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Lizlin Neir
Lizlin Neir
Acolyte Assassin
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Lizlin Neir [Terminée] Empty Lizlin Neir [Terminée]

Dim 9 Avr - 23:44

 
 

Equipement :


1 Vibrocouteau de combat
L'esthétique soigné de ce couteau réalisé dans des matériaux précieux prouve que ce n'est pas un cadeau de mon propriétaire mais d'un client ayant gagné un gros pécule en misant sur moi pendant un combat. Sur la lame de chaque côté est gravé une main de Pazaak en l'honneur de mon surnom.
1 Pistolet Blaster DC-10-17
Ramassé sur le corps d'un membre de la sécurité lors de la rébellion des esclaves, c'est la première personne que j'ai tué hors de l'Arène. Ce pistolet Blaster est à la fois une marque de culpabilité de mon geste et une preuve de ce que je suis capable de faire.
1 Sabre-Laser simple, rouge
Mon Sabre-Laser ne pouvait pas être réalisé sans que cela fut avec des matériaux provenant de la vibrolame grâce à laquelle j'ai survécu ces dernières années. Le manche n'est donc pas sans rappeler celui d'une vibrolame, le modèle bas de gamme et premier prix. Pourtant en y prêtant le regard on remarquera de petites personnalisations. Si l'apparence du manche est celle d'une vibrolame basique, les métaux employés sont de bien meilleure qualité et ont été réalisé à la juste taille de mes mains. On remarque aussi des cartes de Pazaak gravés là aussi par mes soins sur le manche. Le petit bouton-pression activant la lame ne manquera pas de faire s'attarder un regard puisque c'est un dé de hasard en Coriosis autrefois porté par mon défunt propriétaire autour de son cou.

             

Description physique :


Parler de son physique est souvent bien plus facile quand on parle de ses origines parce qu'on peut comprendre pourquoi on a les cheveux d'une certaine couleur, les yeux d'une autre, la peau matte ou clair, les yeux en amande. Dans mon cas ça va être assez compliqué, j'ai été séparée de ma mère très jeune, je n'ai jamais su qui était mon père, peut-être bien son propre maître. Je ne peux donc pas expliquer d'où viennent mes yeux légèrement en amande, d'un de mes parents mais de quel monde ? Je n'ai connu que le Fhloston Paradise.

Ce que je peux dire avec certitude c'est que j'ai la peau rose pâle tirant sur un blanc léger, un visage un peu rond et cadré par des cheveux châtains qui tirent sur le noir. Si j'en juge par les regards posés sur moi par les clients de lu vaisseau-hôtel de luxe je dirai que je dois être une belle jeune femme, je ne suis ni assez candide, ni assez idiote pour dire le contraire. Les combats ont entrainé mon mètre-soixante-trois et forgé mon corps comme celui d'une combattante, musclée mais sans tomber dans l'excès et puis zut quoi j'y ai travaillé à avoir ce corps, question de survie. Alors oui ça m'a fait de belles fesses musclées, des abdos légèrement dessinés voir carrément saillants quand je réalise un long effort intense comme un combat et en plus la nature m'a gâtée d'une poitrine plutôt généreuse. Bref dans un moment de narcissisme égaré je pourrai dire que je suis une belle femme en me regardant dans un miroir.

Cependant en s'attardant un peu sur mon corps on finit rapidement par remarquer que cinq années de combats, deux trois voir quatre fois par semaines, ont laissé des marques sur mon corps. D'abord le plus évident mon œil gauche, remplacé par une prothèse oculaire bon marché après un combat dans lequel j'ai perdu mon œil. Pas tout a fait la même couleur, ça fait partie des mystères de mon anatomie des yeux qui semblent d'un rouge intense, presque bruns mais en réalité rouge. La prothèse que je porte arbore un véritable brun un peu clair, proche de mon rouge natal mais pourtant différent.
Ma main gauche porte une cicatrice dans sa paume, souvenir d'une coupure assez profonde, maladroitement auto-infligée en attirant mon couteau à ma main en urgence. Malgré les pointes de suture soignées du droïde médical une cicatrice subsiste dans ma paume.
Dans mon dos, à hauteur d'aisselles, une cicatrice causée par un tir de blaster relie mes omoplates, là aussi je dois cela aux combats de l'arène, c'est d'ailleurs à ce même adversaire que je dois ma prothèse oculaire.
Enfin, si l'on devient plus intime, vous remarquerez une cicatrice bien différente des autres sur ma fesse gauche (la partie droite de mon corps elle intéresse beaucoup moins les blessures apparemment) sous la forme de dents. Ce n'est pas une blague non, juste un client humain qui m'a louée pour une nuit et affirmait être "follement amoureux de [mes] fesses". J'étais loin d'imaginer que son offre de "tu me laisses y imprimer ma marque de dents et les embrasser, je ne te touche pas autrement et tu peux dormir seule dans le lit" allait finir ainsi. Sur le moment ça avait l'air d'un bon deal, j'étais loin d'imaginer que sa "marque" y serait encore trois ans plus tard et y serait encore pour de longues années !

