Blood was the mortar that cemented the kingdom [Aurelian von Rosenhart] [U.C 100%]

Equipement :

Hormis un petit blaster qui porte constamment sur lui, par précaution, il n'y a pas grand chose à signaler. Peut-être un début de paranoïa ?

Description physique :

Aurelian est un jeune homme issu d’une des dynasties les plus anciennes de l’Empire. Dernier descendant des von Rosenhart, il incarne à la fois le meilleur et le pire de la fine aristocratie impériale. Encore dans la fleur de l’âge, il incarne à la perfection l’archétype de la figure impériale. Dévoué, courageux, physiquement capable. Si sa présence peut parvenir à imposer le respect, notamment à cause de sa taille atteignant presque les 2m, les ricanements et médisances ne sont jamais loin. Tant que ses actions ne seront pas assez grandes et dignes des Paters qu’ils l’ont précédé, il restera figé dans cette figure de l’héritier qui n’a obtenu son titre que par la grâce du sang et non celle du mérite, valeur parangonne de l’Empire en théorie. Sa prestance est excellente, fruit d’un long entraînement minutieux, et au fur et à mesure des années, le noble a réussi à contrôler la hauteur et le ton de sa voix. Il ne connaît donc aucun souci pour se mouvoir dans la cour des plus grands. A vrai dire, il aurait tout l’air d’un sybillin chérubin si des cicatrices n’étaient pas venues décorés son visage, preuve de l’existence de certains de ses combats. C’est peut-être le gage d’avenir qu’il n’est pas qu’un simple descendant mais le chemin à parcourir reste encore long.

Son visage attire bien plus la sympathie que ne provoque l’effroi. Les membres de la maison von Rosenhart ont presque toujours eu cette chance génétique de naître blond aux yeux. Preuve d’un manque de brassage génétique ou bien d’un chanceux hasard, il n’en reste pas moins que selon la légende une matriarche de cette ascendance aurait tué son propre enfant car il aurait eu le malheur de naître avec des yeux marrons. La pureté physique a toujours été recherchée dans cette maisonnée et ne pas en être béni revient à signer son exclusion à toutes offices majeurs ou héritage. Ainsi vous comprendrez aisément que le visage d’Aurelian s’approche des standards d’une élite humaine aux mœurs très traditionnelles. Ses cheveux sont blonds et d’une douceur incroyable. Les coiffer n’est guère difficile. Ses yeux sont d’un azur si clair qu’ils rappellent certains des plus beaux lacs galactiques. Seules tâches à ce portrait, trois balafres obtenues lors du conflit successoral de l’Empire. Mais rien de bien grave, selon son agent, cela lui offre un certain charme et une maturité inespérée. Aurelian entretient un semblant de barbe de trois jours.

Si le noblaillon n’est pas à proprement parler un militaire, il cherche à entretenir sa forme physique. Ses journées sont rythmées par des entraînements quotidiens afin de toujours se tenir prêt à prendre les armes si l’Empereur ou l’Impératrice le lui demandait. Sa force est supérieure à la moyenne mais est très loin de pouvoir égaler celle des sensitifs ou des commandos des légions impériales. Sa carrure est donc robuste et il n’a aucun mal à affronter un adversaire dans un combat à mains-nues ou dans un duel. Ses réflexes sont également plutôt bons sans être exceptionnel et en ignorant parfois la maladresse dont il peut faire preuve. La maîtrise de certains arts martiaux, s’ils ne servent à rien contre un tir de blaster, lui ont appris à connaître ses limites ainsi qu’à lui offrir un certain flegme pour faire face à des situations pouvant être inattendues. Ainsi, il est très rare de voir la panique orner les traits de visage de ce personnage.

En tant que moff, il porte la plupart du temps la tenue classique assignée à sa fonction, néanmoins le personnage s'intéresse particulièrement à la mode et à des goûts vestimentaires particulièrement prononcés. Appréciant les festivités, il n’hésite pas à se montrer et peut parfois passer pour excentrique. C’est l’un des rares moments où il peut échapper au poids de son héritage, et encore, ce n’est certainement pas le premier de sa lignée à se montrer original sur ce point-ci. Le capital économique qu’il possède lui permet de largement pouvoir couvrir les besoins de sa garde-robe, toutefois gardez bien en tête qu’il est bien plus suiveur que créateur de mouvement de mode, du moins jusqu’à présent.

