Présentation - Rawellon Sintamo

Equipement :

- Deux Pistolets blasters standards
- Une Paire de gants assommants
- Armure de combat légère
- Un fusil blaster

Description physique :

Rawellon, du haut de son 1 mètre 78, se fond dans la masse des êtres ordinaires, un visage qui n'appelle ni l'admiration ni la répulsion. Ce brun ténébreux, ni démon ni ange, se fond dans l'ombre sans attirer d'attention.

Sa barbe, telle une forêt négligée, et ses cheveux mal coiffés lui confèrent un air désinvolte, comme si l'apparence physique était la dernière de ses préoccupations. Des mèches rebelles tombent sur son front, ombrageant ses yeux sombres, ajoutant un mystère supplémentaire à son regard.

Le regard de Rawellon, souvent perdu dans l'horizon lointain, trahit une sagesse acquise au fil des années. Les ombres dans ses yeux ne sont pas simplement le reflet de batailles passées, mais aussi le poids d'une existence où chaque choix est une équation complexe entre risque et récompense.

Les vêtements qui habillent Rawellon sont encore plus ordinaires que lui. En jeans usé, il déambule avec une démarche qui conjugue la fatigue d'une vie agitée et l'assurance d'un prédateur qui sait qu'il peut être la proie tout comme le chasseur. Des couleurs sombres, principalement le noir, soulignent son attachement à la discrétion. Ce mercenaire ne s'embarrasse pas de l'extravagance des modes, préférant la fonction à la forme. Les seules variations sont l’ajout d’équipement de protections pour certaines missions.
Cependant, le joyau de cette sobriété est son bras gauche mécanique, une pièce d'acier qui contraste avec la chair humaine qui l'entoure. Artefact fonctionnel autant que symbolique, chaque composant métallique raconte une blessure, chaque articulation une histoire de survie. Les cicatrices invisibles qui entourent cette extension artificielle rappellent à Rawellon chaque épreuve surmontée. Cette prothèse raconte l'histoire d'une perte répétée, commencée par un avant-bras sacrifié lors d'une mission lointaine. Puis, le bras entier, témoignant de la nature implacable du métier de mercenaire et de la philosophie de Rawellon : « High risk, high reward ».

Sachant qu’il ne s’agit pas d’un vrai membre, Rawellon a tendance à prendre des risques inconsidérés et à sacrifier un peu trop facilement ce qui lui tient lieu de nouveau bras. Il a cependant récemment pris la décision d’essayer d’en prendre plus soin et s’est mis à la mécanique pour ce faire, reconnaissant que la maintenance régulière peut prolonger sa durée de vie et, accessoirement, épargner son portefeuille. Cette décision marque un tournant dans son approche envers cette prothèse, transformant ce qui n'était qu'un outil en un élément de sa vie qu'il est déterminé à comprendre et à maîtriser.

Au-delà de l'aspect financier, Rawellon voit également un potentiel stratégique dans cette démarche. En apportant des améliorations bien placées, sa prothèse pourrait devenir un atout précieux dans les situations délicates auxquelles il fait face en tant que mercenaire. Il projette de transformer ce qui était autrefois une simple extension mécanique en une arme, une défense, un instrument de plus dans son arsenal déjà diversifié.
À la croisée des chemins entre la jeunesse et l'expérience, Rawellon, malgré son apparence ordinaire, porte une aura magnétique, une gravité qui émane de son être. Il est l'archétype du mercenaire qui n'a pas besoin de se parer de l'éclat ostentatoire pour marquer les esprits, portant sur ses épaules le fardeau d'une vie vécue dans les recoins les plus sombres de la galaxie. Un chasseur solitaire, égaré dans l'infinité des étoiles, cherchant sa place dans une guerre où la ligne entre bien et mal demeure floue.

Description mentale :

Sûr de lui, hautain, grande gueule… Tels sont les premiers qualificatifs qui viendraient à l’esprit de quiconque devant décrire Rawellon Sintamo. Et ils n’auraient pas tort. En effet, dès la première rencontre ce sont son assurance, sa langue bien trop pendue qui marquent le plus. Rawellon est le genre de tête à claque qui a toujours son mot à dire sur tout et qui n’hésitera pas à balancer de bons piques bien placés et ce peu importe son interlocuteur, d’où une question récurrente le concernant : comment ce mec fait pour être encore en vie ?
On l'a vu, dans des moments délicats, narguer ouvertement des chefs de gangs, faisant fi des risques imminents. Un mystère persiste autour de cet homme dont le franc-parler semble le protéger d'une destinée funeste, sans que quiconque comprenne réellement pourquoi. Malgré les provocations et les manques de respect évident il semblerait que personne ne veuille le faire taire définitivement.

Rawellon est un mercenaire. Vous avez un problème ? Il EST la solution. Tant qu’il y trouve son compte et que la récompense est à la hauteur de la tâche, il exécutera n’importe quel contrat que vous lui confierez… ou pas. En effet, Rawellon s'inscrit dans cette nouvelle vague de mercenaires, ayant la fâcheuse manie d’avoir des principes. Il possède un code moral et se refuse à accomplir n’importe quelle bassesse au nom de l’argent. Et pourtant les dieux savent à quel point il aime l’argent. C’est pour ainsi dire son but ultime dans la vie, amasser assez de fric jusqu’à ce que son principal problème devienne la façon dont il peut le dépenser. Mais comme il le dit toujours, il veut encore pouvoir se regarder dans une glace quand ce moment arrivera. Il poursuit une quête incessante, amasser une fortune sans sacrifier son intégrité, un équilibre précaire entre la cupidité et la morale. Ainsi il ne s’impliquera pas dans une mission où il est question de traite d’êtres vivants ou de meurtres d’innocents.

On est cependant on est en droit de se demander combien de temps il pourra continuer ainsi sans que sa moralité ne devienne un frein à son travail. Ajouté à cela sa grande gueule et ce cocktail explosif, même s’il a très bien fonctionné jusque-là, semble des plus instable.
Il s’intéresse très peu à la politique à titre personnel et dans le fond Empire ou République, il n’est pas sûr qu’il y ait une réelle différence. L’un semble moins ouvert que l’autre cela dit.
Cependant, il suit quand même ce qui se trame sur l’échiquier galactique, conscient que cette guerre perpétuelle menace la vie de son frère, une inquiétude qui persiste. C’est dans cette même optique qu’il va détester tout ce qui touche de près ou de loin aux sith.

