Ashara Fioro [Terminée - Prête à l'étude]

Identification :

Prénom : Ashara
Nom : Fioro
Surnom/Nom de code : Ash
Age : 18 ans
Race : Humaine
Planète d'origine : Correlia

Rang : II
Affiliation : Padawan (Ex-Vert)

Pouvoirs de la Force :

Don de Force : Point de Rupture

Rang 1

Bouclier de Force : Ca, je maîtrise plutôt bien. C'est vachement utile sur le terrain quand t'as pas de sabre sous la main ou une autre arme. Ca dépanne bien, alors j'ai fait l'effort de le bosser.
Cri de Force : Personnellement, je connais les bases mais vous attendez pas à des miracles.
Détection de Vie : Ca, j'étais pas douée à la base mais je l'ai vachement bossée durant ma "thalasso" sur cette foutue planète de merde. Croyez bien que vous êtes dans le lisier, l'instinct de survie et l'adaptation vous pousse à développer ce qui vous aide à ne pas crever trop vite.
Divination de Force : Ca, je ne sais pas. J'crois que je comprends les bases et la théorie mais alors la pratique...
Mémoire de Force : Franchement, j'suis pas douée. Ca m'serait bien utile pour autant.
Persuasion de Force : J'suis dans la moyenne. Je peux faire de petites suggestions, mais y a pas marqué "politicienne" sur mon front.
Poussée de Force : Ca je connais bien et pareil, je maîtrise bien ! C'est pratique pour se frayer un chemin ou dégager un obstacle.
Saut de Force : Ca, je maîtrise.
Télékinésie : Dans la moyenne basse. Après le truc, c'est que j'ai plus un profil de guerrière et ma patience n'est pas vraiment mon fort, alors les gros objets, je vais galérer. Va falloir m'aider à bosser davantage, pour celui ou celle qui voudra me chapeauter.
Télépathie : Ca pareil, je gère bien tant que c'est dans un périmètre pas trop éloigné.
Vision de Force : Pour le coup, c'est sans doute le talent que je maîtrise le mieux. Question de survie pareil, sinon j'irai pas bien loin et droit dans un mur. Littéralement. Vu que je ne vois rien sinon.
Vitesse de Force :Ca, je maîtrise aussi.

Forme de base : Shii-Cho

Maîtrise de spécialisation 1 : Sabre-Laser

Forme de base 1 : Prédilection : Djem So

Rang II :

Guérison de Force 1 : Je connais les bases. Pareil, ça m'a aidée à rester en un morceau... enfin, presque je suppose.

Maîtrise de spécialisation 1 : Sabre-laser double-lame

Forme de base 1 : Soresu

Cybernétique :

Aucune

Capacité(s) raciale(s) :

Cécité : Je suis aveugle. Pas de façon innée ou de naissance, mais acquise. J'aime pas en parler, mais je ferais un effort plus bas. En bref, c'est pour ça que j'excelle maintenant en Détection de Force et en Vision de Force.

Equipement :

Bon, on va passer vite sur l'équipement standard du Jedi, ça ne vous intéresse pas et moi non plus. On parle pas des robes Jedi que je vous ai évoquées plus tôt, du kit de base (premiers soins, antidotes, corde de secours...), du comlink qu'on connaît bien. J'ai eu des robes Jedi vertes quand j'étais affiliée au Temple de Corellia, je verrais bien ce qu'il en sera par la suite et où la Force voudra bien me mener.

Après, j'avoue que si je peux me passer de porter les robes traditionnelles, je n'y manque pas ! Je me sens beaucoup plus à l'aise dans mon armure intermédiaire, ou mieux, dans l'une de mes tenues civiles. Celles-ci ont pas mal évolué au fil des années et de mon apprentissage.

Passons à de l'équipement spécifique, en dehors de mes fidèles pieds et poings qui ne tombent, eux, jamais en panne et sont toujours à portée de main.

Sabre-laser double-lame :

Spoiler:

Mon plus fidèle ami, pour sûr. Comme moi, il en a connu des vertes et des pas mûres mais il est encore là. Ce n'est pas mon premier sabre-laser, j'avais tendance à les abîmer souvent par mon usage peu conventionnel au début de mon apprentissage... ou bien à les perdre, dans la flotte ou dans la gueule d'une charmante bestiole. Celui-là, je l'ai forgé il y a deux ans et je l'ai bien en main désormais. Un truc que vous verrez vite avec moi, c'est que j'adore les sabre-laser, les modifier, les réparer et les entretenir. Comme les armes en général, en fait.

Bref, celui-là n'y a pas échappé. Ca m'a pris du temps et des missions nombreuses pour en dégoter, mais j'ai mis la main sur un peu de cortose afin de renforcer le métal de mon sabre-laser pour en concevoir un alliage. C'est pas aussi puissant que du cortose pur, on s'entend, mais ça coûte une blinde alors c'est pas dans mes moyens. Au moins avec cet alliage, ça créé un effet de surprise quand la lame adverse se désactive quelques secondes. Mais croyez-moi, ces instants peuvent être précieux pour reprendre la main sur une situation délicate !

Les deux cristaux jaunes proviennent des grottes de mon monde natal, Corellia, où j'ai fait mon noviciat et les 2/3 de mon apprentissage de Padawan... juqu'à ce jour en fait. C'est un petit bout de chez moi, en quelque sorte. Corell m'accompagne toujours comme ça. J'en ai sué pour les trouver mais au moins, ceux-là sont alignés à ma présence dans la Force donc personne ne peut utiliser mon sabre sans mon aval. Non mais !

