Naïa Mytheiril, Céleste Impériale [Terminée]

Identification :

Prénom : Naïa
Nom : Mytheiril
Surnom/Nom de code : Le Bouclier d’Ithor (pour la propagande impériale) / L'Équarrisseuse (pour les Siths) / Juggernaut (pour les Chevaliers Impériaux depuis qu’elle a pris la succession de son mentor)
Age : 35 ans
Race : Thyrsienne métisse Miraluka
Planète d'origine : Thyrsus
Rang : Céleste Impériale (rang 5)
Affiliation : Empire Galactique

Pouvoirs de la Force :

Méditation de combat : “Personne n’a jamais eu besoin d’arme. Tu as juste besoin de trancher. Tes pouces feront aussi bien l’affaire.”

Naïa Mytheiril maîtrise un art des plus complexes : celui de la méditation de combat. Après des années passées sur les champs de bataille, à affiner sa volonté et à travailler le lien qu’elle entretenait avec ses hommes, Naïa est devenue capable de plonger son esprit dans un état méditatif intense qui lui permet de manipuler les courants de la Force pour que celle-ci fortifie le moral de ses troupes. En tissant des liens de Force entre ses hommes et en altérant subtilement la présence de la Force autour d’elle, Naïa est capable d’influer sur le cours des événements en galvanisant ses troupes et en tirant le meilleur de ce qu’elles ont à offrir. Cette compétence lui a permis de se sortir de batailles que beaucoup d’officiers impériaux imaginaient perdues d’avance. La méditation de combat, si elle a un effet exaltant sur les troupes, peut aussi servir à déstabiliser les adversaires, en détissant la Force autour d’eux, les rendant craintifs et inaptes. Si la première version de son pouvoir lui a permis d’acquérir une excellente image de commandante auprès des soldats impériaux, la seconde version de son pouvoir a contribué à créer l’image d’une figure terrifiante auprès de ses ennemis.

Description des pouvoirs :
Naïa est avant tout une maître d’armes. Par conséquent, elle a focalisé son entraînement de Chevalier Impérial sur le combat au sabre-laser et non sur la maîtrise des pouvoirs de la Force. Le style de combat de la Céleste Impériale se base sur l’utilisation du sabre-laser à double-lames, de la paire de sabre-lasers et bien entendu, du sabre-laser simple ; ce qui lui permet, en variant les formes de combat, d’être à l’aise sur la plupart des engagements. Les pouvoirs de Force qu’elle utilise sont principalement dédiés à faire en sorte qu’elle tienne physiquement et mentalement lors des affrontements.

RANG 1 :
Pouvoirs de Force :

Bouclier de Force
Cri de Force
Détection de vie
Divination
Mémoire de Force
Persuasion de Force
Poussée de Force
Saut de Force
Télékinésie
Télépathie
Vision de Force
Vitesse de Force

Arts du sabre :

[Gratuite]Forme de base 1 : Shii-Cho
[Gratuite]Maîtrise de spécialisation 1 : Sabre-laser

RANG 2 :
Pouvoirs de la Force :

Déflexion de Force 1
Cécité

Arts du sabre :

[Gratuite] Forme de base 1 : Prédilection pour le Juyo / Vaapad
Forme de base 1 : Soresu
Forme de base 1 : Makashi
Maîtrise de spécialisation 1 : Paire de sabre-laser
Maîtrise de spécialisation 1 : Double sabre-laser

RANG 3 :
Pouvoirs de la Force :

Esprit de bataille
Arme de Force
Déflexion de Force 2

Arts du sabre :

Maîtrise de spécialisation 2 : Paire de sabre-laser
Maîtrise de spécialisation 2 : Sabre-laser
Forme de base 1 : Djem So
Forme de base 1 : Shien

RANG 4 :
Pouvoirs de la Force :

Vague de Force
Aura de Force

Arts du sabre :

Forme de base 2 : Juyo / Vaapad
Forme de base 2 : Soresu
Maîtrise de spécialisation 2 : Double sabre-laser

RANG 5 :
Pouvoirs de la Force :

Crucitorn

Arts du sabre :

Maîtrise de spécialisation 3 : Paire de sabre-laser
Maîtrise de spécialisation 3 : Sabre-laser

Cybernétique :

Naïa ne possède aucune amélioration cybernétique.

