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Lucius  Empty Lucius

Sam 30 Nov - 18:09



Equipement :




-sabre-laser à doubles lame avec un cristal bleu azur
-katana Jedi
-armure gen'dai


           

Description physique :



Décrire Lucius physiquement est un exercice pour le moins trivial et dénudé d’apparente difficulté. Sa taille atteint pratiquement les deux mètres quatre-ving-dix tandis que son poids se mesure en centaines de kilos… De quoi en imposer même devant un wookie. Et l’armure qu’il porte constamment sur le dos décuple l’impression de grandeur que dégage le Grand Maitre Jedi. Ainsi, il n’est pas rare pour le Jedi de lire l’appréhension des personnes qu’il croise pour la première fois. Toutefois les raisons poussant à un léger moment d’incompréhension sont parfois plutôt antagoniste. En effet, si certains sont impressionnés par la carrure du Gen’dai, il arrive parfois que l’émotion totalement inverse se produise. Lucius étant une figure emblématique de la République, a subi bien malgré lui une intense propagande mené par des hommes désireux d’en faire un symbole vivant de la défense de la Démocratie. Des récits épiques aux contes pour enfants, ils arrivent que des individus puissent sembler étrangement déçus de la taille du Jedi ce qui peut amener parfois à certaine situation qualifiable de comique. Ajoutez à cela, qu’un certain halo de prestige se dégage du Jedi, produit de son existence et de se actes, qui renforcent l’impression de grandeur énumérée précédemment.

L’Immortel malgré son imposante masse se trouve être quelqu’un de bien plus agile qu’il n’y paraît et doué d’une dextérité d’une grande finesse fruit d’un long entraînement. Gare à celui qui pensera que le personnage est quelqu’un de lent. Ajouté à ceci ses incroyables capacités physiques qui le rendent particulièrement dangereux lors des combats au corps-à-corps. Être constitué uniquement de muscles et de nerf, il se narre que sa force brute est égale à celles de mille hommes conférant au personnage une aura assez effrayante lorsque cette idée est conservée dans un petit coin de l’esprit de son interlocuteur.

Étant un membre d’une espèce sans os, sans une armure, le corps de Lucius montrerait toute son horreur. Bien loin des standards de beauté, le corps du Gen’dai est pour le moins hideux. Les différences blessures qu’il a reçu au cours de son existence n’ont faites qu’enrichir l’horreur de son corps en le mutilant. Si les capacités de régénérations de son espèce sont grandes, elles n’ont clairement pour but de jouer un rôle de chirurgie esthétique mais plutôt de renforcer ses chances de survie. Ainsi sa membrane externe est résistante à des chocs et coup restant dans l’ordre du modeste alors que sa consistance en fait déglutir plus d’un.

Ainsi pour éviter de provoquer l’effroi, le chevalier conserve son armure et son casque la plupart du temps. Son visage et son crâne ayant aussi subi les affres de la guerre et du temps, il ne retire son casque qu’à la demande explicite de son interlocuteur. Sa laideur en soit ne le dérange pas plus que cela et il a appris à s'accommoder à la faiblesse de vision des êtres éphémères. Ainsi, il a apprit à se jouer de la sensibilité de ces espèces en conservant une armure pour le moins atypique et assez remarquable.

L’aura principale qui se dégage de lui est celle d’un d’un puissant et admirable guerrier, ce que foncièrement il est. Cela ne l'empêche néanmoins nullement de posséder un certain sens de la diplomatie qui lui permet de résoudre certains casses-têtes diplomatiques ou au moins d’en tempérer les tensions résultants de ces derniers. Son “prestige” et son faciès véritable peuvent conduire à l'empêcher d’intervenir dans certaines situations où d’autres membres jedi seront bien plus à même de pouvoir agir plu librement ce qui ne lui pose guère  de problème. Enfin, vous pouvez facilement déduire que Lucius est un individu qui ne passe pas inaperçu et ceci où qu’il aille. De fait, il est impossible pour le personnage de partir en mission d’infiltration ou de tenter de jouer les espions.


             

Description mentale :



Exercice difficile que de devoir écrire une description mentale. Il faudrait pouvoir être totalement neutre et être certain d’être objectif. Toutefois est-ce véritablement possible? Et même productif? N’est-ce pas l’émotion, la sensation de connaître ce que l’autre ressent qui permet de mieux appréhender la personnalité d’autrui en fonction de sa réaction? Ne faudrait-il pas également connaître son histoire? sa vie? ses goûts? Tant de méthodes sont créées pour tenter de connaître une personne, chacunes suivant ses propres voies. Puis après tout, tenter absolument de vouloir connaître autrui, cela ne témoigne t-il pas de l’implacable orgueil des êtres conscients? N’est-ce pas votre Babel à vous?

Pour nombre de ses contemporains Lucius est un personnage nébuleux. Il n’est pas possible d’étudier la personnalité du Gen’dai en souhaitant séparer les impressions qu’a autrui sur le fait que la Lame d’Azur soit une véritable antiquité vivante. De ce simple point là, une aura particulière se dégage de celui-ci, installant ainsi une distance qu’il convient de ne pas négliger. Distance qui plus est, que le Jedi n’essaye pas particulièrement de combler cependant, l’on aura le luxe de revenir dessus plus tard. A cette aura de longévité s’ajoute à la carrure du personnage qui ne manque pas d'impressionner. Le Gen’Dai n’hésite d’ailleurs nullement à jouer sur cette impression en portant des armures auxquelles le qualificatif “tape-à-l’oeil” serait adjugeable. Etre âgé de plus de trois millénaires aide à forger un caractère fort non dénudé de complexité et nuances dont l’armure du Grand Maitre Jedi pourrait bien être l’allégorie.  

Pour débuter par le plus évident, Lucius est le parangon de Lumière… ou du moins c’est comme cela que certaines valeurs diffusées le présentent. S’il y a une part d’exagération, il n’en reste pas moins que cela fait plusieurs millénaires que le Jedi se voue au côté clair de la Force. S’il a certes un temps abandonné l’Ordre Jedi, sa foi en l’idéologie que promulgué ce dernier n’a jamais failli. Néanmoins, il ne faut pas croire que le Gen’dai soit une personnalité ayant un esprit obtu. Il considère la remise en question comme un élément essentiel et nécessaire. Le Jedi ne serait pas ce qu’il est s’il avait gardé la vision des choses de son premier millénaire. Ainsi, les idéologies qu’il défend sont un moyen de garder un cap et de ne pas se perdre dans la mouvance du temps qui inlassablement balaye tout mais les méthodes pour parvenir à appliquer ces idéologies, elles, sont changeantes et soumises à une évolution.

Lucius a acquis un certain talent en diplomatie. Le temps lui a appris à faire des concessions ou au contraire à rester sur ses positions lorsque cela est nécessaire. Contrairement à l’image que renvoie son physique, le Gen’dai est un individu à l’écoute en plus d’être une bonne oreille. Bien que son ton de voix soit grave, celui-ci est le plus souvent posé et bienveillant. Son grand âge lui a fait gagner un certain cynisme, une ironie parfois tranchante ainsi qu’un humour pour le moins singulier qui pourrait en surprendre plus d’un.
Il est considéré bien nombre de ses pairs comme un bon confesseur.

Les traditions Gen’Dai marquent encore Lucius puisque ce dernier poursuit ce qui serait traductible par “Le Culte de la Perfection”. Ce dernier visant avant tout à atteindre un semblant de perfection tant par l’esprit que par le corps. Ainsi le Jedi suit un entraînement physique de plus intensifs qu’aucun être de chair normalement constitué ne pourrait suivre. Ce que parfois, il peut avoir tendance à oublier avec ses padawans. A chaque régénération importante, le Grand Maître Jedi doit se réapproprier son corps afin que celui-ci soit toujours optimisé. C’est d’ailleurs pendant ces moments-là que Lucius retire parfois son armure. De fait, il s’éloigne souvent des Jedi lors de ses moments.

