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Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Ven 18 Juin - 18:04
Corellia. Coronet City. Depuis le temps qu’Isïana entendait ces deux noms. Par les holofilms. Par les contrebandiers qu’elle avait pu rencontrer. Elle n’avait jamais compris cet attrait pour cette planète. En tout cas, pour ce point précis. Il y avait tellement d’autres planètes moins connues du grand public qui étaient plus pertinentes. Cela dit, elle s’était faite la même réflexion sur Tatooïne où elle s’était retrouvée à avoir une mission, il y a quelques jours à peine. Une drôle de mission au final. Elle imaginait déjà Dezira rire au compte-rendu de l’Agent Malva.
Mais pour le coup, si elle s’était arrêtée sur Corellia, c’était pour un peu se vider la tête. Entre autre. Ses jours dans l’espace républicain allaient bientôt toucher à leur fin. Pas trop tôt, pour la jolie Twi’lek à la peau mauve. Un peu de repos dans le territoire de l’APEX lui ferait le plus grand bien. Se faire masser par Dezira. Oh, oui, ça, elle allait lui demander, tiens !
Pour l’heure, ça lui semblait bien lointain. Si elle s’était arrêtée sur Corellia, c’était pour une dernière affaire. Personnelle, pour le coup. Et déjà réglée. Le lot de tout agent, c’était d’être sujet au contre-espionnage. Ou aux agents adversaires. En l’occurrence, elle avait reçu un message sur Holonet lui demandant son aide sur Coronet. Un document secret à voler à un sénateur. Rien de louche à première vue. Les identifiants étaient corrects. La mission semblait logique et accessible pour l’Agent Malva. Il y avait même quelques détails liés à ses précédentes missions dans l’espace républcain.
Mais l’instinct d’Isïana lui soufflait que quelque chose clochait. Ce ne fut qu’en orbite de Corellia que la révélation lui arriva. Elle sautait aux yeux pourtant, quand on y pensait. Dezira lui aurait clairement tiré les lekkus si elle s’était faite prendre aussi bêtement. Parce que ça aurait voulu dire qu’elle vienne la chercher.
Qu’est-ce qui sauta aux yeux de la Twi’lek ? Les détails sur son passage dans l’espace républicain, à la suite de sa présence sur Zeltros. Beaucoup trop, qu’un vrai opérateur n’aurait pas donné dans un cadre pareil. Et aucune en lien avec ses précédentes missions. Qu’est-ce qu’elle devait comprendre ? Qu’elle était suivie. Depuis Zeltros, probablement. Peut-être même avant qui sait ? Peut-être depuis Bespin, la semaine avant les enchères. Naboo ensuite. Peut-être Tatooïne. Et probablement qu’on avait perdu sa trace ensuite. Ou qu’on se doutait qu’elle allait bientôt redisparaître dans l’espace de l’APEX. Le moment idéal pour tendre un piège à l’Agent Malva qui relâcherait sa vigilance.
Eh bien, non. Perdu à celui qui avait imaginé cela. Enfin, celle, plutôt. Une agente républicaine, des services de renseignement. Son homologue, en quelque sorte. Et si l’humaine pensait que les agents de l’APEX étaient des idiots, elle aura pu être clairement déçue. Enfin, elle n’eut guère eu l’occasion de réellement s’en plaindre. Isïana s’était pointée au point de rendez-vous. Une ruelle sombre. Histoire d’aller au fond du cliché. Mais pas à la hauteur où l’humaine pensait la trouver. Déjà, la Twi’lek avait éliminé les deux snipers postés sur deux balcons différents. Poignarder à la vibrolame, discrètement, puis jeter dans les ordures. Réduits en cendre. Elle avait ensuite acheté d’occasion, pour l’occasion, justement, un blaster de qualité médiocre. Le modèle qu’en général les racailles de seconde zone ne pouvait qu’acheter et se pavaner pour tenter de racketter les vieilles sullustéennes du coin. La CorSec concluerait à un gang qui a voulu jouer dans la cour des grands en descendant l’agente républicaine. Même si quelqu’un devait remonter à Isïana, elle serait à des milliers de parsecs avant que ça soit le cas.
Et donc, elle avait décidé ensuite, une fois sa besogne faite, de se vider la tête. Donc. Une cantina corellienne. Là-dessus, au moins, elle n’était pas déçue. En tout cas, celle où elle s’était arrêtée, avait la classe. Et à sa tenue légère qu’elle portait et les nombreux regards qu’on lui jetait, elle se disait également qu’elle n’aurait aucun mal à repartir accompagnée, si l’envie l’en prenait.
Peut-être que la soirée avançant, ça serait le cas ? Pour l’heure, elle s’était installée sur une double banquette, offrant une vue sur la ville par une large fenêtre teintée. Cela créait suffisamment d’ombre pour donner le rendu d’une cantina de bordure extérieure, et son lot d’intimité vis-à-vis de l’extérieur. Son sac à main était posé à côté d’elle, du côté de la vitre. Bien malin celui qui essaierait de le lui piquer, il finirait probablement avec une main clouée sur la table avant de s’échapper.
Dans un autre style, personne n’était venue s’asseoir face à elle. Elle qui s’attendait à voir un beau parleur débarquer pour espérer l’avoir dans son lit pour la nuit, elle était presque déçue. Comme quoi, tout n’était pas source de clichés aujourd’hui !
Elle reporta son regard sur son grand verre de cocktail. Bien chargé en alcool, d’ailleurs. Non pas qu’elle allait se mettre minable, mais elle avait bien envie d’un peu s’amuser. Boulot, boulot. Il fallait bien qu’elle décompresse un peu !
« Je me demande bien ce que ça donne pour Alershaa, tiens ... »
Elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait pensé à haute voix. Non, décidément, elle avait besoin de repos. Et d’un peu oublier tout ça, et passer à autre chose. Ce n’était jamais facile quand on s’imprégnait d’un personnage. Enlever le masque était facile. Faire que tous les liens créés, même temporairement, soient effacés du jour au lendemain. C’était une autre étape. Qu’Isïana réussirait sans problème. Mais une petite pause était nécessaire.
Elle tourna la tête sur sa droite. Venait-on de lui parler ?
Mais pour le coup, si elle s’était arrêtée sur Corellia, c’était pour un peu se vider la tête. Entre autre. Ses jours dans l’espace républicain allaient bientôt toucher à leur fin. Pas trop tôt, pour la jolie Twi’lek à la peau mauve. Un peu de repos dans le territoire de l’APEX lui ferait le plus grand bien. Se faire masser par Dezira. Oh, oui, ça, elle allait lui demander, tiens !
Pour l’heure, ça lui semblait bien lointain. Si elle s’était arrêtée sur Corellia, c’était pour une dernière affaire. Personnelle, pour le coup. Et déjà réglée. Le lot de tout agent, c’était d’être sujet au contre-espionnage. Ou aux agents adversaires. En l’occurrence, elle avait reçu un message sur Holonet lui demandant son aide sur Coronet. Un document secret à voler à un sénateur. Rien de louche à première vue. Les identifiants étaient corrects. La mission semblait logique et accessible pour l’Agent Malva. Il y avait même quelques détails liés à ses précédentes missions dans l’espace républcain.
Mais l’instinct d’Isïana lui soufflait que quelque chose clochait. Ce ne fut qu’en orbite de Corellia que la révélation lui arriva. Elle sautait aux yeux pourtant, quand on y pensait. Dezira lui aurait clairement tiré les lekkus si elle s’était faite prendre aussi bêtement. Parce que ça aurait voulu dire qu’elle vienne la chercher.
Qu’est-ce qui sauta aux yeux de la Twi’lek ? Les détails sur son passage dans l’espace républicain, à la suite de sa présence sur Zeltros. Beaucoup trop, qu’un vrai opérateur n’aurait pas donné dans un cadre pareil. Et aucune en lien avec ses précédentes missions. Qu’est-ce qu’elle devait comprendre ? Qu’elle était suivie. Depuis Zeltros, probablement. Peut-être même avant qui sait ? Peut-être depuis Bespin, la semaine avant les enchères. Naboo ensuite. Peut-être Tatooïne. Et probablement qu’on avait perdu sa trace ensuite. Ou qu’on se doutait qu’elle allait bientôt redisparaître dans l’espace de l’APEX. Le moment idéal pour tendre un piège à l’Agent Malva qui relâcherait sa vigilance.
Eh bien, non. Perdu à celui qui avait imaginé cela. Enfin, celle, plutôt. Une agente républicaine, des services de renseignement. Son homologue, en quelque sorte. Et si l’humaine pensait que les agents de l’APEX étaient des idiots, elle aura pu être clairement déçue. Enfin, elle n’eut guère eu l’occasion de réellement s’en plaindre. Isïana s’était pointée au point de rendez-vous. Une ruelle sombre. Histoire d’aller au fond du cliché. Mais pas à la hauteur où l’humaine pensait la trouver. Déjà, la Twi’lek avait éliminé les deux snipers postés sur deux balcons différents. Poignarder à la vibrolame, discrètement, puis jeter dans les ordures. Réduits en cendre. Elle avait ensuite acheté d’occasion, pour l’occasion, justement, un blaster de qualité médiocre. Le modèle qu’en général les racailles de seconde zone ne pouvait qu’acheter et se pavaner pour tenter de racketter les vieilles sullustéennes du coin. La CorSec concluerait à un gang qui a voulu jouer dans la cour des grands en descendant l’agente républicaine. Même si quelqu’un devait remonter à Isïana, elle serait à des milliers de parsecs avant que ça soit le cas.
Et donc, elle avait décidé ensuite, une fois sa besogne faite, de se vider la tête. Donc. Une cantina corellienne. Là-dessus, au moins, elle n’était pas déçue. En tout cas, celle où elle s’était arrêtée, avait la classe. Et à sa tenue légère qu’elle portait et les nombreux regards qu’on lui jetait, elle se disait également qu’elle n’aurait aucun mal à repartir accompagnée, si l’envie l’en prenait.
Peut-être que la soirée avançant, ça serait le cas ? Pour l’heure, elle s’était installée sur une double banquette, offrant une vue sur la ville par une large fenêtre teintée. Cela créait suffisamment d’ombre pour donner le rendu d’une cantina de bordure extérieure, et son lot d’intimité vis-à-vis de l’extérieur. Son sac à main était posé à côté d’elle, du côté de la vitre. Bien malin celui qui essaierait de le lui piquer, il finirait probablement avec une main clouée sur la table avant de s’échapper.
Dans un autre style, personne n’était venue s’asseoir face à elle. Elle qui s’attendait à voir un beau parleur débarquer pour espérer l’avoir dans son lit pour la nuit, elle était presque déçue. Comme quoi, tout n’était pas source de clichés aujourd’hui !
Elle reporta son regard sur son grand verre de cocktail. Bien chargé en alcool, d’ailleurs. Non pas qu’elle allait se mettre minable, mais elle avait bien envie d’un peu s’amuser. Boulot, boulot. Il fallait bien qu’elle décompresse un peu !
« Je me demande bien ce que ça donne pour Alershaa, tiens ... »
Elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait pensé à haute voix. Non, décidément, elle avait besoin de repos. Et d’un peu oublier tout ça, et passer à autre chose. Ce n’était jamais facile quand on s’imprégnait d’un personnage. Enlever le masque était facile. Faire que tous les liens créés, même temporairement, soient effacés du jour au lendemain. C’était une autre étape. Qu’Isïana réussirait sans problème. Mais une petite pause était nécessaire.
Elle tourna la tête sur sa droite. Venait-on de lui parler ?
Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Dim 25 Juil - 20:46
Corellia, monde de la république connu de toute la galaxie pour ses importants chantiers navaux, sa richesse, ses jedis verts et son réseau de contrebandier. Rare était les individus n'ayant jamais entendu parler du plus célèbre correlien de l'histoire de la galaxie: Han Solo. Comme à son habitude la planète était en pleine effervescence sous les activités y prenant place. On aurait pratiquement pu comparer ce monde à Coruscant, mais sans la politique et ses intrigues comme principales activités. Sur ce monde, on pouvait devenir riche, comme extrêmement pauvre, voir passer d'un à l'autre à une vitesse surpassant celle de l'hyperespace. Bref, un monde de possibilité pour qui savait bien les saisir. De plus, certains endroits de ce monde était des repaires de criminels, certains œuvrant dans l'ombre, d'autres en pleine lumière. Le nombre d'imbécile se faisant arnaquer pouvait être ahurissant, particulièrement ceux achetant un vaisseau usagé qui par ''hasard'' avait juste assez de carburant pour rejoindre la station de ravitaillement la plus proche, tenu comme par ''hasard'' par un proche du vendeur de vaisseau. De belles occasions ici et là en somme.
C'était justement une occasion particulière qui avait amené un jeune mandalorien sur ce monde du noyau. Comme nombre de membres de son peuple, il s'adonnait parfois à la chasse à la primes. Les raisons étaient multiples: la paie pouvait être bonne, cela faisait office d'entraînement, ça permettait de voyager et finalement de se découvrir de nouvelles aptitudes. Ce jeune mandalorien, c'était Talus Skirata. Voilà bien quelques jours, il était arrivé sur la planète à la recherche d'un mercenaire rodien, qui avait eu la mauvaise idée de tenter d'enlever la fille d'un sénateur important. Certes, le mercenaire avait réussi à fuir, mais pas vraiment à se cacher. Surtout, il n'avait pas été assez intelligent pour se trouver un coin plus paumé pour disparaître. La seule chose qui avait rendu la traque du mandalorien plus longue était la localisation du mercenaire. Ce dernier c'était trouvé un coin tranquille dans un hôtel. Le problème c'est que l'endroit était très achalandés, surtout par des familles civiles. Talus n'avait aucune envie de risquer des vies d'innocents lors de sa mission.
Ainsi, pendant plusieurs jours, le mandalorien avait été contrait de se limiter à de la surveillance, attendant le moment où le rodien ferait une erreur et se retrouverait en terrain plus découvert et moins risqué. Idéalement, s'il pouvait être seul, histoire d'éviter qu'il utilise des passants comme bouclier humain. Au moins, le fugitif ne portait aucune armure, certainement pour se fondre davantage dans le décor, mais conservait une paire de blaster et un couteau à la ceinture. Après plusieurs jours d'attente, l'occasion sembla enfin se présenter, alors que le rodien entra dans une cantina. Talus voyait déjà plusieurs possibilités: faire en sorte que le type finisse bien saoul et en profiter pour l'attraper, attendre qu'il se rende aux toilettes et l'y chopper, entre autres.
Après avoir attendu quelques minutes par précaution, Talus entra à son tour dans la cantina. Évidemment, il ne passa pas totalement inaperçu, comme le font la quasi totalité des mandaloriens quand ils entrent quelques part, alors qu'ils sont en armure complète. Le mandalorien détailla rapidement les lieux du regard. La cantina n'avait rien de bien particulier, si ce n'est une belle vue de la cité. Quant aux clients, un trio d'ithoriens dans un coin qui discutaient, un zabrak et un nautolan qui faisait de même. Dans un autre coin, un duo de togruta probablement 2 sœurs, une twi'lek mauve seule à une double banquette, etc. Bref, un milieu légèrement hétéroclite. Sa cible se commandait un verre au bar, ou plutôt un autre verre, car deux verres vides reposaient déjà devant lui. Une descente rapide on dirait bien. Talus prit place sur un tabouret du bar, éloigné du rodien, mais permettant de l'observer. Il continuait d'observer les lieux en silence, attendant que le barman Volpai vienne le voir.
Les choses se poursuivaient sur place, alors que Talus observait. Un homme qui sort des toilettes et va rejoindre les ithoriens, un zabrak qui tente visiblement de faire du charme à la twi'lek mauve et se fait rembarrer dans la seconde... Rien d'intéressant en somme. Du moins, jusqu'à ce que le rodien se lève et rejoigne les togruta pour discuter avec elles. Des connaissances? Les minutes s'écoulaient et le doute s'installait rapidement chez Talus alors que les togrutas démontraient des signes d'inconforts. Quand elles tentèrent de se lever, le rodien leur bloqua le passage avec sa jambe. Le mandalorien préféra ne pas rester de marbre, ayant profond mépris pour ce genre d'individu. Il s'adressa rapidement au rodien.
-Eh, pas de ça, ici le rodien!
Ce dernier n'eut aucune réaction, soit parce qu'il l'ignorait ou ne l'avait pas entendu. Le barman avait cependant entendu et remarqué ce qui se passait à cause du commentaire du mandalorien.
-Pas de ça dans mon bar!
Le rodien répondit sans lui jeter un regard.
-Va chier. Mêles toi de tes affaires.
-Sors de mon bar, sinon c'est la Corsec qui va te faire sortir.
La réponse se fit sous la forme d'un tir de blaster. Le tir se voulait davantage un avertissement car il manque complètement le barman. Si ce rodien pouvait se montrer aussi brutal, être resté discret pendant aussi longtemps tenait presque du miracle. Le Volpai aurait probablement appelé les autorités dans la seconde si ce n'est d'un détail, le mandalorien. Le tir n'avait peut-être tué personne, mais il avait fait exploser une bouteille du bar et son contenu avait été projeté sur Talus, l'alcool dégoulinant encore. Alors que Talus se levait, le barman se cacha sous le bar, craignant certainement le pire. Sans un mot, le mandalorien s'approcha de sa cible par derrière.
-On doit discuter toi et moi, mais avant tu laisses partir les dames.
Le rodien se leva pour faire face à Talus, visiblement peu impressionné ou trop bête pour voir venir le danger, même si le mandalorien le dominait fortement en taille et en masse. Les togrutas en profitèrent pour filer. Le rodien envoya le premier coup, tentant de frapper Talus avec une droite à la tête. Pour le mandalorien, ce ne fut guère difficile de bloquer son attaque, puis de lui mettre un coup de tête entre les deux yeux, profitant du port du casque. Le rodien recula sous l'impact, déboussolé. Le mercenaire fit sortir sa lame, l'agitant avec maladresse. Sans attendre Talus lui mit au coup de pied en plein ventre, le faisant violemment reculé contre la table de la twi'lek mauve, renversant la boisson de la femme et le couteau du rodien tombant au sol. Cette fois, le rodien tenta d'opter pour un de ses blaster, mais tremblait à cause des coups qu'il c'était pris. Il tira deux fois, mais de manière imprécise, si bien que le mandalorien n'eut aucun mal à éviter les tirs, par de simples bonds. Pour en finir, Talus attrapa le rodien par le bras et le jeta au sol. Comme son adversaire n'était plus en mesure de se battre, le mandalorien s'approcha de lui, prenant les blasters et la lame et les déposant simplement sur le comptoir, alors que le barman appelait la CorSec qui arriva avant même que l'appel soit terminé, probablement alerté par le premier tir de blaster.
En quelques secondes, les agents passèrent les menottes au rodien. Talus, pour sa part, n'eut guère de problème, après tout, il avait juste flanqué une râclés à un fauteur de trouble violent. Cependant, il dût argumenter un moment avec l'officier de la CorSec le plus haut gradé, afin que ce dernier lui fournissent des preuves que le rodien avait été remis aux autorités. Sans ça, le mandalorien ne pourrait pas toucher sa prime par son employeur. Une fois ce détail réglé, il restait un point à régler, la twi'lek mauve. Comme cette dernière avait perdu sa consommation à cause de lui, un dédommagement s'imposait. Talus s'adressa au barman.
