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 Mar'laa Mahjo | Rien n'est parfait mais tout est perfectible [en cours] Empty Mar'laa Mahjo | Rien n'est parfait mais tout est perfectible [en cours]

Jeu 11 Aoû - 22:07



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 Mar'laa Mahjo | Rien n'est parfait mais tout est perfectible [en cours] Saberf10
L’inévitable sabre du maître d’armes : une garde en croix à lame bleue dont le manche fut allongé pour permettre à sa porteuse d’user de multiples techniques de saisie pour un maniement optimal à une ou deux mains. Cette arme suivit Mar’laa depuis l’instant où elle passa d’initiée à padawan, à ses dernières interventions au-delà de la sphère d’influence républicaine. Le manche fut renforcé avec du duracier après le passage de l’Hapienne au rang de maître. Symbole de sa lutte acharnée qu’elle livrait aux Sith ainsi que de sa grande maîtrise des arts du sabre, cette noble épée était un compagnon aussi solide qu’inquiétant, pouvant amener sa propriétaire sur des sentiers qu’elle n’osait ni n’espérait emprunter.

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Le plastron de Mar’laa est souple et assez résistants pour absorber de légers coups physiques. Ses bottes et gantelets sont faits dans la même matière mais en blanc. Seul le plastron est noir avec quelques dorures. Les tirs de blaster et les sabres lasers peuvent passer au travers de cette protection comme dans du beurre, mais Mar’laa n’a pas besoin de ces protections légères pour parer de telles attaques.

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L2-J9 : Ce petit droïde astromécano était le parfait compagnon de la Jedi depuis que le Conseil l’eut gratifiée du rang de chevalier. Cette petite boule bipant à tout va disposait d’une forme de personnalité que les êtres vivants qualifieraient d’enjouée, faisant des blagues parfois de mauvais goût mais toujours plus amusantes que les quelques-unes connues par sa propriétaire. Cependant, il se révélait efficace dans de nombreuses situations, ayant à certains moments sauvé la vie de la Jedi. Il assurait la maintenance du vaisseau de cette dernière tout en effectuant quelques piratages quand elle le lui demandait, autrement il disposait d’un système d’enregistrement de messages et de données ainsi que de communication.

           

Description physique :


Hapienne pur-sang,  Mar’laa disposait d’une beauté gracieuse et délicate, certes loin de la sensualité et de la beauté passionnelle voire bestiale qu’imposait ses semblables. Sa peau satinée avait une teinte d’ivoire et ses iris, d’un améthyste profond, faisait s’y perdre ceux qui d’aventure y plongeaient le regard. Il y avait chez la Jedi, une noblesse et une élégance racée qui la rendait irréelle. Son visage illuminé par les cascades dorées qui se déversaient sur des épaules posées sur un corps finement sculpté. Tout dans le physique de l’Hapienne respirait l’harmonie, le sens de la mesure pour créer une autre définition de la beauté. Un sourire passant entre ses lèvres graciles, et elle vous transportait dans un autre monde, fait d’une chaleur rassurante et pleine de douceur. Mais aussitôt son visage se fermait, tout ceci disparaissait pour ne laisser qu’un regard glacial dissuasif. Il demeurait toutefois une élégance gestuelle faite d’une discrétion éclatante. Le moindre mouvement, aussi simple était-il, la grandissait parmi la masse, sans pour autant chercher à se mettre en avant. Tout son corps était d’un naturel brillant, purifié de tout détail superflu. Les êtres l’ayant vu combattre affirmaient même que ses attaques et autres mouvements resplendissaient de grâce et de fluidité.

Pourtant, la jeune femme se savait indésirable parmi ceux qu’on qualifiait comme étant « les siens ». La perfection absolue de son corps était un lointain mirage, un potentiel gâché par la violence de la politique et de l’univers qui l’entourait. Si son visage était intact et faisait illusion auprès de n’importe quel inconnu, la réalité était masquée par le drapé et la sophistication de ses tenues. Ses deux membres droits n’étaient plus, remplacés par des prothèses que les ingénieurs tentèrent de rendre le plus esthétique possible et cachant les circuits et l’armature métallique par des plaques faites en une matière robuste de la même couleur que sa peau. Pour compléter le tableau, une tache sombre recouvrant son flanc droit et une partie du dos, partant du bas du cou jusqu’aux restes de sa jambe en passant par l’épaule. Les flammes avaient laissé cette douloureuse marque qui la torturait encore par moments.

