxer d’opportuniste. Rien ne serait plus faux de dire qu’elle est dénuée de valeurs. Au contraire, tout ce qu’elle entreprend est avant tout pour l'intérêt de Mandalore et de ses proches. Jamais elle ne sacrifierait un des hommes sous son commandement en échange d’une juteuse somme ou d’un quelconque avantage. Droite dans ses bottes, si elle n’hésite pas parfois à corrompre, la Vélès refuse tout pot-de-vin qui n’aurait pas un intérêt sur le moyen ou long terme. La mandalorienne se montre particulièrement intraitable sur certaines questions néanmoins elle sait faire taire son éthique quand des intérêts supérieurs sont en jeu. Son côté tête brulée la conduit très généralement sur le terrain et elle n'hésite pas à mettre la main dans le cambouis.

Rien n’est plus doux à l’oreille d’Artémisa que le tintement des crédits gagnés. Si elle peut se montrer cupide par moment, la directrice de mandalmotors alterne entre des phases austères et des phases dispendieuses notamment en fonction des économies de chaque régime. Elle aime profiter des plaisirs de la vie mais peut parfois donner le sentiment de n’être qu’une machine au service de quelque chose de plus grand et puissant. Son humanité s’est partiellement envolée lors de l’assaut d’une frégate de commerce par des pirates. Sa mémoire a scellé durablement les souvenirs de l'incident et même au-delà. C’est un an de sa vie qui est partie en fumée dans les mirages de sa conscience. Elle ne garde qu’une réminiscence d’un visage, celui de Leucinia. Peut-être l’un des barrages lui évitant de sombrer définitivement dans le néant. Artémisia dort peu et ses membres cybernétiques la font parfois souffrir de douleurs fantômes. Elle n’en parle jamais. Si elle montre encore un goût particulier pour la bagarre (oui pour elle la guerre n’est qu’une immense bagarre), il est vrai qu’elle apprécie beaucoup mieux ses performances en combat désormais puisque les changements apportés sur son corps ont largement permis de renforcer ces compétences sur le terrain. Ainsi sa nature de créature à la frontière entre chair et métal soulève bon nombre de questions à laquelle elle ne cherche pas particulièrement de réponse croyant qu’en regardant trop l’abysse elle finira par tomber dedans. Son comportement a en réalité peu changé, du moins elle essaye de se le faire croire, entre l’avant et l’après de sa transformation il y a cinq ans en arrière. Ce qui n’est pas l’avis général.

Concernant le jeu des superpuissances actuelles, Artémisia prône la parfaite neutralité. Quant à Apex, ce n’est rien d’autre qu’un néo-empire hutt sauf qu’on a remplacé les limaces vertes par un trio faisant croire à la parfaite harmonie. Ce ne sont que des voleurs et d’excellents scélérats dont il faut se méfier mais qui font de parfaits partenaires commerciaux. Artémisia possède des liens dans chacunes des factions par le biais des comptoirs mandaloriens. Elle a d’ailleurs participé à en créer certains. Son influence s’étend de la cour impériale de Bastion jusqu’au sénat de Naboo en passant par les palais d’Hapès. Si désormais elle supervise le tout en tant que directrice de MandalMotors, ses ambassades sont anciennes. Si elle en a renforcé certaines, c'est avant tout par stratégie. Les mandaloriens n’étant pas assez nombreux, c’est avec les locaux qu’elle travaille et les rapports sont strictement commerciaux. Les protectorats de Mandalore sont le pivot de la galaxie et c’est grâce à cela que ces derniers n’ont jamais été aussi prospère. Hors de question pour Artémisia de changer la donner. En réalité, celle-ci rêve d’une grande croisade, mais autant dire que pour des raisons diplomatiques évidentes, la Vélès ne le fait pas savoir.

