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Mer 30 Déc - 20:48
Après avoir analysé la situation sous tous ses angles, le Major avait décidé qu’il serait plus logique d’impliquer, une fois de plus, l’assassin, Darth Sélénia. Qui peut mieux comprendre la mentalité d’une sith qu’un autre sith? Indépendamment de l’ordre, il va de soi. Certainement, le Chume’doro avait les ressources pour ce faire. Mais… Apparemment, en plus de ses analystes, de la suggestion de Son Éternelle Majesté et de sa propre interprétation de la situation, DC-132 était également en faveur de faire intervenir cet électron libre manquant de discipline. Arcanis n’aimait pas faire confiance à des éléments extérieurs à ses subordonnées, les échelons supérieurs étant liés à elle d’une façon ou d’une autre grâce à la Force mais elle savait reconnaitre un choix logique malgré tout. Elle était fanatiquement loyale, pas stupide. Si cela permettait d’arriver à l’objectif visé…

Il était inutile de convoquer Darth Sélénia ici. Elle décida plutôt de lui adjoindre DC-132 puisqu’elle semblait aimer travailler avec le petit droïde. Ce dernier amena avec lui un hologramme d’Arcanis et la mission. Tous les tests et analyses du Chume’doro suggéraient que Darth Adena, l’inquisitrice que l’assassin avait fait s’évader de prison où elle était retenue illégalement, n’avait pas été compromise par l’ennemi. Cet ennemi secret dont lui avait parlé le Major. Venant de n’importe qui d’autre, pure folie, le résultat d’un esprit instable. Or si Arcanis savait faire de l’humour, ce ne serait jamais sur un tel sujet. Cependant, et ce n’était guère étonnant quand il s’agissait de la plus zélée protectrice du Consortium Éternel, le Major remettait en doute ces conclusions. Une affaire d’instinct. Oui, c’est irrationnel, dit l’hologramme, mais je préfère ne rien laisser au hasard.

La mission était simple : passer du temps avec Darth Adena et déterminer si cette dernière avait été compromise. Jusque-là, on pourrait se dire que ce serait un jeu de ne pas se faire repérer par la cible… Sauf qu’Arcanis semblait avoir eu une idée différente. Évidemment, l’incarcération illégale de l’inquisitrice avait fait tout un tollé chez les siths. Darth Adena avait été envoyé en « mission spéciale » pour rester loin des intrigues siths… Ce qui était revenu à dire, plus ou moins, des vacances tout frais payés. Par qui? Le Chume’doro? Non. Mais disons que l’enquête ayant permis de mettre la main sur certains comptes bancaires… Le Major avait jugé judicieux de laisser plus de latitude à Darth Adena tout en la gardant à vue. Si les soupçons d’Arcanis avaient à se confirmer, ce serait pendant cette « mission spéciale » que le marionnettiste se manifesterait. Avec autant de personnes à surveiller…

Même pour le Chume’doro, ce serait une tâche colossale. Donc, plus facile de profiter d’un « angle mort » dans la surveillance. C’était sur ce point que comptait Arcanis. Et si Darth Adena était véritablement compromise... Dans ce cas, la consigne était simple. Pourquoi recrute-t-on un assassin, à la base? Et pour faire plus crédible, Darth Sélénia serait amenée « de force » jusqu’à la navette qui l’amènerait elle et Darth Adena sur une planète avec de jolies plages pour passer des vacances en bikini à siroter des cocktails. Arcanis savait une chose pour certitude. On pense que les endroits les plus dangereux sont les champs de bataille ou les repaires de criminels ou encore de cultistes. Non. Tout ce qui est piège à touristes est infiniment plus dangereux. Surtout quand la planète est secrètement contrôlée par l’APEX. L’endroit parfait pour brouiller les cartes et fausser les pistes pour l’ennemi.

Et de force était le mot car Darth Adena n’avait envie que d’une chose, c’était de mettre l’espace du Consortium Éternel à feu et à sang si nécessaire pour trouver le responsable de son humiliation. Dans le même ordre d’idée, l’assassin se battrait avec ses gardes car elle serait accusée d’avoir été en contact avec un agent ennemi et donc potentiellement compromise également (ça leur fera du bien, un peu d’entrainement). On ne met pas de redoutables prédatrices loin de leur gibier en tentant de les amadouer avec des vacances toutes dépenses payées. Si le regard pouvait tuer, les commandos du Chume’doro seraient tous morts tant le regard de la rousse était rempli d’hostilité.  Bheriz, une ancienne planète minière reconvertie pour le tourisme de luxe, se trouvait dans la zone « neutre » entre le Consortium Éternel et l’APEX et était l’endroit où le Chume’doro avait « exilé » les deux siths.


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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

« Oser m’accuser MOI d’être potentiellement compromise! L’audace! Le culot! Et toi aussi? C’est un grave affront envers les siths! »
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Jeu 31 Déc - 2:29
La satisfaction d'une bonne négociation n'a, n'a jamais eu, et n'aura jamais d'égale. Du moins, c'était ce que pensait Sappho, quand bien même elle se satisfaisait tout autant dans son rôle d'assassin que de "commerciale en meurtre", comme elle aimait à se définir auprès de ses quelques proches. Et pour une bonne négociation, celle impliquant ses services dans cette mission avait été excellente: elle avait réussi à faire prendre un jour de repos au Major Arcanis (ce qui relevait sans aucun doute de l'exploit galactique), mais en plus, cette dernière avait consenti à le passer avec elle et à boire un verre en sa compagnie. Définitivement, "l'honneur d'agir pour Son Altesse Eternelle aux côtés du Chum'Edoro" n'était absolument pas un facteur important pour elle...Mais une mission en compagnie de l'inquisitrice au tempérament aussi flamboyant que sa crinière et de BG-1, ne pourrait être si catastrophique...dusse-t'elle tempérer Darth Adena pour ne pas créer un grabuge irrattrapable. Mais ce n'était pas tout ce que stipulait le contrat : l'assistance future du Chum'Edoro était un argument de poids. Service rendu contre service rendu. Quel autre Sith pouvait prétendre à pareil appui? Si elle négociait de cette façon toutes ses interventions auprès des agents de la Reine Eternelle, son ascension ne pourrait qu'être fulgurante au sein de la hiérarchie Sith...Peut-être même pourrait-elle réformer à sa façon les institutions encore archaïques au sein de l'Ordre...Mais pour l'heure, ce n'était absolument pas à l'ordre du jour, et l'echani se satisfaisait parfaitement de sa place en tant que Dame Assassin Sith.

Elle se rendit donc tout d'abord sur les lieux de la phase première de cette mission. Celle où l'on annonçait à Darth Adena ainsi qu'à sa personne qu'elles étaient toutes deux suspectées d'êtres compromises. La rousse s'enflamma dès que l'accusation fut portée, là où Sappho se montra plus diplomate, demandant sur quelle information saugrenue se basait le Chum'Edoro, rencherissant que s'ils comptaient l'éliminer de cette façon, ce n'étaient pas, citons-là "huit pégusses en uniformes avec des pistolets finis au foutre" qui risquaient d'y arriver. Comme prévu, l'équipe du Chum'Edoro se rapprocha, menaçante, la sommant de grimper dans la navette sensée la mener à l'écart le temps que les faits soient confirmés. Et comme prévu, elle ne les laissa absolument pas faire. Dans le même geste, elle expulsa l'un des agents se fracasser contre la passerelle de ladite navette d'une poussée de Force, désarmant d'une main celle qui se trouvait à l'opposé, et s'extirpa du cercle formé autour d'elle d'un bond trop vif pour que la Force n'ait rien à voir là-dedans. Les bases du combat contre des adversaires multiples étaient simples : faire en sorte qu'ils s'obstruent la vue les uns les autres, et limiter le combat au minimum d'adversaires simultanés. Les agents du Chum'Edoro n'en étaient pas ignorants, elle non plus, mais sa rapidité  les força à se replacer plus lentement qu'elle n'ouvrait le feu.

Les deux femmes étaient bien trop importantes pour être abattues, le mode de tir paralysant avait été enclenché sur les armes des équipes chargées de les escorter, mais ce fut suffisant pour que deux agents doivent se retirer du combat, le troisième étant toujours dans les vapes. Comprenant rapidement que, contre une armure de Phrik, ils n'auraient pas l'avantage des armes, trois d'entre les restants se rapprochèrent pour tenter leur chance au corps à corps...Bien mal leur en prit. Si l'une des membres de ce trio, l'agent Severia, lui donna du fil à retordre, la souplesse et la rapidité de l'echani étaient d'un tout autre niveau. Sa violence, également. Elle se doutait que blesser gravement les agents ne faisait pas partie du scénario prévu par le Major, alors les envoyer au pays des rêves à grands coups de latte serait amplement suffisant. Le premier assaillant s'écroula sous un uppercut à la mâchoire, rapidement suivi par le coude retombant sur sa pommette. Bien mal en prit au second de tenter une saisie à la taille: Sappho se laissa tomber au sol, l'emportant dans sa chute, avant de le faire décoller d'une poussée de Force et de se relever d'un saut carpé. Avant que l'agent ne retouche le sol, et tandis qu'elle se défendait contre Severia tout en esquivant tant bien que mal les tirs des trois autres agents encore debout, elle cueillit l'agent en plein vol pour l'envoyer sur ses collègues d'un éclair de Force qui lui arracha un cri perçant. Ce fut un tir précis, à courte portée, qui redirigea sa chute verticale selon un vecteur horizontal, et lui évita de se fracasser au sol tout en éliminant les deux derniers...avant Severia. Qui lui envoya le premier coup qui la toucha tandis que la passerelle de la navette s'abaissait pour laisser sortir une petite troupe en renfort. La droite de l'agent secoua la mâchoire de la Sith de façon désagréable. Très désagréable. elle avait compris, contrairement à ses deux collègues, que viser le corps ne servait pas à grand chose : si elle n'était pas aussi épaisse que le Beskar'gam mandalorien, son armure couvrait une grande majorité de son corps, et sa composition scalaire, en plus de l'habitude qu'elle avait de s'entraîner dans cette tenue, offrait à Sappho une mobilité presque naturelle. Severia était vive, précise, et frappait fort, ça ne faisait aucun doute.: le second coup qu'elle envoya dans la mâchoire de l'Echani, en plus d'un direct entre deux plaques d'armure au niveau des côtes et d'une frappe sous laisselle qui manqua de faire plier la blonde lui confirmèrent cette impression première... Deux membres du groupe de soutien tâtèrent des coups de pieds retournés de la Sith : il n'en fallut pas plus pour les envoyer au tapis...Mais Severia fut la dernière adversaire qu'elle vainquit avant le départ, esquivant un coup de poing, soulevant cette dernière par une jambe et l'aisselle, elle l'envoya au sol et arma son poing, qui partit comme un obus en direction du menton de la sympathique agent du Chum'Edoro...avant d'être interrompu dans ce qui aurait clairement pu passer pour une tentative de meurtre par un tir de slugthrower dans l'épaule. Le coup porta tout de même, bien moins fort que prévu, mais suffisamment pour laisser l'agente à terre tandis que le groupe de soutien encerclait la Sith. Arcanis n'avait pas indiqué à Sappho quand s'arrêter...et elle tira ses sabres de leur cachette, encerclée par le reste des agents, dans ce bruit caractéristique du laser jaillissant des gardes recourbées...


- Ne nous forcez pas à vous abattre si vous êtes certaine que vous n'avez pas été compromise. Ce serait du gâchis., indiqua une Agent Senior, à en juger par ses galons, faisant soupirer l'assassin, qui sembla retrouver un instant son calme pour répondre:

-...Soit. Inutile de créer un tollé entre Sith et Chum'Edoro pour l'instant...Mais je vous prierais de transmettre un message de ma part au Major Arcanis : Darth Sélénia, avec tout son respect... commença-t'elle, sereine, la tête légèrement penchée sur le côté, avant de redresser la nuque et d'avancer d'un pas vers l'agent Sénior, et de montrer l'étendue impressionnante du coffre qu'elle pouvait déployer lorsqu'elle était furieuse....l'invite cordialement A ALLER SE FAIRE PETER LE CUL PAR UN RANCORR POUR CETTE SUSPICION INFONDEE! Et La prochaine fois que vous me foutez devant le canon d'une arme sous son ordre, je lui renverrais vos organes génitaux cousus ensemble, QU'ELLE S'EN FASSE UNE NAPPE POUR DECORER SON BUREAU ! Elle laissa quelques secondes de silence avant de retrouver un air plus calme, sans pour autant être serein, et de s'adresser à nouveau à la femme avec une sècheresse dire des pires étés de Tatooïne. Mon matériel est dans le Khôpesh. Chargez-le dans cette putain de navette, ou elle ne décollera pas plus haut que vos épaules. Contrairement à vos têtes.


Rangeant ses sabres, elle jeta un fin boitier métallique aux pieds de l'agent sénior, puis dégagea le passage vers la passerelle d'une poussée de Force qui envoya valdinguer les deux agents sur son chemin, avant de grimper dans le véhicule  pour partir en direction de Bheriz. Plages, soleil, Darth Adena aux trois quarts nue...Soit, cette dernière partie ne changeait pas réellement, quand on connaissait la tenue habituelle de l'inquisitrice. Mais c'était tout de même appréciable. La navette décolla après qu'une paire de malles y fut chargée et sanglée, contenant les affaires qu'embarquait l'assassin dans cette mission. Antidotes et poisons, Pleaz-mo (il fallait bien écouler les stocks, maintenant qu'elle en avait acheté...), son DK-30, des tenues pour tous types de climat, quelques couteaux de lancer Tiss'Sharl repliables en colimaçon jusqu'à la taille d'une batterie de sabre -en plus fin-, et d'autres joyeusetés du genre. L'humeur de Sappho sembla se calmer dès lors que l'on lui annonça la présence de BG-1 à ses côtés en guise de surveillant. Le petit droïde lui aurait presque manqué! Celui-ci sembla  tout aussi content de la revoir, puisqu'il vint voleter face à elle, dépliant un bras mécanique...qui exécuta une parfaite  séquence de pierre-feuille-ciseaux en guise de "bonjour", accompagné d'une série de petits pépiements de droïde, qui ne manquèrent pas de la faire sourire. Bien sûr, elle était déjà au courant. Mais au vu de leur collaboration précédente, ne pas feindre la joie aurait été une erreur de débutant...Enfin, le voyage se poursuivit sans encombres, tandis que Sappho s'évertuait à enchaîner les parties de Pierre-feuille-ciseaux contre le droïde, ne manquant pas de déclencher un certain amusement chez deux des agents qui escortaient les Siths...Même si ceux-ci le cachaient au mieux. Ce n'est qu'une fois arrivées et larguées sur place avec les bagages de Sappho, après le départ des agents, que Darth Adena recommença à se plaindre...


- Oser m’accuser MOI d’être potentiellement compromise! L’audace! Le culot! Et toi aussi? C’est un grave affront envers les siths! »

Sappho éclata de rire en attrapant la rouquine par les épaules. Elle la relâcha l'instant suivant, riant toujours avec cet air angélique qui lui allait à merveille aux traits, mais si mal au comportement, avant d'expliquer la raison de son hilarité, adoptant un contrapposto, torse légèrement bombé, bien plus suggestif que ses poses nonchalantes habituelles.


- Une inquisitrice qui ne comprend pas le concept de paranoïa, c'est quand même quelque chose... Allez, ma belle, fais pas cette tête! t'as vu comment est la Major, non? Ca lui pèterait un ovaire d'admettre qu'elle nous fait confiance. Pas de mission à l'horizon, une zone dans laquelle les Siths sont connus et acceptés, des plages à perte de vue, autant profiter du séjour! J'ai toujours eu petit faible pour les bombasses en maillot de bains et les verres offerts. Ajouta l'Echani en s'étirant un coup avant de se diriger vers les valises derrière l'inquisitrice...Mais plutôt que d'en saisir une, de saisir fermement les hanches nues de celle-ci de ses gantelets en phrik glacés, pour mieux venir lui susurrer à l'oreille : T'auras qu'à passer ta frustration sur moi, cette nuit... avant de, cette fois, ramasser ses valises, puis de s'adresser tour à tour à Adena et à son superviseur et partenaire mécanique favori : En plus, ils payent l'hôtel, alors détends-toi un peu, tu vas finir aussi marrante que le Major Pas-D'Humour ! Une inquisitrice, un assassin, et un petit droïde particulièrement doué, qu'est-ce qui peut bien nous arriver, hein? Tu nous amène à notre piaule, Beau Gosse?
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Jeu 31 Déc - 3:03
Le Major était satisfaite. L’inquisitrice n’y avait vu que du feu. Et pour les agentes blessées? Severia avait retenu ses coups, clairement. Le reste… Aurait eu une bonne leçon d’humilité. Tout agent ou commando du Chume’doro se doit d’être prêt à livrer bataille en toute circonstance et à neutraliser n’importe quel ennemi. Non, Arcanis n’avait pas daigné aviser les « gardes » que c’était une mise en scène. Seule Severia savait, fidèle âme damnée du Major qui avait utilisé de subtils signaux convenus avec l’assassin pour éviter que le spectacle ne dérape. Oh elle avait pris quelques bons coups mais elle faisait son rapport dans la bonne humeur depuis son lit à l’infirmerie. Un message crypté de la part de DC-132 confirma que tout se déroulait, pour le moment, comme prévu. Était-ce judicieux de faire autant de dépenses pour leur séjour sur Bheriz, demanda l’agente.

Absolument essentiel. Pour endormir la méfiance de l’ennemi, il faut être crédible. Et méfiance de l’ennemi elle comptait endormir. On pouvait dire de nombreuses choses d’Arcanis. Jamais on ne pourrait l’accuser de ne pas avoir de plans pour arriver à ses fins. Une journée de congé, imposée plus d’une décennie auparavant par la Reine Éternelle et un service à rendre dans le futur, dans les limites de l’acceptable (selon Arcanis). Un bien petit prix à payer pour faire avancer son agenda. Il contenait un seul point. Assurer la sécurité de Son Éternelle Majesté. Rien d’autre n’avait d’importance. Et puis bon. Elle avait un loyal collaborateur sur place pour garder un œil sur les choses. DC-132 avait sa propre mission à accomplir, après tout. Pour le moment, il conduisait les deux femmes à l’hôtel. Afin de faciliter la surveillance, une chambre pour elles deux. Simple. Efficace.