-La même chose pour la dame, s'il te plait.
Puis, il s'adressa à la twi'lek concerné.
-Désolé pour tout ça. J'aurais préféré régler ça dehors, mais bon, les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite.
C'était justement une occasion particulière qui avait amené un jeune mandalorien sur ce monde du noyau. Comme nombre de membres de son peuple, il s'adonnait parfois à la chasse à la primes. Les raisons étaient multiples: la paie pouvait être bonne, cela faisait office d'entraînement, ça permettait de voyager et finalement de se découvrir de nouvelles aptitudes. Ce jeune mandalorien, c'était Talus Skirata. Voilà bien quelques jours, il était arrivé sur la planète à la recherche d'un mercenaire rodien, qui avait eu la mauvaise idée de tenter d'enlever la fille d'un sénateur important. Certes, le mercenaire avait réussi à fuir, mais pas vraiment à se cacher. Surtout, il n'avait pas été assez intelligent pour se trouver un coin plus paumé pour disparaître. La seule chose qui avait rendu la traque du mandalorien plus longue était la localisation du mercenaire. Ce dernier c'était trouvé un coin tranquille dans un hôtel. Le problème c'est que l'endroit était très achalandés, surtout par des familles civiles. Talus n'avait aucune envie de risquer des vies d'innocents lors de sa mission.
Ainsi, pendant plusieurs jours, le mandalorien avait été contrait de se limiter à de la surveillance, attendant le moment où le rodien ferait une erreur et se retrouverait en terrain plus découvert et moins risqué. Idéalement, s'il pouvait être seul, histoire d'éviter qu'il utilise des passants comme bouclier humain. Au moins, le fugitif ne portait aucune armure, certainement pour se fondre davantage dans le décor, mais conservait une paire de blaster et un couteau à la ceinture. Après plusieurs jours d'attente, l'occasion sembla enfin se présenter, alors que le rodien entra dans une cantina. Talus voyait déjà plusieurs possibilités: faire en sorte que le type finisse bien saoul et en profiter pour l'attraper, attendre qu'il se rende aux toilettes et l'y chopper, entre autres.
Après avoir attendu quelques minutes par précaution, Talus entra à son tour dans la cantina. Évidemment, il ne passa pas totalement inaperçu, comme le font la quasi totalité des mandaloriens quand ils entrent quelques part, alors qu'ils sont en armure complète. Le mandalorien détailla rapidement les lieux du regard. La cantina n'avait rien de bien particulier, si ce n'est une belle vue de la cité. Quant aux clients, un trio d'ithoriens dans un coin qui discutaient, un zabrak et un nautolan qui faisait de même. Dans un autre coin, un duo de togruta probablement 2 sœurs, une twi'lek mauve seule à une double banquette, etc. Bref, un milieu légèrement hétéroclite. Sa cible se commandait un verre au bar, ou plutôt un autre verre, car deux verres vides reposaient déjà devant lui. Une descente rapide on dirait bien. Talus prit place sur un tabouret du bar, éloigné du rodien, mais permettant de l'observer. Il continuait d'observer les lieux en silence, attendant que le barman Volpai vienne le voir.
Les choses se poursuivaient sur place, alors que Talus observait. Un homme qui sort des toilettes et va rejoindre les ithoriens, un zabrak qui tente visiblement de faire du charme à la twi'lek mauve et se fait rembarrer dans la seconde... Rien d'intéressant en somme. Du moins, jusqu'à ce que le rodien se lève et rejoigne les togruta pour discuter avec elles. Des connaissances? Les minutes s'écoulaient et le doute s'installait rapidement chez Talus alors que les togrutas démontraient des signes d'inconforts. Quand elles tentèrent de se lever, le rodien leur bloqua le passage avec sa jambe. Le mandalorien préféra ne pas rester de marbre, ayant profond mépris pour ce genre d'individu. Il s'adressa rapidement au rodien.
-Eh, pas de ça, ici le rodien!
Ce dernier n'eut aucune réaction, soit parce qu'il l'ignorait ou ne l'avait pas entendu. Le barman avait cependant entendu et remarqué ce qui se passait à cause du commentaire du mandalorien.
-Pas de ça dans mon bar!
Le rodien répondit sans lui jeter un regard.
-Va chier. Mêles toi de tes affaires.
-Sors de mon bar, sinon c'est la Corsec qui va te faire sortir.
La réponse se fit sous la forme d'un tir de blaster. Le tir se voulait davantage un avertissement car il manque complètement le barman. Si ce rodien pouvait se montrer aussi brutal, être resté discret pendant aussi longtemps tenait presque du miracle. Le Volpai aurait probablement appelé les autorités dans la seconde si ce n'est d'un détail, le mandalorien. Le tir n'avait peut-être tué personne, mais il avait fait exploser une bouteille du bar et son contenu avait été projeté sur Talus, l'alcool dégoulinant encore. Alors que Talus se levait, le barman se cacha sous le bar, craignant certainement le pire. Sans un mot, le mandalorien s'approcha de sa cible par derrière.
-On doit discuter toi et moi, mais avant tu laisses partir les dames.
Le rodien se leva pour faire face à Talus, visiblement peu impressionné ou trop bête pour voir venir le danger, même si le mandalorien le dominait fortement en taille et en masse. Les togrutas en profitèrent pour filer. Le rodien envoya le premier coup, tentant de frapper Talus avec une droite à la tête. Pour le mandalorien, ce ne fut guère difficile de bloquer son attaque, puis de lui mettre un coup de tête entre les deux yeux, profitant du port du casque. Le rodien recula sous l'impact, déboussolé. Le mercenaire fit sortir sa lame, l'agitant avec maladresse. Sans attendre Talus lui mit au coup de pied en plein ventre, le faisant violemment reculé contre la table de la twi'lek mauve, renversant la boisson de la femme et le couteau du rodien tombant au sol. Cette fois, le rodien tenta d'opter pour un de ses blaster, mais tremblait à cause des coups qu'il c'était pris. Il tira deux fois, mais de manière imprécise, si bien que le mandalorien n'eut aucun mal à éviter les tirs, par de simples bonds. Pour en finir, Talus attrapa le rodien par le bras et le jeta au sol. Comme son adversaire n'était plus en mesure de se battre, le mandalorien s'approcha de lui, prenant les blasters et la lame et les déposant simplement sur le comptoir, alors que le barman appelait la CorSec qui arriva avant même que l'appel soit terminé, probablement alerté par le premier tir de blaster.
En quelques secondes, les agents passèrent les menottes au rodien. Talus, pour sa part, n'eut guère de problème, après tout, il avait juste flanqué une râclés à un fauteur de trouble violent. Cependant, il dût argumenter un moment avec l'officier de la CorSec le plus haut gradé, afin que ce dernier lui fournissent des preuves que le rodien avait été remis aux autorités. Sans ça, le mandalorien ne pourrait pas toucher sa prime par son employeur. Une fois ce détail réglé, il restait un point à régler, la twi'lek mauve. Comme cette dernière avait perdu sa consommation à cause de lui, un dédommagement s'imposait. Talus s'adressa au barman.
-La même chose pour la dame, s'il te plait.
Puis, il s'adressa à la twi'lek concerné.
-Désolé pour tout ça. J'aurais préféré régler ça dehors, mais bon, les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Jeu 5 Aoû - 15:08
Des idées, elle avait entendu du bruit, mais ce n’était que son imagination. Elle aurait cru que ce Rodien, à l’attitude pour le moins arrogante qu’elle avait commencé à remarquer, serait venu la draguer. Mais non, il se contentait de picoler. Et en parlant d’alcool. La Mauve reprit une gorgée de son cocktail. Bien sucré et fruité comme elle les aimait. Et suffisamment fort pour lui chauffer la gorge.
Elle tourna la tête vers l’entrée de la cantina, et leva un sourcil. Un Mandalorien ? Décidément, elle qui n’en avait jamais croisé, en était au second, enfin troisième techniquement, en quelques jours. En tout cas, croisés en armure intégrale. Elle le suivit du regard le temps qu'il s'installe au comptoir, puis reporta son regard vers la ville animée. Elle était curieuse de savoir ce qui se cachait sous ce casque, et il y aurait bien un moment où il l’enlèverait pour boire, non ?
Elle tourna rapidement la tête. Cette fois-ci, on venait réellement de lui parler. C’était le Zabrak, qu’elle avait rapidement aperçu en entrant. Elle prit une gorgée, silencieuse, le laissant commencer la conversation. Après tout, c’était lui qui était venu l’interpeller, et non l’inverse. Un court instant de silence gênant que le Zabrak tenta de briser par une blague de mauvais goût. Elle leva un sourcil.
« Bon, dégage, j’ai pas le temps de jouer avec des gosses ... »
Le ton et le regard furent suffisamment froids pour donner la chair de poule au Zabrak. Celui-ci bredouilla une excuse puis repartit la queue entre les jambes retrouver son ami Nautolan, qui ne se gêna pour charrier le pauvre Zabrak ainsi remballé par Isïana. Celle-ci roula des yeux. A croire qu’elle avait choisi la mauvaise cantina, pour repartir avec quelqu’un d’intéressant.
Elle reprit une gorgée de son cocktail. Celui-ci avait déjà diminué d’une bonne moitié. Elle attrapa son datapad de son sac à main du côté de la banquette, croisant les jambes, pour pianoter dessus et suivre les dernières nouvelles sur l’Holonet républicain, tout en jetant un regard vers le Mandalorien. Pfff. Toujours casqué. Vraiment, rien d’amusant.
Puis, comme si la Force avait entendu son appel à l’aide, l’atmosphère dans la cantina changea subitement. Isïana tourna la tête. Le Rodien n’était plus là, mais à la place s’était installé face aux deux Togrutas. Rien d’étonnant, elles étaient mignonnes, la Twi’lek ne pouvait pas nier. Comme elle ne pouvait mentir sur le fait que deux-trois pensées salaces lui avaient traversé l’esprit. Elle reprit une autre gorgée de son cocktail, et rangea son datapad dans son sac à main. Elle avait cette intuition, née de l’expérience, que quelque chose allait déraper sous peu.
Le premier signe fut la voix du Mandalorien. Ha, il n’était pas muet au moins. L’enchaînement avec le barman, et c’était évident qu’il allait se passer quelque chose. Isïana tourna la tête, pour essayer de voir qu'elle serait la suite. Et ce fut un dérapage, comme elle s'y attendait ! Un tir de blaster, qui se perdit dans le décor. Enfin, dans une bouteille. Le Mandalorien réagit. La Twi’lek sourit. Ha, ça devenait amusant !
La Mauve admira ainsi le spectacle. Le Mandalorien qui se levait, le Rodien qui se la jouait viril, les deux Togrutas qui s’enfuyaient. Bon, ça, c’était dommage pour les yeux de la Mauve, mais tant pis. Par contre, elle ne vit pas venir l'envolée de Rodien sur sa table. Elle lâcha un juron bien audible lorsque le reste de contenu de son cocktail se mit à couler sur la table et finir en partie sur sa tenue légère. Au moins, ce n’était pas directement sur sa peau mauve !
Elle attrapa un tissu dans son sac à main, pour essayer de nettoyer comme elle pouvait le cocktail renversé, grommelant à voix basse, tandis que le combat continuait à côté, comme si de rien n’était. Bon. Quand même, elle sursauta et eut une montée d’adrénaline aux deux tirs de blaster aussi proches d’elle. Elle allait réellement commencer à intervenir, mais le temps de chercher son blaster, le Rodien était déjà au sol et maîtrisé par le Mandalorien. Bon. Question réglée, du coup.
Isïana continua à rouspéter en silence, finissant de nettoyer rapidement sa table. La plupart des clients était sorti aux tirs, et la CorSec n’avait eu aucun mal à se présenter. Finalement, la tranquillité, ce n’était pas plus mal. Laissant le tissu et le verre vide sur le bord de la table, pour qu’on vienne ensuite ramasser tout ça.
Elle tourna la tête en entendant le Mandalorien lui offrir le verre remboursé. Elle leva un sourcil étonné. Vraiment ? Elle qui avait toujours pensé que ce peuple ne pensait que par l’argent et était du genre égoïste. Ou à ne réfléchir qu'en terme de combat. Voilà qu’en deux rencontres, on lui offrait quelque chose. Bon, avec Viveka, c’était plus un marché, qu’autre chose. Mais elle n’allait pas s’en plaindre. Elle attendit qu’il se tourne vers elle, et parle, pour répondre ensuite.
« Déjà, merci pour le verre, Mandalorien, c’est très généreux à vous. Et ce n’est pas bien grave. J’ai cru entendre que c’était votre prime ? demanda-t-elle en désignant le Rodien d’un geste de tête, lui qui se faisait désormais embarquer hors de la cantina. Vous avez cinq minutes devant vous pour boire un verre également, du coup ? »
Elle invita de la main le Mandalorien à s’asseoir sur la banquette face à elle. Après tout, elle était curieuse. Déformation professionnelle, probablement. Bon, elle était censée se reposer et se vider l’esprit. Mais même là, on arrivait à l’emmerder ! Donc autant mêler l'utile à l'agréable, non ?
« D’ailleurs, ça serait indiscret de ma part de vous demandez à quel clan vous appartenez ? »
De sa maigre expérience avec ce groupe, Isïana avait pu remarquer que les Mandaloriens adoraient arborer fièrement leur nom de clan. Comme un Sith aimait qu’on sache partout son nom choisi du Côté Obscur. Maintenant, peut-être que le Mandalorien face à elle n’était pas de cela ? Elle le saurait très vite, de toute façon ...
Elle tourna la tête vers l’entrée de la cantina, et leva un sourcil. Un Mandalorien ? Décidément, elle qui n’en avait jamais croisé, en était au second, enfin troisième techniquement, en quelques jours. En tout cas, croisés en armure intégrale. Elle le suivit du regard le temps qu'il s'installe au comptoir, puis reporta son regard vers la ville animée. Elle était curieuse de savoir ce qui se cachait sous ce casque, et il y aurait bien un moment où il l’enlèverait pour boire, non ?
Elle tourna rapidement la tête. Cette fois-ci, on venait réellement de lui parler. C’était le Zabrak, qu’elle avait rapidement aperçu en entrant. Elle prit une gorgée, silencieuse, le laissant commencer la conversation. Après tout, c’était lui qui était venu l’interpeller, et non l’inverse. Un court instant de silence gênant que le Zabrak tenta de briser par une blague de mauvais goût. Elle leva un sourcil.
« Bon, dégage, j’ai pas le temps de jouer avec des gosses ... »
Le ton et le regard furent suffisamment froids pour donner la chair de poule au Zabrak. Celui-ci bredouilla une excuse puis repartit la queue entre les jambes retrouver son ami Nautolan, qui ne se gêna pour charrier le pauvre Zabrak ainsi remballé par Isïana. Celle-ci roula des yeux. A croire qu’elle avait choisi la mauvaise cantina, pour repartir avec quelqu’un d’intéressant.
Elle reprit une gorgée de son cocktail. Celui-ci avait déjà diminué d’une bonne moitié. Elle attrapa son datapad de son sac à main du côté de la banquette, croisant les jambes, pour pianoter dessus et suivre les dernières nouvelles sur l’Holonet républicain, tout en jetant un regard vers le Mandalorien. Pfff. Toujours casqué. Vraiment, rien d’amusant.
Puis, comme si la Force avait entendu son appel à l’aide, l’atmosphère dans la cantina changea subitement. Isïana tourna la tête. Le Rodien n’était plus là, mais à la place s’était installé face aux deux Togrutas. Rien d’étonnant, elles étaient mignonnes, la Twi’lek ne pouvait pas nier. Comme elle ne pouvait mentir sur le fait que deux-trois pensées salaces lui avaient traversé l’esprit. Elle reprit une autre gorgée de son cocktail, et rangea son datapad dans son sac à main. Elle avait cette intuition, née de l’expérience, que quelque chose allait déraper sous peu.
Le premier signe fut la voix du Mandalorien. Ha, il n’était pas muet au moins. L’enchaînement avec le barman, et c’était évident qu’il allait se passer quelque chose. Isïana tourna la tête, pour essayer de voir qu'elle serait la suite. Et ce fut un dérapage, comme elle s'y attendait ! Un tir de blaster, qui se perdit dans le décor. Enfin, dans une bouteille. Le Mandalorien réagit. La Twi’lek sourit. Ha, ça devenait amusant !
La Mauve admira ainsi le spectacle. Le Mandalorien qui se levait, le Rodien qui se la jouait viril, les deux Togrutas qui s’enfuyaient. Bon, ça, c’était dommage pour les yeux de la Mauve, mais tant pis. Par contre, elle ne vit pas venir l'envolée de Rodien sur sa table. Elle lâcha un juron bien audible lorsque le reste de contenu de son cocktail se mit à couler sur la table et finir en partie sur sa tenue légère. Au moins, ce n’était pas directement sur sa peau mauve !
Elle attrapa un tissu dans son sac à main, pour essayer de nettoyer comme elle pouvait le cocktail renversé, grommelant à voix basse, tandis que le combat continuait à côté, comme si de rien n’était. Bon. Quand même, elle sursauta et eut une montée d’adrénaline aux deux tirs de blaster aussi proches d’elle. Elle allait réellement commencer à intervenir, mais le temps de chercher son blaster, le Rodien était déjà au sol et maîtrisé par le Mandalorien. Bon. Question réglée, du coup.
Isïana continua à rouspéter en silence, finissant de nettoyer rapidement sa table. La plupart des clients était sorti aux tirs, et la CorSec n’avait eu aucun mal à se présenter. Finalement, la tranquillité, ce n’était pas plus mal. Laissant le tissu et le verre vide sur le bord de la table, pour qu’on vienne ensuite ramasser tout ça.
Elle tourna la tête en entendant le Mandalorien lui offrir le verre remboursé. Elle leva un sourcil étonné. Vraiment ? Elle qui avait toujours pensé que ce peuple ne pensait que par l’argent et était du genre égoïste. Ou à ne réfléchir qu'en terme de combat. Voilà qu’en deux rencontres, on lui offrait quelque chose. Bon, avec Viveka, c’était plus un marché, qu’autre chose. Mais elle n’allait pas s’en plaindre. Elle attendit qu’il se tourne vers elle, et parle, pour répondre ensuite.
« Déjà, merci pour le verre, Mandalorien, c’est très généreux à vous. Et ce n’est pas bien grave. J’ai cru entendre que c’était votre prime ? demanda-t-elle en désignant le Rodien d’un geste de tête, lui qui se faisait désormais embarquer hors de la cantina. Vous avez cinq minutes devant vous pour boire un verre également, du coup ? »
Elle invita de la main le Mandalorien à s’asseoir sur la banquette face à elle. Après tout, elle était curieuse. Déformation professionnelle, probablement. Bon, elle était censée se reposer et se vider l’esprit. Mais même là, on arrivait à l’emmerder ! Donc autant mêler l'utile à l'agréable, non ?