Capacité(s) raciale(s) :

Naïa est une Thyrsienne métisse Miraluka. Si elle possède toutes les caractéristiques d’une Thyrsienne, ses yeux sont plus sensibles à la lumière que ceux de ses congénères. Elle possède naturellement la capacité de voir la Force lorsqu’elle ferme les yeux.

Equipement :

Naïa Mytheiril, en tant que Céleste des Chevaliers Impériaux, est autorisée à utiliser un privilège nommé la Voix de l’Empereur. Grâce à ce passe-droit, la jeune femme est capable de prendre le contrôle de la chaine de commandement d’une armée de l’Empire Galactique pour mener ses troupes à la victoire. Disposant en plus d’un droit de réquisition sur les ressources et le matériel impérial, il n’y a que peu de choses que Naïa ne puisse obtenir avec un peu de temps. Sa connaissance de l’administration impériale et ses contacts au sein de la hiérarchie facilitent les choses, lui permettant une certaine flexibilité dans l’accomplissement de ses missions. Elle évite cependant d’abuser de ce privilège, pour des raisons évidentes. L’amirauté impériale voit toujours d’un mauvais oeil les Chevaliers Impériaux qui osent prendre les rênes de leurs bâtiments de guerre pour dicter leurs conditions.

Naïa possède , comme tout bon Chevalier Impérial, une armure en Cortosis dont les motifs et l’aspect reflètent son ascendance thyrsienne et plus particulièrement les symboles hérités de la Garde Solaire. La Garde Solaire, bien que conspuée pendant des générations pour avoir été subjuguée par les Siths durant la chute de l’Ancienne République, n’en reste pas moins une des plus anciennes compagnies de mercenaires et de guerriers de la galaxie. Ses traditions remontent à plus d’un millénaire avant la bataille de Yavin et ont perduré jusqu’à aujourd’hui au travers des archives numériques et des récits des hiérophantes. Les modèles d’armures de la Garde Solaire, eux-aussi ont évolué par nécessité : depuis l’Ancienne République jusqu’aux tristements célèbres Gardes Royaux de Palpatine, jusqu’à la reformation de la Garde Solaire. Naïa, en tant qu’héritière de ces traditions plurimillénaires, porte une de ces armures, modifiée pour s’adapter à son statut de Céleste Impériale. Son armure est réalisée à partir de plaques de Cortosis finement ouvragées pour rester légères et protéger ses points faibles. D’un aspect doré et rouge rappelant les soleils jumeaux de Thyrsus, l’armure est suffisamment légère pour lui permettre de se battre sans fatiguer plus que de raison. L’armure est complétée par une cape portant le sceau impérial, preuve de l’allégeance de Naïa à l’Empereur. Comme tous les Chevaliers Impériaux, Naïa possède un gantelet en Cortosis pour se protéger des sabres-lasers.

Naïa est une experte du combat à deux armes, capable, dit-on un peu abusivement, de rivaliser avec le Champion de l’Empereur. Epéiste émérite et reconnue au sein des Chevaliers Impériaux comme une véritable force de la nature, elle a passé suffisamment de temps à raffiner ses techniques pour créer ses propres sabres-lasers. Ambidextre, Naïa a pourtant un tout petit peu plus de force dans la main gauche, ce qui a nécessité des ajustements qui, pour un oeil profane, sont totalement imperceptibles. Ses deux sabres, s’ils apparaissent parfaitement identiques, présentent un pommeau plus long que la moyenne des sabres-lasers, qui rappelle les espadons maniés par les Jedis des temps anciens. Leur design est volontairement épuré, la jeune femme préférant les lames simples. Les crystaux kyber utilisés dans la conception de ses sabres-lasers produisent des lames blanches, conformément à la doctrine impériale. Les deux sabres qu’elle possède sont capables de s'emboîter pour produire un sabre-laser à lame double.

Description physique :

Naïa est une métisse Thyrsienne et Miraluka. Figure connue des Chevaliers Impériaux, elle possède la peau sombre des thyrsiens et des cheveux couleur de cendres, encadrant de grands yeux clairs capables de voir les émanations de la Force.