Il n’a pas d’avis particulier sur les mandaloriens, qu’il considère plus comme des mercenaires surcotés.

À l'égard de l'APEX, Rawellon est peut-être l'un des rares à regretter l'ère des Hutt. Non pas qu’il ait un kink étrange pour ces grosses limaces mais il voit d’un mauvais œil la « gouvernementalisation » croissante du système et se demande à quel moment un régime similaire à ceux déjà existant verra le jour.

D’aucun lui rétorquerait que cette domination existait déjà à l'époque des Hutt. Leur emprise et leur contrôle sur des secteurs spécifiques les hissaient fréquemment à des sommets quasi-gouvernementaux, en particulier dans le domaine du crime organisé et du commerce interstellaire. Cependant, il manquait à leur règne la structure politique formelle d'une république, d'un empire, ou d'une monarchie. Ils ne disposaient pas, par exemple, d'une armée régulière. La distinction la plus marquante résidait dans le fait qu'à l'époque des Hutts, habiter sur une planète sous leur influence ne vous "enrôlait" pas automatiquement dans leurs rangs. Vous pouviez simplement être un quidam lambda élevant ses chèvres.
Désormais, même l'humble éleveur de chèvres, dès lors qu'il réside sur une planète sous l'égide de l'APEX, est étiqueté comme un "citoyen" de cette entité. En pratique, cela ne modifie guère la réalité quotidienne : il est hautement improbable que l'APEX vienne cogner à votre porte. Toutefois, c'est un "détail" d'importance, car tout citoyen, en dépit de ses droits, doit s'acquitter de devoirs envers son gouvernement. Bien que l'APEX, jusqu'à présent, accorde une liberté quasi-illimitée à ses sujets, rien n'empêche l'éventualité de l'instauration future de règles et de lois à la manière de la République. Et c'est cette perspective que Rawellon appréhende. Car, avouons-le, il chérit son indépendance le bougre, presque autant que l’argent !

En fin de compte, l'adaptabilité demeure l’une de ses grandes qualités, une qualité qui lui permet de naviguer dans les eaux troubles de la galaxie. Il sait quand dégainer, mais aussi quand négocier, voire même quand capituler. Son charme réside peut-être dans le fait qu'il ignore le moment où le silence serait d'or.

Histoire :

En 15 ans de carrière le capitaine Gordon s’était forgé une carrière dans laquelle il pensait avoir tout vu, cependant la scène qui se dévoilait devant lui était d’une sordidité inédite. L'appartement, plongé dans une semi-obscurité, était un véritable taudis. Dès l'entrée, un tapis souillé, autrefois beige, était maintenant une marée terne de taches indéfinissables, un terrain de jeu pour une armée invisible de bactéries. L'odeur, une composition nauséabonde de moisissure et de renfermé, imprégnait l'air lourd.
Les murs, autrefois d'une blancheur clinique, avaient jauni sous le poids des années de tabagisme et d'indifférence. Des fissures s'étendaient comme des veines malades, témoignant de l'agonie lente de l'endroit. Au milieu des déchets qui jonchaient le sol gisait le corps sans vie d’un homme. Dans un coin de la pièce, non loin du cadavre, se trouvaient deux enfants qui ne devaient pas avoir plus de 5 ou 6 ans. Lorsque la police pénétra sur les lieux l’un d’eux se mit en protection devant l’autre, pointant un blaster vers les nouveaux arrivants.

- Ne… ne vous approchez pas ! !
Sa voix était tremblante et apeurée, mais ferme malgré tout. L’officier s’approcha un peu et se présenta comme étant de la police. Après une courte discussion avec l’enfant il réussit à lui faire poser son arme. Il s’approcha alors doucement de lui pour le prendre par la main. C’est alors que le deuxième, qui était resté recroquevillé sur lui-même jusque-là, réagit violemment :
[list]-

NE VOUS APPROCHEZ PAS !

- Ne t’inquiète pas petit. Nous allons vous…
[list]-

RECULEZ !!
L’enfant fit un geste de main vers le policier qui fut projeter à l’autre bout de la pièce. Un de ses collègue s’approcha pour l’aider à se relever.

- Vous allez bien capitaine ?

- Ca va, ça va oui…. !
Il marque une pause, un peu sonné par le choc.

- Appelez les jedi.

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La mère des enfants fut retrouvée, inconsciente, dans la chambre à coucher entourée de bâtons de la mort usagés. Visiblement les enfants avaient subi les pires sévices, vendu par leur mère qui avait été trouvée, inconsciente, dans la chambre à coucher, contre quelques bâtons de la mort. Ce n’était pas la première fois. Et ce n’était pas le premier homme. Les enfants, brisés, peineraient à surmonter le poids insupportable de ce traumatisme.
Les jedi étaient venus pour récupérer le sensitif mais ne purent se résoudre à abandonner le second.
Pendant que son jumeau suivait la formation des Jedi, Rawellon quant à lui recevait une éducation à laquelle il n’aurait jamais pu prétendre autrement. Et il pouvait aussi rêver à un avenir.

Après quelques années passées au Temple, Rawellon finit pas se faire adopter par un couple qui ne pouvait avoir d’enfant, mais qui préférait donner sa chance à un orphelin plutôt que d’utiliser la science. Il fut ainsi éloigné de son frère, même s’ils continuèrent à communiquer et que son père adoptif l’emmenait revoir son frère dès qu’il passait sur Typhon pour affaire. En effet ce dernier possédait une entreprise plutôt florissante, et Rawellon connu, après la misère de son premier logis et l’austérité du Temple, un environnement assez aisé.
Hélas, le destin, tel un bourreau impitoyable, s’acharna sur le jeune Rawellon. La guerre s'abattit sur sa planète, fauchant la vie de ses parents adoptifs dans les bombardements. Le jeune adolescent se retrouva, du jour au lendemain, plongé dans l'abîme d'un camp de réfugiés, où la lutte pour la survie devint sa principale préoccupation.
C'est là, au cœur de la détresse, que Rawellon fit la rencontre d'Edessa, une twi'lek à la peau orangée, orpheline comme lui. Elle, ainsi que d'autres réfugiés, étaient en proie à l'oppression d'un groupe de petites frappes cherchant à imposer leur loi brutale. Rawellon, se dressa naturellement en défenseur, perpétuant ainsi l'héritage protecteur qu'il avait toujours incarné avec son frère. Son courage et sa ruse attirèrent l'attention d'une bande organisée, avec laquelle lui et Edessa s'adonnèrent à une succession de larcins.

