Une rencontre gravée dans le marbre [PV Fae’Rys]

L'Endless Dream était en orbite autour de Corellia, une des quelques planètes de la galaxie qui accueillait le vaisseau fêtard à bras ouvert. Mais Larelia n'était pas à bord en ce moment. Non, elle était quelques planètes plus loin, sur Sélonia. Pourquoi Sélonia ? Eh bien cette planète principalement recouverte d'un gigantesque océan parsemé d'archipels plus ou moins vaste avait une particularité géologique bien à elle : le marbre sélonien, avec ses teintes uniques de jaune.

En effet, il y avait un peu de travaux à bord du vaisseau et comme ce dernier ne voulait que ce qu'il y avait de plus noble, le choix des marbreries des nouvelles installations se porta sur le marbre sélonien. La commande était déjà passée, il ne suffisait plus qu'à vérifier que le marbre était de la qualité requise, payer l'entreprise si c'était le cas et superviser le transport des blocs jusqu'au vaisseau où ils seront taillés sur place avant l'installation par des artisans séloniens expressément invités.

Normalement, c'est un intermédiaire qui s'occupe de ça, mais la Zeltrone avait besoin de se dégourdir les jambes et satisfaire sa curiosité. Elle avait déjà été des dizaines de fois sur Corellia, mais ironiquement, elle n'avait jamais posée le pied sur une des autres planètes habitées du système. Pourtant, elle connaissait bien les Séloniens, ces mustélidés bipèdes qui vivaient dans une société eusocial à la manière de certains insectes : une femelle fertile dirigeant plusieurs castes spécialisées.

Quelques Séloniens travaillaient sur l'Endless Dream. Des Séloniennes pour être exacte, les mâles ne représentant qu'un centième de la population et étant donc particulièrement protégés pour des raisons évidentes. Elles étaient mal vue sur leur monde. Trop rebelle pour une société où l'individualisme est presque réduit à sa plus simple expression, les besoins du groupe, et de sa reine, passant avant tout le reste. Dommage, la Zeltrone n'aurait rien contre quelques "couvertures toute douces" de plus dans son lit...

Bref, Larelia était présente sur l'un des archipels présent à la surface. Les Séloniens vivaient dans de grandes cités souterraines, mais les non-Séloniens n'étaient pas vraiment les bienvenues, certains clans locaux étant même profondément xénophobe. Fort heureusement, la cité du coin, spécialisée dans l'exploitation et l'exportation du marbre. Tout était donc prévu pour accueillir des non-Séloniens et la Zeltrone était donc assise à la terrasse d'une petite cantina sur le front de mer, buvant un cocktail de fruit en observant l'océan. Le représentant de la société avait prévenu qu'il serait en retard à cause d'un imprévu.

Elle avait donc tout son temps pour observer son environnement tout en lisant ce qui était un pavé de la littérature locale. Un recueil de poèmes. Parfois, on pouvait en apprendre beaucoup sur un peuple en étudiant ses œuvres artistiques. Et ce n'était pas ce vieil amiral chiss qui dirait le contraire...