La perfection mentale quant à elle, selon Lucius, peut être tentée d’être acquise par un comportement qu’il juge éloigné des excès, l’équilibre entre confiance et conscience ainsi que par la recherche continue de l'apprentissage. Bien entendu, cette définition n’est pas universelle et il est évident que le Gen’Dai n’a pas atteint cette perfection. Ce serait une folie de prétendre la posséder et qui plus est orgueilleux. Le but n’étant pas de devenir parfait, mais de repousser ces limites sans-cesse et continuer à progresser. Certains diront que cette politique entraîne une insatisfaction permanente. Plausiblement cela peut être vrai. Néanmoins, pour lui, la satisfaction de réussir une étape est suffisante et il n’est pas nécessaire de tout de suite vouloir passer à la suivante. Chose qui lui est permise car il possède une durée de vie exceptionnelle et de ceci il en a parfaitement conscience.

Cette différence de longévité a obligé Lucius à devenir patient, chose qu’il n’était absolument pas au départ. Aujourd’hui il est considéré comme un colosse calme qu’aucun argumentaire ne peut user, parfois certains le jugent même placide. Il est vrai qu’énerver le Gen’dai est tâche très ardue et de préférence à éviter si son interlocuteur tient à sa tranquillité physique et mentale. De plus, cette aptitude du Jedi s’usera toujours moins vite que celle de son antagoniste, car après tout il a le temps lui! De fait, il peut parfois posséder un côté assez borné surtout lorsqu’on lui parle de sujets qu’il considère futile et légers. Il peut même quelquefois le faire exprès pour taquiner son interlocuteur s’il est assez proche de ce dernier.

Bien que la Lame d’Azur ne comprenne pas toujours ce qui motive certaines traditions des “courtes-vies” (comme les anniversaires, l’importance d’une naissance ou d’une mort... ) il a appris à s’accoutumer partiellement de celles-ci. Cependant, il arrive encore que son comportement puisse être plus ou moins décalé par rapport à ces coutumes ce qui renforce son caractère distant et froid. De plus les émotions fortes, telle la tristesse ou la joie ne le transportent guère, de fait il les montrera avec la plus grande modération qu’il soit.

Malgré son âge, le nombre de padawan qu’il a eu, rapporté à ses années vécues dans l’Ordre, est assez faible. En effet, le Grand Maître Jedi ne choisit que des cas atypiques qu’il juge digne d'intérêt. N’allez pas croire qu’il choisit les personnes qui semblent puissantes dans la Force, bien que ses disciples connaissent généralement un avenir dans l’Ordre assez prestigieux. Être l’apprenti de Lucius est avant tout une rude épreuve où parfois la mort n’est pas loin à cause de l’intensité de l'entraînement donné à cause de certains oublis du Gen’dai quant aux caractéristiques des “courtes-vies”. Ceci lui vaut par ailleurs souvent des remarques de ses pairs qui sont totalement justifiées. Après quelques travers cependant, il parviendra à donner des exercices adéquates à ses élèves.  

Possédant une certaine position patriarcale dans l’Ordre, il siège au conseil de plusieurs siècles. A plusieurs reprises, il a lui-même remis en question sa position souhaitant savoir si ses compagnons pensaient qu’il était légitime ou non à son poste. Le fait de voir le conseil se modifier sans cesse est de rester en place laisse le Jedi de marbre, cependant il possède une série de datapad où est enregistré chaque individu qu’il a côtoyé ainsi qu’une image et un succinct texte de ce qu’ils ont apportés à l’Ordre Jedi, et ceci même de ceux qui ont trahi leurs valeurs. L’objectif est de souvenir que chacune des avancées Jedi est les fruit d’un travail collectif. Ce devoir de mémoire que le Jedi s’est imposé est également un moyen pour ne pas oublier: réussites et erreurs, éclatantes ou modérées. Il serait faux de dire que le Jedi n’est pas lassé de voir ses alliés succomber sous l’inflexibilité du temps, sans héritage à transmettre. Ainsi, pour combler ceci, il transmet son héritage aux Jedi. Une fois mort, il récupère ce dernier qui a subi de diverses et nombreuses transformations et l’assimile partiellement à l’héritage qu’il tente en vain de léguer. Ceci lui permet d’avancer avec son temps.  

Ses actions sont le plus souvent centrées sur le long terme. Ses projets peuvent s’étaler aisément sur plusieurs décennies voire siècles. Ainsi la Concorde Jedi, qui déceva de nombreux Jedi, permit un siècle plus tard de réunifier l’Ordre Jedi et de mettre fin aux schismes. Cette Concorde qui n’était qu’une simple alliance entre l’Ordre et les principales sectes, et où Lucius fut l’un des principaux moteurs, conduisit ce dernier à recevoir les foudres des Jedi progressistes. A l’inverse son aménagement du Conseil Jedi pour en faire un Conseil de “Guerre” au cours d’un demi-millénaire fut décrié par les Jedi conservateurs lorsque des postes tels que le Maître Stratège ou le Maître Forgeron furent créés. Le Jedi a appris à avancer avec modération et prudence. Rejetant le changement brusque qui n'amène le plus souvent que de l'insatisfaction, le réformisme est la meilleure voie pour préparer l’avenir.

L'interventionnisme Jedi dans les affaires de la République a également provoqué de nombreux remous avec le temps. Cependant, jusqu’à aujourd’hui l’Ordre a réussi à garder une grande indépendance par rapport à celle-ci. Malgré les tentatives de certains politiques  de faire des Jedi leurs alliés et des mouvances politiques de s’attribuer le soutien de l’Ordre, les gardiens de la Démocratie sont parvenus, non parfois sans mal, à maintenir une certaine neutralité. Les crises des Jedi sénateurs et des dirigeants de planètes ont été résolues. Aujourd’hui ce lien République-Jedi est une nouvelle fois remis en question par les seigneurs de guerres que la période révolutionnaire a mis sur le devant de la scène et que la montée de l’Universalisme à amplifier. Du côté Jedi, Lucius croit encore en cette chimère qu’était l’armée du Général Hoth et elle est selon lui le moyen qui permettra d'abattre les Sith, et cette fois-ci définitivement. Cependant, ses plans sont tombés aux oubliettes depuis la relance de la guerre par la République il y a de cela vingt-ans rendant les relations entre l’Ordre et les Seigneurs de Guerre complexes mettant le Jedi dans une situation pour le moins tendue mettant en conflit deux idéologies différentes.

Si le Gen’dai est diplomate, il est avant tout un guerrier et ceci malgré les maximes de son espèce défendant le pacifisme. Le plus souvent sur le front lors des batailles, il n’a absolument pas peur de se prendre des coups. Selon certains, sa force équivaudrait à celle d’un régiment complet. Profitant de son armure et de ses capacités de résistances exceptionnelles couplées à sa régénération, il a obtenu le titre d’Exécuteur de Sith non sans raison. Véritable monstruosité en combat, même ces pairs obscurs le craignent. Il ne reculera devant rien pour faire triompher son camp. Si autrefois il pouvait aisément commander des armées sur le terrain, aujourd’hui la situation à quelque peu changé. Les régénérations ne sont pas gratuites et commencent à impacter l’esprit du Jedi. Ainsi il n’est désormais plus rare de le voir être pris d’une rage sanguinaire lorsqu’il subit un certain seuil de dommage qui renforce son côté monstrueux. Durant ces laps de temps, il est capable de littéralement tordre des ennemis à mains nues. Ainsi, il préféra laisser les commandes à des personnes plus saines d’esprits.

