C'est au clair de lune que l'on reconnait les plus grands des guerriers... [Présentation de Mànàka Tulgar - Mando'ad du Clan Tulgar]

Equipement :

Armure

Comme tout Mandalorien qui se respecte, Mànàka arbore l'armure de son peuple, et de son Clan. Bien sûr cette dernière a dut être adaptée à sa morphologie particulière de Shistavanéen.
A la différence de ses confrères et consoeurs Mando, celle-ci semble bien moins résistante et recouvrante que les leurs. Mais il ne faut pas se fier à cette apparente faiblesse. Une Beskar'gam est et restera un armure d'une résistance bien particulière et surtout, bien supérieur à celles connues jusqu'à présent.

Quelques spécificités notables furent ajoutées à son armure afin de lui permettre des mouvements plus amples et moins gênants :

- Gants percés aux extrémités, permettant l'utilisation des griffes
- Bottes pensées pour ses pattes postérieures
- Protection renforcée au niveau du cou
- Ouverture fonctionnelle permettant la sortie de la queue

- Une cape de couleur noir, frappée du symbole de son clan se retrouve le plus souvent ajouté à son armure, aussi qu'une capuche la plupart du temps remontée sur sa tête, s'ajoute à la Berskar'gam du Shistavanéen.

Spécificités :

- Dans le dos : Jet pack, système de survie (respirateurs), sangles en beskar pour le maintient des lames et le fusil blaster.

- Ceinture utilitaire : cellules d'énergie pour le fusil blaster, munitions pour les revolvers, rations de survie, grenades diverses et variées (fumigènes, explosives, IEM), holster pour les revolvers

- Bras droit et avant-bras droit : grappin, lance-flamme, holoprojecteur

- Bras gauche et avant-bras gauche : Bouclier à plasma (60cm de rayon), mini blaster intégré.

Casque

Le casque est lui aussi des plus particulier, effectivement, au vu de la forme de la tête de l'homme-loup, un casque habituel à visière en "T" ne lui serait pas pratique. Cela étant, le casque fut modifié, le haut du "T" se retrouve toujours au niveau des yeux, mais le "bas" descend le long de son museau, le recouvrant de part et d'autre, et ne s'ouvrant que lorsque Mànàka le désire.

Ce dernier lui offre aussi, entre autres protections habituelles :

- Communication par holocommunicateur intégré
- Filtre à gaz
- Système de rétractation permettant l'utilisation de l'odorat plus développé de Mànàka
- Système de rétractation permettant la libération de la mâchoire et d'une manière générale de la gueule du Shistavanéen

Armement

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Beskad :

Ces larmes furent créées par le forgeron du Clan. Solides, tranchantes comme la plus vive des lames de sabre laser, elles n'ont rien à envier aux armes des utilisateurs de la Force. Malgré leur taille passant pour de simples couteaux, elles s'avèrent être particulièrement dangereuses entre les mains expertes de Mànàka. Une seule et unique paire fut forgée. Voilà pourquoi ces armes ont une place bien à elle dans le cœur du Shistavanéen.

C'est au clair de lune que l'on reconnait les plus grands des guerriers... [Présentation de Mànàka Tulgar - Mando'ad du Clan Tulgar] Revolv12

Revolvers :

Tout comme les lames, ils vont par paire. Leur magasin, contenant seulement 9 munitions, fonctionnent comme toutes les armes à accélération Magnétique. Des munitions fines, mais mortelles.

Le peu de munitions est aisément compensé par la dangerosité des armes, le plus souvent, utilisées ensemble.

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Fusil blaster :

Comme tout blaster Mandalorien, l'arme est puissante, précise, et possède une portée d'environ 30m. Le fait de devoir recharger l'arme tous les 100 tirs, fait que le fusil se trouve souvent utilisé. Toutefois, lors de tirs à répétitions, l'arme surchauffe et demande quelques secondes pour refroidir afin d'être à nouveau utilisable.

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Fusil de précision :

Basé sur les schémas – désormais désuets – du DC-15x, l'arme de Mànàka est un fusil de précision extrêmement plus léger et bien plus maniable. Sa capacité de 12 tirs, ainsi que sa portée de 600m en fait une arme de choix pour les missions d'éliminations à distance.

Renforcé par un système de visée Mandalorienne, cette arme est, en dehors de ses capacités innées, un fusil d'une rare capacité meurtrière.