La jeune femme disposait d’un goût particulier pour les belles étoffes. Ce curieux attrait la distinguait de ses acolytes Jedi qui préféraient la simple et discrète bure si caractéristique de l’ordre. Reprenant toutefois cette dernière, l’Hapienne de Naboo opta pour un blanc écru agrémenté de liserais colorés. Les pans de la tunique descendaient jusqu’aux genoux, et le torse était couvert d’un plastron léger de couleur noire. Les avants bras ainsi que les jambes sont également protégés par des gantelets et bottes renforcés. Le tout devait néanmoins rester léger et surtout permettre un maximum de mouvements tout en protégeant un minimum la porteuse contre d’éventuels coups perdus.

             

Description mentale :


Saisir le personnage qu'était Mar'laa revanait à être très proche d'elle, or peu l'étaient. Depuis quelques années, elle s'était murée dans un quasi silence qui interrogeait. L'Hapienne n'était pas reconnue pour être une femme très ouverte ou portée vers les autres, mais il semblait bien qu'elle avait régressé de ce côté-là. On la retrouvait souvent en train de méditer à l'extérieur du temple jedi, loin de toute agitation. Si elle se réfugiait ainsi, c'était parce qu'elle doutait, et en elle s'immisçait toujours un excès de peur et de colère qu'elle réprouvait par de très longues méditations. C'était un moyen de canaliser son énergie, de ne faire plus qu'un avec elle-même et de revenir aux bases. Pourtant, cela ne l'empêchait pas de se montrer très avenante envers les jeunes initiés. Mar'laa se souvenait toujours de ses jeunes années et du chamboulement qu'était l'initiation, alors elle faisait de son mieux pour aider les futurs Jedi à se sentir chez eux le plus vite possible. Les protéger était un devoir en tant qu'adulte responsable et en tant que maître jedi.

En tant qu'Epée des Jedi et combattante aguerrie, Mar'laa semblait faire partie de ceux qui aiment se battre, il faut toutefois nuancer cette approche. Oui, elle avait un goût relativement prononcée pour l'art du sabre laser, mais elle voit justement ce dernier comme un art. Le but de la jeune femme ne sera jamais d'occire ou étriper son adversaire direct quand elle le peut. Mais d'un autre côté, sa maîtrise martiale restait enivrante et il arrive que la maître jedi cède à son appel, car c'était ce pourquoi elle était faite : se battre. Elle retenait ses coups, mais elle aimait faire usage de son art en tant que tel, elle était en représentation artistique, elle cherchait à créer et non détruire. Mais elle sait que si cette attirance pour le duel devient trop grisante, elle pouvait le regretter, et chaque jour son corps le lui rappelait, la poussant à méditer davantage pour contrôler ses pulsions quand celles-ci l'envahissaient.

Entre ses méditations, la jeune femme consacrait la plus grande partie de son temps à perfectionner sa maîtrise du sabre laser. La répétition de chaque mouvement, la réflexion et la coordination étaient des éléments indispensables au maniement de son arme : son corps tout entier. Elle avait conscience que son rang n'était dû qu'à son maniement du sabre et à un concours de circonstances plus que favorable. De la sagesse, elle en avait et cela grâce à son expérience de combattante et le recul qu'elle avait vis-à-vis de tout cela, mais elle préférait se mettre en retrait pour laisser d'autres Jedi plus sages à ses yeux prendre des décisions. Dans ces moments-là, elle respirait la prudence et l'humilité, se nourrissant de tout ce qui pouvait lui être bénéfique. Être à l'écoute était une qualité qu'on pouvait lui accorder, même si elle l'était parfois trop.