Naïa est rompue à effectuer avec précision et efficacité une seule action : trancher son adversaire. Epéiste d’exception avant d’être Céleste Impériale, son corps a été façonné pour être un instrument mortel au service de ce seul but. Naïa est grande et élancée, sa peau sombre contrastant avec ses grands yeux gris et ses longs cheveux bouclés de cendres noires. Forgée comme une lame fine, l’épéiste présente des formes peu marquées et ses mouvements sont d’une précision extrême. Son visage d’ange présente en permanence un sourire mince et délicat, qui trahit son expérience pour le combat et pour le commandement. Elle ne parle que peu de son passé, mais son sourire et les cicatrices qu’elle porte à la gorge parlent d’elles-mêmes : la jeune femme a déjà croisé l’enfer … et elle en est revenue.

Le corps de Naïa est habitué à la violence et est un véritable instrument visant à donner une mort propre et élégante. Si elle n’est pas musclée comme le peut être un Mandalorien, son geste et son regard sont sûrs et elle se connaît à la perfection, sachant où, quand et comment appliquer un coup mortel. Naïa a passé son enfance à apprendre à endurer la douleur et fait preuve d’une pugnacité sans pareille quand il s’agit d’assurer sa suprématie sur le champ de bataille. En tant que Céleste Impériale et représentante des vertus impériales, la plupart de ses cicatrices les plus disgracieuses ont été corrigées par la chirurgie. Elle n’a gardé que celles qui marbrent son cou, en témoignage de la fois où les Siths commirent l’erreur de ne pas porter le coup de grâce.

Marchant d’un pas sûr et à l’aise aussi bien dans l’espace que sur les terrains accidentés, Naïa ne revêt l’armure que lorsque le décorum l’exige, préférant les tenues plus légères et pratiques. En tant qu’utilisatrice de la Force, Naïa porte à la fois le sabre-laser, ainsi que ses épées en Cortosis imprégnées de Force. Spécialisée dans le maniement du sabre-laser, elle le garde aussi à sa ceinture, en témoignage de son rang, mais préfère largement l’arme historique des épéistes. Son style de combat est d’une violence rare et tranche au travers de la Force et de ses manifestations. Pourtant, malgré la violence de son style, Naïa reste parfaitement concentrée sur sa tâche. L’enseignement qu’elle a reçu l’encourage à ne trouver aucun plaisir dans le fait de tuer des gens, mais à se montrer une volonté parfaite dans l’exécution de cette tâche.

La présence de Naïa a quelque chose de rassurant. Elle s’exprime avec clarté et politesse, même lorsqu’elle cherche à décapiter son adversaire. Les années passées au service de l’Empire Galactique en ont fait une figure publique, encensée par la propagande pour en faire une apôtre de l’Ordre et de la Stabilité. Le Consortium, quant à lui, à depuis longtemps mis sa jolie tête à prix, et l’a surnommée l’Equarisseuse, en l’hommage de ce qu’elle fait subir aux Siths qui tombent entre ses mains. Quant aux Mandaloriens, son absence d’amour pour le combat et la violence lui a valu le mépris des clans.

Naïa affectionne les tenues de l’aristocratie impériale, trouvant la mode Thyrsienne beaucoup trop austère à son goût. C’est bien là l’une des rares fantaisies qu’elle s’accorde lorsqu’elle est en permission. Lorsqu’elle est en mission, Naïa porte une version modifiée de l’armure rouge des Chevaliers Impériaux : un modèle plus léger et pratique à porter, capable de se combiner avec son style sauvage et rapide.

Description mentale :

“Le cycle n’est pas brisé par la violence. Il se perpétue. Pour le briser, il est nécessaire de se détacher de la violence, tant et si bien que l’on ne puisse ni l’infliger, ni la subir. On atteint la majesté au travers de la violence, tel un obstacle à surmonter, et non avec elle.”

Naïa a été formée dans un univers de violence. Ayant vu les mondes réduits en cendres par les adversaires de l’Empire et les carnages effectués par les Siths - mais aussi par ses confrères impériaux -, la Céleste Impériale aurait pu se noyer dans cet océan de souffrance et perdre pied rapidement, si sa volonté n’avait pas été affûtée et aiguisée comme une lame de rasoir. Formée par Zeti, Naïa s’est vue inculquer dès son adolescence les préceptes d’une ancienne voie du combat jedi, tombée en désuétude pour sa rigueur et ses préceptes.

