Si Sappho aimait les titres, elle se ferait appeler "Darth"... [en cours d'édition]

Equipement :

Sabres à garde courbe : Sappho dispose d'une paire de sabres à garde courbe qu'elle cache non pas à sa ceinture mais dans ses jambières, et récupère grace à l'attraction de Force lorsque leur utilisation est nécessaire. Tous deux sont équipés de cristaux Firkrann, rendant sa lame particulièrement efficace contre les droïdes, mais également plus douloureuse si elle venait à toucher un être vivant sans l'achever. Elle emploie donc deux lames blanches irisées qui crépitent par instants sous la focalisation de ces cristaux que ses attaches à la Ligue Tiss'Sharl lui ont permis de récupérer.

Armure et tabard Tiss'sharl : Protégeant son torse, ses hanches, ses bras, ses jambes et son pellevis, l'armure d'alliage de Phrik et de duralumine qu'elle porte n'offre certes pas une résistance équivalente ni une protection aussi étendue que le Beskar'gam mandalorien, mais sait la protéger des quelques fois où un sabre vient la frôler, mais conserve une légereté adaptée à son style de combat à mains nues autant qu'aux affrontements au sabre, tout en apportant une protection suffisante contre les tirs de blaster pour pallier aux lacunes du Makashi, son aptitude à la déflection de Force apportant le complément nécessaire pour protéger les zones de son corps que l'armure ne couvre pas. Preuve de son héritage, avec le tabard blanc et bleu qui la complète, l'ensemble sert également de passe-partout au sein des systèmes commerciaux, où sa connaissance de la Ligue Tiss'Sharl et le nom de la famille K'seiv lui permettent souvent de grappiller un échappatoire ou un angle d'approche pour ses missions, en plus de lui offrir, si l'on lui demandait, un poids certain si d'aventure un négociateur était demandé pour une transaction quelconque...

Vibro-lame courbe (et courte) : L'Echani emploie souvent une vibrolame courbe de fabrication Tiss'Sharl, semblable à une griffe fine longue de 25 centimètres (garde incluse), dont la base comporte un anneau pour faciliter sa tenue. Afin de ne pas dévoiler tous ses atouts, elle a tendance à l'employer en duo avec un sabre en début de combat, et à s'équiper du second à la place si cette combinaison ne suffit pas

Un crystal de sabre bleu et un vert, tout ce qu'il y a de plus classique, afin de pouvoir changer si par mégarde les cristaux Firkrann de ses sabres devenaient un signe distinctif qui compliquerait une mission.

Description physique :

300 mots minimum.
Sans même entrer dans le détail des traits de Sappho, celle-ci est, sans aucun doute, reconnaissable au premier coup d'oeil à son accoutrement. Elle arbore fièrement une armure traditionnelle, typique de la planète qui l'a vue naître : Tiss'sharl. Malgré sa morphologie bien plus humanoïde que celle des indigènes de ce monde de la bordure extérieure, elle y a été élevée durant les premières années de sa vie, aussi cela lui parait-il naturel d'arborer les couleurs du monde dont elle est originaire ne serait-ce que par la forme de son armure d'alliage dallorien, portée sur un tabard Blanc et bleu tissé que marchands et habitués des tractations avec l'espèce reptilienne sauront reconnaître tout de suite. Comme une partie de la population Tiss'Shar arbore un motif distinctif dans le tracé de leurs écailles, Sappho est tatouée, de l'implantation capillaire dans sa nuque au creux des omoplates, d'un motif d'écailles en forme de diamant, que son armure laisse voir : il s'agit du motif des sil-ar, une sous-espèce de Tiss'shar dont son précepteur était issu alors qu'elle partageait l'éducation du peuple reptilien avec celle de ses parents Echanis. Pour rendre hommage à sa nourrice, cependant, elle n'eut pas de tatouage à se faire : en effet, les Isk-ar se distinguent par leurs écailles blanches sans motif particulier, tout comme les Echanis sont reconnaîssables à leur apparence albinos.

Sapphos n'est pas d'une stature imposante, malgré le fait que les parties dénudées de son corps laissent supposer qu'elle dispose d'une musculature sèche et entretenue. Du haut de son mètre soixante-cinq, et arborant cette apparence de jeune fille menue, elle ne paraît pas être une adversaire redoutable, mais sous-estimer le potentiel physique d'une Echani serait une grossière erreur. Sappho est taillée pour la bataille, de sa musculature jusqu'à ses os saillants et résistants. S'entraîner avec des êtres disposant, en plus de leurs mains, d'une queue préhensile capable de manier une arme, a fait rapidement comprendre à celle-ci que l'entraînement serait la clé de sa réussite, aussi ne néglige-t'elle jamais l'exercice physique.

