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Sidonie Treen
Sidonie Treen
Chancelière Suprême
Chancelière Suprême

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Empty Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée)

Lun 27 Juin - 22:39



Equipement :


Elle ne possède aucun équipement particulier.

         

Description physique :



Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Rptr

Sidonie est une jolie femme qui fait un peu plus jeune que son âge. C’est probablement ce que l’on pourrait penser de prime abord en la voyant la première fois, lorsqu’on sait qu’elle a la quarantaine depuis qu’elle est devenue Chancelière Suprême. Est-ce en raison de sa peau parfaitement épilée, qu’elle a pris soin de faire disparaître définitivement ? En raison de ses cheveux bleus - régulièrement teintés - coupés courts depuis des années ? De son petit air mutin qu’elle aime arborer ? Difficile à dire, mais elle transpire la jeunesse à un poste où s’attend à avoir une personne qui aurait une apparence bien plus âgée, signe de la sagesse acquise d’une longue expérience de vie. Bien entendu, la couche de maquillage qu’elle porte lors des sorties publiques accentue l’effet à chacune de ses apparitions.

Une jolie femme, donc, qui n’hésite pas à mettre son corps en avant. Comme elle aime à le dire « dans une femme charismatique, il y a une part non négligeable de beauté ». Quelle que soit sa tenue, allant d’une simple chemisette portée entre amis à une robe de soirée de la plus belle marque de haute-couture naboo, en passant par tout un ensemble protocolaire sénatorial, il y aura forcément un décolleté qui apparaîtra quelque part. Celui-ci ne sera jamais choquant, du moins, en public, et sera toujours en accord avec le contexte, mais à chaque fois il sera un rappel de sa poitrine plantureuse. Est-elle naturelle ou aura-t-elle fait appel à de la chirurgie esthétique et la pose d’implant mammaire ? Elle ne répond jamais vraiment et préfère s’amuser à laisser les ragots en tout genre décider pour elle, bien qu’il suffira de jeter un coup d'œil à ses anciennes holographies quand elle était encore une simple fonctionnaire de Cyrillia pour avoir la réponse précise à ce sujet. Une chose qui se sait est qu’elle l’apprécie tel qu’elle est et ne souhaite pas la changer.

Mais pour qui arriverait à ne pas tomber dans le piège du décolleté et gardera le regard face à celui de Sidonie trouvera alors un visage fin au large front qui est souvent dissimulé par une frange lui tombant jusqu’aux sourcils. Un choix volontaire pour que les yeux se perdent soit sur son long nez fin finissant au milieu de l’attention, soit sur ses petites lèvres pulpeuses - qu’elle n’hésite pas à embellir de d’un rouge à lèvre rouge, pourpre, argenté ou corail - ou bien encore sur ses yeux en amandes à l’iris vert. Un regard qu’elle sait manier pour le rendre profond, mystérieux, joyeux, envoûtant ou encore pénétrant comme la glace en fonction de ses besoins ou des émotions qui émanent de son être. Rares sont les personnes arrivant à décrypter la pensée de Sidonie uniquement par son regard. On murmure même qu’elle est capable de déboussoler un Jedi. Une légende urbaine bien entendu surfaite mais qui l’amuse beaucoup et qu’elle fait en sorte d’entretenir.

Pour le reste, elle est un peu au-dessus de la moyenne en termes de taille, d’un bon mètre quatre-vingt. Elle est mince et s’assure de le rester, que ça soit par l’exercice physique ou le recours à la science biomédicale. Son fessier est bien galbé et son tour de hanches ou ses cuisses ont de quoi plaire et pourrait en faire une mannequin sans trop de mal si elle se décidait à mettre fin à sa carrière politique.

Enfin, ses mains sont délicates avec des doigts fins et élégants aux ongles toujours parfaits, signes qu’elle ne pratique aucune activité physique particulière qui aurait pu laisser des traces. Ses ongles sont parfaitement manucurés et elle apprécie d’y poser un vernis dans une couleur différente de son maquillage et du rouge à lèvre.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Wbcr
Sidonie n'hésite pas à mettre en avant ses bijoux,
qui peuvent valoir des fortunes

D’un point de vue vestimentaire - outre le décolleté déjà évoqué - Sidonie a tendance à privilégier les ensembles à base de bleu, de violet, de vert, de gris, de noir ou de blanc. Bien entendu, toutes les combinaisons de couleurs possibles et inimaginables à partir de celles listées peuvent aussi trouver sans problème leur place dans sa garde-robe. Cela ne veut pas dire qu’on ne le verra jamais porter par exemple une robe de soirée flamboyante à base de jaune, d’orange ou de rouge. Mais cela s’avère rare, et de ce fait, est choisi pour une raison précise par Sidonie.

Concernant le style vestimentaire à proprement dit, elle peut porter de tout mais tâchera tout de même à garder un ensemble qui mette, d’une façon ou d’une autre, sa féminité en avant. Cela a toujours été, et ce dès son adolescence, sa poitrine rapidement développée lui ayant permis de tôt marquer cet aspect-là. Elle peut également sortir en public habillée de la tête aux pieds, où seul son visage ressortirait, que partir sur une jupe courte et un débardeur pour une réunion en plein été naboo. Bien entendu, dans ces cas-là, il s’agirait d’un ensemble fait par un des plus grands couturiers républicains qui paieraient un an de salaire d’un mineur de la Bordure Extérieure.

Car, oui, Sidonie adore le luxe. Elle l’assume et, sans aller jusqu’à s’en pavaner ouvertement, elle n’hésite pas à porter le meilleur qui soit sur elle, en y mettant le prix qu’il faut. Il en va de même pour les bijoux. Boucles d’oreilles, colliers, bracelets, bijoux de dos ou de chevilles ou piercings, tous ceux portés par la Chancelière Suprême sont à base de métaux rares et de pierres précieuses. Bien entendu, au vu des goûts de Sidonie, ce sera surtout l’argent, le diamant, le saphir et l’émeraude qui seront les plus fréquents. Il s’avère en effet qu’elle est allergique à l’or, d’où la préférence à l’argent, puis de là une garde-robe qui a suivi - d’où des teintes de blanc, gris ou noir.

Elle est également très coquette et n’hésite pas à piocher dans tout ce qui est maquillage, parfumerie et cosmétiques en tout genre. En effet, elle se commande un parfum unique dans l’une des plus grandes égéries de parfum républicaine - dont une boutique se trouve dans la capitale historique de Theed - qui porte des teintes de bluettes, de menthe fraîche et de lavande. Sa peau soigneusement traitée est d’une douceur de bébé et elle n’a aucune ride visible. En somme, elle fait tout pour être la plus belle femme de la galaxie. Et si elle ne l’est pas, en tout cas, elle ne pourra guère faire mieux à part recourir à la chirurgie esthétique. Ce qui ne lui viendrait pas à l’esprit puisqu’elle s’estime parfaite physiquement.

Plus intimement, peu savent que la peau de Sidonie n’est pas exempte de marques. Le plus évident est le tatouage représentant une flamme qu’elle s’est faite au-dessus du creux des fesses, d’à peine trois centimètres d’envergure. Elle possède également deux petites étoiles, d’à peine un centimètre, tatoué en bas de ses seins, directement sur ceux-ci.

Dans un autre style, elle peut parfois se retrouver avec des bleues, des griffures, des morsures ou autres témoignages d’un ébat pour le moins violent. Quand cela arrive, elle fait en sorte de le cacher grâce à des vêtements amples, des foulards, des gants ou n’importe quel tissu, cuir ou matière synthétique adéquats. Ou une bonne dose de maquillage si cela concerne son visage..

           

Description mentale :



Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) D0ul

Avant tout de chose, pour bien comprendre qui est fondamentalement Sidonie, il faut comprendre que c’est une femme qui est effrayée par tout ce qu’elle ne contrôle pas. C’est un besoin profond chez elle, sans doute dû à son passé complexe, et cela explique son désir insatiable de pouvoir.

Cela aura fait d’elle une femme avec une ambition à en avoir les dents qui rayeraient le parquet et un patriotisme républicain exacerbé au point d’en paraître douteux. Elle est intelligente, belle et diplomate. Un cocktail explosif qui lui permit de gravir l’échelle gouvernementale jusqu’à pouvoir récemment atteindre le dernier échelon : celui de Chancelière Suprême. Tout ceci est bien entendu l’image qu’elle renvoie auprès du public, et qu’elle tâche de préserver de son mieux. La réalité sur Sidonie est bien plus complexe, et bien plus sombre.

Pour déjà comprendre les deux premiers points qui sont son ambition et son patriotisme, il faut déjà connaître l’enfance et l’adolescence de Sidonie. Née sur Cyrilla en 1 458 ABY, dans la Région d’Expansion, la famille Treen était alors non loin de la ligne de front. Fille cadette  d’un mécanicien qui n’évoquait jamais son passé et d’une agricultrice terrorisée par l’extérieur, elle était vouée à n’être qu’une femme du peuple parmi tant d’autres - comme sa grande soeur Amelia de trois ans plus âgée qu’elle - sur un monde majoritairement favorable au conflit opposant la République aux deux autres factions que sont l’Empire et le Consortium Eternel depuis d’innombrables décennies.

Mais, ce qui changea le destin de Sidonie se nomma Lux Hinnose, plus jeune chancelière à ce jour, qui mit en place les trois plans quinquennaux pour renforcer le domaine de l'Éducation. Elle put ainsi pleinement profiter aussi bien du plan « Essaiment » que du plan « Fleurissement ». De par son intellect, sa bonne qualité d’analyse et de mémorisation, elle sut se révéler parmi les meilleures étudiantes de son établissement scolaire, et rapidement de tout Cyrillia, provoquant jalousie parmi ses camarades. Le fait qu’elle avait de l’avance, se retrouvant dans des camarades de classes ayant deux ans de plus qu’elle, n’aida en rien à faire taire la convoitise d’une partie de son entourage scolaire.