Par contre, ladite chambre se trouvait presque au dernier étage. Pas le penthouse? Non. Si des complications se présentaient, aucun donner un peu de fil à retordre aux emmerdeurs. Mais la vue, par contre, était magnifique. Du temps de la guerre des clones jusqu’à la chute des Hutts, cette planète avait été une planète minière. Mais Bheriz, comme on le sait, était le berceau de l’APEX. C’était sur cette planète que Zarseen Raynar avait trouvé la machine qui allait amener à la création d’APEX. Et pour célébrer le tout, la planète avait été transformée entièrement dans les années qui avaient suivi. Arcanis avait beau dire que c’était la zone neutre entre l’APEX et le Consortium Éternel. Clairement, même si on n’en voyait pas les symboles, l’APEX régnait en maitre ici. Comme d’habitude, le Major n’avait rien laissé au hasard. En fait, règle générale, le Major ne laissait jamais rien au hasard.

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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Pendant le trajet en ascenseur, l’humeur de Darth Adena sembla s’améliorer et rendu à leur étage, l’assassin devait avoir le rouge aux joues et le souffle court. L’inquisitrice savait être quelqu’un de particulièrement… Passionné. Et le choix de maillot de bain n’aida pas à garder la précieuse hémoglobine de l’assassin dans les vaisseaux sanguins de son nez et pas partout sur le plancher. Tu n’as que toi à blâmer, susurra-t-elle. Tu as dit : j'ai toujours eu un petit faible pour les bombasses en maillot de bains et les verres offerts. Je suis en maillot de bain et je t’offre un verre. Est-ce que je me qualifie? Oh certainement, maintenant que l’inquisitrice était dans de meilleures dispositions, et surtout, était en pleine forme, l’assassin en aurait très certainement pour son argent. Des vacances toute dépenses payées pour débusquer les membres d’une conspiration pan galactique? Vraiment?

Il aurait été facile d’accuser Arcanis d’un quelconque comportement excentrique mais bien au contraire, cette planète était parfaite pour conspirer. Un, l’APEX n’avait aucun problème à vendre quelque information à n’importe qui, si le prix y était. Deux, ici, seuls les gens avec un portefeuille bien rempli pouvaient s’offrir le séjour. Parfait, donc, pour une petite campagne de financement entre personnes peu scrupuleuses. Et enfin, détail mentionné par le Major, le cyborg avait passé pas mal de temps sur cette planète. Dans cet hôtel. Un étage au-dessus, au penthouse. Maintenant, qu’on se pose la question. Où un cyborg clairement avec un profil militaire se serait trouvé pareil goût de luxe? Réponse : il devait être le plus un de quelqu’un. Et ce quelqu’un devait avoir les deux mains dans la conspiration… Comme dit précédemment, Arcanis ne laisse jamais rien au hasard. Jamais…
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Ven 1 Jan - 4:09
Si suivre BG-1 n'était pas compliqué, c'est une fois arrivé à l'hôtel de luxe que les choses se corsèrent. Adversaires? Embuscades? Empoisonnement? Oh que non...Darth Adena avait pris le temps de se changer, se montrant tout aussi joueuse que la Dame assassin si ce n'est plus, et saisissait chaque occasion de réveiller la libido de celle-ci...qui n'avait déjà absolument pas besoin d'un stimuli supplémentaire pour atteindre des sommets. Les multiples taquineries, souvent perverses, qu'avaient pu échanger les deux femmes, avaient réussi à mettre de meilleure humeur l'inquisitrice, qui semblait en avoir presque oublié ce pourquoi elle était parquée sur cette planète. Major, sans doute trouverez-vous la méthode triviale et bien loin des standards du Chum'Edoro, mais au moins devrez-vous reconnaître que la "Méthode Sélénia" était d'une efficacité plus que certaine...Quand bien-même BG-1, s'il avait eu des joues, se serait retrouvé rouge pivoine tant la tension sexuelle dans cet ascenseur était élevée. Les trois premiers étages, tout se passait pour le mieux, et si les esprits prudes s'en seraient retrouvés offensés, n'importe qui d'autre aurait trouvé le flirt quelque peu émoustillant, digne d'un jeune couple passionné qui explore cette relation nouvelle...Mais lorsque Sappho se retrouva plaquée au mur par la gorge d'un étranglement de Force beaucoup moins tendre que le dernier auquel elle ait eu droit de la part de l'inquisitrice, les mains liées dans le dos par cette même énergie, soulevée du sol de trente centimètres, une main aussi experte qu'entreprenante glissée sous sa plaque d'armure pelvienne (qui ne manqua pas d'ailleurs de faire subir au tabard, pauvre pièce de tissus sur le passage, une tâche inconvenante), et les lèvres de la rousse volcanique capturant les siennes en un baiser à en faire passer Mustafar pour une planète glacée, au niveau du cinquième étage, il fut impossible à l'assassin de prétendre à une quelconque neutralité...

-Tu as dit : j'ai toujours eu un petit faible pour les bombasses en maillot de bains et les verres offerts. Je suis en maillot de bain et je t’offre un verre. Est-ce que je me qualifie?, souffla la rouquine entre deux baisers langoureux à en faire dire au moindre mâle, s'il les avait reçus, qu'il pouvait définitivement mourir sans le moindre regret.

-Assez...pour...me sauter...Pas assez...pour...mériter...le nom...de "maîtresse"... répliqua tant bien que mal l'assassin, d'une voix étouffée par l'étranglement qu'elle subissait, mais qui ne laissait aucune ambiguité quand à la suite des évènements...

Suite des évènements, qui, d'ailleurs, commença par une inspection de la pièce par le droïde qui les accompagnait tandis que la parade quasi-nuptiale (elle l'aurait été s'il avait été question de sentiments, mais, du moins du côté de Sappho, l'excitation et la passion étaient les seuls moteurs de leur...entente charnelle) se poursuivait dans le couloir vide; Lorsque l'absence de matériel espion -qui n'appartienne pas au Chum'Edoro s'il y en avait-, l'assassin n'eut le choix de commencer par étrenner le lit, contrainte par la fougue et la forme olympique de l'inquisitrice... Seul un devin, BG-1 ou l'observateur qui lui était attitré et la Major qui observait sans aucun doute par dessus l'épaule de la subalterne sauraient raconter ce que l'histoire réserva aux deux Siths...ou peut être le groom qui passait par là, alors qu'elles n'avaient pas fermé la porte, et qui, lorsqu'Adena s'en rendit compte, se sentant observée, subit la même poussée de Force que la porte en question...L'une se claqua dans son entrebâillement, l'autre claqua contre le mur, assez fort pour lui faire comprendre qu'il valait mieux ne plus y penser, mais assez doucement pour ne pas le blesser. La décence voudrait qu'aucun détail supplémentaire sur le déroulement de l'après-midi (car elles entrèrent dans leur chambre alors que l'étoile du système Bheriz en était encore qu'à la seconde moitié de son cheminement céleste) ne soit ici divulgué, mais ce ne serait rendre grâce à Darth Adena que de ne pas préciser avec quel brio elle domina leur activité diurne (et Sappho, par la même occasion...). Toujours était-il que les quelques heures passées entre demoiselles consentantes et en pleine forme leur firent le plus grand bien... dans tous les sens du terme. Une inquisitrice détendue et rassasiée, une assassin flottant sur un petit nuage de béatitude, allongée nue sur le confortable lit de cette suite de luxe, son armure entassée à la va-vite à côté de celui-ci, sa main se perdant dans la crinière de Darth Adena en une caresse bien plus tendre que ce que l'on pourrait attendre d'un Sith...Si, pour ceux qui connaissaient Sappho, cette scène n'avait (outre son cadre) rien d'extraordinaire, nous étions bien loin de l'image que la majorité de la population pouvait avoir de l'inquisition ou du corps assassin de l'Ordre Sith. Il y avait, dans cette vision que seul BG-1 pouvait prétendre à avoir vu de son propre "oeil", quelque chose de tendre, presque romantique. Toujours était-il que, pour récupérer l'énergie que cette session d'exercice leur avait volée (et la Force sait que ces quelques heures avaient eu de quoi impressionner celle qui supervisait le déroulement des opérations pour en rendre compte au Major Arcanis), elles se firent monter à manger et à boire alors que la soirée commençait à peine. Prudente à outrance, Sappho commença par tester chaque plat, et par ingérer une dose d'antidote, convainquant Adena de se plier à cette même consommation avant tout repas afin d'éviter de repartir sur un brancard...

- Tu arrives à avoir faim, avec le temps que tu as passé à...

- Je prends des forces pour la Belle, chérie l'interrompit Sappho avec un petit clin d'oeil amusé, Ou peut-être pour me préparer à rentabiliser ce séjour, du point de vue de notre mécène...

- Hm., répondit sobrement la rouquine en se servant une assiette. Soit, parler de l'implication du Chum'Edoro dans ce séjour n'était peut-être pas le meilleur angle d'attaque... L'echani le comprit bien vite et vint effleurer du dos de la main la joue de sa partenaire pour cette mission, partenaire qui se servit finalement à son tour une assiette.

- T'es mignonne quand tu boudes, tu sais?

- Mange, au lieu de raconter des imbécilités...

- Ca n'a rien d'imbécile,et je t'attends : t'attaques l'entrée, moi, j'ai pris une formule plat-dessert.

- Alors pourquoi tu n'as qu'un plat?.. ... ... Oh.

- Bon appétit, ma belle ~, clotura Sappho avec un petit air mutin, tout en attaquant son assiette. Définitivement, ce séjour n'aurait rien de reposant...

Repas ou pas repas, quoi qu'il en soit, Sappho faisait face à un dilemme de taille : l'inspection de la penthouse. Soit elle y grimpait, et passait par la porte en compagnie de l'inquisitrice, ce qui, ne nous le cachons pas, n'avait rien de discret à proprement parler. soit elle pouvait embarquer BG-1, mais encore fallait-il être certaine que l'inquisitrice ne joue pas les héroïnes... ou ne se barre pas...Soit elle pouvait y aller toute seule, mais l'issue de ce qui se passerait à l'étage inférieur serait incertain. Cette fois, pas question de Vague de Force : l'Apex avait clairement la mainmise sur Bheriz...Le plus discret serait le mieux. Enfin. Après qu'elle ait fini de manger le contenu de son assiette, et son dessert, bien entendu...
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Ven 1 Jan - 5:18
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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Darth Adena aimait dominer. Contrôler. Sa position de dame inquisitrice sith (Seigneur. Seigneur sonne tellement mieux. Dame… Madame l’inquisitrice, comme une vulgaire directrice de marketing… Non merci) lui permettait d’assouvir ces envies et elle en profitait allègrement. On pourrait se dire que porter au quotidien des tenues aussi révélatrices contribuerait à diminuer sa crédibilité… Mais en même temps, il y a bien plus de siths pervers qu’on ne pourrait le penser. Des êtres faibles et sans véritable talents, des vermisseaux pathétiques qui ne doivent leur position qu’à d’habiles machinations. Le complot est une part intégrante de la mentalité sith après tout. Et c’était son travail, en temps que gardienne du dogme, d’identifier ces immondes imposteurs. De les humilier, de leur arracher tous leurs secrets avant de les éliminer.

Naturellement, une sith comme Darth Sélénia ne pouvait que titiller son instinct de prédatrice. Une forte tête. Y a-t-il plus délicieuse proie à dévorer? Et encore, ce n’est pas une proie facile, c’est le genre de cas qui donne souvent lui à d’exquises frustrations quand l’autre ne veut pas se plier à votre volonté… Et une assassin sith peut, grâce à une forme physique exemplaire, subir un type de jeu un peu plus… Vigoureux. Insolente provocatrice… Elle réussissait presque à lui faire oublier cette humiliation subie à cause du Chume’doro. Presque. Non. Ce serait mentir. Quand leurs corps en fusion, dévorés par une intense passion s’adonnaient à des actes aussi charnels que privés, elle arrivait à ne plus penser au Major Arcanis et à son contrôle encore plus grand que le sien. Les secondes devinrent des minutes et les minutes des heures mais le seul point positif de cet… Exil…

Était que tant qu’à être ici au grand luxe, autant en profiter. Hum… Cela lui rappelait les purges des Hutts à l’époque… Combien ces limaces qui pensaient contrôler, dominer, n’avaient été que supplications et lamentations pour qu’elle cesse de les tourmenter… Les criminels de l’APEX avaient au moins servi à quelque chose : mettre fin au règne des limaces. Mais bien vite son esprit ne fut occupé que par une personne : Darth Sélénia. Tout ceci n’était qu’une affaire de passion mais… Elles avaient une si bonne chimie, il aurait été stupide de ne pas en profiter… Comme de profiter de ce repas… Et de ce dessert des plus exquis… Quelque temps s’écoula et regardant l’heure, la rousse suggéra de faire un tour au bar de l’hôtel. C’est que bon, elle n’était pas hostile à prendre un ou plusieurs verres avec la belle assassin. Je te laisse même choisir ce que je vais porter, susurra-t-elle.

C’était une proposition dangereuse à faire. Par quelque sadisme, Darth Sélénia aurait pu décider de lui faire porter quelque chose d’embarrassant. Ou rien du tout. Mais est-ce que quelques immaturités du genre auraient vraiment valu la peine? Pourquoi gâcher les choses avec une blague stupide? La proposition était simple, non? Se mettre belle pour l’assassin. Et bien sûr, Darth Adena promit qu’elle fera un effort pour contrôler ses pulsions. C’est qu’il serait hasardeux qu’elle refasse le coup de l’ascenseur et ravive la flamme d’un désir partagé. Dans la chambre, soit. Devant public… Oh et bien sûr, il faudrait endurer leur chaperon. DC-132 passa en monde camouflage. Pas besoin qu’on le remarque. Et sait-on jamais. Peut-être que son aide serait sollicitée. Rien de moins sûr. On ne sait jamais ce qui peut arriver, après tout. Lui savait que tout ceci était une mission officielle, après tout.

Mais si danger il devait y avoir durant le séjour, il eu la gentillesse de les laisser tranquille ce soir. Et il s’avéra que Darth Adena pouvait être d’exquise compagnie quand elle gardait ses pulsions sous contrôle. Du genre à blaguer, également. Naturellement, quand elle commandait à boire, elle mettait le verre à la vue des scanners de DC-132. Personne n’avait tenté de les empoisonner? Enfin un peu de chance après les événements récents? Ou peut-être pas. Le barman posa deux verres, un devant Darth Sélénia et un devant elle. Je n’ai rien commandé, observa l’inquisitrice. Le barman fit simplement savoir qu’il s’agissait d’un cadeau offert par la dame, là-bas. En fait, il pointa le deuxième étage, spécifiquement, la section VIP. Oh d’ailleurs, poursuivit-il, elle demande à vous parler. Spécifiquement à vous, miss, dit-elle en désignant Darth Sélénia. La mission était-elle déjà compromise? Pourtant, aucune sensation de danger…
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Ven 1 Jan - 21:27
Après le "Dessert", il fallut quelques minutes aux deux femmes pour reprendre leur souffle en profitant du pic d'endorphines que celui-ci avait engendré. En pleine forme, contrairement à leur dernière rencontre, Darth Adena avait sur inverser la tendance et prendre les rennes pour mener à deux reprises le duo vers le Nirvana, et si Sappho était loin de se laisser faire, leurs quelques heures d'intimité n'en furent que plus pimentées, pour le plus grand plaisir de nos deux Seigneurs Siths. Mais leur petit jeu de séduction semblait bien loin de s'arrêter, et ce fut après s'être approchée par derrière d'une echani nue en train de s'étirer que l'inquisitrice posa ses mains sur la poitrine -trop souvent couverte à son goût- de l'assassin, plaquant la sienne contre le dos de sa proie de l'instant pour venir lui sussurer à l'oreille une offre qu'elle ne pouvait pas refuser.

- Et si on descendait boire un verre? Je te laisse même choisir ce que je vais porter...

- Pourquoi pas... ronronna Sappho en posant ses mains sur celles d'Adena pour les plaquer un peu plus contre son corps encore brûlant.

Sans même un geste elle ouvrit le loquet d'une de ses valises, triant rapidement les vêtements qu'elle avait pu embarquer. Les deux femmes faisaient sensiblement la même taille, bien que les sur-pectoraux naturels d'Adena avaient connu une croissance plus importante que celle de sa camarade de jeu...Ce n'en serait que plus intéressant à regarder avec un décolleté digne de ce nom... Mais ce n'est cependant pas ce qu'elle sortit en premier de ses affaires, faisant flotter jusqu'à elle un ras-le cou de dentelle...Qui s'avéra n'avoir rien en commun avec du tissus, une fois vu de plus près : les fils qui le composaient, au simple tintement qu'il produisit en se posant sur le lit défait, s'avéraient être faits d'un alliage d'Osmium, rutilant et solide, qu'un fermoir réglable complétait d'un côté, et de l'autre, un simple anneau du même alliage mettait en évidence la finesse de la dentelle métallique en son centre comme un chas encadre un joyau. Sappho le passa au cou de la rousse avant même de lui proposer le moindre vêtement, hésitant même un instant à imposer à l'inquisitrice de porter son armure pour la soirée, pour le simple plaisir de la voir engoncée dans pareil attirail, elle qui passait son temps à moitié nue. A cette idée, elle ne put s'empêcher de ricaner, amusée à cette idée saugrenue, mais dut se résigner après un instant de réflexion : il serait impossible de fermer correctement le plastron, au vu de la différence de taille de poitrine, sans que l'armure ne soit gênante à porter outre mesure...en cas de besoin, il serait de bon aloi que les deux femmes puissent se défendre. Pourtant, tout s'était bien passé, depuis leur arrivée! Tres bien, même...Mais malgré l'insouciance qu'affichait en général l'Echani, elle conservait la prudence naturelle que son éducation lui avait inculquée, en plus de savoir parfaitement, en tant qu'assassin, que le danger pouvait frapper de n'importe où, n'importe quand, et n'importe comment.