En termes de traits, Sappho a le visage fin, des lèvres légèrement pulpeuses et rosées, un nez légèrement retroussé et de grands yeux gris cendré dans lesquels plus d'un interlocuteur mâle a manqué de se noyer. Une crinière par endroits rebelle, semblant faite d'une miriade de filins d'or blanc, vient encadrer son adorable visage, lui donnant une apparence beaucoup trop angélique dont elle joue souvent avec brio. Bien moins visibles, sur ses cuisses et ses avant-bras subsistent des cicatrices plus ou moins propres et linéaires, qu'elle s'efforce de cacher, et se refuse à faire effacer.

Description mentale :

300 mots minimum.
L'Echani est une personne particulièrement fiable : son opiniâtreté n'a rien à envier aux marchands et assassins Tiss'Sharl, Un engagement pris est un engagement à tenir, s'y défiler relève de la trahison, le pire des crimes, qu'importe la promesse ou le contrat. Cependant, la formulation des termes d'un contrat fait la teneur de celui-ci, et jouer sur les mots n'est jamais impossible, aussi Sappho fait-elle preuve en permanence d'une prudence toute particulière lorsqu'il s'agit d'en définir l'objet, ainsi que dans la vie en général. Cependant, si elle se méfie du vice de verbe comme de la peste, elle n'est pas la dernière à en commettre lorsqu'elle passe un accord avec un interlocuteur peu regardant.

En apparence, Sappho est une bonne vivante, n'hésitant pas, lorsque le cadre le permet, à plaisanter avec qui le veut, parler de tout et de rien, boire un verre ou profiter de la vie. A la vérité, même si s'y tromper est courant, rares sont ses vrais sourires. Le manque de cadre parental de son enfance lui a fait prendre des traits de caractère bien plus Tiss'Sharl qu'Echani, quoi que coule dans ses veines le culte du combat. Récipiendaire d'une éducation digne d'une fille de dirigeante de corporation au sein de la Ligue Tiss'sharl, Sapphos s'est vue, dès son enfance, inculquer les bases du commerce, de la négociation et de l'économie, en même temps que les arts martiaux Tiss'sharl, purement offensifs, meurtriers et violents, et Echani, plus aériens, basés sur l'esquive et la parade, et propres à infliger des blessures incapacitantes, qualités fortement appréciées par son actuelle hiérarchie.

Sappho n'est pas dénuée d'égo, quoi qu'elle soit bien loin d'un réel égocentrisme. Ce qui prédomine largement chez elle, c'est sa curiosité, sa soif de connaîssances, tant pratiques que théoriques. Si elle en avait eu l'opportunité, elle aurait adoré apprendre les techniques de combat mandaloriennes autrement qu'en quelques bagarres trop rapidement conclues à son goût, tout comme la sorcellerie Sith l'a toujours attirée (sans qu'elle n'y présente quelque disposition que ce soit), l'histoire, la géographie Galactique, les sciences...Cependant, ses prédispositions martiales l'ont menée à une vie bien différente, dont elle est cependant bien loin de se plaindre. L'Echani a une tendance certaine à observer la vie comme une arborescence de choix, certains s'éteignant si l'on opte pour d'autres là où certains, au contraire, pourront être rattrapés plus tard. Prudente, réfléchie, et douée d'une capacité d'analyse certaine, Sappho est, en somme, une Tiss'Sharl cartésienne et curieuse, parfois lunatique, sans écailles, avec une passion certaine pour le combat.

