[Nfoglai] L’art est la vie, la vie c’est l’art [PV Yenna]

Qu’est-ce que Yael fait là, au milieu d’une forêt colorée, pour ne pas dire jungle luxuriante, au beau milieu d’une des planètes les plus éloignées du système Sith, avec d’autres acolytes, à se demander si la moindre plante ne va pas les bouffer, si ce n’est pas les silhouettes des créatures les plus étranges les unes que les autres qui semblent attendre que le groupe ne perd ça concentration qu’un instant pour leur foncer dessus, si ce n’est pas pire ?

A vrai dire, c’est très simple car Yael, suite aux différentes rencontres récentes, en particulier avec la Reine Éternelle, sait qu’elle doit absolument gagner en puissance si elle veut avoir le plaisir de tuer Darth Calamis de ses propres mains. Cependant, la grosse problématique de l’acolyte actuellement, ce n’est pas son potentiel à proprement parler, mais de savoir comment l’utiliser et le façonner pour arriver à cette fin. En effet, l’argentée possède bien plus de possibilités de gagner en pouvoir grâce à son don, mais cela s’accompagne d’un contrepoids assez significatif. De quelles manières souhaite-t-elle progresser pour atteindre son objectif ? Trouver sa façon d’utiliser ses capacités, pour y dédier son entraînement et donc finir par atteindre sa première ambition lui demande donc déjà de savoir quels arts de la Force elle souhaite appréhender. Le sabre, la Force, un mélange des deux ou encore un domaine spécifique lié à sa capacité ? Pour trouver une partie de sa réponse, la jeune acolyte à décider de demander s’il est possible d’avoir des sortes de stages découvertes des différentes branches de l’Ordre Sith, et espérer avoir une vision plus concrète sur ce que chaque ordre au sein des Siths permet de proposer, et leur manière d’utiliser la Force pour accomplir leur dessein. Parmi les organisations qui ont répondus à sa demande et acceptés de la recevoir, se trouve celui des Modeleurs, qui possède son siège dans la planète lointaine de Nfoglai.

C’est comme ça qu’elle se retrouve au milieu de cette forêt sur cette dites planète, une sorte de paradis pour la nature. Et vu les quelques jurons que l’hapienne peut entendre dans le groupe, pour les autres, cela ressemble plutôt à un enfer. Après tout, il faut bien admettre qu’il est désormais très rare, à cet époque de la Galaxie, de se retrouver dans un endroit complètement sauvage. Le seul moyen de survivre dans ce genre de lieu est de savoir la différence entre les différents types de plantes; chose que l’argentée ne sait pas. Oh, elle peut bien faire la différence entre les arbres les plus communs, mais de là a savoir quel champignon est comestible et l’autre toxique… Enfin, Yael connaît tout de même la règle de base : que dans la grande majorité des cas, dès qu’une plante possède de très belles couleurs, il faut faire très attention… Et vu leur nombre de couleurs disparate présent dans l’endroit, il est certain que le lieu est bien plus dangereux que ce que les couleurs de l’arc-en-ciel veulent laisser paraître.

Si Yael partage un peu l’anxiété de son groupe, elle se dit tout de même qu’ils ne sont pas si en danger que ça, après tout ce sont les coordonnées qu’on leur a demandé de rejoindre avant de laisser sur la planète. Cette première excursion doit leur permettre de pouvoir comprendre les possibilités mêmes du domaine qu’ils cherchent à comprendre, et que ce soit sans doute plus un gros safari qu’autre chose, et bien que le danger peut apparaître d’un buisson dans ce genre de tour, c’est en général très surveillé… Ne serait-ce que pour protéger la faune et la flore des environs.