               

Description mentale :


Je crois que le premier et plus évident trait de mon caractère est la détermination. Il m'en a fallu pendant toutes ces années pour rester en vie, combat après combat, malgré une vie d'esclave quotidienne qui semblait ne jamais cesser. Se fixer un objectif et s'y accrocher mais ce n'est plus si simple. Pendant longtemps ma vie s'est résumée à un seul endroit, un vaisseau de plaisance géant, je n'ai connu que cela alors le quitter pour la première fois, apparemment "libre" me procure un certain sentiment de perdition. Je n'ignore pas ce qu'il se passe dans la galaxie, les trois puissances qui s'affrontent plus ou moins régulièrement sur des terrains politiques, économiques et armés mais ça me semble tellement plus grand que mon petit univers que j'ai connu jusque là. Tout a l'air tellement plus grand désormais, je me sens un peu perdue dans cette galaxie qui désormais n'attend que d'être découverte mais par où commencer ? Comment savoir si je ne vais pas m'égarer ?
Parce que ça serait mentir que de dire que je suis indépendante, non. Même si le reconnaître m'écorche les pensées j'ai toujours été dépendante de mon propriétaire par le passé et sans doute désormais de cette personne qui m'a tirée des griffes de mon esclavage. Cela fait-il toujours de moi une esclave ? Apparemment non mais j'ai encore du mal à appréhender cette liberté soudaine et finalement toute relative si j'ai bien compris. Pourtant ces années d'esclavage m'ont aussi apprise à être débrouillarde, je n'avais pas droit de garder les cadeaux des clients alors j'ai appris à les cacher, n'ayant que peu de choses j'ai appris à troquer pour m'offrir des douceurs comme des fruits exotiques ou une coupe de cheveux. Dépendante et indépendante à la fois, douée pour exécuter les ordres par instinct de survie mais pas comme un benêt à avancer tout droit sans réfléchir parce que toutes ces expériences ont fait de moi une survivante. On ne donnait pas chair de ma peau quand j'ai commencé à combattre dans l'arène, mais il résidait en moi l'envie de vivre, la détermination de continuer mon bout de chemin même quand les tâches semblaient ardues.
Parfois même un peu trop à certaines occasion, me poussant jusqu'à me laisser submerger par la colère sans m'en rendre compte et peut-être aussi parce qu'une partie de moi aime la violence. Je l'ai déjà ressentie ce plaisir à faire crier de douleur, je me suis déjà vue face à un adversaire vaincu alors que la sentence de mort avait été prononcée qui m'amusais encore à le blesser pour entendre son cri, voir la douleur marquer son visage avant d'abréger ses souffrances. Je me réconfortais parfois en me disant que c'était un réflexe "défensif" parce qu'il me ferait la même chose, la vérité à laquelle je suis obligée de me confronter c'est qu'une part de moi est sadique. J'aime faire souffrir. Entendre et voir la souffrance s'exprimer me donne des frissons d'excitation pratiquement … sexuels.
Cela me semble si paradoxal avec ce calme qui est ma nature la plus commune. Un léger sourire accroché aux lèvres même pendant les efforts les plus intenses. Un peu comme un objet à pression, calme jusqu'au trop plein, cédant ensuite à la colère et la violence. J'aimerai mieux me contrôler, être capable de ne pas laisser la colère me dépasser comme c'est le cas mais au contraire pouvoir profiter de sa force. Malheureusement je suis bien consciente désormais que je ne peux pas continuer comme je l'ai fait jusque là en personne studieuse, un trait forcé par mon maître lorsqu'il a commencé à me faire combattre dans l'arène. Pourtant ce point de mon caractère a été bien aidé par ma curiosité qui ne manque pas d'être à double-tranchant, tantôt une précieuse alliée, tantôt m'attirant des ennuis. Ca serait bien de pouvoir la garder d'avantage sous contrôle cette curiosité mais c'est plus facile à dire qu'à faire, j'ai toujours aimé, voulu en savoir plus sur un maximum de choses. D'autant plus lorsque mon côté studieuxse confronte à ma frustration de ne pas réussir ce que je veux. Je peux alors devenir entêtée, transformer le positif de l'étude en un mal de vouloir trop en faire, je veux apprendre maintenant et je veux réussir tout de suite, je déteste me sentir limitée, ne pas y arriver mais au final même quand les choses sont difficiles ma détermination reprend le dessus, je n'abandonne jamais.