Son expérience -quoi que courte, Mirra soit louée- avec les geôles et interrogatoires de la république galactique lui fait vouer une haine certaine à ces Jedis qui cachent leur sauvagerie et leur inhumanité derrière un masque de sérénité et de bienveillance, qui s'étend d'ailleurs à tout le système employant ces êtres abjects.
L'apex ne lui a jamais causé de réels soucis. Ayant elle-même pris part à la chute des cartels Hutt dans les zones contrôlées par le Consortium Eternel, elle n'a aucun problème particulier avec l'organisation en règle générale, tant qu'ils ne se mettent pas en travers de son chemin.
C'est vis à vis de l'Empire que l'opinion de Sappho est la plus mitigée. Cet idéal d'ordre est certes une bonne idée en soi, mais l'Empire saura-t'il tenir parole? Pour quelqu'un qui, comme elle, accorde une importance toute particulière au fait de tenir parole, ses doutes ternissent l'affection qu'elle pourrait avoir pour l'idéologie impériale.
Quand aux protectorats Mandaloriens, il est difficile pour une descendante d'Echanis, qui plus est en sachant que ses aïeux ont transmis à sa lignée une haine certaine pour les sujets de Mandalore, de leur trouver une quelconque qualité. Différant de la plupart des Echani par l'apprentissage des méthodes de la Sun Guard et de méthodes autrement plus adaptées à combattre les brutes mandaloriennes, elle ne peut s'empêcher de regarder la faction entière avec un sentiment de supériorité léger, mais présent. Si cela ne la fait pas déroger à ses engagements "professionnels", elle se fera un plaisir de dérouiller les membres de cet espèce de cartel brutophile qui se trouveront sur son passage...

Histoire :

En 1447, la Sun Guard vit deux de ses éléments se retirer dignement, désireux de goûter aux joies plus simples d'une vie loin des missions de la Guard, peu propice à élever un enfant. Kamal Udran, anciennement Stellar Tribune de la Sun Guard et Veyra K'seiv, Twysun Praetor par le passé, tous deux Echani, aveint fait connaissance sur le champ de bataille, pris dans le feu croisé d'une escarmouche entre L'Empire et la République, avaient poursuivi dans la voie des armes durant une dizaine d'année avant qu'ils ne choisissent de s'unir, et partent s'installer sur Tiss'Shar, où ils fondèrent une entreprise de conception d'armement personnel, laissant leurs places respectives au sein de la Sun Guard à une nouvelle génération d'officiers méritants pour enfin goûter au (relatif lorsque l'on connaît les pratiques concurrentielles sur Tiss'shar...) calme d'une vie d'homme et femme d'affaire.

Il y a cinquante-cinq ans, Sappho vit le jour sur le sol cette même planète qui, malgré le peu de temps qu'elle y passa à l'époque, la marqua à jamais. Sa mère, particulièrement investie dans les affaires, obtint même, avant la naissance de Sappho, un poste au sein de la Ligue Tiss'Sharl, qui permit à la famille de jouir d'une aisance financière plus que certaine, en échange de la présence régulière de celle-ci dans le domicile familial. L'éducation dispensée par les indigènes, aussi avancés technologiquement soient-ils, ne satisfaisait pas la génitrice de Sappho, qui dépêcha pour sa fille un précepteur et une nourrice convoyant une parole et un enseignement plus proches de ce que Veyra souhaitait voir sa fille apprendre. Dès son plus jeune âge, Sappho apprit donc le basic, le Tiss'Sharl et l'Echani, les mathématiques, les bases de l'éloquence et du commerce, puis, lorsqu'elle fut en âge de profiter de cet enseignement, se vit inculquer par son père les techniques de combat du peuple dont elle est issue (puis les méthodes moins conventionnelles de la Sun Guard par la suite), auxquelles Ib-As-Ir, son précepteur, vint ajouter une touche Tiss'Sharl, autrement plus brutale, retirant en technique pure pour gagner en efficacité. Si elle ne peut prétendre à détenir une maîtrise parfaite des trois styles, elle ne manque encore à ce jour jamais une occasion de s'y exercer, et a su prendre le pli de la lecture Echani du moindre mouvement adverse. Le choix d'imposer à la jeune fille une éducation mixte n'était pas anodin, en plus du nombre réduit d'Echani ayant choisi de vivre sur Tiss'Sharr : Veyra et Kamal pouvaient lui apporter les connaissances de leur peuple, mais force était de constater que tout pouvait toujours être amélioré. Ib-As-Ir avait eu l'opportunité, comme il était de coutume au sein de la société Echani, d'affronter Veyra en guise d'entretien d'embauche. Si il disposait d'une queue, en plus de ses bras et jambes, pour frapper ou immobiliser son adversaire, celui-ci avait donné du fil à retordre à l'Echani, qui conclut que cette double éducation ne pourrait qu'être bénéfique à leur fille.