Quoi qu’il en soit, il est certain que la personne qui a dessiné cet endroit, ou du moins créer les espèces des environs possède un sens de l’esthétique certain. Toutes les couleurs sont dosées avec parcimonie, ce qui donne un ensemble aussi harmonique que mélodieux, sans qui est une couleur qui domine l’autre. Même la Force ne peut créer quelque chose d’aussi harmonique d’elle-même et c’est presque comme si le bosquet est une composition florale et animale, surtout que l’endroit possède une température étrangement chaude, a été crée artificiellement, et l’acolyte en tiens pour preuve la concentration très étrange de la Force à cet endroit. Même elle à son niveau, elle est capable de ressentir les émanations de celle-ci. Comme si la troupe se trouve dans un micro-écosystème artificiel…

Ce sont toutes ces choses qui font que la jeune femme est tout de même sur ses gardes, car si ne sont pas les créatures qui l’entoure le vrai danger alors… Ce sont ceux qui les contrôles, et qui sans doute en train de les observer, si ce n’est rire à leur dépens.

Cette perfection, ce côté artistique… Tout l’environnement ne peut que la rendre anxieuse. Elle ne sait pas comment ses camarades ressentent la chose, mais il est certain qu’elle à l’impression qu’ils sont arrivés là où ils doivent être. Leur trajet le long du chemin qu’ils ont emprunté, ajoutant un aspect, une couleur, une fragrance ou un son tous les quelques mètres ont fini par culminé devant ce tableau bien trop idyllique au goût de la hapienne, et elle en sait quelque chose, car sa propre planète natale est sans doute un des mondes les plus idylliques qui soient dans la Galaxie, et même elle n’atteint pas le niveau de cet éden. La question qu’il reste à répondre à l’acolyte est simplement de savoir quand, et où, l’attaque dont elle s’attend va arriver.

C’est ainsi qu’il lui faut quelques secondes pour s’apercevoir que quelque chose a changé. Au premier abord, tout semble normal, pourtant son esprit lui annonce qu’il y a un problème, et très vite, elle met le doigt sur le changement subtil. L’odeur. Celle-ci se fait de plus en plus enivrante, au point même de commencer à lui monter à la tête. Mais alors qu’elle se dirige vers une des sorties de la clairière, l’afflux de ce parfum ne lui annonçant rien de bon, ce dernier se dissipe instantanément, comme s’il n’a jamais existé. La jeune femme se retourne alors, pour jauger la situation, et ne peut être que surprise par la scène qui se passe sous ses yeux. En effet, les autres acolytes qui sont venus avec elle semblent être… Ailleurs. Comme s’ils étaient anesthésiés ou drogués, l’ensemble de la troupe ne semble plus être cohérente. Pire encore, ses derniers semblent avoir décidé que c’est le moment opportun pour faire une sieste, alors qu’ils se dirigent vers les troncs, qui ont presque une forme de pouf, pour aller piquer un somme, laissant l’argentée seule au milieu de la carrière, et clairement à cran.

Pourquoi est-ce la seule encore debout ? A-t-elle évité le pire de justesse ou bien… ?

La réponse qu’elle souhaite cependant… N’est pas celle que la présence derrière elle représente. La jeune Sith se fige, alors que des bruits de pas s’avancent doucement vers elle. Des crépitements bien trop caractéristiques viennent chanter à ses oreilles, le même que ceux dont elle s’est juré d’utiliser pour acquérir sa vengeance. Naturellement, son corps réagit avec anticipation, les souvenirs de cette nuit encore bien trop ancrés dans le corps de la jeune femme.  Mais plus que tout, c’est Son regard qui fit picoter sa cicatrice, poussant la Sith à poser sa main libre sur sa propre nuque, ne supportant guère cette sensation qui Lui fait ressentir, malgré tout ce temps… Cette main libre ? Un rapide coup d’oeil vers sa main droite lui montre qu’elle a déjà activé un sabre magnifiquement ouvragé, d’une qualité bien plus élevée que celui qu’elle a fabriqué pendant sa première année à l’académie.
Son sabre… Symbole de sa position dans l’Ordre, et de sa puissance. Un pouvoir qui dépasse depuis longtemps celui du misérable dans son dos, qui n’est plus qu’un simple obstacle, une simple formalité dans son ascension…

Alors qu’un second son caractéristique d’un sabre laser parvient aux oreilles de la Sith, la femme se retourne pour faire face à la raison même de sa présence ici… Dans ce jardin où il planifie son prochain coup… Malheureusement pour lui, ce jour va être son dernier. L’argentée observe son adversaire, qui lui rend son regard… Son regard malveillant se voit confronté au regard vindicatif de l’hapienne, alors que les deux protagonistes du duel qui va se produire ici, qui va définir leur destin, se tournent autour. Aucun mot, même si leurs yeux trahissent toutes leurs pensées. Le bleu glacial de Yael, et l’infernale orange de Darth Calamis… À la fin, seul un des deux sera encore rempli de l’éclat de la vie… Éclat que la Sith a bien l’attention d’arracher à son adversaire, alors qu’elle s’élance contre ce dernier.