Cela ne l’empêcha pas de se faire des amis de tout bord pour autant. C’est en effet l’avantage de son charisme naturel complété par sa politesse et son talent à trouver les mots justes. Elle peut ainsi aussi bien flatter pour s’attirer les faveurs d’un bel homme ou d’une jolie femme qu’être tranchante comme un sabre-laser si elle veut briser mentalement quelqu’un qui lui déplait. On peut ainsi la juger sournoise, et à juste titre ! De ce fait, il est très rare que Sidonie laisse indifférente. Soit on l’adore au plus haut point, soit on la déteste profondément. Un point qu’elle joue, et même surjoue parfois, à l’excès.

Le jeu. Parlons-en ! Car si Sidonie soigne son image de Chancelière Suprême blanche comme neige au sein du grand public, la vérité est bien différente et connue d’une certaine élite ou des ses connaissances passées. L’addiction au jeu est l’un de ses nombreux défauts. Cultivée par l’influence de son père -  qui l’était tout autant qu’elle - cela commença par des petits paris familiaux avec Amelia qui y prenait part - au début, avant d’arrêter - jusqu’à ce que Sidonie devienne une cliente régulière des casinos de Cyrillia dans un premier temps, puis de Naboo quand elle devint sénatrice et finalement Chancelière Suprême. Dès qu’elle en a l’opportunité lors d’un déplacement, on peut être sûr de la voir profiter d’un tel établissement.

Elle finit par être suivie régulièrement par une psychologue, pour éviter de dilapider tout son argent, après avoir manqué de peu de finir fauchée lors d’une énième soirée trop arrosée alors qu’elle était devenue ministre de l’intérieur de sa planète natale.

C’est là encore un autre des problèmes de Sidonie, là encore cultivé par son père : la boisson. Sans être tombée dans l’alcoolisme, même si elle n’en était pas loin à une époque, elle est une grande amatrice de bons vins et sirupeux. Un repas n’est jamais sans alcool pour elle. Une soirée, un bal mondain ? Au minimum une flûte de champagne ou un cocktail alcoolisé ! Le fait qu’elle supporte bien tout type d’alcool n’aide en rien à améliorer cela.

C’est donc une grande fêtarde qui n’en rate pas une pour se mettre une bonne murge et ne rien se rappeler du lendemain. Depuis qu’elle est devenue sénatrice, puis Chancelière Suprême, elle fait tout de même attention à ne pas dépasser la limite en public. En soirée privée, par contre, c’est une toute autre histoire. Il n’est pas rare de la voir s’effeuiller pour terminer dans le lit d’un ou d’une partenaire. Voir plusieurs. On dit de tout quant aux nuits intimes de la Chancelière et elle est une mine d’or pour les paparazzis.

On attaque ici un autre aspect de la personnalité de Sidonie : la luxure. Grande amatrice de la chair, bisexuelle et ouverte sur beaucoup de races - tant qu’elles sont tout de même humanoïdes - Sidonie ne dort que rarement seule depuis son adolescence. Cela en est devenue une quasi-dépendance. Une conséquence derrière est qu’elle déprime très facilement en solitaire. Elle est bien sûr une grande partisane de la légalisation de la prostitution. Elle est elle-même cliente de ce service depuis qu’elle est sénatrice, et encore plus maintenant qu’elle est chancelière suprême. Elle tient au bien être aux différents travailleurs du sexe et fait en sorte de tourner les lois pour que le personnel y travaille de leur plein gré sans aucune forme de chantage.

D’un point de vue sentimental, si elle peut s'attacher à quelqu’un et partager sa couche plus d’un soir avec, la romance ne dure jamais très longtemps. Le plus souvent, le problème de ses couples vient uniquement d’elle. Ce n’est pas faute d’essayer mais soit elle se lasse rapidement, soit c’est elle qui devient imbuvable pour son ou sa partenaire qui préfère arrêter là leur relation. Elle idéalise beaucoup trop une vie heureuse - avoir des enfants, se marier, etc. - ce qui est paradoxalement en totale inadéquation avec sa manière de penser et de vivre.

Cela a marqué sa peau, au sens propre. Son premier tatouage, les deux petites étoiles sur le bas de sa poitrine, symbolisait son premier amour avec un riche industriel de Fondor, Armand Célard, rencontrée au début de sa période syndicale. Elle pensait vivre toute sa vie en sa compagnie et la rupture fut difficile à gérer pour elle. Celle-ci venait en effet de lui, qui finit par ne plus supporter le tempérament instable de Sidonie.

Le second tatouage, la flamme au-dessus de son postérieur, est un pari tenu avec la Sénatrice Alma Fa de Ryoth, quand elle-même débutait le poste de sénatrice de Cyrillia. Celui-ci reposait sur un prétexte idiot mais rapprocha rapidement les deux femmes. De fil en aiguille, les deux se rapprochèrent jusqu’à ce qu’elles partagent des sentiments communs. Du moins, c’est ce que crut Sidonie. Car si elle finit par en tomber complètement amoureuse, son homologue Twi’lek, elle se servait surtout de l’originaire de Cyrillia pour sa propre évolution personnelle. Plus que la rupture en soit, ce fut le fait d’être manipulée et prise à son propre jeu qui fit le plus de mal à Sidonie.

Là-dessus, la psychologue qui la suit pourrait facilement remonter à l’enfance de Sidonie pour justifier un tel caractère. Élevée plus par sa soeur que par ses parents, avec qui elle eut toujours une relation conflictuelle, non désirée par sa mère - ce qu’elle n’aura jamais avoué à sa fille, mais que Sidonie avait fini par comprendre d’elle-même - et avec un père régulièrement absent pour le bien de sa famille, la Chancelière Suprême de la République baigna très tôt dans une famille dysfonctionnelle où l’idée même d’une relation saine de couple était totalement abstraite. Elle se forgea une vision utopiste du couple parfait qu’elle cherchait en vain à se créer, quitte à multiplier les relations toxiques et ingérables.

Elle avait alors commencé à se traîner une réputation de femme qui couche pour réussir dès ministre - à force d’enchaîner les amants, et certaines personnes ont pu croire cela, et c’est le cas même encore aujourd’hui - mais la réalité est qu’elle n’a jamais eu besoin de cela pour accomplir ses projets. Cette idée a fini par disparaître de la plupart des esprits au fil du temps. De ce fait, même si elle est du pain béni pour les journaux à scandale, le contenu ne se résume au final qu’à énoncer la vie sexuelle débridée de Sidonie. Est-ce que cela pose problème ? Parfois oui, parfois non. Mais ses fesses ne regardent qu’elle et tant qu’elle fait le travail qu’on attend d’elle, on la laisse relativement tranquille. Du moins, les derniers qui ont tenté de l’attaquer politiquement sur le sujet l’ont amèrement regretté face à sa répartie, et surtout son réseau lui permettant de renvoyer les casseroles face à ses opposants.

Et son travail, quel que soit l’âge, elle l’a toujours fait à la perfection - ou le cas échéant, elle y était très proche. C’est aussi ce qui fait qu’on peut la laisser relativement tranquille sur ses dérives de jeux, d’alcool ou de sexe ; du moins tant qu’elle ne dépasse pas la ligne rouge, ce qu’elle a su toujours réussi à éviter jusqu’ici. Sidonie est donc une acharnée de travail, pouvant parfois passer des nuits blanches si elle l’estime nécessaire, et décompresse ensuite de ces façons.

De ce fait, elle est aussi très exigeante sur son entourage professionnel - et souvent personnel d’où sa difficulté à être en couple - au point de vite pouvoir devenir exécrable si quelque chose lui déplait. Rares sont ses crises de colère, et souvent dus à l’alcool malgré le fait qu’elle l’ait généralement joyeux, mais quand elles arrivent elle pourrait tuer à mains nues si elle en avait la possibilité. Elle est en effet plutôt à avoir des colères froides, et chercher à se venger après coup de manière à pouvoir blesser mentalement la personne de la plus horrible des façons, sans jamais tomber dans l’illégalité, bien entendu.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Xoma
Un bon conseil pour tous :
Ne pas se mettre Sidonie à dos

A côté de cela, quand on pense Chancelière Suprême, on pense immédiatement à sa position politique et sa vision de la géopolitique galactique. Sans grande surprise, elle est une fervente partisane de l’Universalisme - et avant cela une partisane de la Ligue Demos avant son schisme en 1481 - ce qui lui a permis de rapidement avoir le soutien des milieux populaires ainsi que des nombreux mondes frontaliers - dont elle est originaire -, qu’ils soient avec l’Empire ou avec le Consortium Éternel.

Elle aura fait un grand effort lorsqu’elle était sénatrice pour rallier à elle des mondes dont notamment par exemple Kashyyyk, Bothawui, Corellia, Cato Neimoidia, Gyndine, Mimban, Manaan, Cerea ou encore Fondor. En somme, elle a réussi à se mettre dans la poche les planètes ayant souffert au cours du siècle dernier une invasion - réussie ou non - de la part des deux factions adverses.

Est-ce que pour autant elle méprise les autres idéologies républicaines ? Non, et même si c’était le cas, elle ne le montrerait pas. Sa mentalité la ferait même pencher pour la branche des unionistes. Pour elle, une République forte, c’est une république où le pouvoir part de Naboo pour se répandre en cascade jusqu’à la frontière. L’important est de ne pas faire de barrage pour couper le flux. Deux philosophies qui ne semblent pas, a priori, entrer en concurrence et lui aura permis de se trouver des alliés parmi l’Union.