Divers

Comlink, cellules d'énergie, etc… : Une multitude de petits objets et autres systèmes de communications permettant à Mànàka de réussir ses missions, et de protéger son Clan.

Description physique :

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Cette image est à titre purement indicatif

Par le passé :

Au début de sa vie, alors que Mànàka (son véritable nom ayant disparu avec ce pelage) n'était qu'un jeune Shistavanéen au pelage blanc comme neige et au regard jaune. Son Clan d'origine, les Trriarr possèdent cette particularité qui fait que chaque clan se reconnaît entre eux. Ses yeux jaunes, encore présent à l'heure actuelle firent de lui ce qu'il est aujourd'hui…

C'est au clair de lune que l'on reconnait les plus grands des guerriers... [Présentation de Mànàka Tulgar - Mando'ad du Clan Tulgar] Shista11

Mànàka aujourd'hui, lorsqu'il ne porte pas son armure

Maintenant :

Après les essais menés sur sa personne, ainsi que les divers tests, le pelage du Shistavanéen est devenu sombre, pour ne pas dire noir. De la pointe de son oreille gauche, jusqu'au bout de sa queue on peu distinguer des tatouages rouges, représentant, en fait, la marque mise sur son pelage par cette "femme aux éclairs". Ignorant jusqu'à la manière dont ils ont réussi à faire changer de couleur son pelage, tout autant que des raisons qui ont fait que ces marques existent, Mànàka a apprit à vivre avec.

Pour une description physique plus globale, le Shistavanéen est, comme tous ceux de sa race, le chaînon manquant entre l'homme et l'animal. Bien plus lointain que ses ancêtres en terme de rudesse physique, il est à la fois fin et musclé. Combinant la musculature travaillée auprès des Mandaloriens et la finesse des traits de sa race.

Son museau est pointu et fin, ses yeux jaunes brillent toujours et son regard semble hypnotique dans la plus complète des obscurités. Du haut de ses 175cm, il s'avère être plus grand que ses congénères qui, quand à eux, ne dépassent qu'assez rarement les 160cm.

Quittant que très rarement son armure – le Resol'Nare importe plus que tout –, il arbore parfois une tenue sombre, pratique, allant jusqu'à délaisser les pulls et autres tenues plus commune pour une veste longue, un pantalon noir et une ceinture. Ses pattes bien trop délicates à chausser, il a apprit, au fil du temps, à savoir où poser les pieds.

Description mentale :

Le Shistavanéen est une personne qui dénature avec ce qu'on attend le plus souvent d'un Mandalorien. Certes, il respecte les codes du Resol'Nare et donnerait sa vie pour le Mandalore si ce dernier le lui demandait, toutefois, il n'est pas rare de le voir saoul dans une cantina, ou affalée dans un lit, entourée par deux créatures aux attributs féminins des plus… Développé. Car oui, le Shistavanéen a pour but dans la vie d'en profiter un maximum, et surtout, de rattraper le temps perdu.

Toujours prêt à rire et à s'amuser, il n'est pas homme à refuser ce qui pourrait lui offrir la joie et la connaissance de voir le monde autrement. Lorsqu'on le cherche, le meilleur moyen de le trouver, est de se rendre sur Zeltros, et plus précisément dans les quartiers les moins propres et les plus malfamés de la planète.

Ayant toujours le mot pour rire, ne prenant plus rien pour argent comptant, la seule chose qu'il considère comme étant importante, est la parole donnée. Une mission est une mission, une parole donnée… Ne peut être reprise sans en payer le prix.

Il protègera son clan, sa famille, son peuple même s'il le faut. Et cela, tant qu'il sera en vie.

Ayant passé la majorité de sa vie enfermé dans un tube, Mànàka n'a qu'assez peu de liens et de pensées envers les peuples qu'il côtoie. Pour lui, seul son Clan lui importe. Malgré cela, et à plusieurs reprises, il tenta de reprendre contact avec sa race, sans réels succès. La plupart ne le reconnaissant pas, ou ne le désirant pas.

Pour lui, les Jedi et les Sith ne sont que des guerriers parmi tant d'autres. Tant qu'ils ne se mettent pas en travers de son chemin, ils ne lui posent guère de soucis. Devoir travailler avec des membres de l'Apex ? Pourquoi pas. Tant que la prime lui revient. La politique et la guerre qui a fait rage – et qui brûle encore dans leurs rangs – entre l'Empire et la République… Tant que ça rapporte de l'argent, c'est le principal. Et puis… Ca lui permet de se dégourdir les pattes de temps en temps !