Elle se rabattit donc sur un corset noir de nuit couvrant la poitrine (aux trois quarts, normalement, jusqu'au dessus du mamelon, en l'occurence) , orné de motifs floraux en relief, sur lequel l'inquisitrice porterait une robe sans manches d'une teinte similaire, au décolleté plongeant dont le fond coincidait avec le début des ailes du corset, si fine que l'on devinait sans trop de peine ce qui se cachait sous le tissus, fendue de la moitié de la cuisse gauche au mollet opposé. Afin de lui éviter qu'un courant d'air ne la découvre en public sous la ceinture (malgré le luxe de l'endroit, qui sait sur qui elles pourraient tomber...Et il valait mieux passer pour un jeune couple jouissant de vacances hors de prix que pour deux machines à tuer au moindre abruti à qui il faudrait donner une leçon), elle finit par mettre la main sur le sous-vêtement pubien assorti au corset, abandonnant le rouge de la tenue d'Adena pour la sobriété élégante de la plus sombre des couleurs. Des cuissardes noires à laçage frontal, vinrent parachever le tableau, laissant, derrière les fins liens de cuir qui les maintenaient fermées, entrevoir la blancheur de ses jambes jusqu'à mi-cuisse. Sappho fit se lever la rouquine en vue d'observer l'assemblage, amplement plus classieux que ce qu'elle portait auparavant, et, bien que moins révélant, tout aussi affriolant à son goût...


- Ca me va plutôt bien! constata l'inquisitrice en s'observant sous toutes les coutures

- J'ai hésité, plus jeune. Sith ou Styliste?répondit l'Echani, faisant mine de soupeser un poids fictif dans chaque main avant de mimer le jet d'un des deux par dessus son épaule.Meh. Les stylistes n'ont pas de sabre-laser.


Libérée de l'étreinte de la rousse, elle attira une petite boite de la valise à sa main, l'ouvrant pour dévoiler les quelques bijoux qui se trouvaient dedans. Plutôt sobres pour la plupart, elle disposait, entre autres, d'une paire de bagues et d'un collier plutôt luxueux, au milieu d'ornements plus classiques, de valeur négligeable...Ce n'est cependant pas ce qui l'interessait, quoi qu'elle récupéra tout de même l'une des deux bagues, porteuse d'une pierre de malachite polie sur sa monture d'Osmium bleui lors de la forge, et la glissa à l'annulaire gauche de l'inquisitrice, avant d'enfiler à sa propre main la bague jumelle, porteuse d'un lapis, au même doigt. L'assassin adressa à l'inquisitrice un petit sourire en coin, tandis qu'elle faisait durer le plaisir, renfilant pour sa part son armure, sous laquelle, cette fois, elle opta pour une brassière noire qui faisait parfaitement ressortir sa poitrine, un sous-vêtement propre et des porte-jarretelles, retenant des bas qui grimpaient jusqu'à mi-cuisse, optant là aussi pour assortir cette partie de sa tenue avec celle de la rousse...Qui eut droit à un fort agréable spectacle lorsque Sappho se baissa pour ramasser ses pièces d'armure, se rhabillant pour en revenir à sa boîte.

- Prochaine sortie, c'est toi qui choisis ma tenue, mais pour ce soir...

Dans un double-fond ouvrable par une manipulation qui semblait complexe, une chaîne ouvragée qui semblait plaquée d'electrum, si elle n'en était pas faite, reposait sur un écrin qui l'empêchait de tinter si l'on venait à secouer la boîte. En extirpant celle-ci de son coffret, elle dévoila, à l'une de ses extrémités, une bande de cerlin noir et argent qui s'entrelaçait avec un noeud métallique pour former un genre de...dragonne? Sappho ne laissa à l'inquisitrice que le temps d'entrapercevoir celle-ci avant qu'elle ne lui attache l'autre extrémité à l'anneau du solide ras-le-cou qu'elle lui avait imposée en premier, tirant vivement sur la chaîne pour ramener à elle le visage de la rousse, qu'elle embrassa avec une ardeur semblant indiquer qu'elles n'allaient sans doute pas en rester là, dans les jours à venir...

- Je savais bien qu'il manquait quelque chose...Maintenant, c'est parfait! Pas vrai, Beau Gosse? On va le boire, ce verre?

Avant même qu'Adena n'ait eu le temps de répondre, Sappho avait glissé sa main dans la lanière de cerlin et tirait de nouveau sur la luxueuse laisse, faisant marmoner l'inquisitrice, qui devait sans doute grogner que la blonde ne perdait rien pour attendre. Dans le laçage du corset, Adena pouvait cacher ses sabres sans mal, voire dans les bottines, comme le faisait Sappho dans ses jambières. L'assassin relâcha d'ailleurs la rouquine, à qui la robe allait définitivement à merveille, la laissant récupérer les affaires qu'elle pourrait vouloir embarquer au bar, rentrant la "laisse" dans son gantelet pour laisser cette fois sa comparse libre de ses mouvements.

Les deux femmes s'installèrent au bar, et à la grande surprise de Sappho, dont l'approche des inquisiteurs était en général biaisée par le fait qu'ils aient majoritairement envie de la soumettre à la Question, à l'exception de sa consoeur echani rencontrée lors de sa formation, avait un peu la même façon de se comporter qu'elle : taquine, un brin impertinente, parfaitement apte à la plaisanterie, et équipée d'une répartie qu'elle ne lui aurait clairement pas soupçonnée précédemment. Une bien agréable découverte, d'ailleurs ! Si elles n'avaient pas emprunté des voies si différentes, dans un Ordre si particulier, sans doute se seraient-elles appréciées à la vie à la mort...Mais inquisiteurs comme assassins le savaient : il vaut mieux ne pas s'attacher aux gens. Ils ont une facheuse tendance à mourir...Enfin. Elles entamèrent leur soirée au vin, parlant de tout et de rien, évitant les sujets "professionnels" pour se concentrer sur des anecdotes plus personnelles ou générales...Quand deux verres arrivèrent sans que ni l'une ni l'autre n'aient commandé à boire.


- Je n’ai rien commandé., objecta l'inquisitrice tandis que Sappho s'emparait des deux verres, les mettant en evidence devant BG-1, tout en observant le liquide ambré qu'ils contenaient, et dont l'arôme sembla la ravir.
- Moi non plus, mais ça me plait bien, au nez, cette affaire...
- La dame au second a payé pour qu'on vous les serve... Oh d’ailleurs, elle demande à vous parler. Spécifiquement à vous, miss., les renseigna le barman en désignant du pouce la section VIP du bar, et du menton, l'assassin...qui glissa sa main sous le menton d'Adena pour lui voler un court baiser...et rattacher la chaîne à son cou, évidemment. BG-1 leur confirma au passage que les verres étaient sains de toute drogue ou poison, pour le plus grand plaisir de la blonde, qui semblait avoir un faible marqué pour ce genre de boissons.
- Eh bien, ma foi, j'imagine qu'il serait impoli de refuser... Notre mécène a du goût, en tout cas! Tu m'attends ici, ma belle? J'en ai sans doute pas pour longtemps. répondit Sappho en glissant la dragonne au poignet de l'inquisitrice, lui adressant un clin d'oeil ravageur, et un dernier baiser langoureux, qui servit de camouflage au petit murmure qu'elle adressa à leur chaperon camouflé : Reste avec elle, je gère.
- Ne me fais pas attendre trop longtemps, je pourrais me trouver une autre sublime créature avec qui jouer...
- Tss. Et que je te refuse le droit de t'amuser avec moi? Tu perdrais au change...A tout de suite!

Sappho s'éloigna tranquillement en levant son verre, marquant son pas d'un déhanché tout particulièrement adressé à la rouquine, qui n'en perdit pas une miette jusqu'à ce que l'echani s'engage dans l'escalier en colimaçon qui menait au deuxieme étage, où elle fit tout d'abord face, son verre à la main, à un petit comité d'accueil. Pour beaucoup, sans doute, aurait-il paru menaçant...mais dans le cas d'une invitation en loge VIP, il était d'usage que les personnes importantes fassent vérifier que leurs invités ne tentent pas de les abattre. Et c'est sans problème que Sappho se plia à l'exercice : la boisson qui avait été servie aux deux femmes n'était en rien anodine. Le Venko, du nom de l'unité ayant pris le contrôle de Bheriz lors du soulèvement de l'APEX, avait un goût entre l'anis et la réglisse pareil à aucun autre breuvage, et, au nez, ne cachait pas ses notes gustatives. Créée pour célébrer la chute des Hutts, Sappho avait eu l'occasion, à l'époque, d'être parmi les premiers à en boire, assistant, selon les directives de l'Ordre, l'Apex dans sa démarche d'élimination des limages géantes...Ce n'était pas une boisson particulièrement consommée, bien qu'elle ait eu son petit succès à l'époque, mais quiconque en offre un verre ne peut avoir qu'une seule idée en tête : faire passer un message concernant son alignement. En tout cas, il fut, évidemment, demandé à Sappho de remettre sa quincaillerie à l'entrée...Et les deux aliens en costume noir, sans aucun doute cachant une protection bien plus efficace que le tissus, à en juger par les reliefs de leurs tenues sobres et élégantes, ne purent que s'étonner de voir Sappho sortir de ses jambières ses deux sabres, de sous son tabard, à hauteur de cuisse, son DK30, de sa chevelure, un vibro-karambit (et un autre de sa ceinture), puis, de ses gantelets, de sa bouche et de son col ce qui ressemblait à une dizaine de batteries de petite taille. Devant le regard intrigué d'un des deux agents de sécurité, elle en reprit une, et déplia la lame en hélice du couteau de lancer téléscopique ainsi que la poignée de celui-ci d'une simple rotation de la goupille qui retenait le cran d'arrêt. Elle replia l'arme et la redéposa dans la main de l'alien, retirant ses gantelets pour montrer que plus rien ne s'y cachait, tirant sur son plastron pour montrer, là aussi, patte blanche (et ses seins au passage), relevant son tabard dans le même but, et finit par ses jambières, qu'elle desserra pour laisser constater qu'elle avait posé tout son attirail, avant qu'elle ne découvre qui l'avait ainsi conviée. L'echani esquisssa un petit sourire en levant son verre en direction de leur mécène du soir, soulagée de ne ressentir, pour l'instant, aucun danger, et de revoir ce visage qu'elle avait déjà croisé, par le passé...Sans jamais lui avoir parlé. Les Assassins n'ont pas besoin de passer par les longs discours galvanisants pour faire leur travail.


- Zarseen Raynar, en personne? Voilà une sacrée invitation! Je crois que nous n'avions pas eu l'occasion de discuter, malgré notre combat commun, à l'époque...Sappho K'seiv. ravie de vous rencontrer., la salua l'echani en lui tendant son verre pour trinquer en guise de salutation. Décidément, la journée était pleine de surprises, et pour l'heure, toutes plus agréables les unes que les autres...

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Ven 1 Jan - 22:35
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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Il était évident que Darth Adena était déjà en train de planifier sa revanche, bien entendu. Il n’y a rien de plus compétitif dans le Consortium Éternel qu’un sith… À part, bien sûr, un inquisiteur sith. Et en un sens, c’était ce que la rousse trouvait insupportable. On ne pouvait pas vraiment provoquer le Chume’doro car contrairement aux siths, l’organisation est composée à plus de 90% de fanatiques. Leur devoir passe avant l’irritation. Mais chez les siths… Oser lui passer cet… Accessoire… Darth Adena dominait. Elle ne se soumettait pas. C’était dans sa nature, après tout. Et elle avait la mémoire longue, très longue. Et elle n’aimait pas se faire dire quoi faire… Encore moins par les gens du coin. Savaient-ils simplement qui elle était? En fait si. Quiconque voulait voir Darth Sélénia savait précisément qui elles étaient. Elle connaissait ce breuvage.

Elle avait également participé à la chute des Hutts mais avec un mandat différent de celui de l’assassin. Et elle avait rencontré, brièvement, celle qui commande à l’APEX. Un sauvage, une brute épaisse sans raffinement qui ne méritait pas de poser le regard sur la perfection des siths. Ces vulgaires criminels qui pensaient pouvoir menacer les intérêts du Consortium Éternel… Mais en même temps, elle devait admettre, clairement contre son gré, qu’elle était impressionnée. L’APEX ne durera pas une décennie, lui avait dit un défunt collègue. Et pourtant… La faction restait puissante. Redoutable à sa façon. Terriblement insidieuse. Et si différente des hutts qu’il fallait réapprendre à évaluer cet empire du crime. Elle n’aimait pas cela. Si quelqu’un savait qu’elles étaient ici, combien d’ennemis potentiels étaient tapis dans l’ombre, attendant pour frapper? Difficile à dire, hélas…

En même temps, bien qu’elles ne soient pas dans un espace contrôlé par le Consortium Éternel, une vérité demeurait. L’APEX avait plus de pragmatisme que les hutts. Si on avait voulu leur nuire… Pourquoi attendre maintenant? Pourquoi prendre la peine de souligner leur contribution à la purge des hutts? Serait-il déraisonnable que d’envisager que… Ce puisse être une invitation honnête… Enfin, autant qu’honnête se puisse avec les criminels? Elle resterait attentive. À l’affût. Même le chien de garde du Chume’doro semblait ne pas vouloir chercher d’ennuis plus que de raison. Elle regarda non sans un regard appréciateur Darth Sélénia monter à l’étage et une fois que les vigiles l’eurent fouillé, elle put entrer dans la salle VIP. Et impossible de ne pas reconnaitre Zarseen Raynar ou son inénarrable, une manticore adulte, Loktar, qui était couché près de son fauteuil. Tout un tableau.

La géante Mandallienne leva son verre en direction de la sith et l’invita à s’asseoir. Et comme pour Loktar, bien qu’elle venait d’un monde féodal exempt de toute technologie moderne et qu’elle avait la réputation d’être un tank sur pattes lorsqu’elle se battait sur le terrain, il y avait une vive intelligence dans ce regard. Ce n’était guère étonnant que l’APEX soit si efficace : la galaxie voyait des criminels donc des brutes. Mais Zarseen Raynar était clairement bien plus que cela. Et bien qu’elle ne pourrait jamais être considérée comme un canon de la beauté (pas avec cette tête en tout cas), elle savait mettre sa musculature et ses atouts en valeur. Même assise et Sappho debout, elle devait lever la tête pour la regarder dans les yeux. La portion « géante » dans le nom de son espèce n’était pas là pour la frime, loin, très loin de là. Et sans savoir nécessairement pourquoi…

Darth Sélénia su qu’elle n’était pas en danger. Il y avait quelque chose chez Zarseen qui lui faisait clairement comprendre que c’était une invitation d’abord sociale. Quand Venom m’a dit qu’une navette du Chume’doro avait amené deux siths ici, ça a piqué ma curiosité, commença-t-elle. La rousse au bar, je connais. Darth Adena. Dame Inquisitrice mais elle préfère le titre seigneur. Et toi, Darth Sélénia, dame assassin. Bienvenue sur ce monde si cher à l’APEX, poursuivit-elle. Et appelle moi Zars. Moi et les formalités… Encore là, chez plusieurs, souvent, les familiarités sont utilisées pour endormir la méfiance. Dans ce cas, c’était simplement parce que l’interlocutrice de la sith était vraiment comme ça. Donc, clairement, leur arrivée avait été observée avec attention. Ce qui n’était guère surprenant et on pouvait se demander jusqu’où le Major avait compté sur la chose ou non…


« Alors dis-moi, qu’est-ce qui amène deux siths d’élite si loin des frontières sécuritaires du Consortium Éternel? »

Clairement une question piège. Zarseen Raynar était réputée pour détecter aisément les mensonges. Donc ce serait une bien mauvaise idée. Mais révéler la vérité? Parler de la conspiration? Jusqu’où l’assassin aimait prendre des risques? Et si la boss de l’APEX était déjà au courant? Dilemme, dilemme…
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Sam 2 Jan - 3:12
-Quand Venom m’a dit qu’une navette du Chume’doro avait amené deux siths ici, ça a piqué ma curiosité... La rousse au bar, je connais. Darth Adena. Dame Inquisitrice mais elle préfère le titre seigneur. Et toi, Darth Sélénia, dame assassin. Bienvenue sur ce monde si cher à l’APEX, poursuivit-elle. Et appelle moi Zars. Moi et les formalités…

- Ok, Zars', à condition que tu laisses tomber le "darth"! Le pseudo me sert qu'à signer la paperasse. Sappho fera largement l'affaire!, répondit l'echani avec un petit sourire amusé, avant de porter son verre à ses lèvres pour boire tranquillement une gorgée de Venko.

Ca lui rappelait des souvenirs...De bons souvenirs, en toute franchise. A l'époque, elle avait découpé du hutt au Karambit, fracassé du chasseur de primes à mains nues (enfin, à gantelets nus)...Il ne lui est pas souvenir d'avoir du tirer ses sabres au clair plus d'une fois  lorsqu'elle officiait sur Bheriz. Mais évidemment, cette fois-là, Zarseen avait du être dans les environs, elle, ou quelqu'un qui avait noté la présence incongrue d'une echani en armure métallique, floquée de l'emblème de la Ligue Tiss'Sharl, sortant une paire de sabres lasers pour trucider du Hutt... Beau tableau. Enfin. Au moins, à l'époque, Zarseen avait bien compris que l'echani agissait dans son intérêt, et cette dernière espérait que la géante s'en souviendrait.

Les Geants Mandalliens n'avaient clairement pas usurpé leur nom. Sappho en avait déjà conscience, mais se retrouver devant un représentant de cette espèce mettait toujours en évidence la différence de taille entre son petit mètre soixante-cinq et la stature de golgoth de ces êtres massifs. Cependant, quoi qu'elle en ait croisé, durant son existence, à peine cinq individus, il n'en fallait guère plus pour qu'elle sache à qui elle avait affaire : Zarseen Raynar était de loin l'une des plus intelligentes représentantes de son espèce. Cependant, elle n'était pas la moins sympathique, bien qu'à n'en point douter, elle se trouvait actuellement sur la défensive, curieuse de savoir ce qui amenait jusqu'ici les deux Sith...Et la mention du vaisseau du Chum'Edoro n'aidait clairement pas à trouver une excuse plausible. En tant qu'Assassin Sith, l'echani avait appris à mentir aussi naturellement qu'elle respirait, c'était là une qualité dont un bon assassin ne saurait se passer s'il souhaitait survivre. Et survivre était ce qu'elle faisait sans doute le mieux...juste après tuer, bien entendu.  Cela dit, elle était invitée dans la loge VIP en toute cordialité par Zarseen, aussi serait-il peut-être malvenu de se mettre à dos l'APEX à cause d'un mensonge mal dosé...