Le jeune femme avait une aversion particulière pour la politique, ou du moins la politique telle qu'elle était présentement dans la galaxie. A ses yeux la République était corrompue et se désintéressait du sujet principal qu'était le peuple, alors qu'il s'agissait du système politique qu'elle estimait être le plus viable pour les populations. Elle était même outrée que l'Ordre laissât passer de tels agissements de la part de la République et reçût des ordres cette dernière. En face de cela, elle n'approuvait en rien l'Empire et le Consortium, qui cherchaient la même chose : la domination. Les Mandaloriens étaient des êtres belliqueux plus attirés par le profit qu'autre chose et l'Apex se servait juste de son image pour cacher ses activités criminelles. Mais fallait-il nécessairement faire la guerre à tous pour obtenir une paix durable ? Difficile de trancher quand on n'était pas une politicienne, mais Mar'laa espérait qu'un jour viendrait où elle n'aurait plus besoin d'utiliser son sabre contre quelqu'un d'autre. A ce moment-là seulement, elle pourrait partir en paix avec elle-même et ne faire qu'un avec la Force.

Mar'laa faisait partie de ces Jedi qui croyaient qu'il était possible de revenir du côté obscur. Rien n'était immuable, et si le passage du côté lumineux vers le côté obscur était possible, l'inverse l'était tout autant. Elle ne rejetait pas les émotions ou ne les emprisonnait pas, mais tentait d'en faire bon usage, de contrôler les plus négatives pour trouver un équilibre parfait qui lui servait en toutes circonstances. Elle enveloppait le tout d'un air froid qui cherchait à protéger les autres de sa présence. L'Epée des Jedi était un peu trop originale, et peut-être un peu trop libre dans sa pensée, alors elle gardait cela pour elle et menait sa réflexion de son côté. Cela ne l'empêchait pas d'être très respectueuse, surtout à l'égard des personnes les plus sages et des combattants les plus vertueux.

Un autre point très important était son adaptabilité. Très observatrice, elle comprenait aisément les différentes situations qui se proposaient à elle pour faire ensuite les bons choix, ou des choix en conséquence. Car il ne fallait pas manquer la pointe d'imprévisibilité qui traversait le personnage. Car si Mar'laa avait ses petites habitudes, elle se laissait toutefois porter par ce que son esprit lui dictait de faire, ce qui la rendait encore plus difficile à cerner. On ne savait presque jamais où la trouver si l'on n'avait pas été prévenu à l'avance. Cela se retranscrivait dans sa manière de combattre, et c'était certainement là où cela se voyait le plus.  


         
         

Histoire :



Episode I : Trouver sa place (1472-1477 ABY)

- Que vont-ils faire d'elle ? demanda la vielle femme d'une voix tremblante.

Le médecin de garde Mahjo s'était assis, épuisé physiquement mais surtout moralement. Cette nuit était la pire qu'il avait passé en 38 ans de carrière. On l'avait appelé juste avant le dîner pour une mission d'extrême urgence. Le spatioport de Theed avait accueilli un vaisseau émettant des messages de détresse. On y retrouva une femme dont le travail venait tout juste de commencer. Dans l'urgence, les officiers républicains se contentèrent d'envoyer la jeune femme dans la baie médicale la plus proche. L'accouchement sembla durer une éternité : la mère était épuisée par son voyage spatial et perdait beaucoup de sang. Quand tout fut terminé, la mère n'était malheureusement plus, ne restait qu'une petite crevette hurlant de toutes ses forces face au nouveau monde qui s'ouvrait à elle.

Le Dr. Mahjo retira sa veste et partit se laver les mains. Son épouse le regarda faire, puis l'interpella une nouvelle fois.
- Chron ?
Le médecin resta silencieux quelques secondes puis se retourna.
- Ils la placeront en orphelinat, comme tous les enfants dans son cas.
- Pauvre petite chose.
- Il y a bien assez d'atrocités dans la galaxie sur lesquelles nous devrions nous apitoyer Lydia. Il regarda les droïdes de maison nettoyer la table sur laquelle reposait des tasses vides. Voyons le bon côté des choses, cette petite est vivante bien que prématurée.
Mme. Valdek soupira alors qu'elle scrutait l'horizon par la fenêtre
- Comment une femme dans une telle condition a bien pu se retrouver dans une situation pareille ?
- Je n'en sais pas grand chose et je crois que les officiers qui l'ont récupérée sont tout aussi perdus que moi. Tout ce que je sais, c'est qu'il y avait d'autres passagers à bord du vaisseau.
- Des fugitifs ? s'interrogea-t-elle.
- Qui sait ? Quoiqu'il en soit, l'hôpital va garder la petite un moment, le temps que nous nous assurions qu'elle soit suffisamment forte pour quitter cet endroit et rejoindre un lieu où on pourra s'occuper d'elle.