Concernant les fédéralistes, maintenant, Sidonie arrive à faire des concessions. Elle approuve ainsi tout à fait la mise en valeur du multiculturalisme - ce qui aura été un des points qu’elle avait mis en avant pour devenir Chancelière, pour faire plaisir aux électeurs de la Fédération en promettant une augmentation des subventions à ce sujet - et aura pu approuver certaines demandes d’un pouvoir renforcé localement pour certains mondes qu’elle sait sensible et fiers historiquement comme Corellia, ou les mondes reconquis durant l’opération Lord_Over et encore fragilisés. Des efforts qui pourront plaire à certains mais qui seront jugés clairement insuffisants par d’autres. Voir même la faire passer pour une vendue par certains de son camp.

A vrai dire, certains auteurs philosophes ou des journalistes de renom ont pu avoir tendance à dire que Sidonie était une héritière de la Ligue d’Obsidienne de 1 422, coalition qui regroupa plusieurs mouvances diverses. Elle fut plutôt flattée de la comparaison mais tâcha d’éviter à ce qu’on l’assossit tout de fois trop souvent à cela. Elle était avant tout Universaliste et ne souhaite pas qu’on lui colle une autre étiquette.

Et, s’il y a bien une idéologie qui ne colle en aucun cas avec celle de Sidonie, c’est bien le Cosmopolitisme qui invoque toutes les pensées que rejettent en masse l’actuelle Chancelière Suprême. Ce qui d’une certaine façon l’arrange puisque les cosmopolitains sont minoritaires au Sénat en ce moment. Cependant, Sidonie sait très bien que les répartitions des sièges peuvent être mouvantes et si elle ne fait évidemment aucun effort pour aller dans le sens des cosmopolitains, ce n’est pas pour autant qu’elle ne prend pas le temps de les écouter ou qu’elle essaye de les rabaisser. Elle n’a aucun intérêt à cela, et elle le sait très bien, et eux aussi en ont bien conscience et en abusent même parfois.

Par rapport aux autres factions, bien entendu, elle ne rêve que de la chute de l’Empire et du Consortium Eternel, pour restaurer les principes de la République Galactique à travers la galaxie. Est-ce que pour autant elle serait fermée à tout dialogue ? Eh bien … Non. Il suffit de se rendre compte de ces voyages à Zeltros - et pas que pour la politique - pour s’en rendre compte. Plus qu’envers les personnes proprement dites, ce sont avant tout les institutions qui la débectent. Du moins, pour l’Empire. Pour le Consortium Eternel, c’est une autre histoire. Autant elle pourrait probablement s’amuser avec les Matriarches Hapiennes, autant les Siths lui donnent envie de vomir au possible.

Pour les Mandaloriens et APEX, remplaçants des Hutts désormais, il y a deux Sidonies. Celle qui est Chancelière Suprême et qui ne peut approuver une faction guerrière qui peut se vendre uniquement au plus offrant et de l’autre un gouvernement anarchique où aucune règle autre que celle de la plus forte fait loi. Puis il y a la Sidonie que peu connaissent, la sombre, qui n’hésite pas à payer secrètement aussi bien chez l’un que l’autre pour avoir des renseignements précis, des têtes à faire tomber ou tout autre moyen d’assurer son pouvoir et ses objectifs qui lui seraient impossible à atteindre par la voie conventionnelle.

Mais il y a deux choses que ne fait jamais Sidonie : les pots-de-vin et les chantages. L’un comme l’autre, elle trouve ça primaire et clairement indigne d’elle, son égo refusant de s’abaisser à cela - ce qui est pour le moins paradoxal quand on sait qu’elle peut secrètement recourir aux ordres d’assassinat si elle le juge utile pour le bien de sa carrière ou de la République.

Elle a une vision de la politique, et de la vie en générale, qui est finalement très mercantile. Tout s’achète et se vend dès lors qu’on a les moyens de le faire. Et trahir son partenaire commercial n’est jamais bon pour les affaires. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne fera pas de la rétention d’informations pour autant.

Et c’est avec cet état d’esprit bien assimilé que l’on peut comprendre comment Sidonie voit les Jedi. Un partenaire politique avec qui il faut compter et avec qui il faut savoir jongler entre concessions vis-à-vis de leur ordre moral et décisions strictes pour qu’ils n’entravent pas sa vision de la République. Et comme elle ne cherchera pas à leur mettre des bâtons dans les roues, d’autant plus qu’elle les craint car elle n’a pas confiance dans la Force, la seule chose qui ne lui est pas accessible, elle en attend tout autant de l’Ordre Jedi à son encontre. Sidonie n’est en effet pas dupe sur le fait que, au moins aux plus hautes instances Jedi, on sait - ou on se doute forcément - que la Chancelière Suprême n'est pas si blanche qu’elle n’en a l’air. C’est la raison pour laquelle elle tâche d’être la plus transparente possible - quand elle sait qu’elle peut se le permettre - pour éviter qu’on ne la prenne pour une future Palpatine en herbe.



         

Derriere l'écran :



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Sidonie Treen
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Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Empty Re: Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée)

Jeu 10 Aoû - 0:57

Histoire :



<<-- Cyrillia - Enfance studieuse - 1 458 à 1 478 -->>

Dates clés :
1 458 (0 an) : Naissance Sidonie Treen sur Cyrillia (Amélia, sœur aînée de 3 ans). Election de Lux Hinnose comme Chancelière Suprême
1 459 (1 an) : Début du plan « Essaiment »
1 462 (4 ans) : Entrée à l’école. Second mandat de Lux Hinnose
1 464 (6 ans) : Début du plan « Verdoiement »
1 465 (7 ans) : Sidonie saute une première classe. Fin de la Détente (crise République - Empire)
1 466 (8 ans) : Élection d’Almarin Kalark, Chancelier Suprême Naboo, qui poursuit le programme de Lux Hinnose
1 468 (10 ans) : Sidonie saute une seconde classe.
1 469 (11 ans) : Début du plan « Fleurissement »
1 470 (12 ans) : Almarin Kalark réélu de peu et peine à unifier une société républicaine de plus en plus divisée
1 471 (13 ans) : Amélia quitte le milieu scolaire pour travailler
1 473 (15 ans) : Sidonie commence à fréquenter les jeunes bourgeois de Cyrillia. Premier rapport sexuel avec un jeune homme violent de 17 ans dénommé Charlin. Elle se lit d’amitié avec la Nélama, une Mirialan de 16 ans très portée sur le sexe et la politique
1 474 (16 ans) : Fin du plan  Fleurissement » et entrée à l’université de la capitale de Cyrillia pour Sidonie. Ishtina Alvarez, Chancelière de Bespin, est élue.
1 476 (18 ans) : Majorité de Sidonie. Motion de censure contre le Chancelier et élection d’Eurydice Elpi qui est sans mouvance politique
1 477 (19 ans) : Coup de foudre pour Armand Célard, de Fondor, et fait son premier tatouage ; relation de quatre mois


Pour toute personne célèbre, il y a une naissance anonyme. C’est une phrase qui n’est pas exhaustive, mais qui conviendrait parfaitement à Sidonie Treen. Elle a vu le jour sur une des plus grandes villes de Cyrillia, un monde parmi d’autres de l’espace républicain, en 1458 après la lointaine Bataille de Yavin.

Il n’était connu à l’époque que pour deux choses : posséder le siège de Serv-O-Droid d’une part et héberger un important contingent de clones d’autre part. En effet, situé dans la Région d’Extension, il se trouvait alors très proche de la frontière avec le Consortium Éternel. En effet, un peu plus d’un demi-siècle plus tôt l’ennemi de la République menait une campagne vers le Noyau, passant au nord galactique de Cyrillia, mais non loin. A l’est galactique, cela faisait déjà des décennies que le Consortium était installé après avoir conquis des mondes comme Kashyyyk ou Ruusan et piétinait contre Bothawui.

La petite Sidonie fut ainsi bercer dans ce climat guerrier dès sa plus tendre enfance. Cadette de la famille, elle a en effet une grande sœur de trois ans son aînée : Amelia. Celle-ci s’occupa toujours bien de Sidonie, ce que la future chancelière ne lui rendit jamais bien, surtout dans l’enfance où elle était capricieuse au possible.

Les psychologues pourront sans doute mettre cela sur le fait qu’Amelia dut s’occuper de la petite Sidonie aussi souvent, si ce n’est plus, que ses parents. Entre son père régulièrement absent, mécanicien passant son temps à boire en cantina pour oublier ses sombres souvenirs au front - qu’il aura fini par déserter de son poste de sous-officier - et de sa mère qui passait plus son temps à astiquer la maison de fond en comble - et n’ayant jamais réellement eu envie d’une seconde fille, ce qu’elle n’aura jamais avoué à Sidonie - celle qui deviendra plus tard une Chancelière Suprême de la République démarrait sa vie avec un sacré handicap mental, qu’elle gardera malgré tout au fil de sa vie, les séquelles de cette enfance difficile sans réel amour familial expliquant en grande partie aujourd’hui la vision de la vie sentimentale de Sidonie.

Mais, à l’inverse, comme un symbole de ce que sera également la future dirigeante de l’une des trois plus grandes factions de la galaxie naquit le jour même où Lux Hinnose, fille d’immigrés nautolans et sénatrice de Manaan, fut élue la plus jeune Chancelière Suprême de la République à 34 ans et entamera par la suite des programmes scolaires qui bénéficieront à la jeune Sidonie.

En effet, l’année suivante voyait la création du plan éducationnel « Essaiment », dont la jeune Sidonie ne profitera qu’à son arrivée à l’école de la ville où vivaient ses parents, à l’âge de quatre ans. Ce sera davantage sa sœur qui en bénéficiera le plus, mais qui transmettra après coup les avantages éducatifs à Sidonie. C’est clairement ce qui lui profitera et lui permettra, étant très studieuse malgré son vif tempérament, d’avoir très tôt de l’avance.