Histoire :

Un homme déambule dans des couloirs dont les murs, entièrement blancs, ne sont éclairés que par des luminaires flottant à quelques centimètres du plafond. C'est dans cette lueur blafarde que ses pas résonnent, le silence est cruel, presque insondable. Il s'arrête devant un immense tube de transparacier, observe le liquide verdâtre quelques instant puis active un enregistreur holographique. Sa voix est aiguë, éraillée par le temps.

- Enregistrement de l'étude du Projet Epsilon. Protocole Alpha-71. Centre de recherche, Professeur Lyrae. Entrée d'étude sur le sujet.

Un silence se fait, ses doigts pianotent sur quelques touches et des informations relatives à l'état actuel du sujet apparaissent. Niveau sanguin, rythme cardiaque, fonctionnement de l'ensemble du cortex cérébral…

- Depuis la… Récupération du Sujet sur sa planète natale, ce dernier semble rester en stase. Peu, voir aucune réaction ne fut assez significative pour être notable. Actuellement, nos premiers tests ne remettent aucunement en cause les principales capacités de soins inhérentes à sa race. Lors du précédent essai, nous lui avons tranché l'oreille gauche. Au bout de trois jours, dix-sept heures et trente-deux minutes, cette dernière a entièrement repoussée. D'après nos calculs, cette durée peut être divisée par deux, potentiellement par trois. (Il fait une pause, le Sujet ouvre les yeux, les deux créatures se fixent sans dire le moindre mot.) Le… Sujet s'éveille de manière ponctuelle. Nous avons encore besoin de nombreuses informations. Cette "stase" lui permettrait-elle de se soigner ? Nous en saurons plus la semaine prochaine. La livraison de Vornskr pourra compenser le manque de réponses concernant un potentiel lien avec la Force.

L'enregistrement se coupe. Rangé dans une des poches de la veste blanche, l'objet disparaît. Une main sur le transparacier, l'autre rentrant un code dans l'affichage digital, la lumière dans laquelle baignait le sujet s'éteint. Laissant la créature dans l'obscurité, baignant dans ce liquide verdâtre, seul un respirateur lui permettant d'y survivre.

* *
*

Un couple de Vornskr entre dans la pièce. Au milieu de celle-ci se trouve une table de duracier. Des sangles maintiennent les poignets, les chevilles ainsi que la gorge d'une créature. Les deux prédateurs sont maintenus par des laisses, elles-mêmes enserrées aux mains d'un Zabrak particulièrement grand. Derrière eux se dresse une nouvelle fois le Professeur Lyrae, ses cheveux blonds plaqués vers l'arrière de son crâne, ses petits yeux fin percent la pièce de son regard, et tandis qu'il s'approche de son Sujet, il enclenche une nouvelle fois l'enregistrement.

- Enregistrement de l'étude du Projet Epsilon. Protocole Alpha-71. Centre de recherche, Professeur Lyrae. Entrée d'étude sur le sujet. Ajout : Vornskr.

D'un geste de la main du professeur, les prédateurs sont lâchés, et à peine sont-ils libre qu'ils se ruent sur le corps attaché sur la table. Le premier enfonce ses pattes dans le torse du Sujet, la gueule entrouverte laisse couler un filet de bave… Aucune réaction du Sujet qui reste calme, les yeux clos. Le second fait le tour de la table, renifle, observe. Rien. Aucune réaction. Les Vornskr sont connus pour chasser les utilisateurs de la Force. Le Sujet n'en fait pas partie.

- Les résultats du test sont négatifs. Le Sujet paraît avoir une prédisposition raciale pour la régénération cellulaire. Nous devons passer à la seconde phase des tests. La création du Protocole Alpha-71 sera, je l'espère une réussite.

Revenant vers leur Maître, les Vornskr quittent la pièce, laissant le Professeur et son Sujet seuls. Tout en s'approchant de lui, un droïde médical sort de la pénombre. Les mandibules métalliques arborent toutes sortes d'ustensiles médicaux, mais seule une seringue semble intéresser le Professeur. L'enregistrement est coupé, un silence pesant dure quelques instants avant d'être troublé par une voix puissance provenant des murs.

- Professeur Lyrae, nous n'avons pas de temps à perdre. Les précédents sujets ont tous péris suite à l'injection. Nous avons une bonne douzaine de sujets en attente dans les bacs de survie. Ne perdez pas de temps, et procéder à l'injection.