Mme. Mahjo s'approcha et posa ses mains sur les épaules tendues de l'homme qui partageait sa vie depuis bien des années désormais. Après tant d'années de mariage, elle avait appris à faire avec les interventions nocturnes de son époux et ce malgré leur âge désormais avancé. Elle doutait de la volonté de Chron à prendre sa retraite, trop préoccupé par son devoir de médecin certainement. Leurs enfants avaient quitté la maison et la sexagénaire se retrouvait bien souvent seule depuis qu'elle avait arrêté son activité de prothésiste. Le médecin étant absent la plupart du temps. Quand il rentrait, il était bien rare qu'il raconte les événements de sa journée, préférant taire les détails les plus sordides de sa profession, mais cette nuit-là, il avait parlé. Lydia Mahjo sentait que cet événement l'avait touché. Ils s'apprêtaient à être grands parents, et cette expérience avait dû placer quelques craintes pour leur belle-fille dans son esprit. Elle avait également été touchée par cette histoire, et ne pouvait s'empêcher de penser au sort de ce nouveau-né, sans parents sur une planète qui n'était probablement pas la sienne.

- Pourquoi ne pas la prendre chez nous ? dit-elle soudainement.
- Quoi ? Lydia tu n'es pas sérieuse ?
- Je suis on peu plus sérieuse Chron. Le sort de cette petite me préoccupe, et c'est également ton cas, sinon tu ne m'aurais rien dit.
Le vieil homme émit un léger grognement en se frottant le menton. Il ferma les yeux comme il en avait l'habitude quand il voulait réfléchir. Il ne pouvait pas dire qu'il se fichait du sort de ce bébé, mais de là à l'adopter comme le voulait son épouse, n'était-ce pas une charge trop importante pour le couple âgé qu'ils devenaient ? Que se passerait-il si cette petite fille était amenée à être intenable ? Mais il savait qu'entre de bonnes mains comme les leurs, il y avait peu de risques qu'elle dérape.
- Nous en reparlerons demain, allons nous coucher, dit finalement le Dr. Mahjo en se levant de sa chaise.

Le matin même, il se rendit à l'hôpital pour ses consultations habituelles. A la pause, il passa dans le service pédiatrique. Après avoir salué le droïde en charge de la surveillance des couveuses, il demanda quelques informations sur l'état du bébé né la nuit précédente.
- Je crois savoir de qui vous parlez docteur. Nom : inconnu. Née il y a 10h 23min et 47s. Signe vitaux normaux, très encourageants. Race : Hapienne.
- Une Hapienne ?  demanda le médecin, légèrement surpris.
Le droïde confirma. Chron Mahjo remercia le robot et rejoignit la couveuse de celle à qui il avait aidé à venir au monde. Elle était encore bien frêle, mais comme on lui avait indiqué, elle semblait aller bien.




Cinq ans plus tard...

Le Dr. Mahjo était en poste à l'hôpital. Les droïdes soignants étaient à l'œuvre tandis qu'il supervisait certains d'entre eux. La journée était relativement chargée, un contingent de soldats de la République venait d'arriver sur Naboo, et des blessés graves ont été transférés dans tous les hôpitaux de la planète, rendant la tâche encore plus compliquée aux médecins déjà en poste. Pourtant, entre toutes les blessures qu'il avait pu voir, l'événement de la journée eu lieu à la fin de son service, alors qu'il s'apprêtait à embarquer dans un speeder, deux êtres l'interpelèrent. Vêtus simplement de tuniques et d'une longue bure brune. Le premier était un Twi'Lek à la peau rosée, l'air impénétrable toisant le vieux médecin de toute stature. Il était accompagné d'un Togruta qui semblait bien plus apaisé et chaleureux.