« D’ailleurs, ça serait indiscret de ma part de vous demandez à quel clan vous appartenez ? »
De sa maigre expérience avec ce groupe, Isïana avait pu remarquer que les Mandaloriens adoraient arborer fièrement leur nom de clan. Comme un Sith aimait qu’on sache partout son nom choisi du Côté Obscur. Maintenant, peut-être que le Mandalorien face à elle n’était pas de cela ? Elle le saurait très vite, de toute façon ...
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Dim 8 Aoû - 1:53
Le mandalorien avait plus ou moins suivit ce qui c'était passé autour de lui, pendant son ''affrontement'' contre le rodien. Bon évidemment, remarqué tous les petits détails, c'était en demander beaucoup trop. Cependant, un bon guerrier mandalorien devait être capable d'être attentif un minimum à ce qui l'entoure, même alors qu'il se bat. Être incapable de faire cela signifiait devenir une cible facile. Après tout, un autre ennemi pouvait en profiter pour vous abattre par derrière. Voilà pourquoi, Talus avait légèrement suivi ce qui c'était passé. Le barman était resté planqué derrière son comptoir, le nautolan et le zabrak c'étaient planqué sous leur table. Quant aux restes des occupants du bar, ils se divisaient en 2 grandes catégories. La première avait été se planquer dans les toilettes, la seconde avaient quitté les lieux aussi rapidement que possible. Il y avait du moins une exception, la twi'lek mauve. Cette dernière avait lâché un bon juron lorsque son verre c'était renversé, avant de tenter de l'éponger. Après c'était plus difficile à dire à cause des esquives des tirs de blaster.
En lui remboursant son verre, Talus voulait faire bonne figure pour son peuple et se montrer un minimum courtois. Trop de membre de son peuple aurait préféré s'en aller comme si de rien n'était, sans prendre quelque considération pour autrui. Toutefois, il n'était pas certains de comment la femme réagirait. Dans ce genre de situation, le jeune homme avait vu toute sorte de réaction. Parmi elle, on retrouvait des réactions hostiles, des insultes, du silence terrifié, une tentative de fuite, des proposition diverses motivée par la terreur, des remerciements rapides, des pertes de connaissances et bien d'autres. Talus se souvenait même d'un cas où il c'était retrouvé dans un affrontement dans un entrepôt avec deux frères d'armes, contre des brigands. Le tout c'était terminé avec une femme témoin qui avait ouvertement proposé à l'un des mandalorien de la prendre comme femme. Apparemment, elle appartenait à un peuple aux coutumes étranges, le guerrier concerné ayant sans le faire exprès accomplit certaines étapes de cette dite coutume. Tout cela pour dire que la galaxie était vaste et parfois étrange.
Pour en revenir à la twi'lek mauve, cette dernière réagit à son offre par un haussement de sourcil. Enfin, ce qui correspondrait à un haussement de sourcil pour d'autres races. Après tout, les twi'leks n'avaient pas de pilosité faciale. La Twi'Lek réagit finalement en le remerciant et en s'exprimant sur la nature du rodien. Elle avait été attentive et donc compris que ce rodien avait une prime sur sa tête. Elle poursuivit en l'invitant à partager un verre avec elle. Elle indiqua la banquette face à elle d'un geste. Puis, elle demanda à savoir à quel clan mandalorien il appartenait. Talus resta silencieux un moment, analysant la situation. En soit, rien ne l'empêchait de répondre à cette invitation. Après tout, sa proie était capturé et le reste ne dépendait plus de lui. Son client, le sénateur, pourrait toujours faire déporter le rodien pour le faire juger pour ses crimes sur son monde, ou le laisser sur Corellia sur les peines étaient plus sévères. Également, comme la plupart des membres de son peuple, la twi'lek ne manquait pas de charme. Certes, la plupart des mandaloriens regardaient autre chose quand ils cherchaient un ou une partenaire. Cependant, de part son zeltron de père, Talus avait appris à voir certaine chose différemment. Qui sait ce qui pourrait en découler? Évidemment, mieux valait éviter de vendre la peau du rancor avant de l'avoir tué.
Talus s'approcha de la banquette. Pendant qu'il prenait place, il profita du fait que son regard ne pouvait être vu à travers sa visière pour inspecter rapidement la twi'lek du regard. Même si elle le cachait, le mandalorien n'eut guère de mal à voir qu'elle avait un blaster et peut-être une petite vibrolame. Cela ne le gêna nullement, on vivait dans une galaxie dangereuse après tout. De plus, comme lui disait sa mère: Celui qui n'a pas d'arme ou d'autres moyens pour se défendre est un crétin. D'un autre côté, cette twi'lek devait également savoir comment utiliser ses charmes.
Une fois le mandalorien assit, il fit signe au barman qui avait quitté le refuge de son comptoir. Il commanda rapidement une spécialité locale, un verre appelé La Chute Libre, un mélange assez particulier, mais moins intense que le nom laissait entendre. Tandis que le barman préparait la boisson, Talus débrancha l'arrivée d'oxygène de son casque, avant de retirer la dîtes pièces d'armure, la posant sur la table, près de la fenêtre. Il se passa rapidement une main sur le haut de sa tête, rebiffant ses cheveux à plat car comprimé par son casque.
-Pour répondre à vos questions, j'ai en effet une bonne quantité de temps libres, maintenant que j'ai capturé cet imbécile. Ainsi que des crédits à dépenser. Sinon, moi c'est Talus, Talus Skirata.
Les clans mandaloriens, un des traits les plus importants de la culture mandalorienne. Il existait une quantité titanesque de clan au sein de ce peuple. Toutefois, parmi ces divers clans, il y en avait 4 qui supplantaient incontestablement les autres. Les clans: Fett, Ordo, Skirata et Vizla. Chacun ayant sa manière de faire les choses et ses traditions. Le mandalorien avait bien sa petite idée de comment aurait pu agir les individus membres des grands clans dans sa situation actuelle. D'abord le clan Vizla, reconnu pour comporter une quantité importante de connards, le résultat aurait sûrement été plus tragique. Du côté des Fetts, probablement qu'il n'y aurait eu que de l'indifférence. Il faut dire que le clan Fett produisait souvent des gens très carré. Ce clan pourrait avoir comme règle de ne jamais s'adresser à des non-mandaloriens sauf si nécessaire que cela ne surprendrait pas Talus. Quant aux Ordo, un clan fidèle à la république, mais dont les membres avaient tendances à avoir un tempérament semblable à leurs tactiques de combats: très rentre dedans. Finalement, il y avait son propre clan, le clan Skirata. Probablement le clan disposant du plus grands nombres de membres, car ouvert aux étrangers et une attitude plus détendus que les autres.
Pendant ce temps, le barman termina la préparation de la consommation de Talus et versa un autre verre de celle de la Twi'Lek. Il déposa les boissons devant chacun d'eux et retourna à ses affaires. Une petite particularité immédiatement notable de la consommation de Talus, sa couleur. En effet, elle avait une teinte très cyan. Le jeune homme en prit une gorgée, savourant son goût avant de reposer le verre et de regarder la femme.
-Alors dîtes-moi, comment vous appelez-vous? Et qu'est-ce qui vous amène sur Corellia?
En lui remboursant son verre, Talus voulait faire bonne figure pour son peuple et se montrer un minimum courtois. Trop de membre de son peuple aurait préféré s'en aller comme si de rien n'était, sans prendre quelque considération pour autrui. Toutefois, il n'était pas certains de comment la femme réagirait. Dans ce genre de situation, le jeune homme avait vu toute sorte de réaction. Parmi elle, on retrouvait des réactions hostiles, des insultes, du silence terrifié, une tentative de fuite, des proposition diverses motivée par la terreur, des remerciements rapides, des pertes de connaissances et bien d'autres. Talus se souvenait même d'un cas où il c'était retrouvé dans un affrontement dans un entrepôt avec deux frères d'armes, contre des brigands. Le tout c'était terminé avec une femme témoin qui avait ouvertement proposé à l'un des mandalorien de la prendre comme femme. Apparemment, elle appartenait à un peuple aux coutumes étranges, le guerrier concerné ayant sans le faire exprès accomplit certaines étapes de cette dite coutume. Tout cela pour dire que la galaxie était vaste et parfois étrange.
Pour en revenir à la twi'lek mauve, cette dernière réagit à son offre par un haussement de sourcil. Enfin, ce qui correspondrait à un haussement de sourcil pour d'autres races. Après tout, les twi'leks n'avaient pas de pilosité faciale. La Twi'Lek réagit finalement en le remerciant et en s'exprimant sur la nature du rodien. Elle avait été attentive et donc compris que ce rodien avait une prime sur sa tête. Elle poursuivit en l'invitant à partager un verre avec elle. Elle indiqua la banquette face à elle d'un geste. Puis, elle demanda à savoir à quel clan mandalorien il appartenait. Talus resta silencieux un moment, analysant la situation. En soit, rien ne l'empêchait de répondre à cette invitation. Après tout, sa proie était capturé et le reste ne dépendait plus de lui. Son client, le sénateur, pourrait toujours faire déporter le rodien pour le faire juger pour ses crimes sur son monde, ou le laisser sur Corellia sur les peines étaient plus sévères. Également, comme la plupart des membres de son peuple, la twi'lek ne manquait pas de charme. Certes, la plupart des mandaloriens regardaient autre chose quand ils cherchaient un ou une partenaire. Cependant, de part son zeltron de père, Talus avait appris à voir certaine chose différemment. Qui sait ce qui pourrait en découler? Évidemment, mieux valait éviter de vendre la peau du rancor avant de l'avoir tué.
Talus s'approcha de la banquette. Pendant qu'il prenait place, il profita du fait que son regard ne pouvait être vu à travers sa visière pour inspecter rapidement la twi'lek du regard. Même si elle le cachait, le mandalorien n'eut guère de mal à voir qu'elle avait un blaster et peut-être une petite vibrolame. Cela ne le gêna nullement, on vivait dans une galaxie dangereuse après tout. De plus, comme lui disait sa mère: Celui qui n'a pas d'arme ou d'autres moyens pour se défendre est un crétin. D'un autre côté, cette twi'lek devait également savoir comment utiliser ses charmes.
Une fois le mandalorien assit, il fit signe au barman qui avait quitté le refuge de son comptoir. Il commanda rapidement une spécialité locale, un verre appelé La Chute Libre, un mélange assez particulier, mais moins intense que le nom laissait entendre. Tandis que le barman préparait la boisson, Talus débrancha l'arrivée d'oxygène de son casque, avant de retirer la dîtes pièces d'armure, la posant sur la table, près de la fenêtre. Il se passa rapidement une main sur le haut de sa tête, rebiffant ses cheveux à plat car comprimé par son casque.
-Pour répondre à vos questions, j'ai en effet une bonne quantité de temps libres, maintenant que j'ai capturé cet imbécile. Ainsi que des crédits à dépenser. Sinon, moi c'est Talus, Talus Skirata.
Les clans mandaloriens, un des traits les plus importants de la culture mandalorienne. Il existait une quantité titanesque de clan au sein de ce peuple. Toutefois, parmi ces divers clans, il y en avait 4 qui supplantaient incontestablement les autres. Les clans: Fett, Ordo, Skirata et Vizla. Chacun ayant sa manière de faire les choses et ses traditions. Le mandalorien avait bien sa petite idée de comment aurait pu agir les individus membres des grands clans dans sa situation actuelle. D'abord le clan Vizla, reconnu pour comporter une quantité importante de connards, le résultat aurait sûrement été plus tragique. Du côté des Fetts, probablement qu'il n'y aurait eu que de l'indifférence. Il faut dire que le clan Fett produisait souvent des gens très carré. Ce clan pourrait avoir comme règle de ne jamais s'adresser à des non-mandaloriens sauf si nécessaire que cela ne surprendrait pas Talus. Quant aux Ordo, un clan fidèle à la république, mais dont les membres avaient tendances à avoir un tempérament semblable à leurs tactiques de combats: très rentre dedans. Finalement, il y avait son propre clan, le clan Skirata. Probablement le clan disposant du plus grands nombres de membres, car ouvert aux étrangers et une attitude plus détendus que les autres.
Pendant ce temps, le barman termina la préparation de la consommation de Talus et versa un autre verre de celle de la Twi'Lek. Il déposa les boissons devant chacun d'eux et retourna à ses affaires. Une petite particularité immédiatement notable de la consommation de Talus, sa couleur. En effet, elle avait une teinte très cyan. Le jeune homme en prit une gorgée, savourant son goût avant de reposer le verre et de regarder la femme.
-Alors dîtes-moi, comment vous appelez-vous? Et qu'est-ce qui vous amène sur Corellia?
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Mer 11 Aoû - 20:55
L’une des pires choses quand on invitait quelqu’un à s’asseoir, c’était quand la dite personne n’acceptait pas spontanément, mais réfléchissait avant, même si ce n'était qu'un court instant. C’était l’une des spécialités d’Isïana, cela dit. Mais cela était toujours étrange pour elle quand c’était elle qui le subissait. Non pas qu’elle s’en vexait, ou que quoi que ce soit d’autre. Elle attendait simplement, comme si le temps avait été interrompu un court instant. Et vu le calme suite à la fuite des clients à part elle, le sentiment était amplifié dans le cas présent.
Elle sourit simplement quand elle le vit finalement s’approcher de la banquette et s’asseoir face à elle. Elle ne pouvait pas nier, un Mandalorien en armure intégrale, de près, ça en jette ! … Elle leva un sourcil, qui en effet était imberbe comme l’avait si bien relevé Talus. Une Chute Libre ? Elle n’avait jamais goûté, ça devait être une boisson locale, supposa-t-elle.
Elle reporta son regard du barman qui préparait la commande du Mandalorien, jusqu’à entendre ce dernier retirer son casque. Hm. Elle prit le temps d’observer le visage de celui qui se présenta comme Talus Skirata. Plutôt mignon, le Mandalorien, en fait ! Et Skirata, donc. Un autre clan que celui de Viveka qu’elle avait croisé quelques jours plus tôt, en tout cas. C’était Eldar. Si sa mémoire était bonne. Mais, donc, là, c’était Skirata. Elle avait déjà entendu ce nom de clan quelque part, même si la Twi’lek n’aurait su remettre le contexte sur le moment. Bon, elle connaissait le clan Fett, ça, c’était un classique. C’était comme connaître Revan, le vieux Jedi Yoda, l’Empereur Palpatine ou d’autres célébrités d’une époque. C'était simplement de la culture générale.
Elle leva un sourcil curieux à la couleur de la Chute Libre. Cyan ? Ce n’était pas très commun, mais elle avait pu voir, et boire, plus étrange. Le mélange arc-en-ciel avec du lait et des jus de fruits colorés d’un peu partout dans la galaxie n’était d’ailleurs pas un bon souvenir pour elle. Ni pour son estomac. Encore moins les pauvres toilettes qui avaient eu droit aux remontées gastriques de la Twi’lek. Quoi ? Même elle, elle pouvait avoir ses moments de faiblesse et perdre tous ses points de charisme en un instant !
Mais pour l’instant, son cocktail resservi lui convenait parfaitement, et elle prit une gorgée synchronisée avec Talus, puis sourit à la question. Qu’allait-elle répondre ? La vérité ? Continuer à jouer son personnage ? Elle aurait pu dans le second cas, mais … l’Agent Malva commençait à en avoir un peu marre. Sans aller jusqu’à la vérité pure et dure, cela étant. Mais elle pouvait bien s'autoriser à quelques extras, maintenant qu'elle était proche de son retour à Nar Shaddaa.
« Isïana. C’est mon nom. Et j’étais là pour … affaires aussi, dirons-nous. Réglée, comme pour vous, d’ailleurs. J’ai du coup un peu de temps libre également, avant de partir. »
Elle prit une autre gorgée de son cocktail tandis que son regard se perdait un peu aussi bien sur Talus que la ville alentour visible à travers la vitre teintée. Elle aurait pu en dire plus, c’est vrai. Mais certainement pas en plein milieu d’une cantina, qui commençait doucement à se remplir, une fois la Corsec disparue. Bien entendu, le barman qui parla de l’incident aux nouveaux venus exagéra un peu la réalité. Quelques regards se tournèrent donc vers le duo attablé, sans que la Mauve n’y prête guère attention de son côté.
« Belle démonstration, en tout cas. Vous devez faire fureur, parmi les vôtres. »
Elle s’autorisa un petit sourire amusé, tout en reprenant une gorgée. Elle avait toujours considéré que c’était un cliché que les Mandaloriens ne bavaient que sur les meilleurs combattants de la galaxie. Cela dit, comme tout cliché, il devait y avoir un peu de vrai. Mais elle ne risquait pas de poser la question directement, cela dit ...
« Même si, vue la facilité à laquelle vous avez réglé le problème, j’imagine que c’était une petite prime par rapport à vos standards, je me trompe ? »
Elle sourit simplement quand elle le vit finalement s’approcher de la banquette et s’asseoir face à elle. Elle ne pouvait pas nier, un Mandalorien en armure intégrale, de près, ça en jette ! … Elle leva un sourcil, qui en effet était imberbe comme l’avait si bien relevé Talus. Une Chute Libre ? Elle n’avait jamais goûté, ça devait être une boisson locale, supposa-t-elle.
Elle reporta son regard du barman qui préparait la commande du Mandalorien, jusqu’à entendre ce dernier retirer son casque. Hm. Elle prit le temps d’observer le visage de celui qui se présenta comme Talus Skirata. Plutôt mignon, le Mandalorien, en fait ! Et Skirata, donc. Un autre clan que celui de Viveka qu’elle avait croisé quelques jours plus tôt, en tout cas. C’était Eldar. Si sa mémoire était bonne. Mais, donc, là, c’était Skirata. Elle avait déjà entendu ce nom de clan quelque part, même si la Twi’lek n’aurait su remettre le contexte sur le moment. Bon, elle connaissait le clan Fett, ça, c’était un classique. C’était comme connaître Revan, le vieux Jedi Yoda, l’Empereur Palpatine ou d’autres célébrités d’une époque. C'était simplement de la culture générale.
Elle leva un sourcil curieux à la couleur de la Chute Libre. Cyan ? Ce n’était pas très commun, mais elle avait pu voir, et boire, plus étrange. Le mélange arc-en-ciel avec du lait et des jus de fruits colorés d’un peu partout dans la galaxie n’était d’ailleurs pas un bon souvenir pour elle. Ni pour son estomac. Encore moins les pauvres toilettes qui avaient eu droit aux remontées gastriques de la Twi’lek. Quoi ? Même elle, elle pouvait avoir ses moments de faiblesse et perdre tous ses points de charisme en un instant !
Mais pour l’instant, son cocktail resservi lui convenait parfaitement, et elle prit une gorgée synchronisée avec Talus, puis sourit à la question. Qu’allait-elle répondre ? La vérité ? Continuer à jouer son personnage ? Elle aurait pu dans le second cas, mais … l’Agent Malva commençait à en avoir un peu marre. Sans aller jusqu’à la vérité pure et dure, cela étant. Mais elle pouvait bien s'autoriser à quelques extras, maintenant qu'elle était proche de son retour à Nar Shaddaa.