En effet, suivant le plan « Essaiment », vint le plan « Verdoiement ». Celui-ci se déroulera des six ans de Sidonie (donc neuf pour Amelia) jusqu’à ses onze ans (et quatorze pour sa grande sœur). Ce plan qui mettait l’accent sur une meilleure formation des officiers militaires républicains ne toucha pas directement Sidonie, bien trop jeune pour cela, mais marquera plus tard certains camarades d’enfance. Elle-même était encore loin d’envisager une carrière politique, rêvant plutôt de devenir actrice, mannequin ou en tout cas atteindre la célébrité et lui faire quitter son monde natal. Mais une chose était sûre, une carrière militaire ne l’intéressait guère et elle n’aurait jamais pensé bien des années plus tard devoir se pencher sur les sujets de la guerre en devenant Chancelière Suprême de la République.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Icl4
Amelia, grande sœur de Sidonie

Cela marqua par contre Amelia, sa grande sœur, qui y voyait une carrière possible, d’autant plus que dès l’année suivante, en 1 465, voyait la fin de la Détente et la crise diplomatique entre la République et l’Empire, et le début de la Guerre Totale. Amelia déchanta vite, n’ayant pas le niveau pour cela, et aida plutôt Sidonie lors de ses cours primaires. En effet, rapidement, la cadette des Treen s’affirma comme la plus douée de la famille. Grâce à son intellect naturel, son travail acharné, et les aides supplémentaires apportées par sa grande sœur, Sidonie sauta rapidement une classe, à ses sept ans, puis une deuxième, à ses dix ans, pour n’être qu’à une classe d’écart avec Amelia.

Finalement, le dernier plan mis en place par la Chancelière Hinnose débuta en 1 469. Entretemps, celle-ci avait terminé son second mandat en 1 466 et le Chancelier Almarin Kalark, un Naboo philosophe et fervent soutien d’Hinnose depuis huit ans, prolongea le programme mis en place, apportant une certaine stabilité politique pendant une bonne décennie.

Le plan « Fleurissement » démarra donc quand Sidonie avait onze ans, bien qu’elle côtoyait du coup des élèves de treize ans. Cette période fut probablement l’une des plus complexes à vivre pour Sidonie. Sur le plan personnel, la différence d’âge commença à se faire pleinement ressentir. Bien qu’elle eût une puberté précoce, elle vit ses camarades de classe changer aussi bien physiquement que mentalement en léger décalage par rapport à elle. On pouvait ajouter à cela qu’une jeune fille de deux ans de moins, surdouée, cela créait irrémédiablement de la jalousie. Elle eut nombre de moqueries, allant parfois à l’insulte, et aurait pu se retrouver isolée. Mais ce fut dès ce moment-là que Sidonie se créa sa carapace mentale, et sut tirer son épingle du jeu pour s’entourer des personnes qu’elle voulait grâce à son intelligence et sa beauté. Rapidement, elle fit en sorte d’être indispensable pour certains camarades, les aidant à des examens, flirtant avec d’autres, créant des tensions entre deux personnes qu’elle n’aimait pas pour les voir s’entredéchirer, et cette attitude ne fit que s'amplifier au fil des ans et du développement de ses propres courbes. Sidonie, soit on l’adulait, soit on la détestait, mais elle ne laissait que rarement indifférente.

Une conséquence directe à cela fut une évolution de sa relation avec sa grande sœur. Sidonie éclipsa en effet totalement Amelia dans leur établissement scolaire. La fille Treen, dans la bouche des professeurs et des autres élèves, ce n’était bientôt plus que Sidonie. Amelia eut beaucoup de mal à encaisser tout cela, créant de plus en plus de conflits entre les deux sœurs, jusqu’à ce que l'aînée finisse par quitter le système scolaire. Sans le savoir, Sidonie venait alors de réaliser ce qu’elle répètera par la suite un nombre incalculable de fois : éliminer la concurrence. Et ce fut donc Amelia, sa grande sœur, qui fut la première à en pâtir.

Là où Sidonie put en pâtir, à l’inverse, c’est de sa réputation. Non pas pour ce qui était scolaire, mais extrascolaire. Des flirts innocents et des amourettes d’enfance au début de sa préadolescence, la donne changea quand la jeune fille commença à devenir une jeune femme. Elle eut son premier rapport sexuel relativement jeune, à quinze ans, avec un garçon à la limite de l’âge adulte, dix-sept ans à l'époque. Il s’appelait Charlin, il fut pour le moins violent et il se trouvait dans une classe différente de la sienne ce qui simplifia leur rupture par la suite quand elle décida de se retrouver mieux. C’est à peu près tout ce dont elle se souvint de lui par la suite.

Mais cela marquera rapidement la teneur des relations intimes hétérosexuelles de Sidonie qui, d’une manière ou d’une autre, possédaient sans exception une absence de douceur. Cela expliqua pourquoi pendant quelques années, elle n’éprouva que des sentiments superficiels. Cela ne l’empêcha d’avoir quelques expériences sexuelles avec des représentantes de la gente féminine, mais il s’agissait avant tout de jeux de boissons d’adolescents. Ce fut dans ce cadre-là qu’elle se lia d’amitié avec Nélama, une Mirialan d'un an son aîné, qui était dans la même classe qu’elle. En effet, si Sidonie avait sauté deux classes, Nélama elle en avait sauté une. A l'origine, c'était le fait qu'elles étaient les deux plus jeunes de leur classe qui les avait rapproché avant qu'elles ne se découvrent de nombreux points communs.

Et, même si ses rapports devaient l’être uniquement physiquement, mentalement, elles étaient contrebalancées par un jeu de domination - où, c’était le plus souvent Sidonie la dominatrice - ou de manipulation mentale de son partenaire. Et même en dehors de la couche proprement dite, la jeune étudiante pu rapidement acquérir l’image de femme facile. Plutôt que d’en éloigner, elle en joua, et fit en sorte de fréquenter des garçons issus de famille de plus en plus fortunés. La jeune exubérante campagnarde commença ainsi, aux alentours de ses quinze ans, à fréquenter de plus en plus la riche bourgeoisie de Cyrillia, introduite par le biais de Nélama, et à se fendre de plus en plus une place dans cette bulle d’élites.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Dcp4
Sidonie à quinze ans,
déjà prête pour les soirées

Elle put alors se rendre compte de son inculture politique, militaire et de bien d’autres aspects de la société républicaine, que l’on abordait pas dans les livres ou dans les cours en ligne sur Holonet. Des points qui étaient de surcroît au mieux tabou, au pire peu abordés dans le domaine familial de Sidonie. Cyrillia étant à l’époque proche de la frontière avec le Consortium Éternel - victorieux de sa précédente campagne du début du siècle vers le Noyau - les discussions sur le plan militaire étaient sur toutes les bouches des hautes sphères locales, certains craignant que le monde natal de Sidonie ne soit la prochaine cible des ambitions débordantes de la Reine Eternelle, d’autres au contraire envisageant qu’une contre-attaque prochaine naîtrait de Cyrillia pour attaquer les flancs des flottes du Consortium, alors concentrées sur les espaces Bothans et Corelliens sur lesquels ils piétinaient depuis plusieurs décennies. Une vraie soif de combat bouillonnait dans le sang des habitants de Cyrillia, et même d’une partie de la population républicaine. A leur façon, ils firent monter un peu plus le patriotisme de Sidonie et la firent passer de manière définitive dans le camp des pro-guerre, chez qui ce ne serait que par les armes que la République l’emporterait sur ses adversaires.

Puis, aux alentours de seize ans, en 1 474, vit la fin du plan « Fleurissement », qui coïncida à son entrée à la meilleure université de la capitale mais également l’élection d’Ishtina Alvarez, Chancelière de Bespin, qui mit un terme au programme entamé depuis seize ans maintenant par Hinnose.

Malgré les recommandations de ses parents, de ses professeurs et d’une bonne partie de son cercle d’amis - désormais tous soient issus de familles fortunées, soient d’intellectuels - d’envisager d’obtenir une bourse républicaine et d’aller étudier sur Naboo, Corellia, Fondor, Rothana ou encore Thyferra qui étaient bien plus prestigieuses, Sidonie préféra rester cantonner à son monde natal. La raison était simple. Si sur Cyrillia, la jeune Treen sortait du lot, à l’inverse, plongée dans l’élite étudiante républicaine, elle risquait d’avoir à faire face à une rude concurrence. Elle avait déjà réussi à gagner la bataille locale, et elle préféra assurer cette position, que se jeter dans la gueule du loup.

Elle y retrouva malgré tout Nélama, qui fut probablement la seule à soutenir le choix de Sidonie de rester sur Cyrillia. C’est ainsi qu’elles optèrent toutes les deux pour des études littéraires et de sciences politiques, économiques et sociales, délaissant tout ce qui avait trait aux sciences mathématiques, biologiques et physiques, jugeant avoir une culture générale suffisante à ces sujets avant son entrée à l’université de Cyrillia. Et bien qu’elle fut très tôt une partisane de la ligue Démos, elle ne négligea pas non plus ses connaissances dans tous les autres domaines. Pour elle, connaître les points faibles et les points forts de ses adversaires est tout aussi important, si ce n’est plus, que les siens.

Les mois se succédèrent où une certaine routine s’établit dans la vie de Sidonie, qui ne vit plus sa sœur aînée, et finalement très peu ses parents, qui n’étaient ponctués que par les examens de fin d’années et les vacances qui y étaient liées. Son passage à la majorité, en 1 476, marqua un changement dans la sphère politique républicaine, avec la destitution d’Alvarez suite à une motion de censure et l’élection de la Chancelière Eurydice Elpi, sans étiquette et surtout la plus âgée alors que la jeunesse était plébiscité depuis deux décennies. Si cela sembla anodin, Sidonie le prit à l’époque comme le fait que même en politique, tout pouvait être clivant et la vérité d’hier pouvait être le mensonge d’aujourd’hui.

