[Vorpa'ya] Star Lady Eldar? (PV Iiraeka) [Terminé]

Que c’était bon de profiter de temps de détentes et de repos ! Enfin, temps de détentes, disons surtout qu’elle pouvait bien profiter de son chez sois la bleu, car du temps elle semblait en manquer, et ça tombait bien, de l’énergie elle semblait en avoir trop ! Si bien qu’elle sauter d’un cour de pilotage à un de mécanique, d’exercices physiques à ceux de tire. Bref, la bleutée n’avait pas le temps de s’ennuyer loin de là, et, pour une fois, c’est seul qu’elle dormait tranquillement dans sa chambre du repos du juste. Bon, juste, autant que peut l’être une icône de propagande d’une faction de hors-la-loi et laissé pour compte.

Rien ne la préparait donc à ce qui allait suivre, rien ! Surtout que ce rêve était si agréable, l’arrêter ainsi était presque criminel ! Mais c’est bel et bien ce qui se passe quand une Mandalorienne volcanique, qu’elle ne reconnaît aucunement à ce moment-là, la réveille et l’enroule dans ses draps. Craignant le pire elle s’agite dans tous les sens, se débattant comme une furieuse et donnant des coups en tous sens, c’est qu’elle avait gagnée en muscle la miss raton, mais c’était sans compter sur le produit soporifique qui la renvoie rapidement dans le monde des rêves, bien moins agréables à ce moment-là.

Quand elle se réveille, elle se redresse rapidement, scrutant autour d’elle alors qu’elle était totalement dans le noir. Elle note qu’elle pote sa tenue de nuit, à savoir, une simple culotte et que par conséquent, elle n’a aucune arme autre que son propre corps. Même si avouons le, dans cette tenue, elle avait de quoi scotcher pas mal de monde la contrebandière. Elle change de mode de visions rapidement, profitant de ses yeux augmentés.

« Si vous croyez que je vais me laisser f…. hein ?? »

Une fraction de seconde avant que la surprise n’est criée en rallumant les lumières, elle avait reconnu un groupe de Mandalorien, mais c’était quoi cette histoire ?? Clignant brièvement des yeux par réflexe, ses yeux ayant fait un point rapide avec leurs systèmes anti-flash, elle regarde, incrédule, les membres du clan Eldar qui lui font face.

« Non mais… enfin…. Pourquoi je…. Et vous…. Bon… dans l’ordre. Saluuuuuut Viveka, comment ça va copine ? Tu m’expliques pourquoi quelqu’un, toi si ça se trouve, à pénétré mon terrier, m’a kidnapper dans mon lit en interrompant un rêve particulièrement intéressant ce qui est à la limite du criminel, et… je rappelle que si tu veux voir mes nichons j’ai un compte exprès ou ils sont en haute définition holo ! Tu peux limite les touchers ! »

Soucieuse d’être seins nue ? Pas vraiment, Iiraeka faisait de l’érotisme son fonds de commerce, combiné à une fierté totale de son corps et l’absence d’inhibition et elle frôlait l’exhibitionnisme la bleu.

Iiraeka cligne des yeux… non, non ça ne pouvait pas être pour ça tout de même elles n’était… si en vrai elle était totalement capable de le faire ! Non mais les Mandaloriens et la patience ça faisait deux ! Elle récupère les vêtements offert avant de raler joyeusement.

« Bon sang, mais… Veshya on avait prévu de venir la semaine prochaine ! C’était trop dur de passer un petit appel holo ? On avait tout préparé pour venir plusieurs jours en mode surprise, on avait galéré à avoir un semblant de tes plannings pour être certaines de te voir rhaaaa… j’y crois paaas ! »

La Chiss ne dit pas non à la douche, mais dès qu’on parle de nourriture elle change totalement de priorité ! Elle enfile rapidement ses vêtements et fonce jusqu’au buffet avec un petit filet de bave aux lèvres. Tout ça semblait si bon, si copieux, si complet ! Dans sa tête, un scan se fait, soulignant tout ce qui était trop gras, trop sucré selon les critères de Rumis, mais aussi tout ce qui était bon pour le corps, ou les trucs dont on pouvait profiter sans trop de risque. Mais bon… Rumi n’est pas la et vue tout le sport qu’elle faisait en ce moment entre Rumi et Bree … zut, elle se rattraperait dans la salle de gym ! Attaquant le déjeuné comme une furieuse elle mange avec appétit en prenant tout de même le temps de bien goûter, bien savourer. Un petit coup de pouce de Rumie pour l’inciter à mieux savourer ses plats et si son assiette déborde, elle compte bien prendre son temps de goûter tout longuement.

« Hummfff… Chi bon…. Humf !! … … glups. Quelqu’un peut prévenir Rumi et les autres ? Non, car là sinon elles vont être en train de retourner tout l’espace de l’APEX pour savoir où je suis, puis je le sais, car je ferais pareil, alors, sauf si vous voulez voir une lapine très furieuse débarquer, je pense qu’il vaut mieux la tenir au courant ! »

Bon, au moins, tout le monde était au courant. Bien sûr qu’elle se doutait que Venom avait vu passer Viveka, si ça n’avait pas été le cas-là ça aurait été flippant, et pas qu’un peu ! Mais non rien que de savoir que les Rumis savent qu’elle va bien la rassure et lui fait d’autant plus profiter de cette situation. Elle parle, fort, mange, beaucoup, rit, énormément et sautille avec enthousiasme de la musique. Iiraeka est une personnalité atypique et joyeuse, du genre qui animait le moindre repas de sa seule présence. Bref, quelqu’un qu’on aimait, ou détestait, avoir à table ! Surtout quand la dite personne est actuellement sur la table, relatant avec force geste d’un gros pilon de poulet une altercation avec des pirates.

« Avec seulement Rumy en artilleuse je virevoltais dans tous les sens en esquivent leurs tires ! Les boucliers tenaient bon et le moindre pirate qui pensait pouvoir me passer sous le nez volait en éclats ! Le Blazing en à dans le ventre, mais il faut les tripes pour tout lui faire donner et croyez bien que la graaaaande Star Lady en a ! Rumy fait un carnage, j’ai qu’à lui donner un bon angle et elle fait parler la tourelle ! Elle change même de poste en plein milieu de la bataille pour les surprendre en passant de la dorsale à la ventrale quand on finit par se retrouver, plus que le chef et nous.

Ce dernier à un YT modifié, le genre à ne pas sous-estimer si vous voulez mon avis, mais les Freelancer sont clairement à ne pas sous catégoriser non plus. On reprend nos échanges, nos deux boucliers sont solides, mais j’ai des armes à Ion et une meilleur artilleuse que lui-même s'il en a deux ! Je ne parle même pas du pilotage, en deux vrilles ce n’est plus lui qui me charge, mais moi qui lui colle au train et là, il sait ce qui l’attend ! Il était bon, très bon même, mais pas assez comme vous vous en doutez ! Trois rafales à Ion, plus de bouclier, on se court après dans un jeu de chat et de la souris, mais je ne lâche rien et là, on l’aligne, Rumy et moi, VLAN ! Poussière d’étoile et nous quelques dégâts mineurs, des égratignures à peine, hahaha Il ne fallait pas se frotter à la graaaaande Star Lady ! »

À ces mots, elle croque dans son pilon de poulet avec satisfaction avant d’entendre la taquinerie de Viveka. La Chiss panique, connaissant totalement sa lapine de coach et d’épouse et manque de s’étrangler. Heureusement ce n’est qu’une blague, mais la contrebandière agite son pilon d’un aire menaçant en approchant de Viveka et ce qui devait arriver, arriva. Perdant l’équilibre en voulant éviter un plat, Iiraeka bascule en avant, seul option qu’elle vois pour ne pas s’affaler sur la table et écraser toutes les bonnes choses dessus, elle pousse de toutes les forces de ses orteils et survole la boustifaille pour tomber lourdement sur Myrianova.

On a connu plus doux comme coussin, la colosse qui accompagne Viveka aurait de quoi faire pâlir de jalousie pas mal de guerrière, surtout dans son armure ! Alors bon, même si Iiraeka lui à fait perdre l’équilibre, c’est plutôt la bleu qui s’est fait mal. Une bosse sur le crane, mais récupérant vite, la bleu taquine la joue de la géante du bout du doigt.

« Désolée pour ce rentre dedans cheeka, mais c’est vrai que tu serais plutôt à mon goût si tu n’avait pas d’yeux que pour ta rousse de chef de clan ! T’en fait pas, je ne suis pas une briseuse de couple, mais faudrait qu’elle ou toi, vous abordiez le sujet, car il y a une sorte de tension seskuelle entre vous deux… fiouf ! »

Délicate ? Jamais… ou rarement… Si ça se trouve, Iiraeka allait vite voler dans le sens inverse.

Ho… mince, elle avait encore mis les pieds dans le plat ! Et à entendre la peur de la voix de cette chef de clan pleine de courage ce n’était pas bon signe ! Pour sa défense, elle pensait avoir été un brin plus discrète, mais penser et être étaient deux choses bien différentes. Dans tous les cas, la Chiss est embarquée par Myrianova et hors de question pour elle que d’essayer de s’échapper. D'un, car elle n’avait aucune chance et de deux car cela l’exposerait à un traitement de choc bien plus rude ! Cependant, elle ne comprit pas tout à fait ce qui se passait ensuite. La colosse entraînait la bleu dans un coin à l’écart, une maison, elle voulait être tranquille pour la tabasser ? À moins qu’elle n’ait vraiment pris au pied de la lettre son rentre-dedans ?