Que rajouter ? Que je suis gourmande mais ça est-ce que ce n'est pas l'apanage d'un peu tout le monde finalement ? Les bonnes choses sont faites pour être goûtée et re-goûtée non ?
J'ai un autre défaut que mon maître a pourtant tenté de corriger par le passé, lui qui ne l'était pas du tout, je suis joueuse, j'aime les défis, essayer de nouvelles choses, me laisser tenter à de nouveaux jeux. Pas vraiment que j'ai grand chose à parier de toute façon, mais j'ai bien du mal à dire "non" à un défi qui m'est lancé.


           
           

Histoire :


Comment parler d'une vie d'esclave sans être longue, ennuyeuse et répétitive ? Ca va être difficile mais je vais essayer de faire de mon mieux. On va donc commencer par parler de mon défunt propriétaire, un chiss du nom de Durn Pizzeni dont la fortune s'était faite sur les jeux de hasard, les paris et les investissements juteux dans et hors du cadre légal (comprenez un usurier). Si on dit que les chiss sont dotés d'une intelligence supérieure, lui avait un don pour tout intellectualiser, jusqu'aux courses de podracers et les jeux de hasard. Il calculait les probabilités, connaissaient par cœur tous les concurrents, leurs montures, pouvait annoncer les mains possibles dans des jeux de cartes. Un seul type de jeu de hasard lui faisait peur, et il n'y jouait que rarement des sommes insignifiantes car plus que tout il détestait perdre : les jeux de dés. Il n'aimait pas leur imprévisibilité, les cartes ont avait les siennes, celles sur la table, on pouvait déduire, les dés en revanche étaient un hasard total à part à user de dés pipés évidemment. Quand à moi et bien je suis devenue sa propriété alors que j'avais six ans, je ne me souviens pas vraiment de mon premier propriétaire, ni de ma mère d'ailleurs sinon dans des sensations très vagues je crois qu'elle avait un parfum fruité, peut-être un agrume sucré. Je suis entrée en possession du chiss lors d'une partie de Pazaak, ce qui deviendrait quelques années plus tard le surnom qu'il allait me donner. C'est d'ailleurs une des rares choses que mon maître m'a donné, tout le reste n'était que prêté, après tout avant de lui rapporter pas mal d'argent avec les combats je n'étais qu'une potentielle valeur marchande un jour ou un autre.

Ma jeunesse fut donc bien peu intéressante à raconter, changer des draps, faire du nettoyage, de la vaisselle, de la cuisine, pour me rentabiliser mon propriétaire me louait au sein du vaisseau de plaisance où il résidait. Une vraie fée du logis capable de s'occuper de beaucoup de choses, même du petit entretien et de la maintenance basique. Je dois bien l'avouer quand même j'aurai pu tomber sur un maître bien pire. Il n'était pas violent avec moi, pas gratuitement du moins, il m'est arrivée de prendre des roustes "pour [mon] bien" ou "pour m'apprendre une leçon" mais jamais de façon gratuite. Les violences appliquées étaient des réactions à des fautes et je me rends compte maintenant qu'une partie de moi s'était liée à mon maître, un lien de dépendance. J'existais à travers lui, je vivais à travers ses ordres, c'était presque un besoin pour me sentir être vivante. A regarder s'éloigner le Fhloston Paradise par une vitre du vaisseau, le voir devenir toujours plus petit dans l'immensité de l'espace où il vogue un certain malaise me prend l'estomac, tout semble soudainement si grand. Le chemin pour en arriver là a été long et il reste encore quelques petites choses à raconter, par exemple les trois changements les plus importants de mon existence.