Bâton de combat renforcé ; :

Comment ça, il ne paye pas de mine mon bâton de combat ? Je vous emm... pardon, je sais. Je "désapprouve fortement" vos propos, alors permettez-moi de laver ce sacrilège ! Je l'ai bricolé moi-même d'un bâton que j'ai trouvé lors de ma "thalasso". Il est renforcé en duracier car le bois, on est d'accord, c'est bien joli mais ça ne tient pas longtemps. Si vous vous le prenez dans les dents ou dans les noix, vous allez le sentir mes amis ! Vous ne pourrez pas toujours vous trimballer avec votre jolie épée d'énergie alors quand faut faire profil bas et faut se faire discret, ça sert bien.

Vibro-dague :

C'était un cadeau de l'un de mes oncles quand je suis devenue Padawan. Le vieux disait que ça servirait toujours pour me défendre de façon rapprochée ou pour découper des choses s'il le fallait. Il est assez banal mais on ne sait jamais et au moins, il ne prend pas de place !

Blaster :

De qualité corellienne bien sûr, what else ! Autre cadeau de mon grand-père, un retraité de la CorSec. Il est un peu bidouillé, comme vous l'imaginez bien. J'ai trois petites fonctions qui y sont associées : tirs paralysants notamment et lance-grappin avec lance-corde liquide, ça peut toujours servir.

Armure intermédiaire corellienne :

Elle m'a probablement sauvée la vie, même s'il faudrait que je la répare un jour. Elle est endommagée. Je l'avais prise car vu que le vieux avait dit que c'était une promenade de santé... bien évidemment, je ne l'ai pas cru. Faut jamais croire le vieux quand il dit ça. Bref, elle est assez épaisse pour m'apporter un semblant de protection sans limiter mes mouvements. Elle a été renforcée d'une doublure qui amoindri l'impact des tirs blasters tant qu'ils sont pas trop puissants. Elle est assez simple, en fait : anthracite avec des plaques vertes sombres, à l'image de l'Ordre Vert dont je proviens.

Malette de modification d'équipement :

Mon fourre-tout pour bricoler et modifier des armes et des sabres-laser. J'ai quelques pièces aussi, faut bien faire la maintenance.

Sabre-laser double-lame (Ancien Maître) :

J'ai pas pu m'en séparer. C'est tout ce qu'il me reste de lui. Faudrait que je le répare aussi mais j'ai pas eu le courage. Il est simple, façonné en songsteel et avec un cristal orange. Au pire, en dehors de la note sentimentale, je me convaincs qu'il me servira de sabre de rechange.

Description physique :

Que vous-dire à mon propos ? Je veux dire, vous n’êtes pas aveugles, si ? La majorité d’entre vous ont deux yeux bien portants et bien voyants, que je sache, vous autres grands sachants… ! Si ? Bon, puisque vous insistez, je vais au moins passer dans les grandes lignes.

Du haut de mes 18 ans, j’ai fini ma croissance et toise pas loin du mètre soixante-dix. Je suis de corpulence plutôt élancée, bien que je ne sois pas plus filiforme que dotée de généreuses formes. J’avoue que la féminité n’est jamais quelque chose que j’ai voulu souligner en particulier chez moi. Comme tout le monde, j’ai eu ma crise d’ado mais maintenant, c’est bien le cadet de mes soucis. Je suis dotée d’une solide musculature sans qu’elle ne soit excessive, assez sèche de silhouette avec un visage ovale au menton légèrement pointu. Ma peau est plutôt claire de nature, mais elle peut se hâler assez facilement quand je me retrouve en milieu extrême… oui, genre sur une planète sauvage. Mes yeux, bleus à l’origine, sont désormais plutôt bleu-gris et ont perdu de leur vivacité d’avant puisque je suis devenue aveugle, irrémédiablement endommagés. Je refuse pour autant de les remplacer par des prothèses, car je considère qu’ils font partie de moi et c’est à moi de surpasser la difficulté qu’ils représentent par mes propres moyens, en m’adaptant et en affûtant assez mon lien avec la Force. Je suis solide certes, mais je ne suis pas invincible pour autant. Je reste humaine après tout, et de fait mortelle, mais n'est-ce pas aussi ce qui donne un peu de piment dans la confrontation et dans le défi ?

Je porte souvent un haut vert sans manches – je ne peux pas renier mes racines corelliennes – liseré au milieu d’un trait vert plus clair. Je le complète d’un pantalon de toile vert sombre et des chaussures assorties. Une ceinture verte de toile complète cet ensemble, avec deux fins brassards noirs – un sur chaque bras – et des bandelettes qui recouvrent mes avant-bras jusqu’au niveau des poignets. Une autre tenue que j’affectionne est un haut bleu liseré de blanc au niveau du col et des épaules, toujours sans manches, avec un pantalon de toile bleu sombre et de solides bottes brunes. Mes bras sont alors recouverts de grands gants bleu sombre, qui vont de mes poignets jusqu’en bas de mes épaules. Je peux aussi porter des gantelets en tissus bleu d’encre sur mes avant-bras, selon mon humeur.