Cela faisait maintenant quelques jours que Fae'Rys arpentait les environs de Correlia, à la recherche d'un équipage capable, ou simplement désireux de partir l'aventure. Mais elle devait avouer qu'à part croiser un bon nombre de soudards ou d'autres individus pas nécessairement recommandables. Mais plutôt que de s'en agacer, la jedi avait prit le parti de prendre un moment de repos et de se fier à la Force. Celle ci saurait la conduire le chemin qui devait être le sien.
Et en attendant un signe, la jeune voyageuse temporelle s'était retiré sur un monde proche, Sélonia. La planète avait ses attrait, notamment touristique, mais surtout, était réputé de longue date pour ses exportation de marbre réputé exotique à travers la Galaxie. Et c'était là que Fae'Rys profitait de ce temps, assise à une table en sirotant une boisson légère tout en "observant" ce monde via la Force.
C'était quelque chose qu'elle faisait de temps à autre, se poser pour contempler le temps et l'espace autour d'elle. Sans forcément chercher de réponse. Juste contempler la beauté de l'instant présent et du monde qui l'entourait. Parfois, il y découvrait quelques trésor pour le cœur et pour l'âme. Mais aujourd'hui ne semblait pas vouloir lui fournir l'un de ses trésors. Alors elle patientait, observant les choses sans mot dire.
Toutefois, son attention ne tarda à être attiré par une présence quelque peu particulière. Celle ci irradiait d'un sentiment de sérénité de d'agitation à la fois. Un étrange sentiment, même aux "yeux" de la miraluka. La personne semblait se laisser porter par le ressac des vagues venant s'échouer sur le rivage proche, mais ses pensées restaient profondément ancrées sur une tâche en cours qui semblait lui peser.

Fae'Rys se leva et s'approcha de la table de la personne.

-Voir sans regarder ne permet de saisir la beauté de l'instant présent ou de la scène devant nous.

Bien sûr, Fae'Rys percevait l'apparence de la personne, mais l'un des avantages, lorsque l'on n'a jamais vu le monde physique, c'est que l'on peut facilement passer outre pour ne s'attacher qu'à l'invisible et regarder l'âme des gens. Non pas que Fae'Rys puisse lire les pensées de ceux qu'elle croise, ou même qu'elle le veuille. Mais elle pouvait percevoir l'apparence de leur âme et leur nature bien plus aisément. Il demeurait possible de lui dissimuler des choses. Après tout, ce n'est pas parce que l'on ai capable de voir l'invisible que l'on peut tout voir. Ou que l'on sait tout voir.

La jedi se tenait là, à côté de la table, sans s'assoir pour autant, et portait son "regard" sur l'océan, laissant le murmure de l'étendue lui venir jusqu'aux oreilles, l'invitant à imaginer mille possibilités. Une soirée romantique avec un couché de soleil ou encore les aventures de pirates antiques voguant sur leur navires pour arraisonner leurs cibles aux mille trésors. Tant de possibilité.

-Que voyez vous donc en cet instant? Oh! Pardon. Je vous pris de bien vouloir pardonner mon impolitesse. Je me prénomme Fae'Rys Det'Wykans. Voyageuse à l'âme perdue et grande poseuse de questions sans grand intérêt. Elle souria à sa propre introduction, préférant l'humour à la prise de tête inutile.

En posant sa question, la jeune femme s'était retournée pour faire face à la dame présente ici là. Et voila qu'en conclusion de sa présentation, elle se mit à faire un simulacre de révérence, pour accompagner son propos décalé.

Aussi étrange que ça puisse paraître, oui les Zeltrons aiment la poésie et pas uniquement celles qui posent en prose les louanges de certaines activités nocturnes. Larelia n’était pas une grande adepte de la poésie, même si elle aimait la tournure des phrases, les rimes et les jeux de mots. Le poème du moment parlait de ces choses profondes et spirituelles qu’inspirent l’océan à de nombreuses cultures. À la fois belle et cruelle, irrésistible et sans pité, immuable et déchaîné.

Le rendez-vous de Larelia n’était toujours pas là, ce qui commença à l’agacer légèrement. Toujours pas de signe de vie et honnêtement, même si le cadre de vie était sympa, elle préférerait en profiter autrement que de se voir forcer à lire des livres en vidant des cocktails de fruits, avec ou sans alcool. Et puis une présence se manifesta par une ombre, puis une voix annonçant l’avantage de « voir sans regarder ».