Le premier quand j'avais seize ans et que ma croissance s'est faite assez soudainement. De jeune fille aux formes bien innocentes et inintéressantes, j'ai évolué en l'espace de ce qu'il me semble aujourd'hui avoir été quelques semaines mais fut plus vraisemblablement une année. J'ai pris une quinzaine de centimètres pour culminer à mon mètre soixante-trois qui ne bouge plus. Ma poitrine a elle aussi décidé de gagner en volume et comme mon corps devenait celui d'une jeune femme, mon visage a vu ses traits changer. La rondeur enfantine de mon visage s'est affinée vers des traits plus féminins, plus adultes, mon regard a changé sur moi et les autres, ma mentalité a changé, je n'étais plus une jeune fille mais une jeune femme. Et je n'ai pas été la seule à le remarquer. Mon maître également a vu les regards changer lorsque l'on me regardait. Fini de faire les petits boulots cachés dans la cuisine ou au nettoyage des chambres, je passais au service parce que je "présentais bien". Inutile de dire que ma pudeur a fondu comme neige au soleil en l'espace de quelques semaines, les esclaves qui servaient plats et cocktails portaient des tenues qui devaient tenir les clients en haleine et pas question de réagir à une main mal placée par un client. Ce fut une part de ma vie gênante, particulièrement bouleversante, dont le souvenir demeure bien présent dans un coin de mon esprit à la fois négatif par la honte que je ressentais mais aussi positif pour m'avoir permis d'accepter les changements physiques qui avaient eu lieu. Cependant avec l'intérêt grandissant de certains clients pour moi, mon maître n'a pas résisté à l'appel de l'argent et s'il s'offrit le luxe de ma première fois, il ne se gêna pas à me louer parfois. Je ne devrai pas lui trouver d'excuses je le sais bien, mais pour avoir toujours vécu à travers ses décisions, je ne peux que garder en tête qu'il ne m'a toujours loué de cette façon qu'à des personnes qu'il jugeait de confiance. Non que cela changeait leurs envies perverses mais aucune n'a jamais levé la main sur moi, encore aujourd'hui et malgré tout je l'en remercie, la jeune femme de seize ans ne l'aurait sans doute pas encaissé.

Cela changerait vite, à trois mois de mes dix-sept ans. Certains esclaves m'ont demandé pourquoi ce jour-là je n'avais pas laissé mon maître être tué, aujourd'hui encore ma réponse à cette question fait autant de sens que de mystère même pour moi. "J'ai besoin de lui". Il était tout ce que je connaissais depuis aussi loin que mes souvenirs portaient, je dépendais de lui pour n'avoir jamais connu que la vie d'esclave, une vie de "libertés" me semblait fantasque, irréelle. Et même si cet esclave avait tué mon maître, j'aurai été libérée comme ça ? Ca semblait trop beau. Trop irréel. Alors quand cet esclave a voulu s'en prendre à mon maître, j'en ignore encore aujourd'hui la raison, je l'ai défendu avec des réflexes et une vivacité surprenante. Comme si quelque chose, aujourd'hui je sais que c'est la Force, avait soudainement dirigé mes gestes pour désarmer et neutraliser l'esclave. Terrifiée par ce que j'avais réussi à faire, même si je n'avais pas violentée l'esclave, mon maître lui fut fascinée et comme à son habitude il y vit une opportunité d'empocher quelques crédits. "L'Arène ou les Passes", voilà le deal qu'il me proposa quelques minutes à peine après la petite rixe dans le salon-casino du vaisseau de plaisance. Encore sonnée par ce que j'avais fait, je répondis l'Arène sans franchement réfléchir parce que je savais très bien ce que ça impliquait mais j'étais incapable d'y penser à ce moment-là. Le film de ma réaction se jouait encore en boucle dans ma tête et je me demandais encore comment j'avais fait pour réagir si vite et si efficacement.