Cependant, cette existence criminelle ne satisfaisait pas Rawellon. Les préceptes éthiques hérités des Jedi et de ses parents adoptifs persistaient en lui malgré les épreuves. L'idée de prospérer aux dépens des autres le rongeait comme un ver moral. Il aspirait à mériter son existence, à obtenir un salaire avec honneur. Pour cela, il lui fallait une nouvelle profession, et le rôle ambigu de mercenaire lui apparut comme une évidence.
Ainsi, ils décidèrent de quitter la planète, laissant derrière eux les ombres du passé, pour se lancer à leur compte. C’est peu de temps après leur départ que Rawellon réussit à renouer le contact avec son frère jumeau, prenant d'immenses précautions pour préserver secret le lien qui les unissait, ce qu’ils réussirent jusqu’à présent, le fait que son frère soit une "Ombre" jedi aidant beaucoup. Les échanges entre les frères, bien que rares et concis, se faisaient à travers des holos pré-enregistrés, ajoutant une dimension clandestine à leur connexion fraternelle. Ce secret partagé apportait du baume au cœur de Rawellon, telle une ancre dans cet univers incertains qui l’avait déjà tant malmené.

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- Ne le lâche pas Edessa, il faut qu’on le choppe !

- Je sais ! Mais l’autre chasseur de prime est toujours dans la course !
Les bruits de leurs pas résonnaient sur la plateforme métallique. Un zabrak s'élançait avec une détermination désespérée, ses pieds martelant le sol métallique dans un rythme effréné. Suguur, une ombre traquée pour d'innombrables méfaits et dont la capture leur rapporterait une belle somme, fuyait avec l'espoir de distancer ses poursuivants. Mais la traque était plus qu'une simple course. Sur la même plateforme que la cible se trouvait un shani, silhouette reptilienne bien décidé lui aussi à mettre la main sur la prime.

Le zabrak, conscient de la menace qui le talonnait, pivota brusquement, déployant une grenade avec une adresse meurtrière. La grenade tournoya dans l'air en direction du shani. L'explosion qui suivit déchira l'air, brisant la passerelle et précipitant l’alien dans le vide.
Alors qu’Edessa évita agilement les décombre qui tombaient sur eux, Rawellon, sans aucune hésitation, sortit son grappin et et plongea dans le vide à la suite du shani. Il le rattrapa de justesse et le hissa sur la terre ferme.

- Tu m’as sauvé la vie, humain. Pourquoi ?

- On est tous des collègues non ?

répondit Rawellon, un sourire aux lèvres.

- J’ai une dette envers toi désormais. Je m’appelle Braïnac.

- Enchanté Braïnac, moi c’est Rawellon. Et si nous reprenions notre chasse ?

Leur collaboration fructueuse permit de capturer Suguur et de partager la prime en trois. Rawellon, toujours à l’affût de nouvelles opportunités, profita de cette nouvelle amitié pour demander à Braïnac de les intégrer dans le monde des chasseurs de prime. Jusque-là ils n’avaient rempli que des contrats assez faciles, capturer quelques petits malfrats, ils voulaient s'immerger pleinement dans la vie de mercenaires. Le shani avait des contacts et pourrait les aider à faire leur place.

Après une soirée bien arrosée à fêter leur victoire et parler de leur avenir, Rawellon retrouva sa chambre du moment, dans l’hôtel où ils avaient élu résidence. Sortant un dispositif d'enregistrement, il commença à dicter son message :

- Salut mon cher Jedi Sintamo ! Je te contacte car j’ai entendu dire qu’un vaisseau remplit de padawan avait été prit pour cible par des Jedi obscurs ou un truc du genre… Du coup je voulais être sûr que tu ailles bien. Mais je suis sûr que c’est le cas, tu te débrouilles toujours pour te sortir des ennuis en général. De mon côté tout va plutôt bien, je crois que ma carrière vient de se lancer réellement. Laisse-moi te raconter…

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- La suivante est pour moi !

C’était au moins la troisième fois de la soirée que Rawellon payait sa tournée. Mais il y avait une bonne raison à ça : il était riche ! Il venait, en compagnie d’une bande de mercenaires, d’accomplir la mission la plus dangereuse de sa vie. Mais aussi la plus lucrative. En effet, au terme d’un combat acharné, et de plusieurs mois de travail, ils avaient réussi à mettre complètement hors d’état de nuire un important groupe de la pègre qui commençait à faire de l’ombre à un membre d’un des Kajidic Hutt les plus puissants. Avec la récompense promise, son principal problème était désormais de trouver sur quelle planète s’installer confortablement pour profiter de sa nouvelle vie.

Alors qu’il se remémorait certains instants de la bataille avec un toydarien, ils furent interrompus par Braïnac, lui aussi présent.

- Euh Boss…

- Qu’est-ce qu’il y a Braïnac ?
Ce dernier ne répondit pas et se contenta de pointer les holonews qui défilaient sur l’écran.

- C’est un jour historique pour la Galaxie. Les derniers Kajidic Hutt viennent de tomber. L’Apex règne désormais en maître sur les anciens territoires du Cartel.

- Et merde…
Il semblerait que leur employeur ne soit plus en mesure de les payer. Et que le principal problème de Rawellon soit maintenant de trouver comment payer les trois tournées promises…

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- …concernant tes inquiétudes je n’étais pas présent lors de l’attaque. Il parait que c’était un véritable massacre...
Un homme aux cheveux longs et à la barbe négligée regardait attentivement un enregistrement holographique sur lequel apparaissait un autre homme aux cheveux et à la barbe encore plus longs mais bien plus soignés. Il était tellement absorbé par le holo qu’il ne remarqua pas l’entrée d’une twi’lek dans la pièce.

- Hello !

L’homme coupa rapidement la diffusion et rangea l’enregistrement dans sa poche. Il se tourna vers la nouvelle arrivante et lui lança d’un ton nonchalant :

- On t’a jamais appris à frapper ?