Les pertes d’esprit du Gen’dai sont rares et pour le moment ne concernent que les champs de batailles lorsque l’ambiance devient sanglante. Cependant, ce problème pourrait bien se généraliser ce qui est une menace à ne surtout pas sous-estimer particulièrement avec la période sombre qui semble se préparer. Le Consortium galactique plus que jamais doit être abattu, cependant l’ombre dictatoriale de l’Empire Galactique n’est aucunement à sous-estimer. Mandalore et Apex quant à eux sont encore des composantes inconnues dans l’équation galactique qu’il faudra tenter de convaincre. L’issue de ce qui s’apprête à être la plus grande Guerre Galactique est simple, la Victoire de la Démocratie ou la mort… Si seulement elle pouvait être la dernière, la Der des Der !



         
         

Histoire :




Le berceau d'une histoire
Lucius  1MuSwmS
L'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue.

Qu’importe l’espèce ou même la race à laquelle on appartient, tous les êtres vivants  finissent par oublier les braises ardentes de leur singulier passé. Leur mémoire ou plutôt leurs mémoires ne cesseront de leur jouer des tours omettant détails sur détails. Pour les souvenirs les plus difficiles à supporter, la crainte de la précision l’emporte ou alors ils finissent aliénés. Au contraire, pour les événements quotidiens, la superficialité de ces derniers permet le triomphe de l’oubli. Pourtant parfois le dessous des actions les plus banales cachent les détails les plus cruciaux.

L’histoire que vous vous apprêtez à lire se veut générale et donc sensiblement partielle. Il est également probable qu’elle ne soit pas toujours foncièrement objective mais qui, à part la Force -et encore-, peut se prétendre totalement objectif? Ce ne serait que pure immondice. L’absolutisme, qu’importe sa forme, se doit d’être rejeté en bloc.

La date de naissance de celui qui se fera nommé Lucius est inconnue tout comme son lieu de naissance. A vrai dire personne ne peut attester qu’il soit véritablement né sur un monde, le dit intéressé n’ayant aucun souvenir d’avoir vécu son enfance sur une planète bien longtemps. Les légendes Gen’dai content que les “mères” sur le point d’accoucher se rendent dans le plus grands secrets dans un idylle pour mettre bas à leur unique petit. Une foi cette ardue tâche exécutée, elles rejoignent leur tribu avec leur chérubin. S’ensuit alors, selon quelques rares sources possédées, un cérémonial de plusieurs jours où la venue de l’enfant est célébrée. Ce dernier est certainement à mettre  en lien avec le fait que les Gen’dai ne peuvent donner naissance qu’à un seul enfant et que l’accouchement semble particulièrement dur. Ceci aurait pour avantage d’expliquer le faible nombre de Gen’dai dans la galaxie voir peut-être de montrer le déclin de cette légendaire espèce. Après tout qui sait ? Mythes et réalité s’entremêlent si facilement dans les vies des mortels.

Si l'extraterrestre, si ce n’est l’extragalactique, n’a pas de souvenir lié à sa petite enfance, il porte encore aujourd’hui en lui les racines d’une société bien atypique, où la question des genres et de la possession ne se posait guère. Les gen’dai possèdent des capacités de régénérations comptant parmi les plus efficaces de la galaxie. En quelques heures des membres arrachés sont capables de repousser à l’identique un poison mortel sera purgé en une demie-journée… Toutefois, les dégâts subis, qu’il soit non-naturel ou tout simplement liés à la dégénérescence provoqué par le temps, entraînent périodiquement une restructuration complète de l’organisme de ces aliens. Ce processus s’active de manière générale tous les trois siècles et durent une semaine galactique durant laquelle la douleur devient maîtresse. L’image la plus juste serait celle d’un corps brûlant de l’intérieur. Le surplus de dégâts subis force des régénérations complètes plus rapide qui ne sont pas toujours sans danger. Plus le laps de temps entre deux renaissances et court, plus la folie s’installera dans l’esprit de celui qui ose défier la nature. Cependant, chaque reviviscence renforce les capacités physiques d’un gen’dai puisque les transformations visent avant tout à permettre de s’adapter à un milieu et donc de survivre. Ainsi, en fonction des besoins de la tribu, une renaissance gen’dai peut permettre à un individu de changer de sexe, bien que cela soit aléatoire. Ce processus permet la stabilisation de la population et la limite donc fortement.

Les gen’dai vivent en tribu nomades et pourraient être comparer à des “chasseurs-cueilleurs” dans leur mode de vie. Les créatures qu’ils chassent sont souvent excessivement dangereuses et les blessures reçuent ne tardent pas à marquer le corps des plus jeunes et Lucius n’y échappa guère. La société est construite autours d’un culte nommé Perfection. Malgré son nom pouvant paraître présomptueux, il serait hérétique de penser qu’une seule perfection existe. Cette croyance singulière vise avant tout à inciter les populations gen’dai à constamment repousser leur limite et trouver leur propre “Héxié” ou harmonie. Cette dernière n’est pas figé dans le temps et évoluera. Elle les accompagnera et leur permettra de prendre les bons choix dans les situations les plus périlleuses.

Les débuts de Lucius ne furent guère original par rapport à trois autres de ses camarades qui nés dans le même millénaire. La tribu était sa famille et il y était intégré. Ses premières passions l'entraînèrent sur la voie martial et plus curieusement sur l’agriculture ou plutôt la botanique. Toutefois, il était différent de ses pairs et ceci même si l’on admet que chaque individu est unique. En effet il avait été touché par les grâces d’une entité qu’on lui présenta comme Force. Hors en ces temps troublés, ce qui aurait dû être une bénédiction devint une malédiction.

Les gen’dai n’étaient guère du genre à se mêler des affaires galactiques, néanmoins lorsque lors d’un pèlerinages de la tribu, ces derniers se retrouvèrent temporairement exposé à l’une des plus grandes menaces galactiques: les Sith. A vrai dire, celui qui deviendrait Lucius ne se souvint guère d’affrontement direct. Il devait approcher de son troisième centenaire, s’il ne l’avait pas dépassé. La phase d’expansion de cet empire, ressurgit plus d’un demi-millénaire auparavant, entraina un jeu du chat et de la souris entre la tribu et une menace alors inconnue mais existante. Le gen’dai comprit néanmoins assez rapidement que c’était lui la cible principale et la raison des maux qui touchés les siens.

Cette course s’arrêta dans une petite station localisé dans l’immensité de l’espace hutt. Lieux où il observa une dernière fois sa tribu avant de ne plus jamais les revoir. En effet, il avait été confié à un moine, répondant au nom de Loktar Trazaran.

Non, l'avenir n'est à personne ! Sire, l'avenir est à Dieu ! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu.

Ni aurevoir, ni adieu, le changement fut brusque. Aujourd’hui encore, le maitre Jedi s’interroge sur cette période. A-t-il oublié cet évènement douloureux ? Ou bien n’était-il tout simplement pas attacher aux siens? Ou du moins pas assez pour les regretter? Quoiqu’il en fut, le gen’dai fut conduit dans un lieu où son véritable potentiel serait révélé.

Guerre, Lumière, Obscurantisme
Aucune parole ne précède les vrais départs.

Les départs étaient pour le moins chaotique. Être formé dans un lieu où tous vos camarades dépassent à peine le le mètre et demi alors que vous dépassez allègrement les deux mètres entraînent irrémédiablement une certaine distance. Qui plus est que l’accoutumance à certains traditions fut pour le moins difficile. Si certes, maitre Trazaran lui avait préalablement, au cours de trois années, le savoir vivre des humains, le gen’dai commettait encore de nombreux impairs. Si ces talents en combats et particulièrement dans l’utilisation du sabre laser furent indéniables, l’utilisation et le maniement de la Force furent bien plus compliquées. Après huit années de formations, et deux échecs, le gen’dai finit par devenir chevalier dans une époque pour le moins troublée.