La Zeltrone se retourna et cru un instant voir une Humaine, jusqu’à ce que la lumière du soleil se fasse moins agressive et ne révèle le foulard au niveau de yeux, le tout accompagné d’une certaine sérénité. Une Miraluka… ces « Humains sans yeux » qui pouvaient « voir » avec la Force. À quoi ça ressemble sous leur foulard ? Eh bien la Zeltrone pourrait répondre à cette question qui se résumerait à la phrase précédente, des Humains sans yeux. Tout y était, même les orbites, mais à la place des yeux, il y avait de la peau. Pourquoi mettre un foulard ? Sans doute pour ne pas mettre mal à l’aise les Humains et les proches-Humains avec ce visage à la fois si ressemblant et si différent… oui ce sont des petites natures.

Elle laissa la Miraluka s’approcher dans un geste presque rêveur, comme si elle s’imaginait mille et une choses en ce moment même avant de demander à la Zeltrone ce qu’elle voyait elle, non sans s’être excuser de son impolitesse et de se présenter… avec une révérence en prime :

« Enchantée Fae’Rys. Je m’appelle Larelia Azira. Voyageuse sachant là où elle est et spécialiste des réponses aux questions sans grand intérêt ! »

Répondre à l’humour par l’humour, de quoi briser la glace rapidement, surtout qu’elle rajouta un hochement de tête polie en réponse à la révérence. Est-ce que Fae’Rys pouvait le remarquer ? Difficile à dire. Comment est-ce que les Miraluka voyaient le monde qui les entoure ? Est-ce que la Force leur donnait la capacité de voir comme « tout le monde » ? Est-ce que c’était une vision faite à base de flux d’énergies, d’auras et autres rayonnements divers et variés ? Un mélange des deux ? Un truc totalement différent ? Leurs explications étaient au mieux flou, au pire incompréhensible, mais c'était normal avec ce genre d'interrogations :

« Sinon, je vois en ce moment un océan s’étendant à perte de vue, invitant à un voyage dans l’infini… mais je suis coincée ici à cause d’un rendez-vous dont l’attente ne cesse d’être reconduit. Vous voulez boire quelque chose ? »

Elle invita la Miraluka à s’installer. Elle n’était pas vraiment venue ici pour discuter philosophie et répondre à des « questions sans grand intérêt », mais cette personne dégageait un air très posé et calme était justement ce dont elle avait besoin pour se calmer et faire passer le temps. Qui sait ? Cette rencontre fugace était peut-être le début de quelque chose de plus durable qu’une simple entrevue en regardant l’océan...

Il est toujours plaisant de faire une rencontre, et plus encore lorsque la personne que vous rencontrez répond à vos remarques sur le même ton. Et une fois encore, Fae'rys le découvrait à nouveau.
Comme beaucoup le savent, la vision d'un miraluka diffère de celle des humains. Tous n'ont pas nécessairement l'affinité nécessaire pour devenir un manipulateur de la force pour autant. Cependant, ce qu'il est difficilement explicable, c'est en quoi cette vision change. Cela reviendrait à expliquer à un aveugle qui n'a jamais vu les couleurs, ce qu'est le rouge ou le bleu.

La jeune femme s'assit à la chaise proposée par la Dame Azira.

-Je ne refuserais pas un verre, en effet. Et quel est ce malotru qui vous fait attendre de la sorte en étant si en retard? Enfin, si ce n'est pas indiscret, bien sûr.

Fae'Rys sélectionna une boisson sans alcool sur la carte informatique de l'établissement, avec un geste naturel et sans accoue puis elle fit un signe de tête au serveur qui le lui amena avant de payer et de prendre une gorgée de la boisson.
Elle écoutait autant qu'elle "observait" son interlocutrice, observant ce que la Force acceptait de lui dévoiler de la jeune femme. Celle ci n'était clairement pas humaine et pourtant, même dans la Force, on aurait pu le croire, si l'on ne prête pas attention aux détails.
La jedi n'était pas encore entièrement au faite de la situation dans la Galaxie. Elle avait put rattraper une partie de son absence en terme de connaissance historique, mais elle était encore loin de tout savoir. Très loin, même. Les peuples avaient évolué de bien des manières et les mondes s'étaient séparés les uns des autres pour se rejeter sans autre forme de procès. La stratège qu'elle était comprenait bien que désormais, la Galaxie été divisée en plusieurs puissances plus ou moins égales en terme de pouvoir militaire, industriel et politique. Mais elle avait encore du mal à saisir toute les nuances. Cependant, elle allait devoir y aller doucement et pas à pas.