Description mentale :

Décrire le caractère d’un homme comme Aurelian pourrait être un exercice fade à première vue. Il n’est qu’un héritier se contentant de poursuivre un cursus honorum qui peut-être le conduira vers les sommets ou qui s’arrêtera bientôt car pas assez préparé à ce qui l’attend. Comprenez que cet humain a hérité trop tôt de la charge qui l’incombe actuellement, et ceci malgré la meilleure éducation reçue. Il lui manque ce que l’on nomme basiquement l’expérience pour parfaitement comprendre les rouages d’un univers pouvant se montrer bien cruel pour ceux qui n’y sont pas préparés. Par chance, son patronyme le protège. Les von Rosenhart sont une dynastie pluriséculaire et ont compté bons nombres d’individus ayant fait la fierté de l’Empire depuis des temps immémoriaux. Il y a trois siècles, ils se sont particulièrement illustrés dans la conquête de Coruscant qui est depuis devenue leur imprenable fief et le symbole de la puissance conquérante d’un Empire qui n’attend que de repartir à la conquête d’une galaxie en proie au chaos. Autre avantage -qui est aussi une faiblesse-, pour l’heure le jeune Aurelian n’est nullement vu comme une menace par une quelconque faction de l’Empire. Il reste donc une cible pouvant aisément être manipulable.

Ce gentillâtre est né avec un caractère profondément bon comme la plupart des jeunes enfants. Excellent scolairement parlant, il n’a eu aucun mal à briller dans le domaine universitaire. Suffisamment pour ne pas avoir à subir plus que de raison l’influence d’un service militaire long. Brillant en sciences humaines et économiques, il a rapidement quitté Coruscant pour suivre des études dans les plus prestigieuses académies impériales. Malgré sa circonspection à l’égard de plusieurs normes de l’Empire, il se montre particulièrement loyal à l’égard des institutions à tel point que l’usage du terme acte de foi serait incontestablement approprié pour décrire ses schémas d’actions. Persuadé du bien fondé de la grande mission impériale, il serait prêt à mourir pour son régime et la trahison est quelque chose qui ne peut conduire qu’à une éradication pure et simple qu’importe à quel point vous êtes proche de lui.

On peut aisément lui affubler l’adjectif coincé pour signifier qu’Aurelian cherche assez peu à s’imposer et respecte bien trop les normes et protocoles. Néanmoins, selon lui, ces derniers ont un sens et il est un devoir de les respecter afin de garantir la cohésion et l’unité de l’Empire, sans quoi le refoulement des traditions conduirait indubitablement à la déliquescence du régime qu’il a promis de servir. Fortuitement pour lui, le noble n’accorde que peu d’importance aux propos tenus par autre et continue de tracer son chemin comme il l’entend. Malgré sa jeunesse, le moff suit assez peu les voix de son cœur pour se contenter d’un pragmatisme qui peut parfois faire glacer le sang. Bien qu’on puisse le prendre encore pour un jeune homme affable, il n’a pas hésité à faire exécuter une partie des von Rosenhart pour trahison afin d’expier leur souillure des armoriaux familiaux. Bien évidemment, la sentence n’a officiellement pas été prise par lui, et hors de question que les plus hautes sphères de l’Empire, à l’exception des satanés renseignements, soit au courant des errements d’une partie de la famille.

Coruscant est certainement le monde le plus goguenard de l’Empire, toujours prompt à souffler le vent de la révolte. Les élites locales sont très difficiles à contenir et ont la fâcheuse tendance à être très volatiles quant à leur fidélité ce qui n’est pas sans causer de nombreux problèmes. La planète citadine possède la plus grande population de toute la galaxie connue et malgré toutes les méthodes coercitives utilisées, de nombreux éléments rebelles parviennent à semer le trouble dans les bas-fonds, qu’ils soient républicains ou Sith. Économiquement parlant, Coruscant reste la première planète galactique et les marchés galactiques, qu’ils soient légaux, opaques ou noirs rythment la vie des habitants. D’une certaine manière, l’on pourrait usiter l’allégorie d’enfant pour parler de Coruscant. Dès que l’Empire va mal, Coruscant va mal. Dès qu’on ne s'intéresse pas assez, elle crée des troubles pour attirer l’attention. Ce n’est pas pour rien que les von Rosenhart ont pérennisé et monopolisé le poste de Moff planétaire. Ils sont le point de stabilité d’un monde à l’humeur perpétuellement changeante. Parfois loyalement fidèle à la cause impériale, parfois ennemie ulcérée d’une Bastion tendant à trop l’ignorer ou à la restreindre. Jusqu’ici la tradition souhaitait que le dynaste héritier face au moins 8 ans de service avant d’hériter de la titulature de Moff, Aurelian en aura à peine fait une.