J’ai longtemps eu des cheveux longs ou au moins mi-longs. Ils m’ont accompagné tout au long de mon apprentissage, jusqu’à ce que je m’en débarrasse lors de ma « thalasso » afin qu’elle ne m’importune pas. Mes cheveux brun sombre sont donc désormais coupés au carré, quelque peu dégradés. Bon, la coupe a été faite maison à l’aide d’une dague, mais au moins comme ça ils ne me gênent plus.

Mon corps est marqué par les épreuves que j’ai pu rencontrer, en particulier ces deux dernières années et la dernière année de survie tout spécifiquement. S’il est musclé, il est lézardé par de nombreuses cicatrices plus ou moins profondes, plus ou moins anciennes. La plus impressionnante d’entre elles peut-être est celle qui transperce mon dos et mon buste, souvenir d’un sabre-laser qui m’a transpercée un peu en dessous du cœur et évitant de justesse mes entrailles. J’ai reçu de bons soins quand j’ai fini par laborieusement revenir à la civilisation, mais même avec eux, tous les traces ne s’effacent pas. Elle me rappelle froidement le coup de « poignard » dans le cœur que j’ai reçu de celui dont je m’y attendais le moins et qui m’a le plus blessée. Elle est le rappel de ce que j’ai traversé, de ce que j’ai perdu, de ce qui hantera mes souvenirs et de ce qui me poussera à me relever, envers et contre tout.

Description mentale :

Ashara Fioro [Terminée - Prête à l'étude] Korra_10

Je commencerai par dire que je suis corellienne. L’audace coule donc à flot dans mes veines, ainsi qu’une fierté nationale que je ne peux pas nier tant elle m’a été inculquée très jeune. Je ne peux pas dire que je colle vraiment au tempérament-type du Jedi conventionnel… et cela ne me déplaît pas.

Á première vue, je suis quelqu’un d’intrépide, voire féroce et combative. Je suis indépendante et je tiens à garder un minimum d’autonomie. Ce n’est pas que je sois indisciplinée par pure envie de faire chier mon monde, mais juste que je repose sur des principes simples : je respecte ceux qui me respectent. La réciprocité est primordiale dans les relations que je tisse. J’ai du mal à suivre des consignes dont je ne comprends pas la raison et je peux être tentée d’y désobéir si je ne les trouve pas justifiées ou contraires à mes valeurs. On peut me trouver un peu rude de prime abord mais si vous faites l’effort de creuser un peu plus, vous verrez que je n’ai pas un si mauvais fond. Je suis bourrue certes, mais pas inhumaine. Je n’accorde pas ma confiance à n’importe qui, surtout après ce que j’ai vécu cette dernière année, mais une fois que je l’accorde, je suis quelqu’un de loyal et dévoué. Je n’ai pas un cœur de pierre et je peux me montrer compassionnée, quand on ne pas trop chier non plus. Je peux aussi faire preuve d’un certain sens de l’humour et d’entrain quand je suis de bonne humeur. Je suis passionnée et sélective dans mes apprentissages, montrant une grande volonté pour ce qui m’intéresse et plus de réticence sur ce qui m’ennuie et sur ce qui m’est vraiment difficile à faire.

Je ne pas dire que j’ai pléthore d’amis. J’en ai peu, mais je m’efforce de les choisir bien. Je suis très proche d’eux et quiconque essaye de s’en prendre à eux ou de leur nuire deviendra un ennemi.

Mon style de combat, naturellement, est offensif. Je suis impétueuse, j’adore relever des défis. Je suis quelqu’un d’assez spontané. Ce n’est pas parce que je ne suis pas une érudite que je suis idiote pour autant. Je suis assez vive d’esprit, je sais très bien m’adapter en situation difficile et prendre des décisions et des initiatives s’il le faut… plus ou moins heureuses et fructueuses, j’admets. Derrière mon masque brusque, je suis quelqu’un de sensible et parfois émotif, même si je tâche de faire de mon mieux pour contenir mes émotions et essayer de ne pas dire de conneries… mais j’explose parfois.

Je ne suis pas douée en diplomatie et en politique… sinon en « négociations musclées ». M’envoyez pas pour des missions diplomatiques ou on court à la catastrophe… surtout si j’y vais en solo.

Là, je vous ai dressé la liste de mes traits de caractère « habituels ». On va parler vite fait de mon état d’esprit actuel parce que vu la raclée et la gifle que je me suis prises, j’ai été pas mal secouée.

Je suis devenue méfiante envers autrui. J’ai plus de mal à m’attacher, je suis plus farouche et plus renfermée. J’ai énormément de mal à faire confiance, après la trahison cinglante que j’ai connue. Je n’ai pas tourné le dos au Code Jedi, mais je le considère surtout comme un guide de conduite plutôt que des lois marquées dans le duracier. Je vois d’un œil plus acéré l’Ordre Jedi, pour qui j’étais considérée comme morte en mission depuis une bonne année. Ils ne sont pas des saints non plus. Je n’antagonise pas les Sith pour autant. Je veux dire, clairement c’est nos ennemis, mais j’estime que la galaxie n’est pas manichéenne à ce point. Quant aux régimes politiques… les quelques missions que j’ai faites avec la CorSec m’ont révélé un monde plus nuancé que je ne le pensais, y compris dans les mondes de la criminalité et de la police. Le Consortium et l’Empire sont les ennemis de la République, à laquelle Corellia et les Jedi sont actuellement rattachés, mais ils ne sont pas mes ennemis personnels. Je ne vais pas les haïr pour autant par défaut. Non, moi je fais au cas par cas. J’ai aucune animosité envers les mandos, ils font des adversaires intéressants, mais je ne retiendrai pas ma main si je suis amenée à leur faire face. Je me battrai de mon mieux, pour un combat digne de ce nom. Je reste plutôt honorable dans ma façon de me battre, mais je suis encline à recourir à des moyens déloyaux en mission si cela permet de sauver des innocents pris dans le brûlant merdier.