Quand Mirianova finis par parler, après avoir déposé sans aucune délicatesse la contrebandière et Iiraeka cligne de ses yeux rougeoyants un bref instant. Attends, elle venait de demander quoi ? Tout un tas de rouages, de ressorts et de mécanismes de l’esprit tordus se mettent en marche pour enfin trouver la bonne configuration et la lumière dans le cerveau de la contrebandière s’allume enfin ! Mirianova lui demandait de l’aide pour séduire sa chef de clan !… ho merde, c’est qu’elle devait vraiment être désespérée ….

« Bon… alors dans un premier temps, tu pourrais faire du levé d’alter devant elle en petite tenue et… oui ? Non… NON NON C’EST BON J’AI COMPRIS PLUS DE BLAGUES ! Okay… okay donc, tu veux lui dire ce que tu ressens vis à vis de cette situation, c’est ;.. woaw c’est pas rien, mais c’est louable ! Vraiment, avec Rumi, on s’est tourné autours sans rien avouer à s’avouer un moment, elle avait peur de dépendre de quelqu’un d’autre qu’elle et les Rumis et moi, je voulais fuir toutes formes d’attaches de peur de souffrir à nouveau.

Bref, tout ça pour dire qu’une tel relation, c’est un travail, vous allez être possiblement amantes et bosser ensemble, cependant, quand j’imagine ce qu’on aurait put devenir sans se parler… on serait devenue folles je pense, moi j’aurais tout détruit en fuyant et elle m’aurait faite souffrir en repoussant mes avances ... »

Un bref instant, elle inspire, se rendant compte que ce qu’elle décrivait était peut-être ce que vivait Myrianova….

« Oui… pour le stimcaf, fait en un bon paquet, on a du boulot et je compte pas partir comme ça ! Dans un premier temps décrire tes sentiments, ce que tu ressens exactement vis à vis d’elle et de cette situation est primordial, pourquoi ? Car c’est la base de tout ! Alors exprime-toi, par mot, par geste, par phrase, par acte, tout ce qui te passe pas la tête dès que tu penses à tout ça ! Vas-y je note ! »

Dit-elle en sortant son datapad et enregistrant avec ses implants, mais ce deuxième point elle ne le dit pas.

Iiraeka sourit gentiment quand Myrianova indique justement que pour elle tout est difficile à dire. Elle en connaissait un rayon la dessus elle-même, mais pas par difficulté de choix des mots. Encore que… sa réponse à Rumi, quand elle avait fait sa demande, avait été toute particulière tout de même… Bref, elle écoute avec attention la Mandalorienne, enregistrant ce qu’elle dit tout en prenant des notes vis à vis de ses déclarations. Opinant quand elle termine et part chercher le stim… non le café ? … Sérieusement fait avec le grain et tout ? C’était pas une légende ce truc. Stupéfaite par l’artisanal de ce qu’elle faisait, et charmée par l’odeur de cuisine, la Chiss semble mettre mal à l’aise la colosse qui se met sur la défensive.

« Hola holaaa, calme toit Cheeka, je suis surprise, mais je ne juge aucunement, c’est Rumi qui cuisine à la maison, et pas que des carottes et ta vue ses cuisses ? Ce qu’elle sait faire avec ses jambes ? Impossible que je ne la juge pas comme une guerrière ! »

À ces mots, elle prend un des biscuits et l’engloutie avec gourmandise et là, c’est l’explosion, les papilles qui titillent, le délice sur la langue. Elle retient, d’extrême justesse, de gémir de plaisir en mangeant.

« Peetch grancha… Succulent tes gâteaux Mymi ! Je peux t’appeler Mymi ? .. OK pas de Mymi ! Pas de Mymi promis ! Faut que je fasse vraiment gaffe à ce que je dis moi aujourd’hui…. Dooooonc tu fais bien ce que tu veux, si je ne jugerais jamais que ce n’est pas assez guerrier, pas quand je sais ce que Viveka et toi pouvez faire et ce que ta chef à déconstruit dans ma petite tête dans ce que je croyais savoir des Mandos. Vous êtes une culture guerrière, c’est un fait, mais ici, vous êtes aussi fermier, éleveur, ap..apu… rhaa truc avec les abeilles ! Bon, tu m’a comprise, le « pas assez guerrier » est une erreur que tu t’imposes à toi et Viveka je pense.

Si je te demande de me balancer tout ce qui te passe par la tête, c’est justement pour avoir ce que tu ressens dans tes tripes, dans le ventre quand tu es avec elle ! Tu veux faire un gâteau merveilleux, car elle te l’inspire ? Fait le ! Tu veux chanter ? Défiler ? Escalader une montagne ? Fait le ! L’idée, c’était que tu t’exprimes, peu importe comment. Je trouve d’ailleurs que tu l’exprime pas si mal, je note que tu es bien auprès d’elle, rassurée, car c’est une personne en qui tu as confiance peu importe la situation, même si tu es sa garde du corps, elle doit ressentir la même chose avec toi.

Tu sais, Rumi et moi, on s’entre soutiens toutes les deux, je la sais avec moi, à me couvrir, me protéger, me calmer quand je m’emporte et elle aime ma témérité, ma passion et me suis malgré tout ! C’est une entente mutuelle, un équilibre, peut-être que ce que tu désires, ce travail tranquille, elle le veut, mais d’une manière un peu différente ? Je sais que c’est facile à dire pour moi, mais sans lui expliquer ce que tu ressens, ou elle ne s’en rendra pas compte, ou elle ne te dira jamais pourquoi elle maintient cette situation.

Qu’elle te fasse rire, que tu aimes sa présence, que vous vous connaissiez, ce sont des signes de vie commune qui font une base solide et ta jalousie en est une expression autre, mais du même type, je dirais. Surtout couplé à ton côté, protecteur, je pense… Par contre, arrête immédiatement de te dénigrer physiquement, tu es belle Myrianoova, un visage avec un regard fort, des cheveux à l’allure sauvage, une taille et des bras… humf… bref, t’as vu Rumi ? Elle est musclée elle aussi, moi, j’aime les femmes musclées ! Pas que, mais je peux garantir que je te trouve jolie, et que maintenant, on va voir pour que tu parles à ta chef pour qu’elle sache que tu aimerais qu’elle te le dise aussi. »

Dit-elle en souriant, sirotant son café et grignotant ses gâteaux… si bon.

« Bref, est-ce que commencer tout simplement par ce que tu ressens ne serait pas un bon départ ? Quand tu es avec elle, tu te sens à l’aise, en sécurité, mais prêtes à tout pour la protéger. Tu ressens sa présence comme autant de motivation, de force qui coule dans tes veines, de feu qui anime ton corps jusque dans le plus froid des glaciers, car elle t’inspire. Mais pas que. Elle te fait rire en sachant utiliser les bons mots au bon moment, te connaissant si bien qu’elle sait exactement ce qui t’arrachera un sourire et tu aimes ça, cette complicité qui fait que tu te sens spéciale avec elle et que tu la trouves spéciale pour toi.

Quand tu te projetais avec elle, c’est des plans sur le long terme, tu veux construire avec elle, tu veux forger l’avenir du clan avec elle, le faire pousser entre vos mains jointes et vous sentir avoir fait passer quelque chose pour le futur, ensemble. Quelle forme cela prendra ? Quel équilibre il faudra trouver ? Ça, il faudra que vous en parliez, car, toi-même, tu aimerais avoir son avis, connaître ses attentes.

Et en parlent d’attente, tu ressens tout cela pour elle, des choses profondes que tu veux développer, pourquoi ? Car aussi, cette situation te pèse, tu te sent entravé, bloqué, coincée par cette situation. Comme si tu avais des boulets aux pieds, comme si toi, ou d’autres, interdisait que vous accomplissiez toutes les deux ce que tu désires. Mais alors, la chose à savoir, c’est est-ce qu’elle, Viveka Eldar du clan Eldar, éprouverais des choses aussi fortes que sa garde du corps Myrianova ? Est-ce qu’elle pouvait lui dire, là dans les yeux, si elle ressentait quelque chose de fort pour elle, de fort comme… de l’amour ? »

Souriante elle termine son petit spitch en s’adossant à sa chaise.

« J’ai pas trop mal résumé ce que tu aimerais lui dire non ? »

Dit la Chiss en prenant un gâteau… hooo si bon...

Iiraeka sourit, ho, elle comprend bien qu’elle n’a pas tout résolu, loin de la ! Mais au moins, elle venait de cerner la situation, le désire de Myrianova, cette colosse mandalorienne qui avait peur de parler de ses sentiments. C’était fou comme cette épreuve pouvait faire peur et elle en savait quelque chose ! Pour le coup, une idée germe dans son esprit, elle cogite à comment l’exprimer, mais la géante blonde se relève brusquement pour visiblement aller se défouler. Surprise la Chiss se dit que Myrianova à vraiment du mal à tenir en place quand elle aborde ce sujet.

Se levant également, puis chipant deux gâteaux délicieux, elle rejoint la Mandalorienne dans ce qu’il semble être son sous-sol d’entraînement. Iiraeka la trouvera alors en train de frapper un sac tout en gardant son armure sur le dos. C’est sacrément impressionnant de la voir ainsi en action et ne donne aucunement envie de se retrouver à la place de la cible de Myriannova. En cet instant, elle est concentrée, sûre d’elle, cela ne fait que renforcer son… ses idées….