- Ho, je te signale que ce vaisseau est aussi le mien. C’était un message de qui ?

Elle pointa du doigt la poche de l’humain qui lui répondit d’un simple « Personne » accompagné d’un geste de la main signifiant « Laisse tomber ».

- Comme tu veux, mais je finirais bien par découvrir qui est ton mystérieux correspondant

dit-elle dans un sourire.

En attendant pendant que tu glandes ici le client est arrivé et nous attend à la cantina.

- Parfait. Je te suis.

Rawellon observa Edessa, c’était le nom de la twi’lek, alors qu’elle sortait du vaisseau pour se diriger vers la porte du hanger où ils étaient stationnés. C’était vraiment une très belle femme. Sa peau d’un orange chaleureux se mariait parfaitement au vert de son maquillage et des lanières qu’elle mettait dans ses lekku en guise de décoration. Elle avait un visage magnifique, tout à fait harmonieux, avec un petit nez qui légèrement relevé au bout et des yeux qui ne pouvaient pas laisser indifférent.
Ils marchèrent une dizaine de minutes avant d’arriver devant un bâtiment allongé en forme de demi-lune. Hormis sa taille assez imposante il se fondait parfaitement dans le paysage urbain et l’endroit semblait ma foi plutôt accueillant.

A peine avaient-ils pénétrés à l’intérieur du bâtiment qu’un Pau’an les accosta. Il s’agissait de Vol’Unta, l’un de portes paroles et interprète des frères Dess’s. Il se démarquait facilement du reste de la plèbe présente, que ce soit par sa stature imposante, typique de son espèce, ou par ses habits plus classieux que la moyenne. Rawellon ne pouvait pas l’encadrer. Rien n’allait chez cette espèce : que ce soit leur peau grise striée, leurs yeux complètement noirs et cernés ou encore les protections qu’ils utilisaient autour de leurs oreilles pour protéger leur ouïe ultra-fine. Mais ce qui suscitait le plus d'effroi chez Rawellon, c'étaient leurs dents, des canines tordues évoquant une spécialisation dans la découpe de viande crue. Il se souvenait avec une précision dérangeante de la vision de leur repas, au cours duquel il avait constaté que même leur manière de se nourrir avait quelque chose de terrifiant.
Vol’Unta scrutait le binome de ses yeux noirs, émettant une confiance qui agaçait profondément Rawellon. L’inimitié qui existait entre les deux hommes envenimaient chaque interaction.

- Suivez-moi, Maître S’sarhi vous attend. Les autres sont déjà arrivés.

Ils passèrent dans une salle au sous-sol, privatisée pour l’occasion bien sûr, et furent accueillit par un baragouinage en trandoshan auquel Rawellon ne comprenait toujours rien, même après des années de fréquentation de cette espèce.

- Maître S’sarhi se plaint de votre ponctualité… Encore une fois.

- J’admets que j’ai déconné. Être plus lent qu’un gros lézard. Faut croire que je me ramollis.
Il fixa le trandoshan droit dans les yeux, et tous deux éclatèrent d'un rire tonitruant. Rawellon avait eu affaire à S’sarhi à plusieurs reprises, et une certaine camaraderie s'était établie entre eux. C'était lors d'un repas partagé que Rawellon avait malheureusement été témoin de la manière dont Vol’Unta s'adonnait à son festin. Ce dernier lançait d’ailleurs un regard noir à l'humain. Il était perplexe quant au fait que le trandoshan tolère de tels propos, et si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait très certainement déjà transformé Rawellon en steak tartare.

- Content de te voir S’sarhi, j’espère que tes frères vont bien.

Le trandoshan lui fit simplement signe de s’assoir à une des tables disposées autour de l’estrade sur laquelle il se trouvait. Rawellon en profita pour jeter un petit coup d’œil autour et pu constater qu’une belle brochette de chasseurs de primes et autres mercenaires était présente. Il était content de constater que son petit numéro semblait avoir fait l’effet escompté sur plusieurs d’entre eux : les frères Dess’s jouissaient d'une réputation robuste dans le milieu, et s’adresser de manière si familière à l’un d’eux n’avait rien de commun.

- Bien, maintenant que tout le monde est présent nous allons pouvoir vous expliquer la nature de votre mission. Un de nos vaisseaux de marchandises s’est fait attaquer par des pirates qui en ont dérobé l’intégralité de la cargaison. Nos informateurs ont réussi à localiser leur base sur une lune isolée dans la bordure extérieure. Votre mission consistera donc simplement à récupérer ce qui appartient aux seigneurs Hutt et à leur donner une leçon : on ne s’attaque pas impunément aux frères Dess’s.
Rawellon, tout en gardant son calme apparent, savait que les missions se révélaient rarement aussi simples qu'elles ne le paraissaient. S'attaquer à un Dess’s signifiait soit être stupide, soit être très sûr de sa force. L'humain espérait ardemment que les types contre qui ils allaient devoir se frotter appartenaient à la première catégorie. Dans tous les cas il faudrait une équipe solide et justement Vol’Unta commença la présentation des différents membres qui la composait.

Rawellon ne l’écoutait que d’une oreille tandis qu’on les présentait lui et sa coéquipière twi’lek. L’humain regardait tout autour de lui afin d’identifier les différents membres de l’assemblée. Il reconnut les frères Heulz, réputés pour leur efficacité. Rawellon avait tout de même du mal à prendre au sérieux deux mercenaires Biths. A l’inverse des Pau’an, cette race n’était ni intimidante, ni même charismatique. A l’inverse le shani adossé sur le mur du fond, attira son atetntion. L’humanoide, dénommé Braïnac, était presque aussi large que grand. Son crâne était orné de plumes colorées formant une coiffure singulière. Rawellon avait déjà eu l’occasion de travailler avec lui à de multiples reprises. A vrai dire il avait même déjà sauvé plusieurs fois la vie du shani et l’inverse était vrai aussi. Ils étaient devenus avec le temps de véritables frères d’armes et Rawellon avait une parfaite confiance dans ce dernier. C’était moins le cas pour le membre d’escouade suivant : un twi’lek à la peau grise répondant au nom de Roland. C’était un homme de confiance de Vol’Unta et il était aussi froid et désagréable que lui. Il possédait même des dents aiguisées identiques à celles du Pau’an.