Je suis devenue plus rancunière que je ne le suis de base. J’en veux beaucoup à celui qui m’a trahie et laissée pour compte sur une planète hostile, brutalement aveugle et assez grièvement blessée. Je veux comprendre les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte, mais je veux lui coller un poing dans la tronche. Je trouverai ce qui l’a poussé à vouloir me tuer, et si quelqu’un est derrière ce merdier, je le trouverai. Œil pour Œil, Dent pour Dent, même s’il s’agit d’un proche. Je suis à vif sur mes émotions, j’ai eu peur, j’ai ressenti de la colère même si elle s’est refroidie, elle ne s’est pas éteinte pour autant. J’entends déjà les vieux dire qu’il va falloir que je me détende en méditant mais je ne suis pas très patiente. Je peux l’être pragmatiquement un court moment si la fin justifie les moyens, mais très temporairement. Moi, je préfère me détendre en allant faire un petit jogging ou allant ferrailler un peu du sabre-laser… ou en explorant aussi. Me dégourdir les jambes en fait. Je tiens assez mal en place, je l’admets. Je n’aime pas bien perdre. Sur l’instant ça m’embête, après je sais réfléchir une fois la tête de nouveau froide. Je peux être efficace et volontaire, envers quelqu’un que je respecte, et me donner vraiment à fond plutôt que de faire le minimum nécessaire pour remplir la tâche demandée.

Histoire :

1499 – Piège Glaçial

Bordel de Hutt ! Qu’est-ce qu’il caille… ça ne devrait pas exister ce genre de monde ! Qui a eu la stupide idée d’appeler cette glacière planétaire « Hoth » ? Que je lui colle mon poing dans sa tronche ? Non, pour vrai je veux savoir qui est l’abruti, le dikut comme disent les mandos.

Je ne vois rien… je ne vois même pas à un pas devant moi, même si mes yeux me brûlent encore. La combinaison thermique que je porte par-dessus mon armure intermédiaire est lourde et encombrante. J’ai l’impression de marcher comme un énorme droïde de dock. Je ne sais pas trop où je vais, à vrai dire. Je crois que je me dirige vers le vaisseau, enfin ce qu’il en reste. J’ai comme entendu un gros boom, ça semblait provenir de là… j’suis pas sûre après.

Foutue pour foutue, je continuerai d’avancer jusqu’à ce que je m’écroule comme une masse.

J’ai mal. Il m’a fait vraiment mal, ce connard. Il m’a vraiment troué le cœur, cet emwhulb !

Enfin, ce n’est pas passé loin. C’n’est pas passé loin, mais j’l’ai senti passer quand même. Ce qui est bien quand t’as froid, c’est que ton corps s’engourdit, ça amenuise la douleur sur le moment. C’est super piégeux mais là tout de suite, ça me rend vachement service en fait.

Avance. Avance. Avance. Ne t’arrête pas. Ne t’endors pas. Marche. Barre-toi.

Je sens mal mes mains, même si j’essaye de bouger un peu mes doigts en partie brisés. J’suis trop verte, ou trop bleue diraient certains, pour avoir le Tutaminis alors c’est pas facile. Mais au moins j’me dis que tant que j’ai mal, ça veut dire que je suis vivante. Alors on va faire avec.

Mes yeux me brûlent. C’est comme si j’avais un fer enflammé plaqué sur mes rétines. C’était supportable au départ, mais là ça empire. J’ai mal, punaise. J’suis pas douillette pourtant. Ce n’est pas la première fois que je laisse quelques plumes en mission, bien loin de là. J’ai l’habitude, vous savez. Le vieux et moi, on a pas mal bourlingué ces dernières années. Le Conseil adore nous envoyer sur des missions casse-cou et sur des mondes des plus charmants, avec la meilleure des compagnies. Vous ne m’avez pas beaucoup vue sur le champ de bataille, hein. C’est normal, on agissait dans l’ombre souvent. On luttait contre la criminalité qui menaçait notre belle Corellia, et accessoirement la République aussi, un petit peu au moins.
Le vieux… bordel, le vieux ! Je n’ai pas envie de penser à lui, car plus je pense à lui, plus ça me met en pétard. Je l’adorais en plus, ce vieux bougre. Je l’aimais comme un deuxième père, cet ancêtre, et mes vieux lui faisaient confiance en plus. J’lui faisais confiance… ce foutu Guerfel.

On parle toujours des apprentis qui trahissent leurs mentors. Ouais, bah ils ont bon dos les apprentis ! Foutez-leur la paix aux apprentis et aux novices… vous ne valez pas mieux qu’eux.

S’il y a bien une leçon que mon vieil oncle Ethan Fioro m’a appris ce jour, c’est bien celle-ci.

C’est qu’en plus, ce bougre, ce n’est pas seulement mon oncle, le frère cadet de mon père. C’est mon Maître. Il a tout trahi : notre patrie, notre honneur, notre sang… et ma confiance.