La Miraluka accepta la proposition de la Zeltrone et commanda quelque chose à boire. Larelia en fit de même, commandant un autre cocktail alcoolisé. En temps normal, un serveur l'aurait gentiment prévenu que ça commençait à faire beaucoup d'alcool pour aujourd'hui, mais il devait savoir que chez les Zeltrons, l'alcool n'a absolument aucun effet. En fait presque aucun effet. Si c'était vrai que les Zeltrons étaient effectivement immunisés aux effets de l'alcool, ils ne buvaient pas ça non plus comme de l'eau. En effet, le goût de l'alcool était toujours là, la force qu'il avait en picotant les lèvres, puis la langue et la gorge avant de se transformer en cette chaleur étrange et revigorante, bien présente et plus ou moins intense en fonction de la boisson ingurgitée. Donc oui, il est possible de voir un Zeltron surprit par la puissance d'un breuvage alcoolisé inconnu jusqu'à en tousser comme le ferait presque toute le monde. Par contre s'il sait ce qu'il a dans son verre ou s'il retente une gorgée après la surprise initiale, il peut en avaler des bouteilles entières alors que tout le monde aurait rouler sous la table depuis un moment avec pour seule conséquence de mettre la résistance de sa vessie à rude épreuve.

Fae'Rys poursuivit sa discussion, demandant qui était donc ce "malotru" pour oser être autant en retard :

"C'est le représentant de la marbrerie locale... J'ai commandée un stock de marbre sélonien pour refaire la salle de bain d'une des suites de luxe de mon vaisseau. Mais le représentant de la société avec qui j'ai passée commande enchaîne imprévu sur imprévu. Mais au moins, ça me permet de découvrir cette poétesse sélonienne avec un recueil de poème achetée plus tôt..."

Elle en lue un extrait à voix haute. Un poème ayant pour thème l'océan. Cruel et magnifique maîtresse à la fois irrésistible et sans pitié. C'était une vision romanesque très commune chez de nombreuses cultures. Pour les Zeltrons ? L'océan était aussi décrit comme une force très attrayante, mais la cruauté avait laissée la place à une exigence presque impossible à satisfaire, ce qui expliquait ses "sautes d'humeur". D'ailleurs chez les Zeltrons, la littérature et l'art en général, classique comme contemporain, plastique comme numérique, n'avait jamais rien de cruel ou de méchant. Pour une race hédoniste et empathique, toutes les pensées, émotions et sentiments négatifs étaient évités au profits des positifs, sans cesse mit en avant. Rajoutez par dessus le mode de vie délicieusement sulfureux des Zeltrons et vous obtenez une culture ironiquement nuancée aux yeux de la galaxie, autant admirée pour leur liberté de mœurs absolue et leur joie de vivre passionnée que critiquée... pour exactement les mêmes raisons. Ces gens qui ne savent ce qu'ils veulent...

"Et qu'est-ce qui vous amène sur Sélonia ? Si ce n'est pas indiscret ou secret défense bien entendue !"

Chacun son tour. Profitant de la réponse, Larelia observa son interlocutrice en sirotant son verre avec un liquide d'un bleu turquoise avec une paille en bois, décorée avec des rondelles des fruits et une petite ombrelle rose. Outre une gentillesse visible comme un phare dans la nuit, elle dégageait un calme et une sérénité digne d'un maître jedi et oui, elle en connaît quelques uns pour pouvoir faire cette comparaison... très bien même. En tout cas, la Zeltrone était maintenant toute concentrée sur cette Miraluka, bien plus intéressante qu'un stock de marbre et bien plus apaisante que des annonces de retard de plus en plus longues. En plus, avec sa peau hâlée et sa coiffure certes négligée, mais qui lui allait bien, elle avait un certain charme que ne déplaisait pas à Larelia...