Les trois derniers membres présents étaient inconnus à Rawellon. Il s’agissait de deux humains, Kathleen et Leeroy, ainsi que de Gup, un advozse. Enfin Rygel venait compléter la fine équipe. Il s’agissait d’un toydarien avec qui Rawellon avait déjà eu l’occasion de travailler par le passé. Redoutable tireur. Ce dernier se trouvait déjà sur place et c’est lui qui avait communiqué les coordonnées de la base aux trandoshans. La fine équipe était réunie, et chacun devait maintenant rassembler son équipement avant le départ. Le plan serait peaufiné durant le trajet, qui devait durer environ un jour et demi. Mais peut-être pourraient-ils boire un dernier verre avant de prendre la route ?

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- Préparez-vous à sortir de l’hyperespace dans 3, 2, 1…
Le vaisseau, ainsi que ces occupants, furent soumis aux habituelles secousses qui accompagnaient toujours le retour à une vitesse normale. Ils étaient arrivés sur le lieu de la mission. La lune s'étendait devant eux, offrant une variété de paysages, des forêts luxuriantes se succéder à d’arides déserts rocailleux. Depuis l'espace, cette diversité était étonnamment visible.
Rawellon, Edessa et Braïnac se trouvaient à bord du même vaisseau que Leeroy et Kathleen, les frères Biths voyageaient en duo. Gup et Roland quant à eux avaient chacun leur propre chasseur. La base pirate était adossée à une falaise. Le plan consistait à se poser à une distance raisonnable et à s'infiltrer en descendant par cette dernière. A priori le flanc de cette dernière était infesté de chauve-faucon, de sacrées saletés. L’espèce, originaire de Coruscant, s’était très certainement retrouvée ici à la suite d’une tentative d’élevage infructueuse, ses œufs étant considérés comme des mets de choix pour l’aristocratie. Ainsi les pirates ne s’attendraient certainement pas à une infiltration venant des cieux.

Le vaisseau trembla à nouveau lors du passage dans l’atmosphère et Rawellon fut tiré de ses rêveries par une alarme suivit immédiatement de la voie de Braïnac.

- Euh boss…

Aïe. Rawellon avait suffisamment d'expérience avec le shani pour savoir que lorsque ce dernier s'adressait à lui avec cette phrase exacte, les événements qui suivaient ne se déroulaient généralement pas bien.

- On est suivi par plusieurs chasseurs. Leurs systèmes d’armements sont actifs.

- Tente d’établir une communication av…
Il n’eut pas le temp de finir sa phrase qu’une rafale de laser frôla de près leur vaisseau. Visiblement la discussion n’était pas une option. Les vaisseaux de l’escouade improvisée rompirent immédiatement leur formation serrée pour se disperser et répondre plus efficacement à la menace. La bataille commença.

Six chasseurs au moins se trouvaient face à eux. Le vaisseau dans lequel se trouvait Rawellon n’était pas taillé pour le combat. Ils devraient donc compter sur les autres pour les sortir de là, tandis qu’ils feraient tout leur possible pour échapper aux tirs ennemis.
Edessa s’empara des commandes, elle était bien meilleure pilote que ses deux comparses. Elle le fit piquer droit vers le sol et, par une manœuvre habile, réussit à se positionner derrière les deux chasseurs qui les suivaient, mais dans le sens opposé. Son but était de s’éloigner d’eux, pas de les descendre pour l’instant. Les autres s’en sortaient plutôt bien aussi, Roland avait déjà descendu deux chasseurs à lui tout seul.

- Accrochez-vous !
Edessa vira violemment vers la droite tout en faisant vriller le vaisseau sur lui-même. Elle venait d’esquiver de justesse le vaisseau des frères Heulz qui s’étaient fait toucher et étaient en train de s’écraser.

- La prochaine fois, préviens nous un peu avant.

- Je fais ce que je peux !
Malheureusement, la manœuvre d’esquive les avait placés dans une mauvaise posture et un des chasseurs ennemis en profita pour leur lancer deux torpilles à têtes chercheuses.

- Edessaaaa…

- Je sais ! Je fais ce que je peux.

Répéta-t-elle en serrant des dents

Elle réussit à faire en sorte que l’une des torpilles s’écrase sur un de leurs adversaire, mais ne pu rien faire pour esquiver la deuxième. Ils n’avaient d’autres choix que d’amorcer une manœuvre d’atterrissage d’urgence. Elle « s’écraposa » comme elle put et le vaisseau glissa encore sur plusieurs mètres avant de stopper sa course non loin du site de crash de leurs alliés Biths.
Lorsqu’ils rouvrirent les yeux, leur vaisseau était entouré de trois chasseurs ennemis, dont l’un d’eux avait ses armes braquées sur eux. Ils obéirent docilement lorsqu’on leur ordonna de sortir avec les mains en évidence. Ça s’annonçait mal, les autres membres de l’équipe s’étaient tous fait avoir et la carcasse du vaisseau des frangins était à présent complètement calcinée, laissant peu de place au doute quant à leur survie. C’était donc ainsi que se terminait l’histoire pour les terribles frère Biths Heulz.

Ils furent tous menottés et mis à genoux. Les pirates, tous des weequays, arboraient d’affreux sourires conquérants sur leurs visages tandis qu’ils passaient en revue leur prise.

- Eh bien qu’avons-nous là ? Des voyageurs égarés et si l’on en croit les armes qu’on a trouvé dans le vaisseau vous ne partiez pas en mission humanitaire.
L’un des weequays s’approcha d’Edessa en sifflant.

- Hey plutôt pas mal la twi’lek là. Carrément bien foutu même !

- Attends de voir mon boule, là tu auras une vraie raison de t'exciter !

- La ferme humain.

- T’es sûr que t’es pas intéressé ? Il parait que je suis le meilleur twerkeur de la galaxie.

- Je t’ai dit de la fermer !
Le pirate s’approcha d’un pas rapide de Rawelon, la crosse de son arme levée prêt à frapper l’humain. C’est là que le bruit caractéristique d’un tir de blaster retentit, suivi presque instantanément par celui d’un bris de verre, le stoppa net le pirate dans son élan. Visiblement, le collègue qui était chargé de les tenir en joue avec son vaisseau venait de se faire descendre par un tir de sniper. Le reste se passa très vite : avant que quiconque n’ai pu réagir, Braïnac se redressa et bondit à la gorge d’un des pirates, lui arrachant la carotide à grand coup de mâchoire. Rawellon se leva et plaqua le pirate restant d’un coup d’épaule tandis que Roland le rejoignait pour l’aider à le maitriser. Ils parvinrent à le mettre hors d’état de nuire et s’afférèrent ensuite à se débarrasser de leurs menottes.