Mentalité qui se traduisit par sa gestion sentimentale catastrophique. Cela débuta à ses dix-neufs ans quand elle tomba follement amoureuse pour la première fois de sa vie. Son nom, c’était Armand Célard. C’était un riche industriel, d’alors vingt-cinq ans, issu d’une bonne famille de Fondor et qui était de voyage d'affaires pour Cyrillia. Le coup de foudre fut instantané entre les deux et il ne fallut qu’une soirée arrosée pour que la romance ne débute. Elle se fit tatouer deux étoiles sur sa poitrine pour symboliser leur relation, se surnommant les deux petites étoiles. Cette relation idyllique ne dura que quatre mois. Armand ne supporta rapidement plus le fort caractère et le besoin de contrôle absolu de Sidonie sur leur couple et rompit par un simple mot sur Holonet.

Dévastée, elle sombra dans une courte mais intense dépression. Elle en sortit en grande partie grâce à Nélama et, après cette profonde déprime amoureuse, elle enchaîna les amants, n’arrivant guère à maintenir un semblant de couple plus que quelques mois. La faute, outre sa psychologie, à sa réputation actée de jeune femme sulfureuse. On venait à elle pour ses performances sexuelles, son physique ou son charisme. Mais on ne cherchait pas à s’attacher à elle sentimentalement. Et quand certains y étaient tentés, c’était elle qui se laissaient car elle ne s’était toujours pas remise d’Armand. C’est aussi ce qui fit que certains abandonnèrent d’essayer quoi que ce soit avec Sidonie, si ce n’est en tant que sex-friends. Une évolution qui ne sembla pas déranger, au final, tant que ça la jeune femme qui sut s’y adapter, comme toujours.

On aurait pu penser que la situation en resterait là. Mais ce fut sans compter deux éléments. La première, c’est le fait que, désormais majeure, elle put avoir accès aisément aux jeux d'argent. La seconde, ce fut l’alcool. Elle fut ainsi rapidement séduite par les casinos de Cyrillia, et les nombreux bars de la capitale, au point de faire office de cliente régulière, connue et reconnue dans le milieu.

Ce fut le début de ses soirées d’excès et de luxure. Mais cela commença à se répercuter sur sa concentration pendant les études. Ce fut également une période où elle fut en froid avec Nélama, la Mirialan s’étant trouvée à son tour quelqu’un et voyant de moins en moins Sidonie, ce que celle-ci lui reprocha. Cela dura quelques mois jusqu’à ce que Sidonie finisse par se rendre et accepter qu’en continuant ainsi, elle risquait de tout perdre.

<<-- Cyrillia - Politicienne locale - 1 479 à 1 488 -->>

Dates clés :
1 479 (21 ans) : Diplôme  en gestion politique publique et intègre SociaPol Cyrillia. Conseillère municipale dans la mairie de la capitale de Cyrillia
1 480 (22 ans) : Relation avec Shuada Vadeesha, une sulfureuse Togruta. Opération Lord_Over. Second mandat d’Eurydice Elpi
1 481 (23 ans) : Schisme de la Ligue Démos. Sidonie intègre la mouvance universaliste
1 482 (24 ans) : Rupture avec Shuada
1 483 (25 ans) : Sidonie se montre aux meetings politiques universalistes
1 484 (26 ans) : Fin du mandat d’Eurydice Elpi. Nemor Rokai, de Cato Neimoidia, Chancelier universaliste est élu.
1 485 (27 ans) : VIème conclave de Tython. Sidonie se fait connaître pour être contre les Seigneurs Jedi
1 486 (28 ans) : Sidonie devient ministre de l’intérieur de Cyrillia. Coupe les ponts avec sa famille. Fin du mandat de Nemor Rokai. Mandat de deux mois de la Chancelière Shina, de Céréa, puis mandat du Chancelier Fien Bung, de Sullust
1 487 (29 ans) : Fien Bung abandonne le poste. Mandat de la Chancelière Suuna Rao, de Ryloth.


Une décision qui s’avérera payante pour Sidonie qui obtiendra un diplôme en gestion politique publique à ses vingt-et-un ans, avec mention, bien entendu. Elle intégra un cabinet de conseil local, SociaPol Cyrillia, grâce à un piston de l’un de ses anciens amants avec qui elle avait gardé un minimum contact. Un avocat du nom de Fermand. Lui parce qu’il l’aimait encore, elle parce qu’elle savait qu’il pourrait lui être utile plus tard. Cela lui avait permit de transformer quelques relations personnelles en relations professionnelles.

Dans le même temps, elle chercha et trouva très rapidement un poste de conseillère municipale dans la mairie de la capitale de Cyrillia. Ce n’était rien de trébuchant, elle n’était pas l’assistante directe du maire dès son arrivée, mais elle put s’en rapprocher petit à petit au fur et à mesure des conseils communaux et des différentes célébrations publiques.

Petit à petit, elle fit parler d’elle dans des milieux jusqu’ici inaccessibles pour elle, malgré le fait d’être dans les petits papiers des hautes sphères de Cyrillia. Elle s’attira également la sympathie de la population favorable au mouvement de la Ligue Demos de la capitale, pro-guerre totale, qui sera plus tard partisans du mouvement universaliste. Que la population soit ou non réellement politisée, elle fut étonnée de se rendre compte qu’elle plaisait aussi bien à une jeune génération dans sa tranche d’âge, qui s'avéra au final très marqué par les différents plans d'Éducation, dont celui du « Verdoiement » qui inculqua une forte prédisposition locale à la guerre.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Dahd
Sidonie à vingt-et-deux ans,
conseillère municipale bien installée

1 480. Ce fut une année charnière pour le futur de Sidonie. Dans un premier temps, il vit la réélection d’Eurydice Elpi pour un second mandat, mais surtout, elle marqua ce qui sera connu par la suite à travers la galaxie comme l’opération Lord_Over. La plus grande campagne militaire depuis la formation du Consortium Éternel plus de deux siècles auparavant vit ainsi le jour. Une complexe opération qui permit à la République de récupérer l’équivalent de l’espace Hutt en terme de territoires, perdues face au Consortium - d’abord entre 1 217 et 1 226 qui avaient vu la chute de Kashyyyk et l’avancée du conflit jusqu’à l’espace Bothan ; puis l’assaut vers le Secteur Corellien en 1 400 - en un temps record et revenir à la ligne de front initial presque trois siècles plus tôt. Ce fut un soulagement pour la population de Cyrillia qui vit ainsi la ligne de front s’éloigner grandement.

La seconde, est non des moindres, fut sa première véritable relation amoureuse homosexuelle, et de surcroît, avec une non-humaine. Ce fut en effet lors de son vingtième-deuxième anniversaire, qu’elle fêtait dans le plus grand casino de la planète, qu’elle fit la rencontre de Shuada Vadeesha, une sulfureuse et belle Togruta de dix ans plus âgée qu’elle, à la poitrine prononcée et à la peau bleutée qui ne put que séduire Sidonie. Shuada s’avéra être une ancienne contrebandière qui, après avoir gagné le gros lot, mit fin à sa carrière pour verser dans le mannequinat et faire la promotion de diverses marques de cosmétiques. Elle pouvait ainsi, tous frais payés, aller de mondes en mondes. En l’occurrence, la Togruta devait rester quelques semaines sur Cyrillia pour promouvoir une nouvelle crème réparatrice. Une période que Sidonie et Shuada partagèrent en compagnie l’une de l’autre. Une relation fusionnelle puissante que les deux femmes se promirent de poursuivre.

A côté, chaque jour, chaque avancée des flottes républicaines, chaque planète reprise était suivie à la loupe par la jeune Sidonie, au point même d’en laisser certaines sorties nocturnes un temps. Elle en développa de bonnes connaissances basiques de tactiques militaires. Elle aurait été bien incapable de comprendre toutes les subtilités guerrières, mais put acquérir une bonne vision d’ensemble sur comment préparer une invasion planétaire, faire des diversions, et ne cessa de s’abreuver des holovidéos de population en liesse d’être libérés.

Elle fut néanmoins pour le moins déçue par l’arrêt final de l’opération Lord_Over. Elle qui avait vibré suite au discours de l’Amiral Tontpa avant le début de la campagne de reconquête militaire n’approuva pas le choix de la Chancelière Elpi d’arrêter les hostilités au point névralgique de Randon. Hapès n’était plus si loin, et elle rêvait également de voir Bastion tomber ensuite. Elle mettra du temps, et de l’expérience, avant de pleinement comprendre la décision de l’époque, et finalement l’accepter. Mais en cette fin d’année 1 480, elle ne pouvait que voir en l’Amiral Tontpa comme le digne héros républicain qu’il devait être, et un exemple à suivre.

A côté de ces points glorieux, elle consulta également du contenu plus sombre, qui pouvait traiter aussi bien sur les destructions des nombreux vaisseaux, les morts incalculables, l’envoi à la mort des clones, et surtout, se plongea dans l’observation des témoignages des mondes saccagés par les Sith. Ce fut probablement à ce moment-là qu’elle commença à réellement mettre les Sensitifs du Consortium Éternel dans sa liste noire de personnes indésirables dans la galaxie.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) 3utj
L’Opération Lord_Over, 1480,
et ses territoires libérées

Ce fut dans ce mélange chaotique que l’année suivante, en 1481, la Ligue Démos se fractura en deux mouvances politiques, les universalistes et les cosmopolitains. Naturellement, Sidonie adhéra au premier et leur vision de la guerre totale. A l’inverse, elle n’approuvera guère l’idée de voir des Jedi devenir politiciens et prendre la tête de certains mondes libérés de l’oppresseur Sith. A ces yeux, on passait d’une ingérence à une autre. Elle n’avait en effet aucune confiance envers les Sensitifs. Elle participa même à une pétition déposée au Sénat pour réclamer la séparation des Jedi à la politique, qui au plus grand regret de Sidonie, ne mena à rien.