De par cette éducation brutale et isolée, Sappho était une enfant solitaire. Dire qu'elle en était satisfaite serait mentir, cependant, elle ne pouvait réellement se plaindre. Qu'il s'agisse d'Ib-As-Ir ou de Va-Sed-Ak (sa nourrice), tous deux n'avaient pas été choisis par hasard : le premier avait sa réputation, en tant qu'Assassin, dans le secteur corporatiste, et même dans certains milieux du monde du noyau, en plus d'être connu, sur Tiss'Sharl, pour sa carrière passée de précepteur -une somme plus que convenable lui ayant fait reprendre du service-, quand à Va-Sed-Ak, celle-ci était issue d'une famille influente au sein de la Ligue, et n'avait pas son pareil en tant que comptable, et négociait régulièrement des contrats importants pour la firme familiale, qui gérait l'exportation de composantes d'hyperdrive manufacturées sur différentes planètes de la Bordure Extérieure. Tous deux avaient étudié et pratiqué ce qu'ils lui enseignaient, en plus d'avoir voyagé dans la Galaxie plus loin qu'elle ne pouvait à l'époque espérer se déplacer elle-même...Du moins, jusqu'à ses quinze ans.

Alors travaillant pour la firme familiale, et ayant désormais l'opportunité d'exercer les pratiques martiales Echani avec sa mère -qui n'était pas en reste en la matière-, la famille fut approchée par le Consortium, qui surveillait depuis quelques temps déjà la jeune femme, dont les réflexes, malgré l'entraînement, n'avaient rien de normaux...du moins si elle s'était avérée non-sensitive. Peu attachée à sa famille, et n'ayant jusqu'à lors eu de réels contact qu'avec des adultes, elle mena elle-même, assistée par sa nourrice, les négociations avec les recruteurs du Consortium, débouchant sur un contrat relativement juteux entre la firme familiale et la faction Eternelle, en échange de quoi, Sappho serait formée à employer ses capacités diverses au sein du Consortium. Son initiation se passa sans encombres sur Ziost. Quoique, il faut reconnaître que "sans encombres" reste une notion toute relative : au milieu des autres apprentis, elle ressortait du lot par sa prestance et son calme, que certains voyaient d'un très mauvais oeil, cependant, elle se montrait particulièrement redoutable au corps-à-corps, et, contrairement à d'autres qui voyaient l'élimination des autres élèves comme un moyen d'élévation, Sappho voyait en eux des tremplins pour sa propre carrière, considérant ce groupe de formation comme des collègues compétiteurs et non comme des adversaires à écraser. En moins de deux ans, elle avait formé autour d'elle une petite suite de quatre "collaboratrices" autour d'un principe simple : la jalousie isole et détruit, pousse à la colère et à l'erreur, là où, dans l'entraide et le désir d'ascension, la passion dessert l'ambition. Rassembler ainsi des apprentis était, semble-t'il, peu usuel, mais bien en prit à Sappho et à ceux qui l'avaient rejoint : passant leur temps ensemble, ils formaient un bloc difficilement ébranlable par les solitaires qui composaient le reste de cette promotion. Bien des fois, ceux-ci tentèrent de se liguer contre Sappho, Etris (une Echani, également), Mirra (une Epicanthix), Jod et Phorel (deux frères Miralukas), mais malgré leurs tentatives, le trio féminin leur offrit systématiquement une correction digne de ce nom. Les Miralukas, quand à eux, étaient moins portés sur la violence, mais bien plus habiles dans l'usage de la Force, et couvraient les trois guerrières avec un plaisir et une sadicité certaine envers leurs adversaires. L'année suivante, la petite équipe se vit séparée, chacun envoyé dans la division qui lui correspondait le mieux : Jod et Phorell partirent pour Yavin, en vue d'exploiter leurs aptitudes divinatoires au sein des Prophètes Siths, Etris rejoint les rangs des inquisiteurs, tandis que Mirra et Sappho se retrouvèrent un temps livrées à elles-même, durant lequel elles durent cette fois s'imposer par la force sur les autres élèves de l'académie, ce que l'entraînement propre à leur espèce, en plus de leur fraternité désormais bien installée, et leur égo et les machinations issues de leurs deux esprits rendirent possible. Face à la réussite des deux jeunes femmes, elles furent récompensées en rejoignant les rangs des Assassins Sith, qu'elle intègrera à proprement parler par la suite sous le nom de Darth Selenia, qu'elle n'emploie que lorsque la paperasse officielle le demande.