Histoire :

Elle était venue, là, dans ce studio bien trop étriqué, pour une interview qui serait diffusée sur toutes les plateformes de la galaxie. Si on lui avait demandé son avis, et elle l’avait quand même donné, cet exercice était au combien grotesque et ridicule. Pourquoi diable devrait-elle s’emmerder à jouer les personnes mondaines pour montrer sa face à la galaxie. Comme si Artémisia n’avait déjà pas assez de travail à gérer de son côté. Mais bon c’était un contrat apparement, payé plusieurs centaines de milliers de crédits et l’exercice ne devrait pas poser trop de difficulté. La mandalorienne allait juste devoir faire attention à surveiller son langage et ne pas se montrer trop crû. La Vélès était plutôt rude et crû en temps normal, une vraie charretière. Mais elle avait appris les formes du langage diplomatique avec le temps et dans l’exercice elle ne s’en sortait pas trop mal même si parfois les deux registres que l’invitée de plateau maniaient se retrouver un peu entremêler pouvant donner lieu à des situations assez cocasses. Le problème n’était pas tant de se montrer que de faire quelque chose en direct, là où on ne se contrôle pas totalement. Il était plus facile de donner le sens que l’on voulait aux mots à l’écrit qu’à l’oral. Si des questions étaient préparées, il pouvait également y avoir de mauvaises surprises. La mandalorienne est loin d’avoir un passé tout blanc et si le conseil des clans lui avaient donné à l’unanimité sa confiance l’exercice l’inquiétait… bien plus que de se retrouver sur un champs de bataille. Si Artémisia avait toujours envié ce monde là, désormais qu’elle s’y trouvait, le tout lui semblait bien moins reluisant. Chaque phrase serait scrutée au peigne fin, il ne fallait laisser aucune ambiguïté de trop tout en arrondissant les angles pour maintenir ce principe de neutralité qui lui était si cher.

Elle avait dû subir l’épreuve infâme du poudrage de nez dans sa loge et on avait essayé de la convaincre de retirer son armure, c’était un non catégorique. Elle était intrinsèquement liée à son identité après tout. Puis finalement on vint la chercher. La mandalorienne resta quelque instant en coulisse avant de rentrer sur la scène du talk-show lorsque le présentateur l’introduisit enfin. C’est avec son plus beau faux sourire qu’elle lorgna sur les caméras et le public en les saluant.