Malgré l’indécision générale sur la poursuite ou non de l’opération l’année précédente, la Chancelière Elpi réussit à obtenir un nouveau mandat. Il fallait dire qu’il n’y avait peu de candidats solides pour rivaliser avec ce premier mandat qui avait vu malgré tout la libération de plusieurs secteurs allant des Mondes du Noyau à la Bordure Médiane, en plus de soulager considérablement les fronts des secteurs corelliens et bothans, puissants alliés historiques de la République.

Puis, aussi vite qu’elle était arrivée, l’Opération Lord_Over laissa une étrange sensation d’après-guerre, même si bien entendu, elle était toujours présente. Politiquement, la mouvance universaliste prenait de plus en plus d’ampleur, même si les opposants bien plus modérés encourageaient à profiter de ce repos mérité. En effet, l’offensive avait été un coût aussi bien humain que financier non négligeable.

Sur un plan plus personnel, bloquée sur Cyrillia le temps de monter les échelons locaux, Sidonie ne trouva que peu d’opportunités de retrouver Shuada. De même, la Togruta n’était pas totalement maîtresse de son agenda. Les échanges par holovisio n’aidèrent en rien à atténuer le début de frustration naissant entre les deux femmes. En effet, aucune n’était prête à céder ses habitudes pour le plaisir de l’autre. Leur relation finit par s'envenimer et, partagée entre ses sentiments et son désir de réussite dans la politique, Sidonie prit le parti de couper tout lien avec Shuada après deux ans de relation à distance. Cela lui brisa une nouvelle cœur, n’ayant pas connu une aussi forte déception amoureuse depuis Armand, mais ne fit que renforcer son appétit carriériste. A ce moment-là, dans son esprit, il lui sembla évident que ce ne serait que quand elle aurait une vie professionnelle stable qu’elle pourrait alors envisager une vie de couple de façon sereine.

Elle profita ainsi de ce climat pour continuer à se frayer un chemin dans les hautes sphères politiques. Son appartenance au parti universaliste permit de lui ouvrir, encore, de nouvelles portes. En dehors du travail, elle passa de nombreuses fins de semaine à assister à différents meetings politiques sur Naboo, Bothawui, Corellia, Mimban, Malastare ou encore Bespin, aussi bien pour se montrer que commencer à se faire des contacts politiques en dehors de Cyrillia, ce petit monde de la Région d’Expansion qui n’intéressait dans le fond pas grand monde.

L’ascension fut longue, et éprouvante, mais son caractère et ses opinions parfois tranchées lui permirent de devenir un nom et un visage connu parmi les universalistes. Il ne lui manquait réellement qu’une légitimité, souvent remise en question. Après tout, elle était loin de concurrencer les différents sénateurs ou ministres de différentes colonies de mondes d’importance. Elle eut beau se monter un noyau dur d’alliés politiques, tels qu’une conseillère politique de Socorro, un ministre d’Andara ou encore un investisseur financier de Rishi, de part sa position renouvelée quant à une séparation politique avec les Jedi, suite au VIème conclave de Tython en 1 485, elle ne restait pour beaucoup qu’une arriviste de la campagne stellaire.

Néanmoins, la fin du second mandat de la Chancelière Elpi, l’année précédente en 1 484, entama un début de changement dans l’arène politique républicaine.  gée maintenant de 84 ans, elle laissa sa place à une nouvelle génération de Chanceliers qui souffrirent de l’instabilité politique ambiante.

Quand un Chancelier était élu, il ne gardait guère longtemps sa coalition qui implosait à la première discorde venue. Et à l’inverse, dès qu’un candidat de la mouvance universaliste sortait du lot, il se prenait alors une alliance des autres qui ne voulaient pas repartir sur une nouvelle campagne militaire.

Nemor Rokai, de Cato Neimoidia, pro-universaliste, fut le premier Chancelier Suprême a en souffrir. Élu donc en 1 484, il tint une année et demi avant qu’il ne prenne une motion de censure, suite à des scandales liés à de la corruption datant d’avant son élection et déterrés par l’opposition.

Mais cela n’empêcha pas la montée de cette branche politique au sein du Sénat pendant de ce temps, permettant la mise en place de plus en plus de lois et décrets permettant une accélération de la production militaire, aussi bien près du front que loin derrière les lignes. Au niveau local, la tendance bougeait également, de plus en plus d’élections législatives ou de branches politiques penchant pour l’universaliste.

Sidonie en fut le bon exemple, devenant finalement ministre de l’intérieur de Cyrillia, dès 1 486, et la mise en place du nouveau gouvernement planétaire, là où Rokai perdait de son côté son statut de Chancelier Suprême. Ce fut à cette période qu'elle finit par couper totalement les ponts avec ses parents, qu'elle ne rendait plus visites depuis plusieurs mois déjà, et se fâcha définitivement avec sa sœur aimée, qui avait depuis une vie paisible et simple dans la campagne de Cyrillia avec un homme que Sidonie trouvait ennuyeux à souhait. Si ses parents continuèrent à tenter de garder contact, l'ignorance récurrente de la désormais ministre de l'intérieur fit qu'ils finirent par abandonner. A l'inverse, sa famille plus éloignée tenta à ce moment-là de se rapprocher d'elle. Mais celle-ci, en plus d'être tout autant ignorée, eut droit à un profond mépris de la part de Sidonie. Et une visite fiscale plus tard chez une tante calma étrangement tout le monde ensuite.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Onhk
Sidonie à vingt-huit ans,
Ministre de l'intérieur de Cyrillia

D'autant plus que Sidonie se concentrait de plus en plus sur sa popularité hors de son monde natal. En effet, maintenant la numéro deux de Cyrillia, elle gagnait enfin en légitimité chez les autres. En effet, désormais proche de la Présidente de Cyrillia, elle bénéficiait d’un poids politique supérieur en dehors de sa planète d’origine. Finie la simple conseillère municipale de la capitale, désormais, elle était la numéro deux de Cyrillia ! Bien entendu, elle restait pour certains qu’un petit moustique dans l'échiquier complexe et obscur de la politique républicaine qui était en pleine mutation, mais elle n’était plus un simple microbe dont on ignorait l’existence.

En tant que ministre de l’intérieur de Cyrillia, elle continua à prodiguer une direction pro-guerre, qui allait de paire avec l’orientation universaliste de la Présidente élue. Sidonie ne cessait en effet de convaincre que ce n’était pas parce que la ligne de front avait considérablement reculée, que Cyrillia n’était pas à l’abri d’une contre-attaque future du Consortium. Sans doute pas maintenant, mais dans des décennies futures. Après tout, cela faisait presque trois siècles que la guerre avait éclaté !

Elle tâcha également de rencontrer plusieurs gouvernements, qu’ils soient issus de démocraties ou de royautés républicaines, en tant que ministre de l’intérieur de Cyrillia, pour commencer à se faire connaître autrement que par le biais de son adhésion au parti universaliste. Une chose qu’avait compris Sidonie pour sa future carrière politique, c’était de ne pas se limiter à être vu qu’au sein de son propre camp. Et puis, on pouvait toujours faire des rencontres intéressantes parfois !

Du côté du Sénat, par contre, rien n’allait. Après la fin du mandat de Nemor Rokai, ce fut Shina, de Céréa qui devint Chancelière. Cependant, n’osant pas aller à contre-courant du programme du Némoïdien, elle-même pro-universaliste, préféra démissionner au bout de deux mois en constatant que toutes ses propositions étaient bloquées par l’opposition. Ce fut finalement Fien Bung, de Sullust, et unioniste qui accéda à ce poste. Si cela se passa bien dans un premier, il ne réussit pas à passer l’année 1 487 lorsqu’une une nouvelle coalition politique fit qu’il ne put rien faire dès que la première mesure gênant une majorité du Sénat bloqua son pouvoir.

Finalement, ce fut la Chancelière Suuna Rao, de Ryloth, qui accéda au poste de Chancelière Suprême.  gée d’une bonne cinquantaine d’années, elle était une des principales figures de la Ligue Démos et avait regretté cette scission. Elle joua là-dessus pour attirer sous son giron les cosmopolitains, mais, à côté de cela, elle proposa un programme clairement universaliste. C’était clairement le triomphe du mouvement universaliste qui fut à son âge d’or au sein du Sénat en 1 487.

<<-- Naboo - Sénatrice de Cyrillia - 1 488 à 1 498 -->>

Dates clés :
1 488 (30 ans) : Sidonie devient sénatrice de Cyrillia. Second tatouage et relation avec la sénatrice  Alma Fa de Ryloth. Enquête sur une corruption à son encontre, non prouvée
1 489 (31 ans) : Nouvelle enquête, accusée d’avoir assassinée une ancienne membre du gouvernement de Cyrillia, non prouvée également
1 490 (32 ans) : La Chancelière Sunna Rao se retire de la politique. Le chancelier Elthan Oloku, d’Eriadu, cosmopolitain, la remplace. Chute des Hutts et création de l’APEX
1 491 (33 ans) : Fin du mandat d’Elthan Oloku. Premier voyage sur Zeltros
1 492 (34 ans) : Quatre chanceliers différents passeront au pouvoir à tour de rôle
1 493 (35 ans) : Sept chanceliers différents passeront au pouvoir à tour de rôle
1 494 (36 ans) : Élection de Charles Monari de Corellia, fédéraliste
1 496 (38 ans) : Sidonie devint la porte-parole des universalistes


Ce fut dans ce contexte, et alors âgée de trente ans, quelle devient finalement sénatrice de Cyrillia lors d’un remaniement du gouvernement, suite à certaines dissensions politiques internes, et surtout quelques affaires louches et quelques scandales au sein du cabinet ministériel.