Dès le lendemain mon maître entama son projet de faire de moi une combattante. Il y avait gros à gagner, d'abord en pariant sur moi et ensuite parce que les propriétaires des esclaves participant au combat dans l'Arène touchaient une participation sur les paris. Le vainqueur bien sûr en remportait d'avantage et si le public votait pour l'exécution du vaincu, le propriétaire de l'esclave tué recevait une compensation supplémentaire. Une façon d'inciter les maîtres à faire combattre leurs esclaves à la façon de gladiateurs pour assurer des animations au sein du vaisseau, et bien entendu faire couler quelques crédits de plus. Le projet de mon maître était simple et complexe à la fois. Simple parce que finalement il gagnerait des crédits pourvu que je sois dans l'arène. Complexe parce que si je me faisais tuer au premier combat je ne rapporterai plus rien. Alors il décida, et je l'en remercie encore, d'investir sur moi, certains de mes capacités martiales. Avec le recul, je suis persuadée à présent qu'il savait que j'étais sensible à la Force et que c'était ça qui m'avait permis d'agir et réagir dans le bar. Il me fit donc former au combat à mains nues, à l'utilisation d'armes blanches (ma préférence personnelle) et à la manipulation de pistolets-blasters. Inutile je pense de préciser que savoir qu'il en allait de ma vie fut un moteur particulièrement motivant à suivre les cours reçus très, très, très, très studieusement. Et comme je ne pouvais être de "l'argent qui dort", après les cours pendant la "journée" (difficile de parler de jour et de nuit à bord d'un vaisseau voguant perpétuellement dans l'espace), le soir c'était direction l'Arène pour y jouer les serveuses en tenue ultra-légère, soi-disant pour me permettre d'observer les combattants et apprendre de visu. Comment expliquer alors les soirs où je devais aller danser, là aussi en tenue très déshabillée, dans le bar ? Il paraît que c'était pour me permettre de mieux "appréhender [mon] corps pour être plus efficaces au combat". Réellement c'était surtout pour faire quelques crédits et rembourser mon "apprentissage", fait d'autant plus évident que les "passes" n'avaient pas disparu mais mon maître avait une explication "Tu n'es pas encore dans l'arène". Dois-je préciser qu'il n'a jamais tenu sa part du marché ?

Quoi qu'il en soit après trois longs et intenses mois de formation avec des "profs" aux méthodes brutales et douloureuses, "C'est en prenant un pain dans la gueule que t'apprendras à les supporter" semblait le credo de tous, mon maître décida que j'étais prête. Ce fut l'heure de mon premier combat, la boule au ventre, deux nausées en attendant que s'ouvre la porte pour entrer dans l'Arène. Mon équipement ? Pas d'armure voyons, après tout les combattants n'étaient que des esclaves à quoi servirait une armure ? A la place une tenue cintrée et moulante qui ne "dérange pas [mes] mouvements". Pour arme une vibrolame pas neuve, "faut pas déconner non plus elle ne servira peut-être qu'une fois", un pistolet-blaster dont je découvrirai vide que la cellule d'énergie était vide. En face un autre esclave qui en était à son quatrième combat dont quatre perdus, cela dit il amusait le public qui lui laissait donc chaque fois la vie sauve. Ce fut un moment éprouvant et mémorable, mon premier vrai combat, ma première victoire. Lui n'avait jamais eu la chance d'être formé même un minimum et ce qui plaisait tant au public était sa maladresse qu'il ne parvenait pas à contrôler dans l'urgence du combat. Ce fut une victoire facile qui ne tarderait pas à amener d'autres combats mais ce combat garde une place spéciale. L'intensité, la peur, la tension puis la délivrance de la victoire, les acclamations du public.