Rawellon, percevant le bruit caractéristique de son approche, empoigna une paire de jumelles pour scruter l'horizon. Son visage s'illumina d'une lueur d'espoir reconnaissante lorsqu'il identifia la personne au volant.

- Rygel, ma sauterelle préférée ! On peut dire que tu tombes à pic !
Le toydarien descendit de son véhicule, arme à l’épaule. La scène aurait pu paraître incongrue si l'on ne connaissait pas la réputation de ce tireur d'élite : un toydarien, créature d'ordinaire frêle et aérienne, se baladant avec un fusil de précision qui semblait démesuré par rapport à sa propre stature. Son arme, accrochée à son dos, dépassait largement sa taille, créant une impression de contraste presque comique. Cependant, personne ne devait se méprendre sur l'efficacité redoutable du toydarien. Les préjugés sur sa race s'effaçaient rapidement devant la réalité de sa maîtrise meurtrière du sniper.

- J’ai vu la bataille aérienne au loin. Je me suis immédiatement dirigé vers votre position. On ne peut pas dire que vous ayez fait une entrée particulièrement réussie…

- Ca aurait pu être pire,

- Ce que je ne comprends pas c’est comment ils nous ont repérés et comment ils se sont retrouvés aussi vite sur notre position. On est censé être assez loin de leur base pour ne pas apparaître sur leurs radars,

souligna Leeroy.

- C’est le cas. Vous êtes tombé sur une de leur patrouille. La faute à pas de chance pour le coup.

- En tout cas maintenant ils vont savoir que nous sommes là…

Kathleen avait raison. Les pirates n’allaient pas tarder à se questionner quand ils verraient que leurs gars ne reviennent pas de patrouille. Ils ne pouvaient plus compter sur l’effet de surprise qui aurait dû jouer en leur faveur. De plus de tous leurs vaisseaux, seul celui de Roland, ainsi que ceux des trois pirates qu’ils venaient de descendre, étant encore en état de voler. Atteindre le sommet de la falaise pour une infiltration discrète de la base pirate devenait une impossibilité manifeste. Leur plan initial, méticuleusement conçu, prenait l'eau. Ils étaient désormais contraints de repenser leur approche.
L'incertitude planait sur leur mission, et Rawellon se torturait déjà l’esprit afin de trouver comment surmonter cet imprévu.

- On se trouve à environ 10 heures de marche de leur base,

commença Rygel, devançant ainsi la question de Rawellon,

cependant, en coupant par les marais, on peut gagner facilement 6 heures.

- Je suppose qu’on n’a pas vraiment le choix. Bon très bien, changement de programme, rassemblez les astromécanos qu’il nous reste, je vais vous expliquer ce qu’on va faire…

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Voilà plusieurs heures à présent qu’ils pataugeaient dans le marais. Ils n’avaient rencontré aucun problème hormis l’odeur pestilentielle et les nuées de moustiques qui s’attaquaient férocement à eux.

- A ce rythme-là je vais avoir besoin d’une transfusion sanguine avant d’être arrivé,

La tension était palpable au sein du petit groupe et leur arrivée catastrophique sur la planète avait mis à mal leur confiance dans la réussite de la mission. C'était le moment opportun pour un discours inspirant, une envolée passionnée digne d'un leader charismatique. Ce que Rawellon n’était pas. S’il avait certes la langue bien pendue, les discours d’encouragement ce n’était pas son truc. Malgré cela il savait l’impact crucial que pouvait avoir le moral sur le succès, ou l’échec, d’une mission.
Il commença à fredonner un air bien connu et fut rapidement suivi par Edessa puis par toute la troupe. Une sorte d'hymne improvisé émergea, une tentative de chasser les nuages sombres qui pesaient sur leur entreprise. Seul l’advozse était retombé dans les mauvais travers de sa race et continuait à s’énumérer les différentes façons horribles dont ils allaient sans doute tous mourir.

- Allons Gup, ne soit pas si défaitiste ! Reprends le couplet avec… ATTENTION, serpent des marais !
Rawellon eu tout juste de temps de sauter sur la trajectoire du serpent qui tombait tout droit sur Kathleen. Les crocs du reptiles s’enfoncèrent profondément dans son avant-bras. Alors que Rawellon se débattait avec la bête, laissant échapper une cascade de ses plus beaux jurons, Roland dégaina une vibrolame et trancha la tête du serpent d’un coup net et précis. Le corps d’environ 2 mètres, tomba dans la boue des marais tandis qu’Edessa aida Rawellon à se défaire de la tête toujours accrochée.

- C’est mauvais. Ces serpents vivent en nids et un individu de cette taille est trop petit pour être un adulte, restez sur vos gardes !
Plof. Quelque chose venait de tomber dans une flaque à leur droite. Plof. A gauche.
Le groupe releva la tête et constata avec horreur que plusieurs dizaines de serpents tombaient littéralement sur eux, gueule grande ouverte. Roland eu juste le temps de s’écrier « Courrez !» qu’un autre serpent, bien plus imposant, surgit de sous la vase. Ce spécimen devait faire une quinzaine de mètre et était très probablement l’un des géniteurs de la myriade de petits qui leur pleuvait dessus. Tous s’élancèrent en ligne droite, fort heureusement dans la même direction, les serpents à leur trousse. Ils commencèrent à tirer, leur feu nourri trouvant quelques cibles parmi les reptiles.

- Nos blasters n’ont pas d’effet sur le gros. Et les petits sont difficiles à toucher. Ils bougent vite les salopiots !

- Sors une grenade !

- Mais on en a presque plus ! On les a toutes…

- Je SAIS mais on n’a pas le choix je crois là !
Leeroy s’exécuta promptement : il sortit une grenade de son sac et s’arrêta pour la lancer. Le hasard voulu que le gros serpent la gobe ce qui eu pour effet de le faire imploser et de tapisser les arbres alentours de boyaux et de chairs de serpents. Les quelques spécimens qui avaient survécu se dispersèrent ou furent facilement éliminés à coup de blaster.