« J’aurais tendance à dire que le souci vient de la. L’amour est un champ de bataille, vous devez éviter les dissensions internes et maintenir la cohésion du couple, vous devez affronter à deux les épreuves de la vie, vous devez collaborer, vous faire confiance, pour surmonter les obstacles et dans la guerre qu’est la vie elle-même, vous devez gagner du terrain pour améliorer votre position et profiter à chaque fois de ce que vous avez gagné juste avant pour avoir une position plus favorable. Parfois, la contre-attaque sera violente, vous tomberez dans des pièges, mais l’idée sera que votre unité se relève, se redresse et continue d’avancer et, peut-être, former de nouvelles recrue ? Tu vois l’idée que ça peut donner si cela peut te donner du courage ?

En sachant cela cheeka j’ai deux idées. La première, c’est ici, c’est ta salle d’entraînement ? Tu la connais et tu t’y sens bien, tu sais que ça te concentre comme lieux, y a qu’à voir comment tu es à frapper ce sac. On pourrait s’arranger pour que tu t’entraînes ici avec Viveka, une demande innocente, car je demande à voir des trucs par exemple et que son avis serait intéressant pour mon propre entraînement, et la je pourrais pousser la discussion, tu pourrais la commencer et moi, je m’éclipserais. Tu serait alors en train de t’entraîner, de combattre, l’esprit affûté et ta voix sera claire maintenant que je t’ai bien résumé quoi aborder !

Sinoooooooon l’autre idée, mais sera plus… comment dire… explosif ! On pourrait carrément organiser un affrontement ! Pas forcément un vrai, mais par exemple un combat équipe contre équipe, je suis certain que les Rumis sont déjà en route, on serait en pleine séance de sport taille réelle, commando contre commando, tu sauras ce qu’on est en train de faire et pourquoi, tu sauras que ce moment sera en réalité dédié pour toi !

Ouuuuu aloooors, le cran au-dessus, on va traquer des pirates et pendant qu’on leurs casses la figure, tu peux lui faire ta demande, car tu seras en pleine bataille, en vrai combat, ce moment où tu es le plus concentré de toute ta vie, car c’est la vie de celle que tu aimes qui est en jeu ! On s’arrangera pour que tu sois, avec viveka, totalement en sécurité, et alors tu pourras lui parler, enfin tout lui demander sans rien omettre, car une chose que je sais, c’est que ce serait terrible que vous ne puissiez pas parler, tu imagines, elle disparaît et tu auras tout gardé sur le cœur ? Personnellement, je l’imagine, si je n’avais pas réussi à parler quand Rumi m’a abordée, je m’en voudrais terriblement et je ne me le serais jamais pardonné. Donc c’est une bataille, une bataille à mener dont l’objectif est votre couple ou, au moins, le fait de lui avoir dit ce que tu devais lui dire et pouvoir avancer. Donc, qu’est-ce que tu en penses de mes plants ? Tu la connais, tu sais ce que ferait le clan pour toi, pour vous, donc plein d’options sont possibles. »

Croisant les bras en souriant, elle regarde Myrianova, assez fière de son analyse ! La grande Star Lady allait encore frapper de façon détonante !

Prise de court elle n’imaginait pas la mandalorienne SI tatillonne. Hooo elle l’était ça c’est sur, mais se lancer dans une diatribe d’honneur, de dévotions etc et oublier tout ce qui avait été dit précédemment relevait d’un véritable braquage obtus. Iiraeka commence à se demander si c’est une bonne idée d’essayer de faire sortir de sa coquille cette femme qui semblait y être tant attachée. Enfin, au moins, elle fait une liste complètement d’élément constituant la culture mandalorienne… ce serait toujours bien de réécouter l’enregistrement derrière.

Cela dit, la première réaction passée, elle se met presque à avoir de la peine pour Myrianova, être tellement focalisé sur une seule et unique chose au point d’en oublier de vivre… elle se mettait sur la défensive pour tout ce qui n’était pas « guerrier » comme si elle s’attendait à ce qu’on lui reproche, alors que Viveka était la première à lancer, « vous croyez que tout les mandaloriens ne font que se battre ? Mais nooooooon ! » Bon… elle ne le disait peut-être pas avec ce ton-là, mais on était dans la tête de Star Lady vous vous attendiez à quoi ?

Par contre la Chiss dresse les oreilles à la suite, haaa l’exemple de Rumi pouvait en effet être un bon point de départ pour qu’elle puisse appréhender la chose. Bon sa remarque sur le fait qu’elle ne soit pas une guerrière se tiens, un peu brute, mais se… Comment ça, elle finirait sur le dos face à un gamin ?? Les poils de la queue de la contrebandière se hérisse, si elle avait apprécié le compliment sur le pilotage, la remarque derrière était plus que vexante ! Pas guerrière comme une mando, oui, mais pas mieux qu’un gamin ??

« Hey ! Je suis loin d’être une inutile petite chose sur la terre ferme hein ! Je suis persuadée qu’on contraire, je pourrais en surprendre plus d’un dans vos « gamins », voir plus ! »

Croisant les bras vexés elle agite la queue de façon agacée avant d’ajouter en gromellant.

« Rumi sait être romantique, tu l’as vue quand elle a chanté, mais elle est aussi directe et franche, elle fait de petites attentions avec ses petits plats et autres, un vrai cordon bleu. Quand elle m’a tout dit elle à aménagée un moment spécial, dans un restaurant, elle savait ou on allait, ce qu’elle avait en tête. En somme, elle avait choisi le bon terrain et avait son objectif bien en tête et elle à pris le temps de parler, je ne pouvais pas m’absenter, ce ne pouvait pas être un mauvais moment, elle s’y était préparée, bref, tout pour que ce soit LE moment d’en parler sans dérobade. »

Ses mots la font se calmer, ces souvenirs doux, joyeux et profondément positif chasse un peu les nuages noirs de la vexation et sa queue bat moins l’air.

« La suite s’est enchaînée bien plus naturellement, la glace était rompue et on pouvait parler de plein de petites choses, tâter le terrain de façons plus tranquille. Ça ne veut pas dire qu’on n'a pas fait de bourde, enfin surtout moi, mais on arrivait à échanger, partager, jusqu’au jour où j’ai choisi mon moment pour aller plus loin, lui faire ma demande, j’ai un peu fait de même. J’ai aménagé un moment où j’étais à mon avantage, sur mon terrain. J’étais dans mon Blazing Destiny, grisée de le faire voler pour la première fois, mais encore plus emballée par une pensée, celle de dévoiler ce que je voulais à la femme que j’aimais.

J’ai donc utilisé mes talents, le meilleur de moi-même pour graver dans le ciel ma demande puis foncer au sol pour avoir sa réponse… haha… elle m’a plaquée au sol, me montrant des bagues, elle voulait elle aussi faire sa demande mais je l’avais prise de vitesse… j’étais heureuse et je le suis encore plus maintenant, nous avouer nos sentiments a été l’une des plus belles choses qu’on a faites je pense... »

À ces mots, elle regarde pensive la bague à sa main avec une effigie de lapin, l’une des choses qu’elle portait toujours sur elle, même en simple culotte dans son lit.

Plus les choses avances et plus la Chiss gagne la conviction que « pas assez mandalorien » est la hantise de Myrianova. Tout dans ses décisions semblent tourner autours de ce qui l’est assez ou pas comme si elle s’était enchaînée à un code qui n’en demandait pas tant. Elle s’inquiète de tout, ne voit Viveka presque que par son statut, oublie totalement l’humain chez la rousse et chez elle-même. Elle en est de plus en plus désolée pour cette colosse qui semble mener une vie qu’elle n’a pas choisie, ou, qu’elle s’est imposée avec beaucoup trop de rigueur. Iiraeka s’apprête à lui expliquer, détailler les choses pour qu’elle puisse y réfléchir, mais trop tard, elle était déjà obnubilée par son devoir et embarque la bleu qui n’a même pas le temps de pouvoir pousser plus loin la réflexion.

Sur le chemin du retour, elle réfléchit au fait de devoir parler à Viveka, voir si le problème ne venait que d’un seul coté. Etrangement la contrebandière avait la sensation que non, contrairement à son cas, Rumi avait fait le premier pas, elle avait surmonté l’obstacle. Ici, les deux parties semblaient bien campé sur leurs positions. L’image d’une Myrianova cherchant le bon moment sans oser le saisir et d’une Viveka qui faisait mine de ne pas voir lui viens en tête. Est-ce que ce serait ça en vrai ? Bon… quitte à être rembarquée au repas, autant en piquer un peu plus non ? Il fallait juste qu’elle trouve un moment pour parler à la cheffe, mais cela ne se faisait pas le ventre vide !

C’est la qu’elle est attaquée ! Quelque chose se jette sur son dos, et un piège se referme avec une fourberie sortant de sous la table ! Une deuxième Kidnapping ? Un Kidnapping septions ??? NON ! C’était une horde de petits fans Mandalorien qui réclamait des histoires ! Iiraeka rit en tombant sur les fesses, à hauteurs des enfants et leur faisant un gros câlin avant de les faire s’installer devant elle. Est-ce qu’elle raconte des histoires déjà contées plus tôt dans la journée ? Que non ! Elle en raconte une nouvelle ! Une de course-poursuite en speeder avec Rumi et elle !

La graaaaande Star Lady était une pilote émérite, rien à redire, mais comment ne pas parler de la belle lapine qui accueillait le moindre membre de gang qui sautait sur le speeder à grand coup de pied ? Comment ne pas s’extasier devant sa démonstration quand elle envoya bouler quelqu’un directement sur un speeder derrière ? Hooo ça les petits en ont peur leurs biscuits ! D’ailleurs, elle sort ceux qu’elle avait chipés chez Myrianova en les distribuant, mettant au défi les enfants de deviner qui avait bien pus faire d’aussi succulentes pâtisseries maisons !