Je n’ai pas la moindre idée de ce qui l’a pris de nous amener là. Il ne m’a pas expliquée. Déjà ça, quand j’y pense, ça aurait dû m’alerter… qu’est-ce que j’ai été naïve et conne, bordel de… !

- Allez, encore un peu. Ça devrait plus être loin… fin, je crois. Va falloir que ce ne soit pas loin.

J’sais pas combien s’écoule jusqu’à ce que je me traîne jusqu’aux vestiges de base avancée abandonnée. Je me sens tellement fatiguée et endolorie que j’ai du mal à me concentrer sur ma Vision de Force, pire encore à la conjuguer avec la Détection de Force. Je ne voulais pas m’effondrer dans les plaines enneigées, c’était un coup à me garantir une mort aussi certaine que douloureuse. Il n’y a pas que le froid qui tue, ici… y a aussi la charmante faune locale. Sans oublier d’éventuels chasseurs de têtes, des criminels de passage ou nos sombres « cousins » .

Là.

Je referme d’un coup sec la porte derrière moi, épuisant une bonne partie de mes forces dans ce geste. Je n’ai pas senti de présences aux alentours… surtout la sienne, je l’aurai reconnue. Á pas lents, crispés de froid et de douleur, j’avance. J’avance, encore et toujours, les instincts de survie priment. Trouver un lieu sûr, verrouiller les portes, repérer sommairement les alentours, s’assurer qu’il n’y a pas de menace, trouver une pièce plus isolée du froid et de la neige… Bon, c’est sommaire, mais ça fera l’affaire. Ce n’est pas grand, cette petite base avancée, mais ça fera le taf… ou ça fera l’affaire, comme on dit… ce sera plus simple à défendre.

Oui, à défendre. Je suis en terre républicaine, mais pas entre amis. Pas avec la compagnie…

Finalement, mieux vaut être seule que mal accompagnée.

Je ne réfléchis pas alors que je tâtonne, malhabilement, mes environs pour essayer de les préciser un peu des maigres informations apportées par la Vision de Force. Ça me prend un moment, mais je finis par trouver comment verrouiller les portes et à cerner mes environs. J’arrive, au bout d’un très long moment à tâtonner, à jurer entre mes dents claquantes de froid, à trouver comment allumer ce p… de système de chauffage de secours pour une seule pièce. Ce n’est pas beaucoup. Ça devra faire l’affaire pourtant. Ça fera l’affaire. Ça le fera… Épuisée, je m’effondre au sol, m’étalant sans grâce comme une crêpe, le dos contre le mur.

C’est mieux, mais ma situation reste quand même sacrément merdique.

J’en suis consciente, mais chaque chose en son temps. Une urgence après l’autre.

Je suis claquée, endolorie, mais si je reste dans la combinaison, je peux supporter le froid jusqu’à demain. Il faut que je me repose. Je ne suis pas encore foutue. La Force peut m’aider. Elle, au moins, elle ne me trahira pas. C’est son feu qui me porte, qui ravive ma résolution. Je ferme mes yeux terriblement douloureux et relâche ma concentration sur la vision de Force, ne gardant que la Détection de Force pour sonder mes environs les plus immédiats. Têtue, je m’accroche à ma volonté de vivre pour me secouer les puces et essayer de panser un semblant mes plaies nombreuses, et surtout les plus sérieuses, à l’aide des rudiments de Guérison de Force que je connais. Ça ne résorbera pas les plaies, mais ça les pansera au moins un peu. On évite de se vider de son sang et on limite les infections comme ça… mais je vais devoir faire gaffe. Le tronc va prendre du temps, même avec l’aide de bandages imbibés de gel de bacta.

Va falloir que je trouve de l’eau, ne serait-ce que pour me laver sommairement à l’eau froide. Va falloir que je trouve des vivres ou que j’aille chasser quand je serais en état.

Va falloir que je trouve comment sécuriser ma seule source de chauffage et explorer la base.

Va falloir que je trouve un moyen de contacter l’extérieur sans me faire griller par le traître. Surtout que je suis une vraie quiche en télépathie de Force et que je n’ai pas vraiment tissé de liens forts en dehors de ma famille et comment dire… dans ma branche, y a peu de forceux. Ce serait trop risqué de regagner le vaisseau… surtout que je ne vois strictement rien.

Mettre de l’ordre dans mes pensées… et comprendre ce qu’il s’est passé, déjà.

On était partis brusquement sur Hoth, avec Oncle Ethan. Mission confidentielle. Ok jusque-là. On a marché longtemps, jusqu’à atteindre de mystérieuses coordonnées pour rencontrer un informateur. On s’est rendus dans une espèce de vieille usine militaire abandonnée. On est rentrés dedans, sabres-laser dans une main et blaster dans l’autre. On était sur nos gardes.

C’est là que tout s’enchaîne confusément et me donne une foutue migraine. On force.

Y avait un truc qui s’est mis à puer dans la Force. J’ai voulu prévenir Ethan pour qu’on se tire, mais il n’a pas écouté. Il y a eu du bruit. Je me suis tournée et là c’est le drame. Enfin c’est le noir.