Le choix ne fut pas dû au hasard pour que Sidonie devienne sénatrice. En effet, elle avait pu pendant plusieurs années tisser sa toile. Ses fidèles alliés au départ avaient su gagner eux aussi en importance, lui permettant une fois installée sur Naboo d’avoir déjà des appuis solides. En effet, la conseillère politique de Socorro et l’ex-ministre d’Andara étaient devenus sénateurs, l’investisseur financier de Rishi était devenu un magnat de la finance et même Nélama refit parler d’elle en étant devenue sénatrice de Tatooine.

Elle se rapprocha également de la Sénatrice Alma Fa, à l’origine pour tenter de se mettre la Chancelière Rao dans sa poche, qui était en place depuis maintenant une année. Au final, elle finit par en tomber amoureuse et c’est suite un pari avec Alma Fa, lors d’une soirée arrosée, qu’elle se fit son second tatouage.

Si elle était bien connue au sein des universalistes, le reste du Sénat pu voir en Sidonie une femme pleine d’énergie, mais également pleines d’ambitions pour ses détracteurs. Deux visions qui étaient aussi justes l’une que l’autre.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) K2ug
Sidonie sénatrice de Cyrllia à trente ans,
Réfléchissant à son prochain discours au Sénat

A l’inverse, certains virent en Sidonie une marionnette à manipuler aisément, et préféraient la voir sous la main sur Naboo, en tant que sénatrice, plutôt qu’en restant enfermée sur Cyrillia. Des rumeurs de corruption commencèrent à fleurir sur le changement soudain de statut de la désormais sénatrice. La façon dont elle gagna ce poste n’était en effet pas des plus communes, et son rapprochement avec la sénatrice de Ryloth, puis la Chancelière, n’aida en rien. L’âge ne pouvait guère être un élément gênant, quand trois décennies plutôt, la plus jeune chancelière élue n’avait alors que quatre ans de plus qu’elle.

Tout ce que réussit à trouver la justice fut des emplois fictifs de la part d’une partie de l’ancienne gouvernance de Cyrillia, du temps où Sidonie était donc ministre de l’intérieur, sans qu’aucun lien ne remonte avec elle. Quant à des questions de pots-de-vin, la politicienne étant du genre à beaucoup dépenser dans le milieu de la nuit depuis déjà plusieurs années, il était bien difficile de retracer quoi que ce soit.

L’accident en speeder d’une ancienne ministre de Cyrilla, fermement opposée à Sidonie, en 1 489, relança une enquête sur la sénatrice, certains l’accusant d’avoir orchestré en réalité un meurtre pour la faire taire. Mais là encore, cela ne mena à rien de concret, et les fameuses preuves contre Sidonie comme quoi elle soudoyait certains membres du Sénat pour faire passer des lois pro-guerre ne furent étonnement jamais retrouvées. L’affaire fut finalement classée sans suite.

En effet, alors en bonne dynamique depuis 1 481, le mouvement universaliste commença à connaître une perte de vitesse à partir de 1 488, accusant de plein fouet les dépenses d’armement démesurées qui, certes, permirent d’augmenter le budget militaire et tenir la nouvelle ligne de front en place depuis 1 489, mais qui à l’inverse perturba considérablement l’économie républicaine.

Après de nombreuses émeutes qui frappèrent toutes les grandes planètes républicaines pendant plusieurs semaines, en 1 490, Suuna Rao préféra se retirer de la politique. Le Chancelier Elthan Oloku, d’Eriadu, cosmopolitan, termina le mandat de la Twi’lek. Sous son mandat, le revirement de la balance politique permit de faire passer de plus en plus de lois limitant l’impact de la production militaire au profit de l’équilibre social jusqu’à l’année suivante.

Mais ce qui attira également les regards, alors que Sidonie commençait à se plaire dans sa villa à proximité des cascades de Theed, au moins l’espace de quelques jours pour certains holojourneaux d’informations en continu républicains, par la suite, une fois le calme revenu dans la République, ce furent la chute de l’Espace Hutt et la création de l’APEX l’année suivante en 1490.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Apexlo10
APEX, nouvel acteur politique galactique

Un changement qui lui plut beaucoup. Enfin, non pas qu’elle allait jusqu’à approuver un gouvernement criminel autoproclamé, il ne fallait pas rêver non plus ! Mais entre le système despotique Hutt et un autre méritocratique, il n’y avait pas photo à ses yeux. Et puis, l’avantage d’un nouveau monde neutre et illégal, c’était de pouvoir commencer à se faire des contacts peu recommandables qu’elle ne pourrait trop fréquenter dans le territoire républicain. Cela étant, elle ne se rendit pas réellement directement sur le territoire de l’APEX proprement dit, surtout pas à cette période de surcroît vue l’instabilité du moment.

Mais, à la place, il existait le monde neutre de Zeltros. Un paradis idéal pour rencontrer tout un chacun des quatre coins de la galaxie, quand on savait où et quand voir telle ou telle personne. Zeltros, un monde qui deviendra rapidement comme une seconde maison pour Sidonie. Enfin, une troisième si on comptait bien entendu Naboo. Elle qui n’était pas si loin que cela du monde des Zeltrons n’avait encore jamais eu l’occasion de s’y rendre avant ses trente-trois ans. Ce fut pour ainsi dire comme toute une éducation à refaire, tant ce monde convenait parfaitement au style de vie de Sidonie, et elle eut presque le sentiment de vivre une seconde adolescence ! Plaisir, luxure, alcool, drogue, jeux d’argent. La jeune sénatrice goûta à presque tout ce qui était possible là-bas.

Autant dire que les retours à Naboo ensuite pour les sessions plénières au Sénat furent parfois compliquées. Elle eut du mal à une session de début 1 491 de cacher qu’elle était venue sans avoir décuvée de la veille. Heureusement ce jour-là, il ne s’agissait que de votes, et dans tous les cas, elle n’avait pas à se mettre en avant. Mais elle n’avait pu le cacher à ses collègues proches. Cela lui valut quelques reproches, loin des holocaméras fort heureusement, mais Sidonie comprit qu’il était temps pour elle de redescendre à ce niveau-là. Quand bien même elle n’avait aucun problème à faire la une des holojourneaux people, au contraire, ça lui convenait bien d’être ainsi connue d’un plus grand public, elle ne voulait pas qu’on commence à dire qu’elle négligeait son travail !

D’autant plus que d’un point de vue politique, cela faisait désormais de bien nombreux mois que le Sénat avait trouvé un certain point d’équilibre en termes de partition. Cela se ressentait aussi bien sur les séances de plus en plus houleuses entre les différents extrêmes, au point d’en fatiguer certains, que l’impossibilité pour le Chancelier élu d’appliquer la moindre réforme, n’obtenant jamais la majorité.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) 51sl
Le Sénat se vide …

Les années 1 492 et 1 493 furent les pires que compta le Sénat, car pas moins de onze personnes différentes furent Chanceliers Suprêmes. Et pendant ces vingt-quatre mois, rien ne fut voté de concret. Deux années de pur vide politique qui finirent par poser problème.

Ainsi, en 1 494, ce fut finalement un fédéraliste, le Chancelier Suprême Charles Monari de Corellia, qui réussit à rallier suffisamment de soutien pour se maintenir pendant l’intégralité de son mandat, ce qui n’avait plus été vu au final depuis le second mandat d’Eurydice Elpi, seulement dix ans plus tôt mais une éternité du point du Sénat. Pour arriver à cela, il dut faire face à de nombreux compromis pour arriver à débloquer certaines décisions. Cela au prix d’un sentiment de trahison au sein de son camp qui l’empêchera une réélection en 1 498.

De son côté, toujours célibataire et sans enfants, Sidonie était sénatrice depuis maintenant plusieurs années. Si à son arrivée sur Naboo en 1 488, elle était la nouvelle arrivante au Sénat, la situation avait considérablement évolué.

Elle prit de plus en plus place au sein du mouvement universaliste, au point d’en devenir même la porte-parole officielle en 1 496 où elle manifesta de plus en plus son mécontentement de l’absence de changement et de prise d’initiative républicaine, prenant le relais d’une partie de la population.

A vrai dire, ce sentiment de stagnation finit par déplaire au fil du temps parmi ses électeurs, mais ce fut pire parmi l'hémicycle du Sénat. Une certaine nostalgie de l’époque d’Eurydice Elpi commença à poindre. Ce fut même l’un des mandats où on compta le plus grand nombre d'abstentions depuis le début de la guerre. La République désirait maintenant un vrai changement !

<<-- Chancelière Suprême de la République Galactique - 1 498 à nos jours -->>

Dates clés :
1 498 (40 ans) : Sidonie devint Chancelière Suprême
1 499 (41 ans) : Nouvelle commande de clones et augmentation drastique du budget militaire terrestre
1 500 (42 ans) : Augmentation de la cadence de production des ravitailleurs. Enchère sur Zeltros
1 501 (43 ans) : Offensive du Consortium. Chute de Kashyyyk


Et ce changement se nomma Sidonie Treen.  gée de désormais quarante ans, c’était une véritable victoire politique aussi bien pour elle que pour le peuple qu’elle voulait incarner. Qui aurait cru qu’une simple fille de Cyrillia deviendrait quatre décennies la plus haute figure politique républicaine ?

Et aussi paradoxal que cela pouvait sembler de prime abord, ces nombreuses prises de positions - parfois radicales sur certains sujets - ou ses nombreux déboires personnels furent ce qui lui permit d’atteindre ce poste.

En effet, elle paraissait bien plus authentique que les autres candidats de cette élection de 1 498. Pleine d’énergie et n’ayant pas peur de mettre les pieds dans les plats, elle dénotait totalement avec son prédécesseur, et c’était justement tout ce qu’on lui demandait.