Opinant du chef, l'homme en blanc indique au droïde d'obéir aux ordres. Un cri, plus proche de l'animal que de l'humain vrille les oreilles du scientifique. La mâchoire s'ouvre béante, des canines acérées se dévoilent et le regard d'un jaune soleil brille tandis que la douleur se diffuse dans l'ensemble du corps du Sujet. Au bout de longues minutes de hurlements, de râles sinistres, et de sursauts, le corps revient à son état précédent. Immobile. Les yeux ouverts, fixant le vide. Une nouvelle fois le silence s'impose. L'enregistrement est reprit.

- Procédure respectée, le Sujet est observé comme ayant reçu l'injection. Les tests peuvent continuer. Je procède à une vérification de l'état de santé du dit Sujet. (Le droïde s'approche et met en place la mécanique de vérification des systèmes de survie.) Le Sujet est en vie. L'injection semble avoir fonctionnée. Tout porte à croire que cette race est assez puissante physiquement pour survivre. Nouvelles données à corriger. Nouveau nom du Sujet : Projet Epsilon. Fin de l'enregistrement.

La table flottant dans les airs quitte la pièce, emmenant le Projet Epsilon vers une autre pièce. Le professeur Lyrae l'observe, et croisant ses bras sur son torse, prononce quelques mots que lui seul semble être capable d'entendre…

- Les Shistavanéens sont connus pour leurs capacités hors du commun. Espérons que ce 71ème Sujet soit capable de survivre à ce qui l'attend…

* *
*

Les lumières s'allument, une femme aux cheveux de jais pénètre dans la pièce, l'air courroucé et les lèvres pincées par la colère. Dans un coin de la pièce se trouve une créature qu'elle considère comme pathétique, presque méprisable. Elle s'en approche, et d'un violent coup de pied le fait voler de l'autre côté de la pièce capitonnée. Des insultes fusent. Puis un second coup, puis un troisième. Soudain la porte s'ouvre violemment derrière elle. Le professeur Lyrae entre, se précipite vers le Projet Epsilon et vérifie qu'il est encore en vie. Quelques contusions, mais rien de particulièrement grave. Les échanges se font violents et le regard de la femme lance des éclairs de folie.

- Vous n'imaginez même pas ce qui aurait pu vous arrivez si tant est que vous auriez blesser le sujet… Il est bien trop important pour être malmené ainsi. Vous le savez aussi bien que moi ! Voilà des années qu'il est ici ! Que nous prenons soin de lui ! N'oubliez pas qu'Elle en a décidé ainsi ! Il est le seul survivant du Projet de base.

Elle détourne les talons, avant de se reprendre, et d'un revers de la main, gifle le Professeur qui s'écroule sous le coup. D'un bond, le Shistavanéen lui bondit dessus, toutes griffes dehors, la gueule béante, les crocs acérés prêts à se planter dans la chair de la femme. Arrêté dans son attaque par de violents éclairs, celui surnommé Projet Epsilon se voit renvoyé là d'où il venait. Le pelage brûlé et le corps en piteux état.

- Vous regretterez cet acte… Je vous en donne ma parole…

Un rire sarcastique plus tard, la pièce est de nouveau calme. Lyrae vérifie l'état de son sujet. Piteux état… Plus mort que vivant… Se levant douloureusement, il appuie sur un communicateur et demande l'intervention d'un droïde médical. La porte reste ouverte, le Professeur dans l'embrasure, appuyé contre les montants. Le Sujet n'est guère en état de se relever. Il va avoir besoin de temps pour récupérer. Au bout d'une longue patience les droïdes arrivent, soulèvent le corps et l'emmène. Pour le Professeur, son Sujet est bien trop important pour qu'il vienne à mourir. Un plongeon dans le bac de soin lui permettra de se soigner plus rapidement. Les derniers tests n'ayant pas été très probants, il va falloir lui faire d'autres injections… Sa régénération a tout de même des limites, plus d'un demi-siècle est passé depuis son "arrivée" en ces lieux, et outre le fait que ses membres sont capables de se soigner sans trop de soucis, il reste toujours faible face aux attaques puisant dans la Force, ainsi qu'aux amputations bien entendu.

* *
*

- Enregistrement de l'étude du Projet Epsilon. Protocole Alpha-71… Effacement du dernier Protocole. Ajout Protocole Survie. Centre de recherche, Professeur Lyrae. Entrée d'étude sur le sujet. Observation.