J’ai vaguement souvenir d’avoir aperçu une silhouette sombre à la présence pas très limpide. Après, tout s’est enchaîné. J’ai perdu une première fois connaissance quand des éclairs de Force m’ont sournoisement frappée, plus rapides que les réflexes aiguisés de mon mentor. Je me suis réveillée au bout d’un moment, encore groggy, quand c’est Oncle Ethan qui s’est jeté vers moi, sabre-laser au poing. Je n’ai pas compris, je me suis défendue avec hardiesse, complètement abasourdie. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait, pourquoi il s’était mis en tête de me foutre une raclée, comme ça. Eh, je suis plutôt douée au sabre hein, mais on ne joue pas dans la même ligue ! Je suis douée, oui, mais il a de la bouteille le vieux hein. J’ai fini par comprendre que pour une raison qui m’est obscure, il s’est tourné contre moi et a fini par me foutre une branlée. J’l’ai toujours pas digérée d’ailleurs, même s’il connaissait mon style de combat comme le fond de sa poche et qu’il me cernait. J’ai revu la silhouette sombre au fond, j’ai fait le lien, ça m’a foutue en rogne, je me suis débattue comme un beau diable, j’ai réussi à lui coller quelques bonnes éraflures, mais il a fini trouver le temps long et a mis fin à la confrontation… en me trouant le tronc avec son sabre-laser. Coup de bol – ou pas – c’était un peu en dessous du cœur et à côté des organes. L’a-t-il fait exprès ? J’en sais fichtre rien.

Tout ce que je sais, c’est que j’ai perdu connaissance, étourdie de pure douleur.

Quand je me suis réveillée, j’étais seule. Il n’y avait plus de signe de sa présence. J’étais entravée, mais il y avait quelque chose qui allait de travers. La Force n’était pas précise là-dessus, mais je le sentais. J’ai mis du temps à me libérer et à me secouer les puces pour retrouver mes esprits, à peine rassurée en constatant que j’avais encore mes armes. J’ai d’ailleurs ramassée le sabre-laser d’Oncle Ethan, qui avait été abandonné au sol. Pourquoi mes agresseurs me les avaient-ils laissés ? Je n’ai pas compris… enfin, pas immédiatement.

J’ai fini par réaliser que si j’étais seule dans le coin, c’est parce qu’ils m’avaient enfermée ces cons et qu’ils avaient activé un mécanisme. Lequel, je n’en sais rien. Tout ce que j’ai su, c’est que ce n’était jamais une bonne chose qu’une jauge soit au maximum dans une zone écarlate. Donc quand une alarme s’est mise à brailler un message d’alerte au même moment que je tombais sur une combinaison, je n’ai pas hésité un instant. Je l’ai enfilée à la va-vite et j’ai cherché à ouvrir la porte blindée qui avait été fermée devant moi. J’ai tout essayé. Ce n’est qu’en désespoir de cause que j’ai recouru à mon don de Point de rupture – en général, j’évite de m’en servir aussi légèrement mais là, la fin justifiait les moyens à mes yeux – pour savoir comment la fracturer. Ça a mis du temps, beaucoup de temps, trop de temps, mais j’ai fini par trouver la faille et par me forer une voie à l’aide de l’une des lames de mon sabre-laser double.

C’était déjà trop tard. Mes poumons me brûlaient, tout comme mes yeux mal protégés.

Ce n’est qu’en quittant la bâtisse, abandonnée, que j’ai compris que le symbole que j’avais vu dans la jauge représentait le niveau de radiations. C’est là que j’ai compris qu’il m’avait lâchée. Ce con avait voulu non seulement m’abandonner, mais aussi me tuer. Pourquoi ?

Je ne sais toujours pas. Je n’ai que des maigres informations, éparses. Mais je dois survivre, coûte que coûte. Je n’ai pas envie de lui donner raison, et j’ai pas envie de lui faciliter la tâche.

Je survivrai. Quoi qu’il m’en coûte. Je m’échapperai d’ici, peu importe le temps que ça prendra.

Derriere l'écran :

Ash, pérégrine des mondes de l'imaginaire qui a un peu de bouteille et pas mal baroudé.

Age : 30 ans, ça devrait aller What a Face

Comment avez vous découvert le forum ? : On trouve toujours sur la toile quand on sait bien chercher.

Petit Plus ? : Des commentaires à faire ? Je vais faire au mieux pour vous pondre une fiche digne de ce nom. Sur ce, je retrousse les manches !

Histoire :

1500 – Survivre, Attendre et Espérer

« Attendre et Espérer » … je ne sais pas d’où me sort cette expression. J’ai dû la lire quelque part ou l’entendre pendant un cours de novice… Ah, ça ne me rajeunit pas d’y repenser. C’était la belle époque franchement, le Noviciat. Rien que d’y repenser, ça me redonne le sourire alors que je traverse une énième nuit glaciale sur Hoth. C’était assez joyeux et marrant, plus que chez les cousins Jedi je suppose. Nous en tout cas, sur Corellia, on est formés à la maison et on n’est pas coupés de nos proches, bien au contraire. On est soudés dans ma famille.

J’suppose que je peux vous en parler un peu, ça tuera le temps. Les nuits sont longues, ici.

J’aime bien Corellia. J’aime tous les mondes du système corellien bien sûr, ainsi que notre belle étoile Corell, mais Corellia a toujours eu une place particulière dans mon cœur. Mes meilleurs souvenirs y sont assurément associés, et je sais qu’on m’y attendra les bras ouverts.

