[Colonie Pénale GRJS 2987] Parce qu'un plan se déroule toujours comme prévu... (PV Sarela Fett) [RP Abandonné: Absence de réponse depuis plus de 6 mois]

On m’avait proposé un contrat qui, sur le papier, devait être un jeu d’enfant pour moi, même s’il y avait toujours la possibilité que quelques légers affrontements aient lieu. Je devais éliminer une cible dans une colonie pénale républicaine. Le commanditaire était un homme relativement riche et avait mis une prime relativement importante sur la tête de la personne qu’il voulait éliminer, pourquoi ? Ce n’était pas mon problème et cela ne m’intéressait absolument pas. Enfin bref, j’avais été la chasseuse de prime la plus rapide pour prendre cette mission et je ne voyais que des avantages à celle-ci, je me faisais de l’argent et je faisais chier, au moins légèrement la République.

Le contrat semblait simple, car le commanditaire avait tout préparé, tout ne pouvait se dérouler sans accrocs s’était-il vanté devant moi. En fait, s’il avait fait appel à un chasseur de prime c’était uniquement parce qu’il avait besoin de quelqu’un pour appuyer sur la détente et qu’on ne puisse pas remonter facilement à lui. Il m’avait donc fourni de nombreuses données, plans, itinéraires de patrouilles des gardes, heures des relèves, etc, etc. Il avait même soudoyé un garde pour laissé se poser, sans contrôle, le vaisseau dans lequel j’arriverai qui lui aussi m’étais fourni, il s’agissait d’une navette du même modèle que celles ravitaillant la prison. Cela plus deux trois petites choses, je devais pouvoir me poser, éliminer ma cible et repartir sans difficulté, donc comme je le disais, sur le papier de l’argent facile.

Néanmoins, alors que j’approchais du complexe en repassant en revue les données qui m'avaient été fournies avec Aurore, mon IA, la navette se fit tirer dessus par l’une des tourelles de défense de la colonie pénale, aucune annonce, rien. Je n’avais pas pu éviter le tir et la navette perdait rapidement de l’altitude. Tout ce que je pouvais faire, c’était tenté de rendre « l’atterrissage » moins brutal, peine perdue, car même si je parvins à légèrement redresser le nez de l’appareil, lorsque celui-ci percuta le sol je fus rapidement éjecter de mon siège et violemment projeter sur la paroi du vaisseau.

Heureusement que je portais une Beskar'gam, sinon je n’aurais certainement pas survécu au crash, il me fallut quelques secondes afin retrouver plus ou moins mes esprits avant de pouvoir prendre connaissance de la situation. À l’impact le vaisseau s’était en partie désagrégé et je pouvais apercevoir l’installation pénitentiaire et même si je n’en avais pas un aperçu complet, désormais que je n’étais plus aux commandes de la navette pour tenté de la poser, je remarquais, au vu des fumées visibles ici et là, ainsi que le brouhaha que je pouvais distinguer, que ce devait être le chaos à l’intérieur. Je tentais alors de bouger, seulement pour me rendre compte que j’étais immobilisé par des débris qui m’étais tombé dessus. Je commençais alors à tenté de me dégager, mais il me faudrait un peu de temps, temps que je n’avais pas au vu de ce dont m’avertit Aurore et de ce que je vis, un groupe armé, probablement des prisonniers vus leurs dégaines, approchaient et hilares, commencèrent à ouvrir le feu.

Je ne pouvais pas me défendre et je ne pouvais pas non plus me mettre à couvert, j’étais une parfaite simple d’entraînement, tout ce que je pus faire c’était tenté de me libérer plus rapidement. Cependant, alors que plusieurs tire tombait à côté de moi, sur les débris me retenant, l’un d’eux dans mon épaule gauche et un autre directement sur le côté de mon casque, qui encaissa heureusement pour moi, parfaitement le choc, j’entendis un bruit que je reconnus relativement facilement, un Z-6 rotary blaster cannon. Les prisonniers commencèrent à tomber comme des mouches, éliminant la menace qui pesait sur moi et je pus ainsi terminé d’enlever les débris qui me bloquaient et commencer à m’extirper de la carcasse du vaisseau.

Rien ne pouvait mal tourner m’avais dit mon commanditaire, et bien qu’ils aillent se faire voir, j’avais bien failli y passer, et d’une façon des plus minable qui plus est. J’avais encore quelques membres endolories, mais au moins j’étais en vie, entière et sans blessure importantes et ça je le devais, au moins en partie à un inconnu, qui visiblement savait se servir d’une arme. D’ailleurs, j’entendis une voix me demandant si j’avais besoin d’un coup de main, je supposais qu’il s’agissait du tireur. Cela m’était difficile à admettre, mais oui, j’avais besoin d’aide, je n’avais pas de vaisseau pour quitter ce trou à rat, des prisonniers armés qui semblait tirer sur tout ce qui bougeait, aucune idée exacte de la situation et encore moins si j’allais réussir à être payé.

« Ouais… Je ne dirais pas non à un coup de main, et qui que tu sois, je t’en dois une... »

En attendant une réponse, je tentais de me diriger vers mon interlocuteur, tout en étant sur mes gardes, sait-on jamais, mais bon, il me fallait prendre ce risque la situation n’était pas très bonne pour moi et puis… Je lui étais redevable et je détestais avoir des dettes envers quelqu’un.