“Ohh Sully, c’est un plaisir que d’être reçue ici sur votre plateau. Moi qui regarde votre émission depuis très longtemps.” C’était un mensonge, mais Artémisia était devenue une véritable arracheuse de dent, au propre comme au figuré si vous vous questionnez dessus. “Madame Vélès, c’est un honneur de vous compter parmi nous. Et je suis très flatté d’entendre cela, ça me va droit au cœur. Je peux vous appeler par votre prénom.” Visiblement lui aussi est spécialiste dans le domaine pensa-t-elle. Elle lui serra la main… un peu trop fort… évidemment. “Bien entendu, il n’y a aucun problème.” Cela la gonflait déjà mais dix minutes à supporter cela ne devrait pas être trop long non ? Le présentateur grimaçait avant de reprendre son faciès de rat.. pardon surmulot. “C’est une drôle de tenue que vous avez là. C’est du vrai bes’kar ?” “Une authentique armure mandalorienne oui, vous pouvez toucher si vous voulez. Je vous sens fascinée.” La mandalorienne dominait largement son interlocuteur, autant dire que ce n’était pas forcément tous les jours que l’on se retrouvait face à la dame de bes’kar. “Je vous laisse toucher si vous voulez.” Elle nasardait. Qu’est-ce qu’on se marre. L’homme s’approcha et toqua légèrement dessus, comme si c’était une porte. “Dis donc, c’est que ça à l’air solide.” “Le meilleur alliage de la galaxie. C’est notre fierté à nous et un savoir faire digne des plus grands orfèvres que beaucoup nous envient.” “Et on peut en acheter ?” “Bien sûr, si vous n’avez pas peur de retrouver votre tête mise à prix et d’être poursuivie par une horde de mandaloriens enragés. ” Elle riait de bon cœur, le ton n’était pas à la menace mais le tout sonnait malgré cela comme un petit avertissement. Visiblement le dénommé Sully n’en avait que faire et l’invita à s’installer ce qu’elle fit. “Est-ce qu’il y a un sens aux couleurs que vous arborez ? ” “Je sais que certains aiment voir des significations dissimulées partout mais non, ce sont simplement des couleurs qui me plaisent. Certains d’entre nous choisissent leur couleur par rapport à des traditions mais aujourd’hui cela s’est beaucoup dilué. Il y aussi quelque bout de mon ancienne armure. ”“L’évènement tragique qui vous a touché il y a quelques années, on y reviendra plus tard. J’aimerai plutôt commencer par aborder votre enfance si cela ne vous dérange pas.” “Bien sûr il n’y a aucun problème.” Artémisia montrait son plus beau sourire, mais en réalité elle retint de déglutir pour ne pas avaler sa salive de travers. Elle s’était préparée à cela mais était-ce suffisant ?
“Apparement vous êtes nés dans un clan que l’on pourrait plutôt qualifier de rustique si j’ai bien compris.”“C’est le cas, je suis la fille d’un éleveur et d’une éleveuse. J’ai grandi entouré d’animaux bien plus imposant que moi, du style qui peuvent vous charger dessus et vous briser en quelques secondes. ” “C’est grâce à ses derniers que vous avez acquis une telle musculature.” “En partie oui, en apprenant à les dompter, les maîtriser. Mais vous savez j’ai eu une poussée de croissance assez tardive je ne faisais pas la fière devant eux, ni même à l'entraînement. ” “Il est vrai que la culture mandalorienne est très martiale, vous êtes élevés comme des guerriers prêts pour la guerre.” “C’est vrai, mais il n’y pas que cet aspect là dans le Resol’nare, qui codifie notre façon de vivre. Cet aspect militaire est important certes, cependant la plupart des mandaloriens ne sont pas des personnes promptes à guerroyer. Simplement notre société considère que savoir se défendre est une vertu et permet de meilleurs rapports entre les populations de nos systèmes. Mais ce n’est que mon avis. ” Après tout, si l’Empire, la République et le Consortium apprenaient à tout leur citoyen à se battre, la révolution des grenouilles ne serait pas loin. “Certes mais vous avez quand même, vous, une préférence pour le combat non ? ” “Pensez vous vraiment que c’est mes compétences de guerrières qui ont prévalu dans mon affectation au titre d’une des plus puissantes entreprises navales de la galaxie ?” Elle n’attend pas la réponse de son interlocuteur et enchaîne. “On dit souvent que les gens connaissant mal l’imaginaire des sensitifs, mais c’est aussi le cas pour les mandaloriens vous savez. Les peuples que je représente ne sont pas forcément des plus visibles dans la galaxie. L’on connaît nos prouesses martiales, mais si nous n’avions que ça, cela ferait des décennies que nous aurions été rayé de la carte par l’une des grandes puissances. Les directeurs de mandalmotors symbolisent en quelque sorte notre capacité à entreprendre, innover, à nous développer tout en maintenant des traditions millénaires auxquelles nous tenons. Vous savez, ce n’est pas un hasard, si, je pense, nous attirons de plus en plus de monde malgré notre faiblesse démographique par rapport aux trois géants. Nous sommes une alternative, une quatrième voie, à cette guerre qui ronge la galaxie.” Certainement s’était-elle montrée trop émotive sur ce sujet là, mais autant profiter de cette plateforme pour faire la promotion des Protectorats Mandaloriens et casser ce mythe du mandalorien ne sachant que combattre.