Sappho s'assit avec nonchalance, comme il lui était de coutume, jambes croisés, accoudée au dossier du confortable fauteuil mis à sa disposition dans cette partie de l'hôtel encore plus luxueuse que le reste. Elle restait silencieuse, buvait doucement, un petit sourire en coin que tous ceux qui la côtoient pourraient qualifier de "marque de fabrique" de l'assassin qu'elle était sur le visage, elle laissa Zars poser sa question. Bien sûr qu'elle s'y attendait. Et la réponse risquait de ne pas satisfaire la géante...Mais l'avantage, avec les bandits, c'est que l'on peut discuter. Tant qu'on a du cash, un peu de charme, et une bonne dose de motivation, la négociation est toujours possible. Et, en l'occurrence, Sappho disposait du triplé gagnant. Cela dit, le proverbe ne ment que rarement : on a rien sans rien. Il allait donc lui falloir donner malgré tout un os à ronger à la Mandallienne...


-« Alors dis-moi, qu’est-ce qui amène deux siths d’élite si loin des frontières sécuritaires du Consortium Éternel? »

Le terme "sécuritaires" fit tiquer l'echani. Bheriz n'était sans doute pas l'endroit le plus calme de la Galaxie, mais de là à presque afficher de l'hostilité à leur présence en sous-entendant qu'elles étaient ici en danger,  il y avait un pas. Un grand pas. Sappho termina son verre tranquillement avant de répondre à Zarseen (pardon : Zars), sur un ton calme et amusé.

- Tu parles d'une élite, on a baisé toute l'après-midi et là, c'est à celle qui aura le potin le plus croustillant de la soirée en s'enfilant les verres de blanc... 'fin bref. Pour te répondre...Tu sais ce que c'est, les hapiennes : dès qu'il se passe un truc, ils faut qu'elles en fassent tout un foin et qu'elles envoient leurs chiens de garde. Je te la fais courte : Il y a eu du grabuge à cause d'un enfoiré de pirate informatique, le Major J'ai-Pas-Appris-A-Sourire du Chum'Edoro nous en tient toutes les deux plus ou moins pour responsables...Cela dit, comme elle nous en doit une belle, au passage, au lieu de se faire flinguer, on se fait foutre dehors, mais entre copines, et dans une suite de luxe, le temps de prouver qu'on y est pour que dalle.

Sappho s'étala encore plus dans son fauteuil en observant tranquillement la manticore au côté de la géante. Une bête magnifique, à n'en pas douter, et potentiellement salement dangereuse...Mais ce n'était pas si peu qui risquait de miner l'humeur joyeuse de la Sith. Oh, ne vous y trompez pas : Darth Sélénia tient l'alcool, bien plus que son gabarit ne le laisse à penser, ce ne sont pas deux verres de blanc et un verre de liqueur qui allaient la rendre joyeuse, loin s'en fallait! Sans la prétendre immunisée, il fallait cependant admettre que l'aptitude à utiliser la Force était un bonus non négligeable lorsqu'il s'agissait de résister aux maladies et aux intoxications légères, ou de s'éclaircir l'esprit. Ajoutez à ça le fait que soutirer des informations fasse partie de son travail, et qu'un des meilleurs moyens de le faire lorsque l'on était face à un interlocuteur quelque peu porté sur la bouteille, était de lui rincer la panse autant que possible (et, pour faire bonne figure, en faire autant, tout en gardant l'esprit clair), tant le foie que le cerveau de l'assassin avaient de l'entrainement pour contrer le terrible, et pourtant tant aimé, éthanol. Non, si elle était aussi détendue et guillerette, c'était parce qu'Adena était à proximité, tout comme l'était BG-1. Bien sûr, il serait difficile d'arrêter le coup si Zars' venait à essayer de lui en mettre une...Mais cependant, elle jouait carte sur tables avec la géante : rien de ce qu'elle ne lui avait dit était faux. C'était une vérité tronquée, certes, mais une vérité sans faux-col malgré tout.


- Pour être franche, on soupçonne le pirate d'avoir fait un petit séjour dans le penthouse...Mais d'avoir été financé par quelqu'un ou quelque chose d'autre que ses économies personnelles. Je comptais venir à la pêche aux infos demain, après une bonne nuit de sommeil, mais...Si tu en as de consistantes, moi, j'ai des réserves financières, une entreprise de conception d'armes personnelles, et la possibilité de négocier avec un petit rabais auprès de la Ligue Tiss'Sharl. Et si ce n'est pas le cas, ça ne m'empêchera pas de trinquier à la prospérité de l'APEX et à ta santé, une fois que j'aurais refait le plein...Les mouches ont pied, on dirait! Quoi qu'il en soit, sois rassurée d'avance, on est pas là pour mettre le bazar sur le territoire de l'APEX.
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Sam 2 Jan - 4:05
« Miss je préfèrerais avaler mon uniforme par la narine gauche plutôt que sourire vous a collé en punition? Ce serait presque hilarant … Le penthouse? Il est occupé en ce moment et je ne suis pas sûre de pouvoir convaincre une des personnes l’occupant de collaborer. Le lit est absolument divin. Je peux essayer… Eh Loktar, tu laisserais Sappho enquêter dans le penthouse, pendant un après-midi? »

La manticore leva la tête et s’approcha de la sith, lui tournant autour puis la reniflant avant de se planter devant elle… Et de se laisser tomber sur le côté. Clairement, la bête voulait qu’on lui gratte le ventre. Bon, la diva à fourrure a parlé. Si tu veux pouvoir fouiner dans le penthouse, voici son prix : il faut que tu lui fasses des gratouilles, dit Zarseen en riant. En même temps, quand on y pense, qu’est-ce que l’APEX, et plus particulièrement sa cheffe, gagnait à mettre des bâtons dans les roues des deux siths? Rien. Absolument rien. La faction criminelle n’étant pas derrière ce sur quoi enquêtait Sappho (elle l’aurait su, sinon, Venom avait des yeux et des oreilles partout), cela pourrait servir ses propres intérêts. Un service à rendre plus tard, qui sait. Et juste pour faire grincer des dents Darth Adena… Cela pouvait valoir le coup. Elle connaissait sa réputation. Oh oui.

Plus encore, l’assassin sith avait aussi sa petite réputation… Dont celle de quelqu’un avec un certain sens de l’honneur. Zarseen savait tirer profit d’une situation avantageuse. Si tu me donnes un nom ou une description, poursuivit-elle, je peux aussi tenter de te filer la vidéo surveillance. Tant qu’à faire les choses, autant bien les faire. Non, rien de tout ça n’était gratuit, l’aide, il va de soi. Et elle finirait par venir collecter. Mais quelle était l’alternative? Tenter d’agir dans le dos de l’APEX? Arcanis et le Chume’doro rechignaient à travailler avec quiconque n’était pas le Chume’doro. Mais… Sappho n’aurait probablement pas de problème à le faire, elle. Encore un coup d’avance mis sur pied par le Major qui devait savoir que la boss de l’APEX serait sur place. Qu’elle comptait sur le fait que la grande rivale d’ISIS, Venom, identifierait la navette du Chume’doro à son arrivée.

Ceci dit, il semblerait toutefois qu’Arcanis ait sous-estimé Zarseen Raynar. En fait, bien des individus dans la galaxie sous-estimaient l’APEX point. Des criminels donc une menace de moindre envergure. Cependant, nombreux étaient ceux qui oubliaient que l’APEX prospère dans le chaos. Alors que les dépenses et les dettes augmentent au sein des grandes factions, l’APEX continue de s’enrichir. Et comme la faction n’avait aucune volonté expansionniste, annexant au plus de façon officielle un monde de sa zone neutre avec les autres factions, elle restait présente et active partout dans la galaxie. Et maintenant, tout le crime passait par les mêmes mains dirigeantes. Plus encore, contrairement aux hutts, le Triumvirat était uni derrière une même volonté, une même idéologie. Entrer en guerre contre l’APEX c’est s’exposer à une guerre d’usure horriblement onéreuse…


« Évidemment, tu te doutes que bien que je sois sympa… Rien de tout ceci n’est gratuit. L’information, j’entends. Le Venko? Je t’en offre une bouteille si tu veux, ça va me faire plaisir. Dédicacée par le barman qui l’a créé en plus. Comme ça, quand tu t’ennuieras de moi, tu pourras regarder la bouteille et boire un coup à ma santé. Arcanis est loin de faire les choses par hasard. Si tu es ici au lieu du Chume’doro… Ça m’intéresse. »

L’avantage avec Zarseen Raynar c’est qu’elle tient parole. Oh, si vous ne lisez pas les petits caractères et si votre formulation laisse place à l’interprétation, elle va se faire un plaisir d’en profiter. Mais en dehors de cela, à moins que Sappho fasse quelque chose de profondément stupide (ou Darth Adena), peu lui importait qu’elle soit sith et membre du Consortium Éternel. Elle discutait avec Sappho, qui avait participé à la purge des hutts. Plus tard, peut-être qu’elle aura besoin de parler à Darth Sélénia. Mais pas maintenant. Et clairement, très clairement, la boss de l’APEX en savait plus qu’elle n’en disait. Une vérité tronquée pour l’une et une offre en toute bonne foi d’autre part… Mais uniquement face à ce qu’a mentionné Sappho. Donner? Non. Pas l’information. Jamais quand il est question d’information. L’information, on l’échange, c’est une arme précieuse…
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Dim 3 Jan - 12:49
- Miss je préfèrerais avaler mon uniforme par la narine gauche plutôt que sourire vous a collé en punition? Ce serait presque hilarant …

- J’crois qu’elle m’a à la bonne!

-Le penthouse? Il est occupé en ce moment et je ne suis pas sûre de pouvoir convaincre une des personnes l’occupant de collaborer. Le lit est absolument divin. Je peux essayer… Eh Loktar, tu laisserais Sappho enquêter dans le penthouse, pendant un après-midi? »


La manticore s’approcha dangereusement de Sappho, qui ne flancha pas un instant pour autant. Machoire puissante, certes, mais un centimètre de Phrik et de duralumine ferait sans aucun doute un obstacle non négligeable à sa dentition en cas de problème...Cela dit, après avoir tourné autour de la Sith, qui n’avait toujours pas décroisé ses jambes et fit flotter doucement son verre jusqu’à la table qui la séparait de la géante mandallienne, Loktar se planta devant elle...Et se laissa choir mollement sur le côté, découvrant son ventre velu à l’echani, qui se doutait de la signification du geste et l’accueillit avec un rire élégant,  cachant sa bouche de son gantelet tandis que la commissure de ses lèvres se relevait légèrement et que celles-ci découvraient ses dents blanches. Si elle pouvait avoir la délicatesse d’un destroyer galactique et l’amour pour les règles de bienséance d’un Jawa sous épice, l’assassin avait cependant quelques manières particulièrement enfantines, qu’elle conservait précieusement, tant par préférence personnelle que pour l’indication qu’elles donnent : je ne suis pas un danger, je suis aimable et polie, sympathique et respectueuse...Là ou son armure et son attitude disait en général plus « casse-moi les pieds et j’te tartine mon poing dans les dents pour te laisser le râtelier en touches de piano ». Cependant, ce jour-là, le geste était purement anodin : elle s’amusait sincèrement de la situation, s’attendant à une toute autre attitude de la part de l’animal majestueux qui se tenait face à elle, partageant son amusement avec la propriétaire de Loktar, qui confirma ce qu’elle imaginait être la condition de la manticore :


-Bon, la diva à fourrure a parlé. Si tu veux pouvoir fouiner dans le penthouse, voici son prix : il faut que tu lui fasses des gratouilles

Si tel est le souhait de son altesse à poils longs..., entama-t’elle en se levant brièvement de son siège pour s’installer à côté de l’animal massif, et de plonger ses deux bras gantés dans la fourrure qui n’attendait que d’être papouillée.

C’était à peine si elle voyait encore le brillant de son armure, tant le pelage de la bête était long et s’enroulait autour de ses bras par électricité statique… mais Sappho s’acquitterait de pareille taxe avec grand plaisir ! Elle n’avait jamais eu l’occasion d’avoir d’animal de compagnie (non, Mirra ne comptait clairement pas, et quand bien même elle avait passé une bien jolie laisse à l’inquisitrice, celle-ci n’était pas friande de ce genre de caresses…), et nota dans un coin de sa tête que ce pourrait être une bonne idée que d'investir dans une petite bestiole velue et calîne. Oui, petite. Elle ne voulait même pas imaginer la place que pouvait prendre une manticore dans un appartement, et encore moins dans un vaisseau, quand bien même le Khôpesh pouvait accueillir du monde...Et à nourrir? Quand on dirige une faction, bien sûr, ce n'est pas un problème, mais pour quelqu'un qui bourlingue dans tout le secteur du Consortium pour occuper son ennui en s'arrêtant occasionnellement sur Tiss'Sharl pour quelques temps, le mot qui vint à l'esprit de Sappho concernant le coût de la vie d'une telle bête était : ruinant. Enfin, la partie la plus intéressante de la discussion était encore à venir, elle s'en doutait bien, et la Mandallienne décida qu'il était grand temps d'entamer les hostilités, pour le plus grand plaisir de l'echani...


- Évidemment, tu te doutes que bien que je sois sympa… Rien de tout ceci n’est gratuit. L’information, j’entends. Le Venko? Je t’en offre une bouteille si tu veux, ça va me faire plaisir. Dédicacée par le barman qui l’a créé en plus. Comme ça, quand tu t’ennuieras de moi, tu pourras regarder la bouteille et boire un coup à ma santé. Arcanis est loin de faire les choses par hasard. Si tu es ici au lieu du Chume’doro… Ça m’intéresse.

- Y a pas à dire : T’as l’air vraiment sympa, Zars’, et j’repasserais volontiers boire un verre en ta compagnie, si t’as le temps et l’envie à l’avenir.  Et quand à ma présence...C’est pas tant pour ma capacité à descendre des gens en toute impunité que parce que la coincée de service pensait que j’te serais plus sympathique que ses coincées en uniforme, et pour tempérer un peu Ady’. Mais ça lui aura coûté cher, à la pince-sans-rire..., laissa-t’elle en suspens avec un rire léger à peine caché, continuant à caresser la manticore, qui semblait entièrement satisfaite de la prestation que proposait la Sith, Je dirais pas non à une si belle bouteille, tu pourras compter sur moi pour lever mon verre à la tienne ! Mais entrons dans le vif du sujet, c’est pas à un vieux Jawa qu’on apprend à désosser un droïde...On se fait monter des verres pour négocier tranquillement? Enfin, si sa majesté des poils veut bien me rendre un de mes bras occasionnellement, c’est plus pratique pour boire...

L’echani faisait attention à ne pas tirer sur le pelage de la manticore, et redirigeait son regard vers la géante dès lors qu’elle s’adressait à elle. Détendue, peut-être, mais attentive, toujours. Pourtant, quand bien même la négociation était une forme de combat comme un autre, elle sentait de la part de cette derni-re une certaine avidité...précise. Zarseen comptait mener la négociation en ses termes, et elle avait le terrain parfait pour : ne pas avoir de réponses porterait préjudice à la présence des deux Siths, pouvant, tant aux yeux du Chume’doro qu’à ceux des comploteurs...Et du Consortium dans sa quasi-totalité. Evidemment que pour la major, l’intérêt d’embaucher Adena et Selenia était un atout précieux : quand bien même elles échoueraient, leur manque de succès ne retomberait pas sur le Chume’doro. Les Siths auraient vent de leurs tractations avec les services de renseignement de la Reine éternelle, et l’opprobre leur tomberait probablement sur le râble en même temps que l’inquisition. Sans même parler des Hapiens et de leurs partisans, qui ne seraient pas sans poser problème, très probablement. Compter sur des Hapiennes pour ne pas faire une affaire d’état du moindre pet de travers des Siths revenait à compter sur un Bantha pour vous chanter une berceuse : ce n’est pas qu’elles pouvaient pas essayer, c’est qu’elles ne pouvaient pas réussir.