Le groupe ne se reforma pas immédiatement, bien sûr : entre les obligations de Jod et Phorel sur Yavin IV, les baroudages d'Etris, la formation de Sappho et de sa camarade Epicanthix, huit années se passèrent sans qu'ils ne se retrouvent tous les cinq. Mirra et Sappho, en revanche, voyaient régulièrement leurs chemins se croiser. Face à leur efficacité en duo, leurs maîtres respectifs n'hésitaient pas à les entraîner ensemble, ce qui ne manqua pas de résulter en une idylle singulière : si elles travaillaient facilement de concert, l'une et l'autre ne pouvaient s'empêcher de tenter de prendre l'ascendant sur l'autre, plus ou moins violamment, mais toujours en faisant attention à ne pas déranger la mission. Cette confrontation permanente leur offrait finalement bien plus qu'une simple collaboration, faisant naître des idées plus retorses les unes que les autres, mais rarement hors-de-propos. Séductrices douées, bonnes oratrices et guerrières de talent -pour leur âge, bien sûr-, elles manquaient cependant de la sauvagerie qui faisaient des guerriers Siths des machines à tuer, et de la compréhension des arcanes qui auraient pu en faire des mages. Si elles avaient été moins retorses et plus terre-à-terre, sans doute auraient-elle achevé leur formation au sein des corps inquisitauriaux, mais la voie des assassins était celle dans laquelle elles sauraient l'une et l'autre développer leurs talents au mieux. Sappho se montrait particulièrement redoutable lorsqu'il s'agissait de faire parler les lames. Si, comme tout apprenti, elle avait pu découvrir les forces et faiblesses de différents styles de combat, elle emprunta la voie du Makashi afin de compléter la brutalité du combat a la manière de la Sun Guard autant que l'agilité et la rapidité des coups issus des Arts martiaux Echani. Une certaine ressemblance entre les frappes, précises et létales, que pouvaient porter les assassins Tiss'Sharr, et la sobriété meurtrière du makashi l'attirait d'autant plus vers ce style de combat. N'étant pas elle même, du moins, dans l'attitude, un concentré de fureur explosive, mais plus une personne froide à la recherche du moyen le plus efficace d'arriver à ses fins, cette forme de combat au sabre lui permettait de créer la surprise dès lors que l'opportunitait se créait pour elle de passer au corps-à-corps véritable, où dominer l'adversaire par des frappes rapides et agiles devenaient clairement les mots que conviaient ses poings, ses pieds, ses coudes et ses genoux.

La réunion du singulier Club des Cinq eut lieu l'année du trentième anniversaire de Sappho. Tous étaient largement satisfaits de la voie qu'ils avaient emprunté, quoi que les deux frères Miralukas en aient visiblement bavé bien plus que les assassines. Ils semblaient fatigués, enragés, mais toujours dans la mesure que leur connaîssait Sappho. En ce qui concernait Etris, celle-ci semblait être passée à travers les épreuves, non sans douleur, mais avec une satisfaction certaine. Des cinq, c'était sur elle que comptait Sappho pour grimper aux sommets dans les années à venir. Elle avait du abattre son maître pour obtenir son titre, mais ne semblait absolument pas s'en émouvoir, comme sa consoeur Echani s'y attendait, provoquant cependant chez Mirra un certain dégoût pour la pratique : tuer, oui, mais pour des raisons si futiles ? Elle comprenait, du point de vue émotionnel, l'intérêt de l'acte...Mais Etris n'avait absolument pas besoin d'en faire tant pour prouver qu'elle avait embrassé le Côté Obscur. Ils se promirent de conserver contact, avant de se quitter pour retourner chacun à leurs missions.