« Isïana. C’est mon nom. Et j’étais là pour … affaires aussi, dirons-nous. Réglée, comme pour vous, d’ailleurs. J’ai du coup un peu de temps libre également, avant de partir. »
Elle prit une autre gorgée de son cocktail tandis que son regard se perdait un peu aussi bien sur Talus que la ville alentour visible à travers la vitre teintée. Elle aurait pu en dire plus, c’est vrai. Mais certainement pas en plein milieu d’une cantina, qui commençait doucement à se remplir, une fois la Corsec disparue. Bien entendu, le barman qui parla de l’incident aux nouveaux venus exagéra un peu la réalité. Quelques regards se tournèrent donc vers le duo attablé, sans que la Mauve n’y prête guère attention de son côté.
« Belle démonstration, en tout cas. Vous devez faire fureur, parmi les vôtres. »
Elle s’autorisa un petit sourire amusé, tout en reprenant une gorgée. Elle avait toujours considéré que c’était un cliché que les Mandaloriens ne bavaient que sur les meilleurs combattants de la galaxie. Cela dit, comme tout cliché, il devait y avoir un peu de vrai. Mais elle ne risquait pas de poser la question directement, cela dit ...
« Même si, vue la facilité à laquelle vous avez réglé le problème, j’imagine que c’était une petite prime par rapport à vos standards, je me trompe ? »
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Ven 20 Aoû - 21:30
Talus continuait d'observer la twi'lek fasse à lui. Il ne pouvait s'empêcher de l'analyser et la détailler mentalement, déformation professionnelle. De plus, il s'interrogeait sur les activités que cette femme pouvait bien pratiquer. Déjà, le fait qu'elle possède des armes dissimulée donnait quelques informations, même si c'était assez flou. Cela pouvait démontrer qu'elle pratiquait une fonction où il y avait des risques de combats ou bien qu'elle devait faire preuve d'agressivité avec ses activités, le tout discrètement. Si cela se résumait à de l'autodéfense ou encore à vivre dans un milieu dangereux, avoir les armes en évidences auraient été suffisant de base. Le fait qu'elle soit une Twi'Lek avec du charme pouvait également expliquer les armes, une défense contre les agresseurs et les esclavagisites. Quant à la tenue de la femme, cela pouvait signifier beaucoup de chose: intérêt pour la mode, séduction, moyen de faire baisser sa garde à l'ennemi, lié au travail, etc... Donc, trop d'option pour être véritablement utile. Autre petit détail, sa réaction en voyant la Chute Libre, une boisson locale plutôt connue et utile. Au vue de sa réaction, elle ne devait pas être corelienne, mais bon c'était une planète où beaucoup de gens d'ailleurs venaient quelques temps, alors rien de bien surprenant.
Dans tous les cas, les deux nouveaux compères prirent une gorgée de leur alcool respectif, plus ou moins en synchro. Ensuite de quoi, la twi'lek se présenta enfin. Elle s'appelait donc Isïana, sans mentionner d'autres noms. Elle affirmait être sur ce monde pour des raisons d'affaires, même si la façon de le présenter pouvait laisser des doutes sur la nature ou la légalité des dîtes affaires. D'après elle, les choses étaient maintenant terminée et elle profitait d'un peu temps libres, avant de repartir, tout comme lui. Tant mieux, pouvoir se détendre entre deux boulots étaient importants, ça permettait de se ressourcer. Après la façon de se détendre pouvait varier pour tous et chacun. Pendant ce temps, le bar voyait sa clientèle augmenter et le barman ''raconter'' les événements qui avaient eu lieu. Si le Volpai continuait sur sa lancée, dans trois heures il raconterait comment le mandalorien avait vaincu une dizaine de rodiens cyborgs à mains nues. Malgré cela, Talus ne lui prêtait guère attention, ni aux nouveaux venus jetant des regards en direction d'Isïana et lui. Pendant un moment, le mandalorien se questionna sur le nom Isïana. Est-ce que cela avait une signification particulière en Ryl, la langue natale du peuple Twi'lek?
Pour en revenir à la femme, elle le complimenta sur sa performance contre le rodien, avant de prendre une autre gorgée d'alcool, avec un sourire amusé. Ensuite de quoi, elle l'interrogea, demandant en gros si ce petit criminel n'était pas en-dessous de ses standards habituels de chasseurs de primes.
-En fait, je dois dire que ce que j'ai fait contre ce rodien n'a rien de bien particulier pour les membres de mon peuple. Il n'avait pas vraiment de maîtrise de ses armes ou de quoi que ce soit d'ailleurs. Un jeune n'ayant pas encore obtenu sa Beskar'Gan l'aurait également vaincu sans grande difficulté. Disons que ce rodien fait partit de ces imbéciles qui croient que parce qu'ils ont vaincu des incompétents, cela signifie forcément qu'ils sont très forts. Le même genre d'imbécile qui croient qu'attaquer un jedi ou un sith seul, avec uniquement un blaster est tout sauf un suicide. Honnêtement, à l'âge de 14 ans j'ai eu droit à mon épreuve pour mériter ma Beskar'Gan et c'était mille fois plus difficile que ce que j'ai eu à faire aujourd'hui.
Le mandalorien se tut un court moment pour prendre une autre gorgée de son verre d'alcool. Il avait un léger sourire aux lèvres en repensant à cette ancienne épreuve.
-Quant à la prime, vous avez raison et tort à la fois. Certes, j'aime bien viser des plus grosses pointures. Cependant, la dangerosité n'est pas le seul élément pris en compte pour le montant des primes. Dans son cas, ce rodien avait une grosse somme sur sa tête à cause de ses crimes. Il a tenté d'enlever la fille d'un sénateur de la République. Sûrement pas de quoi décrocher une prime majeure, toutefois il est question d'un père très protecteur. Il connaissait un de mes anciens employeurs, m'a contacté et m'a offert une somme conséquente pour traquer ce rodien. Un petit boulot facile très bien payé en somme. Et puis, peu importe l'importance de la primes, chaque chasse à ses avantages. À défaut d'avoir de quoi mettre ses aptitudes aux combats à l'épreuve, cela permet de s'exercer dans d'autres domaines, comme la traque, la collecte d'informations et bien d'autres. Mieux vaut s'exercer de temps à autres pour éviter de se rouiller.
Une autre gorgée d'alcool du mandalorien.
-D'ailleurs, je me demandais par curiosité... Isïana, est-ce que ce nom a une signification particulière en Ryl? Certains noms en ont une ou alors une référence quelconque, alors je me demandais. J'en suis un bon exemple, Talus est un ancien mot désuet en Mando'a. Cela ne se traduit pas par un mot directement, mais plus un terme signifiant: En précède un grand nombre. Après il peut être question aussi bien d'individus, d'animaux, d'objets divers et autres. Quand il a été temps de décider de mon nom, mon père ne parlait pas encore Mando'a, il s'est contenté de trouver que ça sonnait bien. Pour ce qui est de ma mère, la connaissant, elle devait déjà avoir décidé que je ne serais pas enfant unique, même loin de là.
Le ton de Talus démontrait bien la curiosité du mandalorien sur cette question. Il n'avait guère de raison de faire de faux semblant après tout.
Dans tous les cas, les deux nouveaux compères prirent une gorgée de leur alcool respectif, plus ou moins en synchro. Ensuite de quoi, la twi'lek se présenta enfin. Elle s'appelait donc Isïana, sans mentionner d'autres noms. Elle affirmait être sur ce monde pour des raisons d'affaires, même si la façon de le présenter pouvait laisser des doutes sur la nature ou la légalité des dîtes affaires. D'après elle, les choses étaient maintenant terminée et elle profitait d'un peu temps libres, avant de repartir, tout comme lui. Tant mieux, pouvoir se détendre entre deux boulots étaient importants, ça permettait de se ressourcer. Après la façon de se détendre pouvait varier pour tous et chacun. Pendant ce temps, le bar voyait sa clientèle augmenter et le barman ''raconter'' les événements qui avaient eu lieu. Si le Volpai continuait sur sa lancée, dans trois heures il raconterait comment le mandalorien avait vaincu une dizaine de rodiens cyborgs à mains nues. Malgré cela, Talus ne lui prêtait guère attention, ni aux nouveaux venus jetant des regards en direction d'Isïana et lui. Pendant un moment, le mandalorien se questionna sur le nom Isïana. Est-ce que cela avait une signification particulière en Ryl, la langue natale du peuple Twi'lek?
Pour en revenir à la femme, elle le complimenta sur sa performance contre le rodien, avant de prendre une autre gorgée d'alcool, avec un sourire amusé. Ensuite de quoi, elle l'interrogea, demandant en gros si ce petit criminel n'était pas en-dessous de ses standards habituels de chasseurs de primes.
-En fait, je dois dire que ce que j'ai fait contre ce rodien n'a rien de bien particulier pour les membres de mon peuple. Il n'avait pas vraiment de maîtrise de ses armes ou de quoi que ce soit d'ailleurs. Un jeune n'ayant pas encore obtenu sa Beskar'Gan l'aurait également vaincu sans grande difficulté. Disons que ce rodien fait partit de ces imbéciles qui croient que parce qu'ils ont vaincu des incompétents, cela signifie forcément qu'ils sont très forts. Le même genre d'imbécile qui croient qu'attaquer un jedi ou un sith seul, avec uniquement un blaster est tout sauf un suicide. Honnêtement, à l'âge de 14 ans j'ai eu droit à mon épreuve pour mériter ma Beskar'Gan et c'était mille fois plus difficile que ce que j'ai eu à faire aujourd'hui.
Le mandalorien se tut un court moment pour prendre une autre gorgée de son verre d'alcool. Il avait un léger sourire aux lèvres en repensant à cette ancienne épreuve.
-Quant à la prime, vous avez raison et tort à la fois. Certes, j'aime bien viser des plus grosses pointures. Cependant, la dangerosité n'est pas le seul élément pris en compte pour le montant des primes. Dans son cas, ce rodien avait une grosse somme sur sa tête à cause de ses crimes. Il a tenté d'enlever la fille d'un sénateur de la République. Sûrement pas de quoi décrocher une prime majeure, toutefois il est question d'un père très protecteur. Il connaissait un de mes anciens employeurs, m'a contacté et m'a offert une somme conséquente pour traquer ce rodien. Un petit boulot facile très bien payé en somme. Et puis, peu importe l'importance de la primes, chaque chasse à ses avantages. À défaut d'avoir de quoi mettre ses aptitudes aux combats à l'épreuve, cela permet de s'exercer dans d'autres domaines, comme la traque, la collecte d'informations et bien d'autres. Mieux vaut s'exercer de temps à autres pour éviter de se rouiller.
Une autre gorgée d'alcool du mandalorien.
-D'ailleurs, je me demandais par curiosité... Isïana, est-ce que ce nom a une signification particulière en Ryl? Certains noms en ont une ou alors une référence quelconque, alors je me demandais. J'en suis un bon exemple, Talus est un ancien mot désuet en Mando'a. Cela ne se traduit pas par un mot directement, mais plus un terme signifiant: En précède un grand nombre. Après il peut être question aussi bien d'individus, d'animaux, d'objets divers et autres. Quand il a été temps de décider de mon nom, mon père ne parlait pas encore Mando'a, il s'est contenté de trouver que ça sonnait bien. Pour ce qui est de ma mère, la connaissant, elle devait déjà avoir décidé que je ne serais pas enfant unique, même loin de là.
Le ton de Talus démontrait bien la curiosité du mandalorien sur cette question. Il n'avait guère de raison de faire de faux semblant après tout.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Sam 28 Aoû - 20:49
Isïana acquiesça à la réponse de Talus par rapport à l’absence de difficulté à arrêter le Rodien. Elle eut un sourire amusé à la description du concerné par le Mandalorien. Oh, oui, elle en avait croisé plus d’un également. C’étaient ses cibles préférées à une époque. Elle usait de son charme et sans qu’ils ne comprennent ce qui se passe, elles les avaient plumé de quelques menus crédits. Le terme de Beskar'Gan et la réaction de Talus à son évocation l’intrigua mais elle se garda pour le moment de lui demander plus de précisions, le laissant finir de répondre et enchaîner sur une remarque par rapport aux primes qu’il chassait.
« Je vois, oui, ça se comprend, on apprend tout le temps. Et ce sont les meilleurs, ces boulots. Forte récompense, faible risque. Si on cherche le prestige ou la gloire, ce n’est certes pas l’idéal mais au moins ça assure la stabilité financière. »
Elle cligna ensuite des yeux un court instant. Il était rare de décontenancer Isïana, très rare, seuls quelques rares élus avaient ce talent. Mais pour le coup, parmi les personnes qui se trouvaient en bas de sa liste d’individus chez qui elle s’attendait à lui demander si son prénom avait une signification en Ryl … elle plaçait clairement les Mandaloriens dedans. D’autant plus que ça faisait une éternité qu’on ne lui avait pas posé cette question. Un Mandalorien de culture, donc ? Un trait positif de plus que la Twi’lek pouvait lui donner.
Elle acquiesça également à son explication pour la signification de Talus. Elle n’était pas surprise que les Mandaloriens puissent faire la même chose. Et la raison du choix était amusante au final, faisant sourire un bref instant la Twi’lek. Ce n’était pas son cas à elle. L’avantage d’avoir deux parents Twi’leks, après tout.
« Eh bien. Oui, en effet. Isïana est difficilement traduisible littéralement en basic, mais ça serait quelque chose comme … la douce brise ou … le calme avant la tempête. C’est une fusion de deux notions pour caractériser cette période sur Ryloth où l’atmosphère est calme avant l’arrivée d’une puissante tempête de sable.
Enfin, c’est ce que j’ai lu sur Holonet, je ne suis pas née là-bas, de mon côté. Des amies s’amusent à dire que c’est ma façon de séduire. Calme au premier abord, puis une fois dans la couche, une vraie tempête. »
Elle lui fit un clin d'œil, puis prit une autre gorgée de son cocktail. Elle était d’humeur taquine. Et puis, ce n’était pas tous les jours qu’elle pouvait se permettre d’un brin séductrice avec un Mandalorien. Déjà parce qu’elle n’en croisait pas tous les jours. Même si ces derniers temps … Ou plus simplement, l’alcool commençait à faire un peu trop d’effets sur elle. C’est qu’il était bien corsé son cocktail après tout.
« Et je m’interroge, vous m’en voyez navrée, Talus, mais mes connaissances de la culture mandalorienne sont assez légères. Qu’est-ce que la Beskar … Gan, c’est bien cela ? Une sorte de rite de passage j’imagine ? »
Elle la regarda avec curiosité, un peu de la même façon que lui-même l’avait observé en demandant si Isïana avait une signification dans le langage natal des Twi’leks. Il était vrai que ce Talus l’intriguait de plus en plus. Il était tellement loin des clichés qu’elle avait. Bon, elle se doutait qu’il ne pouvait pas y avoir que des clichés chez les Mandaloriens, c’était normal. Toutes les Twi’leks n’étaient pas amatrices de danse, de tenues sexys et autres frivolités que beaucoup accordent tant à la race de la Mauve ...
« Je vois, oui, ça se comprend, on apprend tout le temps. Et ce sont les meilleurs, ces boulots. Forte récompense, faible risque. Si on cherche le prestige ou la gloire, ce n’est certes pas l’idéal mais au moins ça assure la stabilité financière. »
Elle cligna ensuite des yeux un court instant. Il était rare de décontenancer Isïana, très rare, seuls quelques rares élus avaient ce talent. Mais pour le coup, parmi les personnes qui se trouvaient en bas de sa liste d’individus chez qui elle s’attendait à lui demander si son prénom avait une signification en Ryl … elle plaçait clairement les Mandaloriens dedans. D’autant plus que ça faisait une éternité qu’on ne lui avait pas posé cette question. Un Mandalorien de culture, donc ? Un trait positif de plus que la Twi’lek pouvait lui donner.
Elle acquiesça également à son explication pour la signification de Talus. Elle n’était pas surprise que les Mandaloriens puissent faire la même chose. Et la raison du choix était amusante au final, faisant sourire un bref instant la Twi’lek. Ce n’était pas son cas à elle. L’avantage d’avoir deux parents Twi’leks, après tout.
« Eh bien. Oui, en effet. Isïana est difficilement traduisible littéralement en basic, mais ça serait quelque chose comme … la douce brise ou … le calme avant la tempête. C’est une fusion de deux notions pour caractériser cette période sur Ryloth où l’atmosphère est calme avant l’arrivée d’une puissante tempête de sable.
Enfin, c’est ce que j’ai lu sur Holonet, je ne suis pas née là-bas, de mon côté. Des amies s’amusent à dire que c’est ma façon de séduire. Calme au premier abord, puis une fois dans la couche, une vraie tempête. »
Elle lui fit un clin d'œil, puis prit une autre gorgée de son cocktail. Elle était d’humeur taquine. Et puis, ce n’était pas tous les jours qu’elle pouvait se permettre d’un brin séductrice avec un Mandalorien. Déjà parce qu’elle n’en croisait pas tous les jours. Même si ces derniers temps … Ou plus simplement, l’alcool commençait à faire un peu trop d’effets sur elle. C’est qu’il était bien corsé son cocktail après tout.
« Et je m’interroge, vous m’en voyez navrée, Talus, mais mes connaissances de la culture mandalorienne sont assez légères. Qu’est-ce que la Beskar … Gan, c’est bien cela ? Une sorte de rite de passage j’imagine ? »
Elle la regarda avec curiosité, un peu de la même façon que lui-même l’avait observé en demandant si Isïana avait une signification dans le langage natal des Twi’leks. Il était vrai que ce Talus l’intriguait de plus en plus. Il était tellement loin des clichés qu’elle avait. Bon, elle se doutait qu’il ne pouvait pas y avoir que des clichés chez les Mandaloriens, c’était normal. Toutes les Twi’leks n’étaient pas amatrices de danse, de tenues sexys et autres frivolités que beaucoup accordent tant à la race de la Mauve ...
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Dim 5 Sep - 16:25
Talus continuait de faire glisser l'alcool de sa consommation à travers sa gorge, par petites gorgée. Sans surprise, Isïana partagea son opinion sur les petits boulots faciles qui payaient bien. Cela n'avait rien de bien surprenant, tout le monde aimaient ce genre de travail. Même les individus les plus travailleurs qui soient ne cracheraient pas sur ce genre de situation. Peut-être pas si c'était le genre de chose qui se produisait constamment, mais une fois de temps en temps, ça se prend très bien. Quand vint la question de la signification de son nom, la twi'lek sembla surprise par la question. En même temps, beaucoup de gens ne s'intéressait guère à l'origine qu'un nom pouvait bien avoir. Ça devait être encore plus le cas quand il était question de représentantes féminines d'une espèce séduisante, les hommes attardant leurs attentions sur d'autres ''éléments''. Pour en revenir à Isïana, elle sourit légèrement lorsqu'il lui présenta l'origine de son nom. Était-ce parce que la signification l'amusait ou bien le contexte du choix fait par ses parents? En soit, cela n'avait pas vraiment d'importance.