Le temps passa ainsi désormais, un à deux combats par semaine rarement mais parfois plus, des entrainements en dehors des combats, travailler comme serveuse ou danseuse. Une vie d'esclave bien remplie qui rapportait des crédits à mon maître qui n'y voyait pourtant pas l'opportunité de m'offrir une meilleure arme que cette vibrolame bas de gamme ou ce blaster qui fonctionnait s'il le voulait bien et uniquement quand il le voulait bien. Parmi les combats mémorables je pourrais parler de mon septième combat, le premier où l'issue fut la mort de mon adversaire. Un combat intense et très équilibré qui avait fini aux poings, je roule sur le côté pour éviter un coup de pied, ramasse d'un geste ma vibrolame et me retourne vers lui. Il se jette sur moi et me fait basculer sur le dos, ses mains encerclées autour de mon cou mais il ne presse pas, la rage de son visage a une expression de surprise quelques instants, puis son regard se vide, il s’affaisse sur moi et je remarque alors la vibrolame trempée de son sang qui sort dans son dos. Je peux citer aussi mon neuvième combat qui fut aussi ma première défaite, une défaite douloureuse pour mon ego comme mon corps. D'abord parce que mon adversaire était apparemment plus faible que moi, que le dominais très largement mais que j'ai pêché par orgueil. A ce moment-là j'étais en train de devenir une vraie chouchou pour le public et j'ai pécher par orgueil. Plutôt que de terminer le combat j'ai préféré célébrer ce qui ressemblait à une victoire, un tir de blaster, par chance en partie raté, laisse depuis une cicatrice entre mes omoplates en les rejoignant. Le public a eu la sympathie de m'accorder sa clémence et la vie sauve mais je n'ai pas oublié l'importante leçon apprise ce jour-là : ne jamais célébré une victoire tant qu'elle n'est pas acquise, toujours finir le travail. J'ai ensuite perdu le compte de mes combats, en grande majorité des victoires avec quelques défaites dont certaines cinglantes et sans appel. Pourtant je me souviens du match retour il y a un an avec l'esclave de ma première défaite. Depuis lors il n'avait perdu que deux combats et s'était forgé une véritable réputation. Ce jour-là, nous le savions au moment d'entrer dans l'Arène, un seul d'entre nous sortirait vivant et le combat fut d'une rare violence. Pourtant ce fut un combat de "gentlemen", dès les premiers instants nous jetions nos blasters au loin pour passer à l'arme blanche. De tous mes combats, mes trois cicatrices les plus visibles sont celles laissées par nos deux combats. Mon dos lors de notre premier combat, mon œil et ma paume gauche lors du second. Nous étions tous deux hors de souffle, épuisées par un combat qui dura jusqu'à épuiser nos endurances. C'était pourtant moi qui venait de le faire reculer avec un crochet qui décrocha une dent mais je tombais, emportée par mon élan et lui tombait sur moi plus qu'il ne se jetait. Une main sur ma gorge, l'autre sur mon visage, son pouce s'enfonçait dans mon œil, profondément, douloureusement. Ce fut un dernier instant de lucidité qui me permit d'apercevoir mon couteau de combat tombé dans le sable un peu plus loin, ce fut la dernière vision de mon œil avant d'être crevé par mon adversaire. J'attirai le couteau, urgence, la lame trancha dans ma paume quand je m'en saisis, la douleur m'empêcha de sombrer dans l'inconscience et j'enfonçais la lame dans sa gorge pour une terrifiante victoire qui m'éloigna de l'arène pendant de longues semaines.

Quand aux passes ? Elles n'ont jamais arrêté comme promis, après tout "il faut satisfaire [mes] fans" me disait mon maître. C'était uniquement à des "fans" que j'étais louée pour une nuit, à un prix exhorbitant pour lequel les règles étaient strictes, mon maître ne voulant risquer ni mon intégrité physique, ni de me mettre à dos. On louait mon corps mais les violences étaient interdites et je pouvais refuser les pratiques qui ne me plaisaient pas. C'était le comble du luxe pour moi et ça me valut des rencontres surprenantes. Un humain par exemple, fan inconditionnel disait-il, amoureux de mes fesses disait-il, qui m'offrit une nuit dans son lit luxueux, seule, à la condition de le laisser "croquer et imprimer la marque de ses dents sur mes fesses". Ca paraissait bien innocent à côté de certaines autres demandes et c'était quoi finalement un coup de croc pour une bonne nuit dans un super lit plutôt que de m'envoyer en l'air avec quelqu'un qui ne me faisait pas envie ? J'étais loin d'imaginer qu'il planterait assez ses dents pour les marquer sous la forme d'une cicatrice qui ne disparaitrait plus ? Au moins le lit fut confortable. Un autre, un chagrien, me loua pour partager un dîner, discuter et m'offrir un vibrocouteau de combat somptueux pour remplacer mon couteau simple, un cadeau pour me remercier de lui avoir fait gagner une petite fortune lors du combat qui me valut de perdre mon œil et qui me donnait perdante. L'argent, m'avait-il expliqué, lui avait permis d'effacer une dette dans laquelle il risquait sa tête et de repartir de l'avant avec un bon pécule. Pendant cette période j'ai eu droit à toute sorte de locations étranges, certains semblaient m'aduler, d'autres voulaient juste m'humilier dans leurs jeux pervers (j'aurai pu dire "non" mais je ne voulais décevoir mon maître et m'y prêtais malgré moi, ma dépendance à mon maître a toujours été un poison insidieux dans mes décisions), parfois certains voulaient se battre avec moi "pour jouer" … et puis il y avait Ailyo. Une twilek qui me louait une fois par mois après mes combats, pas vraiment une fan elle ne pariait pas sur les combats, ne les regardais pas. Chaque mois j'attendais qu'elle me loue, toujours pour une journée entière, une journée où ma consigne était d'être son égale, une journée des plus agréables à chaque fois qui terminait inévitablement dans les draps mais pour elle il n'y avait aucun tabou. Ce n'était pas de l'amour, d'avantage de la tendresse, c'était mon moment préféré du mois qui dura pendant trois années.