Le présentateur tente de se rattraper. “Il est vrai que votre histoire démontre le contraire, vous avez fondé très tôt une petite compagnie non ? ” Que son ton l’irrite mais elle continue le jeu. “Oui, une compagnie un peu fourre tout qui se chargeait de missions de moindres importances à l’origine. Nous étions des transporteurs, vaguement des marchands et quelques fois des guerriers.” “Votre réputation n’était pas grandiose à ce moment. Beaucoup observez cette association comme celle de petites frappes” “La structure de famille est très différente chez nous et il n’est pas faux de dire que nous étions pour la plupart d’entre nous en conflit entre les valeurs du Resol’nare et leur application directe avec nos familles respectives. C’était un peu une sorte de remise en question de notre rôle dans une galaxie si grande. Un moyen de se donner un rôle plus important qu’il ne l’était.” “Il y a eu des scandales qui ont un peu secoué vos premières années ?” “Nous devions nous faire connaître, nous avons donc user de méthodes parfois un peu retorses ou musclés tout en respectant toujours la volonté de Mandalore. Nous avons fait de méthodes rocambolesques une sorte de marque de fabrique et ceci ne nous a pas empêché de nous appliquer avec ferveur dans les missions très diverses que nous avons pu faire. L’une des plus belles que je garde en souvenir fut cette livraison de tank en plein champs de bataille entre des forces insurrectionnelles et des troupes républicaines sur un des mondes conquit après Lord-Over. Autant vous dire que balancer des super armes lourdes mobiles depuis un transporteur était très amusant.” “Il est vrai que cela à de quoi décoiffer. A ne pas faire ça chez vous les enfants. C’est durant cette période que vous avez commencé à développer votre réseau. Il se dit que vous avez les faveurs de la Divinité du Consortium Éternel. ” “Je suis désolé mais ce n’est pas moi qui vous donnerai son numéro, je crains que les rumeurs ne soient très exagérées à ce sujet. Il est vrai que j’ai très tôt commencé à tisser un réseau afin d’avoir plus de contrats et que lorsque Mandalmotors m’a approché, j’ai pu profiter pleinement des émissaires proches des mandaloriens partout dans la galaxie. J’ai même pu rencontrer une ambassade Chiss sur Zeltros. Cependant mes liens se résument avant tout à des chefs d’entreprises et des marchands. ” “Vous le soulignez, vous travaillez avec toutes les factions. Cela ne vous dérange pas ? ” “Jusqu’à preuve du contraire, les Mandaloriens sont indépendants, chaque clan ayant ses propres affinités. Nous n’avons pas d’alliés et nous ne privilégions personne. Cela peut donner l’impression que nous sommes des d’arrivistes cependant je parlerai plutôt de stratégie de prudence. Nous sommes un îlot de liberté plongé dans une guerre qui ne nous concerne pas vraiment. Certes nous faisons du profit sur la guerre, mais jusqu’à preuve du contraire les industries de guerre de chaque régime sont prospères. C’est au Mandalore que revient la lourde charge de choisir sur qui doivent s’aligner les protectorats et jusqu’ici ces derniers ont tous choisis la voie de neutralité. ” “Donc vous ne comptez pas privilégier une faction en particulier ?” “Non, je resterai ouverte à toute proposition. Mandalmotors est le poumon économique de la société mandalorienne. J’ai des convictions et je n’accepte pas tout, cependant tant qu’il y a un terrain de négociation et des possibilités de s’entendre alors je laisse la porte ouverte à tous mes interlocuteurs. Nous sommes l’un des fleurons de la galaxie en termes de production de vaisseau et de technologies de pointe.”

Puis indéniablement, la question qui fâche devait arriver. “Vous ne pensez pas que ce genre de positionnement ait provoqué l’incident qui s’est déroulé il y a cinq ans ? ” Artémisia regardait son interlocuteur de manière circonspect. “Je veux dire qu’il y a cinq ans vous étiez déjà une étoile montante. Une femme à la réputation d’être intraitable. Certains auraient pu voir votre ascension comme une menace.” “S’il y a cinq ans je gravitai déjà dans les sphères de mandalmotors en tant que conseillère, je ne sais pas si beaucoup pariait sur moi pour obtenir le poste de directrice. ” “Mais vous lorgnez déjà dessus non ?” “Vous savez je lorgne sur beaucoup de choses Sully.” Le ton est à l’humour, elle essaye au mieux de se contenir de vouloir lui foutre une tarte dans sa gueule dégarnie.
“J’ai toujours eu de l’ambition, ceci dit je pense malheureusement que cet incident il y a cinq ans qui m’a fait perdre la moitié gauche de mon corps n’était qu’un mauvais coup du hasard. ” Non, les personnes qui ont lancé cet assaut avaient planifié trop de choses pour que cela soit un simple hasard, ça elle le savait à défaut de se souvenir réellement des évènements autres que par les méandres de ce que l’on avait bien voulu lui raconter. “Vous savez ce n’est pas la première fois que l’on essaye de m'assassiner et certainement pas la dernière. Il m’a juste fallu un peu plus longtemps pour être de nouveau opérationnel cette fois-ci. Cela donne un peu de piquant à la vie. ” “C’est une belle philosophie que vous avez là. Et comment avez-vous vécu votre passage à un être mi-métal mi-humain ?” Une belle philosophie peut-être. Mais c’était celle de l’oubli, de l’impossibilité d’accéder à des zones cachées de sa mémoire. Il y avait bien eu des rapports, des morts. Certains noms elle les connaissait bien mais rien ne semblait altérer ses états d’âmes, comme si l'entièreté de son être était dans le déni de cet évènement. Elle en souffrait mais en même temps la crainte de la vérité la terrifiait plus encore. 2/ “J'ai toujours été en première ligne dans mes missions. Vous savez ce n'est pas le métier le plus facile. Lorsque vous devez protéger une cargaison précieuse, vous savez indirectement que les chances d'attaques sont grandes même si des mandaloriens en sont les protecteurs. Si ça écarte les petites frappes, chez certains truands, cela augmente le plaisir du risque et du défi. En soit le changement de la structure de mon corps n'a guère changer la nature de mes missions qui restaient variés et dont la plupart avait des vocations commerciales.” “Est-ce vrai que c’est grâce à ses missions que vous êtes rentrés dans les petits papiers du directeur de MandalMotors ? ?”“A l’origine nous étions indépendants puis petit à petit nous avons commencé à collaborer avec la plus célèbre des entreprises mandaloriennes. Cela nous a permis d’être plus efficaces. On se chargeait notamment de régler certains contrats commerciaux et économiques en jouant les ambassadeurs. D’autres parts on s’assurait que les enclaves mandaloriennes étaient suffisamment sûres et rentables pour favoriser le développement du commerce mandalorien. Dans le cas contraire, on les redynamisait en jouant le rôle de marchand et en allant chercher des contrats avec les puissances locales, régionales si ce n’est parfois directement la grande puissance. Un gant de velours sous la poigne de beskar. Notre efficacité a été telle que petit à petit l’on s’est chargé de contrat plus important. Les très nombreux crédits que l’on rapportait confirmait par ailleurs notre titre de compagnie dorée. ” “C’est quand même étonnant de voir une fermière atteindre le statut de directrice d’entreprise.” “Dans votre monde peut-être, mais chez nous c’est les compétences qui priment. On se rapproche de ce que vous nommez si facilement méritocratie. Certes ma relation avec le feu directeur était amicale, mais c’est parce que j’ai réussi à conclure la plupart de mes missions en collaboration avec MandalMotors par un bilan positif que j’ai pu m’élever. Cette confirmation n’avait rien d’évident à l’origine. Certes il y bien un aspect politique derrière chaque nomination du conseil des clans, mais ce qui a primé, ce sont mes qualités de négociatrice et de femmes d’affaires. Je compte bien m’acquitter de la confiance accordée de la meilleure façon qu’il soit. ”