La voie que suit Naïa est celle de la recherche de la majesté dans la Force. Selon cette doctrine, l’univers est prisonnier d’un cycle de sans fin de violence. L’impétrant, s’il veut pouvoir s’extraire de ce cycle, doit savoir à la fois maîtriser la violence avant d’être capable de s’en couper pour ne plus ni l’infliger, ni la subir. Cet état de majesté lui permet d’aller au-delà du cycle et de s’harmoniser avec la Force. En tant que l’une des dernières disciples de cette voie, Naïa comprend les implications théoriques et pratiques de cette philosophie, ainsi que ses paradoxes : si l’univers ne récompense que la brutalité, comment s’extraire de ce cycle sans fin ?

Zeti a formé Naïa avec dureté et la métisse est devenue, par la force des choses, plus adepte de l’escrime que dans l’utilisation de ses pouvoirs de Force. Considérant que c’est par le combat que l’on apprend à connaître son prochain, Naïa reste cependant un Chevalier Impérial qui ne tire aucun plaisir à la violence et au fait de tuer. Cette attitude dépassionnée lui permet de rester concentrée sur sa tâche et de ne pas souffrir des morts qu’elle inflige. Lorsqu’elle se bat, toute sa concentration se focalise non pas sur son adversaire, mais dans le détachement et l’oubli d’elle-même : elle tente de devenir non pas l’épée, ni l’épéiste, mais l’acte-même de sectionner.

Lorsqu’elle ne combat pas, Naïa est décrite par ses pairs comme une personne solaire et pleine de vie, capable d’embarquer avec elle nombre de ses camarades. Pétillante, elle présente une personnalité qui détonne parfois par rapport aux austères Chevaliers Impériaux. Dévouée à la cause impériale et à ceux qu’elle a juré de protéger, la maîtresse d’armes est dotée d’un solide esprit tactique, qui lui permet de commander des troupes avec efficacité. Malheureusement pour elle, malgré son efficacité redoutable en combat et son aptitude à diriger des troupes, Naïa reste totalement imperméable à la politique impériale. Les arcanes de la politique lui ont toujours semblé trop obscures pour qu’elle y prenne goût, ou soit d’une quelconque utilité. Son domaine reste la guerre, dans ce qu’elle a de plus brutal. On ne demande pas à une épéiste de réfléchir, simplement de trancher.

Toujours est-il qu’au naturel, Naïa est une personne qui prend la vie comme elle vient. Si elle s’astreint à un entraînement régulier et intensif pour affiner ses compétences, elle reste une bonne vivante qui n’hésite pas à prendre du bon temps dès que l’occasion se présente. Malheureusement, son chemin est celui de la violence. Tôt ou tard, les gens qui l’accompagnent finissent par mourir.

Le fait d’être l’héritière des traditions la Garde Solaire et des Gardes Royaux ayant accompagné les premiers empereurs a été pendant longtemps un sujet de conversation au sein de l’aristocratie impériale. Quand bien même les Gardes Solaires, en tant qu’unité d’élite de Thyrsus, montrent une loyauté indéfectible envers l’Empire, l’aristocratie impériale ne peut s’empêcher de prêter l’oreille à la rumeur que les Thyrsiens n’auraient peut-être pas tout à fait abandonné le Côté Obscur. Naïa, en tant que descendante de la Garde Solaire, essaie de ne pas prêter le flanc à ces ragots et évacue les racontars d’un geste de la main. Ses résultats et sa diligence parlent d'eux-mêmes et jusqu'à présent, l'Empereur n'a pas trouvé à redire à ses méthodes.

Naïa est avant tout fidèle à l’Empire en tant qu’idéal. Pour elle, l’Ordre et la Stabilité doivent primer, plus que la figure politique qui dirige l’Empire. Si elle reste attachée à l’Impératrice Fel pour ses qualités humaines, il n’en reste pas moins qu’elle n’hésitera pas à sectionner son corps en deux si elle tombe dans le Côté Obscur … Rien de personnel, mais l’Empire doit prévaloir sur les personnes qui se laissent corrompre par la Force.