La Twi'lek donna sa petite explication. Ainsi, son nom était une sorte de fusion de deux termes lié à la météo de Ryloth. Une douce brise ou le calme avant la tempête. Le moins qu'on puisse dire c'est que les parents de la femme avaient de la suite dans les idées. Fallait-il comprendre qu'Isïana était un petit démon quand elle était une très jeune enfant? Quant au phénomène météo décrit, le mandalorien l'avait bien vu une fois, ayant été sur Ryloth a deux reprises pour le travail. La suite des paroles d'Isïana fut plus intéressante. Donc, elle devait se fier à certains éléments de l'holonet pour appuyer ses propos car elle n'était pas née sur la planète natale de son peuple. Ce fait en lui-même n'avait rien de bien particulier. Après tout, comme de très nombreuses autres espèces, les Twi'leks étaient dispersés à travers toutes la galaxie. Le mandalorien en avait même rencontrer certains dont la famille n'avait jamais mis les pieds sur Ryloth depuis plusieurs génération. À cette époque de la galaxie, la notion de planète d'origine pouvait devenir assez flou. Le second élément intéressant évoqué par Isïana vint ensuite, lorsqu'elle mentionna ses amis affirmant que son nom correspondait à sa façon de séduire et le comportement qui suis une fois au lit. Un détail des plus intéressant que Talus nota mentalement dans un coin de sa tête. Cela pourrait être intéressant de découvrir cela, enfin si bien sûr ils se rendaient jusque là.
Un clin d'œil de la Twi'lek suivi d'une autre gorgée d'alcool confirma à Talus que les chances étaient présente, à quel niveau, mystère. Malgré tout, le mandalorien restait prudent, après tout si l'expérience lui avait appris quelque chose c'est qu'il pouvait y avoir du danger partout. Cela ne signifiait pas que Talus fermait la porte à certaines possibilités avec la Twi'lek, juste qu'il ne sauterait pas dessus au premier signe. Une fois sa prise de gorgée terminé, la femme l'interrogea, lui faisant savoir qu'elle en savait peu sur la culture mandalorienne, cherchant à savoir ce qu'était la beskar'gan. Le mandalorien n'en fut pas offensé ni surpris outre-mesure. La galaxie savait ce qu'était la beskar'gan, mais sous un autre terme, armure mandalorienne. Le terme mandalorien même pour la désigner était beaucoup moins connu. En fait, les seuls non-mandaloriens que Talus avait rencontré et qui connaissaient ce terme étaient des individus ayant de fortes relations avec son peuple, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
-En fait, techniquement vous savez ce qu'est une beskar'gan, mais c'est le terme qui vous es inconnu.
Le mandalorien cogna légèrement le poitrail de son armure du dos d'un doigt.
-C'est ça la beskar'gan, l'armure mandalorienne si vous préférez. C'est ainsi que nous l'appelons en mando'a. Elles sont constitués de beskar, un type de métal qu'on ne retrouve que dans deux endroits de la galaxie: mandalore et sa lune, concord dawn. En mando'a beskar se traduit par fer. Beskar'Gan signifiant une fois traduit: Peau de fer. Un terme plutôt approprier car vous verrez rarement un mandalorien sans son armure lorsqu'il s'aventure hors de son monde. Une de nos philosophie, c'est que l'armure ne doit pas juste devenir une extension de notre corps, mais telle une seconde peau.
Le mandalorien pris une autre gorgée d'alcool.
-Je me rappel quand j'étais tout petit, mon grand-père nous avait fait un petit discours sur la beskar'gan, à mes sœurs et moi. Je me rappel plus tout ce qu'il a dit, mais je me souviens à peu près de la fin. Il nous montrait son armure en disant: Ceci est notre peuple, son passé, son présent, son avenir, son histoire et sa destinée. Un jour, quand vous serez des guerriers, elle sera plus proche de vous que votre amour et si vous avez de la chance, elle sera un jour votre cercueil...
Court silence de Talus avant qu'il reprenne.
-Disons qu'on se serait passé de certains passage. Surtout qu'à ce moment-là, j'avais seulement 7 ans et mes sœurs 5 ans et 4 ans. Par contre, la suite a été plus divertissante car mon grand-père s'est retrouvé à devoir resté assis à genoux au sol pendant que ma grand-mère et ma mère l'engueulaient pour ce qu'il venait de dire. Elles étaient plutôt d'accord avec son petit discours, mais pas avec le fait qu'il le fasse à des jeunes enfants n'ayant pas encore commencé leur entraînement. Voir cet homme, un combattant redouté qui aurait sans hésité affronter seul tout le conseil noir, être totalement incapable d'en placer une face à sa femme et sa fille, aujourd'hui encore ça m'amuse bien.
Talus son verre d'une gorgée, avant d'en demander un autre au barman d'un signe.
-Pour ce qui est du rite de passage que vous évoquiez, vous vous trompiez, mais pas totalement. Certes, la beskar'gan n'est pas un rituel de passage, mais il faut en passer un pour la mériter. L'âge auquel on le passe est variable selon l'espèce, mais ça se fait assez jeune. La nature de l'épreuve dépend des parents ou du responsable désigné. Une constance demeure, il faut de l'action. Cela peut aussi bien être une chasse à la prime, qu'une chasse à un gibier dangereux ou bien d'autres. C'est extrêmement variable selon à quel point la personne responsable peut faire du zèle. Si ça peut vous donner une idée, le mien j'avais 14 ans et mes parents ont décidé que je n'allais absolument pas avoir quelque chose de simple à faire.
La Twi'lek donna sa petite explication. Ainsi, son nom était une sorte de fusion de deux termes lié à la météo de Ryloth. Une douce brise ou le calme avant la tempête. Le moins qu'on puisse dire c'est que les parents de la femme avaient de la suite dans les idées. Fallait-il comprendre qu'Isïana était un petit démon quand elle était une très jeune enfant? Quant au phénomène météo décrit, le mandalorien l'avait bien vu une fois, ayant été sur Ryloth a deux reprises pour le travail. La suite des paroles d'Isïana fut plus intéressante. Donc, elle devait se fier à certains éléments de l'holonet pour appuyer ses propos car elle n'était pas née sur la planète natale de son peuple. Ce fait en lui-même n'avait rien de bien particulier. Après tout, comme de très nombreuses autres espèces, les Twi'leks étaient dispersés à travers toutes la galaxie. Le mandalorien en avait même rencontrer certains dont la famille n'avait jamais mis les pieds sur Ryloth depuis plusieurs génération. À cette époque de la galaxie, la notion de planète d'origine pouvait devenir assez flou. Le second élément intéressant évoqué par Isïana vint ensuite, lorsqu'elle mentionna ses amis affirmant que son nom correspondait à sa façon de séduire et le comportement qui suis une fois au lit. Un détail des plus intéressant que Talus nota mentalement dans un coin de sa tête. Cela pourrait être intéressant de découvrir cela, enfin si bien sûr ils se rendaient jusque là.
Un clin d'œil de la Twi'lek suivi d'une autre gorgée d'alcool confirma à Talus que les chances étaient présente, à quel niveau, mystère. Malgré tout, le mandalorien restait prudent, après tout si l'expérience lui avait appris quelque chose c'est qu'il pouvait y avoir du danger partout. Cela ne signifiait pas que Talus fermait la porte à certaines possibilités avec la Twi'lek, juste qu'il ne sauterait pas dessus au premier signe. Une fois sa prise de gorgée terminé, la femme l'interrogea, lui faisant savoir qu'elle en savait peu sur la culture mandalorienne, cherchant à savoir ce qu'était la beskar'gan. Le mandalorien n'en fut pas offensé ni surpris outre-mesure. La galaxie savait ce qu'était la beskar'gan, mais sous un autre terme, armure mandalorienne. Le terme mandalorien même pour la désigner était beaucoup moins connu. En fait, les seuls non-mandaloriens que Talus avait rencontré et qui connaissaient ce terme étaient des individus ayant de fortes relations avec son peuple, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
-En fait, techniquement vous savez ce qu'est une beskar'gan, mais c'est le terme qui vous es inconnu.
Le mandalorien cogna légèrement le poitrail de son armure du dos d'un doigt.
-C'est ça la beskar'gan, l'armure mandalorienne si vous préférez. C'est ainsi que nous l'appelons en mando'a. Elles sont constitués de beskar, un type de métal qu'on ne retrouve que dans deux endroits de la galaxie: mandalore et sa lune, concord dawn. En mando'a beskar se traduit par fer. Beskar'Gan signifiant une fois traduit: Peau de fer. Un terme plutôt approprier car vous verrez rarement un mandalorien sans son armure lorsqu'il s'aventure hors de son monde. Une de nos philosophie, c'est que l'armure ne doit pas juste devenir une extension de notre corps, mais telle une seconde peau.
Le mandalorien pris une autre gorgée d'alcool.
-Je me rappel quand j'étais tout petit, mon grand-père nous avait fait un petit discours sur la beskar'gan, à mes sœurs et moi. Je me rappel plus tout ce qu'il a dit, mais je me souviens à peu près de la fin. Il nous montrait son armure en disant: Ceci est notre peuple, son passé, son présent, son avenir, son histoire et sa destinée. Un jour, quand vous serez des guerriers, elle sera plus proche de vous que votre amour et si vous avez de la chance, elle sera un jour votre cercueil...
Court silence de Talus avant qu'il reprenne.
-Disons qu'on se serait passé de certains passage. Surtout qu'à ce moment-là, j'avais seulement 7 ans et mes sœurs 5 ans et 4 ans. Par contre, la suite a été plus divertissante car mon grand-père s'est retrouvé à devoir resté assis à genoux au sol pendant que ma grand-mère et ma mère l'engueulaient pour ce qu'il venait de dire. Elles étaient plutôt d'accord avec son petit discours, mais pas avec le fait qu'il le fasse à des jeunes enfants n'ayant pas encore commencé leur entraînement. Voir cet homme, un combattant redouté qui aurait sans hésité affronter seul tout le conseil noir, être totalement incapable d'en placer une face à sa femme et sa fille, aujourd'hui encore ça m'amuse bien.
Talus son verre d'une gorgée, avant d'en demander un autre au barman d'un signe.
-Pour ce qui est du rite de passage que vous évoquiez, vous vous trompiez, mais pas totalement. Certes, la beskar'gan n'est pas un rituel de passage, mais il faut en passer un pour la mériter. L'âge auquel on le passe est variable selon l'espèce, mais ça se fait assez jeune. La nature de l'épreuve dépend des parents ou du responsable désigné. Une constance demeure, il faut de l'action. Cela peut aussi bien être une chasse à la prime, qu'une chasse à un gibier dangereux ou bien d'autres. C'est extrêmement variable selon à quel point la personne responsable peut faire du zèle. Si ça peut vous donner une idée, le mien j'avais 14 ans et mes parents ont décidé que je n'allais absolument pas avoir quelque chose de simple à faire.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Ven 10 Sep - 18:27
Isïana sembla intriguée de premier abord par la réponse de Talus. Elle savait déjà ce que c’était ? Elle lâcha rapidement ensuite un "Oh !" silencieux en le voyant désigner ainsi son armure mandalorienne. C’était donc ça ! Elle opina ensuite, toujours en silence pour ne pas l’interrompre, sur la composition de l’armure. Du Beskar, oui, elle en avait déjà entendu parler. Et elle avait vu son efficacité récemment aussi, d’ailleurs.
« Oh, je vois. »
Elle acquiesça, commentant lorsque Talus s'interrompit pour boire une gorgée, puis le laissa reprendre. Sans aller jusqu’à dire qu’elle semblait fascinée par la question, elle était clairement intéressée par toutes ses informations. Ne serait-ce que si jamais un jour elle devait se retrouver avec un Mandalorien aux fesses, autant en savoir le plus possible à leur sujet, non ?
Elle lâcha un petit sourire amusé, à l’anecdote sur le grand-père de Talus, alors qu’elle buvait tranquillement à son tour. Pour le coup, ça, c’était déjà plus ce qu’elle s’imaginait venant de Mandaloriens, tiens.
« Certaines personnes sous-estiment parfois trop la gente féminine. Du moins, pour celles qui vivent en dehors du Consortium Eternel, cela va de soi. Mais je ne pense pas que ça soit un sujet très apprécié par ici. »
Elle accompagna sa remarque d’un petit sourire en coin. Corellia, monde républicain, proche de la frontière avec le Consortium, qui en a subi le blocus pendant des décennies le siècle précédent. Non, la Twi’lek imaginait mal les locaux porter dans leur cœur ce camp opposé, loin de là.
Elle termina son verre également, le temps que Talus se fasse resservir, mais de son côté, elle refusa poliment lorsque le barman revint en lui demandant si elle désirait quelque chose d'autre. Elle préférait rester un minimum lucide, mais si elle savait qu’avec ce qu’elle avait déjà bu, sans parler d’ivresse, l’alcool faisait déjà un peu d’effet sur son organisme.
Elle reporta d’ailleurs son attention sur Talus, quand il en vint à conclure sur la notion de rite de passage. Effectivement, sans être juste dans son intuition, les grandes idées étaient là. Il y avait bien une tâche à faire pour mériter son armure. Maintenant qu’elle savait que ça voulait dire cela.
« Quatorze ans ? Effectivement, c’est jeune. Enfin, j’imagine. Je n’ai pas trop la notion de ce genre de choses. J’étais dans un orphelinat où on ne m’apprenait pas vraiment à combattre. »
Elle haussa les épaules, restant volontairement évasive. Elle reporta un court instant son regard vers le reste de la cantina. Visiblement, le barman avait fini d’en faire des tonnes sur l’action du Mandalorien et le calme était revenu. Du moins, autant qu’on pouvait décrire une cantina corellienne.
« Dites, Talus. J’ai un peu de mon temps libre. Cela vous dirait de continuer notre conversation dans un lieu plus tranquille ? Si vous n’avez pas déjà une autre prime sur le feu, bien sûr. »
Elle accompagna sa remarque d’un petit sourire en coin, et d’un clin d'œil un brin séducteur que seul Talus pourrait voir. Elle ne faisait d’ailleurs pas tant de signes de séduction que cela, d’ailleurs, par rapport à ses habitudes. Du moins, quand elle cherchait clairement à obtenir ce qu’elle voulait. C’était ici bien plus subtil, comme un jeu. Oui, ça semblait l’amuser.
« Je suis sûre que vous avez plein d’anecdotes fascinantes à raconter, un vaisseau de grand guerrier mandalorien digne des plus grands holofilms d’actions ! »
Oui, elle en rajoutait. Et elle se doutait que quelqu’un comme Talus le remarquerait sans doute. Elle conserva son sourire. Elle précisa bien sûr qu’elle comprendrait qu’il avait mieux à faire. Qu’elle ne voulait pas le presser à finir son verre non plus.
Elle se contenta d’attendre sa réponse, et qu’il finisse son verre. Qu’il accepte ou non sa proposition de passer un peu plus de temps tous les deux ensuite. Elle se contenta simplement de récupérer son sac à main, le posant sur ses cuisses, toujours bien assise sur sa banquette, et posa ses mains contre le sac.
« Oh, je vois. »
Elle acquiesça, commentant lorsque Talus s'interrompit pour boire une gorgée, puis le laissa reprendre. Sans aller jusqu’à dire qu’elle semblait fascinée par la question, elle était clairement intéressée par toutes ses informations. Ne serait-ce que si jamais un jour elle devait se retrouver avec un Mandalorien aux fesses, autant en savoir le plus possible à leur sujet, non ?
Elle lâcha un petit sourire amusé, à l’anecdote sur le grand-père de Talus, alors qu’elle buvait tranquillement à son tour. Pour le coup, ça, c’était déjà plus ce qu’elle s’imaginait venant de Mandaloriens, tiens.
« Certaines personnes sous-estiment parfois trop la gente féminine. Du moins, pour celles qui vivent en dehors du Consortium Eternel, cela va de soi. Mais je ne pense pas que ça soit un sujet très apprécié par ici. »
Elle accompagna sa remarque d’un petit sourire en coin. Corellia, monde républicain, proche de la frontière avec le Consortium, qui en a subi le blocus pendant des décennies le siècle précédent. Non, la Twi’lek imaginait mal les locaux porter dans leur cœur ce camp opposé, loin de là.
Elle termina son verre également, le temps que Talus se fasse resservir, mais de son côté, elle refusa poliment lorsque le barman revint en lui demandant si elle désirait quelque chose d'autre. Elle préférait rester un minimum lucide, mais si elle savait qu’avec ce qu’elle avait déjà bu, sans parler d’ivresse, l’alcool faisait déjà un peu d’effet sur son organisme.
Elle reporta d’ailleurs son attention sur Talus, quand il en vint à conclure sur la notion de rite de passage. Effectivement, sans être juste dans son intuition, les grandes idées étaient là. Il y avait bien une tâche à faire pour mériter son armure. Maintenant qu’elle savait que ça voulait dire cela.
« Quatorze ans ? Effectivement, c’est jeune. Enfin, j’imagine. Je n’ai pas trop la notion de ce genre de choses. J’étais dans un orphelinat où on ne m’apprenait pas vraiment à combattre. »
Elle haussa les épaules, restant volontairement évasive. Elle reporta un court instant son regard vers le reste de la cantina. Visiblement, le barman avait fini d’en faire des tonnes sur l’action du Mandalorien et le calme était revenu. Du moins, autant qu’on pouvait décrire une cantina corellienne.
« Dites, Talus. J’ai un peu de mon temps libre. Cela vous dirait de continuer notre conversation dans un lieu plus tranquille ? Si vous n’avez pas déjà une autre prime sur le feu, bien sûr. »
Elle accompagna sa remarque d’un petit sourire en coin, et d’un clin d'œil un brin séducteur que seul Talus pourrait voir. Elle ne faisait d’ailleurs pas tant de signes de séduction que cela, d’ailleurs, par rapport à ses habitudes. Du moins, quand elle cherchait clairement à obtenir ce qu’elle voulait. C’était ici bien plus subtil, comme un jeu. Oui, ça semblait l’amuser.
« Je suis sûre que vous avez plein d’anecdotes fascinantes à raconter, un vaisseau de grand guerrier mandalorien digne des plus grands holofilms d’actions ! »
Oui, elle en rajoutait. Et elle se doutait que quelqu’un comme Talus le remarquerait sans doute. Elle conserva son sourire. Elle précisa bien sûr qu’elle comprendrait qu’il avait mieux à faire. Qu’elle ne voulait pas le presser à finir son verre non plus.
Elle se contenta d’attendre sa réponse, et qu’il finisse son verre. Qu’il accepte ou non sa proposition de passer un peu plus de temps tous les deux ensuite. Elle se contenta simplement de récupérer son sac à main, le posant sur ses cuisses, toujours bien assise sur sa banquette, et posa ses mains contre le sac.