Conter des histoires en étant ravitaillé, c’est magnifique quand même ! Elle n’a qu’à lancer anecdotes sur anecdotes, raconter une aventure tout en mangeant et buvant grâce à ces enfants si attentionnés. Il y a tout de même un point ou elle les reprend, et se penche vers eux comme pour un secret.

« C’est super important de savoir qui sais faire ces petits biscuits ! Car comment faire pour savoir où trouver les meilleurs ? Que diriez-vous si c’était un membre du clan qui savait faire ça ? Ce serait honteux ? Moins guerrier ? Ou au contraire, la preuve de la grande culture de votre clan ? »

Elle avait hésité à tout déballer, mais imaginait mal les enfants garder un secret et voir une Myrianova furieuse, ou pire, lui déblatérer tout l’honneur mandalorien ne lui faisait aucunement envie ! Elle ne dira donc rien, voulant juste tâter le terrain en profitant de la franchise enfantine, cela lui fera même découvrir autre chose d’ailleurs. Tous les enfants semblent raconter des petits secrets ou des histoires du clan. Une myriade de possibilités s’offre à elle… mais avant tout, elle s’extasie devant ces superbes créations ! Peluches et figurines de toute beauté ! Elle rit et s’amuser à les animer joueuse avec les petits avant de revenir avec un coté confidence entre enfants et grand enfant.

« Dites, est-ce que vous sauriez quelque chose qui concerne Viveka et Myrianova ? J’aimerais leur faire une belle surprise, donc il me faut de bonnes informations. Vous n’auriez pas des petites histoires la dessus ? »

Sur la confidence, elle profite de pouvoir faire confiance à ces enfants, est-ce de l’abus ? En quoi ? Pour Star Lady, elle profite juste de la grande curiosité des petits et qu’on les oublie pour trouver des solutions ! Puis, il faut avouer, elle savait parfaitement ce qu’ils vivaient, elle-même avait longtemps profité de sa jeunesse comme outil pour se faire plus discrète que d’autres. Qui, dans une rue faisait attention à un enfant dans un coin qui semblait dormir ou juste jouer tranquillement ? Même si c’était avec trois bouts de ficelle bricolés souvent, on l’oubliait.

Iiraeka sourit allègrement en enregistrant soigneusement tout ce qui est dit. Quelle merveilleuse intelligence que celle d’un enfant, simple, efficace, direct et sans s’encombrer de tout ce qui fait le monde des adultes et qui le rend souvent très ennuyeux ou tortueux. Voilà ce qui devrait réellement aider Myrianova, ou tout du moins enfoncer le clous quand ce sera le bon moment !

Pour la suite, c’est plus flou, les petits sont pleins d’informations, mais comme tout enfants, ce qui est dit par les autres est forcément vrai. Un tri s’impose, mais ça, c’est presque facile pour la bleuter qui a gardé son âme d’enfant tout en étant une personne d’expérience. Ce qui en ressort, au-delà de quelques habitudes de Myrianova ou Viveka, c’est que la colosse viendrait d’un autre clan, ça colle avec ce qu’elle avait dit et qu’au delà de ça le clan avait subit une crise majeur. Cette crise était liée à des Sith ayant torturé la chef.

Iiraeka fait une petite moue, l’ensemble de la description, la réaction du clan entier, de la rousse, tout cela est saisissant de précision et sonne avec les échos d’un traumatisme. Pas pour les enfants, mais eux, avec leurs sensibilités, auront sentis la situation, et savent que quelque chose s’est passé même si ils ne savent pas forcement comment l’exprimer. Ils sont trop forts ces enfants et cela donne une excellente piste de ce qui bloque Viveka. Combiné à ce qu’elle a appris de Myrianova cela pourrait lui permettre de faire qu’au moins ces deux la mettent les choses à plats.

Cependant, le contrecoup de la situation est la suivante, les enfants ont leurs propres questions ! La, faut suivre, on ne doit pas décevoir les fans !

« Rumi à un pompon et des oreilles de lapin, car c’est l’animal qu’elle à choisi, elle aime les lapins, les carottes, à des jambes fortes de lapins et b…bondis comme une lapine ! Rumy porte un cache l'œil, car ça lui donne la classe, c’est vrai en plus non ? Elle est cool avec son cache-oeil, puis il est modifier elle vois quand même avec ! Rumie à appris la mécanique comme moi, en autodidacte, on à l’instinct pour ça toutes les deux, mais on devient encore meilleurs en suivant une prof en ce moment et autant on est doué, autant la on apprend de nos aînés en fait, un peu comme les mandos ! HKaméra n’a pas de corps car ce n’est qu’une tête. J’ai des attributs de Raton car ça me correspondait ! Fouineuse, blagueuse, aventurière ! Ma peau est bleue, car je suis une Chiss, ma race veux ça, et mes yeux rouges aussi ! .. enfin… la c’est des implants, mais ils imitent ma couleur d’avant !

Pour le Blazing et le Delta…. C’est différent avant tout, le Blazing Destiny à plus de place, plus de puissance et d’armement, mais le Delta était plus petit, plus anciens, plus agile d’une certaine manière. Même si en combat spatial le Blazing Destiny gagnerait, il ne faut surtout pas oublier que c’est le Delta Flyer qui m’a amené le premier dans les étoiles ! Mes amis venus à mon secours ? Mais des fans voyons ! Non Zarseen n’est pas méchante, exigeante juste, et elle ne mange que les enfants pas sage mouhaaaaaa !!! »

Elle les poursuit un instant pour jouer avec eux un peu, mais la dernière question la clous sur place. Oula… la ça allait devenir compliqué….

« Heuuuu… en vrai, ce contenu est réservé à un publique spéciale, pas vraiment plus fan… C’est réservé aux adultes, quand vous aurez droit à vos blasters de grands adulte et tout ce qui va bien pour être un vrai de vrai grand, ben normalement le secret de cette chaîne vous sera révélé et ce sera à vous de choisir si vous voulez vous abonner ! »

Bon… elle s’en était bien sortie ou pas là ? ….

Hoho, un ricanement, et pas n’importe lequel, celui de la grande et prestigieuse chef de clan ! Cela ne l’inquiète qu’à moitié, si elle s’en était mal sortie ce n’était pas un ricanement qu’elle aurait entendus, mais bien pire ! Du coup la miss raton est plutôt contente de sa réussite tout en notant que Viveka avait peut-être écouté la conversation depuis le début. Est-ce que ça allait l’aider ? Ou au contraire la pousser à se retrancher ? Rien n’était certains, mais elle devait guetter le bon moment pour aborder le sujet en évitant des drames comme la fois ou elle avait demandé trop brusquement pourquoi les Rumis étaient devenus des Rumis.

Plutôt perdre son autre bras que revivre ça… bref, la Chiss profite allègrement du buffet tout en s’amusant des différences entres les enfants des différentes factions ! Il lui faudrait faire d’autres orphelinat ou rencontre, mais c’était amusant de voir les différences culturelles vues par les petits encore innocents pourtant… enfin parfois. Dans tous les cas, Iiraeka en profite allègrement et répond ensuite aux questions des grands, là ça glisse une ou deux remarque sur le Only fan, mais ce sont bel et bien ses aventures qui marquent !

Puis Myrianova n’avait pas manqué de la complimenter sur le pilotage et cela se ressentait dans les remarques qu’on lui faisait. Des conseils lui étaient même demandés ou des exemples de situations. Il faut dire que la Chiss devenait une vraie pro dans son domaine et étendait même ses compétences ! D’ailleurs, cela déclencherait quelques surprises à l’avenir sûrement, mais pour le moment, c’était à peine larvaire, donc bon…

Elle comble en tout cas ses fans, d’histoires et d’aventures, d’anecdotes et d’écoute. La Chiss était là où elle aimait être, avec les étonnants, les marginaux, les particuliers. Bref, elle s’en donne à cœur joie jusqu’à ce qu'une part d’une tarte locale dans la bouche, elle s’approche de Viveka.

« Alors ? C’est quoi la suite du programme chef ? Non, car j’imagine que si tu veux que je me fasse pardonner, alors que je n’avais pas manqué à ma parole, tu as tout une idée de la suite non ? À moiiiiins que l’idée ne soit justement de juste me poser là que j’en profite avec tout le monde ? »

Iiraeka ne réfléchis pas bien longtemps, visiter le village semble une excellente idée pour elle. D’autant plus en faisant en sorte d’en apprendre plus sur ces mandaloriens qui sont de vrais fan ! Ajouté à cela qu’elle aurait ainsi plus d’information sur leurs coutumes et du temps à passer seul avec Viveka. La bleu sourit jusqu’à entendre la claire déclaration menaçante sur le fait de parler avec Rumi.

« Hey ! C’est de la triche ça ! Puis Bree m’a dit, si je veux manger je peux mais je dois assumer derrière et bouger mon cul d’autant plus pour pouvoir continuer sans honte ! »

Elle ramasse alors quelques parts de tarte dans les bras et rejoins la chef de clan en souriant.