Sa vengeance est à portée de main.

Laissant sa colère et son désir de vaincre son adversaire la guider, elle élance ses attaques contre le seigneur Sith avec total abandon, ne laissant pas une minute de répit à ce dernier, qui est obligé de reculé sous la férocité des assauts aux sabres de son adversaire. Aux yeux de Yael, le voir reculer et fléchir sous chacun de ses coups, parer in extremis chacune de ses feintes est un pur délice. Quand elle n’entre pas en contact avec Calamis, son sabre tranche et cautérise le jardin de ce dernier,  marquant à jamais sa présence tout comme il a marqué la sienne dans la chair de l’argentée. Leurs échanges continuent, alors que la cible de cette dernière se rend compte qu’il ne peut rien contre elle s’il se contente d’utiliser simplement le sabre. La repoussant d’un geste de la paume de sa main, l’homme masqué se mit à utiliser la Force pour animer les plantes, et tenter d’arrêter, ou au moins de ralentir, l’âme vengeresse devant lui. Mais rien n’y fait, son avance est inexorable, alors qu’elle tranche tout ce qu’il lui envoie sans difficulté, se rendant même compte que ses projections de Force n’ont que peu d’effet contre elle… Alors qu’elle, lorsqu’elle l’utilise enfin, l’envoie à travers le jardin pour finir dans le palais qui lui sert de cachette, le cognant contre le mur, le sonnant quelques secondes.

Il est clair pour les deux combattants que la haine de Yael l’a nourri au point d’avoir une poussée de puissance explosive.

Le bruit des bottes de Yael, écrasant les morceaux de verre, le tire de son état. Son regard, qui jusqu’alors a été un miroir de son arrogance, a laissé place des yeux remplis de haine. Il se refuse de croire qu’elle est pu le surpasser à ce point, et pour le prouver, les crépitements se firent entendre dans la salle, alors que celle-ci prit une teinte bleutée, quand les Eclairs de Force s’échappent des doigts de Calamis, pour foudroyé… Le sabre de Yael. Pas dupe, la Sith s’est douté que sa proie allait essayer quelque chose de ce genre. Mais le sourire hautain de l’argentée, accompagnée par les bruits de ses pas qui s’approche de l’insecte malgré sa décharge d’énergie ne soulignent qu’un seul fait… Elle n’est plus une simple fille sans idée de ce qu’est la Force, et elle possède les armes pour se défendre désormais. Non. Elle possède le pouvoir pour l’écraser, pour le soumettre. Avec un soupire orgueilleux, Yael éteint le sabre, capturant la foudre de la paume de sa main, canalisant cette dernière sans grande difficulté. Soudain, d’autres crépitements se font entendre, alors qu’à son tour, elle utilise le Tourbillon de Force, surpassant ce qui est utilisé par Darth Calamis, qui après quelques secondes de luttes vaines, se voit électrocuter avec une force inouïe, hurlant telle une âme damnée de douleur… Oh, elle comprend enfin la satisfaction de torturer quelqu’un par cette méthode...

Voir l’homme masqué blessé aussi bien physiquement que dans son orgueil est une ambroisie aux lèvres de Yael.