- Euh Boss…

- Qu'est-ce qu’il y a Braïnac ?!
Le trandoshan pointa le bras gauche de Rawellon, dont les veines de l’avant-bras étaient devenues noires. Ce dernier se tourna dépité vers Roland.

- Laisse-moi deviner, en plus de jouer aux cascadeurs dans les arbres, ces serpents sont venimeux ?

- Faites-lui un garrot au niveau du coude, préparez de quoi cautériser la plaie et sortez les médikit,

il dégaina sa vibrolame et regarda Rawellon dans les yeux.

Ça va faire mal.

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- Ca y est on y est.
Ils se trouvaient à une centaine de mètre de la base, peut-être moins. De leur position, les arbres dissimulaient encore leur présence. Un simple mur de taule protégeait la partie face à eux tandis que le flanc de la falaise couvrait l’autre côté. On voyait dépasser deux tours de garde au niveau de la porte d’entrée ainsi qu’un bâtiment assez imposant contre la falaise.

- C’est le moment, j’envoie le signal.
Bien qu’il ait réussit à reprendre du poil de la bête Rawellon restait pâle à l’extrême. Désormais amputé de son avant-bras gauche il se servit de son dernier bras valide pour envoyer un message depuis son comlink. Quelques instant plus tard deux chasseurs pirates apparurent à l’horizon, s’approchant à grande vitesse. Comme prévu, les pirates les laissèrent s’avancer et ne comprirent que trop tard leur erreur, c’est-à-dire quand l’un des vaisseaux alla s’écraser contre la porte et les tours tandis que l’autre se fracassait contre le mur d’enceinte, non loin du marais. Les explosions furent retentissantes, le groupe ayant pris soin de remplir les deux vaisseaux d’un maximum d’explosifs.

- Les astromécanos ont fait leur taff, à nous de faire le nôtre.

L’assaut était lancé. Le vaisseau qui s’était écrasé près d’eux avait ouvert une brèche qu’ils allaient pouvoir emprunter tandis que le crash de l’autre vaisseau forcerait les pirates à diviser leurs troupes. Leur plan pouvait sembler simpliste, dépourvu de la grandeur tactique des plus éminents généraux, mais sachant qu’ils affrontaient une horde de brigands désordonnés, il était pragmatique.
Ils passèrent sans encombre au milieu des débris du mur d’enceinte mais se retrouvèrent rapidement nez à nez avec les pirates venus contenir les flammes et sécuriser le point d’impact. Les pirates, toujours en phase de compréhension de la situation, furent prit au dépourvus et ne purent opposer qu’une faible défense désorganisée. Le petit groupe progressa rapidement jusqu’au bâtiment principal, sous la couverture de l’œil perçant de Rygel qui s’était positionné sur une corniche dans la falaise, armé de son sniper. Arrivés sur place, ils se scindèrent en deux groupes : Edessa et les deux humains garderaient l'entrée depuis la salle principale, tandis que Rawellon, Braïnac, Roland et Gup poursuivraient leur exploration.

- Voilà le hangar principal, c’est sûrement ici que se trouvent les dernières marchandises. Prenez garde, ils doivent nous attendre de l’autre côté.
Et c’était effectivement le cas. À peine franchirent-ils l'entrée que des tirs de blaster fusèrent à leur encontre. Constatant qu’ils ne pouvaient avancer, ils appelèrent du renfort et c’est Edessa qui les rejoignit, portant avec elle les deux grenades restantes. Le reste ne fut plus alors qu’une formalité.
Une fois les derniers pirates éliminés ils purent alors fouiller le hangar. Il y avait quantité d’épices et autres marchandises que les Dess’s seraient ravis de récupérer. Rawellon était en train d’inspecter les vaisseaux présents lorsque Braïnac l’interpela.

- Euh boss…
L’humain leva les yeux au ciel et répondit, exaspéré :

- Qu’est-ce qu’il y a encore ?!
Il rejoignit le trandoshan qui se tenait devant un grand conteneur et y découvrit… des êtres vivants. Des esclaves. Il serra les dents et maudit mentalement le trandoshan de leur avoir caché ça.

- Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, nous allons vous aider, puis, s’adressant à Braïnac, on devrait pouvoir utiliser les vaisseaux transporteur des pirates. Aide ses gens à monter à bord, nous les déposerons en route sur une planète où ils pourront s’en sortir.

- Je ne crois pas non ! Ces esclaves appartiennent aux frères Dess’s au même titre que les autres marchandises. Ils viennent avec nous.

- Laisse tomber Roland. Pour une fois cesse d’être un con et prend la bonne décision, on va rendre la liberté à ces gens point.

Roland se dirigea d’un pas vif vers Rawellon et le saisit au cou. Il n’eut cependant pas le temps de faire grand-chose d’autre car Braïnac le saisit immédiatement et le tira en arrière tandis qu’Edessa le mit en joue. Rawellon tourna les talons et se dirigea à nouveau vers les vaisseaux.

- Bande de cons. Quand Vol’Unta et les Dess’s apprendront ça vous le regretterez amèrement.

- Il n’y a aucune raison qu’ils l’apprennent…

Roland ricana en se dégageant de l’emprise de Braïnac. Il se dirigea, la mine sombre, vers une caisse qu’il soupesa.

- Roland…

Il se tourna vers Rawellon, le regard noir. Se dernier lui tournait toujours le dos.

- Tu avais juste à fermer ta gueule.

Avant que quiconque n’ai pu réagir, Rawellon fit brusquement volteface. Son mouvement s’arrêta, bras tendu, blaster à la main. Le tir était déjà parti et Roland s’effondra sur le sol. Braïnac et Edessa regardèrent Rawellon sans dire un mot.

- Tu as quelque chose à redire sur tout ça Gup ?
Il jeta un regard en coin à l’advozse qui tentait de se faire oublier dans son coin.

- Euh non non. Rien du tout.

- Bien. Prévenez les autres, on dégage d’ici.

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- Maître S’sarhi, ainsi que ses frères, seront très heureux de récupérer leur marchandise. Cependant je me demandais : y-a-t-il toute la marchandise ?