Le groupe de jeunes chevaliers auxquel il appartenait et avec lesquels il avait suivi sa formation finirent par le rebaptisés Lucius, le brillant-lumineux, en raison de son permanent optimiste, sa foi en l’avenir et de sa méticulosité à faire briller son armure. Les sept ami.e.s  imaginaient un futur où la guerre cesserait et où l’impossible deviendrait. Cependant la fin ne semblait vouloir se montrer. Plusieurs d’entre eux mourraient sur le champ de bataille, et des autres de vieillesses. Le jedi vit ainsi plursieurs générations se fracasser sur les puissantes déferlantes du temps. Batailles après batailles, missions diplomatiques après missions diplomatiques, ripailles après ripailles. Toutefois, ses espoirs n’en sortaient que renforcés.

Il fut prit d’admiration face à ce que l’on nomme les seigneurs Jedi, ces héros qui se battaient aux noms de leurs idéologies. Bien que Lucius n’appartenait pas à leur caste, il voyait en eux un exemple à suivre et un moyen de briser le cercle de la guerre et l’impuissance républicaine. S’il participa à plusieurs missions avec eux, il refusa à chaque fois de les rejoindre, restant fidèle avant tout à l’Ordre. Certainement son regard n’était pas assez critique et ses rêves d’une galaxie en paix l’aveuglèrent sur les réalités politiques qui se tramaient au sein même de ce qu’il pensait comme sa famille d’adoption. Cependant il fallait l’avouer, le gen’dai ne portait que trop peu attention à l’orgueil et aux manques de visions des galactiques à la vie courte.

Il savait que sa position vis-à-vis de la Force et ses points de vue philosophiques n’étaient que peu apprécié par la plupart des membres du Conseil. L’importance des sentiments et les libertés de croyances furent des débats où le gen’dai fut vilipendé. Sa non croyance en une volonté propre à la Force était certainement l’un des points qui dérangeait le plus. Néanmoins, il ne pensait que la période de raidissement de pensée de l’Ordre ne serait que temporaire.... jusqu’à la victoire de Ruusan.

La fondation de l’armée de Lumière sous l’appel du général Hoth provoqua au sein de l’Ordre originel une véritable crise théologique. Si depuis déjà un moment les seigneurs jedi étaient indépendants du Conseil Jedi, ce dernier n’avait cessé de les surveiller et de les voir comme une plausible menace. Le conflit interne fit apparaître le mouvement “minimaliste” qui soutenait l’existence des deux ordres coexistent en harmonie. Lucius embrassa ce courant ce qui entraîne petit à petit sa mise au ban.

La réforme de Ruusan du Chancelier Valorum très largement soutenu par l’Ordre mit fin à l’armée de Lumière. La victoire du courant traditionaliste permit la chute du conseil des Lords et permit un très “menteur” retour au source. Les discrètes purges, ou plutôt écartement, au sein de l’Ordre entrainèrent le départ de Lucius. S’il rejoint au départ l’un des principaux mouvements sécessionnistes de l’Ordre, le bellicisme de ces derniers creusa petit à petit un fossé. Après seulements quelques années, le gen’dai décida de suivre sa propre voie.

L'effondrement d'une galaxie

L'ermite nie la vocation de la civilisation, et en constitue la critique vivante.

Lucius retourna à ses origines à savoir sa vie de nomade. Guider par un quelconque intérêt autre qu’une curiosité insatiable, le gen’dai voyagea. Très rapidement, il abandonna son sabre-laser pour ne garder que son katana. Vivant de méditation et de mendicité, il poursuivit inlassablement ses déplacements. Là où il le pouvait il apporta son aide comme il le pouvait. il découvrit les multiples visages des galactiques, de la douce sincérité à l’abominable cruauté. Il observait les la Galaxie et les courtes-vies poursuivre leur chemin.

C’est durant cette période que le Jedi acquit sa grande patience ainsi que commença à se développer son flegme. Vivant pratiquement au jour le jour, il se refusait à parier sur un avenir quelconque. Plusieurs fois il eut des compagnons de voyages, sensitifs ou non. Plusieurs fois également il fut sollicité par des Jedi. Au départ ces derniers savaient qu’il était, puis au fur et à mesure il n’était qu’un type qui a été là, qui est là et qui sera là plus tard. Son identité disparaissait petit à petit, et à vrai dire il n’en avait que faire.

Toujours conduit par les préceptes du culte de la perfection, il commença à établir une gigantesque encyclopédie sur le domaine de la botanique. Ce fut certainement l’une de ses oeuvres les plus notables. Il écrivit également sur plusieurs sociétés assez méconnues ainsi que des sujets assez divers. Toutefois, jamais il ne s’aventura dans le domaine de la philosophie ou bien de la théologique. quoique certains narrent aujourd’hui que sa pensée philosophique apparaîtrait dans des ouvrages sur des plantes. Ridicule non ?

Le Jedi observa le délitement de la République et la montée de la corruption. La recherche du gain permanent et l’oubli du passé entraînèrent un effondrement de l’héritage culturel ancien. Des valeurs telles que l’honneur ou l'honnêteté se faisaient rare. Le nombrilisme croissant enfermait petit à petit les courants de pensées dans des cercles vicieux. L’ordre Jedi ne fut guère épargné et sa continuelle radicalisation ne pouvait que mal finir. Ils n’étaient plus que l’ombre d’eux même et ne pouvaient que retarder l’inévitable. Le sommet fut atteint lorsque la prophétie d’un élu devint non seulement populaire, mais aussi et surtout proéminente. Ceci termina d’aveugler l’Ordre sur ce qui se tramait véritablement.

La montée des tensions finit par éclater en une guerre entre République et Confédération des Systèmes Indépendants et provoqua une coupure entre l’ancienne et la nouvelle galaxie. L’empire Galactique était né et l’obscurantisme triomphait. Si jusqu’ici, le gen’dai était resté éloigné des affaires galactiques, il était évident qu’il ne pouvait rester inactif et ne pas lutter.

Ironiquement c’est lors de cette grave période de crise qu’eut un mouvement de renaissance intellectuelle. La chute de la Démocratie, ou du moins de son zombie, semblait avoir réveiller un certains nombre d’individus. Rapidement des mouvances disparates de résistances apparurent. Parmi ceux là, l’on narrait que l’on y trouvait parfois un chevalier.

Renaissance

Comme le vin, les légendes réjouissent le coeur des galactiques.

Durant la -trop longue- période où l’Empire règna en maître incontesté de la galaxie, Lucius devint un mercenaire principalement au service de ses idéaux et par suite de l’Alliance Rebelle. Souvent appelés lors des opérations lourdes qui ne nécessitaient que peu de finesse, le gen’dai n’était au départ qu’un mercenaire parmi tant d’autres. L’argent qu’il gagnait aller souvent vers des populations vulnérables bien qu’au final les sommes accumulés étaient dérisoires par rapport aux besoins des individus nécessiteux. L’efficacité de son travail lui permit de se bâtir toutefois une petite réputation et l’on commença à le surnommer le chevalier azurée en raison de son armure couleur azur et du fait qu’il se battait avec une lame (un katana jedi). Son identité inconnue permit de forger une légende populaire qui n’avait, à cette époque, que peu d’incidence.

La guerre souterraine poussa le gen’dai à abandonner une partie du code d’honneur qu’il avait acquis au profit de méthode plus compatible avec la guérilla. La moralité de ces actes questionna longtemps le Jedi et trouver le placement idéal pour poser des limites fut un casse-tête ardu que le Jedi ne put véritablement solver. La guerre était la guerre et lorsque deux idéologies aussi forte se confrontaient, celle qui serait le plus apte à supporter des sacrifices l’emporterait, cependant cela ne résolvait que peu de problèmes sur le long terme. Or, il fallait tenter de briser cela. Lucius ne participa à aucune des deux destructions des bases mortelles de l’empereur Palpatine restant cantonné à des missions souvent de moindre envergures. Il participa cependant abondamment, de son côté, à la traque des utilisateurs du côté obscur lorsque l’Empire chuta. S’il surveillait l’évolution de la situation galactique, le gen’dai préférait rester en retrait. De fait il resta inactif lors du conflit entre la Nouvelle République et l’Empire de la Main.