« Comme ça, je te suis et t’a pas besoin d’en parler à ma lapine d’amour ! Bon, montre moi tout ce que ce magnifique clan peut offrir ! Ha, promis je n’enregistrerait que quand tu me diras que c’est possible. »

Dit-elle en prenant un gros croc de tarte locale pour en savourer toute la texture ainsi que des fruits délicieusement compotée à l’intérieur. Ça pour sûr, ils savent en faire des bonnes choses ces mandos, il ne lui restait plus qu’à trouver des choses pour chacune des Rumis et peut être même plus ! Après tout à force, elle a pas mal de contactes et relations, il fallait entretenir tout ça pour qu’aucune ne se sente seule et lésée ! …. était-ce normal que presque toutes ses relations étaient des femmes et des droïdes ? Probablement pas, mais bon, Iiraeka était-elle normale ? Puis elle se rendit compte d’une chose….

« Meeeeeeeeeeerde mais j’ai pas mes puces de crédits sur moi ! Bon, je demanderais un transfert, je pense que tu sais qu’on peut me faire confiance hein ? Puis bon, c’est pas comme si tu ne savais pas où j’habite ! »

Iiraeka profite de cette balade avec un plaisir qui la surprend elle-même. N’oublions pas qu’avant tout la bleu est une bestiole des villes, un genre de rate d’égout qui avait fait sa vie au sommet du tas d’ordure et qu’elle vie ! Elle ne l’échangerait aucunement, cependant elle à finis par trouver surprenant, beau même, ce genre d’endroit et de paysage. Tout commence par une visite de la petite ville, voir... Village ? Chacun a une maison individuelle, on est bien loin des appartements d’un mégabloc d’habitations de la lune des contrebandier ou de coruscant. Ça a son charme, il faut l’admettre, mais la ou ça détonne, c’est la proximité de chacun.

Bien sur un clan mandalorien est soudé tout ça tout ça, mais si on oubliait les armures, les blasters partout, les symboles de clans, ben, c’était une communauté autonome ! Bon, ça faisait peut-être beaucoup, mais la Chiss vois la chose ainsi et ne se fait pas prier pour profiter de l’hospitalité locale ! Entre tout elle se fait un mélange bricolé ressemblant à un en-cas. Pas de batracien frit dans son sandwich, mais qu’il était bon par sa simplicité ! Elle n’en gémit pas, elle se contrôle à force, mais tout de même, ça se savoure ! Puis cette carotte, croquante, juteuse, elle nota de ramenais une caisse entière pour sa dulcinée qui rêverait de tels amusent gueule ! Cela lui rappelle pourquoi elle était contente d’être tranquille avec Viveka… et le paysage lui coupe le souffle.

C’était une forme de simplicité brute et ses yeux de citadine avaient eu du mal à cerner la beauté de ce lieu, mais maintenant qu’elle ne voyait, maintenant qu’elle voyait le plaisir dans les yeux de la rousse à cette simple contemplation, cela lui sautait au visage. Pour le coup, elle n’a besoin d'aucun artifice, aucune bidouille, aucun décolleté plongeant, juste, dire ce qui lui viens naturellement avec juste une petite idée derrière la tête.

« J’admets que je suis soufflée, c’est beau bon sang, simple, mais beau… En fait, c’est justement beau parce que c’est simple ! Votre clan, cette façon de vivre de la terre sans perdre votre culture… Ou plutôt, car elle fait partie de votre culture ! … votre culture... Tu l’as hein ? … oui bon d’accord. Bref, je trouve ça chouette, je t’imaginerais presque avec une petite maison à raconter des histoires à un groupe de p’tit mando qui t’écouterait religieusement. Je sais pas toi, mais je trouve ça jolie une chef qui finirais comme ça. »

Dans quoi elle s’était fourrée ? …. La Chiss avait en tête de pouvoir donner un coup de main à Myrianova, non seulement car elle lui avait demandé en la menaçant, mais aussi car cela aiderait sûrement Viveka d’une manière ou d’une autre. En ça elle se rendait bien compte qu’elle se lançait déjà dans une sacrée aventure ! Mais bon, de un elle n’avait aucune envie que Myrianova lui casse la figure, de deux elle se prenait d’affection pour ces deux guerrières furieuses capable de décimer des armées entières ! Puis bon, l’amour qu’elle vivait avec Rumi était tel qu’elle ne pouvait qu’avoir envie que ses proches et amis vivent quelque chose d’un peu similaire.

Cependant la… la c’est Viveka, la chef de clan, celle à qui elle devait la vie et quelle leçon de savoir vivre qui lui demandait totalement autre chose. Totalement ? Pas tout à fait en fait, elle lui demandait de redonner un peu courage, ou du baume au cœur à une âme en peine, une fille brisé par les affres de la vie qui ont brisé son amour à la veille d’un mariage. La situation tel qu’elle était décrite était horrible à ses yeux. Imaginer vivre la situation qu’endurait cette forgeronne lui donnait des sueurs froide et un profond sentiment de … de peine ?

Soyons claire, Iiraeka est plutôt une fille sympa, mais ce n’est pas non plus une chevalier Jedi ou autre, du coup que ça la marque autant c’est le signe de quoi ? Qu’elle se sent proche du clan Eldar ? Qu’elle se sent touchée par les histoires d’amour ? Un mélange des deux ? Bref quand Viveka lui demande ce qu’elle lui demande la bleu ouvre de grands yeux au début et arrête de marcher. Elle plonge dans une grande réflexions, oui ça faisait étrange même elle n’en avait pas l’habitude … d’ailleurs ça commençait à se voir à sa mine mauvissante et la veine battant son front. Elle finis par lever les bras en l’aire en poussant un long cris avant de fixer la rousse.

« Au diable la réflexion ! Tu est Viveka Eldar, mon amie, tu me demande de l’aide et il n’est pas dit que la graaaaande Star Lady n’aide pas ses amies ! »

Et pour conclure ses paroles elle gobe la fin de son en-cas. Non mais !

Bon, elle s’était lancée, elle ne pouvait plus faire demi-tour ! Pour ses amis, Star Lady n’avait qu’une parole ! …. Pourquoi elle s’imposait ça ? Maudit soit tu Zarseen de m’avoir faite grandir en honneur et en célébrité ! Que pouvait se dire une part de son esprit, le genre de petit démon qui trouve des excuses ou des plans foireux, mais l’autre, une bombasse de lapine angélico coquine compensait largement son opposé. Du coup, le bleu arrive dans la forge intriguée, l’endroit faire rustique et wooooow…. Rumy mouillerait sa culotte en étant ici… non pire… elle l’inonderait ! Mais elle ne devait pas filmer même pour du porno blaster et armure.

Cependant, la beauté de ce qui était affichée s’accompagnait aussi du chant d’un marteau brandi avec vigueur, quelque chose de copieux quand même, elle avait l’impression d’entendre un marteau pneumatique parfois utilisé pour redresser des pièces dans l’atelier. D’ailleurs, quand elle voit qui fait ce bruit elle se demande bien comment cela est possible. Bien sûr, elle sait qu’il ne faut pas se fier au physique, mais tout de même ! Ce petit bout de femme avait de la force dans les bras et pas forcément celui en métal !

Iiraeka s’approche donc en écoutant de ses oreilles qui s’agitaient un brin dérangés par les chocs répétés sur le métal. En entendant la réplique de la rouquine à lunette, elle sourit, c’était le genre de femme qui avait du cran et du caractère, par contre, comment aborder le sujet ? Bon… on verra plus tard !

« Salut Lena ! Enchantée de te rencontrer, j’imagine que tu connais déjà la graaaaande Star Lady ! Je me demandais un peu, tu fais un travail merveilleux, réservé au clan, j’imagine d’ailleurs non ? Car ouais, tu fais de belles choses, je ne suis pas forgeronne ou armurière, mais je m’y connais clairement assez pour savoir reconnaître du bel ouvrage. Tu as tant de travail que ça que tu ne voulais pas faire la fête du coup ? »

Aborder la conversation, c’était bon, plus qu’à voir comment elle allait réagir et se jeter sur le côté si jamais elle lançait son marteau !

Dire que Lena avait eu un côté vexant était un euphémisme, elle semblait du genre à dire ce qu’elle pensait sans avoir pris le temps de penser tout court ! Bon, c’était un peu violent, mais la forgeronne n’y va pas de main morte. Cependant, elle ne connaît pas Rummi, ha ça non, aux quatre coins de la planète qu’on va retrouver son côté têtu par petit bout façon puzzle. Rummi, elle disperse, elle dynamite, elle ventile !

Bon la elle est surtout en train de regarder deux rousses en colère s’engueuler dans une autre langue, elle commençait même à retenir certains gros mots !... Bha quoi ? C’est la première chose qu’on apprend dans une langue étrangère ! Après elle éviterais sûrement de s’en servir, elle ne voulait pas avoir d’ennuis avec le clan Eldar et les autres mandaloriens, ce ne serait pas très bon pour son image tout de même.

Une information semble d’écouler de cette situation tout de même, Lena était là, une odeur de renfermé dans l’aire, de forge jamais éteinte, des traces de négligences, ici et là, des plats instantanés… Fichtre, au vu de la fierté du clan ça, c’est une belle preuve d’un soucie ! La miss raton était experte en poubelle après tout et si la forge n’a rien d’un taudis, la forgeronne elle, ressemble à un outil usé. Quand Viveka sort en lui souhaitant bonne chance elle opine, déterminée, prête… QUOI ?? Elle fixe la rousse sortir, la chef de clan la laissait vraiment seule en cet instant ??