Cela dit, Sappho n’était pas dupe. Si l’IA locale avait repéré leur présence et tracé leurs déplacements, si le Cyborg avait logé à l’endroit même où loge actuellement Loktar (et donc, très probablement, Zarseen), si elle a été invitée, et sans doute Darth Adena le serait-elle ensuite également, à venir échanger avec la meneuse de l’APEX, il y avait de fortes, très fortes chances que celle-ci ne fasse que lui donner un confetti de ce qu’elle savait, en lui laissant accès aux vidéos de surveillance et l’accès au Penthouse…Mais la sith comptait bien lui tirer tranquillement les vers du nez...Quitte à faire une belle note de frais au Chume’Doro. Soit, la récompense était une chose...Mais elle leur enverrait directement la facture si celle-ci sortait de ses moyens. Et elle en sortirait sans doute, l’APEX avait la réputation qu’avaient les criminels en général : leur avidité n’était, semble-t’il, pas qu’une légende...Mais leur hospitalité n’était que rarement louée, et pourtant, elle était bien présente, semblait-il. De même qu’il était difficile de penser qu’un être aussi massif, musculeux et dangereux au combat que Zarsseen Raynar puisse être d’aussi agréable compagnie qu’elle ne l’était à cet instant. Et pourtant, contrairement au Major, qu’elle n’avait qu’une envie, c’était de faire sortir de ses gonds, Sappho se ferait un plaisir de se rapprocher de la meneuse de l’APEX...en fonction, bien sûr, du prorata entre l’embûche que représenterait cette entente sur son cheminement personnel en fonction de ce que cela pourrait lui rapporter, sans même parler liquidités...Enfin. Il était temps d’entrer dans le vif du sujet : négocier le prix. Et à ce petit jeu, Sappho était une redoutable adversaire.[i]


- Mais n'oublie pas non plus que je viens de mettre une certaine quantité d'informations sur la table, Zars'... J'ai juste montré patte blanche, mais un bon commerçant en tiendrait compte, surtout s'il souhaite une collaboration plus qu'éphémère...Et crois-moi, il y a de fortes chances que je puisse t'être utile...[i], conclut la Sith en adressant un clin d'oeil à la mandallienne en ramenant doucement ses caresses d'une main jusqu'au menton de la manticore, gardant l'autre sur le poitrail imposant et pelucheux de la bestiole pour doubler la caresse...Après tout, elle était joueuse. Et si la mise n'était que du document d'information, le prix serait élevé pour peu de choses. Alors qu'avec la capacité d'enquête et les connaissances de l'APEX, cette mission pourrait bien devenir un véritable jeu. Un jeu auquel elle disposait de talents indéniables...
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Dim 3 Jan - 18:09
« Ah, Sappho, Sappho, Sappho… Tu as montré patte blanche. Au singulier. Je n’aurais pas dit mieux moi-même. Tu n’as pas montré toutes tes pattes. Soyons sérieuses. Tu as dû omettre certains détails et tourner quelques coins ronds. Et je ne t’en veux pas. Tout mettre sur la table en début de partie? Des plans à y laisser plus que sa chemise. J’ai comme l’impression que ce cyborg est plus que tu m’en dis… »

La discussion est cordiale et le ton agréable. Si les négociations sont supposées prendre une tournure dangereuse, ce ne sera pas Zarseen qui jettera la première pierre. Elle teste, bien sûr. Il y a fort à parier que la boss de l’APEX elle-même en sait plus sur ce cyborg et qu’elle veut voir dans quelle mesure Sappho est prête à prendre des risques dans cette partie de poker… Sans cartes. Quand on y repense, c’est trop de coïncidences. De toutes les planètes de la galaxie, Darth Sélénia et Darth Adena sont envoyées là où leurs exploits passés vont certainement leur attirer une mesure de sympathie. Le penthouse où résidait le cyborg est occupé par la boss de l’APEX, ce qui veut dire que quelqu’un s’est arrangé pour que Sappho puisse enquêter tranquille après un minimum de négociations. Si le penthouse avait été occupé par quelqu’un d’autre, il y aurait eu des complications.

Ce qui voulait également dire qu’Arcanis avait peut-être confié la mission à Darth Sélénia mais le plan final n’avait pas été ratifié que par le Major du Chume’doro. Et quand on y repense, certains indices plus que d’autres prennent soudainement un sens nouveau. Zarseen était intelligente, là n’était pas la question. Sauf que la boss de l’APEX était plus du genre à intervenir sur le terrain qu’à prendre des vacances. Donc, quelqu’un avait inventé ce prétexte et fait le nécessaire pour que les choses se fassent. Ce sentiment d’être observé dans la pièce alors qu’il n’y a personne d’autre… Personne d’autre au sens physique du terme. Mais dans un monde de haute technologie où de nombreuses choses sont connectées entre elles… La géante mandallienne était simplement l’entité la plus visible dans la pièce. Et l’APEX n’est-elle pas dirigée par un Triumvirat? Oh que si.

Zarseen Raynar, figure la plus connue et la plus visible, représentante de la partie alien de l’APEX et responsable de l’exécutif. Hope Summers, qui déteste les apparitions publiques, représentante de la partie humaine de l’APEX et responsable du législatif. Et enfin, le vrai cerveau derrière cette suite de fausses coïncidences : Venom, l’IA en charge de la partie machine de l’APEX et en charge du judiciaire. Et clairement que du côté du Consortium Éternel, donc, Arcanis avait consulté ISIS qui avait contacté sa rivale bien que ces deux-là travaillaient parfois ensemble sur certains projets. Est-ce que cela voulait dire que l’APEX était déjà au courant pour cette conspiration pan galactique? Si l’instinct de Sappho lui disait oui, elle venait de miser juste. Ce qui voulait dire que Zarseen la testait. La forçait à devoir deviner ce qu’elle savait, déterminer quand elle en aurait trop révélé ou non.

Un hologramme apparut, la vidéo surveillance de la chambre du cyborg. Il semblait absorbé dans l’étude d’un plan. Pas un plan au sens pièces et corridors. Non, on parle davantage de la cartographie d’un système de sécurité. Un système de sécurité qu’avait pu plus ou moins voir la sith. Ces caméras, ces tourelles, ces portes de cellules… C’est depuis le penthouse que le cyborg avait étudié les plans de la prison. N’était-ce pas imprudent que de l’avoir fait dans une chambre d’hôtel? Pas quand vous pensez avoir entièrement neutralisé tout système de surveillance dans la pièce. Ceci dit… Il y a des trucs qu’une IA peut faire et un cyborg ne peut pas faire. Et donc, malgré une stratégie autrement exemplaire, il avait été malgré tout espionné. Et par le plus grand des hasards, c’est ce clip précis de la surveillance que montre Zarseen? Certainement pas par hasard avec un tel sourire en coin.


« Je suppose que tu le reconnais… Et que tu reconnais ce qu’il étudie, je me trompe? Et si tu te poses la question, mon intérêt pour cet individu n’est pas simplement pour affaires. Je n’aime pas les tricheurs, les mauvais payeurs et ceux qui abusent de l’hospitalité de mes installations. Une dette est une dette. La sienne ou celle de ses employeurs. Disons que c’est ma nature sauvage et primitive qui parle et qui fait que pour moi, c’est personnel… »
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Mer 6 Jan - 22:19
-Ah, Sappho, Sappho, Sappho… Tu as montré patte blanche. Au singulier. Je n’aurais pas dit mieux moi-même. Tu n’as pas montré toutes tes pattes. Soyons sérieuses. Tu as dû omettre certains détails et tourner quelques coins ronds. Et je ne t’en veux pas. Tout mettre sur la table en début de partie? Des plans à y laisser plus que sa chemise. J’ai comme l’impression que ce cyborg est plus que tu m’en dis…

Grillée. Sappho ne flancha pas pour autant : pour comprendre ce qu'il en était, Zarseen avait déjà du analyser les données que venait de lui donner la Sith, et recouper les informations dont elle disposait déjà. Arcanis n'étant pas folle, et l'assassin l'avait déjà deviné, elle ne les avait pas envoyées, elle et Adena, en ce lieu et ce jour-là sans raison. L'avantage? Zarseen se montrait coopérative. Peut-être même un peu trop...Mais c'était une autre histoire. Elle s'arrangerait avec le major Avalanche pour le reste : l'échani n'était qu'une émissaire et comptait bien le rester... Ce qui ne l'empêcha pas de répondre tranquillement.


- Disons sobrement que j'ai déjà passé le cap de la haute trahison pour le major "si j'souris j'me claque un muscle" en t'en disant autant, Zars'. Et de toute façon, mon petit doigt me dit que je n'ai pas besoin de t'en dire plus pour que tu aies le tableau global...

Ce fut à Zarseen de montrer sa bonne volonté, en faisant apparaître, avec l'aide de Venom, la vidéo de surveillance du Penthouse. Evidemment, tout comme un droïde n'avait aucune chance face à ISIS, un cyborg ne pouvait clairement avoir les siennes face à l'intelligence artificielle de l'APEX...La sith ne put s'empêcher de sourire face à un tel amateurisme de la part du conspirateur. Il aurait pu étudier tout ça dans n'importe quel vaisseau disposant d'un mode de pilotage automatique...Mais il avait fallu qu'il le fasse au nez et à la barbe de l'IA la plus susceptible de monnayer la pièce à conviction qui prenait place devant les yeux de la demoiselle, tandis qu'elle poursuivait son caressage de chimère, sans perdre une miette ni de la vidéo ni des mots de la géante mandallienne.


-Je suppose que tu le reconnais… Et que tu reconnais ce qu’il étudie, je me trompe? Et si tu te poses la question, mon intérêt pour cet individu n’est pas simplement pour affaires. Je n’aime pas les tricheurs, les mauvais payeurs et ceux qui abusent de l’hospitalité de mes installations. Une dette est une dette. La sienne ou celle de ses employeurs. Disons que c’est ma nature sauvage et primitive qui parle et qui fait que pour moi, c’est personnel…

- Sa tête de con ne m'est pas inconnue, et le plan qu'il potasse non plus...enfinj't'apprends pas grand chose, là. Mais dans l'idée, on peut partir sur un "échange de bons procédés"...Tu me fournis l'accès aux informations qui pourraient servir à retracer son parcours et remonter à ses potes, et en échange, Je m'assure que leur du soit réglé en ce qui te concerne, et qu'il comprenne bien qu'on ne joue pas avec l'APEX impunément. Et tu te doutes qu'ils auront aussi à se manger le tarif que leur réserve le Consortium, plus ma petite touche perso...Tu te souviens, aux premières heures de la révolution, de ce hutt qui tenait un entrepôt clandestin sur une des lunes de Bheriz, et le marché noir du coin? J'aurais jamais pensé que ce soit si compliqué de trouver le canon à tétards d'une limace géante, mais ça a fait une sacrée surprise au suivant quand ils l'a reçu dans une caisse de détonateurs thermiques..., s'amusa l'echani en accélérant quelque peu ses papouilles sur la chimère, qui n'avait pas l'air de déprécier le traitement qui lui était réservé...Et à vrai dire, il semblerait que la détentrice des bras qui se perdaient dans la fourrure se plaise également à offrir à la diva poilue ce qu'elle requérait, Ton mauvais payeur et ses potes m'ont assez fait chier pour que l'histoire du hutt passe pour une broutille à côté de ce qui les attend...Mais il fallait que je te parle d'autre chose, Zars'. La demoiselle au bar est sympa, là n'est pas la question, mais disons que je profite du voyage pour lui éviter des problèmes. Elle a son caractère, ses atouts et ses faiblesses, comme tout le monde, moi inclus, et on a le même rang, mais j'aimerais bien éviter de m'retrouver dans la merde à cause d'elle. Je m'doute que tu vas vouloir la rencontrer aussi, mais j'apprécierais pour mon derche que tu me laisses être de la discussion. Elle a une approche plus..."égoïste" de notre petit problème de Cyborg, je suis là pour mener la danse sur ce coup-là, et éviter que ses griefs ne nous foutent en l'air le voyage et ne nous grille vis à vis de ceux qui ont envoyé ce con nous mettre des bâtons dans les roues. Tu vois le tableau?
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Mer 6 Jan - 23:12
« Je vois ce que tu veux dire. Je comptais envoyer de mes propres agents faire le travail mais aussi dommage que ce soit à dire, notre faction ne compte hélas aucun utilisateur de la Force sérieux. Et on dira ce qu’on voudra, ça a son petit effet, quand même. Moi j’utilise la force. Petit f. Mais quand tu éclates un casque de stormtrooper et le crâne dedans d’un coup de poing, ses potes sont soudainement plus coopératifs.

Pour ce qui est de Seraphina Kerenza, que tu connais sous le nom de Darth Adena… Elle griffe. Elle mord. Elle a un tempérament plus volcanique que le vrai truc qui balance sa fureur pyroclastique… Mais ce ne serait pas la première fois qu’elle se retrouve devant moi. Enfin. Je peux bien te faire cette… Courtoisie professionnelle. Tu ne parles pas de la boule qui t’accompagne? Tu la laisserais toute seule au bar? Pas sympa, ça… »


Nombreux étaient ceux à dénoncer l’APEX comme des amateurs anarchiques, sans vraie puissance ou danger pour les grandes factions. Et toutes ces personnes étaient des imbéciles de première catégorie. Zarseen Raynar était souriante, sympathique et elle se montrait coopérative. Mais si chez les siths c’est un nid de vipères, là, c’était une eau avec un gros requin. Loktar se leva pour changer de flanc. En tout cas lui il était bien content d’avoir de l’attention. La boss de l’APEX prit une autre gorgée d’alcool avant de faire jouer une autre vidéo. Le cyborg avait de la visite, dans celle-là. Un homme qui avait l’air particulièrement nerveux et qui n’arrêtait pas de s’éponger le front. Ce dernier ne cessait de répéter qu’il serait dans des ennuis pas possible en gémissant. Le cyborg, pour sa part, semblait se désintéresser complètement de son « comparse ».

Quand il n’était pas en train de se plaindre, il expliqua que la Sith avait été capturée alors qu’elle s’approchait trop de la vérité mais que sa disparition ne passerait pas inaperçue. Je suis un des administrateurs de la prison, si on la trouve là-bas, on va me poser des questions, dit-il comme si le cyborg en avait quelque chose à faire. Darth Sélénia se rendit compte qu’elle écoutait un enregistrement qui se passait un peu après que la cellule pour enfermer Darth Adena ait été conçue. Donc, effectivement, il y a plus à cette affaire qu’un bête enlèvement, ce que savait déjà Sappho mais une deuxième personne entra dans la pièce. Une hapienne, celle-là. Je ne vois pas pourquoi je devais venir ici, dit-elle d’un ton tellement suffisant que cela donnait envie de l’étrangler. Vous vous en faites pour rien. Le secteur corporatiste est moins surveillé par Isis et le Chume’doro qu’il n’y parait.

Ce à quoi l’administrateur rétorqua que cela ne changeait rien dans le grand ordre des choses. Les yeux et les oreilles de la reine éternelle finiraient par savoir. Dans ce cas, si nécessaire, quoi de mieux pour tuer un sith qu’un autre sith? Nous avons bien un assassin à notre solde, non? Et comme le nom allait être révélé, La vidéo s’arrêta soudainement. Zarseen. Bien sûr. Un traitre chez les assassins siths pourrait être un avantage intéressant pour faire tomber un rival, dénoncer un rival ou simplement faire un coup d’éclat et gagner du prestige. Et la bosse de l’APEX le savait parfaitement. Donc… Non seulement pour les intérêts de Sappho mais également ceux du Chume’doro, il semblait que la géante mandallienne avait plusieurs informations particulièrement juteuses… Si on voulait y mettre du sien pour négocier quelque chose de presque honnête. Criminelle, tout ça…

Un petit bonus, pour te montrer que je ne bluffe pas et que je ne garde pas de carte cachée. Là d’où je viens, expliqua Zarseen, le mensonge n’a pas cours. La faune veut ta mort. La flore veut ta mort. Gazon inclus. Alors on apprend à se battre et à survivre au lieu d’apprendre à mentir. Plus pratique, dit-elle avec un large sourire carnassier. Nous n’avons pas de système monétaire alors on fait du troc. Et là, continua-t-elle, j’ai de quoi faire un deal. Toi. Moi. Et toi, un avantage dans les rangs siths. Certainement, elle devrait donner l’information à Arcanis, cela faisait partie de sa mission. Mais le temps qu’Arcanis organise quelque chose de son côté… Sappho aurait eu le temps de s’en charger. Ou alors… Sappho pourrait « innocemment » proposer son aide… Forçant donc Arcanis à négocier… Chose que le Major détestait faire, manifestement. Zarseen avait le don de se faire des alliés…
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Ven 8 Jan - 19:35
- Je vois ce que tu veux dire. Je comptais envoyer de mes propres agents faire le travail mais aussi dommage que ce soit à dire, notre faction ne compte hélas aucun utilisateur de la Force sérieux. Et on dira ce qu’on voudra, ça a son petit effet, quand même. Moi j’utilise la force. Petit f. Mais quand tu éclates un casque de stormtrooper et le crâne dedans d’un coup de poing, ses potes sont soudainement plus coopératifs.

- Tu m'étonnes... ricana la sith, qui concevait parfaitement l'image....Les survivants s'calment aussi vach'ment quand un bataillon entier vole à quinze mètres sans qu'leur cible ait bougé le p'tit doigt.

-Pour ce qui est de Seraphina Kerenza, que tu connais sous le nom de Darth Adena… Elle griffe. Elle mord. Elle a un tempérament plus volcanique que le vrai truc qui balance sa fureur pyroclastique… Mais ce ne serait pas la première fois qu’elle se retrouve devant moi. Enfin. Je peux bien te faire cette… Courtoisie professionnelle. Tu ne parles pas de la boule qui t’accompagne? Tu la laisserais toute seule au bar? Pas sympa, ça…

- P'tain, ouais, le pauvre! On lui a même pas pris un verre! S'exclama Sappho en extirpant une de ses mains gantées de la fourrure de Loktar, au grand désarroi de celui-ci, pour venir heurter le front de son gantelet, réalisant qu'elle avait exclu de l'équation son camarade flottant. Elle ne tarda pas à ramener sa main grattouiller la chimère sous le menton, pour se faire pardonner, en reprenant la parole : Bah, si ça t'emmerde pas d'avoir l'oeil d'Arcanis dans la discussion, c'est vrai que j'me sentirais pas de le laisser tout seul, si quelqu'un d'autre que toi ou Venom le capte...Il a pas de sabres pour s'défendre, le p'tit. Et tu verras, BG-1 a son charme, pour un droïde! Enfin. J'te remercie d'accepter ma petite requête, j'ai pas passée une laisse à Séphi' pour le plaisir...Enfin. Pas QUE pour le plaisir, plutôt.

Séraphina. Séphi. Surnom officiel validé. Sappho esquissa un sourire mutin en appuyant légèrement plus ses caresses sur la bête qui se trouvait devant elle, et ne semblait définitivement pas se plaindre du service, d'autant que la sith ne s'en lassait pas non plus. Car oui, aussi extrême qu'elle pouvait se montrer dans ses tâches professionnelles, Sappho avait une passion toute particulière pour les bêtes à fourrure...A fourrure douce, entendons-nous bien : si propre qu'il soit, un wookie n'était pas vraiment ce à quoi elle pensait lorsqu'on parlait de "bête à fourrure". Non, plutôt dans le genre bestiole affectueuse à intelligence limitée. Enfin, là non plus, la définition n'était pas exacte : Loktar n'était pas doué de parole, et avait un comportement, si affectif et compréhensif soit-il pour un être quadrupède, plus animal qu'une majorité d'humanoïdes et d'extraterrestres intelligents. Dusse la chimère avoir une délicatesse bien différente sur le champ de bataille, elle faisait définitivement partie de ce que l'echani qualifiait de "bête à fourrure" d'après ses propres préférences, et voir Loktar ainsi profiter des grattouilles lui donna encore plus envie d'investir dans un compagnon animal fluffy. Qui ne soit pas un Ysalamiri, dans son propre intérêt, évidemment.