Tout ça appartient pourtant au passé à présent qu'une nouvelle vie se présente à moi au contact d'un nouveau Maître qui me guidera sur les voies mystiques de la Force. Et cet événement particulier s'est mis en route il y a un mois et demi de cela lors du soulèvement des esclaves dans le vaisseau. Un groupe d'esclaves parmi lesquels Neir, une mirilian et pour moi ma toute première relation de couple. Elle n'a pas réussi à me convaincre que le soulèvement pourrait réussir, je n'ai pas réussi à la convaincre de renoncer à y participer. Cette nuit-là, alors que beaucoup de clients dormaient à poings fermés un groupe d'une cinquantaine d'esclaves ont tenté de s'emparer de l'armurerie de la sécurité du vaisseau pour ensuite s'emparer du vaisseau. Ce fut un échec cuisant pendant lequel deux événements majeurs eurent lieu pour moi. Le premier fut de tuer un membre de la sécurité, crime dont la confusion me permit de ne jamais être inculpée ou même soupçonnée. Ce fut la première fois que je tuais en dehors de l'Arène et cette mort avait quelque chose de différent, de plus choquante. Après avoir récupéré son blaster, après une dernière tentative de convaincre Neir de ne pas continuer avec les insurgés, je regagnais ma chambre de m'assis sur le lit. Ce fut le déclenchement du second événement que j'ignorais être un don de la Force. Assise et les yeux clos, inquiète pour Neir je pensais à elle et mon esprit divagua à tel point que j'eus l'impression de parcourir les couloirs, que je connaissais par cœur, jusqu'à la voir avancer avec d'autres insurgés. Mentalement je l'encourageais elle et les autres, j'ignorais que mes pensées favorables touchaient leur esprit mais ce fut en vain. Moins d'une heure après le début de l'insurrection tous les esclaves insurgés avaient été neutralisés, leur destin fut, sans surprise funeste, alors que le mien allait changer du tout au tout.

Ca fait deux heures à présent que je suis officiellement libre. Cette pensée me semble encore tellement sur-réaliste. Assise à l'arrière d'un petit vaisseau, je regarde une étrange femme aux cheveux rouges feux qui pilote et m'emmène pour ce qu'elle a présenté comme un "entretien d'embauche" avec la personne qui l'a mandatée. Elle m'a dit que cette rencontre allait changer à jamais ma vie (comme si ça n'est pas déjà chose faite !) du moins si je survivais à l'entretien. Pour la première fois de ma vie je suis libre, sans maître et je n'ai aucune idée de quelle direction prendre, de ce que je vais faire ou même de ce que je veux faire. Je vais déjà laisser passer cette première rencontre, voir ce qui en ressort, mais une chose est sûre, je ne veux pas retrouver une vie d'esclave, mon maître est mort, avec lui la servitude qui s'y liait, pas question d'y retourner. Je sais que mon ancien propriétaire ne viendra pas me rechercher parce que c'était la condition de ma libération. La tractation entre mon maître chiss et la femme-émissaire ne donnait pas franchement grand chose, en fait je n'ai jamais eu le sentiment qu'elle était vraiment venue dans une logique de négociation. Alors c'est à moi qu'elle avait finalement parlé. Elle m'a parlée de mes dons, de ce que je pouvais avoir, de ce que j'avais fait lors de l'insurrection des esclaves (et je pensais sottement qu'elle parlait d'avoir tué le garde). Elle m'a dit que son commanditaire pourrait m'aider à devenir plus forte, ne jamais plus être esclave, d'être libre, que mes rêves s'accompliraient si je m'en donnais les moyens au contact de son Maître. Je l'ai écoutée attentivement et lorsqu'elle m'a dit que pour me libérer je n'avais qu'à briser mes chaines en désignant mon maître j'ai compris ce qu'elle voulait de moi, ce que je devais faire. En un instant, en un seul geste j'ai balayé une vie entière d'esclave aux pieds de mon maître chiss en réclamant la sienne. Je l'ai tué de mes mains, sans remord, sans compassion. J'ai arraché à son cou ce collier où pendait un dé de hasard comme un trophée, un souvenir. J'ai pris mes quelques rares affaires et j'ai suivi la jeune femme vers ce qu'elle promettait comme ma nouvelle vie. Désormais je n'ai plus qu'à attendre de rencontrer la personne qui l'a mandatée et qui a un "emploi" à me proposer.