Depuis la dernière intervention de l'observatrice involontaire, Lyrae n'est pas revenu dans la pièce. Le Projet Epsilon ayant été plongé une nouvelle fois en stase. Voilà trois ans déjà.

- Ayant largement atteint sa taille adulte, les tests faits sur lui démontrent que son système de régénération a ses limites, et ses failles. Oreilles, doigts, griffes, œil… Repoussent si ces derniers n'ont pas été cautérisés ou abîmés par une intervention de la Force ou d'une arme ayant un lien avec celle-ci. Toutefois, un changement notable s'est fait suite à la dernière injection du produit d'étude sur le Sujet.

Son doigt appuie sur un des interrupteurs et la lumière brille à travers le liquide verdâtre. Flottant dans le bac, le respirateur accroché sur son museau et sa gueule, lui permettant de respirer, le Shistavanéen a bien changé. Son pelage, par le passé blanc comme neige, est devenu aussi sombre que l'obscurité. Une partie de son corps semble avoir gardé une marque bien particulière de sa rencontre avec la femme aux éclairs… De son oreille gauche, passant sur son œil, descendant le long de son cou et son torse, allant jusqu'à la pointe de sa queue une étrange marque rouge, ressemblant au passage d'un éclair, le marque à travers son pelage.

- Le Sujet… Pardon… Le Projet Epsilon semble se remettre lentement de ses blessures. Je considère que ces marques deviendront une sorte de… Souvenir, concernant mon incapacité à empêcher certains imbéciles à vouloir aller au devant des recherches scientifiques.

L'enregistrement est coupé. Tout en gardant un œil sur les droïdes de protocoles se trouvant non loin, le Professeur Lyrae s'approche un peu plus de la paroi de transparacier. Son visage touchant presque la matière, il baisse la tête, fatigué. Le regard las, il tente de sourire, avant qu'une violente quinte de toux vienne à l'en empêcher.

- Ce qui me désole le plus, c'est qu'au vu de mon état, je ne te verrais pas arriver à maturité.

La toux continue et il fini par devoir quitter la salle d'observation. Sans même remarquer que, derrière les parois translucides, un regard doré le suit, immobile et muet.

* *
*

A travers le liquide filtrant les sons, le Projet Epsilon ouvre les yeux et entend un bruit sourd au loin. Une chose qui résonne dans ses oreilles. Une alarme. Les lumières s'allument soudainement autour de lui. Le Professeur Lyrae pénètre dans la pièce, essoufflé, apparemment blessé comme le démontre son manteau blanc, tâché de sang. Pressé, paniqué, il pianote sur le clavier digital alors que sa toux reprend de plus belle. Il s'écroule sur le sol, manquant d'air. Sa main tremblante parvint pourtant à entrer le dernier chiffre du code de sécurité maximale. Tandis que le liquide se vidait à travers les tubes transparents, le Shistavanéen, connu jusqu'à lors sous le nom de Projet Epsilon se mit à bouger. Ses paupières se levèrent, dévoilant ses yeux jaunes, puis, petit à petit, son corps reprit vie. Une soudaine envie de se libérer parvint jusqu'à son cerveau, l'esprit de conservation et de survie de l'être vivant venait de reprendre ses droits. Plus rien n'enchevêtrait sa volonté, il était de nouveau libre. Ses pattes, ses mains recouvertes d'un pelage sombre percutèrent le fond de la cuve désormais vide. Son corps s'affalait et il lui fallu plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits. Ses poings frappèrent le transparacier, encore et encore, jusqu'à ce que des tirs ne viennent à le fragiliser assez pour qu'il se brise sous les coups.

Retombant sur le sol froid, à côté du corps du Professeur, le Shistavanéen, rampa sur le sol. Ses muscles bien trop endoloris par toutes ses années à flotter dans le liquide de survie. Depuis combien de temps se trouvait-il dans ce tube ? Combien de lunes s'étaient élevées dans le ciel depuis l'instant où sa famille l'avait perdu ? Il l'ignorait. Une fureur d'une rare intensité finie par s'emparer de lui à l'instant même où des hommes en armure noire pénétrèrent dans la pièce. D'un bond il se rua sur eux, plantant ses crocs dans le casque du premier, il le lui arracha d'un mouvement de la tête, ses griffes déchirants sa jugulaire d'un mouvement malhabile. Le Shistavanéen ne vivait plus, ne réfléchissait pas, seul son instinct de conservation le guidait. Les survivants, qui sans nuls doutes espéraient avoir trouvé un lieu où se cacher finirent leurs vies de la même manière que leur prédécesseur. Le Shistavanéen tenait plus de l'animal enragé que de l'être pensant et intelligent que sa race intimait depuis des siècles, une régression mentale avait-elle eu raison de lui ?