Bon, trop tard pour faire demi-tour, il fallait mater cette forte tête et ça, elle connaissait ! Bon, elle en avait apprivoisé surtout, maiiiiiis tout de même ! Les Rumis, c’est de belles têtes de mules ! Avec leurs convictions profondes et tout qui va bien pour se heurter à des murs quand on pose les mauvaises questions. Bref, c’est pas la petite mando, aussi forte soit-elle qui allait lui faire peur !... Bon, pas trop prêt du marteau tout de même…. Iiraeka est donc la, patiente, zieutant, curieuse, à la limite de la chiante, elle connaît à force pour flirter avec cette limite et finalement ça paye, ça parle d’offrir à boire, parfait ! De quoi casser la glace !

« Tu veux boire quelque chose Chika ? »

Qu’elle demande, après tout, elle va au frigo et ça fait partie des petits trucs d’une vie à plusieurs de ramener parfois quelque chose pour les autres. Bref, elle se retrouve devant les fameuses boissons et que se passe il quand on interdit quelque chose à la grande Star Lady ? …. Beeeen elle écoute pas ! En même temps, juste gouter, prendre une gorgée contrôlée pour comprendre, ce n’est pas bien grave non ? La bleu se retrouve à tousser, cracher comme un animale et faire racler sa gorge en sautillant partout la langue tirée.

Ses poiles sont hérissées de façon presque agressives et elle se prend le pied dans une pièce qui s’envole, roule en avant jusqu’à percuter un établie fesse la première, une lame mandalorienne venant se planter pile entre ses oreilles pendant que la pièce précédente s’envole, rebondis sur un bac d’eau pour refroidir le métal, le renverse, provoquant la chute de nouvelles armes dont des blaster de poignets qui manquent de dégommer la pauvre raton qui se relève qui sursaute, recule, percute un présentoir à casque dont un, d’une taille trop petite, lui tombe dessus, coinçant sa pauvre tête alors qu’un nouveau tire de blaster ricoche sur le beskar. Essayant de s’en défaire la Chiss finis par passer sa queue dans le four, la faisant hurler de douleur et courir en tous sens avec le bout de la queue qui flambe, passe dans la cuisine et un bruit se fait entendre de soulagement. Toujours la tête coincée, Iiraeka à les fesses dans l'évier, le robinet grand ouvert… Si avec ça la glace n’était pas brisée…

Pour se planter, c’était un plantage. L’avait-elle voulue ? Pas vraiment. Etait-ce tout de même arrivé ? Au vu de sa future bosse, ou tout du moins de ses oreilles qui bourdonnent, oui, clairement. Iiraeka est donc affalée dans la poussière avant d’entendre la voix de Viveka. Elle se redresse et se pose sur ses fesses avant de pousser un soupir et se redresse en s’époussetant.

« Ouais, la balade avant deuxième round, Viveka, tu n’es peut-être pas impressionnée, mais ça ne veux pas dire que je te laisse, ou que je la laisse, tomber. »

Elle relève son visage, était-elle contente d’elle ? Non clairement pas. Était-elle abattue à se morfondre ? Non plus. Savait-elle exactement quoi faire ensuite ? Pas vraiment, mais l’idée commençait déjà à venir un peu plus. De s’être planté copieusement lui donnerais peut-être une autre approche et Viveka lui donnait la des informations importantes. Cela l’aiderait sûrement pour la suite de l’opération afin de soigner un peu la blessure chez cette pauvre femme.

« Bon, clairement le pas de bol au mauvais moment, ça va pas m’aider. Plus qu'a essayer d'en tirer parti. J’aimerais que tu me parles un peu d’elle, tu me dit qu’elle complexe sur sa taille ? Étonnant, elle n’est pas si petite que ça, puis sa forge est vraiment incroyable même si elle semble assez étanches aux compliments. »

Iiraeka se frotte la nuque et les oreilles avant de jeter un œil à la porte. Non, y retourner maintenant, c’était se garantir un coup de marteau, autant éviter de l’énerver encore plus et essayer de faire en sorte qu’elle se calme un peu.

« Elle aime quelque chose ? Manger un truc ? Un cadeau ? Peut-être que je pourrais l’apaiser un peu ainsi. »

Emboitant le pas de la rousse, la bleu commence déjà à réfléchir à la suite de cette journée.

Iiraeka secoue la tête, un bref instant agacée par ce qu’elle entend, mais écoute avec beaucoup d’attention tout ce qui est dit, tout ce qui est présenté, tout ce qui lui est enseigné. Elle en veut à Viveka de ne pas lui avoir tout dit, mais d’un autre côté elle n’était pas experte en gestion de ce genre de situation, ça jouait. Puis bon, c’était un peu aussi de sa faute d’avoir gouté cette boisson…. Mais zut quoi, pourquoi lui présenter tout ça avec ne pas toucher si c’était pour qu’elle ne touche pas !… rha zut elle avait raison.

« Pfff bon déjà pas très mandalorien mais zut, depuis que je suis ici, je n’entends que ça, tu n’es pas très mandalorienne, Leucinia n’est pas très mandalorienne, Lena n’est pas très mandalorienne, Myrianova n’est pas très mandalorienne, bref, personne ne l’est alors que vous êtes toutes des monstres de Mandaloriennes dans vos domaines Cheeka de vrai Inkabunga de pawa wamba Mandalorienne !

Votre code est tout, je le comprends bien, mais vous vous prenez la tête pour certaines et plutôt que d’en faire une base, une force commune, un crédot puissant, vous en faites aussi des chaînes épuisantes qui vous restreignent à tout et vous empêche même de trouver le bonheur… Franchement, à ce niveau-là, je trouve ça triste réellement, car je vois des femmes merveilleuses qui souffrent, se font du mal et n’arrive pas à avancer et se convainquant que ce n’est pas assez Mandalorien. »

Pour le coup la remarque ne concerne clairement pas que Lena et elle plonge brièvement ses yeux cybernétiques dans ceux de la rousse avant de se détourner, elle ne voulait pas non plus l’acculer loin de la.

« Je connais Leuci, une sacré femme, superbe, je comprends ce qu’imagine Lena, mais je pense qu’elle a tort. Pffff… j’ai bien merdé alors si un cadeau ne va pas des excuses devraient aller pour commencer. Je vais tacher de faire comme tu me dis, moins de Star Lady et plus d’Iiraeka, voir de Rummi… Tu penses qu’elle est calmée là ? Où faut encore qu’on fasse un tour ? Sauf si tu à encore des choses à me dire. »

Iiraeka prend bonne note que même Viveka admet avoir ses propres soucis, hooo non elle n’a pas oubliée ce qu’elle avait dit à Myrianova. Bon, on pourrait être mauvaise langue et dire qu’elle retient surtout les poings de la taille de marmite de la colosse blonde, mais ce serait mentir ! Enfin presque. Bien sûr qu’elle craint de se faire démonter le museau, mais avant tout, elle a senti une profonde détresse chez des gens qu’elle apprécie et pour le meilleur comme pour le pire, le bleu ne pouvait plus faire comme avant et fuir tout simplement le problème. Aujourd’hui, Star Lady, Iiraeka, La guerrière des étoiles, Rummi, peu importe son nom car tous étaient un peu elle, elle n’était plus celle qu’elle était avant.

Les oreilles de la Chiss frémissent, se tendant justement comme le suggère Viveka afin d’avoir une idée de l’état de Lena. Partant de la elle hoche simplement la tête en s’approchant de la forge de nouveau. La musique à quelque chose d’antique, comme un vieux langage binaire ou quelque chose du genre. Iiraeka est sensibles à ce genre de mélodie, elle lui rappelle le Delta Flyer… Perdre des choses que l’on aimait elle connaissait, pas comme ce que cette forgeronne l’éprouvait, mais tout de même, elle comprenait l’idée.

Elle comprend tellement bien que quand elle approche de la porte, elle ne l’ouvre pas pour rejoindre Lena. Non, elle a beau être déverrouillée elle voyait maintenant ce que cette forge représentait pour la forgeronne. C’était son Delta Flyer à elle en fait, ou son placard, bref, quelque chose d’intime et de réconfortant. Iiraeka lève donc simplement la main et se fige. Elle attend, attend que la mélodie finisse, attend que Lena ait pu extérioriser plus proprement ses émotions, son ressenti en terminant la partition. L’arrêter en plein milieu, c’était comme l’interpeler en plein travail, en plein débat, ou plutôt, en pleine introspection. Aussi, elle attend, le temps qu’il faut, le bras en l’air, poing fermé devant la porte laissant la mélodie porter ses propres émotions à elles… C’était beau.

Enfin elle toc, enfin Lena semblait avoir fini son entrainement, combien de temps cela avait-il pris ? Rummi elle-même ne le sait pas, ce qu’il faut se disait-elle. Le bruit de pas se fait entendre dans la forge et la porte s’ouvre. Iiraeka regarde Lena d’une façon bien différente maintenant, mélancolique comme sa chanson, moins de paillettes et de couleurs éclatantes. Est-ce qu’elle avait pleuré ? Peut-être, personne n’était devant la porte pour surveiller ce point-là de la contrebandière. Elle parle ensuite, simplement, d’une voix calme que peu lui connaisse.