           

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : MightyBlueberry, rôliste papier depuis plusieurs années, sur forum depuis plus d'années que je voudrai l'admettre MD depuis de nombreuses années aussi, grande passionnée de l'étude des jets de dés foireux et leurs timings soignés, habituée aux échecs critiques aux pires moments et aux succès critiques quand cela n'a aucune importance.

Age : 34 ans

Comment avez vous découvert le forum ? Sur un top-site mais je ne sais plus lequel ><

Petit Plus ? : Dans le "Guide du Voyageur Galactique" le lien devant mener vers "L'Atelier" renvoie sur un sujet qui n'existe pas et le lien devant mener vers les "Améliorations Cybernétiques et Droïde" n'a pas été mis en place ^^
Autrement je dois dire que le forum est plus que tentant, la preuve je viens de poster ma fiche pour le rejoindre !


           



Dernière édition par Lizlin Neir le Mar 11 Avr - 4:41, édité 3 fois
Lizlin Neir
Lizlin Neir
Acolyte Assassin
Acolyte Assassin

Lizlin Neir [Terminée] Empty Re: Lizlin Neir [Terminée]

Lun 10 Avr - 11:59
Et bien voilà ma fiche est terminée et j'espère que la lecture vous en sera agréable.

J'ai choisi de finir sur une fin "ouverte" ne sachant pas encore à l'heure actuelle qui prendra Lizlin sous sa coupe pour la guider sur les chemins obscurs de la Force.

Merci d'avance à vous Very Happy
Darth Héméra
Darth Héméra
Administratrice
Maîtresse des Assassins Sith
AdministratriceMaîtresse des Assassins Sith

Lizlin Neir [Terminée] Empty Re: Lizlin Neir [Terminée]

Mar 11 Avr - 2:58
Officiellement : Bienvenue parmis nous !  Lizlin Neir [Terminée] 1f600

Avant toute chose, je tenais à te dire que l'avis du Staff sur ta fiche est plutôt unanime : c'est une excellente composition et tu vas passer à un cheveux de la validation du premier coup.

En effet, nous avons tout de même quelques points à te rapporter :

  • Coté équipement, le DC17 est une antiquité (nous sommes en 1501 ABY ! ^^). Tu peux aisément garder le design de ce modèle mais lui inventer un nouveau numéro de série qui le fera revenir au goût du jour.
  • Toujours côté quipement, le dé de spike fait référence à un élément du nouveau canon concernant le jeu saabbac. Cependant, nous suivons l'univers Legend sur le forum et ce dé ne peut donc pas exister. Tu peux le remplacer par un simple dé en retirant la mention du saabbac ou changer complètement pour autre chose, à toi de voir.
  • Peut-être peux tu davantage pousser l'avis sur les factions. Cependant, nous ne t'y forçons pas car nous comprenons que ton personnage n'a réellement rien connu tout au long de sa vie. C'est à toi de voir.


Et voilà, ce sera tout ! N'hésite pas à venir nous trouver sur Discord si tu as des questions.  Smile


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Lizlin Neir [Terminée] Empty Re: Lizlin Neir [Terminée]

Mar 11 Avr - 4:41
Merci à vous du retour rapide Very Happy

Les modifications pour le Blaster devenu DC10-17 et de dé de Spike vers Dé de Hasard ont été apportées Very Happy

Concernant les actions je souhaitais effectivement laisser encore ma petite dans une certaine ignorance puisqu'elle n'a encore rien vécu en dehors du joug de son Maître et d'un simple vaisseau de plaisance. Elle pourrait en avoir entendu des choses mais qui resterait très abstraites et sans doute pas assez pour se forger une opinion sérieuse ^^'
(Ce qui veut dire aussi que ses opinions risquent d'être fortement manipulables xD)
Darth Héméra
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Maîtresse des Assassins Sith
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Lizlin Neir [Terminée] Empty Re: Lizlin Neir [Terminée]

Mar 11 Avr - 16:25
Je valide les modifications apportées, ce qui me laisse le plaisir d'annoncer ta validation. Bienvenue dans les rangs des Sith, jeune acolyte.


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Lizlin Neir [Terminée] Empty Re: Lizlin Neir [Terminée]

Mar 11 Avr - 17:10
Merci beaucoup et merci encore pour la vitesse de cette validation huhu Very Happy
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