Mon enfance a été, en somme, assez banale et inintéressante. Je suis née dans une famille de classe moyenne corellienne, avec ma mère Teresa qui est ingénieure aéronautique et mon père Corran qui travaille dans les sphères administratives de la CorSec. Bah oui, il faut bien des gens pour gérer les ressources budgétaires de la CorSec, et mon père est un de ces agents. Rien ne me prédisposait donc à un destin de Jedi. Je veux dire, il y a des forceux du côté des autres branches de ma famille : mes deux oncles Yan et Ethan ont été Jedi Verts et ma tante Jill aussi, c’était un bon cru cette génération même si ça n’a pas été facile pour mon père. J’ai deux ou trois cousins qui vont du jeune Chevalier Vert jusqu’au Noviciat selon l’âge, mais de mon côté… on est un peu le parent pauvre. Je veux dire, aucun de mes deux frères et de ma sœur cadette n’a eu assez de sensibilité à la Force, et la petite dernière est encore trop jeune. Ouais, on peut dire que je viens d’une grande famille. Et chouette famille, d’ailleurs. On ne roule pas forcément sur l’or, mais on est vachement soudés, dans la santé et la maladie. Ils me manquent un peu… non, beaucoup en fait. C’est toujours la fête quand on leur rend visite.

Ça a été la surprise pour mes parents quand ils ont appris que j’étais sensible à la Force. Ils ont été contents, bien sûr… et un peu inquiets aussi. Pour moi bien sûr, mais aussi parce que ça a bousculé quelques plans familiaux. L’Ordre Vert m’a vite repérée et intégrée en leur sein.

Ouais, j’ai de bons souvenirs de mon Noviciat. Les cours étaient parfois chiants, et certains profs somnifères, mais c’était très joyeux et vivant. J’ai eu quelques potes. Je n’étais pas une élève très facile tout le temps, je veux bien le concéder. Surtout dans les matières où je n’étais pas douée ou qui demandaient beaucoup d’efforts pour moi. L’Histoire – sauf celle de Corellia bien sûr – n’a jamais été mon fort et je n’ai pas fait assez d’effort peut-être pour m’y plonger plus que dans les grandes lignes. Que voulez-vous, j’suis comme ça. La méditation aussi m’a donné du fil à retordre et m’en donne toujours un peu parfois, car je ne suis pas patiente et j’ai beaucoup la bougeotte. Je ne tiens pas aisément en place. La manipulation subtile de la Force m’a donné beaucoup de mal dans ses applications moins immédiates, sinon ce qui pouvait m’aider à me battre avec plus de facilité.
Bordel, ce que je ne donnerais pas pour avoir un bon combat, là, tout de suite et maintenant !

Je me suis toujours distinguée dans les classes d’exercice physique, de combat à mains nues et d’escrime Jedi. J’adore ça. Je bouge, c’est du défi, c’est motivant, y a toujours manière de progresser, presque je ne serais pas mauvaise perdante si la rixe a été instructive. C’est au début de mon Apprentissage auprès d’Oncle Ethan – tradition familiale corellienne oblige – que j’ai découvert mon aptitude au Point de Rupture, un peu accidentellement au départ. Ça m’a aidée à ne pas me faire bouffer lorsque j’ai eu le malheur de me retrouver à un étage inférieur des forêts de Kashyyyk au cours d’une mission. J’ai cru que j’y passerai, mais non. Ça m’a aidée à trouver le point faible de la bestiole et à m’en tirer pas trop mal… pas indemne bien sûr, je ne suis ni Revan ni Satele Shan, mais au moins en un morceau. J’étais contente !

Il fait un de ces froids de canard ici… même avec le chauffage de secours que j’ai réussi à stabiliser ces derniers mois, je suis toujours frigorifiée. La douceur corellienne me manque.

Assez radoté ! Où est-ce que j’en suis maintenant, paumée dans cette glacière planétaire ?

Je suis toujours coincée, sans moyen de contacter vu que mon comlink est hors-service.

J’ai été explorer les environs dès que mes blessures étaient assez refermées – ça a pris un de ces temps et j’ai tenu en rationnant mes rations de survie… ! – et j’ai vite constaté qu’aux coordonnées du vaisseau, il n’y avait plus que des décombres, comme s’il avait implosé. Aucun composant n’était utilisable en l’état, tant l’explosion avait été visiblement très violente. Une auto-explosion ? Sans doute, mais je ne suis pas assez calée en explosifs pour le confirmer. Bref, j’avais que la petite base avancée et les autres minuscules bases abandonnées des alentours comme terrains assez sûrs d’exploration en quête de matos et de vivres éventuels. J’ai tué le temps en bricolant, en réparant ce que je pouvais avec mes compétences et en m’exerçant autant que possible en solitaire sans pourtant aggraver les blessures qu’il restait. Je me suis beaucoup affairée à accroître ma Vision de Force et ma Détection de Force en espérant résorber en partie mon handicap visuel. J’y ai passé un sacré bout de mon temps, en m’efforçant de me rappeler de mes leçons avec Ethan et des enseignements au Temple Vert. Je ne maîtrise pas pleinement l’exercice sans doute, mais je me débrouille bien après littéralement des mois d’entraînement acharné et j’arrive à me repérer plutôt bien. Je pense, honnêtement, que ça a été l’une des clés de ma survie jusqu’à aujourd’hui : je perçois mieux mon environnement et ses dangers, et j’arrive à sinon voir au moins ressentir les présences extérieures, en particulier celles hostiles. Bon j’avoue, je serai assidue de retour au terre civilisée. J’ai une cruelle envie de développer ces deux aptitudes pour pallier à ma cécité.

Car oui, c’est un des premiers constants inéluctables que j’ai dû digérer : je suis aveugle.