Ce dernier s'adressa à celui qu'ils attendaient.
- Dr. Chron Mahjo ?
- C'est moi. Qui me demande ?
- Permettez-moi de nous présenter. Je suis Raj Pertuil, maître Jedi, et voici Tal Valdek mon padawan.
Il désigna le Twi'Lek et Chron les salua d'un mouvement de tête.
- Venons en directement aux faits, plusieurs rapports sont remontés jusqu'à l'ordre Jedi, et il semblerait que vous hébergiez une petite fille très sensible à la Force. Le Conseil m'a envoyé ici afin de l'observer et d'en faire l'une des nôtres.
- Mar'laa ? Ce n'est qu'une enfant... La voix de Chron baissa à la fin de la phrase, mais il éleva aussitôt le ton. Je refuse que vous preniez ma fille ! Elle n'est pas une Jedi et ne le deviendra jamais ! Je ne pourrais supporter de savoir qu'elle met sa vie en danger au nom de votre ordre.
Les deux Jedi furent surpris par le ton vindicatif du médecin mais ne se démontèrent pas pour autant. Le Twi'Lek resta silencieux tandis que son maître repris.
- Dr. Mahjo, je comprends votre réaction, néanmoins je pense que vous ne comprenez pas bien la situation. Si votre fille dispose
d'un lien avec la Force, alors elle pourrait devenir une Jedi accomplie et ainsi aider à sauver bien des systèmes sous le joug tyrannique du Consortium ou de l'Empire.
- C'est bien ce que je veux éviter. Alors maintenant Messieurs, je vous prie de bien vouloir me laisser rentrer chez moi.

Chron passa entre les deux Jedi et monta à bord du speeder avant de filer au loin sans même se retourner. La colère descendait à mesure qu'il approchait de chez lui et que les Jedi étaient s'éloignaient. Ces derniers étaient restés sur place, n'ayant pas réagi à l'emportement du médecin.
- Pourquoi ne pas avoir usé de la Force pour le convaincre, Maître ?
- Nous ne pouvons obliger un homme à donner son enfant à l'Ordre, quand bien même cet enfant ait les capacités de devenir Jedi.

Lydia Mahjo était assise face à son mari et ses deux enfants. Ils étaient chacun devenus des adultes accomplis et elle en était très fière. Son petit fils jouait avec un droïde et essayait d'impliquer une de ses tantes dans son jeu, mais Mar'laa n'était pas intéressée. La petite dernière des époux Mahjo était concentrée sur des objets éparpillés devant elle. Les adultes étaient restés en retrait pour une discussion sérieuse. La venue des Jedi avait bouleversé le vieux Chron qui avait besoin d'en parler avec sa famille. Un silence lourd s'était installé entre eux. La petite hapienne faisait évidemment partie de la famille et personne ne souhaitait la voir partir. A chaque mention de la possibilité de la laisser partir avec les Jedi, la famille se retournait vers elle, elle leur répondait avec un sourire angélique s'étirant entre chacune de ses petites joues rondes, et ils effaçaient cette possibilité. Une fois de plus ils se retournèrent vers la petite qui cette fois le les regardait plus, mais faisait léviter les objets qui étaient au sol quelques instants plus tôt, et cette fois-ci la possibilité subsista. Il y avait deux ans, Mar'laa avait déjà montré des signes manifestes tels que ceux-ci mais personne ne voulait envisager le fait que cela parvienne jusqu'aux oreilles de l'Ordre Jedi. Ce jour-là, toutes leurs certitudes s'étaient brisées. Et si cette enfant était faite pour être Jedi ? Plus il la regardaient, plus l'éventualité paraissait énorme. Toutefois ils ne voulaient pas la voir partir, car ils savaient qu'une fois l'Ordre Jedi rejoint, ils ne la reverraient plus. Il préféraient attendre et la laisser choisir une fois qu'elle serait en âge de le faire, c'était la décision la plus sage.  

Quelques jours plus tard, sur l'un des nombreux marché de Theed, Chron recroisa les deux Jedi. Ces derniers virent à sa rencontre sans même faire une allusion à la manière dont ils s'étaient quittés. Mais cette fois-ci, Le médecin n'était pas seul, mais accompagné de Mar'laa qui tentait de se cacher derrière son père, intimidée par les deux êtres en face d'elle. Le Togruta s'accroupit avec un fruit à la main et le tendit vers l'enfant. Son air rassurant n'influait pas sur la crainte de l'hapienne qui restait cachée derrière les jambes du médecin.
- Je ne vais pas te manger, insista le maître Jedi.
Chron s'efforça à ne pas regarder mais n'empêchait pourtant pas maître Pertuil d'interagir avec sa fille. Un mélange de sentiments contraires l'envahissait, il voulait savoir si le Jedi sentait effectivement quelque chose chez Mar'laa, mais il voulais aussi ne rien savoir et juste partir avec son enfant pour l'éloigner de ceux qu'il considérait dans un coin de sa tête comme des voleurs d'enfants.