Cette dernière arrête un instant ses foudres, ne voulant pas tuer trop vite cette honte dans le dogme Sith. La nuit est encore jeune, et elle compte bien faire durer le plaisir aussi longtemps, voir plus, que lui-même l’a fait durer cette nuit-là. Cependant, un tel déchaînement de puissance a fait sauter les disjoncteurs des environs, laissant le bourreau et sa cible dans le noir, leurs deux silhouettes étant la seule chose visible aux yeux de l’argentée. Le surplombant de toute sa puissance, elle admire alors qu’il tente, difficilement, de se remettre sur pied. Laissant quelques secondes passées, Darth Calamis tend soudainement sa main vers Yael, mais au lieu de repousser cette dernière, il se saisit du sabre, l’allume, sautant sur cette dernière pour assener une attaque… Et se retrouver contre le plafond, l’air commençant à lui manquer. Relâchant le sabre, qui tombe au sol, il porte sa main à sa nuque, incapable de se faire de la pression autour de sa gorge. Mais il y a une chose qui déplaît énormément à Yael… Ce dernier se cache derrière un masque. Sans doute pour ne pas afficher sa faiblesse aux yeux des autres, mais cet équipement ridicule l’empêche à elle de savourer le visage distordu de douleur de ce dernier. Alors, d’un geste de sa seconde main, l’argentée utilise la Force pour commencer à écraser le masque, qui craque dans un grondement malsain. Abandonnant sa gorge, il tente en vain de protéger et garder son masque, mais rien n’y fait, et finalement, d’un geste sec, la mascarade tombe.

Alors que son poing redescend le long de son corps, ce qu’elle vit en dessous du masque la laisse médusée.

Un regard d’un bleu aussi pur qu’un cristal Kyber, miroitant dans leurs éclats un regard érubescent dévoré par la rancune. C’est ce qui attire tout d’abord son regard, avant que les mèches argentées se dévoilent et, finalement, mettent en valeur un visage qu’elle ne connaît que trop bien. Son visage. Cette vision l’a fait lâcher toute emprise qu’elle possède sur sa cible, qui retombe au sol lourdement, inspirant fortement, récupérant un second souffle de vitalité dans son corps. Perturbée par la personne sous le masque, elle ne fait que regarder la silhouette qui récupère petit à petit ses forces, qui semble vouloir lui parler, mais dont le langage qu’elle utilise ne peut être compris par son esprit. Ce dopplegenger récupère le sabre, et devant l’inaction de son adversaire, elle s’élance contre cette dernière. Mais pour l’argentée, il y a une chose plus qu’étrange. Elle n’est pas Darth Calamis, elle n’est pas comme lui. C’est un mauvais rêve… Oui, un cauchemar, rien de plus. Et alors qu’elle peut se défaire de cette vision distordue d’elle et la réduire à néant, Yael en décide autrement. Ce n’est pas ainsi qu’elle va se réveiller du destin qu’elle doit déjà partager à son insu, et elle se laisse donc attaquer par la silhouette méconnaissable, prête à lui ôter la vie avec ce sabre qui n’est pas le sien.

La dernière chose que l’acolyte aperçut de cette vision est la couleur rouge.

Un petit mouvement de la main, un spasme marquant la fin de cette vision, de ce rêve. La jeune femme s'y est laissée mourir. Son esprit est encore embrumé, et pendant quelques minutes, la silhouette de la femme aux cheveux argentés bouge légèrement sur ce qui lui sert de lit. Enfin, elle ouvre grand les yeux avant de se propulser en position assise avec une telle rapidité que son premier réflexe est de poser la main sur son front, son corps peinant à suivre la transition entre l'état comateux et l'état d'éveil. Peut-être est-ce cela, ou peut-être est-ce le fait que cet endroit semble infesté par la Force...  C'est assez ironique de dire cela de l'énergie qui traverse tout ce qui existe, mais même pour un acolyte, la concentration de cette énergie est anormale dans cet environnement... Tout comme la clairière. Non, pire encore. La verdure vibrante qui l'entoure semble pulser et osciller à l'unisson des flux de la Force, comme s'ils ne faisaient qu'un. C'est à la fois exaltant et déconcertant, la laissant désorientée alors qu'elle découvre son environnement.