« Moi c’est Sarela. Et toi ? Ah ! Aussi, juste pour être sûr, il se passe quoi ici ? »

Autant commencer par savoir à qui j’avais affaire et surtout essayer de comprendre exactement les événements qui se déroulaient, parce que si je supposais que les prisonniers menaient une émeute ou toute autre action violente, je n’en savais pas beaucoup plus.

Les premières paroles de la personne étant venue à ma rescousse, ainsi que son rire, me firent hausser un sourcil, c’est alors qu’elle entra dans mon champ de vision. Ma première réaction fut de lâcher un « Ah ! », autant de surprise que de compréhension de ses paroles, néanmoins, je ne fis aucun geste qui pouvait refléter cette réaction. En face de moi se trouvait un droïde replica humain qui se présenta ensuite et si son apparence ne m’avait rien évoqué dans un premier temps, il en était le contraire pour son nom. « K.O. », Chef de guerre de l’APEX qui était parvenue à éliminer tout un groupe de dar’manka à elle seule… Certains Mando’Ad la détestaient pour cela, une machine capable d’éliminer tout un groupe de mandaloriens ? Cela les répugnait. Personnellement je m’en moquais, que ce soit une machine ne me posait pas de problème, j’avais bien Aurore, une IA, en permanence dans ma tête et malgré son caractère bien trempé, mon droïde astromécano sur mon vaisseau était un bon compagnon. OK, ce n’était pas exactement la même, mais ce n’était pas grave. De plus, qu’elle soit capable d’éliminer des mandaloriens montrait deux choses, elle pouvait être un allié de choix, ou un adversaire coriace et dont la défaite pourrait nous apporter gloire et reconnaissance. Au final, la seule chose que je pouvais lui reprocher, c’était qu’elle s’était indirectement impliquée dans nos affaires et avait réglé un problème qui devait l’être par mon peuple.

Quoi qu’il en soit, là n’était pas la question pour le moment, j’étais toujours bloqué sur une colonie pénale en pleine émeute et en plus je ne serai probablement pas payé, parce que si je ne parvenais pas à trouver ma cible et l’éliminer moi-même, mon employeur ne voudra jamais me verser le moindre crédit.
Je ne savais pas pourquoi « K.O. » m’avait sauvé, mais rien ne l’obligeait à le faire, elle avait très certainement ses raisons, ça m’étonnerait qu’elle ait fait ceci par état d’âme, néanmoins, je pensais que je pouvais lui faire confiance, au moins pour le moment, et en plus je lui étais redevable.

Mon interlocutrice m’expliqua le déroulé des événements et le moins que l’on puisse dire c’est que tout était parti en vrille très vite, mais surtout que quelqu’un était derrière tout ça. Dans un premier temps je pensais qu’il s’agissait de « K.O. », néanmoins, quelque chose me disait que ce n’était pas forcément le cas. Je me demandais tout de même pourquoi elle avait éliminé le chef de la prison, mais bon, au vu de son commentaire à ce sujet, je n’aurai probablement pas de réponse et puis, ce n’était pas vraiment important dans l’immédiat. La partie intéressante cependant, c’est que c’était chacun pour soit là-dedans, car même si elle me disait que c’était prisonniers contre gardiens contre système de défense automatique, cela m’étonnerait que tous les prisonniers parviennent à coopérer entre eux, en bref, ce devait l’anarchie la plus totale là-dedans. Sinon, elle me demanda qu’est-ce qui m’amenait ici.

« En effet ce n’est pas trop l’endroit pour des vacances… J’ai été engagé pour éliminer un humain du nom de Swein Edgard… Mais bon, au vu de la situation ça va être difficile de le retrouver, s’il est encore en vie du moins… Et en plus mon unique moyen de transport vole désormais aussi bien qu’un hutt… »

J’avais donné l’identité de ma cible, parce que je ne pensais pas que cela pourrait avoir une quelconque importance, elle ne devait pas savoir qui c’était, juste un nom. J’étais contrarié, qui ne le serait pas dans pareille situation après tout, après, le point positif, parce qu’il en faut bien un, mon armure et mon équipement ne semblaient pas avoir été endommagés lors du crash. Après un soupir je repris.

« Et toi ? Aussi j’imagine que tu ne m’as pas sauvé sans raison, et même si ça me fait mal de le reconnaître, je ne m’en serai pas sortie sans toi, ce qui fait que, comme je te l’ai déjà dit, je te suis désormais redevable. »

J’entendais cependant des cris et des tirs qui semblaient se rapprocher, si nous avions eu un moment de calme, cela semblait toucher à sa fin. Par réflexe je me saisissais de mes blasters et me préparait combat, je me rapprochais également d’une couverture afin de me mettre à l’abri. Si ça se trouve, nous n’allions pas avoir à combattre dans l’immédiat, mais il valait mieux parer à toute éventualité. Enfin, je dis « nous », mais je n’avais aucune certitude que « K.O. » y prendrait part. Je n’avais pas pu me défendre à ma première rencontre avec d’individus hostiles aujourd’hui, alors j’étais bien motivé à me défouler sur ceux qui tenterait de me faire la peau désormais.