Il était probable que Lucius serait repartie à la monotonie de sa vie d'antan s’il n’avait pas croisé le chemin de l’un des héros de ce nouveau siècle: Luke Skywalker. Les informations liés à leur rencontre sont peu fournies et ne permettent d’établir les circonstances de leur rencontre. Le chevalier azuré narrant que ce n’était qu’un hasard. Certaines hypothèses indiquaient qu’il y aurait eu une investigation sur le personnage mais cela reste flou. D’autres narraient que la cause aurait été un jeune adolescent. Quoiqu’il en fut, après plus d’un millénaire d’exil, Lucius réintégra l’Ordre Jedi.

Lucius participa à la terrible guerre que mena la République contre les Vong au côté de son premier padawan. Si le conflit fut globalement court, il n’en fut pas moins catastrophique en terme de perte. La galaxie ne semblait réussir à retrouver son calme. C’est en 32 que le Gen’dai reçut le rang de maître lorsque son padawan termina sa formation. Bien qu’il fut un temps méfiant vis-à-vis de la lignité des Skywalker, il était forcé d’admettre que Luke avait partiellement atteint son idéal et que l’Ordre, tel le phoenix, avait fait son retour alors qu’il n’en restait plus que des cendres. Néanmoins, la puissance dans la Force de la lignée des Skywalker étaient assez terrifiant surtout pour le nombre qu’ils étaient !

La formation de l’Alliance Galactique n’était pas véritablement une nouvelle réjouissante pour le Jedi.  Plusieurs points de mésententes apparurent avec le Maître Skywalker. La direction que prenait ne semblait guère pouvoir garantir une stabilité sur la durée. Le siècle qui passe le prouva par d’incessants conflits qui ébranlèrent la fragilité de l’Alliance Galactique. Finalement la “Liberté” triompha et l’Alliance devint le nouveau régime galactique hégémonique. A partir de 155, la paix s’installa.

Paix millénaire ou militaire ?

La paix est un rêve suspendu.

L’Ordre Jedi poursuivit son chemin au fil des siècles. Certains parlaient d’un âge d’or pour eux. Ils étaient respectés et appréciés. Si des nuances sont à apporter globalement les trois premiers siècles suivant la chute du One Sith furent une période de prospérité. Les Jedi étaient le plus souvent cantonnés à des missions diplomatiques ou bien à combattre certaines organisations criminels. L’Ordre se développa et il est probable que les gardiens de la lumière ne furent jamais aussi nombreux. Lucius accéda au rang d’épée des Jedi en 432. Il eut au cours de cette période trois padawans, soit un par siècle.

Continuant ses observations du monde qui évoluait sans cesse, il transmettait son héritage à des personnes qu’ils considéraient comme chers à ces yeux. Une fois que celles-ci trépassées, le plus souvent à cause des ravages du temps, il récupérait leur héritage et modifier donc le sien. Ainsi, malgré les diverses générations de Jedi qui passèrent sous ses yeux, celui qui se fit surnommer l’Immortel chercha toujours à affiner sa pensée et à la moderniser. Avec les années, le gen’dai devint également une figure paternaliste de l’Ordre. Il était là, il est là et il serait là.

Lucius scrutait avec inquiétude l’évolution de l’Alliance Galactique. La centralisation du pouvoir et des économies ainsi que le désir de poursuivre une uniformisation n’était pas pour le réjouir, bien au contraire. Certains mouvements isolés commencèrent à faire entendre leur voix comme celui de Corellia qui craignait de voir sa liberté trop réduite. En effet, à partir du VIème siècle galactique des mouvements politiques séparatiste apparaissent sur certains mondes, les Cinq Frères en tête. Cela ne manqua pas de provoquer des premiers troubles, cependant la faible ampleur de ces mouvances à ce moment n’attira que peu l’attention du pouvoir central.

L’influence de l’Ordre commença à diminuer après les années 700. Si l’enquête en 637 sur Coruscant en fut un signe avant coureur vis-à-vis du Vigo sénateur désormais, la voix Jedi devient presque insignifiante en dehors des missions officielles reconnues par l’Alliance. Les zones de non-droits qui se multiplient à cause de la politique trop libérale du gouvernement central sont oubliées et les Jedi peinent à jouer le relai des populations les plus vulnérables. Les pressions des sénateurs et grands groupes empêchent toutes remontées de soucis efficaces. Des révoltes ouvrière éclatent cependant elles seront rapidement tûs par des moyens plus ou moins légaux.

Face à la menace de voir un Ordre de nouveau privé de moyen d’agir, Lucius décida en 720 d’aller trouver l’appui de la Reine-Mère d’Hapès. En effet, la lignée Djo qui dirigeait la planète était également sensible à la Force et la puissance d’Hapès pouvait permettre de contourner certains obstacles politiques. Le choix de Lucius fut sujet à de nombreux débats houleux au sein du conseil et induit le Jedi à faire preuve d’une grande prudence autant à cause des intrigues hapiennes qui pouvaient représenter une menace pour les gardiens lumineux que la crainte d’une redevance envers la couronne. Ainsi, les allers et venus du Jedi dans le système matriarcale furent le plus souvent officieux. Rapidement, l’Immortel tissa un lien particulier avec les reines-mères. Si le terme amitié souvent employé était exagéré, une certaine relation de confiance et de respect mutuel s’était installé et ceci particulièrement après l’arrivé au pouvoir d’Alianka Djo.

Les conflits dans les années 760 avec le Soleil, furent pour le Jedi assez éprouvant pour Lucius suite à l’utilisation d’un puissant poison sur le Gen’dai par un membre de l’organisation criminelle ennemi. Celui-ci mit les capacités de régénérations de Lucius à dur épreuve et obligea pour la premier fois le gen’dai à une renaissance complète prématurée. Il s’avérait plus tard qu’en réalité il s’agissait là d’une première action souterraine d’un sith au capacité de change-forme. Ces années sont également marqué par la terrible prophétie de annoncée par la prophétesse Jedi Miraluka Kirana Thi. Si sa vision ne semble guère inquiéter la très large majorité des Jedi, Lucius se montre plus sceptique et prudent. Toutefois, la folie qui toucha sa collègue l’empêcha de pouvoir agir concrètement et ses demandes restèrent lettre morte.

L’assaut en 773 sur Korriban de Force Stih renforce les soupçons de Lucius sur l’existence d’un nouveau culte obscur. Si l’opération est un véritable succès, trop de détails indiquent que ces individus n’agissaient pas seuls.Le trandoshan qui dirigeait ce culte mourut cependant sans donner de réponse significative. Le gen’dai demande en vain l’ouverture d’une enquête approfondie au conseil, toutefois on lui refusa.

Le IXème et la première partie du Xième siècle se traduisent par l’apogée du pouvoir politique de l’Alliance Galactique et par effet l’affaiblissement des mouvances séparatistes. Si la galaxie se portait globalement comme un charme, cela n’arrange guère les affaires du gen’dai qui ne parvient à trouver aucun soutien au sein du conseil ou chez les sénateurs alliés. Pis encore, certains Jedi commencent à le percevoir comme un individu névrosé par les conflits passés refusant que la paix puisse exister. De fait, ses compétences furent à plusieurs reprises remis en question. Toutefois, le chevalier azur parvient à trouver quelques rares soutiens parmi lesquels se trouvent son ancien padawan: Konan Starask qui devint le représentant Jedi au sein du Triumvirat en 936. Ce manque de soutien l’obligea à s’orienter vers le Consortium d’Hapès et Orianna Layne alors reine-mère du Consortium où il exposa certaines de ces théories qui eurent un impact mitigé sur la dirigeante, cependant elle l’avait au moins écouté. Elle lui promit d’user de son influence pour tenter d’en apprendre plus mais qu’elle ne promettait rien. Si Lucius au début penser qu’il s’agissait uniquement, sa “partenaire” lui a apporté en réalité certaines informations précieuses… peut-être bien trop.