Son mal de crâne fini par passer, et sa vision de stabilise enfin, permettant à la jeune hapienne d'observer rapidement les environs. Une chose est certaine, c'est que le décor qui l'entoure n'est pas une vision qu'elle s'est attendu à voir. La pièce, si on peut l'appeler ainsi, est faite d'un matériau inhabituel. Bien loin des pierres froides et rugueuse de Korriban, à l'opposée même des métaux sans âme et lisse des vaisseaux spatiaux, et d'un style que la plupart des hapiennes habituées aux luxes et à la lumière ne peuvent tolérer... Le tout est... Organique, ou plus précisément, cela ressemble bien plus à de la végétation. Malgré tout, les formes ne trompent pas que tout cela a été produite par la main de l'homme. Le mobilier, les lumières, même les vêtements que les silhouettes au loin portent...

Alors que Yael commence à reconstituer l'endroit où elle peut se trouver, elle prend conscience que la figure qui l'observe depuis son réveil.  Elle écarquille les yeux un instant, comme pour s'assurer que ce n'est pas une autre hallucination, avant de reprendre un visage plus neutre.

Cette silhouette est nulle autre que l'actuelle de Maître Modeleur, Darth Yenna.

S'il y a bien un des membres du Conseil Noir, exceptée la Reine Eternelle, que la jeune noble connaît le plus, c'est elle. Ce n'est pas vraiment une surprise en soit, après tout elle est également une des matriarches du Consortium, et... Disons simplement que ses prises de positions ont tendances à faire jaser les plus conservatives de ses consœurs. Une vision que Yael ne partage pas spécialement, à vrai dire, elle est tout aussi déviante sur certains points pourtant clé à l'identité d'Hapès. Puis, ajouter à cela que la madame est une Sith, et la raison même de sa réputation au sein des hauts cercles est toute trouvée. Même dans l'éventualité où Yenna n'est pas aussi divergente, toute personnes de la noblesse ce doit de connaître sur le bout des doigts le nom et l'apparence des matriarches, si ce n'est les domaines d'affiliations de ces dernières. C'est bien pour cela qu'elle est capable de comprendre plus ou moins sa situation actuelle.

L'argentée, semble relativement calme, pour une acolyte qui se retrouve en face d'un des plus puissants Siths de l'Ordre. Il faut dire que le fait d'avoir eu un entretiens avec la Dame Noire des Siths en personne aide à relativiser et si elle est sur ses gardes, elle reste bien évidemment un peu tendu, l'argentée arrive sans mal à étirer un sourire sur ses lèvres. S'installant sur le bord du lire pour se mettre en position assise, les yeux azurs de la jeune femme rencontre ceux de l'immortelle.

"Bien le bonjour, Maître Modeleur."

Vu qu'elles se trouvent en territoire Sith, la jeune femme se contente de la nommer par son titre dans l'Ordre, jusqu'à ce que Yenna lui dise une contrindication.

"A moins que ce soir bonsoir, il faut dire que je ne sais pas depuis combien de temps vous prenez soin de moi suite à cette étrange vision. Mais je vous remercie de m'avoir tirer de votre clarière."

Ce rêve est clairement dû à une influence de l'endroit sur elle, et sans doute les autres apprentis... Cependant, bien que la vision a été plaisante, Yael n'est clairement pas du genre à laisser des mirages guider sa vie. C'est bien pour cela que tout ce qui peut amener à ce genre de paradis artificiel est bien quelque chose qu'elle tient éloignée d'elle... Enfin, le temps que ce n'est pas elle qui vend le rêve...

De plus, il reste à résoudre la question de la raison du privilège qu'à Yael de ce voir réveiller par la silhouette de la Maîtresse des Modeleurs.

"Je pense pouvoir annoncer sans grosse crainte que cette magnifique mise en scène fait partie de votre prestation ? En tout cas, j'espère ne pas avoir énoncer des inepties pendant mon sommeil, ni causé trop de problèmes."