La montée en puissance de l’influence Echani au sein de la hiérarchie impériale est un sujet qui la préoccupe tout comme il la fascine. Bien que les Thyrsiens soient en froid avec les Echanis, il n’en reste pas moins qu’ils appartiennent à la même espèce et partagent nombre de leurs traditions. Bien qu’elle préfèrerait que les traditions thyrsiennes retrouvent leurs lettres de noblesse, comme lors des premières heures de l’Empire, elle est consciente que les Thyrsiens trainent toujours derrière eux cette image de praticiens du Côté Obscur. A côté d’eux, les Echanis semblent plus conformes à l’image que l’Empire cherche à promouvoir … Ayant été formée par une Echani et étant elle-même une métisse et donc pas vraiment une thyrsienne, elle n’arbore pas la défiance de ses pairs envers leurs cousins à la peau blanche.

Naïa n’arbore qu’une indifférence polie envers la République. Bien qu’elle apprécie la richesse culturelle des systèmes républicains, elle trouve insupportable le fait que la flotte républicaine ne soit pas à même de défendre l’intégralité des mondes sous son contrôle avec autant d’efficacité que le complexe militaro-industriel impérial. Si elle apprécie la culture martiale mandalorienne, très proche de celle de la Garde Solaire, elle ne partage absolument pas leur amour consommé pour la mise à mort de leurs opposants. Elle n’a que du mépris pour l’APEX et pour le Consortium Eternel, ce dernier étant si consumé par sa soif de sang qu’il ne se rend pas compte qu’il est prisonnier du cycle de la violence.

Histoire :

“La véritable majesté réside dans l’acte singulier de trancher. Trancher à la fois le besoin de violence et la capacité de l’infliger. L’homme sage remarquera que cela requiert quand même de sectionner. Le fou notera que cela requiert aussi le fait de se couper soi-même.” Zeti, Céleste Impériale

La Céleste Impériale connue sous le surnom du Bouclier d’Ithor est née sur Thyrsus. Résultat des relations diplomatiques approfondies entre les Thyrsiens de la Garde Solaire - et les Miralukas du Luka Sene - l’organisation Miraluka d’Alpherides, Naïa Mytheiril aurait dû, une fois parvenue à l’âge adulte, devenir le pont entre les deux communautés religieuses. Formée par les plus grands précepteurs des deux cultures, elle présenta rapidement des prédispositions pour la manipulation de la Force, ce qui fut accueilli avec joie au sein des deux ordres.

Malheureusement, à l’aube de son seizième anniversaire, son vaisseau de transport vers Alpherides fut attaqué par des raiders. Emmenée avec les survivants de l’équipage, Naïa connut les privations et la violence du circuit des esclaves de l’organisation criminelle. Survivant grâce à sa pugnacité et à sa chance, elle parvint à faire disparaître sa présence aux yeux des esclavagistes, cherchant un moyen de s’échapper de leur joug. Parvenant à s’enfuir après quelques mois de mauvais traitements, elle ne put jamais rentrer chez elle. Son vaisseau tomba en plein dans une zone de conflit entre l’Empire Galactique et le Consortium. Prisonnière dans un spatioport assiégé par le Consortium, elle ne dût sa survie qu’à sa capacité à saisir une vibro-lame et mettre en pratique l’enseignement qu’elle avait reçu. Se rangeant aux côtés des défenseurs de l’Empire avec les miliciens, elle déclencha pour la première fois une forme brouillonne mais efficace de la méditation de combat. Grâce à cela, les défenseurs parvinrent à tenir suffisamment longtemps pour permettre aux Chevaliers Impériaux de débarquer. Naïa fut sauvée in extremis d’un affrontement avec un Seigneur Sith grâce à l’intervention du Chevalier Impérial en charge des opérations : Juggernaut.

L’Echani que l’on surnommait Juggernaut - de son prénom Zeti - était connue pour être l’un des plus vieux Chevaliers Impériaux encore en activité et une experte dans l’art de la guerre. Elle vit dans les capacités de la jeune fille une recrue potentielle pour les Chevaliers Impériaux et décida de la prendre sous son aile. L’épouvantail mal nourri qu’était Naïa possédait aux yeux de Zeti les qualités nécessaires pour devenir maître d’armes. Il suffisait simplement de battre le fer tant qu'il était chaud.