La crise de Kaleesh entre 953-961 mis en avant la faiblesse du triumvirat et montrèrent l’incapacité des acteurs à s’entendre sur des questions difficiles. Lucius s’opposa farouchement aux actions de l’Empire et à l’impuissance des alliés. Malgré lui, il prit la tête au sein de l’Ordre Jedi, d’un mouvement très minoritaire d’indivus excédés par l’incapacité de l’Alliance à agir concrètement pour protéger les populations. La fête de Naboo et les divisions affichés ainsi que la commémoration impériale du millénaire de l’apparition ne firent que renforcer le mouvement contestataire de l’Ordre.

L'inéluctable chute ascensionnelle

C’est une erreur de croire que la guerre, ça n’arrive jamais qu’ailleurs.


Le nouveau millénaire ne débuta guère sur de bons augures. L’enquête sur le tueur du noyau de 1015-1018 montra l’un des visages les plus sombres de l’alliance et le retentissement de l’affaire, donc de la corruption des élites alliés, provoqua la renaissance de mouvement contestataire si ce n’était séparatiste. Le gen’dai observait à la même inquiétude l’évolution du Consortium d’Hapès qui semblait guidé par certaines tentations hégémoniques. Les détracteurs du Jedi  s’appuyèrent sur ses relations privilégiées avec les Reines-Mère successives pour affaiblir la position des Jedi critiquant ouvertement l’organisation de l’Alliance. Ceci obgligea le Jedi à freiner ses visites avec la reine-mère mais également à faire preuve de plus de modestie sur la scène politique.

Son enquête, déjà centenaire piétinait et ce siècle n’allait pas être une année de découverte particulièrement intéressante à l’exception du démantèlement d’un petit culte composée uniquement de trois individus en 1087 dans la bordure extérieure alors que la guerre des gangs y faisait rage. La disparition en 1098 d’un  trio d’enquêteur dans le secteur corporatiste pousse le Jedi à poursuivre son enquête dans le secteur corporatiste de manière détourner. Face à l’évidente hostilité qu’il allait devoir affronter, il s’appuya sur des membres de l’union des contrebandiers pour s’occuper de la tâche en échange de récompenses. Toutefois, peu d’informations utiles seront gagnées ainsi.

La crise du milieu du siècle allait provoquer à partir de 1144 une vague d’instabilité importante particulièrement dans les mondes du noyau. La paralysie du pouvoir bien que temporaire profita à certains mondes qui s'engouffrent dans la brèche pour arranger leur législation afin obtenir plus de libertés à l’instar de corellia ce qui ne manqua guère de provoquer de nombreux remous.  Les purges partiellement révélées d’Hapès entraîne également dix années plus tard un regain de tension majeur. Malgré diverses tentatives d’apaisement et de médiations Jedi, rien n’y fit, la situation ne cessa de se dégrader.
La victoire du parti séparatiste sur Corellia en 1160 attisa les braises et de nombreux mondes commencèrent à revendiquer des libertés par rapport à la formation d’armées planétaires. Si un compromis fut trouvé, il marqua définitivement la fin de l’unité de l’Alliance et fut pour certains observateurs le début de sa chute.

Dans le quotidien des parutions de scandales et du réarmement impérial et hapiens, Lucius poursuit son enquête sur la présence du côté obscur qui le conduit sur Ondéron et plus particulièrement vers la tête couronnée de la planète. Les informations qu’avait regroupés le jedi et qui avait été confirmé par la Ta’a chume en personne le conduirent en réalité droit dans un piège orchestrée par un culte d'assassin dirigé par Eljared Elias, une polydroxol millénaire. Au terme d’un rude combat Lucius parvient à la terrasser, elle et ses disciples. Toutefois, tout deux comprirent qu’ils avaient été berné par la reine mère. C’est alors que Lucius se rappela lors de sa dernière rencontre avec la Neave Ocampo il avait l’étrange impression de revoir sans cesse Alianka Djo.  La cruelle vérité lui apparut alors. Les sith étaient de retour et il avait tout simplement incapable d'empêcher leur retour. Pis encore, il avait été une simple poupée aux mains de la Seigneur Noire des Sith pendant plus de deux siècle. Le gen’dai constata l’ampleur de son échec après sa fuite d’Ondéron et son arrivé sur Coruscant. Le Consortium Éternel était né et Darth  Ankh se révélait. La guerre allait reprendre… encore une fois !  



         

Derriere l'écran :



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Petit Plus ? : Des commentaires à faire ? on m'a trainé ici de force. Fais gaffe à tes gages l'impératrice me voilà !


         


Dernière édition par Lucius le Ven 31 Jan - 20:12, édité 3 fois
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Lucius  Empty Re: Lucius

Sam 30 Nov - 18:10
Espoir guerroyant

Je sais la folie de cette guerre. Mais cette galaxie est telle que, pour pouvoir voler, même l'hirondelle doit vivre en faucon…

Si les mondes les plus corrompus étaient tombés rapidement sous la coupe des Sith, les Jedi ne restèrent pas en reste. Le plan d’urgende “Jedi everywhere and nowhere” est enclenchée sous l’influence du gen’dai. Ce dernier consiste en le déploiement de milliers de Jedi dans la galaxie pour endiguer par tout les moyens possibles la progression des Sith. Les répressions sanglantes orchestrées par l’Alliance et sans cesse répétée entraina un éloignement des Jedi de l’Ordre rapide. Ce fait fut renforcée par la mort en 1204 de la maîtresse Jedi  Absy Taben qui représentait les jedi dans le triumvirat. Son siège ne fut plus occupée.

Les Jedi luttèrent au début quasiment seuls face aux forces corrompus ennemis. Toutefois, ils furent rapidement rejoints par des forces locales ce qui permet d’endiguer tant bien que mal la progression Sith. Lucius se retrouva rapidement à prendre en charge comme il le pouvait la coordination de la résistance face aux siths. Ironiquement, celui était pratiquement pris pour un fou pendant près de quatre siècles devint la figure de la Raison. Le racisme hapien et la guerre combinée entrainèrent la formation de la plus grande vague migratoire que Lucius avait pu observé jusque là. Composé principalement d’aliens, les Jedi se donnèrent comme mission de les protéger à tout prix permettant ainsi à de nombreux réfugiés d’atteindre des destinations protéger des zones de conflits. En 1211, Corellia proclama son indépendance totale ainsi qu’une neutralité complète dans le conflit actuel.

Le grand tournant de ce début de siècle vint cependant de la trahison de la terrible bastion en 1215. La trahison des dirigeants de la planète permet à l’Empire de prendre le contrôle des mondes nord du Noyau. Si cet acte aurait pu signer un sacré revers pour l’Ordre Jedi, les forces de polices ainsi que l’Empereur Fel font preuve d’une certaine clémence. Cependant, cela n’empêchera pas les ces derniers de se montrer acerbe envers ces derniers. En effet, à peine le temple Jedi de nouveaux installés sur Tython, de nombreux Jedi sous l’impulsion de Lucius lance un appel holographique à la résistance face à la menace Sith tout en assurant que la Démocratie pouvait encore être sauvée. Si les effets de cet appel furent à relativiser,le discours du premier ministre Corellien Agardar sur l’importance de combattre l’obscurantisme et de défendre la liberté permettent de renforcer la portée du message Jedi. Ce même discours se terminera par ailleurs par la formule choc “vivre libre ou périr” fera entrée Corellia dans la guerre et par suite renforça la détermination des défenseurs de la libertés. Si c’est combat contre les sith furent direct, les corelliens s’appliquèrent à faire effondrer la bourse de Coruscant -littéralement et économiquement-.
L’appui de l’union des contrebandiers permit d’offrir un second souffle à l’Ordre dans les zones sensibles.