Un Jawa hein ? Oh, certainement, sans aucun doute un doux rêve où elle massacre la petite chose, lui et toute sa clique de robots, pour son plus grand plaisir. Malheureusement, Yael sait pertinemment ce qu'elle a rêvé durant ce sommeil forcé, et c'est quelque chose qui l'exalte davantage qu'un massacre d'un individu sans défense. Oh, elle sait que c'est une boutade pour détendre l'atmosphère, mais la situation lui dit de tout faire sauf de baisser sa garde. Elle se contente donc simplement de sourire, en récupérant le verre tendu par Darth Yenna, et buvant une gorgée de ce dernier.
Il semble qu'elle ai raison de se méfier. Si endormir le groupe de curieux stagiaire, si on peut les appeler ainsi, est déjà une pratique douteuse, elle peut être justifiée en tant que démonstration des capacités variées des modeleurs. Mais la suite des explications du Maître Modeleur indique à la jeune acolyte qu'il s'agit là bien plus qu'une simple prestation des capacités du domaine, si le rêve qu'elle a fait a été vu et enregistré par quelconque moyen en dehors de son esprit. Naturellement, l'argentée se tient plus sur ses gardes, reposant le verre sur le bord du lit.

Qui dit ce que la Darth peut faire, si elle se permet déjà d'outre passer l'espace personnel d'une personne... Non, pire, son esprit ? D'autant plus qu'elles sont dans son sanctuaire des plus particuliers, donc dire qu'elle contrôle cet endroit jusqu'à la moindre lumière n'est sans doute pas loin de la vérité... Mais pour le moment, elle ne peut rien faire, si ce n'est suivre la danse.

"Une réponse des plus génériques est de simplement dire que je suis curieuse des capacités des modeleurs. Plus exactement, j'apprécie découvrir toutes les facettes que le Côté Obscurs de la Force permet de manipuler, voir de dompter. Cela me permet de m'enrichir, et de peut-être trouvé ma voie dans les pratiques Siths..."

La jeune femme fait une courte pause, se posant plus de manière plus casuelle sur le lit, sa main gauche en arrière alors qu'elle pose son avant-bras sur son genou. Évidemment, la motivation derrière n'est pas simplement un désir de connaissance et une étincelle de découverte. Son interlocutrice sait déjà la raison pourquoi elle souhaite ce genre de connaissance. Tout ce qui peut lui donner un avantage, une manière de le faire souffrir... Tout est bon à prendre. En vrai, ce qui étonne le plus l'argentée, c'est que d'après les dires de Yenna, rares sont les acolytes qui brûlent d'une haine si féroce que le meurtre d'un individu devient leur plus grande motivation. Car pour Yael, c'est la base solide d'une motivation, aussi macabre soit-elle.

"Mais ni moi, ni vous, ne peuvent se contenter d'une réponse aussi lisse. Si les sentiments que je viens de dire sont bel et bien présents... Vous savez déjà ce qui me motive réellement. C'est dans l'objectif d'accomplir ce premier dessein que je suis là. Tout ce qui me permet de le traquer, de le faire souffrir, pour finalement lui ôter la vie est bon à prendre. Si la force brute est sans doute le moyen le plus simple d'arriver à me débarrasser de cet aliboron... Il ne faut pas que je laisse la haine complètement dicter mon chemin, et je dois au-delà... Une fois que j'aurai écrasé ce simple caillou sur mon chemin, qui est tout au plus un tremplin pour mon ascension."

Le venin dans ses paroles est présent dans chacun de ses mots. L'acide présent dans son allocution, aussi affaiblie soit-elle est un signe même de son héritage d'hapienne, alors que sa colère étincelle dans son regard à la notion de Darth Calamis. Il est évident que la jeune femme imagine déjà bien des façons de se débarrasser de son némésis, et que ses entraînements sont tous axer dans cet objectif, aussi difficile qu'ils peuvent l'être.

Son regard est comme un faucon, tranchant et inflexible, alors qu'elle tourne sa tête pour faire de nouveau face à Darth Yenna et lui poser sa prochaine question avec une franchise aussi tranchante qu'un sabre laser.

"Mais vous êtes une femme intelligente. Vous avez sans déjà pensée à tout cela en observant mon désir. Alors, permettez moi d'être directe dans ma réponse : Qu'est-ce que dans votre art, ou vos connaissances, peut m'aider dans mon entreprise ?"

Après tout, c'est ce qui importe réellement aux yeux de l'acolyte pour le moment. Si à termes apprendre davantage sur l'Alteration de la Vie peut lui être très utile, actuellement, la jeune femme à une vengeance à accomplir.