Défonçant la porte, il sorti de la pièce, toujours aussi furieux. De couloirs vides en salles détruites, où d'impressionnantes flammes léchaient les murs, le Projet Epsilon tentait encore et encore de trouver une sortie à son calvaire. Il n'était pas seul. D'autres Projets, avortés pour la plupart flottaient eux aussi dans ses tubes remplis de ce liquide verdâtre. Toutefois, il ne pouvait nullement s'arrêter pour les libérer, la preuve en était faite que tous ou presque n'étaient pas apte à marcher. Des morceaux de corps leur manquaient. Un Twi'lek dont les lekku furent arrachés, ne lui paru pas plus apte à distinguer le monde qui l'entourait qu'un Hutt sans vie. Le bâtiment ressemblait de plus en plus à un labyrinthe, une suite illogique de couloirs et de pièces sans fin, finirent par le ramener à son point de départ. Une vive douleur le frappa dans le dos, et sous le coup, le Projet Epsilon tomba sur le sol, et s'effondra dans un profond sommeil…

Alors que ses sens le quittaient, il entendit quelques mots, une langue dont il ignorait tout… Dans la pénombre que lui offrait ses yeux, il ne distinguait qu'une marque, un symbole, une sorte de visage familier, un animal, un étrange oiseau auréolé d'un anneau… Désireux de tendre la main pour le toucher, comme pour se rassurer, il se senti soudainement plus lourd, et perdit connaissance.

- Il est encore en vie. (L'homme observa le Shistavanéen à travers la visière en forme de T de son casque.) Aidez-moi à le sortir d'ici. Il est le seul que nous pouvons sauver…

Une femme, arborant le même casque que lui fit passer un des bras du Shistavanéen par-dessus sa tête, bloquant son bras sur son épaule. La voix modifiée par le casque reprit, et tout en donnant l'ordre d'installer une bombe, quitta la pièce, sauvant la vie du seul Projet encore en état de continuer le chemin que lui avait offert la Force. Il ne devait rien rester de cette installation de mort. La prime n'était pas pour lui, mais au vu de l'état de leur cible… Ramener un cadavre n'était pas acceptable pour leur commanditaire. A défaut de crédits sonnants et trébuchants, ils ramenaient – ils l'espéraient tous – un potentiel frère d'arme…

* *
*

Les paupières se levèrent lentement, douloureusement. Des muscles endoloris, le pelage sombre marqué par l'humidité ambiante, le Shistavanéen se remettait lentement mais sûrement de ce voyage dont il se serait bien passé. Sur le lit flottant à quelques centimètres du sol, il fini par bouger ses membres encore lourds. Non sans mal il fini par réussir à s'asseoir sur le rebord. Les pattes touchant le sol, il s'aperçu qu'on l'avait habillé. Ou tout du moins que quelqu'un avait eu l'obligeance de lui recouvrir le bas du corps d'une étoffe grise. Sur cette dernière, il distinguait une forme qu'il avait déjà vu, une marque, ou plutôt un symbole. Une voix s'éleva non loin de lui. Son regard, après quelques instants pour s'habituer à la nouvelle lumière, fini par constater la présence d'un homme, arborant une magnifique armure frappée du même symbole que celui se trouvant sur l'étoffe.

- Tu as bien dormi dis-moi. Voilà plusieurs semaines que tu es allongé ici. C'est bien la première fois que je rencontre quelqu'un qui a autant besoin de sommeil. (Il se lève, sert un liquide translucide dans un verre et alors qu'il s'approche du Shistavanéen, le lui tend.) Bois, tu dois avoir soif. Et au passage, ne cherche pas à me sauter dessus pour me mordre… Tu te casserais les dents.

Entre les griffes, le verre paru bien plus fragile qu'à l'accoutumer. Tremblant et assez peu agile de ses doigts, le verre tomba, se brisant sur le sol. Poussant un grognement sinistre, l'ancien Projet Epsilon, ne savait encore qu'assez peu comment agir face à une telle chose. Pour lui, et jusqu'à lors, il n'avait encore jamais eu besoin de boire de lui-même, tout lui étant administré par des seringues et autres tubes nourriciers. Fermant les yeux, il se mit à marmonner quelques mots dans sa langue natale, avant de reprendre, en basic.