« Écoute, pour tout à l’heure, je suis désolée. Je pourrais dire que c’est ma malchance tout ça, mais rien ne serait arrivé si je t’avais écouté au début, j’ai été trop curieuse, c’était déplacé, et j’ai mis le bazar dans ta forge et ce n’est vraiment pas quelque chose de bien. Donc, j’aimerais me faire pardonner, et parler si tu le veux bien. Des gens s’inquiètent pour toi et se disent qu’un œil extérieur ça peut aider parfois. Je ne suis pas Mandalorienne, je ne suis pas une chef de clan ou autre, mais je suis Iiraeka, une amie du clan, une amie de ses membres alors… je peux entrer ? »

« Que veux-tu, elle s’en fait pour toi ? Promis je touche rien sans autorisation et je tache de limiter le plus possible ma poisse ! »

Iiraeka est soulagée et plutôt contente de pouvoir entrer. Lena n’avait pas dit qu’elle acceptait les excuse, mais bon, son acceptation en était une forme, ou elle le dirait plus tard. Elle savait ce que c’était, les fortes têtes, tout comme elle savait ce que c’était les passionnés d’un sujet ou un autre. La, on parle de forge et pas n’importe quel forge en plus. Malgré des signes d’isolement, de négligence de soit, l’endroit était rangé, obsessionnel. Elle acceptera la boisson, sans piège cette fois, souriante de pouvoir apprécier un tel moment avec la forgeronne sans avoir à craindre le marteau.

Puis elle s’installe et ne cache pas son appétit en vue de tout ce qu’elle ramène. Iiraeka avait beau sortir de table cela lui donnait presque faim au final et elle ne se fait pas prier quand Lena lui en propose. Bon, clairement elle ne suivra pas le rythme de la rouquine, au risque de répéter, Star Lady venait de dévorer un petit déjeuné de compétition ! Mais les émotions sa creuse et elle prendra sa part, ça, c’est sur ! Quand arrive le moment de parler, elle commence la bouche pleine, à croire que c’est une tradition chez elle.

« Chi ‘u crois que chai un flan tu… » *gloups* « Tu te plante. Je n’ai pas de grandes idées de grande façon de penser pour régler cette situation. Je sais seulement que je représente une étrangère, quelqu’un qui demain n’est plus la, que tu ne côtoies pas tous les jours, tu n’as aucun poids de souvenir avec moi. Je suis juste une amie du clan qui a son propre vécu et qui à l’avantage de justement ne pas être du clan. Avec moi pas de « pas assez mandalorien » ou « trop comme les étrangers » je suis une étrangère !

En somme, je pense que je suis plutôt bien placé pour entendre ce dont tu parles parce que, comme dit, j’ai mes expériences, mes situations, mes doutes et en même temps, je suis hors de tout ton quotidien, de celui du clan, de ce monde régi par des règles strictes. C’est quoi que disent certains ? Un regard extérieur aide ? Peut-être que ça peut marcher qui sais ? Mais ça, c’est à toi de le décider, je ne peux ni ne veux te forcer. »

Avait-elle entendu ce que Lena lui disait ? Probablement pas en vue de la tête qu’elle faisait pleine d’étoile en voyant la forgeronne manger son pâté à la cuillère directement… Quelle superbe idée ! Ça devait être comme la confiture, encore meilleur. Elle lève doucement sa cuillère et fait un regard suppliant d’adorable petite bête à Lena pour lui demander sans rien dire si elle peut. Elle obtient finalement l’autorisation et elle plante sans vergogne sa cuillère dans le pâté en prenant une belle bouchée.

« Hummm…. Enco'e meilleu’ !... ’a ‘ellement raichon ‘e fai’ comme cha… »

La Chiss déglutis alors en se léchant les lèvres de contentement un peu comme le ferait un mammifère satisfait avant de laisser pendre sa cuillère entre ses mains croisées, le menton posé dessus avec un demi-sourire aux lèvres.

« En vrai de vrai, je ne serais pas la si on ne me l’avait pas demandé, je suis honnête, je ne me sens pas experte à la base la dedans même si ton histoire, ce que m’en a raconté Viveka en tout cas, m’a brisé le cœur. Mais pour le meilleur comme pour le pire, quand je dis que je suis Star Lady, c’est vrai. Je suis Iiraeka, Star Lady, Rummi, je suis toutes ces facettes. La première était une couarde qui a trouvé du courage pour entretenir des relations, crée des choses pourquoi ? En partie grâce à Star Lady, nom trouvé par Zarseen que j’estime être une personne dont je suis débitrice. Pour Rummi ? Zarseen aussi m’a trouvé ce nom, un simple nom qui forgeait un lien avec une sororité de Rumis.

Je suis finalement une gamine des bas-fonds qui a connu l’abandon de sa famille et la perte de ses amis proches, la vengeance et la brutalité, la drogue et le désespoir. Ce que certains appellent les poubelles sont pour moi la partie haute de mon enfance, une gamine qui a connu la surface de Naar Shaddaa et qui rêvait des étoiles. Étoiles que Zarseen a mises sur ma voie. Enfin, j’y étais déjà, mais elle me donna une impulsion incroyable pour m’y projeter, me faisant rentrer dans sa famille dysfonctionnelle et me mettant en relation avec trois femmes extraordinaires avec qui je partage ma vie, j’ai appris le soutien, j’ai appris à forger des liens. Elles m’aident, je les aide, bref, grâce à Zarseen, j’ai appris la cohésion de groupe, le clan en gros.

Oui oui, je semble digresser, mais attends, qu’en est-il d’aujourd’hui ? Hé bien aujourd’hui, je suis une amie du clan Eldar, clan Eldar à qui je dois la vie, clan Eldar à qui je dois d’importantes leçons, clan Eldar à qui je dois…. À qui je dois une relation étonnante de sincérité, de partage et de choc culturel. Bref, on m’a appris l’importance des liens forgés, le clan Eldar en a forgé un puissant avec moi et aujourd’hui, une amie, Viveka, m’a demandé d’en aider une autre, car elle est dans le besoin.

Donc, certes, je ne serais pas venue naturellement te voir, où pas qui sais comment ça se passe parfois dans ma tête ! Mais la question ne se pose pas, car une certaine rouquine m’a demandé de t’aider, elle pense que je peux t’aider. Pourquoi ? Je ne suis pas dans sa tête donc ça, faudra lui demander. C’est… en vrai… c’est par loyauté et amitié que je suis la aujourd’hui ouais… »

Elle est un peu surprise par sa propre réflexion, mais pour le coup elle voit difficilement comment elle pouvait être plus Iiraeka que Star Lady en cet instant. En vrai d’ailleurs, elle était toujours un peu des trois. Iiraeka, Star Lady et Rummi.

Bon, elle ne l’avait pas totalement convaincus, mais au moins, elle avait su faire valoir son point de vue. Cela dit elle avait juste demandé si elle faisait réellement tout ça par altruisme, c’était sa réponse ! Mais au fur et à mesure des déclarations de la forgeronne, la Chiss se rend doucement compte d’une chose. Une chose qu’elle avait repoussée dans son esprit, car elle ne voulait pas y penser en fait. En même temps, elle écoute Lena avec attention, cette dernière lui parlait avec une ouverture qui n’était pas gagnée à peine 10 minutes plus tôt. Aussi la bleutée écoute, entend, enregistre et baisse doucement les yeux alors que la compréhension se fait.

« Tu sais… je pense que je comprend bien mieux ce que tu vie que ce que j’aurais imaginé. Il y a quelque chose dans mon passé qui revient dans ma vie d’aujourd’hui. J’ai visiblement fait énormément de mal à une personne, je l’ai blessé au-delà de tout et elle ne désire qu’une chose maintenant, ma mort. Le pire la dedans, c’est que je ne m’en souviens même pas, j’ai des bribes, des flashes qui me reviennent, des poignards qui percent mon esprit, mais rien de plus. Cette ignorance, cette honte, cette peur, c’est insupportable alors… Même si ce n’est pas pareil, je pense que je vois mieux ce que tu veux dire sur le fait de préférer l’ignorance.

Pour savoir si une solution existe, je pense qu’aucune réponse toute faite n’existe, car, on est tous extrêmement différent, le tout est de pouvoir faire une introspection, regarder profondément en nous ce qui ne va pas, quel élément est cassé en nous. À partir de là, on peut commencer à réfléchir à le réparer, parfois nous-même, parfois en demandant de l’aide, mais j’ai appris qu’on ne pouvait aller mieux sans déjà savoir ce qui va mal.

Pour Leucina, j’imagine que te voir l’avoir oublié, voir que tes regards étaient ceux d’une étrangère, peut-être même que tu avais peur d’elle, de cette femme qui disait te connaître. Je ne dit pas que ça justifie, mais c’est une épreuve que je ne souhaiterais vivre pour rien au monde, ni d’un côté, ni de l’autre. Du coup, la réponse simple est peut-être que justement, l’épreuve était trop dure pour la relation que vous avez forgée, peut-être n’était-elle pas la bonne, peut-être que vous vous seriez séparé dans 3, 5, 10 ans.

Je ne suis pas toi, mais je sais ce que c’est d’aimer, je sais même ce que c’est de perdre quelque chose que l’on aime au-delà de notre propre vie. Je ne sais pas ce que ça fait d’être Amnésique, totalement, j’entends, mais je sais ce que ça fait d’être accusé d’un crime dont on ne se souvient pas, de cette confusion qui explose dans votre crâne au point que vous voulez juste hurler pour vous réveiller. Je sais ce que ça fait de ressentir la honte, le poids des regrets, la peur, sans même avoir une image nette. Je sais ce que c’est que d’avoir un puzzle avec un trou flou dedans et sans la boite... »

Doucement, avec beaucoup d’attention, quelque chose de pas très mandalorien au final, elle pose une main compatissante sur celle de Lena. Car au final, elle comprenait ce qu’elle vivait, elle comprenait mieux que ce qu’elle aurait cru.