Sa gestion de la révolte Coruscanti durant la crise successorale aura permit de le légitimer un temps soit peu aux yeux de certains puissants, néanmoins l’emprise reste encore fragile et il va devoir prouver qu’il est apte à prendre les choses en mains, d’autant qu’il est l’un des derniers von Rosenhart en vie et qu’il n’est pas improbable que la succession échappe à la famille si jamais une crise devait se manifester. Libéral selon les normes impériales, il soutient les libertés des entreprises et se montre paternaliste avec les milieux ouvriers. L’influence d’un État doit strictement se borner au domaine de la santé et éducatif. Les questions raciales ne l'intéressent guère et il juge que le racisme impérial n’est qu’un mythe inventé par les ennemis de l’Empire, peut-être car il n’y a jamais vraiment été confronté ou qu’il est incapable de le voir.

En termes de politique étrangère, il ne considère pas intéressant pour son mandat de prendre parti sur les différents régimes existants. Il n’adopte certainement pas la vision trop simpliste de la politique étrangère d’Aerys, néanmoins il ne considère certainement pas la République comme un régime légitime, même s’il n’ira pas jusqu’à les nommer les rebelles. Selon lui, c’est à cause des castes dirigeantes républicaines que la guerre contre le Consortium n’est pas encore terminée. L’Apex n’est qu’un nid de bandit et une verrue inatteignable. Il vaut savoir où chercher les criminels plutôt que de les perdre de vue.

Ambitieux il l’est, néanmoins ne comptez pas sur lui pour le moment pour chercher un moyen de s’élever. Sa première préoccupation est de mettre un terme aux troubles sur Coruscant et de parvenir à s’imposer comme un leader naturel pour le joyau des mondes du Noyau. La suite reste une inconnue complète mais il est certain que ce jouvenceau aristocrate compte bien tirer les cartes de son jeu alors que la guerre s’est pour le moment figée.

Histoire :

Aurelian von Rosenhart naquit sur Coruscant en 1472 dans ce que son père nommait bien volontiers une période creuse de l’histoire. Aucune tragédie ne vient frapper l’enfance dorée de cet oisillon d’aristocrate qui évolua dans une famille aimante. Élevé dans la pure tradition impériale, il fut tôt mise en concurrence avec son cadet d’un an qui fut touché par les grâces de la Force -bien que cela ne se remarqua que durant la période de l’adolescence-. Les deux enfants ont toujours noué un fort de lien proximité et leur faible écart d’âge laissait parfois à tenter l’hypothèse qu’ils étaient jumeaux. Brillant scolairement parlant avec une affinité pour les sciences sociales et économiques, il quitta à 12 ans le logis familial pour suivre un parcours initiatique des meilleures écoles impériales. Malgré les difficultés des premiers mois, l’enfant eu vite fait de s’adapter à ce nouveau mode de vie. Déjà les germes de services une cause plus grande que lui, celle de l’Empire, étaient présentes. Aimable, toujours souriant -certainement trop-, il ne fit qu’un court service militaire tandis que son frère rejoignit les chevaliers impériaux. La présence d’une guerre éternelle se rappela à lui lorsqu’il eut 21 ans et que son père mourut lors d’une escarmouche contre la République dans l’espace du noyau. Visiblement des Corelliens avait réussi à littéralement éperonné le navire dans une mission suicide. Est-ce que notre homme en ressortit attristé ? Légèrement mais c’était plutôt un honneur qu’un membre de sa famille soit mort avec les honneurs. Il termina un double doctorat, un en économie et l’autre en sociologie avant de rejoindre Coruscant en tant que bras droit de son oncle qui dirigeait Coruscant.

Cette courte année permit au jeune noble d’appréhender les rouages qui régentaient l’organisation le monde de Coruscant ainsi que d’être présenter aux castes de la planète en tant qu’héritier de la titulature de moff. Son frère ayant rejoint les chevaliers impériaux il y a quelques années en arrière, il se trouvait d’office exclu de la succession pour des questions pratiques. Son rôle était avant tout celui d’un observateur plus que d’un acteur de la politique. C’est durant cette période qu’il noua ses premiers réseaux et ses premières alliances politiques. Il comprit bien rapidement que quelque chose se tramait et dépassait le simple contexte politique de la planète et l’année 1499 lui donna raison.

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Présent :

Il se tenait, dans le bureau qui serait désormais sien pour les années à venir. L’endroit n’était clairement pas à son goût et cet espace était encore largement marqué par le passage -écourté- de son prédécesseur. Le voilà désormais responsable d’un monde ayant dépassé depuis bien longtemps le trillard d’habitants et la dynamique actuelle ne semblait pas indiquer une baisse de la natalité, au contraire. Aurelian regardait non sans un certain mépris cette bouteille de vieux brandy corellien qu’avait laissé son aïeul. Outre sa détestation de l’alcool, la simple provenance de l’objet ne pouvait qu’entrainer un soupir de la part de l’impérial qui ne tarda pas à jeter cette horreur directement dans le compacteur. Cela faisait à peine deux jours qu’il avait officiellement récupéré sa nouvelle titulature, lui qui n’avait été que simplement bras-droit pendant une année, et déjà la tâche semblait immense. Néanmoins, il n’avait guère d’autre choix que de réussir ou de périr dans sa tâche. La honte de l’échec serait certainement trop dur à supporter pour cet homme avec un égo suffisamment dense pour commettre le dernier acte des braves ou des fous.