Lucius constamment sur le terrain à diriger des troupes n’assista pas directement à la naissance du régime républicain. A vrai dire, il était encore plutot éloigné des sphères politiques et n’appréciait que trop que les anciens dirigeants de l’Alliance est encore voix au chapitre. Sa seule action notable fut son soutien pour le retour des armées clones. En effet, il savait que l’armée multi-ethniquen en raison des nombreuses espèces présentes,  qu’il dirigeait ne pourrait faire face aux prochaines vagues sith. De plus, le gen’dai savait qu’il était pratiquement impossible désormais de fonder une seule grande armée tant les membres de République paraissait divisés sur la marche à suivre. Il avait bien tenté à plusieurs reprises de démarcher en ce sens, mais les accords obtenus étaient bien trop fragiles et n’était envisageable que sur le court terme.

L’ordre Jedi qui avait été jusqu’ici très dispersé parvint à trouver dans un rare moment de quiétude toute relative lors de l’année 1228 pour resserrer les rangs. Le premier concile Jedi est convoqué à cette période et il résulte par de profondes réformes visant à adapter l’Ordre à la nécessité de la guerre. C’est durant ce concile que Lucius devint Grand maître Jedi et ceci grâce à ses capacités de commandement, son sang-froid et son prestige. En effet, l’intense propagande républicaine avait fait du Jedi un héros galactique. Ils étaient même aller jusqu’à ressortir la légende du chevalier défendant les valeurs de libertés lors de l’avènement de l’empire galactique il y a plus d’un millénaire. Si l’immortel tenta un temps de désacraliser son image il finit par abandonner en regrettant être le fruit du culte des idoles des courtes-vies.

L’arrivée des clones changea drastiquement la donne et permit à la République de stabiliser son front. Le Jedi participa notamment à la défense des systèmes bothans en 1239. L’enlisement du conflit se poursuivit pendant plus d’un demi-siècle. La galaxie était désormais séparés en 3 factions majeures. Le gen’dai profita de cette période pour accroître son influence en écrivant plusieurs essais théologiques et tenter de rallier des membres à l’un de ces vieux fantasme: un ordre Jedi pluriel en mouvance. Après un second concile en 1256 qui vise à tolérer plus ouvertement des idéologies différentes comme cela suivit par le True Covenant, le Jedi parvint lors du troisième concile en 1292 Jedi de tython à promulguer l’Edit de Restitution qui mit un terme aux hérésies Jedi et qui unifia en apparence l’Ordre Jedi. Ce chemin fut long et difficile, en effet lors du deuxième concile, le gen’dai déçu nombre de ses partisans, néanmoins il savait qu’il était encore trop tôt et que les réformes prendraient du temps. Finalement il avait réussi à réparer des torts et harmoniser l’Ordre Jedi. Bien évidemment des débats de fonds existaient encore cependant, il ne les voyaient guère comme des obstacles mais au contraire comme une preuve de sa réussite. Lucius songea par ailleurs à laisser son poste libre, cependant la situation de la République ne permit point au Jedi de partir.

La Bastion de la Démocratie fut frappée par une terrible crise à la fois économique et politique d’envergure massive lors du krack boursier de Corellia en 1293. Si ses origines restent encore aujourd’hui contesté, un courant de pensée majoritaire pense désormais qu’il s’agit de la conséquence plus ou moins direct de l’effondrement de la bourse de Coruscant provoqué par les corelliens qui en est le point de départ. Ce que c’est dernier réfutent. Les fortes spéculations qui s’en sont suivis ainsi que l’impossibilité d'harmoniser et de réguler l’économie et le commerce républicain pour le sénat ont entraîné cet incident qui faillit avoir raison du régime défendant la liberté. Gabriel Santar, sénateur de Tatooine, lance sa campagne en faveur des populations les plus démunies, parcourant planète après planète, pour les rencontrer. Son immense popularité lui permit de finalement obtenir le poste de chancelier en 1300. A peine élu, il fait voter un vote de non confiance contre le parlement et parvient à le dissoudre en faveur d’une assemblée constituante composé d’autant de membre que le précédent sénat (soit un par monde). Sa doctrine politique, basée sur l’idée d’une Nouvelle république, séduit de nombreuses personnes qui se joignent à son mouvement.

Si Lucius de par son expérience, a toujours (et est toujours) été sceptique vis-à-vis des politiciens et de leur capacité à enfumer les gens, il trouva dans le chancelier Santar un ami qu’il regretta. Il était l’un de ses hommes exceptionnels qu’on ne rencontre qu’une fois tout les demi-millénaire. Bien que de nombreuses divergences existées entre les deux hommes, la nécessité de stabiliser le régime démocratique était la priorité. De 1301 à 1303 dans les pénombres du pouvoir était négocié un accord visant à définir la position de l’Ordre Jedi dans la nouvelle société. Lucius alors à l’époque en position de force au sein des siens, fut l’un des principaux acteurs de ces négociations. Il parvint à arracher à Santar le fait que les certaines planètes alors très minoritaires puissent être gouvernés par des sensitifs. Chose qu’on allait lui reprocher ardemment plus tard. L’accord final permit d’offrir de grandes libertés à l’Ordre et par suite une grande indépendance. De plus un membre du conseil aurait le droit d’enquête au sénat.

En 1303 à la chambre fut voté le Concordat. Projet qui ne passa uniquement que du fait qu’à cette époque les représentant des peuples devaient voter au moins une centaine de lois par jour si ce n’est plus. Lors de ces années le nombre de lois écrites et votés dépassé les deux par heure. Toutefois, le Concordat ne fut pas sans contrepartie. En effet lors des élections de 1304, les Jedi portèrent plus ou moins ouvertement leur soutien au chancelier sortant. Sa réélection fut marquée par très large victoire et permit l’avènement de l’Union Sacrée. Grâce à son immense majorité, le chancelier mit au pas non sans difficultés les grandes entreprises républicaines tout en taxant les plus grandes fortunes. Ceci dans le but d’aider les populations les plus sensibles et la classe moyenne. Lucius fut toujours déçu de voir que le chancelier  n’était pas aller plus loin, mais il ne fallait pas non plus se laisser aller aux fantasmes.  Les treize ans de “règne” du chancelier se terminèrent à cause d’une maladie qui le rongeait déjà depuis six années. Ce fut l’une des rares funérailles de politiques auxquels Lucius se rendit.

Il assista par la suite au conflit qui opposa la chancellerie à la chambre pour définir les pouvoirs du chancelier. Au final les représentants l'emportent et au final en 1315, l’assemblée constituante devint le Sénat.  La Nouvelle République était née.

Vers la fin d'une ère ?

Chaque cellule de mon corps a brûlé, et certaines le font encore, se réorganisant, se régénérant (...) Il y a ce moment où vous êtes certain que vous allez mourir, et puis vous renaissez. C'est terrifiant. Actuellement je suis étranger à moi-même. Il y a des échos de qui j'étais et comme un rappel de qui je suis, et je dois garder mon calme et me fier à ces nouveaux instincts, me façonner en fonction d'eux.

Les décennie suivantes s’écoulèrent et sans réel surprise, la manque de personnalité forte entraina une montée en puissance en politique des militaires ce qui était loin d’être du goût de tous. L’abandon de certains mondes frontaliers permit à des Jedi de prendre la tête de ces derniers et renforça considérablement le nombre de sensitifs à la tête de planète. La première génération de seigneur Jedi était né. Si Lucius était globalement resté neutre, pour beaucoup de ces seigneurs, il fut le premier Seigneur parmi les Seigneurs. Cela ne manqua pas de provoquer des débats au sein de l’ordre et les conservateurs enragèrent à cette époque en le surnommant Seigneur de Tython. Toutefois Lucius n’y prit guère attention. Il poursuivait son projet à son rythme. Il savait pertinemment que depuis le concordat, il ne pourrait plus agir aussi librement qu’autrefois.