« La solutions maintenant, je n’ai rien de miraculeux et en même temps, c’est très bête. On en revient à chercher en soi, trouver ce qui est cassé, précisément, trouver la pièce, le bon élément qui a déraillé, et se mettre au travail. Mais pas au travail pour ne pas regarder cette pièce du coin de l’œil et l’ignorer non, se mettre au travail pour réparer cette pièce. Ça fera mal, ça sera dur, pour la trouver comme pour la réparer. Heureusement, ça… on est pas obligé de le faire seul, on est juste obligé de faire le premier pas. »

Iiraeka à de plus en plus de mal à savoir exactement comment aider Lena, tout ce qu’elle dit porte le poids de la souffrance et de la douleur. Cette interversion de souvenir, le désire simple que tout se résolve et cette foutus contrainte des Mandaloriens… D’ailleurs, la partie ou elle parle de création de souvenir la fait tiqué. Une société civile proposait ce genre de chose ? Ça avait un côté presque flippant et de la triche. Réaliser ses rêves en souvenirs plutôt qu’en vrai… mais cela lui fait penser aux projets qu’elles avaient arrêté auprès du conspirateur fous, l’hypnose et toutes ces choses… est-ce que cela pouvait être lié ?

Elle n’a pas vraiment le temps de réfléchir pleinement qu’elle voit Lena au bord du malaise. Iiraeka laisse tomber tout ce qu’elle essaye de faire dans le bon ordre, dans le bon truc etc, elle se lève simplement et prend la forgeronne dans ses bras et la serre fort contre elle, essayant de lui transmettre un peu de chaleur humaine, un peu de soutiens en murmurant rapidement à son oreille.

« Ce que tu vie et l’une des pires chose que j’ai jamais entendus, vraiment et j’en ai vue des merdres, mais je te sens forte, je te sens solide. Moi, j’ai perdu le Delta Flyer, mon premier vaisseau que j’ai reconstruit de mes propres, mais depuis gamine, quand je l’ai vue explosé en me brûlant les rétines, je n’en pouvais plus, j’avais l’impression qu’on m’arrachait un bout de mon être, une part de moi était morte et en cendre comme si on me l’avait arraché brutalement de ma chaire et mit le feus devant moi.

Depuis, je ne suis plus la même, je ne voulais plus voler, m’attacher à un vaisseau, il était ma maison, mon foyer, le seul endroit où les cauchemars de toute ma vie ne me privaient pas de sommeil, le seul endroit où je me sentais bien et en sécurité. Après sa disparition, je n’osais plus imaginer voler, avoir un nouveau vaisseau, avoir encore le rêve des étoiles et j’aurais été incomplète, une part énorme de moi serait resté vide, mais tout plutôt que de risquer de vivre encore une pareille blessure…

Puis… puis on m’a aidé, on m’a aidé à trouver la pièce, la plaie béante, et la soigner, ça n’a pas été facile, ça ne l’est toujours pas totalement, mais c’est arrivé, car j’avais de l’aide, beaucoup d’aide et depuis, j’ai le Blazing Destiny et je vole à nouveau avec l’expérience. Toi aussi, tu as de l’aide, tu l’as avec Myranova, tu l’a avec Viveka, tu l’as avec moi et d’un côté, je suis persuadé que tu l’as aussi avec Leuci. Je pense qu’il faut que tu lui parles, que vous mettiez les choses à plats que vous refermiez un peu cette partie-là de votre vie correctement, ensemble, que vous puissiez toutes les deux partir sur des bases saines, car je doute qu’elle-même se sente particulièrement bien autour de ça…

Mais sache une chose, tu ne dois pas t’empêcher d’aller mieux à cause de ton code, tu ne dois pas viser une solution aussi extrême avant d’avoir visé les plus simples même si elles sont douloureuses, car ce sont souvent les meilleurs. Parle à Leuci, essaye au moins, ça te permettra peut-être de reconstruit des souvenirs, dire ce que vous avez sur le cœur, fermer correctement ce chapitre de votre vie... »

La Chiss continue de serrer Lena contre elle, pourquoi avait-elle tant envie de l’aider ? Tant envie de la sauver ? Peut-être que c’était, car son histoire l’avait touché, que le clan avait besoin d’elle, ou tout simplement qu’elle était comme ça… En-tout-cas, elle faisait tout ce qu’elle pouvait en cet instant.

La situation devenait particulièrement compliquée pour la Chiss. Elle qui avaient eu plutôt l’habitude de fuir les problème était à deux doigts de dire qu’elle ne pouvait pas plus aider la forgeronne. La bleu en tremblait presque tant, la pression était énorme, elle avait l’impression de n’avoir presque jamais vécus un tel combat, un tel écrasement émotionnel. Cependant, elle essaye, elle reste, elle ravale ses craintes et ses larmes tout en gardant Lena dans ses bras, elle ne verrais pas ses yeux et son visage hésitant, il lui suffisait de maîtriser suffisamment sa voix.

« Je… je le vivrais mal, particulièrement, mal si ce que tu me disais arrivait. Mais… mais là, il faut puiser dans son instinct de survie, dans ce qui fait qu’on se relève plus fort plutôt que de mourir. Il faut viser la… la guérison je dirais, viser l’espoir que, même si la fin n’est pas heureuse, on se sente mieux.

Je veux dire… elle est partie en te pensant amnésique, pour elle tu ne souffrais même pas de son départ, tu l’avais oublié, totalement ! Peut-être qu’elle se disait tout simplement que, plutôt que d’imposer à quelqu’un une femme inconnue qui souffrait d’avoir été oubliée, qui souffrait chaque jour que celle qu’elle allait épouser ne se souvenait même pas de son nom, de son surnom, de sa couleur ou son Likmoomoo … dessert préféré…

J’ose même pas imaginer la souffrance que j’éprouverais si du jour au lendemain Rumi oubliait tout de moi, tous nos moments ensemble, toutes nos épreuves. Je pense que cela me ferait si mal que je ne voudrais pas lui infliger cette peine permanente et que je préférerais qu’elle trouve une nouvelle voie dans la vie plutôt que de l’enchaîner la mienne et la rendre malheureuse… ça serait imposé des sentiments, une histoire, un vécus à quelqu’un qui n’en a aucun souvenir, une véritable cage de chantage affectif… »

Iiraeka déglutis, cette image dans son esprit était juste l’une des pires choses qu’elle aurait put imaginer. Mais si cela pouvait aider Lena elle essayerait… Elle reprend cependant, une chose devait être clarifiée encore.

« Dit moi… Comment Leuci à réagit en apprenant que tu avais retrouvé la mémoire ? Car c’est vraiment là que tu peux voir comment commencer à aborder le sujet avec elle, c’est ça le point de départ de votre conversation… même si il faudra peut-être que tu te défoules en hurlant sur un mannequin d’entraînement avant cela dit à grand coup de marteau. »

Elle se permet un petit rire, le genre que l’on lance pour essayer de rassurer l’autre et de se rassurer sois même.

Leucina n’était pas au courant, la base du souci venait de la… enfin non, pas tout le souci, mais ce qui aurait pu être le point de départ n’avait pas encore été franchis. Iiraeka relâche doucement Lena qui semble plus calme et ayant pas mal de choses à réfléchir. La Chiss se retourne, prenant un instant pour écraser les éventuelles larmes formées aux coins de ses yeux avant d’écouter avec attention la musique produite par la forgeronne. L’instrument était étonnant et les sons produits tout autant, c’était plus qu’intriguant et intéressant d’entendre toutes ces sonorités si proche du binaire de certains ordinateurs anciens !

La Chiss agite des oreilles, souriant de plus en plus au fur et à mesure que la chanson s’accélère jusqu’à afficher une mine réjouit. Par cette simple musique, elle venait de regonfler la bleuté qui en avait bien besoin après une telle épreuve. La remerciant vivement elle la laisse à son travail et à ses pensées. Lena avait pas mal de chose en tête sûrement…

« Tu m’en dois une Viveka… c’est l’une des batailles les plus rude que j’ai jamais menées ! … la pauvre je n’aimerais vraiment pas être à sa place, mais j’ai bien l’impression qu’elle va pouvoir réfléchir et trouver des pistes ! Booooooooon c’est quoi la suite du programme ?? »

Iiraeka était toute contente, même si un brin claquée par ce qu’il venait de se passer, mais cette fatigue allait bien vite voler quand elle commence à deviner dans quel endroit elles se rendent. Vous savez ce que c’est un enfant sous perfusion de sucre quand il sent qu’on approche d’un magasin de jouets ? Ben, c’est notre bleu en ce moment même ! Un hangar à vaisseau en même temps, que demander de plus pour la Chiss ?? Cette dernière sautille dans tout les sens en pouvant enfin admirer de prêt ces merveilles de vaisseaux que sont les modèles mandaloriens.

Cependant, il y en a un qui détonne dans le paysage et qui forcément attire l’œil. Surtout quand il se trouve juste derrière une jolie dame à la carrure avantageuse et la mine rebelle.

« Heyyyy salut madame, j’ai un vaisseau que j’ai envie de bichonner ! Je ne peux qu’approuver tes goûts ! Ho moi ? Je suis la graaaaaaaande Star Lady ! Tu as forcément dû entendre parler de moi, étoile montante de l’APEX, future nova galactique, guerrière des étoiles, mais dit moi, c’est quoi le petit nom de la merveille superbement carrossé qui se tiens devant moi ? Ho… et celui de ton vaisseau aussi. »

La fatigue ? Naaaaaaaaaaaaaaan, vaisseau plus joli femme, c’est pire que du stimcaf chez la miss raton… manquait plus que de la mécanique dans le lot.