En théorie, le poste de moff n’est nullement héréditaire. C’est au partant de choisir le nouvel arrivant. Sur certaines planètes cela pouvait causer des problèmes de népotisme et il fallait bien l’avouer, c’était le cas également sur Coruscant. Une fois un Empereur avait interféré avec ce processus par excès de zèle et les conséquences avaient été dramatiques. Soulèvement, guérilla, massacres. Ainsi, il avait toujours été préférable pour les gens de Bastion de laisser les von Rosenhart dirigée Coruscant. Ils étaient devenus au fil des siècles les protecteurs des libertés de la planète et au moindre problème, ils étaient facile de les blâmer au moindre souci. Les von Rosenhart ont toujours fait preuve d’une pieuse loyauté envers l’Empire et ont plus souvent été proches des Empereurs et Impératrices que des Grands Moffs. La famille s’était séparée en deux branches distinctes, une cadette sur Bastion et l’autre sur Coruscant. C’est de la seconde que descend notre homme et c’est celle-ci qui s'éteint à petit feu. Ils ne sont plus que trois jeunes humains à prétendre faire vivre la dynastie, les quelques personnes âgées restantes ne pouvant plus procréer. La branche Coruscanti a été terriblement affaiblie avec l’avènement d’Aurélien Fel. Aussi court fut son règne, le choc de l’avènement d’une figure aussi controversée ralluma les braises de la révolte sur le monde au trilliard d’habitants d’autant qu’Alexander Fel était la manœuvre. Le conflit entre lui et Alexander Fel avait bien failli provoquer l’éclatement de l’Empire.

Là où une majeure partie de la famille d’Aurelian von Rosenhart avait choisi de soutenir les les intrigues d’Alexander, lui avait choisi de parier sur Hélène Kuati Fel et par suite Aerys Fel, certainement car son frère, chevalier impérial l’avait prévenu de la menace à venir. Ne croyez pas que le jeune homme n’a pas voulu tenter d’aider sa famille, mais il était intolérable pour lui de fermer les yeux sur des agissements à l’encontre de l’unité impériale. Des conflits naquirent sur la planète entre les différentes factions impériales. Rien de haute intensité, mais suffisamment pour qu’une infime partie de l'aristocratie se sentent pousser des ailes pour tenter de changer les rapports de force de la planète. Le conflit fut larvée mais ne manqua pas de déstabiliser l’ensemble de la structure hiérarchique planétaire et grâce au soutien de la régente, c’est Aurelian qui en sortit vainqueur non sans quelques blessures obtenus lors d’une rixe dans l’une des hautes tours de la planète après avoir destitué l’actuel moff de Coruscant. Il est inutile de décrire le combat, il n’avait rien de dantesque et si notre jeune noblaillon n’avait pas péché par excès de confiance, peut-être que son visage eût été épargné par ce genre de blessures. Certaines rumeurs viendraient même dire que notre homme se serait mutilé afin d'accroître un peu son prestige. N’est-ce pas une idée saugrenue.

Quoiqu’il en fut, la situation fut rétablie et grâce à l’appui de la faction légitimiste, Aurelian von Rosenhart put obtenir le poste convoité après avoir terminé la dernière année du mandat de feu son oncle. Si sa fidélité ne fait aucun doute, sa nomination reste mal perçue par une partie de la population qui le considère comme simple “fils de” et la volonté de ne pas se mettre trop en avant lors des évènements sur Coruscant afin de protéger le plastron familial lui ont causé un manque flagrant de reconnaissances par ses pairs. Néanmoins, sa réussite à contenir l’agitation de la planète durant l’année écoulée donne un gage suffisant pour tolérer de lui laisser un mandat pour prouver son efficacité. Après tout, qui d’autres qu’un Rosenhart pourrait garder Coruscant ?

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Un re-revenant !

Age : Pif pouf.

Comment avez vous découvert le forum ? : J'étais présent à sa fondation.

Petit Plus ? : Des commentaires à faire ? Nein.

Et après changement drastique de concept (woups) , c'est terminééééééééééééé.

A vous les studios -avant que je ne change encore d'avis- *pan*

Re-Bienvenue parmi nous !

Une fiche propre et répondant aux critères demandés, quoi qu'un peu simple selon tes propres standards, mais qui ne nous empêchera pas de la valider. Amuse toi bien parmi nous !

Blood was the mortar that cemented the kingdom [Aurelian von Rosenhart] [U.C 100%]