Fae'Rys haussa un sourcil lorsque Larelia évoqua l'identité de celui qui la faisait ainsi attendre. Mais pouvait-elle réellement critiquer, puisqu'elle avait fait attendre la Force, la Galaxie et le Temps pendant un bon bout de temps? C'était peu probable, ou en tout cas, cela serait comme si l'hôpital se moquait de la charité. Donc, elle s'abstint de faire le moindre commentaire.

-Disons qu'après un long moment sans bouger, je cherche désormais quelqu'un capable de piloter mon vaisseau et de m'emmener à travers mes déplacements dans la Galaxie. J'aime bouger et la stagnation n'est point mon fort. Cependant, comme vous pouvez vous en douter, avec mes yeux, le pilotage n'est pas forcément mon point fort. Mais face à un manque flagrant de personne pouvant répondre à mon besoin, j'ai décidé de prendre un peu de temps pour réfléchir et me ressourcer un peu en profitant du climat local. Et je dois avouer que cela fait un bien fou.

Le mensonge n'était point présent. La miraluka ne s'étendait point sur son histoire. Après tout, qui pouvait croire qu'elle avait passé près de 1500 ans en stase? Elle ne voulait pas parier là dessus.

-De plus, je dois reconnaître que j'ai besoin de me reconnecter à certaines réalités. Donc, me mêler aux gens me fait du bien et m'enseigne beaucoup de choses que j'aurais pu ignorer autrement.

Elle adressa un sourire sincère à la jeune femme en levant le verre qui venait de lui être apporté.

Écoutant les paroles de la Miraluka, la Zeltrone découvrit une personne avec qui elle avait plusieurs points communs. Quelqu'un qui déteste rester sans rien faire et qui aime bouger. Elle recherchait un pilote à engager pour son vaisseau, mais elle avait fait chou blanc et avait décider de venir ici pour se changer les idées. Bizarre, les pilotes indépendants ne manquent pas sur Corellia, même si certains ont déjà leur vaisseau. Peut-être qu'elle était trop exigeante sur le profil recherché... ou qu'elle n'était pas au courant qu'on faisait de bons droïdes pilote de nos jours.

Elle disait aussi qu'elle avait besoin de se "reconnecter avec la réalité". Une ermite qui avait vécue dans une grotte ces dernières années ? Ça ne serait pas la chose la plus exotique que Larelia aurait entendue. En plus, ça irait bien avec son apparence de Jedi, manque plus que le sabre laser rutilant à la ceinture. Trinquant avec elle, la Rouge poursuivit sa conversation :

"Si vous voulez, je connais quelques noms sur Corellia. Des pilotes freelances qui pourraient vous convenir... s'ils ne sont pas déjà pris bien sûr."

C'est vrai que ça faisait quelques temps qu'elle n'était pas aller sur la planète. Étant Zeltrone, elle avait la manière pour se faire beaucoup d'ami et plus si affinité. Mais bon, impossible de dire si les informations datant de plusieurs mois étaient toujours d'actualité. Il peut s'en passer des choses pendant ce court laps de temps... Elle réfléchit également aux paroles de la jeune femme sur sa "déconnexion à la réalité" et à ces enseignements que des gens manifestement quelconque pouvaient lui apporter :

"Et quelle genre d'enseignement vous recherchez ?"

Bon c'est sur que si elle lui demande comment fabriquer un vaisseau spatial, elle ne pourra pas vraiment répondre, mais si c'était des choses plus à la portée de l'humble Zeltronne qu'elle était, elle pourrait lui apporter quelques renseignements...

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