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Jeu 23 Sep - 19:48
La Twi'lek avait plutôt bien accepté l'explication de Talus sur ce qu'était la Beskar'Gan. Il faut dire que cela n'avait rien de bien particulier, après tout. L'armure mandalorienne était bien connu à travers la galaxie, apprendre ensuite qu'elle avait un nom particulier dans la langue de ce peuple n'était en rien surprenant ou choquant. On pouvait même considérer que ce genre de chose était normale. Par la suite, la femme mauve avait été plutôt amusé lorsque Talus lui avait raconté les événements liés à son grand-père. Considérant la réputation des mandaloriens, pour les non-mandaloriens, cela devait être presque invraisemblable d'imaginer un mandalorien être soudainement soumis devant une engueulade retentissante. Isïana en profitant pour soulever le fait que beaucoup de gens sous-estimaient les représentantes de la gente féminines.
-C'est un problème que nous avons moins chez mon peuple. Bon évidemment, il y a des cas, personnes n'est parfait. Toutefois, le fait que chaque membre de mon peuple soit former au combat calme quelque peu ce point de vue. De plus, il n'est pas rare que certains recherchent à se marier avec un ou une partenaire plus fort qu'eux. Ma famille est un bon exemple. Ma mère avait juré de marier uniquement un homme capable de la vaincre. Elle a eu beaucoup de soupirant qui sont repartit avec le cœur et des os brisé. C'est au final un simple contrebandier qui l'a vaincu avec sa ruse. Mes grands-parents c'est encore plus frappant. Environs deux minutes après s'être s'est défoncé par ma grand-mère, grand-père l'a demandé en mariage, avant de perdre connaissance à cause de la douleur. Ils se sont mariés une semaine après qu'il ait quitté sa cuve à bacta. Ça leur fera 64 ans de mariage dans 3 mois.
Le mandalorien avait poursuivit sa 2e consommation, alors que la Twi'Lek avait choisi de ne pas prendre plus d'alcool. Elle parla un peu plus d'elle, mentionnant le fait qu'elle avait grandis dans un orphelinat. Certes, elle ne mentionna pas ses parents, laissant donc mystérieux leur sort: décès ou abandon? Toutefois, il éviterait de poser une question sur le sujet, beaucoup trop sensible. La Twi'Lek resta silencieuse un moment, alors que le calme était revenu dans la cantina, le barman ayant fini de raconter n'importe quoi sur les événements qui avait eu lieu il y a peu. Isïana reprit la parole en l'invitant à poursuivre leurs discussions dans un lieu plus tranquille, s'il n'était pas occupé du moins. Était-ce une façon subtile de l'inviter dans sa couche ou bien de seulement aller ailleurs. Bien sûr, la seconde option pouvait bien être un simple petit détour avant de conduire à la première. Le clin d'œil et le sourire de la Twi'Lek tendait à suggérer la première option.
Elle en faisait certes un peu trop avec sa remarque suivante concernant les aventures et combats qu'il avait dû vivre, mais peu importe. La femme déposa son sac à main sur ses cuisses, continuant d'afficher son sourire.
-Oh ne vous en faîtes pas, je suis libre comme l'air, pendant encore 3 ou 4 jours. Ce rodien était la dernière prime que j'avais sur ma liste. Donc, rien avant que je retourne faire le ''plein'', si on peut le dire ainsi. Sinon, il est vrai que j'ai plutôt rouler ma bosse à travers la galaxie.
Le mandalorien avala la moitié de son breuvage d'une gorgée, s'arrêta quelques instants pour laisser le temps à l'alcool de descendre dans sa gorge, puis il termina le verre à la seconde. Ensuite de quoi, Talus fit un signe au barman qui s'approcha, demandant aux deux clients s'ils désiraient autre chose. Le jeune homme refusa poliment avant de payer pour leurs consommations. Ensuite de quoi, il remit son casque et se leva, invitant la Twi'Lek à faire de même d'un geste. Lorsqu'elle se fut levée, se rapprocha et vint se tenir à son bras, Talus ne protesta pas. Ensuite de quoi, ils quittèrent la cantina. En sortant, le mandalorien n'eut aucun mal à entendre le commentaire de certains clients des lieux. On pouvait les résumer en deux catégories. La première se concentrait sur la twi'lek, son physique et sur ce que certains clients trop ouverts aimeraient bien faire avec elle. La seconde, sur comment le mandalorien avait réussi à avoir la fille. Pour sa part, Talus se contenta de soupirer en continuant d'avancer, s'adressant à voix basse à Isïana.
-Ils ne valent même pas la peine que je leur dévoile le fond de ma pensée.
Le duo progressa dans les rues de la ville, le mandalorien se demandant encore où ils devraient se rendre. Certains lui diraient de la ramener sur son vaisseau, mais il n'était pas certains de ce choix. Après tout, c'était pas vraiment un secret que des twi'leks avaient été réduit en esclavage après avoir fait confiance à la mauvaise personne et après l'avoir suivi dans son vaisseau. Isïana pourrait peut-être avoir ce genre de criante. Le mandalorien réfléchissait encore à la question lorsqu'il remarque que leurs pas les avaient conduit dans un grand parc de la cité. À l'heure actuelle, il y avait peu de passant, Talus guida la twi'lek jusqu'à un rebord. De là, on pouvait avoir une vue très dégagée de la ville, dévoilant un paysage, avec la cité et la mer à perte de vue.
-La première fois que je suis venu sur Corellia, cette vue m'avait coupée le souffle. De loin mon paysage préféré sur cette planète.
-C'est un problème que nous avons moins chez mon peuple. Bon évidemment, il y a des cas, personnes n'est parfait. Toutefois, le fait que chaque membre de mon peuple soit former au combat calme quelque peu ce point de vue. De plus, il n'est pas rare que certains recherchent à se marier avec un ou une partenaire plus fort qu'eux. Ma famille est un bon exemple. Ma mère avait juré de marier uniquement un homme capable de la vaincre. Elle a eu beaucoup de soupirant qui sont repartit avec le cœur et des os brisé. C'est au final un simple contrebandier qui l'a vaincu avec sa ruse. Mes grands-parents c'est encore plus frappant. Environs deux minutes après s'être s'est défoncé par ma grand-mère, grand-père l'a demandé en mariage, avant de perdre connaissance à cause de la douleur. Ils se sont mariés une semaine après qu'il ait quitté sa cuve à bacta. Ça leur fera 64 ans de mariage dans 3 mois.
Le mandalorien avait poursuivit sa 2e consommation, alors que la Twi'Lek avait choisi de ne pas prendre plus d'alcool. Elle parla un peu plus d'elle, mentionnant le fait qu'elle avait grandis dans un orphelinat. Certes, elle ne mentionna pas ses parents, laissant donc mystérieux leur sort: décès ou abandon? Toutefois, il éviterait de poser une question sur le sujet, beaucoup trop sensible. La Twi'Lek resta silencieuse un moment, alors que le calme était revenu dans la cantina, le barman ayant fini de raconter n'importe quoi sur les événements qui avait eu lieu il y a peu. Isïana reprit la parole en l'invitant à poursuivre leurs discussions dans un lieu plus tranquille, s'il n'était pas occupé du moins. Était-ce une façon subtile de l'inviter dans sa couche ou bien de seulement aller ailleurs. Bien sûr, la seconde option pouvait bien être un simple petit détour avant de conduire à la première. Le clin d'œil et le sourire de la Twi'Lek tendait à suggérer la première option.
Elle en faisait certes un peu trop avec sa remarque suivante concernant les aventures et combats qu'il avait dû vivre, mais peu importe. La femme déposa son sac à main sur ses cuisses, continuant d'afficher son sourire.
-Oh ne vous en faîtes pas, je suis libre comme l'air, pendant encore 3 ou 4 jours. Ce rodien était la dernière prime que j'avais sur ma liste. Donc, rien avant que je retourne faire le ''plein'', si on peut le dire ainsi. Sinon, il est vrai que j'ai plutôt rouler ma bosse à travers la galaxie.
Le mandalorien avala la moitié de son breuvage d'une gorgée, s'arrêta quelques instants pour laisser le temps à l'alcool de descendre dans sa gorge, puis il termina le verre à la seconde. Ensuite de quoi, Talus fit un signe au barman qui s'approcha, demandant aux deux clients s'ils désiraient autre chose. Le jeune homme refusa poliment avant de payer pour leurs consommations. Ensuite de quoi, il remit son casque et se leva, invitant la Twi'Lek à faire de même d'un geste. Lorsqu'elle se fut levée, se rapprocha et vint se tenir à son bras, Talus ne protesta pas. Ensuite de quoi, ils quittèrent la cantina. En sortant, le mandalorien n'eut aucun mal à entendre le commentaire de certains clients des lieux. On pouvait les résumer en deux catégories. La première se concentrait sur la twi'lek, son physique et sur ce que certains clients trop ouverts aimeraient bien faire avec elle. La seconde, sur comment le mandalorien avait réussi à avoir la fille. Pour sa part, Talus se contenta de soupirer en continuant d'avancer, s'adressant à voix basse à Isïana.
-Ils ne valent même pas la peine que je leur dévoile le fond de ma pensée.
Le duo progressa dans les rues de la ville, le mandalorien se demandant encore où ils devraient se rendre. Certains lui diraient de la ramener sur son vaisseau, mais il n'était pas certains de ce choix. Après tout, c'était pas vraiment un secret que des twi'leks avaient été réduit en esclavage après avoir fait confiance à la mauvaise personne et après l'avoir suivi dans son vaisseau. Isïana pourrait peut-être avoir ce genre de criante. Le mandalorien réfléchissait encore à la question lorsqu'il remarque que leurs pas les avaient conduit dans un grand parc de la cité. À l'heure actuelle, il y avait peu de passant, Talus guida la twi'lek jusqu'à un rebord. De là, on pouvait avoir une vue très dégagée de la ville, dévoilant un paysage, avec la cité et la mer à perte de vue.
-La première fois que je suis venu sur Corellia, cette vue m'avait coupée le souffle. De loin mon paysage préféré sur cette planète.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Dim 17 Oct - 23:02
Isïana avait continué à écouter Talus décrire sa culture, avant son invitation à bouger de la cantina. Une chose, une parmi tant d’autres, qu’elle avait apprise depuis qu’elle travaillait comme agent pour l’APEX, c’était que les meilleurs professeurs étaient ceux directement concernés par un sujet. Et quoi de mieux que d’en apprendre sur les mandaloriens par un Mandalorien pure souche. Enfin, pure souche. C’était pour le coup une expression qui n’était peut-être pas des plus adaptées avec ce peuple.
« Effectivement, cela fait deux bonnes anecdotes à raconter. Qui sait, peut-être qu’un jour j’arriverais un jour à arracher le cœur d’un Mandalorien, ou d’une Mandalorienne, je ne suis guère regardante sur ce sujet. »
La Twi’lek avait dit cela sur le ton de la plaisanterie. Mais plus d’une aurait pu avoir une réelle arrière-pensée derrière. Était-ce le cas pour Isïana ? A une époque pas si lointaine, la réponse aurait été spontanément pas le moins du monde. Mais elle voyait la galaxie sous un autre angle depuis plusieurs mois. Devenait-elle plus mature ? Non, elle l’était depuis longtemps par la force des choses. Mais ses expériences et ses pensées étaient régulièrement mises à l’épreuve. Cela étant, elle s’imaginait mal finir sa vie parmi les Mandaloriens. Ou alors Zarseen lui aurait tapé sur la tête d’ici là...
« Oui, je comprends. Le travail, en tout cas pour des personnes comme nous ... commença-t-elle en zieutant un court instant vers le barman et quelques clients qui devaient avoir très probablement une vie routinière au possible. Notre travail, donc, est une succession sans fin de missions et d’attentes entre pour en avoir de nouvelles. Et trois ou quatre jours, donc. Je ne pense pas rester aussi longtemps ici de mon côté, pour tout vous avouer.
Elle se tut ensuite lorsque Talus interpella le barman pour payer et se leva une seconde après le Mandalorien, et passa son sac à main à l’épaule droite pour se faire ensuite entraînée vers la sortie. Elle ne fit même pas attention aux mots qui lui arrivèrent jusqu’aux oreilles. Elle y était tellement habituée que tant que la tonalité n’était pas agressive, ce type de phrases finissaient par ne plus atteindre son cerveau. Elle eut un petit sourire amusé en entendant le murmure de Talus, et attendit qu’ils soient éloignés de la cantina pour répondre à sa remarque.
« Et quelle est donc le fond de votre pensée ? Vous me rendez curieuse. »
Elle agrémenta son propos d’un petit sourire malicieux, continuant son jeu de séduction, voir même l’amplifiant maintenant qu’il n’y avait plus une clientèle propre à la dévorer des yeux et la scruter sous la moindre couture. Non pas que c’était quelque chose qui la dérangeait de manière générale, mais pas quand elle avait déjà quelqu’un dans son viseur. Dès lors, tout le reste n’était que des parasites.
Elle se laissa en tout cas docilement entraîner le long des rues, en profitant pour observer l’architecture locale. Après tout, c’était la première fois qu’elle se rendait sur Corellia, et elle n’avait guère eu le temps de faire la touriste jusqu’ici. Et, une Twi’lek légèrement vêtue à la peau mauve au bras d’un Mandalorien en armure, ce n’était pas des plus typiques à Coronet. Mais paradoxalement, ce n’était pas le plus exotique non plus que pouvait connaître la capitale corelienne.
« Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de … différent. Sans doute la faute à mes trop nombreux visionnages d’holofilms de contrebandiers coreliens … »
Tout en disant cela, elle fut surprise de voir que leurs pas les avaient mené à un parc. Un petit sourire ravi se dessina sur les lèvres de la belle Twi’lek mauve. Sans le savoir, c’était un excellent choix qu’avait fait Talus de l’amener ici. Que l’intention soit volontaire ou non. Le fait qu’il y ait peu de passants et qu’Isïana puisse pleinement profiter de la flore corellienne aidait grandement aussi, il fallait l’avouer.
Elle aperçut le rebord un peu avant qu’ils arrivent à son niveau, mais clairement, elle fut surprise de la vue, ouvrant silencieusement la bouche face au spectacle. Certes, elle s’était rendue à Naboo il y a peu, et les paysages de la capitale républicaine étaient époustouflants, mais celui que lui offrit ainsi le Mandalorien était différent, et parlait d’une certaine façon bien plus à la Mauve habituée à voir une ville remplie de gratte-ciel.
« C’est sublime … en effet. »
Elle sourit à Talus. C’était-elle mise à rougir ? Non, c’était son imagination. A n’en pas douter. Elle se frotta l’arrière d’un lekku, puis reporta son regard vers le paysage.
« A la nuit tombée, cela doit être encore plus beau … Tiens, j’y pense, toi … vous … enfin, je ne sais pas si je peux vous tutoyer ? Enfin, dans tous les cas, je me demandais simplement quel était le paysage qui vous a le plus marqué, vous qui avez arpenté la galaxie ? »
Cela pouvait être une conversation d’une banalité extrême. Et d’une certaine façon, ça l’était. Mais la question n’était pas non plus posée par la Twi’lek pour faire la conversation, pour la faire. Elle ne voyageait dans la galaxie que depuis peu de son côté. Du moins, elle se rendait sur des mondes bien plus variés que plusieurs années plus tôt. Elle avait beaucoup de planètes exotiques à découvrir, et si elle avait bien un objectif personnel dans la vie à réaliser, c’était bien de visiter le plus de mondes possibles, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Et la dangerosité de la destination n’était qu’un détail à prendre en compte. Après tout, n’avait-elle pas été embarquée sur Mandallia par Zarseen ? On connaissait plus paisible, comme destination !
Tout en attendant la réponse du Mandalorien, elle réajusta un peu son sac à main à son épaule, sans chercher à se séparer de Talus, à qui elle tenait toujours le bras depuis le départ de la cantina, tout en continuant perdre son regard sur le paysage qui s’offrait à eux, comme si elle était hypnotisée par cette mer à perte de vue.
« Effectivement, cela fait deux bonnes anecdotes à raconter. Qui sait, peut-être qu’un jour j’arriverais un jour à arracher le cœur d’un Mandalorien, ou d’une Mandalorienne, je ne suis guère regardante sur ce sujet. »
La Twi’lek avait dit cela sur le ton de la plaisanterie. Mais plus d’une aurait pu avoir une réelle arrière-pensée derrière. Était-ce le cas pour Isïana ? A une époque pas si lointaine, la réponse aurait été spontanément pas le moins du monde. Mais elle voyait la galaxie sous un autre angle depuis plusieurs mois. Devenait-elle plus mature ? Non, elle l’était depuis longtemps par la force des choses. Mais ses expériences et ses pensées étaient régulièrement mises à l’épreuve. Cela étant, elle s’imaginait mal finir sa vie parmi les Mandaloriens. Ou alors Zarseen lui aurait tapé sur la tête d’ici là...
« Oui, je comprends. Le travail, en tout cas pour des personnes comme nous ... commença-t-elle en zieutant un court instant vers le barman et quelques clients qui devaient avoir très probablement une vie routinière au possible. Notre travail, donc, est une succession sans fin de missions et d’attentes entre pour en avoir de nouvelles. Et trois ou quatre jours, donc. Je ne pense pas rester aussi longtemps ici de mon côté, pour tout vous avouer.
Elle se tut ensuite lorsque Talus interpella le barman pour payer et se leva une seconde après le Mandalorien, et passa son sac à main à l’épaule droite pour se faire ensuite entraînée vers la sortie. Elle ne fit même pas attention aux mots qui lui arrivèrent jusqu’aux oreilles. Elle y était tellement habituée que tant que la tonalité n’était pas agressive, ce type de phrases finissaient par ne plus atteindre son cerveau. Elle eut un petit sourire amusé en entendant le murmure de Talus, et attendit qu’ils soient éloignés de la cantina pour répondre à sa remarque.
« Et quelle est donc le fond de votre pensée ? Vous me rendez curieuse. »
Elle agrémenta son propos d’un petit sourire malicieux, continuant son jeu de séduction, voir même l’amplifiant maintenant qu’il n’y avait plus une clientèle propre à la dévorer des yeux et la scruter sous la moindre couture. Non pas que c’était quelque chose qui la dérangeait de manière générale, mais pas quand elle avait déjà quelqu’un dans son viseur. Dès lors, tout le reste n’était que des parasites.
Elle se laissa en tout cas docilement entraîner le long des rues, en profitant pour observer l’architecture locale. Après tout, c’était la première fois qu’elle se rendait sur Corellia, et elle n’avait guère eu le temps de faire la touriste jusqu’ici. Et, une Twi’lek légèrement vêtue à la peau mauve au bras d’un Mandalorien en armure, ce n’était pas des plus typiques à Coronet. Mais paradoxalement, ce n’était pas le plus exotique non plus que pouvait connaître la capitale corelienne.
« Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de … différent. Sans doute la faute à mes trop nombreux visionnages d’holofilms de contrebandiers coreliens … »
Tout en disant cela, elle fut surprise de voir que leurs pas les avaient mené à un parc. Un petit sourire ravi se dessina sur les lèvres de la belle Twi’lek mauve. Sans le savoir, c’était un excellent choix qu’avait fait Talus de l’amener ici. Que l’intention soit volontaire ou non. Le fait qu’il y ait peu de passants et qu’Isïana puisse pleinement profiter de la flore corellienne aidait grandement aussi, il fallait l’avouer.