Le premier Concile de Corellia, et seul actuellement, eut lieu en 1393 et visa avant tout à autoriser l’utilisation des pouvoirs de Naturae découvert une cinquantaine d’années auparavant et de fait à considérer que cette grâce de la force n’était pas une engeance du côté obscur. Si ce concile se déroula ailleurs que sur Tython c’était surtout en raison de la pression qu'exerçait les troupes impériales sur le noyau et la nécéssité de se préparer à une possible tentative d’assaut impérial qui n’arriva jamais. En effet, la forteresse stellaire de Corellia était alors en pleine construction. Celle-ci prit le nom de Widermann en raison du nom de son constructeur. Cependant la menace ne vint pas de là où on l’a présumé.

L’empire Sith se lança dans une large offensive visant à mettre la République hors d’état de nuire en tentant un assaut massif sur le Noyau après avoir dupé les autorités républicaines. Lucius fut l’un des premiers à arriver sur les champs de bataille soutenu par les armées clones. Il refusait obstinément de céder la moindre parcelle de terrain supplémentaire aux Sith qui se rapprochait dangereusement des mondes sensibles. Sa hargne fut légendaire et ses assauts parfois désespérés furent acclamés. Plaçant avant tout la protection au dessus de sa propre résistance, le nombre de régénération qu’il subit durant cette furent impressionnant. Brûlé, coupé, explosé, entaillé, arraché, rien ne semblait pouvoir arrêter le colosse. Ses batailles sur Cato Neimodia devinrent des récits épiques. Sa capacité à passer au fil de son sabre laser ou de son katana des sith firent de lui l’Exécuteur de ces derniers. L’éternel némésis du côté obscur, celui qui a été là, est là et serait là. Toujours sur le front, à un contre mille, jamais le Jedi ne perdit espoir ou courage. Véritable catalyseur de gonflement de moral. La seule présence de l’éclat de son armure offrait, selon les légendes, une vision radieuse de ce que serait l’avenir. De manière générale, les Jedi furent les premiers des combattants dans la Noyau. Résister à la menace Sith tout en s’efforçant. Les Jedi étaient les défenseurs du peuple, les gardiens de la République.

La période révolutionnaire qui suivit de 1414-1423 cliva beaucoup l’Ordre sur la manière d’agir. Le maintien de la neutralité fut rude, voire parfois impossible. Cependant, l’Ordre en ressortit grandit et parvint à conserver son indépendance. Lucius était resté terriblement, selon certains, passif durant cette période. Plusieurs hypothèses à cela existe. La première, la plus populaire, voudrait que le Jedi cherchait principalement à temporiser les tensions entre pro-révolutionnaires et les restaurationistes. La seconde voudrait qu’il ait été obligé de jouer ce rôle d’arbitre à cause de son grand âge et donc de sa sagesse présumé. Certains allèrent jusqu’à dire qu’il s’agissait surtout d’un moyen d’éviter la foudre des membres les plus conservateurs et donc de maintenir sa légitimité fragilisé par son rôle dans la naissance de la première génération Jedi. Ainsi le principal objectif était de ménager la branche conservatrice de l’Ordre. A vrai dire, il y a du vrai dans les deux hypothèses. La sortie de la période révolutionnaire ne fut pas sans difficulté, l’apparition d’une nouvelle génération de seigneurs Jedi provoqua son lot de conflit qui furent arbitrés lors du quatrième concile de Tython et renforcèrent les liens entre seigneurs et Conseil.

De 1430 à 1470, l’Ordre connut peu de déconvenues. L’enlisement de la guerre et la capacité de ne pouvoir agir pour y mettre un terme ne plaisait guère au Gen’dai, toutefois rien ne semblait indiquer un changement dans les prochaines années. Ces quarante années furent une période de vide pour Lucius, une remise en question de ses actions et choix. Un constat de son oeuvre qui n’était guère glorieux. Le Jedi questionna son utilité au sein du Conseil et songea plusieurs fois à tirer sa révérence. Cependant il était le maître de la guerre or celle-ci n’était pas terminé. Certains de ses plus proches amis lui conseillèrent de prendre un padawan cependant cette idée ne réjouissait que peu le gen’dai. En mille ans (de 200 à 1200) le Gen’dai n’en avait eu que huit. Et depuis le début de la guerre, seulement deux. On lui reprochait, du moins ces détracteurs, de vouloir absolument former des élites ou bien des supers Jedi. Cette critique venait du fait avéré que tout les apprentis de Lucius avait connu une carrière qualifiable de glorieuse. Néanmoins, certains connurent des fins tragiques. Le gen’dai ne pouvait s’octroyer pour son orgueil le fait qu’aucun de ces disciples s’en était aller voir chez les Sith pour voir si l’herbe était plus verte.

Ce que tous ignoré cependant, c’est que le gen’dai était souffrant. Les trop nombreuses régénérations de son corps commencer à impacter son esprit. Les reconstitutions n’étaient sans doute plus aussi efficace qu’avant. Cela été excessivement mineur à l’époque, mais le gen’dai sentait que quelque chose en lui n’allait pas. Ces doutes furent confirmés principalement lors de la présidence de la dame de fer: Elpi. Si le Jedi ne cessa de nourrir des inquiétudes vis-à-vis de sa politique autoritaire, force était de reconnaître qu’elle réussit  à briser un centenaire de défaitisme et à obliger chaque puissance à modifier son jeu. Le gen’dai fut peut-être le jedi qui s'investissa le plus dans la Concorde. Cependant, malgré la réussite du projet pour le gen’dai le plus dure aller venir.

Outre le fait est que son problème de folie puisse s’avérer être un sérieux obstacle pour l’avenir, le gen’dai voit ses réformes menacées les unes après les autres. L’apparition d’une troisième génération de seigneurs Jedi a non seulement remis en cause le Concordat signé il y près de deux siècle mais également les réformes des conciles. Le Jedi qui espérait d’ici la fin du siècle voir la renaissance de l’armée de lumière voit ses projets totalement partir en fumée. Le catastrophique cinquième concile de tython met en avant le retour d’un courant réactionnaire Jedi pour le moins radical dans sa pensée. Si le compromis est maintenu, il est peu probable qu’il le soit longtemps.

Toutefois au milieu de tout ces mauvaises nouvelles, le gen’dai trouva une padawan répondant au nom de Kyne. Pourquoi l’avoir choisi elle? Cette question reste pour le moment sans réponse. La chose certaine c’est qu’en sa “petite personn” de l’époque, le gen’dai se retrouva partiellement face à son lui plus jeune. Elle était l’une des fleurs que l’on devait au départ aidé à se développer. Une fois en terre, celle-ci devra se développer seule, pour ensuite fleurir. Lucius place beaucoup d’espoirs en son ancienne disciple, bien qu’il ne le montre que peu, et pour le moment il n’en est guère déçue. Ses talents en escrimes sont tels qu’elle le surpassera bientôt. Peut-être même donnera t’elle naissance à un nouveau style de combat.      

Si l’Immortel peut sembler affaiblie ou se ramollir, il serait encore dangereux de le sous estimer. Si son influence n’est plus celle d’antan, ses espoirs et désirs de voir la paix enfin triompher animent plus que jamais l’être plusieurs fois millénaire. Peut-être ne connaitra t-il jamais la paix dont il rêve tant, mais qu’importe. Il est l’incarnation de la mémoire vivante des trépassés et il vivra ou périra pour son idéal. Le chevalier azur se prépare pour ce qui sera sans doute sa dernière joute.
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