- Que ressentez-vous ?
Les mots venaient de sortir tout seul, dépassant ses propres pensées. Maître Pertuil leva la tête vers le médecin et sourit.
- Si cela concerne cette petite, laissez-moi vous dire qu'elle me semble incroyablement sensible à la Force pour son âge.
Ces paroles firent l'effet d'un coup de poignard pour le pauvre homme, son visage se crispa à cette douleur.
- Docteur, nous n'avons fait qu'un constat, rien de plus.
Le concerné regarda sa fille. Quelque chose en lui était en train de céder, il avait l'impression qu'il devait la laisser partir avec ces personnes. La petite Hapienne ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait autour d'elle. Son père semblait souffrir alors elle enserra la jambe de ce dernier, en voulant qu'il allât mieux.

Ils rentrèrent accompagnés des Jedi, Chron ne souhaitant pas prendre une décision sans le consentement de sa famille. Maître Pertuil passa un long moment à discuter avec le couple et ses enfants adultes, tandis que Raj gardait un œil sur Mar'laa qui semblait désormais très intéressée par les lekkus du Twi'Lek. Lydia vint la voir doucement, sauvant ainsi le padawan des griffes de l'enfant un peu trop curieuse. Elle la fit asseoir avec elle en lui caressant doucement les cheveux, puis l'observa un instant les yeux humides.
- Ecoute-moi bien ma puce.
Sa gorge se noua, car en voyant ses yeux améthystes se braquer vers elle, elle revoyait le bébé arrivé dans cette même maison cinq ans auparavant. Elle lui expliqua la décision prise de laisser les Jedi la prendre avec afin d'exploiter le potentiel qu'ils voyaient en elle. Mar'laa ne voulut pas partir car elle souhaitait rester avec ses parents. Il fallut la raisonner, non sans difficultés ni éviter de prévisibles larmes des deux côtés. Ce fut que le cœur lourd lourd que la famille Mahjo laissa la petite Hapienne partir avec les Jedi. Ces derniers leur accordèrent quelques jours avant de partir pour Tython. Mar'laa jeta un ultime regard à ses parents, comme pour les persuader de la reprendre, et ils hésitèrent, mais ils avaient désormais le sentiment que cette jeune fille pouvait accomplir bien des choses avec l'enseignement Jedi.

Mar'laa découvrit Thyton, son temple et la multitude de Jedi de tous âges qu'il abritait. Tous ceux qui se trouvaient avec elle étaient sensibles à la Force, de ce fait elle n'était plus une exception, bien au contraire. D'autres enfants ayant le même âge qu'elle révélaient une sensibilité aussi forte qu'elle, si ce n'était plus. Sa nouvelle vie au sien de ce nouvel environnement lui demanda un long temps d'adaptation, n'ayant pas l'habitude de devoir vivre avec autant de personnes ni même de devoir faire sans ses parents. Les maîtres Jedi l'intimidaient énormément, la faisant perdre ses moyens au point qu'elle ne pouvait user de la Force comme elle en était capable. L'une des personnes chargée de s'occuper des plus jeunes pousses de l'Ordre s'enquit de comprendre ce qui n'allait pas chez cette petite tant louée par ceux qui se sont penchés sur son cas. Le Jedi nommé Hishan Loff prit l'enfant sur ses genoux et tenta d'ouvrir un dialogue que beaucoup n'avait pas réussi à créer.