- Qui êtes-vous ?

Enlevant son casque, l'homme se présenta. Sa peau sombre et ses yeux noirs démontraient une certaine appartenance à la race humaine, la plus développée dans la galaxie. Puis, après s'être levé, il plaça son poing sur son cœur et, tout en exécutant une légère révérence, se présenta de sa voix mélodieuse et paradoxalement, profonde et lourde.

- Mon nom est Adam DelaHalle. Mando'ad du Clan Tulgar. Et toi ? Quel est ton nom ? Si tu en as un bien entendu…

Le Shistavanéen se trouva dépourvu de réponse. Pour tout dire, jamais personne ne lui avait donné de nom durant toutes ces années en captivité. D'ailleurs, il préférait rester le plus silencieux possible. Cet homme s'était peut-être présenté, certes, mais ses intentions le concernant lui échappait encore. Pourquoi l'avoir sauvé lui et non pas les autres ? Et si, au final, tout cela se trouvait n'être qu'une nouvelle expérience menée sur lui ?

- Je n'en ai pas. Jusqu'à présent, on me nommait… Ou plutôt j'étais considéré comme étant le Projet Epsilon… (Il ramassa quelques morceaux de verre sur le sol, et après en avoir observé un de plus près, il continua.) Vous devriez le savoir non ? Vu que tout ce qui nous entoure n'est qu'une illusion.

Le Mando'ad sourit à l'écoute de cette phrase. S'approchant de l'unique porte de la pièce, il tira sur le tissus que les séparaient de l'extérieur et invita le Shistavanéen à s'approcher pour observer l'extérieur. Ce faisant, l'ancien Projet y vit un moyen de fuite sans risquer une quelconque menace, de plus, au moindre mouvement suspect, un coup de patte bien placé et sa tête volerait en morceaux… Lorsque son regard se posa enfin vers l'extérieur, il ne pu qu'accepter ce qu'il voyait, tout autant que là où il se trouvait. Des femmes, des enfants, des hommes travaillants, la plupart en armure, arborant les mêmes couleurs et symboles que ce Adam. Ils travaillaient les champs, élevaient des animaux, en quelques mots, ils vivaient comme des fermiers.

- Bienvenue sur Concord Dawn, planète des Protectorats Mandaloriens. Tu es désormais l'invité de notre Clan. Je pense que tu peux te considérer comme étant… Sauvé, si je puis dire.

Ne sachant que dire devant tout cela, il comprit rapidement que le monde s'ouvrait enfin devant ses yeux. Toutes ces années enfermées, tous ces apprentissages intégrés dans son esprit part la force et autres machines avaient fait de lui ce qu'il était. Il regarda ses mains, elles lui semblaient aptes à faire de grandes choses. Il le désirait vraiment. Fondamentalement. Pour lui, c'était un signe du destin, de la Force, de la Vie… Peu importait comment cela pouvait bien se nommer. Le Shistavanéen était en vie, pour une nouvelle vie. Libre comme l'oiseau qui volait au dessus de sa tête… Son plumage noir comme l'ébène lui rappela un mot, une expression dans sa langue natale… Sans même se retourner, il reprit la parole, sentant que Adam se trouvait juste derrière lui.

- Mànàka est mon nom.

Comme pour le féliciter, le Mando'ad posa une main puissante sur son épaule, et opina du chef, ajoutant alors quelque mots.

- Ici, nous l'appelons Cid. C'est un oiseau de bon présage pour les récoltes. D'ailleurs, que signifie ton nom… Mànàka ?

- Le Corbeau. Telle est la traduction la plus proche que vous pouvez comprendre de la langue de mes ancêtres.