Toujours était-il qu'elle n'était pas ici pour profiter de l'hospitalité de Zarseen, ni du ventre pelucheux de la chimère, quoi qu'elle ne se prive pas de ses deux agréments...Et la mandallienne en montra parfaite compréhension en diffusant une autre vidéo. Combien de temps ce foutu cyborg était-il resté séjourner dans la suite de luxe? Et qu'avait-il pu préparer d'autre? Sans doute y avait-il encore bien plus en possession de la géante...Autant le visage du visiteur était reconnaissable entre mille (pour quiconque avait eu le plaisir de consulter les fichiers sur le personnel de Stars'End), autant l'hapienne qui s'interposa par la suite, elle, faisait une fois de plus partie de cette bande de bombasses prétentieuses qui se prétendaient "peuple dominant" du Consortium. Soit, quand il s'agissait de Darth Ankh, le doute n'était guère permis : elle disposait d'une puissance suffisante pour mériter d'être à la tête de la faction. En revanche, pour ce qui était de l'armée de pétasses qui lui servaient de courtisanes et de conseillères...Bref, l'avis de Sappho était tranché en ce qui concernait la majorité du peuple d'Hapès, et la nouvelle arrivante entrait directement dans la case des "si je te croise, c'est pas une bise qui va te claquer sur la joue, mais une volée de phalanges jointes".

Le regard de l'assassin se portait sur le moindre détail de la vidéo, faisant abstraction du mouvement général pour rechercher le moindre indice supplémentaire qui lui permettrait d'identifier cette troisième larrone : un tatouage, un bijou, un quelconque élément dans la pièce, puisqu'elle devait déjà s'y trouver depuis quelques temps... Et en même temps, le contenu de la discussion intéressait grandement notre Echani, dont les mains étaient plongées dans la fourrure de la chimère, qui s'était entre temps redressée...pour mieux se laisser tomber de l'autre côté. Le flanc droit avait visiblement décidé qu'il n'y aurait pas de jaloux en la matière...Soit! Que soit faite la volonté de son altesse velue! Mais sans perdre de vue l'objectif, et encore moins la discussion qui naquit de l'extinction de la vidéo précédemment projetée, coupée au meilleur moment...Enfin. Pour négocier, il faut conserver l'attrait de son produit, voir même attiser la convoitise de son interlocuteur, ce que Zarseen avait très bien compris.


-Un petit bonus, pour te montrer que je ne bluffe pas et que je ne garde pas de carte cachée. Là d’où je viens, le mensonge n’a pas cours. La faune veut ta mort. La flore veut ta mort. Gazon inclus. Alors on apprend à se battre et à survivre au lieu d’apprendre à mentir. Plus pratique. Nous n’avons pas de système monétaire alors on fait du troc. Et là, continua-t-elle, j’ai de quoi faire un deal. Toi. Moi. Et toi, un avantage dans les rangs siths.

- Définitivement, Zars', on devrait se voir plus souvent. Mais si, là où j'ai appris à marcher, on apprend le mensonge, on apprend surtout à être clairs en affaire, pour éviter des...malentendus, quand le contrat inclut un service, et d'autant plus si il s'agit d'informations. 'Faudrait pas que nos intérêts divergent trop, tu vois l'idée? Alors dis-moi, que pourrait faire pour toi une "simple" Dame Assassin Sith? J'imagine que ça dépasse légèrement le règlement de comptes parce qu'un type s'est barré avec les serviettes de l'hôtel et un peignoir sans payer le supplément...
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Ven 8 Jan - 22:10
Zarseen était bien sûr cheffe de sa faction et donc, comme on peut s’en douter, ses intérêts n’étaient pas alors égoïstes. Elle pensait plus loin que sa propre personne, ce qui la rendait immensément populaire auprès des « troupes ». S’il fallait parler affaires, donc, non, effectivement, ce ne serait pas pour un petit larcin dans un de ses hôtels. Elle avait des droïdes commandos pour faire ce travail. Et ils étaient redoutablement efficace. Des millénaires d’évolution et les casques des soldats empêchaient pour la plupart de voir le visage. C’était donc peu difficile de se faire passer pour… Pas mal n’importe quoi. Mandalorien, stormtrooper, clone… Et avec cette facilité à imiter les voix? Nombreux étaient ceux qui s’étaient fait avoir au fil du temps par ces infiltrateurs. C’est le problème du monde « civilisé ». L’instinct de survie n’est plus ce qu’il était…

« Oh mais ne t’inquiète pas. Nous allons discuter toi et moi avant d’inviter les deux autres… Le reste sera affaires pour le compte du Consortium. En fait tu vois, je pourrais faire le travail moi-même. Envoyer mes propres forces et tout mais… Disons que tu as des prédispositions particulière… Et une rousse volcanique formée pour débusquer ce genre d’individus. Je parle bien sûr d’une ombre jedi. Cassiel Govad. »

Un nom qui devrait dire quelque chose aux oreilles de l’assassin. Cassiel Govad était le genre de fanatique qui réussit à masquer ses tendances plus… Extrémistes… Derrière le masque attendu des jedis et qui fait montre de bien belles qualités quand on le regarde. Et bien que Zarseen avait dit ce nom d’un ton anodin, le fait que tous les poils de Loktar se soient dressés d’un coup indiquait que si la géante réussissait à contrôler sa haine, la manticore, elle, ne se donnerait pas cette peine. Tu vas peut-être trouver ça stupide mais j’ai toujours été très protectrice de celles qui s’adonnent à la prostitution au service de l’APEX, expliqua la boss de l’APEX. Si quelqu’un ose lever la main sur l’une d’elles… Ou l’un deux, ne soyons pas sexistes, poursuivit-elle, je n’ai aucune pitié. Et en la regardant, ce n’était pas difficile à croire. Vraiment pas. Moment de silence.

« Officiellement, nous ne sommes en guerre avec personne. Nous prospérons dans la guerre, celle des autres. Alors souvent, bien que nous ayons nos propres intérêts, les gens viennent ici pour une relative neutralité. Des impériaux. Des républicains. Des siths. Tant que vous vous comportez comme il faut et que vous payez. Un sith était venu ici pour une fin de semaine. Il avait envie de se dépenser sexuellement, tu vois.

Onze de mes employées, qu’il a demandé. Il avait un faible pour ce chiffre on dirait. Une petite fête sympa sur un yacht stellaire. Et puis Cassiel Govad est débarqué, disant qu’il venait purger la galaxie de la corruption des siths. Les femmes avec lui n’avaient rien à voir dans l’histoire. L’équipage non plus. Ils ont tous été tués, sans merci. J’ai les enregistrements pour le prouver. Et il a fuit comme un lâche quand nous sommes arrivés.

J’y étais, Sappho. Sur le pont de commandement du vaisseau amiral de la flotte que j’ai envoyé après lui. Il a sacrifié la vie de centaines de membres d’équipages du croiseur sur lequel il se trouvait pour sauver sa peau. Je vais être très clair. Je le veux enchainé devant moi. Mentalement brisé. En parfaite condition physique. Je me réserve le plaisir de le démolir à coup de poings. Voilà ce que je veux en échange. Cela ta convient? »


Il ne faisait aucun doute que la géante faisait un effort pour rester calme. Bah besoin d’avoir des dons dans la Force pour savoir que Zarseen avait réellement de l’affection pour ses employés décédés. Et qu’elle avait suffisamment de haine pour faire passer certains siths pour de doux agneaux. Et que ce n’était pas la peine de tenter de négocier autre chose. Zarseen était prête à lâcher une information qui aurait pu lui rapporter une fortune. Un traitre chez les assassins siths… Les assassins, les inquisiteurs et le Chume’doro seraient très intéressés par une telle aubaine. Mais la boss de l’APEX avait décidé de traiter directement avec Sappho. Libre à elle de faire ce qu’elle voudrait de l’information ensuite. Marquer plus de points avec le Chume’doro, son ordre, quoi qu’elle veuille en faire, en fait. Un bien petit prix à payer pour Zarseen pour une vengeance…
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Lun 25 Jan - 22:03
Le sourire de Sappho s'agrandit, passant d'amical à carnassier. Une ombre Jedi en était aussi une au tableau. Arcanis râlerait sans doute en apprenant que la négociation impliquait un meurtre non planifié, et il faudrait absolument que la Dame Assassin reste discrète : à moins qu'il ne sorte de son terrain, un jedi assassiné ferait sans nul doute peser les soupçons sur le consortium. Certes, ce ne serait pas infondé, en un sens, mais il fallait reconnaître qu'il serait malvenu que le conflit éclate entre les deux factions. L'echani, elle, n'avait pas de doute sur ses capacités à gérer ce genre de situations de crise. On n'accédait pas au rang de Dame Assassin sans avoir équarri quelques cibles d'intérêt majeur dans des lieux à haut-risque...en revanche, pour ce qui était de l'inquisitrice, elle n'allait certainement pas être des plus faciles à tempérer. Sappho tuait à la lame bien plus souvent qu'au sabre, limitant son usage de la Force aux techniques d'infiltration et, lorsque la situation l'exigeait, d'extraction d'urgence, ses agissements passaient donc, la majeure partie du temps, sur le compte de cartels ou bandes criminelles, voire d'opposants politiques ou de quelque déséquilibré mental, à moins qu'il ne lui soit demandé de signer son geste -quoi que ses vibro-lames soient en un sens sa signature-. En ce qui concernait Adena, effectivement, elle était... "volcanique". Eruption de rage sur éruption de rage, qu'importent les dégats collatéraux ou les traces laissées. Sans doute, et son rang en justifiait, la rouquine faisait-elle montre de talents de traqueuse hors-pair, mais lorsqu'il s'agirait de faire le travail restant dans la finesse, son intervention manquerait sans doute de bien des éléments que seul un assassin de talent sauraient mettre en oeuvre.

- Govad, tu dis? Ca, c'est le genre de contrepartie qui m'botte... répondit-elle sans quitter cet air carnassier, sans pour autant cesser de papouiller la chimère, qui se tendit sans pour autant que l'échani ne bouge d'un iota.

-Tu vas peut-être trouver ça stupide mais j’ai toujours été très protectrice de celles qui s’adonnent à la prostitution au service de l’APEX, expliqua la boss de l’APEX. Si quelqu’un ose lever la main sur l’une d’elles… Ou l’un deux, ne soyons pas sexistes, poursuivit-elle, je n’ai aucune pitié., reprit la géante.

- En quoi ce s'rait stupide? Un Etat, quel qu'il soit, se doit d'protéger ses intérêt et les gens qu'il gouverne, d'une façon ou d'une autre. Ca bosse dur, une pute. Un boulot difficile, à risque, où il faut s'investir et s'accrocher pour un salaire trop souvent merdique, ça mérite largement des faveurs compensatoires. Mais j'crois qu'je sens où tu veux en venir...et l'histoire m'plait pas.

-Officiellement, nous ne sommes en guerre avec personne. Nous prospérons dans la guerre, celle des autres. Alors souvent, bien que nous ayons nos propres intérêts, les gens viennent ici pour une relative neutralité. Des impériaux. Des républicains. Des siths. Tant que vous vous comportez comme il faut et que vous payez. Un sith était venu ici pour une fin de semaine. Il avait envie de se dépenser sexuellement, tu vois.

Onze de mes employées, qu’il a demandé. Il avait un faible pour ce chiffre on dirait. Une petite fête sympa sur un yacht stellaire. Et puis Cassiel Govad est débarqué, disant qu’il venait purger la galaxie de la corruption des siths. Les femmes avec lui n’avaient rien à voir dans l’histoire. L’équipage non plus. Ils ont tous été tués, sans merci. J’ai les enregistrements pour le prouver. Et il a fuit comme un lâche quand nous sommes arrivés.

J’y étais, Sappho. Sur le pont de commandement du vaisseau amiral de la flotte que j’ai envoyé après lui. Il a sacrifié la vie de centaines de membres d’équipages du croiseur sur lequel il se trouvait pour sauver sa peau. Je vais être très clair. Je le veux enchainé devant moi. Mentalement brisé. En parfaite condition physique. Je me réserve le plaisir de le démolir à coup de poings. Voilà ce que je veux en échange. Cela ta convient?


A mesure que Zarseen parlait, le sourire de Sappho commençait à s'effacer, mais une toute autre lueur apparaissait au creux de ses pupilles, dévorant peu à peu l'entièreté de ses iris mordorés. S'ils avaient été un ciel de soir d'été, ce qui s'animait en eux aurait pu s'apparenter à un typhon. S'ils avaient été une fonderie, cette étincelle en aurait été le brasier dévorant. Mais il n'étaient que des yeux. Et cette lueur était celle de la haine. Ramener vivant...Elle l'avait déjà fait, à plusieurs reprises. Parfois même pour des cibles potentiellement plus dangereuses que cette Ombre Jedi. Mais à entendre le niveau de vice dont il était capable, l'Echani était à deux doigts de le qualifier de Sith. Drôle de façon de voir les choses, pour un assassin appliquant la doctrine du "plus de témoins équivaut à pas de témoins." Mais s'assurer de sa fuite en laissant crever l'équipage d'un croiseur entier n'était rien d'autre que la marque des enfants vérolés de putains syphilitiques. Et pas celles du coin. Celles d'entrée de gamme des bas-fonds de Nar Shaada. Quand à abattre le Sith... Du travail d'amateur. Bâclé. Une honte pour tout assassin digne de ce nom.

- Ca va être tendu de te le ramener en parfait état. Ce genre de fils de pute, ça se bat jusqu'à la fin, et n'importe comment.déclara Sappho après quelques secondes de silence, laissant à nouveau un blanc avant de donner sa réponse finale, retrouvant petit à petit, après un petit passage par une attitude dubitative, ce sourire amical et amusé qui ne la quittait définitivement pas souvent, ni bien longtemps : Mes moyens actuels sont limités, et un utilisateur de la Force, ça ne se drogue pas en claquant des doigts. Mais j'vais trouver un truc pour remplir ma part du marché, si on s'accorde. En revanche...Est-ce que tu serais prête à faire tes recherches sur nos zigotos en vidéo et le traître, pour me lâcher toutes les informations que tu peux glaner sur eux en retour? Seul, le Cyborg, c'est un sous-fifre. Un détail. L'affaire te tient à coeur, et cet enfoiré ne mérite pas mieux que ce que tu pourras lui réserver. Mais je tiens tout autant à satisfaire le Chum'Edoro. Enfin, surtout la patronne. J'ai mes intérêts dans l'affaire...Je règle ton problème, tu règles le mien, et on s'organise une petite soirée entre gonzesses pour fêter ça autour de quelques bonnes bouteilles quand on a bouclé tout ce bordel?
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Lun 25 Jan - 23:11
« Je vais te donner une info gratuite. Arcanis garde des cartes dans son jeu et pas des petites. Elle ne traque pas un gibier classique. Et je ne la connais pas personnellement, nous avons eu quelques contacts par une de ses agentes, Severia, vraiment plus sympa que sa patronne mais on ne survit pas à mon monde natal en étant stupide. Arcanis a peur. Non. Pas peur. Elle ne connait pas ça. Mais elle est méfiante.

De toi à moi? On reçoit toutes sortes de contrat et c’est marrant comme les mauvais payeurs se pensent toujours protégés par plus puissant que l’APEX… Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte de leur faible position dans la chaine alimentaire. Il y a un joli bordel qui se prépare. Tant que ça ne touche pas ma faction, je m’en fous. Mais je connais trois puissances qui risquent d’avoir une surprise. Enfin. Spéculations, pour le moment. »


Zarseen était en un sens le miroir de sa faction. Nombreux étaient ceux à voir l’APEX comme de vulgaires criminels sans vraie dangerosité. Nombreux étaient ceux à prendre la faction de haut, comme si elle était constituée de sauvages, de barbares et de brutes épaisses. D’accord, Zarseen Raynar était nulle face à la technologie. Elle s’en méfiait énormément car son peuple était la preuve qu’on peut survivre et prospérer sans technologie de pointe. Mais elle n’était pas idiote. Elle favorisait ses poings, oui. Mais elle savait tenir ses cartes et jouer des manches redoutables. Difficile de cacher quelque chose à un assassin sith ou à une inquisitrice sith, quand on ne possède pas la force. Mais elle venait de donner un conseil gratuit à Sappho… Qui ne pouvait mener qu’à de nombreuses questions… Payantes. Et elle le savait parfaitement. C’était même le but de la manœuvre.

C’était même un des modèles économiques de l’APEX. Vous savez, quand vous passez devant certains stands et échoppe, on vous offre un échantillon sur un cure-dent? L’APEX fonctionnait différemment. Elle donnait une pièce de viande tendre et juteuse. Oui, cela lui coûterait plus cher… Mais en même temps, quand on y pense… Le petit morceau, au mieux, attirera votre curiosité. Titilleras peut-être votre fin. Un vrai morceau digne de ce nom est infiniment plus vicieux. Plus que suffisant pour vous donner envie d’en avoir plus, insuffisant pour calmer votre fin, juste assez pour bien la torturer. C’était très psychologique, comme stratégie. Et on ne penserait pas à associer « psychologie » et APEX. La galaxie gardait encore le souvenir et le stéréotype des hutts et de leurs brutes. Il faudrait encore des décennies avant que cette vision change, peut-être plus, même…

Et c’était à l’avantage de l’APEX. Plus on les sous-estime, plus ils deviennent fort. Dangereux. Profitant de l’arrogance de leurs proies, se jouant de leurs préjugés. Encore une fois, très psychologique. Et on ne suspecterait certainement pas cet intellect à Zarseen Raynar, oh que non! Enfin. La géante mandallienne remplit les verres à nouveau avant de trinquer à cette superbe relation d’affaire et elle fit signe à un de ses subordonnés de lui amener un datapad. Tout contrat, toute entente, je la note. On ne sait jamais quand ça peut servir au tribunal, dit-elle en rigolant. Il était évident que c’était pour quelque chose de bien plus pragmatique. Si quelqu’un revient sur ses engagements et que vous le tenez par les couilles… Difficile de s’en sortir, essentiellement. Comme Sappho, pour Zarseen, tout est dans le détail. C’est fou ce qu’une virgule peut changer dans une phrase…


« Je savais qu’on s’entendrait bien. Tu me ramènes mon petit problème vivant et le plus intact possible, ne soyons pas trop difficile et en échange, je te donne suffisamment d’informations pour que tu réussisses, qui sait, à faire réagir Major balai dans le cul. C’est ce que j’aime de mon travail. Ne pas avoir d’ambition de conquête galactique fait que je peux me concentrer sur les vraies choses importantes. Les petits plaisirs…

Après, on pourra faire venir les deux autres. Connaissant la rousse, il me reste encore… Sept minutes tout au plus avant qu’elle ne vienne exiger qu’on la laisse entrer dans cette pièce. C’est qu’elle se sent ignorée, tu vois, ça énerve son ego. Madame est une inquisitrice et donc elle exige le respect de tous. Mais c’est ce qui fait son charme, en fait. Toute cette impulsivité en font malgré tout une professionnelle redoutablement efficace… »
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Dim 28 Fév - 1:38
« Je vais te donner une info gratuite. Arcanis garde des cartes dans son jeu et pas des petites. Elle ne traque pas un gibier classique. Et je ne la connais pas personnellement, nous avons eu quelques contacts par une de ses agentes, Severia, vraiment plus sympa que sa patronne mais on ne survit pas à mon monde natal en étant stupide. Arcanis a peur. Non. Pas peur. Elle ne connait pas ça. Mais elle est méfiante.