Elle aperçut le rebord un peu avant qu’ils arrivent à son niveau, mais clairement, elle fut surprise de la vue, ouvrant silencieusement la bouche face au spectacle. Certes, elle s’était rendue à Naboo il y a peu, et les paysages de la capitale républicaine étaient époustouflants, mais celui que lui offrit ainsi le Mandalorien était différent, et parlait d’une certaine façon bien plus à la Mauve habituée à voir une ville remplie de gratte-ciel.
« C’est sublime … en effet. »
Elle sourit à Talus. C’était-elle mise à rougir ? Non, c’était son imagination. A n’en pas douter. Elle se frotta l’arrière d’un lekku, puis reporta son regard vers le paysage.
« A la nuit tombée, cela doit être encore plus beau … Tiens, j’y pense, toi … vous … enfin, je ne sais pas si je peux vous tutoyer ? Enfin, dans tous les cas, je me demandais simplement quel était le paysage qui vous a le plus marqué, vous qui avez arpenté la galaxie ? »
Cela pouvait être une conversation d’une banalité extrême. Et d’une certaine façon, ça l’était. Mais la question n’était pas non plus posée par la Twi’lek pour faire la conversation, pour la faire. Elle ne voyageait dans la galaxie que depuis peu de son côté. Du moins, elle se rendait sur des mondes bien plus variés que plusieurs années plus tôt. Elle avait beaucoup de planètes exotiques à découvrir, et si elle avait bien un objectif personnel dans la vie à réaliser, c’était bien de visiter le plus de mondes possibles, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Et la dangerosité de la destination n’était qu’un détail à prendre en compte. Après tout, n’avait-elle pas été embarquée sur Mandallia par Zarseen ? On connaissait plus paisible, comme destination !
Tout en attendant la réponse du Mandalorien, elle réajusta un peu son sac à main à son épaule, sans chercher à se séparer de Talus, à qui elle tenait toujours le bras depuis le départ de la cantina, tout en continuant perdre son regard sur le paysage qui s’offrait à eux, comme si elle était hypnotisée par cette mer à perte de vue.
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Lun 25 Oct - 1:52
Avant même que le duo ne quitte la cantina, Isïana avait fait entendre son avis sur certaine chose. Elle mentionna notamment qu'elle chercherait peut-être un jour à arracher le cœur d'un mandalorien ou d'une mandalorienne. Talus ne fut pas certains si cette réplique lui était adressé ''subtilement'' ou bien si la twi'lek entendait cela dans un terme plus générale. Cela lui appris cependant que la femme n'était pas trop regardante sur le sexe de ses potentielles relations. Tant mieux pour elle, cela ouvrait plus de possibilités. Certes, la femme avait dit tout cela sous une terme plaisantin, mais cela n'excluait pas pour autant qu'elle soit sincère sur ces deux sujets, le plaisantin était davantage pour détendre l'atmosphère. Pour Talus, les choses dans le domaine était plus compliqué, comme pour la plupart des mandaloriens. Cela n'empêchait pas la drague et les romances. Toutefois, il savait parfaitement que s'il jouait un sale tour à une fille, sa famille et son clan le lui ferait regretter amèrement. Ensuite de quoi, la twi'lek mauve évoqua les obligations qu'apportait son travail, mais sans jamais préciser de quoi il s'agissait. Le mandalorien pourrait le demander, mais il doutait qu'elle veuille répondre ou si elle le faisait, que la réponse serait honnête.
Ensuite de quoi, ils avaient quitté la cantina et la twi'lek avait semblé amusé quant aux remarques de Talus à leur sortie, cherchant notamment à savoir ce qu'il avait bien en tête envers ceux ayant fait certains commentaires. Le mandalorien avait cependant préféré ne pas répondre à cette demande de la jeune femme. Lorsqu'Isïana annonça sa surprise sur le lieux où il se rendait, il préféra se prononcer sur la question.
-Je dois avouer que c'est justement quelque chose que je préférais éviter. J'ai également vu et entendu parler de ce genre d'histoire... D'ailleurs eu quelques contrats ici et là de famille dont quelqu'un avait eu droit à ce stratagème, mais c'est un peu trop long à tout expliquer.
Une fois arrivée au parc, il ne restait plus qu'à voir comment la femme réagirait. Heureusement, le sourire qu'elle afficha en disait long sur son ressentit, elle aimait bien ce lieu. De la stupéfaction se forma sur son visage alors qu'elle découvrait la vue. Un autre sourire pendant qu'elle regardait la vue. Puis, la twi'lek l'interrogea, commençant par lui demander si elle pouvait le tutoyer. En soit, Talus avait plutôt l'habitude de vouvoyer les gens. Cependant, comme la plupart des gens, une fois assez proche de quelqu'un ou avec un commun accord, il devenait plus à l'aise à l'idée de tutoyer. Ensuite de quoi, Isïana désira savoir quel paysage de quelle planète avait bien pu le marquer le plus jusqu'ici.
-Eh bien, en soit, cela ne me dérange pas d'être tutoyés. Enfin, si cela est réciproque. Tu comprends, j'espère. Quant à la planète... hum...
Ensuite, il se tut un moment, réfléchissant. Ce n'était pas forcément évident de choisir. Après tout, même s'il n'était que dans la trentaine, Talus avait visité un très grands nombres de monde jusqu'ici. Certains pendant une très courte durée, d'autres pour des périodes bien plus longues. La plupart des mondes avaient un petit quelque choses les rendant intéressant. Certes, certains faisaient exceptions, mais ces exceptions étaient très rares jusqu'à maintenant.
-Plutôt difficile de se limiter à une seule je dirais. En excluant, les planètes mandaloriennes et Zeltros, il y a 3 planètes qui m'ont particulièrement marqués avec leur paysage. D'abord, il y a Tatooine. Je sais que pour la plupart des gens, ce n'est qu'une boule de sable inhospitalière, mais quand j'y suis allé, le désert à perte de vue et tout le sable... je ne sais pas trop pourquoi, mais ça avait quelque chose d'apaisant et de relaxant. Enfin jusqu'à l'arrivée d'hommes des sables et les échanges de tirs qui ont suivi. J'ai aussi l'occasion de voir un dragon de krayt, d'assez loin par contre. Ensuite, il y a Glee Anselm, un monde aquatique. Une expérience intéressante que de se déplacer sous l'eau et de voir une cité sous-marine. C'était particulier de troquer mon jetpack pour un propulseur sous-marin. Finalement, il y a Kashyyyk. On se sent incroyablement petit quand on voit les arbres de cette planète. Mon plus jeune frère parle le Shyriiwook, la langue des wookies, et a quelques amis parmi eux. Un jour, ils nous ont emmené plus profondément dans la forêt, près du sol de la planète où les wookies évitent de se rendre à cause des bêtes et autres dangers qui s'y trouvent. On avait rien vu de particulier, excepté quelques prédateurs classiques. Mon frère m'a cependant affirmé avoir déjà aperçu un terentatek lors d'une descente, mais j'en doute.
Le mandalorien resta silencieux encore un moment, avant de reprendre.
-Il y a aussi d'autres planètes qui me sont resté en tête, mais pas en bien, honnêtement. Comme Coruscant, libre à certains de trouver ce monde fabuleux, mais personnellement, je trouve que c'est l'un des pires monde de toute la galaxie... De ton côté, Isïana, tu as eu l'occasion de découvrir quelques planètes intéressantes?
Ensuite de quoi, ils avaient quitté la cantina et la twi'lek avait semblé amusé quant aux remarques de Talus à leur sortie, cherchant notamment à savoir ce qu'il avait bien en tête envers ceux ayant fait certains commentaires. Le mandalorien avait cependant préféré ne pas répondre à cette demande de la jeune femme. Lorsqu'Isïana annonça sa surprise sur le lieux où il se rendait, il préféra se prononcer sur la question.
-Je dois avouer que c'est justement quelque chose que je préférais éviter. J'ai également vu et entendu parler de ce genre d'histoire... D'ailleurs eu quelques contrats ici et là de famille dont quelqu'un avait eu droit à ce stratagème, mais c'est un peu trop long à tout expliquer.
Une fois arrivée au parc, il ne restait plus qu'à voir comment la femme réagirait. Heureusement, le sourire qu'elle afficha en disait long sur son ressentit, elle aimait bien ce lieu. De la stupéfaction se forma sur son visage alors qu'elle découvrait la vue. Un autre sourire pendant qu'elle regardait la vue. Puis, la twi'lek l'interrogea, commençant par lui demander si elle pouvait le tutoyer. En soit, Talus avait plutôt l'habitude de vouvoyer les gens. Cependant, comme la plupart des gens, une fois assez proche de quelqu'un ou avec un commun accord, il devenait plus à l'aise à l'idée de tutoyer. Ensuite de quoi, Isïana désira savoir quel paysage de quelle planète avait bien pu le marquer le plus jusqu'ici.
-Eh bien, en soit, cela ne me dérange pas d'être tutoyés. Enfin, si cela est réciproque. Tu comprends, j'espère. Quant à la planète... hum...
Ensuite, il se tut un moment, réfléchissant. Ce n'était pas forcément évident de choisir. Après tout, même s'il n'était que dans la trentaine, Talus avait visité un très grands nombres de monde jusqu'ici. Certains pendant une très courte durée, d'autres pour des périodes bien plus longues. La plupart des mondes avaient un petit quelque choses les rendant intéressant. Certes, certains faisaient exceptions, mais ces exceptions étaient très rares jusqu'à maintenant.
-Plutôt difficile de se limiter à une seule je dirais. En excluant, les planètes mandaloriennes et Zeltros, il y a 3 planètes qui m'ont particulièrement marqués avec leur paysage. D'abord, il y a Tatooine. Je sais que pour la plupart des gens, ce n'est qu'une boule de sable inhospitalière, mais quand j'y suis allé, le désert à perte de vue et tout le sable... je ne sais pas trop pourquoi, mais ça avait quelque chose d'apaisant et de relaxant. Enfin jusqu'à l'arrivée d'hommes des sables et les échanges de tirs qui ont suivi. J'ai aussi l'occasion de voir un dragon de krayt, d'assez loin par contre. Ensuite, il y a Glee Anselm, un monde aquatique. Une expérience intéressante que de se déplacer sous l'eau et de voir une cité sous-marine. C'était particulier de troquer mon jetpack pour un propulseur sous-marin. Finalement, il y a Kashyyyk. On se sent incroyablement petit quand on voit les arbres de cette planète. Mon plus jeune frère parle le Shyriiwook, la langue des wookies, et a quelques amis parmi eux. Un jour, ils nous ont emmené plus profondément dans la forêt, près du sol de la planète où les wookies évitent de se rendre à cause des bêtes et autres dangers qui s'y trouvent. On avait rien vu de particulier, excepté quelques prédateurs classiques. Mon frère m'a cependant affirmé avoir déjà aperçu un terentatek lors d'une descente, mais j'en doute.
Le mandalorien resta silencieux encore un moment, avant de reprendre.
-Il y a aussi d'autres planètes qui me sont resté en tête, mais pas en bien, honnêtement. Comme Coruscant, libre à certains de trouver ce monde fabuleux, mais personnellement, je trouve que c'est l'un des pires monde de toute la galaxie... De ton côté, Isïana, tu as eu l'occasion de découvrir quelques planètes intéressantes?
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Sam 6 Nov - 21:34
Elle était un brin déçue que Talus ait esquivé sa question sur le fond de sa pensée en sortant de la cantina, mais cela ne l’étonnait pas non plus outre mesure, et n’en avait pas vraiment tenu compte.
Elle fut déjà plus contente de le voir la tutoyer. Quand ce n’était pas dans le cadre d’une mission protocolaire, elle préférait tout de même le tutoiement. Surtout en promenade. Surtout quand elle tentait de charmer quelqu’un. Cela facilitait le rapprochement. Même si ça avait l’air d’être tout un sport avec le Mandalorien.
Bien entendu, elle hocha la tête en silence. Elle se mit même à se demander qui pouvait vouloir exiger de tutoyer sans que ça puisse être le cas en retour. Sans doute ces Hutts vouer à disparaître ? Enfin, dans tous les cas, elle tourna la tête du paysage qui ne la laissait pas insensible, pour fixer Talus pendant sa réponse à sa question sur ses visites planétaires passées.
Elle eut directement un sourire en coin en entendant Zeltros. C’est vrai que c’était un monde qui laissait peu insensible. Même si Isïana avait tendance à attribuer à cela surtout sa population, plus qu’à ses paysages ou ses infrastructures. Elle fut pour le moins étonnée cependant pour la vision de Talus sur Tatooïne. Elle leva un sourcil impressionné, qu’elle n’avait toujours pas, à la mention du Dragon Krayt. Même de loin, ça devait être quelque chose, en effet. Elle opina ensuite, songeuse, à la mention de Glee Anselm et Kashyyyk. Si elle connaissait les deux noms, c’était surtout le monde natal des Wookies qui lui parlaient, ayant déjà vu quelques hologrammes dépeignant la planète.
Elle fut pour le moins curieuse de l’entendre dire ensuite qu’il y avait à l’inverse des mondes qu’il n’appréciait pas. Elle pouvait s’en douter, mais Coruscant n’aurait pas été la première qui lui serait passée par l’esprit. Mais c’était un élément important pour la Twi’lek pour un peu plus saisir la psychologie de Talus. Même si dans la pratique, il pouvait y avoir mille raisons de ne pas apprécier cette planète.
Et elle n’eut guère l’occasion de lui demander plus de précisions car le Mandalorien lui renvoya la balle. Ce dont elle s’attendait, lui faisant arracher un petit sourire amusé. Elle reporta son regard sur le paysage corellien, profitant d’une petite brise pour respirer l’odeur florale alentour du parc.
« Hm. De mon côté … j’ai déjà pu me rendre également sur Zeltros et Tatooïne, pour le travail, mais de courtes durées. J’ai bien apprécié la première, la deuxième bien moins de mon côté, mais je comprends ton point de vue sur cette planète. Même si je ne le partage pas.
Sinon … eh bien … Naboo vaut le détour. J’aime beaucoup l’architecture de la capitale ou les paysages locaux. C’est reposant pour l’esprit. Dans un autre style, je ne saurais pas trop comment l’expliquer, mais j’ai trouvé que Dromuund Kaas avait un certain charme. Et même si j’ai un peu de mal avec cette planète, enfin cette lune, Nar Shaddaa peut avoir des atouts pour qui sait où regarder. Mis à part cela … eh bien … il faudrait que je voyage davantage pour enrichir mon bagage. »
Elle lui adressa un petit sourire amusé. Elle aurait pu se contenter d’une planète, après tout, mais cela lui plaisait d’échanger sur les ressentis sur les planètes visitées. Cela pouvait de premier abord surprendre qu’une personne supposée avoir peu voyager puisse ainsi citer aussi bien un monde de l’APEX, que la capitale républicaine ou un monde Sith du Consortium Éternel. Sans parler du monde neutre de Zeltros qu’elle avait glissé au début. Mais elle se disait simplement qu’un Mandalorien ne se focaliserait probablement pas dessus, lui qui était habitué à voyager sans se soucier de savoir sur quel territoire il se trouvait.
« En tout cas, très joli parc. Je m’en souviendrai longtemps, et sans doute que je pourrais l’ajouter à ma liste des lieux agréables où je me suis rendue. »
Sur cette conclusion, elle détourna le regard du paysage et l’invita à avancer à nouveau, toujours collé à lui, au sens propre comme figuré sur le moment. Elle lui sourit, amusée, avant de lui poser une question.
« Bien. Aurais-tu encore une surprise dans ton sac, Talus ? »
Une phrase qui n’amenait pas spécialement à donner une réponse, mais pour aider à initier le mouvement. Sinon, elle aurait pu rester elle jusqu’au coucher à observer simplement le soleil descendre à l’horizon. Et elle n’était pas certaine non plus que le Mandalorien n’ait que cela à faire de sa journée que de faire le poteau en compagnie d’une inconnue pendant des heures.
Et pour le coup, il n’y avait pas dans son attitude une quelconque démarche de séduction, ou d’un quelconque charme. Non, elle voulait simplement s’amuser encore un peu avec Talus qu’elle appréciait de plus en plus au fur et à mesure que les deux échangeaient.
Elle fut déjà plus contente de le voir la tutoyer. Quand ce n’était pas dans le cadre d’une mission protocolaire, elle préférait tout de même le tutoiement. Surtout en promenade. Surtout quand elle tentait de charmer quelqu’un. Cela facilitait le rapprochement. Même si ça avait l’air d’être tout un sport avec le Mandalorien.
Bien entendu, elle hocha la tête en silence. Elle se mit même à se demander qui pouvait vouloir exiger de tutoyer sans que ça puisse être le cas en retour. Sans doute ces Hutts vouer à disparaître ? Enfin, dans tous les cas, elle tourna la tête du paysage qui ne la laissait pas insensible, pour fixer Talus pendant sa réponse à sa question sur ses visites planétaires passées.
Elle eut directement un sourire en coin en entendant Zeltros. C’est vrai que c’était un monde qui laissait peu insensible. Même si Isïana avait tendance à attribuer à cela surtout sa population, plus qu’à ses paysages ou ses infrastructures. Elle fut pour le moins étonnée cependant pour la vision de Talus sur Tatooïne. Elle leva un sourcil impressionné, qu’elle n’avait toujours pas, à la mention du Dragon Krayt. Même de loin, ça devait être quelque chose, en effet. Elle opina ensuite, songeuse, à la mention de Glee Anselm et Kashyyyk. Si elle connaissait les deux noms, c’était surtout le monde natal des Wookies qui lui parlaient, ayant déjà vu quelques hologrammes dépeignant la planète.
Elle fut pour le moins curieuse de l’entendre dire ensuite qu’il y avait à l’inverse des mondes qu’il n’appréciait pas. Elle pouvait s’en douter, mais Coruscant n’aurait pas été la première qui lui serait passée par l’esprit. Mais c’était un élément important pour la Twi’lek pour un peu plus saisir la psychologie de Talus. Même si dans la pratique, il pouvait y avoir mille raisons de ne pas apprécier cette planète.
Et elle n’eut guère l’occasion de lui demander plus de précisions car le Mandalorien lui renvoya la balle. Ce dont elle s’attendait, lui faisant arracher un petit sourire amusé. Elle reporta son regard sur le paysage corellien, profitant d’une petite brise pour respirer l’odeur florale alentour du parc.
« Hm. De mon côté … j’ai déjà pu me rendre également sur Zeltros et Tatooïne, pour le travail, mais de courtes durées. J’ai bien apprécié la première, la deuxième bien moins de mon côté, mais je comprends ton point de vue sur cette planète. Même si je ne le partage pas.