La carrière des deux assassines ne fut pas sans douleurs ni frayeurs. A deux reprises, Sappho passa entre les mains de camps adverses. Heureusement pour elle, comme pour la majorité des Tiss'sharl, l'acte sexuel n'avait que deux usages : le plaisir et la procréation. Si elle s'adonnait parfois avec Mirra à des pratiques copulatoires (qui, vous vous en doutez, ont difficilement de lien avec la procréation...), celles qu'elle eut le "loisir" de subir ces fois-là n'avaient rien d'agréable, et encore moins de consenti. Elle en garda quelques temps des séquelles, mais celles-ci lui ont finalement surtout appris une chose, couplées aux tortures qu'elle avait pu subir en parallèle (voire en même temps) : il fallait qu'elle se perfectionne dans l'art de l'évasion. L'arme de prédilection de Sappho lorsqu'il s'agit d'effectuer sa besogne reste une vibrolame courte et recourbée de fabrication Tiss'Sharl, assez proche du Karambit, contrairement à Mirra, qui préfère de loin l'empoisonnement ou les pièges divers et variés. Ce "début de carrière" fut mouvementé pour les deux, qui connurent la capture et la torture, chacune à son tour. Voir ce dont étaient capables les factions adverses fit amèrement sourire Sappho : comment la république pouvait-elle se donner cette image bienveillante alors que certains de leurs interrogateurs n'avaient rien à envier aux inquisiteurs siths? Ce fut la première fois qu'elle se montra réellement subjective dans l'exercice de ses fonctions, vouant depuis lors une certaine haine vis à vis de la République et de ses mensonges. Au moins les Siths ne se cachaient pas derrière une foi "pure" pour faire ce que la politique requerrait.

Barouder dans la Galaxie ne fut pas une mince affaire, en période de guerre de position. L'infernal duo connut ses heures de gloire dans le nettoyage de certains cartels Hutt qui gangrénaient les zones sous domination du Consortium, et la destabilisation des troupes ennemies par le meurtre d'officiers en permission (qui plaisaient bien plus à Sappho que l'autre tâche principale qui lui était confiée), tant et si bien qu'après avoir connu les joies du meurtre d'officiers de la République, les deux femmes obtinrent une nouvelle distinction : le rang de Seigneur Assassin leur échut pour leurs états de service. L'échec ne leur était pas familier, parler sous la torture n'était pas une option, et agir avec créativité faisait partie de leurs attributions. Après tout, la guerre, ce n'est jamais qu'une forme douloureuse de capitalisme, et un meurtre n'est qu'une OPA hostile sur la vie d'une personne adverse...La voie des assassins convenait parfaitement à Sapphos comme à Mirra... Et elle leur convient toujours autant. A la vie, à la mort, les deux assassines n'ont pas encore fini de parcourir le chemin qui les mènera à l'ineluctable sommeil éternel...

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Cap'tain Parpaing / Zakhaev (mais dans la vie de tous les jours, on m'appelle Jules ^^)

Age : 24 balais, c'est au dessus de 16, non? J'ai jamais été bon en maths.

Comment avez vous découvert le forum ? : Je suis un ancien joueur de SWRPG, où je n'avais pas trouvé l'approche du RP et de l'administration que je recherchais. J'ai erré un peu sur d'autres forums, d'autres univers, et j'ai fini par refaire une recherche sur les forums SW existants, alors...Me v'la! merci google Smile

Petit Plus ? : Poulpe.

Officiellement, bienvenue sur le forum !

J'ai essayer de faire au plus vite pour apporter un commentaire satisfaisant et constructif, il y a une base, mais beaucoup de détails devrons être retravailler et expliciter afin de permettre a l'ensemble d'être cohérent avec le lore du forum, qui est tout de même distancé de plus de mille ans de la fin de l'UE Legends.

Culture Echani : C'est le plus gros morceau de ta fiche : la culture Echani est une culture martiale basé sur un véritable art, la capacité de pouvoir « parler par le combat », lire le mouvement des muscles de l'adversaire. Cela peut être très utile pour un assassin, mais cela pose plusieurs questions sur pas mal d'aspect

- Makashi : Le Makashi, l'art des duellistes, est certes raffiné et basé sur une connaissance parfaite de l'escrime, mais c'est un art assez statique, dans le sens ou il est basé sur des frappes précises dans une situation de duel, ce qu'un assassin va rechercher a éviter a tout prix… Mais l'ajout du critère Echani est un frein supplémentaire, car l'art martial Echani s'oppose au style Mandalorien (les deux sont rivaux) justement sur le fait que les premiers utilisent plutôt des armes légères afin d'adopter un style plus aérien. Pour le coup, un Ataru ou un Reverse Shien serait tout de même largement plus adapté.