De toi à moi? On reçoit toutes sortes de contrat et c’est marrant comme les mauvais payeurs se pensent toujours protégés par plus puissant que l’APEX… Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte de leur faible position dans la chaine alimentaire. Il y a un joli bordel qui se prépare. Tant que ça ne touche pas ma faction, je m’en fous. Mais je connais trois puissances qui risquent d’avoir une surprise. Enfin. Spéculations, pour le moment. »



- Bah. C’était à prévoir, j’ai envie d’te dire. Sinon, pourquoi embaucher une Sith plutôt que ses gonzes ? Elle est méfiante, et elle voit qu’ça sent la merde à un niveau galactique. Si jamais ça part en couille, autant qu’ce soit une assassin qui tombe, pour pas qu’ça retombe sur le Chum’Edoro...Et...ouais, Severia est vach’ment plus sympa que le Major. Tu voudras que j’lui passe le bonjour en rentrant ?

Si le ton était léger (et la grattouille, intensive), une certaine information que Sappho n’avait pas encore venait de filtrer. Trois factions, disait-elle, risquaient de se retrouver dans le pétrin. Spéculations, peut-être, mais toute spéculation venant d’une faction indépendante agissant un peu partout sur la galaxie était bonne à prendre. L’arrivée d’un datapad pour mettre « sur papier » l’arrangement qui venait d’être fait n’étonna pas une seconde la Sith, qui prit le temps de lire la moindre clause du contrat en détail, pour s’assurer, bien que Zarseen lui paraisse sympathique et réglo, que tout soit en ordre. Réflexe Tiss’sharl, sans doute. La Sith n’y trouva rien à redire après seconde relecture, et apposa sa marque tout en écoutant la conclusion de la géante mandallienne, avec qui elle prit plaisir à trinquer, et même, globalement, à traîter. Si elle n’avait pas ses intérêts chez les Sith, sans doute se serait-elle orientée vers l’APEX pour « exploiter ses talents ». Un adepte de la Force changeant de camp était une ressource à laquelle l’organisation aurait eu du mal à avoir accès : Lorsqu’ils retournaient leur veste, un Jedi devenait bien souvent Sith, un impérial devenait Sith ou Jedi, et un Sith devenait Jedi. Telle était la voie de la Force...Mais l’APEX devenait de fait une faction « oubliée » de ce partage, avoir dans leur rang un Seigneur pourrait octroyer à la Dame-Assassin bien plus de pouvoir qu’elle n’en avait au sein du Consortium, malgré ses petits accès...Enfin. Ce n’était pas à l’ordre du jour, mais si c’était ainsi que se concluaient les affaires, un avenir moins « dépendant » aurait pu lui être des plus agréables, si elle n’avait pas encore quelques objectifs à accomplir.


« Tout contrat, toute entente, je la note. On ne sait jamais quand ça peut servir au tribunal !Je savais qu’on s’entendrait bien. Tu me ramènes mon petit problème vivant et le plus intact possible, ne soyons pas trop difficile et en échange, je te donne suffisamment d’informations pour que tu réussisses, qui sait, à faire réagir Major balai dans le cul. C’est ce que j’aime de mon travail. Ne pas avoir d’ambition de conquête galactique fait que je peux me concentrer sur les vraies choses importantes. Les petits plaisirs…

Après, on pourra faire venir les deux autres. Connaissant la rousse, il me reste encore… Sept minutes tout au plus avant qu’elle ne vienne exiger qu’on la laisse entrer dans cette pièce. C’est qu’elle se sent ignorée, tu vois, ça énerve son ego. Madame est une inquisitrice et donc elle exige le respect de tous. Mais c’est ce qui fait son charme, en fait. Toute cette impulsivité en font malgré tout une professionnelle redoutablement efficace…  »

J’ai vu bien trop d’inquisiteurs pour n’être que d’accord avec toi ! Mais faire travailler une inquisitrice et une assassin ensemble...Il faut la canaliser pour que mon travail soit efficace, et qu’il faut que je me conforme à sa furie pour que le sien le soit. C’est comme demander à un assassin de travailler depuis un destroyer stellaire en orbite basse, et à l’IA du destroyer, d’être discrète...M’enfin. Vue la carrosserie, je ne vais pas me plaindre...Nous avons un accord, Zars!, ajoutai-je en lui tendant de nouveau le datapad, après avoir approuvé le contrat qui y était gravé, Faisons grimper les deux autres avant que Seraphina ne débarque à coups de bottes...Tu sais comment on est, nous, les assassins, moins y a de grabuge, mieux on se porte ! Pis si elle se fait déboiter la tronche par ton service de sécu, j’vais me faire tomber sur le rable par Major hémorroïdes permanentes, et si c’est tes gusses qui morflent, ça arrangera pas non plus nos affaires...

Sappho fit jouer ses doigts contre les côtes de la chimère en souriant doucement. Récupérer une Ombre Jedi sans lui faire la peau, le ramener, empocher les infos, se flanquer une caisse, rentrer au bercail en vie, avec Adena et BG-1. Rien de bien difficile sur le papier, mais après tout...Deux Seigneur Sith et un petit droïde débrouillard devraient réussir à s'en sortir! Quand il s'agissait de botter des culs, les deux demoiselles n'étaient pas en reste. Bon, certes, Zarseen non plus ne devait pas être "trop maladroite" en la matière, clairement, Sappho n'avait aucune envie de se prendre une mandale de la mandallienne...Mais l'heure était à la parlotte, et à une réunion qui promettait d'être interessante!
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Dim 28 Fév - 2:21
Occultus incarne :

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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Sans surprise, quand elle fut autorisée à entrer, l’inquisitrice montra immédiatement aux subordonnés de Zarseen qui d’eux était le plus dangereux. Oh elle n’essayait pas cette carte avec la boss de l’APEX elle-même. La Force est une arme puissante, certainement. Sauf que la géante mandallienne utilisait la force, petit f, avec des effets dévastateurs. La rousse volcanique était impulsive et agressive, pas suicidaire. Surtout que Zarseen se montra absolument impitoyable côté provocation, rappelant certains détails de la dernière rencontre entre la dame inquisitrice et l’APEX. Donc, Darth Adena se mura dans un silence presque hostile, attendant la suite des choses. Le petit droïde, pour sa part, pépia joyeusement mais il n’était pas dupe non plus. Tout l’APEX était le territoire de Venom, une IA plus jeune qu’ISIS mais tout aussi redoutable.

La Verte fit donc savoir aux deux nouveaux arrivants que certaines dispositions avaient déjà été prises pour permettre aux envoyés du Consortium Éternel de mener leur petite enquête. La rousse haussa un sourcil avant de se tourner vers Sappho, l’air de dire « qu’est-ce que tu as négocié sans en parler avec nous »? Zarseen réitéra ensuite que l’APEX aimait bien sa pseudo neutralité et donc que c’était plus profitable de collaborer et de garder d’éventuels futurs clients que de se mettre deux puissantes siths à dos. La dame inquisitrice tenta de surjouer l’importance de leur… Faction… Mais cela s’avéra une mauvaise idée car, et Sappho l’avait probablement deviné, la géante mandallienne ne se gênait pas pour révéler certaines informations si on ne l’avait pas explicitement payée pour les garder secrètes. Oh certainement, Seraphina, dit-elle d’un ton doucereux. Les puissants siths.

J’ai le distinct souvenir d’une certaine dame inquisitrice qui a finit en tant que soumise dans le lit d’une certaine… Spécialiste… De l’APEX. Tu n’as pas appris ta leçon? Ne jamais sous-estimer le plus puissant empire criminel de l’histoire galactique. Elle t’a beaucoup servi, la Force, à t’entendre supplier que… ASSEZ! Cria Darth Adena, plus rouge que rouge. Clairement, Sappho voudrait sans doute entendre l’histoire ou avoir accès aux informations en question (pour une modique somme, probablement) et comme le petit droïde du Chume’doro enregistrait tout… Un certain Major pouvoir vouloir enquêter sur la question, ce qui pourrait amener à certaines… Explications gênantes à fournir. Mais avant de commencer votre travail, poursuivit Zarseen… Nous allons fêter tout ça! Elle claqua des doigts et des droïdes serveurs se pointèrent avec de nombreux plateaux.

La quantité d’alcool présent promettait quasiment un coma éthylique. Et comme nourriture et alcool vont bien ensemble… Si quelqu’un avait peur de prendre du poids… Là c’était mort de chez mort. Et bien entendu, ce ne serait pas un « repaire de criminels » sans des danseuses très, très, très légèrement vêtues pour mettre de l’ambiance. De quoi mettre des images assez graphiques même dans les esprits les plus chastes… Qui n’étaient pas présents dans cette pièce, bien entendu. Zarseen Raynar savait célébrer une affaire bien faite. Et le plus beau de tout? C’était aux frais de la maison. Autrement, sans doute Arcanis aurait trouvé le moyen de les tuer à distance pour « la petite note ». Elle n’était pas avare, non. Mais elle contrôlait tout ce qui était dépenses et budgets avec le même zèle fanatique qu’elle utilisait dans toutes les sphères de sa vie. Major balai dans le cul…


« Et pour les plus téméraires, un alcool de chez moi. Je vous préviens, ça peut rendre un droïde ivre. Âme sensible, s’abstenir! »
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Dim 28 Fév - 3:12
Et ce qui devait arriver...arriva. Darth Adena arriva avec la délicatesse d'un Rancorr en rut, pendant que BG-1 flotillait, guilleret, derrière elle...Et il ne fallut pas plus d'une minute pour que l'inquisitrice ne commence à rouler des mécaniques..."Tu veux pas la fermer et prendre un verre, plutôt?", pensa l'assassin, qui laissa la géante rabattre le caquet de la rousse avec un brio extraordinaire, lui faisant adopter une teinte plus écarlate que la peau d'un gundark. Oh, qu'elle se délectait de voir l'inquisitrice en position de faiblesse...Ah, en cela, Sappho était une véritable Sith, à n'en point douter. Une Sith qui voulait absolument tous les détails de l'affaire évoquée par la mandallienne, mais une Sith quand même!

-J’ai le distinct souvenir d’une certaine dame inquisitrice qui a finit en tant que soumise dans le lit d’une certaine… Spécialiste… De l’APEX. Tu n’as pas appris ta leçon? Ne jamais sous-estimer le plus puissant empire criminel de l’histoire galactique. Elle t’a beaucoup servi, la Force, à t’entendre supplier que...

- ASSEZ!

- Ohhh, toi ma belle, n'imagine même pas sortir de cet hôtel sans m'avoir raconté tout ça en détail...Ca te va beaucoup trop bien de rougir comme une pucelle à son premier rendez-vous!

Le regard assassin de l'inquisitrice s'ensuivit d'un étranglement de Force, qui ne sembla absolument pas gêner Sappho...qui s'y attendait totalement, et avait même prévu de lui electrifier le postérieur pour la faire lâcher. Cependant, sa main encore perdue dans la fourrure de Lokhtar s'immobilisa, et ce fut le tollé pour la rouquine, qui se retrouva face à un BG-1 désireux de lui faire comprendre les joies du 240 volts dans les dents, et une manticore qui lui grognait dessus avec une sympathie inexistante. A noter : tant que Loktar n'a pas dit "stop" aux papouilles, ne pas interrompre les papouilles. Soit. Glissant sa langue entre ses dents avec un petit air mutin, Sappho lui adressa un clin d'oeil moqueur, sans même haleter, comme pour lui montrer un peu qui avait l'avantage, cette fois. Oh non, cette nuit, si elles étaient encore suffisamment en forme, elle s'assurerait que l'histoire de Zarseen passe pour du bondage amateur...

-Mais avant de commencer votre travail… Nous allons fêter tout ça!

- En voilà une idée qu'elle est bonne!, lâcha l'assassin en offrant en guise de remerciements à Loktar une double dose de papouilles ventrales, et un hochement de tête plus un clin d'oeil appuyé à BG-1, salivant d'avance en voyant arriver les bouteilles et les plats...Et les filles . J'espère que c'est la maison qui offre, sinon j'en connais une qui va nous péter les ovaires pour le prix de la balade quand on va rentrer! ajouta-t'elle en souriant, tout en reluquant la chute de hanche à tomber raide d'une des danseuses, Epicanthix.

Sappho s'assit en tailleur, conservant la longueur de bras pour caresser la manticore (dont elle songeait définitivement de plus en plus à adopter un congénère, sans même penser un instant que cela signifiait agrandir la passerelle du Khopesh pour pouvoir l'y faire rentrer) d'un côté, et, de l'autre, de quoi attraper son verre, quoi qu'il fut vide en cet instant.

- Faisons simple, "chérie", j'me suis occupé de négocier tout ce qu'on était venues chercher et plus encore. Et la contrepartie va t'plaire, en prime, sans même faire chier la patronne, alors profite de la soirée, on est en "vacances", quand même!

-Et pour les plus téméraires, un alcool de chez moi. Je vous préviens, ça peut rendre un droïde ivre. Âme sensible, s’abstenir!

- T'as vu des âmes sensibles par ici, toi? répliqua l'assassin en regardant par dessus son épaule pour montrer qu'elle ne se sentait absolument pas visée, avant de tendre son verre en arborant ce genre de sourire signifiant largement qu'il était grand temps pour son foie de partir à l'aventure, Un de mes précepteurs m'a dit un jour : "Un alcool inconnu ne doit pas le rester longtemps". Il m'a aussi dit : "si tu penses que ton adversaire est plus fort que toi et que c'est un mâle, vise entre les jambes". Le second conseil était bon, alors j'applique aussi le premier, dans le doute!

Enfin, les choses semblaient s'apaiser, même si Adena avait toujours en travers de la gorge l'anecdote évoquée par Zarseen. BG-1 ne semblait pas inquiet outre mesure (du moins, pas de la tournure des évènements), Zarseen avait l'air plutôt satisfaite de la négociation et de ce qui en ressortait...Quand à Sappho, elle avait à boire, à voir, et à manger, plus la promesse d'une poursuite des plus intéressante, et un ragot à approfondir. Bref, c'était une excellente soirée, en somme, dont l'assassin comptait bien profiter!


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Dim 28 Fév - 3:47
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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Darth Adena se rendit vite compte qu’il valait mieux ne pas laisser son tempérament trop prendre le dessus. À n’en pas douter, si la réaction de DC-132 et de Loktar avait été visible, il n’était pas exclu de penser que Zarseen avait dû avoir ses propres précautions pour dissuader la sith de continuer dans cette lancée. Elle venait de parler affaire avec la dame assassin et on en était à la phase célébration de signature de contrat : c’était le genre de rituel à perturber à vos risques et périls. Dans la théorie, et on dit bien dans la théorie, il n’y a pas de lois chez les hors la loi. Dans la pratique, il y en a un petit nombre que vous avez intérêt à respecter autrement vous ne ferez pas long feu. Et Zarseen avait même créé un « monument à la stupidité galactique » auquel elle rajoutait le nom de ceux qui avaient trouvé la mort aux mains de l’APEX pour leur manque d’intelligence.

Ou d’instinct de survie. Ou les deux. Ce qu’il fallait retenir c’est que la dame inquisitrice calma rapidement ses pulsions meurtrières. Alors que les verres commençaient à se remplir et les discussions à devenir plus agréable, la rousse volcanique devint soudainement pâle comme un linge avant de recracher tout l’alcool qu’elle avait en bouche. Une ravissante falleen venait de faire son apparition et, à en juger par la réaction de Darth Adena, était plus que probablement au cœur de cette anecdote qu’elle mourrait d’envie d’entendre. Zarseen présenta ladite personne à Sappho. Voici Dezira, une de mes superviseures d’investissements. Vous risquez de faire connaissance, ajouta la géante mandallienne, considérant que notre petit accord constitue pour moi un investissement, ajouta-t-elle à un volume de voix étonnant bas. L’on ne s’attendrait pas à une telle chose avec pareil gabarit.

Spoiler:

Curieusement (ou non), Darth Adena se tenait le plus loin possible de la falleen. En tout cas, Loktar semblait connaitre certains détails de l’histoire car la grosse boule de poils se mit à rire. Cela faisait un son un peu comme « chi chi chi » mais c’était impossible de se tromper sur ce que c’était. Certains, manifestement, passeraient une meilleure soirée que d’autres. Zarseen, plus sage qu’elle n’y paraissait, attendit encore un moment avant de servir à Sappho de l’alcool mandallien. Aussi endurante face à l’alcool fut la sith, rien ne l’avait jamais préparé à… Bien… Ça, faute de meilleure appellation. Pareille concoction était assurément illégale dans la très grande majorité de la galaxie. Aucune constitution classique ne pouvait encaisser pareil punch. Et encore, même un « vétéran » prendrait cher. En même temps, pour que quelqu’un comme Zarseen soit affecté par l’alcool…

Il fallait quelque chose de plus que costaud. DC-132 analysa la boisson et se mit à pépier frénétiquement des messages d’alerte à Sappho. Pas besoin de traduction. « Ne bois pas ça » était assez simple à comprendre, que ce soit en binaire ou dans toute autre langue. Bien sûr, l’assassin n’était pas du genre à reculer devant l’adversité et en plus, elle ne pouvait pas reculer. Elle avait joué la carte de la bravade, maintenant il fallait assumer ou cela lui coûterait cher dans les « rapports de force ». Jusqu’à présent, Zarseen avait montré un intérêt positif à son égard. Il était de notoriété publique que la boss de l’APEX détestait les beaux parleurs. Dans sa culture, les actes définissent les êtres, pas les paroles. Peut-être était-ce plus « simple » ou « primitif » mais sur Mandallia, on ne perd pas seize longues heures en débat stérile comme au sein du sénat républicain, ça, c’était bien certain!