Naïa fut entraînée aux arts de la guerre et à l’escrime par la Céleste Impériale et fut sa seule apprentie depuis des décennies. L’entraînement de Zeti se révéla éprouvant : elle découvrit les souffrances de la galaxie, les mondes en ruines, la peur des soldats que l’on envoyait au massacre au nom de causes supérieures. Naïa apprit à compter d’abord sur ses compétences propres, à affûter son corps et son esprit pour devenir un instrument mortel, dédié à une seule tâche : trancher. Avant de devenir une adepte de la Force, elle se devait d’être une maître d’armes hors pair.

La jeune femme s’illustra aux côtés de Juggernaut aux frontières de l’espace impérial. La meilleure formation étant l’expérience de terrain, son mentor ne fit aucune concession à son apprentie : si elle voulait avoir une place dans ce monde, elle devait montrer que sa volonté et ses compétences surpassaient celles de ses pairs. Mais Zeti vieillissait et malgré toutes ses connaissances et ses talents de bretteur, elle fut vaincue en essayant de sauver son “imbécile d’apprentie” d’un groupe de Seigneurs Siths sur une lune impériale assiégée par le Consortium. Naïa, elle, fut laissée pour morte et ne survécut que grâce à sa volonté de vivre et à la Force.

La mort de Zeti constitua une blessure telle pour l’apprentie que la Force se mit à la réinvestir pour la soutenir. Déboussolée par la mort de son mentor, Naïa parvint à sortir des charniers pour rejoindre l’espace impérial et panser ses blessures. Sa maîtrise de la Force retrouvée, Naïa jura à l’Empereur de rapporter à ses pieds les têtes des Seigneurs Siths ayant assassiné son mentor. La demoiselle se rendit de systèmes en systèmes à bord de la flotte de prédilection de Juggernaut et des rares Stormtroopers ayant réchappé au massacre, apportant une mort expéditive aux ennemis de l’Empire, créant au fur et à mesure de profonds liens avec eux. Elle finit par retrouver les assassins de son maître et les assiégea avec une armée si déterminée à se venger que les Siths ne purent pas repousser leur assaut.

Lorsque Naïa revint sur le territoire impérial, elle déposa les têtes des Seigneurs Siths responsables de la mort de Juggernaut aux pieds de l’Empereur et prit sa place en tant que Chevalier Impérial à part entière. Se montrant toute aussi déterminée que son prédécesseur à faire régner l’Ordre et la Sécurité dans les secteurs impériaux, la jeune femme montra des qualités exceptionnelles en matière de commandement, cherchant à ne pas sacrifier ses troupes inutilement et préférant des frappes expéditives à de longs sièges. Son contact prolongé avec Zeti et le retour de ses pouvoirs de Force avait changé quelque chose en elle … La toile qu’elle tissait autrefois inconsciemment était altérée par son entraînement physique et mental. Par le biais de longues méditations et l’utilisation de sa vision héritée de son sang Miraluka, Naïa était devenue capable de concevoir cette toile et d’agir concrètement sur elle, transformant une empathie embryonnaire en une méditation de combat redoutable par sa précision et son intensité.

Naïa, conformément aux missions impériales, apporta son concours à la pacification des frontières impériales, parvenant à retourner à l’avantage de l’Empire des situations délicates. Plus passionnée par l’art de la guerre que de la politique, la jeune femme gagna bien vite l’estime de la flotte impériale et du corps des Stormtroopers. Elle participa à la défense héroïque du système d’Ithor, le monde natal des Ithoriens, en pleine terraformation depuis les dégâts du projet Ossus. Prise de compassion pour ces mondes blessés, où même la Force semblait souffrir, Naïa développa une forte inclination pour les projets de terraformation et de guérison des mondes sous protection impériale. Rapidement, elle se fit connaître comme la protectrice des mondes blessés, sa flotte comportant bientôt plus de vaisseaux hospitaliers et de terraformation que les flottes impériales classiques.