- Armure en alliage Durallien : Toujours dans le thème de l'opposition Mandalorien / Echani, le port d'une armure lourde a quelque chose d'étrange : en effet, c'est plutôt le domaine des Mandaloriens que des Echani, et ses derniers privilégie la souplesse et donc les combinaisons de combat ou au plus lourd des armures légères, sauf s'ils sont originaire de la Sun Guard, mais tu n'en a jamais fait mention, donc l'on part du principe que cela n'est pas le cas. Bien que cela ne soit pas en rapport, l'alliage Durallien n'existe pas dans l'UE Legends, tu devra donc en définir les caractéristiques clairement, particulièrement si tu veux qu'il s'agisse d'un matériel « Lightsaber resistant », l'on doit pouvoir le placer sur « l'échelle du Beskar »

- Double éducation : La culture Echani étant particulière et très marqué, il semble étrange que la mère choisissent des locaux pour faire office de nourrice, surtout lorsque la culture locale semble tant a l'opposé de la culture de base. Encore une fois, ce serait moins un problème si la famille était d'ascendance de la Sun Guard, mais comme ce n'est pas le cas cela donne un assemblage qui s'oppose davantage qu'il s'harmonise, ce qui est dommage au demeurant, car j'aime bien l'idée du motif de tatouage dans le dos en forme d'écaille, c'est un ajout intéressant.

De fait, la culture Echani semble être bizarrement insérée dans ta fiche, d'autant plus que l'enseignement Sith vient ensuite. Si tu veux vraiment spécialisé le côté assassin, l'abandonner ne serait peut-être pas plus mal, car cela t'offrirait plus de liberté sur les caractères physique et moraux a respecter, ou alors passer sur un personnage avec une origine davantage connecté a la Sun Guard afin de lui permettre d'avoir une ascendance culturelle plus brutale et proche de la culture locale avant son passage chez les Sith.

Voilà pour ce gros dossier, pour le reste :

- Apparence : Pour 55 ans, elle a l'air réellement très jeune. Certes, l'on sait tous que la Force est un excellent anti-ride, mais l'avatar comme la description semble vraiment la maintenir dans une sorte d'adolescence. C'est bien Artoria de Fate sur l'avatar non ? Pour un personnage de son âge, la version Lancer serait sans doute plus adapté.

- Description mentale : l'une des remarques les plus banales sur nos critiques : l'on attend un avis sur les différents régimes galactiques a la fin de la description mentale, qui n'est pas présent ici. C'est une aide pour ceux qui lise ta fiche et peuvent ainsi facilement positionner ton personnage.

- Art martial Tiss'Sharl : Comme il n'existe pas dans l'univers, et que vu leur physique, l'on a sans doute affaire a des brutes, l'on parlera plus facilement d'un « style commando » qui est un mot valise permettant d'inclure pas mal de technique de combat basé sur l'utilisation du corps pour tuer, comme on a plusieurs variations sur terre (comme la technique Russe ou le Krav Maga)

- Kuat Drive Yard : A l'heure actuelle, KDY est situé en territoire impérial, et après 300 ans de conflits, n'entretient plus aucun lien officiel avec des entreprises situé de l'autre côté des frontières. Dans une guerre totale de 300 ans, la libre circulation des biens et des personnes en prend bizarrement un gros coup…

Peu attachée à sa famille, et peu sociable, elle mena elle-même les négociations avec les recruteurs du Consortium, débouchant sur un contrat relativement juteux entre la firme familiale et la faction Eternelle, en échange de quoi, Sappho serait formée à employer ses capacités diverses au sein du Consortium.

Il y a une contradiction ici : si elle est peu sociable, cela semble sous entendre qu'elle n'est pas très habile a la négociation et ne devrait donc pas s'occuper de cela elle-même et réussir.

Voilà pour l'essentiel. Si tu a des questions ou des doutes, n'hésite pas a venir nous voir et bon courage pour les modifications.

Bon, on y est presque, pratiquement tout est bon désormais, il ne manque plus qu'un détail : l'on utilisera pas le terme "brutal" pour qualifier l'art martial Echani, qui est bien plus raffinée et précis que n'importe quel autre dans la galaxie. Les Mandaloriens font preuve de brutalité au corps-à-corps, pas les Echani, pour qui leur art martial est aussi un langage bien plus clair que le basic ou n'importe quel langue parlé dans la galaxie. C'est un Art avec un grand A.

Edit : Validation suite a la correction du dernier détail.

Si Sappho aimait les titres, elle se ferait appeler "Darth"... [en cours d'édition]