« Vas-y Sappho, fait connaissance avec cet alcool… »
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Lun 1 Mar - 3:24
Décidément, Adena avait une tendance certaine à la variation chromatique ce soir! Ce qui ne manqua d'ailleurs pas de faire rire doucement l'assassin...et la manticore. Les présentations se limitèrent à la falleen, aussi peu vêtue que bien foutue, qui avait occasionné chez l'inquisitrice une éjection en bruine de l'alcool qu'elle venait de faire passer entre ses lèvres dans un sens. Pour ce soir, l'écluse était fermée, semblait-il!

- Voici Dezira, une de mes superviseures d’investissements. Vous risquez de faire connaissance... considérant que notre petit accord constitue pour moi un investissement.

- Sappho, Enchantée!, répondit la blonde avec un grand sourire, continuant, d'une main, à satisfaire plus que de raison l'envie de papouilles de la gigantesque bestiole couchée à côté d'elle, avant de glousser doucement, Sans doute plus que ma collègue...

Cette fois, Adena n'avait pas le coeur de relever la petite pique...Oh, elle allait être d'une sale humeur quand elles allaient remonter, en compagnie de BG-1, dans leur piaule, avec une Sappho très probablement assez peu stable sur ses appuis, et une inquisitrice furieuse et humiliée...Mais c'était une autre histoire! Pour l'heure, il était temps de célébrer, en goûtant cette étrangeté qui venait d'emplir son verre. Si, à l'odeur, déjà, on sentait que le breuvage n'était absolument pas fait pour être digéré par des êtres humains (et l'assassin remercia les étoiles d'avoir un avantage non-négligeable en la matière, ayant depuis longtemps appris à supporter les liqueurs Tiss'sharl, qui, sans avoir été conçues pour tabasser un être de plus de trois mètres de haut, s'avéraient absolument insoutenables pour le commun des mortels...), la texture liquoreuse et épaisse du liquide laissait à penser que la gueule de bois n'était pas le plus à craindre...et BG-1 semblait tenter d'indiquer que ce seul verre serait probablement le dernier qu'elle boirait de la soirée...Peut-être même de la semaine...peut-être même de bien plus. Cela dit, Zarseen et l'assassin partageaient cette vision des choses : on ne se dégage pas d'un engagement pris, même sans formalités administratives. Il en allait d'une question évidente de crédibilité, mais également, de respect mutuel. Et s'il y avait bien une chose, malgré son impertinence légendaire et son parler bien loin des convenances de cour des hapiennes de haut-rang, à laquelle tenait absolument Sappho, c'était d'honorer sa parole, et de traiter ses partenaires "commerciaux" avec le respect du à un compagnon en affaires.

- Vas-y Sappho, fait connaissance avec cet alcool…

Evidemment, la mandallienne n'attendait que de voir le résultat. Cependant, il serait mal avisé de prendre l'echani pour une simple écluseuse de crus : elle appréciait l'ivresse, légère ou...moins légère, disons, mais s'il était question de boire du jet juice de basse-classe pour ce faire, le ratio d'intérêt (dont la formule était bien évidemment RI = ( Pe / Sg ) / Doi, ou RI, le ratio d'intérêt, Pe, le Plaisir Ethylique, Sg, la Satisfaction Gustative, et Doi, les Dommages aux Organes Internes) n'était pas suffisamment bon pour que le jeu en vaille la chandelle. Elle appréciait tout particulièrement le goût d'un alcool, sa longueur en bouche, le degré de brûlure qu'il pouvait occasionner...car sinon, autant simplement boire du kérozène et avaler une allumette. Et si elle souhaitait réellement goûter à ce qui venait de lui être servi, s'il s'agissait d'un assemblage imbuvable et destructeur, il serait de bon ton de tenter l'expérience, par politesse, mais également de décliner la suite pour une question de préférences personnelles. Mais de là à faire l'affront à Zarseen de se dégonfler...C'aurait été mal connaître Sappho que d'imaginer qu'elle puisse s'y hasarder! Elle porta donc un toast à la mandallienne, à la falleen et à l'inquisitrice, plus blanche que son tabard, avant de porter le verre à ses lèvres et d'en goûter une bonne gorgée pour se faire un avis, au grand désespoir du petit robot. Un goût agréable et sucré se laissait percevoir en premier, dévoilant ensuite des saveurs diverses, légèrement fruitées... Oh, qu'elle connaissait ce genre de breuvages. Si léger et doux qu'on a envie d'en prendre un second verre avant même d'avoir terminé le premier. Et encore. Cette fois, bien que le sucre dissimule habilement la brûlure usuelle des boissons fortement alcoolisées, en profitant du goût de longues secondes, le sucre finissait par perdre en efficacité...Très clairement, il y avait dans son verre de quoi l'amener à un état d'ébriété relativement avancé, même en prenant en compte sa résistance naturelle, son habitude, et le léger coup de pouce de la Force quand aux résistances aux empoisonnements divers...Et pourtant, elle n'avait pas été servie d'une dose si importante! Mais, à jeun, difficile de s'attendre à un miracle. Boisson sucrée et TRES fortement alcoolisée faisaient rarement bon ménage avec un foie encore en mode apéritif. Elle finit par avaler sa gorgée en deux fois tout en lançant un regard en coin à Zarseen, sous l'oeil bionique effaré du droïde (quoi qu'un droïde puisse difficilement avoir l'air effaré, certes).

- Ca a pas l'air comme ça, mais...Faut r'connaître… c'est du brutal. M'en veux pas, mais pour une question de présentation, j'm'amuserais pas à tomber ça d'une traite! Mais compte sur moi : j'descendrais pas ces marches avant de l'avoir achevé...Par contre, si on attaque pas le grignotage fissa, Va falloir que tu m'portes, rouquine, et la piaule est pas à côté..., avertit la Sith en faisant tourner dans son verre les bons deux tiers du breuvage y restant...Ce qui, cependant, ne l'empêcha pas de descendre encore un peu le contenu de celui-ci, histoire d'arriver proprement à la moitié. Mais c'est loin d'être mauvais, ce machin! T'appelles ça comment, Zars'? Dans la catégorie "souvenirs de voyage", j'm'en ramènerais bien une bouteille...

Mais déjà, elle sentit que la seconde gorgée n'était peut-être pas sa plus grande idée de la soirée...Et qu'il était grand temps, effectivement, de colmater l'offensive qui était en train d'arriver sur son estomac et son foie par l'absorption de nourriture solide et consistante, si elle ne voulait pas commencer à avoir sous peu des remontées acides...Et, sur le long terme, une fin de soirée sans doute mémorable, mais dont elle ne se remémorerait pas. Aussi entama-t'elle son nouvel objectif : se remplir un peu le ventre, pour une évidente question de survie, se tournant vers BG-1 un instant avant de lui décocher un clin d'oeil charmeur malgré ses yeux déjà légèrement brillants.

- T'inquiètes, beau gosse, ça va l'faire. J'vais partir en sucette pendant deux ou trois heures, mais ça va l'faire !
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Lun 1 Mar - 4:04
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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Le droïde pépia, protestant vivement contre le fait que Sappho ait ingurgité une gorgée de ce breuvage, faisant apparaitre via projecteur holographique intégré son analyse de cette douteuse concoction. La mention « INCONNU », en rouge et en majuscule, figurait à côté de beaucoup de composantes de cette boisson. Il fallait bien reconnaitre que Mandallia étant de un, dans l’espace mandalorien et de deux, une planète extrêmement hostile, rares étaient ceux à oser s’y aventurer donc effectivement, faune et flore n’étaient pas forcément entièrement documentés. Le Chume’doro, s’il avait envoyé des agents sur place, ne semblait pas avoir toutes les réponses en sa possession et encore, ce n’était pas des espions et des commandos qu’il fallait avoir sur place mais des scientifiques de toutes branches confondues. Tout cela pour dire qu’ultimement, bien…

Officiellement, DC-132 mettait en garde Sappho car c’était la volonté d’Arcanis que la sith revienne en vie. Officieusement, il l’aimait bien, Sappho, le petit droïde. Enfin. Encore fallait-il qu’un droïde puisse aimer mais c’était facile de comprendre. Zarseen, pour sa part, vida son verre et demanda qu’on commence à servir la nourriture. Elle fit la conversation à Sappho, identifiant le breuvage comme Meander Alcool, préparation de Meander, géante mandallienne de son état. Chimiste, serait probablement le terme consacré dans le monde civilisé. Chez le peuple de Zarseen, elle faisait aussi bien guérisseuse qu’un certain nombre d’autres rôles dont certains liés au domaine de l’alcool. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il n’y avait pas qu’un rôle joué par un membre du clan. La plupart des gardes sont aussi chasseresses. Tant qu’à savoir manier une arme, autant avoir une polyvalence.

Meander, donc, guérisseuse et cuisinière extraordinaire (car il avait été depuis longtemps établit que la cuisine est une science, avec toutes ces mesures précises et ces façons spécifiques par rapport à la préparation des choses, tout du moins, pour le peuple de Zarseen) avait voulu développer une façon d’envoyer au pays des songes ses patientes ayant besoin de chirurgie plus… Agressive. Les anesthésiants, tout ça… On ne parlait pas de médecine de pointe bien que la stérilisation des instruments était un concept compris et appliqué depuis des temps immémoriaux. Tout ça pour dire que de cette expérience était né cet alcool dont on ne suspecterait le « danger » que trop tard. Et je peux te dire qu’il peut me mettre sur le cul, ce truc, ajouta Zarseen. Je le sais, j’en ai fait l’expérience. Et tu peux rire, Loktar, mais tu as été en aussi piteux état. La diva à fourrure est gourmande!

Il a léché le fond de mon verre, il a trouvé que ça goûtait bon et il a réussi à renverser une bouteille et à en laper tout le contenu! La suite n’était pas difficile à imaginer. En tout cas, pour un « repas d’affaires », c’était quelque chose auquel les deux siths (et le droïde) n’étaient pas habitués. Zarseen savait recevoir tout autant qu’elle savait célébrer et si tout était gratuit, elle ne l’offrait pas pour étaler sa fortune mais parce que culturellement, c’était ainsi qu’on faisait les choses. Ce n’était pas si étonnant que l’APEX attire autant de monde. Quand on considérait que même les esclaves touchaient un salaire… Évidemment, Darth Adena continuait de foudroyer Sappho du regard et de garder un œil méfiant sur Dezira, voulant jouer la carte du sith supérieur à tout le monde. Mais cela ne trompait personne ici. Elle tirait cette tête car elle savait que ce serait elle qui devrait porter l’assassin jusqu’à la chambre…


« Si tu aimes les trucs épicés, Sappho, j’ai aussi un plat de chez nous qui arrache… »
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Mer 17 Mar - 19:21


Zarseen ne manqua pas d'éduquer la Sith sur l'histoire de ce qu'elle venait de lui servir, et, par extension, de ce à quoi elle devait s'attendre. Après qu'elle ait bu, évidemment...Mais aussi concernés que l'avaient été les avertissements de BG-1, il était clair que tuer Sappho aurait été une perte pour la Mandallienne. Elles avaient tous les deux de la valeur à apporter à l'autre. En revanche, l'idée de voir jusqu'où le foie de l'assassin était capable d'aller sans finir noyé dans l'éthanol avait l'air de l'amuser au plus haut point. Enfin. En cas d'offensive ennemie, Adena était une combattante digne de ce nom, BG-1 avait de la ressource, et Zarseen saurait sans doute calmer les ardeurs de tout abruti tentant de s'en prendre à leur petit groupe.

Cela dit, Le retour de flamme ne tarda pas à se faire sentir...Téméraire, Sappho l'était sans doute un peu trop...Mais penser que cela abbatrait la Sith aurait été une grossière erreur. Ses yeux luisaient doucement du léger flottement que provoquait chez elle cette première offensive éthylique. Pour bien d'autres, la descente de l'alcool jusqu'à l'estomac aurait sans doute été des plus émétiques, mais c'était sans compter sur l'entraînement dont disposait la demoiselle en la matière: Bien des mercenaires avaient fini par plier le genou devant la descente (phénoménale pour son gabarit) de la Dame-Assassin...Cependant, jamais un alcool ne l'avait amenée à cette douce euphorie en une gorgée à peine. Ce qui, d'avis de l'echani, valait largement la peine d'en ramener une bouteille pour effectuer des tests approfondis... Comprenez par là : se coller une murge à en faire pâlir d'envie l'association des piliers de comptoirs galactique (si pareille association existe).

- Si tu aimes les trucs épicés, Sappho, j’ai aussi un plat de chez nous qui arrache…

- M'en veux pas, Zars', mais autant, en termes de gnôle, j'ai un foie en béton et un gosier d'acier, autant, la dernière fois qu'j'ai essayé un truc qui arrache d'origine semi-connue, j'ai passé deux jours dans du bacta pour restaurer mon oesophage..., déclina gentiment la Sith avec une grimace qui ne laissait pas de doute quand au fait qu'elle ne gardait pas vraiment un bon souvenir de cette expérience...

Quand à Adena...Elle semblait aussi ravie de cette rencontre que si elle s'était faite tringler de force par un hutt atteint du Syndrome de Protée. La présence de sa précédente "maîtresse" semblait l'incommoder au plus haut point, autant que le fait, sans doute, que Sappho soit déjà relativement entamée..et qu'elle aurait sans doute le rôle de béquille lors du retour jusqu'à leur suite...Alors, quitte à finir carpette, autant le faire avec panache, variété, dans la joie, la bonne humeur, et la relaxation...

- Eh, mesd'moiselles! Quelqu'un sait si on peut trouver du sweetblossom par ici? y a rien de tel pour inhiber les syndromes de la gueule de bois sans avoir à s'enfiler dix litres de flotte...et c'est pas désagréable non plus pour passer une bonne soirée...
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Mer 17 Mar - 20:23
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Darth Adena – Seigneur Inquisiteur Sith

Tu es sur une planète contrôlée par l’APEX et tu demandes si on a une drogue en particulier sous la main, demanda Zarseen en rigolant. Dezira, sois gentille et ramènes-en une fiole à la sith ici présente, tu veux bien? La falleen se leva, s’arrangea pour passer près de la rousse inquisitrice qui aurait sans doute aimé pouvoir disparaitre au travers du plancher avant de quitter la pièce d’une démarche qui scotchait les yeux et asséchait les gorges. Oh elle était forte, très forte, il n’y avait pas à douter et Sappho devait tranquillement comprendre comment l’inquisitrice avait cédé devant les charmes de l’alien. Et si l’assassin tendait l’oreille, elle pourrait entendre le murmure de sa « collègue » qui récitait le code sith, sans doute pour ne pas faire deux fois la même erreur. Zarseen l’avait remarqué aussi… Et elle montra que la plus grande prédatrice à la table, c’était elle.

Elle commença à poser d’innocentes questions à la rousse… Toutes des questions qui étaient en train de brosser un intéressant portrait pour Sappho, autant de munitions qu’elle pourrait utiliser pour faire réagir la volcanique inquisitrice… Si son cerveau embrumé par l’alcool était capable de s’en souvenir, bien entendu. Le petit droïde continuait de pépier que c’était une mauvaise idée mais pour qu’il ne gâche pas les réjouisances, Zarseen demanda à Venom de lui faire la conversation. Entre machines, à défaut de s’entendre, au moins, il ne viendrait plus ramener ses avertissements quand il n’y avait aucun danger. Sauf le plat épicé précédemment mentionné… Mais c’est une autre histoire entièrement. Zarseen pouvait être joueuse voire cruelle en affaires mais Sappho lui était bien plus utile vivante que morte. Rien de personnel, les affaires, tout ça… La faction importait peu.

La discussion se poursuivit encore un moment et Dezira revint, toujours aussi légèrement vêtue. Elle faisait partie de ces personnes qui en ne portant presque rien pouvait avoir plus de grâce et d’élégance que les plus complexes robes d’Hapès. Et si ses formes généreuses avaient le don de distraire et d’attirer le regard, Sappho, en dame assassin, avait sans doute remarqué que ce n’était pas une « beauté anorexique » ou maigrichonne. Il y avait de la musculature sur ces os-là. Rien d’extrême. Mais même discrète, elle était présente. Être zeltron et falleen et être à l’aise avec son corps est une chose. Mais la sith pouvait clairement déceler qu’elle avait déjà tué avec ce même corps. À mains nues. Après tout, elle semblait avoir une certaine importance dans l’APEX… Et Zarseen n’était pas connue pour s’entourer d’incapable. J’ai la fiole de sweetblossom que tu as demandé, dit-elle.

Elle se pencha vers l’avant, la fiole se trouvant, on l’aura deviné, dans son décolleté. Un son de quelqu’un qui s’étrangle avec sa gorgée de liquide se fit entendre avant que l’inquisitrice se lève brusquement et quitte la pièce, marmonnant une excuse inaudible. Dezira, pour sa part, attendit que Sappho récupère la fiole. Pas le droit d’utiliser la Force, dit-elle avec un clin d’œil. Elle retourna ensuite « sagement » s’asseoir et Darth Adena revint peu après. Si le regard pouvait tuer… Sauf qu’elle savait que tant qu’elle était en présence de Zarseen Raynar, si elle tentait quelque chose, cela se finirait mal pour elle, avec ou sans la Force. Et puis bon, Sappho semblait bien trop s’amuser pour la laisser faire… Et DC-132 s’interposerait sans doute et personne ne veut se prendre une décharge électrique capable de vous expédier au pays des songes. Mais ce n’était pas elle le centre d’intérêt.

Cet honneur revenait à Sappho…

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