Lorsqu’elle n’est pas sur l’Shield-Anvil - le destroyer qu’elle affectionne le plus - Naïa est occupée à rechercher dans l’espace des informations sur les civilisations anciennes, espérant trouver dans les reliques du passé un avantage substantiel pour l’Empire Galactique. Ses recherches l’ont amené à nouer, bien qu’avec de nombreuses réticences, des liens avec l’Ordre Jedi - les Chevaliers Impériaux n’étant pas connus pour leur amour de la connaissance. Elle a bien entendu noué des liens profonds avec la Garde Solaire et le Luka Sena et engage parfois la Garde Solaire pour des missions cruciales. Si elle ne pourra jamais prétendre à prendre le commandement de la Garde - qui est un métier à part entière - elle est suffisamment respectée par les officiers et le commandant suprême de la légion pour pouvoir les engager sur des champs de bataille.

Les Siths, quant à eux, n’ont toujours pas oublié qu’elle reste l’Equarisseuse, une bouchère dont la spécialité est de décapiter les Seigneurs Siths. Bien qu’ils aient mis sa tête à prix, Naïa a réussi à déjouer les attaques contre sa personne. Maître d’armes hors pair, mis à part l’Empereur et son Champion, la Céleste Impériale est un symbole important de l’Empire. Si elle venait à chuter, ou à mourir, le moral des troupes en serait considérablement affaibli.

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Mood

Age : 31 ans

Comment avez vous découvert le forum ? : C’est la faute de Félinë

Petit Plus ? : Hâte de jouer avec vous

Hello !

Voici le retour ! C'est une fiche de très bonne facture ! Cependant, il manque un élément avant de pouvoir te valider :
1/ Il faudrait indiquer dans ta psychologie, l'avis de ton personnage sur toutes les factions du forum ainsi que possiblement son avis sur l'Empire (est-elle fidèle à l'Impératrice avant tout ou bien à l'Empire avant tout ? Émet elle des réserves sur certains sujets comme par exemple l'importance de l'influence Echani au sein du commandement impérial ? Etc.)

Bon courage pour les modifications !

Et hop, c'est rajouté dans le corps du texte .

Naïa est avant tout fidèle à l’Empire en tant qu’idéal. Pour elle, l’Ordre et la Stabilité doivent primer, plus que la figure politique qui dirige l’Empire. Si elle reste attachée à l’Impératrice Fel pour ses qualités humaines, il n’en reste pas moins qu’elle n’hésitera pas à sectionner son corps en deux si elle tombe dans le Côté Obscur … Rien de personnel, mais l’Empire doit prévaloir sur les personnes qui se laissent corrompre par la Force.

La montée en puissance de l’influence Echani au sein de la hiérarchie impériale est un sujet qui la préoccupe tout comme il la fascine. Bien que les Thyrsiens soient en froid avec les Echanis, il n’en reste pas moins qu’ils appartiennent à la même espèce et partagent nombre de leurs traditions. Bien qu’elle préfèrerait que les traditions thyrsiennes retrouvent leurs lettres de noblesse, comme lors des premières heures de l’Empire, elle est consciente que les Thyrsiens trainent toujours derrière eux cette image de praticiens du Côté Obscur. A côté d’eux, les Echanis semblent plus conformes à l’image que l’Empire cherche à promouvoir … Ayant été formée par une Echani et étant elle-même une métisse et donc pas vraiment une thyrsienne, elle n’arbore pas la défiance de ses pairs envers leurs cousins à la peau blanche.

Naïa n’arbore qu’une indifférence polie envers la République. Bien qu’elle apprécie la richesse culturelle des systèmes républicains, elle trouve insupportable le fait que la flotte républicaine ne soit pas à même de défendre l’intégralité des mondes sous son contrôle avec autant d’efficacité que le complexe militaro-industriel impérial. Si elle apprécie la culture martiale mandalorienne, très proche de celle de la Garde Solaire, elle ne partage absolument pas leur amour consommé pour la mise à mort de leurs opposants. Elle n’a que du mépris pour l’APEX et pour le Consortium Eternel, ce dernier étant si consumé par sa soif de sang qu’il ne se rend pas compte qu’il est prisonnier du cycle de la violence.

Présentation validée !
Tu peux aller pourfendre les ennemis de l'Empire en mon nom ! o/

Naïa Mytheiril, Céleste Impériale [Terminée]