- Mar'laa, que se passe-t-il ?
Elle le regarda sans répondre, un moue légèrement boudeuse sur les lèvres;
- Si tu ne dis rien, je ne pourrai pas t'aider, tu sais.
- Je veux rentrer à la maison.
- A la maison ? Mais tu es à la maison. Tu vis ici maintenant.
- Papa et Maman sont à la maison et ici c'est loin.
Hishan se pinça le haut du nez alors qu'il cherchait à aller plus loin.
- Tu ne te plais pas sur Thyton ?
Elle ne lui répondit pas. Le Jedi sentait comme un mal du pays chez cette nouvelle protégée de l'Ordre, des sentiments comme la tristesse et une pointe de peur. Chez les Jedi, ces signes n'annonçaient rien de bon, mais qu'en était-il quand ces émotions se manifestaient chez un tout jeune enfant qu'on venait d'éloigner de sa famille et de sa planète ? Il ne valait mieux pas porter de jugement trop hâtif sur quelque chose qui ne pouvait être qu'éphémère et disparaître avec une légèreté enfantine. Le problème de Mar'laa était qu'elle ne communiquait pas avec les autres enfants, ce qui pouvait l'amener à ressentir la solitude et toutes les émotions négatives qui pouvaient mener au Côté Obscur, et ça Hishan ne le voulait pas. Il se donna alors comme devoir de superviser l'intégration de la petite Hapienne au sein du groupe des initiés afin qu'elle trouvât sa place et devienne un Jedi accomplie.

Episode II : Aisance et méconnaissance (1477-1485 ABY)

Le vent chahuta les feuilles des arbres, les bougeant à sa guise. Thyton et sa verdure étaient un endroit très apaisant, l'endroit idéal pour trouver la paix intérieure et méditer sur la Force. Les plus grands maîtres de l'Ordre ne cessaient de le rappeler à leurs jeunes pousses, afin qu'elles assimilent le plus tôt possible la notion de calme et de contrôle de soi. Les maîtres étaient les exemples à suivre, et les jeunes ne pouvaient qu'éprouver du respect face à tant de sagesse. Depuis qu'elle était arrivée sur la planète, la jeune Mar'laa avait appris à suivre les enseignements de ses illustres aînées. Côtoyer les autres sensitifs l'avait grandement aidée à comprendre des mécanismes dont elle ignorait la source ni même la manière dont ceux-ci se manifestaient. Elle restait cependant en retrait, étant encore intimidée par des enfants de son âge qui maîtrisaient bien plus de choses qu'elle. Ses précepteurs ne cessaient de lui rappeler qu'elle avait énormément de temps pour apprendre, qu'elle n'avait pas à se précipiter. Pourtant, elle désirait apprendre, elle voulait faire comme ceux qui arrivaient à faire tant de choses avec la Force. Pour le moment, elle ne savait que difficilement faire léviter de petits objets, et cet exercice lui demandait énormément de concentration.  Il était évident que Mar'laa avait un retard considérable sur l'apprentissage de la Force et de ses utilisations.

La timidité de la petite Hapienne ne lui empêcha pas de créer des liens avec d'autres initiés, en particulier ceux qui étaient plus précoces qu'elle dans la maîtrise de la Force : Koyi Soo'm, un Mirakula dont les aptitudes impressionnaient plus d'un, et Slamari Tymm une Twi'Lek à la peau bleue certes moins douée que Koyi, mais tout de même très talentueuse. Mar'laa apprit beaucoup de ses deux camarades, même en restant à la traîne quand il s'agissait d'utiliser la Force,

Quand vint le moment des premières leçons de maniement de sabre, la jeune fille démontra une autre facette de son potentiel. Si elle éprouvait des difficultés à user des pouvoirs basiques que permettait la Force, Mar'laa révéla un talent indéniable pour le combat. Il y avait chez elle une aisance et une capacité d'assimilation rares. Elle apprenait vite, très vite même, elle retenait les différents enchainements qu'elle devait exécuter. Un exercice dans lequel elle s'ouvrait enfin, où elle pouvait enfin avoir confiance en ses capacités. Cet apprentissage et ses entraînements furent un déclic pour la novice. Il ne lui suffisait pas d'essayer pour réussir, mais d'agir et de croire suffisamment fort en ses capacités pour faire les choses qu'elle souhaitait faire. Sa maîtrise de la Force, bien qu'encore fastidieuse et incomplète, fit un grand pas en avant.

Tout n'était qu'une question de temps et de patience, comme le prônaient les Jedi.


         

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Prénom/pseudo : Canardman/Loménie

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