“Dernière question, le temps passe si vite.” Si seulement il pouvait aller plus vite. “Des projets en particulier pour l’avenir ?”“Je ne peux pas vous en dire trop, mais je travaille actuellement sur un projet de droïde basilisk un peu particulier. Le prototype est encore en phase de test, donc nous verrons bien. J’ai encore une ou deux décennies pour marquer Mandalmotors de ma patte. ” Et c’est sur ces mots que se conclut l’interview, après les habituelles formules de politesses, la mandalorienne part rejoindre son vaisseau pour enfin rentrer chez elle, la tour de Mandalomotors. Elle n’avait qu’une envie c’était d’un verre d’alcool bien fort. Elle espérait ne pas avoir trop merdé et s’être attirée l’ire d’antagoniste. Toutefois cette préoccupation s’envola bien vite. Artémisia avait encore beaucoup de travail à faire pour préparer au mieux la flotte de guerre mandalorienne à une possible croisade, si d’avenir un Mandalore franchirai le pas de la guerre totale. Après tout, pourquoi seules les trois superpuissances de la galaxie auraient le droit de s’amuser ?

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : La salière du forum ! *sbafff*

Age : What a Face

Comment avez vous découvert le forum ? : J'ai été un des fondas à une époque où certains et certaines avaient moins de 30 ans What a Face

Petit Plus ? : Des commentaires à faire ? C'est à cause de Leuci que je suis là ! *sbafff*

Et fiche terminée, à vous les studios What a Face

(désolé pour les erreurs qui trainent)

Je précise aussi que l'incident d'Artémisia fera l'objet d'un développement de mon propre côté. Je n'ai pas forcément encore tous les détails en tête mais je peux au besoin en communiquer certains. Je tiens vraiment à jouer ce côté amnésie qui persiste d'où le fait que tout reste très superficiel sur ce point là.

Merci d'avance de l'attention que vous porterez à ma fiche. Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur 2764

Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur 2764

Re bienvenue !