* *
*

Tandis que dans la Galaxie la guerre faisait rage, que Jedi et Sith continuaient à combattrent les uns contre les autres, Mànàka adopta les paroles et préceptes du Resol'Nare. Après des années auprès du clan qui l'adopta, il changea plusieurs fois de précepteur. Il apprit le maniement des armes, tout comme celui de la faux et des outils de l'agriculture. Sa manière de combattre se trouvait être un mélange entre la fougue de sa race, et les techniques Mandaloriennes. Mélangeant ainsi les frappes brutales, avec d'autres, bien plus chirurgicales et précises. Se contentant la plupart du temps de petites missions sans trop de dangers, Mànàka fini par partir en mission avec l'homme qui l'avait adopté. Adam DelaHalle, sont père donc, même si leurs noms n'étaient pas les mêmes, combattaient ensembles, côtes à côtes. Mando'ad jusqu'aux griffes pour l'un, jusqu'aux ongles pour l'autre. Malheureusement, Adam n'était plus très jeune, lorsque le Shistavanéen entra dans le Clan. Et ce fut un matin d'hiver que l'homme ferma les yeux pour la dernière fois. Quittant ce monde dans son sommeil, rejoignant alors la Manda... Car comme le disent les Mandaloriens, l'être n'est pas mort, mais a entreprit un voyage le menant loin d'ici.

Mis en terre sur place, sans son armure, Mànàka hurla à la lune jusque tard dans la nuit, tenant entre ses mains une partie de l'armure de son père adoptif : les gants, ceux-là même qui lui offrir une main chaleureuse lorsqu'il en avait le plus besoin ; le restant de l'armure retrouvant celles du forgeron de leur clan. Se faisant pour promesse de porter le seau de l'homme qui lui avait sauvé la vie jusqu'à loin dans l'histoire du Clan. Ce qu'il continua de faire. Son âge s'avançant, il vit bon nombre de ses pairs mourir alors que lui ne vieillissait pas, ou qu'assez peu. Près de dix ans s'écoulèrent encore, et Mànàka ne ressentait que peu les effets du temps sur son corps, l'entretenant un peu plus chaque jour. Il savait que les tests fais sur son corps y étaient pour beaucoup. Toutefois, rien ne dure et, sans se leurrer, un jour prochain, il quitterait ce monde. Mais s'il devait le faire, ce serait sans regrets, car durant cette vie, le Shistavanéen aurait protégé son peuple, répondu à l'appel du Mandalore et surtout… Il aurait porté aux cieux le nom de son père.

Derrière l'écran :

Prénom/pseudo : AllMight

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C'est une fiche agréable a lire qui respecte bien les canons Mandaloriens dans l'ensemble. Il n'y aura qu'une petite modification a faire, et je vais me permettre une petite précision :

1 / Les lames en Beskar sont nommé Beskad, peu importe leur taille. Elles sont très rare, et très résistante, donc très recherchée.
2 / Son père adoptif ne serait pas enterré avec son armure, le beskar est trop rare pour être ainsi abandonner. La tradition veux que les enfants installe sur leur propre armure au moins une partie de l'armure de leur parent (comme une épaulière par exemple, voire la cuirasse entière). Le reste revient souvent au forgeron du clan qui le fera fondre afin de pouvoir produire de nouveau équipement, dans la lignée de la gestion pragmatique des ressources.

Bien que cela soit devenu quelque peu désuet, si tu veux que ton personnage pratique quelque peu la "mystique" Mandalorienne, l'on considère qu'un mort rejoint la "Manda", sorte de dimension spirituelle incarnant l'esprit des Mandaloriens. L'on dit alors qu'un être qui s'éteint n'est "Pas mort, seulement parti loin d'ici.".

Ce petit détail sur l'armure corrigé, ce sera la validation assurée !

Et voilà !

Corrections apportées, j'ai remis le terme Beskad pour les lames, quand à l'armure et le départ du père de Mànàka, j'ai modifié ces quelques lignes, j'espère que cela conviendra.

Mànàka Tulgar a écrit:Et ce fut un matin d'hiver que l'homme ferma les yeux pour la dernière fois. Quittant ce monde dans son sommeil, rejoignant alors la Manda... Car comme le disent les Mandaloriens, l'être n'est pas mort, mais a entreprit un voyage le menant loin d'ici.

Mànàka Tulgar a écrit:Mis en terre sur place, sans son armure, Mànàka hurla à la lune jusque tard dans la nuit, tenant entre ses mains une partie de l'armure de son père adoptif : les gants, ceux-là même qui lui offrir une main chaleureuse lorsqu'il en avait le plus besoin ; le restant de l'armure retrouvant celles du forgeron de leur clan.

Merci pour les modifications ! Fiche validée ! Amuse toi bien !

C'est au clair de lune que l'on reconnait les plus grands des guerriers... [Présentation de Mànàka Tulgar - Mando'ad du Clan Tulgar]