A cela, on pouvait ajouter que cela faisait bientôt deux décennies que l’opération Lord_Over avait eu lieu. Du côté de la République Galactique comme du Consortium Éternel, chacun avait retrouvé ses forces depuis cette dernière grande campagne militaire. On s’interrogeait également sur l’Empire, si silencieux depuis les batailles de Fondor et Endor durant la première moitié du quinzième siècle après la bataille de Yavin. Une tension qui redevenait pleinement palpable au fur et à mesure que la date des trois cents d’existence du Consortium Éternel, et par extension du conflit, approchait à grand pas.

Une cheffe d’état universaliste était ce que beaucoup attendait à cet instant précis. Et sur ce point-là, elle n’allait pas décevoir grand monde. Mais avant de pouvoir commencer à réfléchir à ce qu’elle pourrait ou non appliquer, il lui fallait déjà avoir une équipe. Elle y avait déjà un peu réfléchi en amont et elle s’entoura le moment venu de trois assistantes personnelles. Elle aurait pu recruter un homme dans le lot mais elle préféra une équipe purement féminine car elle se sentait plus à l’aise ainsi.

La première était une humaine aux cheveux bleus comme elle qui était ni plus ni moins que sa secrétaire personnelle. Elle se dénommait Hélène Desmina. Fille d’une riche famille de Rothana, elle baigna dans le milieu économique et politique tôt mais son franc-parler lui bloqua rapidement plusieurs portes. Mais c’est justement ce trait de caractère qui plut le plus à Sidonie. Elle avait besoin dans son milieu de travail d’avoir quelqu’un qui n’hésitait pas à lui rentrer dedans pour lui pointer ses erreurs du doigt. En outre, son caractère mutin et sa belle silhouette étaient deux bonus clairement non superflus pour la Chancelière Suprême.

La seconde, était une métisse humaine-Hapienne, dénommée simplement Malénia. Fille illégitime d’une Hapienne vivant sur Ruusan, elle trouva refuge au sein de la République alors enfant grâce à l’opération Lord_Over. Ses origines restent cependant facilement visibles de par sa grâce naturelle et ses courbes qui pourraient rendre Sidonie jalouse. D’autant plus qu’elle ne cherche pas à le cacher, souvent vêtue court. Mais si la Chancelière la garde auprès d’elle ce n’est pas que pour des relations intimes, mais surtout parce que de par son passé, elle chercha au maximum à se renseigner sur le Consortium Éternel pour aider au mieux la République. Très sensible au milieu social, du fait de son éducation dans l’orphelinat où elle fut mise, elle apportait une vision du peuple que Sidonie pouvait avoir tendance à négliger.

La troisième était une Twi’lek à la peau verte et très austère qui répondait au doux nom de Nila. Ancienne militaire de carrière en poste sur le front opposant la République à l’Empire, elle était apte à conseiller Sidonie aussi bien au sujet de la guerre que des tendances impériales du moment. C’est probablement l’une des trois que l’on voyait le moins en public, mais uniquement dans l’enceinte du Sénat quand la Chancelière Suprême faisait appel à elle.

Grâce, entre autres, à ces trois aides régulières, elle put faire voter un plan de réarmement massif des mondes frontaliers dès son année d’élection. Elle encouragea également les citoyens républicains à participer à de nombreuses formations de combat, même parmi les mondes les moins exposés. Quand bien même les Forteresses stellaires assuraient la protection absolue d’innombrables systèmes républicains, rien n’était infaillible et Sidonie jugeait que les stratèges militaires - Jedi inclus - se reposaient trop là-dessus.

Elle fit budgéter l’année suivante, en 1 499, un nouveau plan de commandes supplémentaires de clones pour renforcer les garnisons et aussi améliorer le moral des troupes en permettant plus de roulement. Cela aboutit à un vote positif et permit l’envoi de nouveaux soldats sur les mondes de Chalacta - qui avait subi une attaque quelques semaines avant son élection -, de Kashyyyk, d’Empress Teta, de Cato Neimoïdia  ou encore de Céréa.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Voxh
Parfois être Chancelière,
C’est comme jouer aux dés

A l’inverse, elle se heurta la même année à un refus massif de la part des différents sénateurs quant à une augmentation du budget allouée aux flottes républicaines. On jugea en effet que depuis l’opération Lord_Over, la ligne de front ayant été réduite, cela ne justifiait en rien une telle demande. N’insistant pas sur le sujet, elle réussit tout de même à faire passer un amendement pour une augmentation exceptionnelle de la cadence de production de vaisseaux ravitailleurs pour la période de 1 500 à 1 505, bien au-delà de son propre mandat.

Mais être Chancelière Suprême ne se résumait bien entendu pas qu’à l’armée. Le plus évident, et le plus complexe à gérer pour elle, fut la cohabitation avec le Conseil Jedi. Elle qui avait une grande horreur de voir les défenseurs de l’ordre et la justice dans la politique se retrouvait ironiquement régulièrement à devoir côtoyer plus qu’elle ne le voudrait le Grand Maître Jedi, ou tout autre interlocuteur issu de l’Ordre. Cela ne voulait bien entendu pas dire qu’elle les ignorait ou les évitait. Elle connaissait très bien la sagesse des Jedi et ne négligeait pas leurs pouvoirs. Ironiquement, être le plus proche d’eux lui permettait de savoir à quoi s’attendre, elle qui craint les Sensitifs à la Force.

Mais, elle ne se laissait simplement pas influencer par leur propre orientation morale. Cela put valoir quelques tensions mais, Sidonie comme Jedi, firent en sorte que cela ne se voit jamais publiquement. Elle n’avait aucune envie que la population républicaine sente une fracture politique entre la Chancelière Suprême et l’Ordre Jedi. Elle fit même en sorte de faire bonne figure le plus possible, voulant que l’opinion publique voit au contraire une collaboration forte.

Elle tâcha également d’organiser des voyages sur les différents mondes où elle avait pu se rendre par le passé en tant que sénatrice, aussi bien pour montrer qu’une Chancelière Suprême ne se résumait pas qu’à siéger sur Naboo, que pour prouver que son nouveau rôle ne l’avait pas changé. Elle ne se gêna pas à faire des bains de foule parmi ses plus grands admirateurs universalistes lors de ses déplacements sur les mondes proches du front, mais ne recula pas non plus à se rendre sur des colonies où elle n’avait pas de soutien, alors accompagnée par un important dispositif de sécurité. Elle ne voulait pas faire de favoritisme et se prendre une baie pourrie ou deux au visage était un moindre mal pour elle. Oh bien sûr, cela la mettait intérieurement en colère, mais elle arrivait toujours à faire retomber la pression ensuite. Si les experts étaient indécis sur la réelle efficacité de la Chancelière Suprême à faire de telle sortie, cela ne l’arrêta pas pour autant.

Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Uxyr
Une petite cigarette pour passer le stress,
avant une sortie houleuse hors de Naboo

Elle ne négligea pas non plus les questions d’ordres économiques, surtout après les différents budgets alloués à la guerre, ni les questions d’ordre plus générales et personnelles à la population. Elle entama quelques petites réformes pour améliorer les remboursements de santé - encore plus pour les officiers à la retraite - ou pour les aides sociales pour les personnes les plus défavorisées. Elle renforça également les directives pour faciliter l’insertion de réfugiés des mondes frontaliers vers le cœur de l’espace républicain ou à l’inverse le versement de primes pour tous les colons volontaires dans l’autre sens.

Puis vint l’année 1 500. Le début de la seconde moitié du mandat de Sidonie fut marqué par un événement d’ordre galactique : les enchères sur Zeltros. Et pour le plus riche ou le plus adroit, voir les deux, l'acquisition d’une technologie chiss révolutionnaire qui permettrait de passer le barrage des Forteresses était un avantage stratégique indéniable. Ou un désavantage marquant si on ne la possédait pas, et qui forçait à revoir beaucoup de choses mises en place depuis maintenant plus d’un siècle et demi.

La réussite de la République, et son amiral Plo Tan’ith, sur Zeltros fit bien entendu la une de tous les holojourneaux républicains. Sidonie vantait déjà la mise en place d’une nouvelle armada républicaine disposant de cette technologie révolutionnaire. Les chantiers spatiaux de Fondor, Corellia ou Rothana pour ne citer qu’eux tournèrent à plein régime.

Mais la Chancelière Suprême n’était pas dupe pour autant. Cela prendrait forcément du temps avant que son désir ne devienne réalité. Un consensus arriva vite où il fut décidé que pour bénéficier tout de suite de cette technologie, elle serait implantée après quelques modifications, sur le Vaillance, le vaisseau amiral de Plo Tan’ith, et posté en orbite de Kashyyyk.

En effet, les services d’espionnage républicains faisaient de plus en plus remonter que le Consortium Éternel s’apprêtait à mener une offensive contre la République, en représailles à l’opération Lord_Over, dont la victoire républicaine venait fêter son vingtième anniversaire. Néanmoins, la cible précise n’ayant pas été connue, cela força la République à diviser ses forces le long de sa frontière.



Puis, un message alarmant arriva jusqu’au Sénat sur Naboo.

Kashyyyk était tombée.

Le Grand Maître Jedi Dante Garvan était grièvement blessé.

L’amiral Plo Tan’ith était resté sur place.

La prochaine séance dans l'hémicycle du Sénat allait être quelque chose …



Dernière édition par Sidonie Treen le Mar 15 Aoû - 21:33, édité 1 fois
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Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) Empty Re: Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée)

Jeu 10 Aoû - 0:58
Coucou, juste pour signaler que ma fiche est enfiiiiiiiin terminée ! Sidonie Treen, Chancelière Suprême (Terminée) 1f499
Aerys H. Fel
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Mar 15 Aoû - 22:13
Une fiche passionnante même si elle met en scène une terroriste rebelle au comportement libidineux ! è_é

Allez, hop fiche validée ! Amuse toi bien avec les sénateurs Razz


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