Une fiche de bonne facture, mais qui manquera de peu le « premier coup ». Il y a deux points qui nous chagrine un peu :

1 / En premier lieu, plusieurs expressions laisse penser que ton personnage vit mal la condition de fermer de sa famille et qu’elle est dégradante au sein de la société Mandalorienne, ce qui n’est clairement pas le cas : l’échelle des valeurs dans la société mandalorienne n’est pas la même que dans le reste de la galaxie, les fermiers, qui assurent le ravitaillement et mène une vie simple et humble, sont généralement très respecté et en réalité, n’importe qui peut importe son poste, qu’il soit paysan ou spécialiste de la finance, sera jugé selon ses compétences et l’apport a son clan et a Mandalore en particulier. Nous avons peut-être mal compris ce point, mais il s’agit d’une nuance importante a signifier.

2 / Il serait intéressant d’obtenir quelques détails de plus sur la façon dont elle a pris la tête de MandalMotors ainsi que les opérations de sa compagnie de mercenaire, histoire d’avoir une vision plus nette de son parcours.

Bien entendu, nous restons a ton entière disposition en cas de question.

Concernant le 1/ je pensais avoir suffisamment tempéré ce point là. Elle ne considère pas le métier de fermier/éleveur dégradant, simplement il se trouve à des années lumières de ses envies et désirs et elle trouve que sa famille se borne trop à ce simple métier et trouve ça dommage que les siens ne rêvent pas de plus grand. Son clan est modeste et n’a jamais eu de membres réputés au-delà des frontières mandaloriennes. Elle ne renie d’ailleurs pas ses origines, au contraire même. J’ai nuancé en ajoutant ces quelques lignes dans la psychologie (premier paragraphe) :

Elle est fière de ses origines et de son parcours, néanmoins elle aimerait par moment que les siens partagent plus sa vision de grandeur pour le clan et pour les protectorats.

Cependant jamais Artémisia n’aura un avis très positif sur les siens (son clan) à son plus grand malheur car elle est bien trop cupide et ambitieuse par nature là où les siens préfèrent une vie humble et loin des tracas pour se rapprocher d’un idéal rupestre de ce qu’est un mandalorien.

2/

“J'ai toujours été en première ligne dans mes missions. Vous savez ce n'est pas le métier le plus facile. Lorsque vous devez protéger une cargaison précieuse, vous savez indirectement que les chances d'attaques sont grandes même si des mandaloriens en sont les protecteurs. Si ça écarte les petites frappes, chez certains truands, cela augmente le plaisir du risque et du défi. En soit le changement de la structure de mon corps n'a guère changer la nature de mes missions qui restaient variés et dont la plupart avait des vocations commerciales.” “Est-ce vrai que c’est grâce à ses missions que vous êtes rentrés dans les petits papiers du directeur de MandalMotors ? ?”“A l’origine nous étions indépendants puis petit à petit nous avons commencé à collaborer avec la plus célèbre des entreprises mandaloriennes. Cela nous a permis d’être plus efficaces. On se chargeait notamment de régler certains contrats commerciaux et économiques en jouant les ambassadeurs. D’autres parts on s’assurait que les enclaves mandaloriennes étaient suffisamment sûres et rentables pour favoriser le développement du commerce mandalorien. Dans le cas contraire, on les redynamisait en jouant le rôle de marchand et en allant chercher des contrats avec les puissances locales, régionales si ce n’est parfois directement la grande puissance. Un gant de velours sous la poigne de beskar. Notre efficacité a été telle que petit à petit l’on s’est chargé de contrat plus important. Les très nombreux crédits que l’on rapportait confirmait par ailleurs notre titre de compagnie dorée. ” “C’est quand même étonnant de voir une fermière atteindre le statut de directrice d’entreprise.” “Dans votre monde peut-être, mais chez nous c’est les compétences qui priment. On se rapproche de ce que vous nommez si facilement méritocratie. Certes ma relation avec le feu directeur était amicale, mais c’est parce que j’ai réussi à conclure la plupart de mes missions en collaboration avec MandalMotors par un bilan positif que j’ai pu m’élever. Cette confirmation n’avait rien d’évident à l’origine. Certes il y bien un aspect politique derrière chaque nomination du conseil des clans, mais ce qui a primé, ce sont mes qualités de négociatrice et de femmes d’affaires. Je compte bien m’acquitter de la confiance accordée de la meilleure façon qu’il soit. ”

(rajouté à l'avant dernier paragraphe).

J'espère que cela conviendra, sinon je rajouterai encore quelques lignes.

Cela fera l'affaire.

Fiche validée ! Bonne route pour diriger le business Mandalorien le plus luxueux de la galaxie !

Artémia Vélès, Fluctuat Nec Mergitur