Rawellon ignora Gup qui se tenait à côté de lui et semblait littéralement fondre sur place. Tiraillé entre sa peur de Vol’Unta et sa crainte de Rawellon, il pouvait à tout moment craquer et lâcher le morceau.

- Tout ce qu’il y avait dans la base pirate en tout cas.

- Vous êtes sûr ? Il n’y avait rien de plus… vivants ?

- Rien.
Vol’Unta et Rawellon se regardaient droit dans les yeux. C’était une véritable bataille silencieuse L'un cherchant à déceler le moindre soupçon de doute dans les yeux de son adversaire, pendant que l'autre s'efforçait d'afficher une assurance inébranlable. Et pourtant il savait. Et il savait qu’il savait, mais sans preuves tangibles…

- Et où est Roland ? J’aurais bien aimé m’entretenir avec lui, partager un repas.

- Malheureusement il est mort pendant l’attaque.

Le Pau’an se dressa de toute sa hauteur, à tel point que Rawellon cru qu’il allait se jeter sur lui. La mine grave il tentait de garder une expression relativement neutre mais on pouvait lire la colère dans son regard.

- Je suis surpris, c’était pourtant un excellent combattant.

- Je suis désolé. Je sais que vous étiez proches. Mais comme on le dit se sont toujours les meilleurs qui partent les premiers.
Rawellon s’approcha du Pau’an et lui tapota le bras d’un geste qui paraissait réconfortant mais qui était en réalité une provocation.

- Mais ne vous en faites pas, ses exploits ne serons pas oubliés. Nous écrirons une chanson à sa mémoire !

Il s’éloigna alors du porte-parole des frères trandoshans et le salua de sa main gauche, désormais métallique, avant de finir, un sourire au coin des lèvres.

- Je laisse le soin à vos hommes de décharger la marchandise et de charger la récompense. J’ai besoin d’aller boire un verre.

Dernière édition par Rawellon Sintamo le Ven 12 Jan - 22:39, édité 2 fois

Bonjour et bienvenue !

Nous prions de t'excuser pour le retard qu'a pris l'évaluation de ta fiche (les joies des fêtes) ! Avant de pouvoir te valider, il te faudra procéder à quelques modifications.

1/ Pour commencer, il semblerait que ton avatar ne soit pas aux bonnes dimensions (200x400). En cas de besoin, n'hésite pas à faire appel aux personnes sur le discord, si tu éprouves des difficultés à le faire.

2/ Dans la section cybernétique, tu ne peux disposer de l'injecteur à Bacta. En effet, étant donné que tu n'es pas un cyborg avancé et que tu n'as pas d'archétype, tu ne peux sélectionner de telles augmentations. Pour les sélectionner, si tel est ton désir, n'hésite pas à te référer au topic sur les améliorations cybernétiques.

3/ Au sein de ta psychologie, deux petites erreurs se sont glissées. En effet, les mandaloriens ne sont pas une race (la race dite "mandalorienne" n'existe plus depuis 4000 ans. Il s'agissait des Taungs). De même, si ton personnage a du mal avec la gouvernementalisation de l'APEX, il aurait dû en éprouver aussi avec les Hutts car quand bien même il s'agissait de cartel, il y avait une forme de gouvernement malgré tout !

4/ Quelques modifications devront également être effectuées sur ton Histoire. Voici lesquelles :

A: Il parait peu probable que deux Jedi aient pu se rendre sur Coruscant dans l'optique d'aller y chercher un sensitif. Coruscant est actuellement entre les mains de l'Empire et est protégée par une forteresse stellaire. Aucun trafic en provenance de la République n'est autorisé depuis la seule route hyperspatiale reliant Coruscant à l'espace républicain.Il faudra trouver une autre planète. N'hésite pas à te repérer à la carte galactique pour visualiser quelles planètes sont disponibles dans la sphère républicaine.

B: Bien que cela soit original, il parait peu probable qu'un maître d'un temple sur Tython ait de tels penchant pour les "novices". Les autres Jedi auraient perçu un tel malaise et un tel "désir". Il ne faut pas oublier que la Force permet de saisir de nombreux détails ! Aussi, jamais une telle personne n'aurait pu recevoir de telles responsabilités. De même, l’ordre ne l’aurait pas confié à un orphelinat fragile financièrement, sans possibilité de le surveiller un minimum.

C: Globalement, bien que la fiche soit très plaisante à lire, il serait souhaitable que plus de mentions à l'APEX soit présente dans la fiche. A la lecture, nous n'avons pas l'impression qu'il appartienne du tout à cette faction. Par conséquent, essayer de raconter plus d'interactions ayant un lien direct avec l'APEX règlerait ce souci. En cas de question dans ce domaine, n'hésite pas à te référer à Zarseen Raynar par MP !

Nous restons à ta disposition en cas de problème, bien entendu ! Bon courage pour les modifications !

Merci pour le retour et pas de soucis pour le délai, c'était les congés pour tout le monde !

J'ai corrigé les différents points demandés. J'ai modifié le paragraphe d'introduction et ai ajouté un nouveau paragraphe pour expliciter un peu ses liens avec l'APEX. Pour cela j'ai dû éditer mon second message, ayant dépassé la taille maximale dans le premier.

Je voulais juste revenir rapidement sur ce point
"De même, si ton personnage a du mal avec la gouvernementalisation de l'APEX, il aurait dû en éprouver aussi avec les Hutts car quand bien même il s'agissait de cartel, il y avait une forme de gouvernement malgré tout !"

Il faut garder à l'esprit qu'ici, c'est la vision du personnage qui est mise en avant, biaisé par ses a priori et ses expériences. J'ai ajouté quelques lignes dans la psychologie pour expliciter cela aussi. Mais on est plus de l'ordre de l'idéologie, c'est comme préférer l'Empire ou la République.
Sa façon de voir l'APEX est justement quelque chose quej e veux développer dans le RP : au fur et à mesure qu'il va travailler pour eux et aux côtés des leurs membres, son opinions va être amener à évoluer, ou non, en fonction de ce qu'il va se passer.

Voilà, j'espère que les modifications apportées vous conviendrons et j'attends votre retour !

EDIT : J'ai aussi ajouté un fusil blaster dans mon équipement. Dites le si c'est trop.

Merci pour ses modifications.

Fiche validée, amuse toi bien !

Présentation - Rawellon Sintamo