J’ai perdu ma vue en essayant de m’échapper de l’usine militaire pas si désaffectée avec la dose – même faible – de radiations que j’ai reçu sur mes yeux moins protégés par la combinaison que j’avais empruntée. J’ai essayé de guérir mes yeux avec les minces remèdes dont je disposais et mes très maigres compétences en Guérison de Force, mais rien à faire. Oh, j’ai été en colère une fois l’incrédulité passée, puis le déni. J’étais furieuse et désemparée. Puis, au bout de deux mois environ, j’ai fini par accepter que ça ne changerait plus jamais. Il a fallu que j’accepte ce fait pour commencer à être plus sensible à mes autres sens. J’ai inconsciemment développé au cours de l’année qui s’est écoulée mon odorat, mon toucher et mon ouïe afin de compléter ma Vision et ma Détection de Force, presque naturellement.

Il fallait bien s’adapter et faire les efforts en ce sens hein. Je ne veux pas crever de la sorte.

On peut dire que j’ai eu le temps de réfléchir et de prendre du recul, mais peut-être pas sur les sujets qu’auraient voulu les doyens de l’Ordre. Oh, je reste une fervente corellienne de cœur et de sang, et je défendrai bec et ongles l’honneur et l’intégrité de ma patrie. Par contre, je pense que ça a conforté ma vision nuancée des Jedi, qu’ils soient Verts ou pas. Je veux dire, que ce ne soient pas des saints et des personnes irréprochables. Moi personnellement, j’ai rien contre les mandaloriens. Outre d’avoir en leur sein de très nombreux combattants classes et super doués, ils sont neutres. C’est normal qu’on se castagne dessus de temps en temps ! Idem pour les criminels classiques, hein. On n’est pas dans le même camp mais tant qu’ils ne font pas de crasses vraiment immorales et cruelles, ça passe. J’veux dire, je les arrêterais bien sûr, mais je ne les déteste pas et ne les sous-estime pas. Les Sith sont un cas un peu particulier bien sûr, mais je ne pense pas que je les haïsse à ce point. Ce ne sont pas mes amis, clairement, plutôt mes ennemis mais ils ne m’ont pas fait de mal personnellement, à ma connaissance. Ça pourrait éventuellement changer si je venais à apprendre le contraire et à avoir des preuves. Quant à l’Empire… c’est les ennemis de Corellia et des emmerdeurs de premier ordre, mais pareil, pas d’ennemi personnel tant qu’ils n’emmerdent pas Corellia et ne m’emmerdent pas.

Je ne suis pas compliquée. On a tous nos vices, hein. Même le bon vieil Oncle Ethan… même si je compte bien ne pas en rester là avec lui. Oh non. Il me doit au moins des explications, au moins du moins ! Et des bonnes. Et des gratinées. Après, je ne compte pas embarquer la famille là-dedans, c’est une affaire privée pour le moment. C’est mon problème, mon embrouille avec le vieux. Jusqu’à nouvel ordre, c’est ma responsabilité. C’est mon Maître, donc je dois, en tant qu’élève, trouver pourquoi il a agi ainsi. Et le remettre à sa place s’il le faut, comme il ne s’est pas privé de le faire avec moi au besoin. Mais il n’est pas ma priorité immédiate. Pour l’heure, la priorité c’est de rentrer. Et, je suppose… que ce serait plus responsable d’en avertir des Maîtres de l’Ordre.

Ça le serait.

Je vais continuer à explorer la base avancée. Je bosse actuellement sur les vieux systèmes de communication de la base. Comme je connais la fréquence Jedi, je peux tenter de les remettre en route et de laisser un message, comme une bouteille à la mer ou plutôt ici, dans l’espace. Ou si elles sont trop vieilles pour un truc élaboré, alors je ferais un signal de secours demandé. Une sorte de balise quoi. C’est un peu risqué, ça peut m’attirer de la mauvaise compagnie, mais je ne vais pas rester plantée ici pendant 150 ans. Je ne vivrai pas jusque-là de toute façon.

On va essayer et on va bien voir ce que ça donne. Qui sait, je vais peut-être avoir du bol.

« Survivre, Attendre et Espérer ».

Bienvenue ! Bon courage pour ton remplissage de fiche, c'est cool de voir un autre personnage de l'Ordre !

Merci m'dame pour votre accueil ! J'espère que la fiche plaira ainsi que le concept Wink

Chouette une condisciple ! En plus, tu as le même don que moi et tu maitrises aussi le double sabre laser. N'hésites pas à venir nous faire coucou sur le discord. Very Happy

Bien, bien, bien... Je te souhaite la bienvenue dans l'Ordre Ashara.

Au plaisir de lire ta fiche terminée.

Fiche terminée et prête à relire Wink

En attendant, je reste dans les parages et je reste dispo !

Officiellement bienvenue sur le forum !

Une fiche très agréable a lire qui est agréable et bien présentée ! Il n'y a qu'une petite erreur qu'il faudra corriger dans la fiche de suivi : la forme de prédilection au sabre laser est un pouvoir de rang II et non de rang I. Elle est gratuite cependant, ton nombre de pouvoir est donc correct, 3+1 = 4. Je te laisserais corriger ce point dans la fiche de suivi, et je valide donc la fiche sans délais ! Amuse toi bien avec tes camarades bleus !

Ashara Fioro [Terminée - Prête à l'étude]