Sinon … eh bien … Naboo vaut le détour. J’aime beaucoup l’architecture de la capitale ou les paysages locaux. C’est reposant pour l’esprit. Dans un autre style, je ne saurais pas trop comment l’expliquer, mais j’ai trouvé que Dromuund Kaas avait un certain charme. Et même si j’ai un peu de mal avec cette planète, enfin cette lune, Nar Shaddaa peut avoir des atouts pour qui sait où regarder. Mis à part cela … eh bien … il faudrait que je voyage davantage pour enrichir mon bagage. »
Elle lui adressa un petit sourire amusé. Elle aurait pu se contenter d’une planète, après tout, mais cela lui plaisait d’échanger sur les ressentis sur les planètes visitées. Cela pouvait de premier abord surprendre qu’une personne supposée avoir peu voyager puisse ainsi citer aussi bien un monde de l’APEX, que la capitale républicaine ou un monde Sith du Consortium Éternel. Sans parler du monde neutre de Zeltros qu’elle avait glissé au début. Mais elle se disait simplement qu’un Mandalorien ne se focaliserait probablement pas dessus, lui qui était habitué à voyager sans se soucier de savoir sur quel territoire il se trouvait.
« En tout cas, très joli parc. Je m’en souviendrai longtemps, et sans doute que je pourrais l’ajouter à ma liste des lieux agréables où je me suis rendue. »
Sur cette conclusion, elle détourna le regard du paysage et l’invita à avancer à nouveau, toujours collé à lui, au sens propre comme figuré sur le moment. Elle lui sourit, amusée, avant de lui poser une question.
« Bien. Aurais-tu encore une surprise dans ton sac, Talus ? »
Une phrase qui n’amenait pas spécialement à donner une réponse, mais pour aider à initier le mouvement. Sinon, elle aurait pu rester elle jusqu’au coucher à observer simplement le soleil descendre à l’horizon. Et elle n’était pas certaine non plus que le Mandalorien n’ait que cela à faire de sa journée que de faire le poteau en compagnie d’une inconnue pendant des heures.
Et pour le coup, il n’y avait pas dans son attitude une quelconque démarche de séduction, ou d’un quelconque charme. Non, elle voulait simplement s’amuser encore un peu avec Talus qu’elle appréciait de plus en plus au fur et à mesure que les deux échangeaient.
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Lun 29 Nov - 1:17
Talus avait bien vu certaines réactions de la twi'lek alors qu'il évoquait les diverses planètes. Lorsqu'Isïana afficha un léger sourire à la mention de zeltros, le mandalorien ne put s'empêcher de se demander ce qu'elle avait en tête. Est-ce qu'elle l'imaginait en train de passer du ''bon temps'' avec quelques locaux? À se prélasser dans l'un des nombreux centres de plaisir de planète? Il faut dire que Zeltros avait sa réputation. Vint ensuite une légère impression de surprise à la mention de Tatooine, probablement à cause du dragon de krayt. Après tout, ce n'était pas rien comme bête. Après tout, ces créatures grandissaient sans cessent, ne perdaient pas de force avec l'âge et possédaient d'autres caractéristiques physiques les positionnant parmi les prédateurs naturels les plus dangereux de la galaxie. Ensuite, la femme opina légèrement à la mention de Kashyyyk et Glee Anseln. La réaction était plus difficile à évaluer que les autres. Peut-être que la twi'lek connaissait déjà ces deux mondes? En même temps, cela n'était pas très important.
À la mention de son mépris pour Coruscant, Talus n'eut guère de mal à percevoir la surprise d'Isïana. Pour sa part, cela ne le surpris pas. Il avait vu beaucoup de gens être surpris lorsqu'il leur disait qu'il détestait cette planète. Après tout, Coruscant était un monde avec une histoire extrêmement riche et avait été pendant des millénaires au centre de l'histoire galactique, en tant que capitale de la république et le champs de batailles d'une multitudes de batailles majeures. Une cité recouvrant toute une planète et jugés comme un monde riche et prospère. Cependant, Talus voyait au-delà de ce petit filtre, voyant la planète pour ce qu'elle était vraiment, d'où son mépris pour ce monde.
Pour en revenir à Isïana, cette dernière répondit au questionnement de Talus sur les mondes qu'elle avait eu l'occasion de découvrir. Ainsi, Zeltros et Tatooine en faisaient partit, ayant dû s'y rendre pour son travail. Sans surprise, elle avait bien aimé Zeltros, mais Tatooine c'était différent. En même temps, cette planète n'était pas la plus hospitalière qui soit. Un climat désertique, des ressources en eau limité, une population comportant beaucoup de criminels et les indigènes étaient soit des voleurs, soit des guerriers xénophobes et territoriales. Ensuite de cela, la Twi'lek mentionna le monde de Naboo, capitale de la république. Elle avait bien apprécié l'architecture de Naboo, ce que Talus pouvait comprendre ayant eu l'occasion de visiter rapidement ce monde. Apparemment, l'architecture de Dromund Kaas lui avait également plut et Nar Shaddaa avait son style bien à elle. En tout cas, la twi'lek avait visité une certaine diversité de monde. Certes, cela attira certaines hypothèses sur la branche professionnelle de la femme. Contrebandière utilisant de ses charmes pour les affaires? Espionne pour l'une des 3 grandes factions? Membres de l'APEX?
Cela suscitait des questionnement pour Talus, mais rien de majeur en somme. Le mandalorien restait réaliste en rapport avec ces diverses hypothèses. Si c'était une contrebandière, elle pouvait bien mener ses affaires comme elle le voulait. Quant au risque qu'elle tente de lui voler des trucs, bonne chance. Son vaisseau était bien protéger pour éviter le vol et aucune marchandise à bord n'avait assez de valeur pour que cela valent la peine de devenir la cible d'un mandalorien. Si c'était une espionne d'un des 3 camps, elle n'obtiendrait aucune information vraiment utile de sa part. Finalement, si elle était de l'APEX, on en revenait au deux premier cas et puis, le mandalorien n'avait pas de problème personnel envers l'APEX.
Toutefois, Isïana le sortit de ses réflexions en revenant vers lui, se collant à lui et l'invitant par ses gestes à continuer à marcher un peu. Ensuite, elle l'interrogea à savoir s'il avait d'autre surprise dans son sac à dévoiler. Le mandalorien commença à marcher un peu avec elle, réfléchissant rapidement. Devait-il lui proposer de continuer à marcher encore et voir où cela pourrait mener? Ou bien, il pourrait également lui proposer un autre activité amusante autre, voir si cela l'intéressait et si cela menait à autre chose. Mais quoi donc? Se prendre un speeder et faire un peu de vitesse... non, trop cliché et Talus n'était pas certains où trouver un speeder dans cette partie de la ville, du moins sans le voler. Trouver un champs de tirs? Non plus, Isïana n'était clairement pas ce genre de femme. Une cantina... clairement pas, considérant qu'ils en venaient d'une. De plus, s'il avait bonne mémoire, la seule autre à proximité était une cantina avec des danseuses et son lot de client... particulier. Clair que s'il s'y rendait avec quelqu'un comme Isïana, ça se terminerait forcément mal d'une façon ou d'une autre.
Finalement, le mandalorien eut une autre idée, en se rappelant un moment sur Zeltros. Comment lors d'un de ses voyages, il avait fait une envolée à travers la ville grâce à son jetpack, avec une zeltronne. Le mandalorien avait porté cette dernière pendant l'envolée. Une expérience amusante pour tout les deux. Toutefois, cela n'avait eu aucun but de séduction, la zeltronne étant sa cousine... une cousine très entêtée d'ailleurs. En soit, cela ne coûtait rien de proposer le tout à la twi'lek, au pire elle dirait non, que ce soit parce que cela ne l'intéressait pas, qu'elle avait peur des hauteurs ou autres.
-Eh bien... J'aurais peut-être un truc à te suggérer. Une petite balade dans les airs, si on peut le dire ainsi. Mon jetpack peut sans problème supporter plusieurs personnes en même temps. Découvrir les lieux par les airs, mais sans véhicule. Plus agile, plus d'accès et plus personnel. Bon évidemment, je n'ai pas de second jetpack avec moi. Donc, faudrait le faire ensemble, rapproché.
Façon subtile de dire que si cela intéressait Isïana, il faudrait qu'elle se colle un peu plus contre le mandalorien et que ce dernier la prenne dans ses bras pour l'envolée. Bref, qu'ils soient plus près physiquement l'un de l'autres. Restait à voir si cela pouvait bien l'intéresser.
À la mention de son mépris pour Coruscant, Talus n'eut guère de mal à percevoir la surprise d'Isïana. Pour sa part, cela ne le surpris pas. Il avait vu beaucoup de gens être surpris lorsqu'il leur disait qu'il détestait cette planète. Après tout, Coruscant était un monde avec une histoire extrêmement riche et avait été pendant des millénaires au centre de l'histoire galactique, en tant que capitale de la république et le champs de batailles d'une multitudes de batailles majeures. Une cité recouvrant toute une planète et jugés comme un monde riche et prospère. Cependant, Talus voyait au-delà de ce petit filtre, voyant la planète pour ce qu'elle était vraiment, d'où son mépris pour ce monde.
Pour en revenir à Isïana, cette dernière répondit au questionnement de Talus sur les mondes qu'elle avait eu l'occasion de découvrir. Ainsi, Zeltros et Tatooine en faisaient partit, ayant dû s'y rendre pour son travail. Sans surprise, elle avait bien aimé Zeltros, mais Tatooine c'était différent. En même temps, cette planète n'était pas la plus hospitalière qui soit. Un climat désertique, des ressources en eau limité, une population comportant beaucoup de criminels et les indigènes étaient soit des voleurs, soit des guerriers xénophobes et territoriales. Ensuite de cela, la Twi'lek mentionna le monde de Naboo, capitale de la république. Elle avait bien apprécié l'architecture de Naboo, ce que Talus pouvait comprendre ayant eu l'occasion de visiter rapidement ce monde. Apparemment, l'architecture de Dromund Kaas lui avait également plut et Nar Shaddaa avait son style bien à elle. En tout cas, la twi'lek avait visité une certaine diversité de monde. Certes, cela attira certaines hypothèses sur la branche professionnelle de la femme. Contrebandière utilisant de ses charmes pour les affaires? Espionne pour l'une des 3 grandes factions? Membres de l'APEX?
Cela suscitait des questionnement pour Talus, mais rien de majeur en somme. Le mandalorien restait réaliste en rapport avec ces diverses hypothèses. Si c'était une contrebandière, elle pouvait bien mener ses affaires comme elle le voulait. Quant au risque qu'elle tente de lui voler des trucs, bonne chance. Son vaisseau était bien protéger pour éviter le vol et aucune marchandise à bord n'avait assez de valeur pour que cela valent la peine de devenir la cible d'un mandalorien. Si c'était une espionne d'un des 3 camps, elle n'obtiendrait aucune information vraiment utile de sa part. Finalement, si elle était de l'APEX, on en revenait au deux premier cas et puis, le mandalorien n'avait pas de problème personnel envers l'APEX.
Toutefois, Isïana le sortit de ses réflexions en revenant vers lui, se collant à lui et l'invitant par ses gestes à continuer à marcher un peu. Ensuite, elle l'interrogea à savoir s'il avait d'autre surprise dans son sac à dévoiler. Le mandalorien commença à marcher un peu avec elle, réfléchissant rapidement. Devait-il lui proposer de continuer à marcher encore et voir où cela pourrait mener? Ou bien, il pourrait également lui proposer un autre activité amusante autre, voir si cela l'intéressait et si cela menait à autre chose. Mais quoi donc? Se prendre un speeder et faire un peu de vitesse... non, trop cliché et Talus n'était pas certains où trouver un speeder dans cette partie de la ville, du moins sans le voler. Trouver un champs de tirs? Non plus, Isïana n'était clairement pas ce genre de femme. Une cantina... clairement pas, considérant qu'ils en venaient d'une. De plus, s'il avait bonne mémoire, la seule autre à proximité était une cantina avec des danseuses et son lot de client... particulier. Clair que s'il s'y rendait avec quelqu'un comme Isïana, ça se terminerait forcément mal d'une façon ou d'une autre.
Finalement, le mandalorien eut une autre idée, en se rappelant un moment sur Zeltros. Comment lors d'un de ses voyages, il avait fait une envolée à travers la ville grâce à son jetpack, avec une zeltronne. Le mandalorien avait porté cette dernière pendant l'envolée. Une expérience amusante pour tout les deux. Toutefois, cela n'avait eu aucun but de séduction, la zeltronne étant sa cousine... une cousine très entêtée d'ailleurs. En soit, cela ne coûtait rien de proposer le tout à la twi'lek, au pire elle dirait non, que ce soit parce que cela ne l'intéressait pas, qu'elle avait peur des hauteurs ou autres.
-Eh bien... J'aurais peut-être un truc à te suggérer. Une petite balade dans les airs, si on peut le dire ainsi. Mon jetpack peut sans problème supporter plusieurs personnes en même temps. Découvrir les lieux par les airs, mais sans véhicule. Plus agile, plus d'accès et plus personnel. Bon évidemment, je n'ai pas de second jetpack avec moi. Donc, faudrait le faire ensemble, rapproché.
Façon subtile de dire que si cela intéressait Isïana, il faudrait qu'elle se colle un peu plus contre le mandalorien et que ce dernier la prenne dans ses bras pour l'envolée. Bref, qu'ils soient plus près physiquement l'un de l'autres. Restait à voir si cela pouvait bien l'intéresser.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Dim 12 Déc - 17:11
Isïana attendit sagement d’avoir la réponse de Talus, continuant à observer les alentours le temps qu’une idée traverse l’esprit du Mandalorien. La patience, ça, la Twi’lek l’avait. Même si parfois …
En tout cas, elle fut étonnée de la proposition. Et sa réaction fut clairement mitigée, elle ne la cacha clairement pas. Autant d’un côté l’originalité de l’expérience était tentante, autant la Mauve n’était pas le moins du monde rassurée à l’idée. Non pas qu’elle craignait que le Mandalorien l’échappe en plein vol, ou même que les mouvements d’air fasse qu’on voit tout ce qu’il y a sous sa tenue légère. Parce que pour le second point, ça ne serait pas la première fois que ça lui arriverait.
Mais surtout, elle était très curieuse de voir vraiment comment un Mandalorien pouvait ressentir le déplacement dans les airs avec son jetpack. Bon, la sensation serait forcément différente pour Isïana qui n’était pas en armure, mais c’était surtout les déplacements aériens qui intéressaient l’Agent Malva. Si jamais elle devait se retrouver à combattre un Mandalorien équipé de jetpacks, au moins, elle aurait conscience de ce qui était possible ou non. Parce que c’était bien joli de regarder d’en bas, mais c’était pas pareil !
« Eh bien … pourquoi pas ? C’est bien la première fois qu’on me propose de m’envoyer en l’air de cette façon, mais l’idée est intéressante. Surtout avec le soleil qui continue à décroître, ça doit procurer des vues intéressantes. »
Elle lui adressa un petit sourire et se tint prête à décoller, suivant les instructions de Talus. S’il y en avait à avoir. Elle devinait qu’elle n’allait pas pouvoir s’accrocher à lui depuis sans dos, le meilleur moyen de se prendre le souffle brûlant du jetpack sur soi. Mais en étant devant lui, avec ses lekkus mauves, ça ne risquait pas d’être pratique pour le Mandalorien. Ou alors il allait la porter comme une princesse ? Elle grimaça intérieurement rien qu’à l’idée.
« Et où allons-nous ? Sauf si c’est une surprise ? »
Écoutant la réponse, elle se laissa ensuite embarquer dans les airs, profitant de la vue et de la fausse sensation de voler. Et cela lui confirma rapidement qu’elle n’était pas une grande amatrice, préférant être à l’aise dans un véhicule. Mais au moins, ça pourrait lui faire une anecdote à sortir à Dezira à l’occasion !
En tout cas, elle fut étonnée de la proposition. Et sa réaction fut clairement mitigée, elle ne la cacha clairement pas. Autant d’un côté l’originalité de l’expérience était tentante, autant la Mauve n’était pas le moins du monde rassurée à l’idée. Non pas qu’elle craignait que le Mandalorien l’échappe en plein vol, ou même que les mouvements d’air fasse qu’on voit tout ce qu’il y a sous sa tenue légère. Parce que pour le second point, ça ne serait pas la première fois que ça lui arriverait.
Mais surtout, elle était très curieuse de voir vraiment comment un Mandalorien pouvait ressentir le déplacement dans les airs avec son jetpack. Bon, la sensation serait forcément différente pour Isïana qui n’était pas en armure, mais c’était surtout les déplacements aériens qui intéressaient l’Agent Malva. Si jamais elle devait se retrouver à combattre un Mandalorien équipé de jetpacks, au moins, elle aurait conscience de ce qui était possible ou non. Parce que c’était bien joli de regarder d’en bas, mais c’était pas pareil !
« Eh bien … pourquoi pas ? C’est bien la première fois qu’on me propose de m’envoyer en l’air de cette façon, mais l’idée est intéressante. Surtout avec le soleil qui continue à décroître, ça doit procurer des vues intéressantes. »
Elle lui adressa un petit sourire et se tint prête à décoller, suivant les instructions de Talus. S’il y en avait à avoir. Elle devinait qu’elle n’allait pas pouvoir s’accrocher à lui depuis sans dos, le meilleur moyen de se prendre le souffle brûlant du jetpack sur soi. Mais en étant devant lui, avec ses lekkus mauves, ça ne risquait pas d’être pratique pour le Mandalorien. Ou alors il allait la porter comme une princesse ? Elle grimaça intérieurement rien qu’à l’idée.
« Et où allons-nous ? Sauf si c’est une surprise ? »
Écoutant la réponse, elle se laissa ensuite embarquer dans les airs, profitant de la vue et de la fausse sensation de voler. Et cela lui confirma rapidement qu’elle n’était pas une grande amatrice, préférant être à l’aise dans un véhicule. Mais au moins, ça pourrait lui faire une anecdote à sortir à Dezira à l’occasion !
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Jeu 23 Déc - 0:48
Talus observait comme Isïana allait réagir à sa proposition. Étant un grand utilisateur du jetpack, le mandalorien avait eu régulièrement eu l'occasion de voir les gens réagir en voyant un individu se déplacer ainsi dans les airs. En général, il y avait une dose d'admiration. En soit, cela n'avait rien de bien étrange. Après tout, pouvoir voler, c'était un rêve que la plupart des peuples partageaient, sauf bien sûr ceux qui en étaient capables. Certes, la technologie actuelle permettait sans mal de se déplacer dans les airs grâce à des speeders, vaisseaux ou autres. Cependant, voler avec un jetpack, c'était une expérience extrêmement différente. De plus, ce n'était pas donné à tous d'apprendre à en utiliser un. Quoiqu'il en soit, la twi'lek démontra une certaine surprise face à sa proposition. Toutefois, cela ne signifiait pas pour autant que cela l'intéresserait. De nombreux éléments pouvaient amener des individus à refuser ce genre d'expérience: une trop grande proximité, la peur des hauteurs, la peur de tomber, le manque d'intérêt, etc.
Au final, la femme accepta sa proposition, en profitant pour glisser un léger sous-entendu dans ses propos. Le mandalorien préféra cependant éviter de relever la chose. Elle se tenait prête pour le décollage, attendant simplement des instructions de sa part. Avant qu'il n'en donne, Isïana en profita pour lui demander s'il y avait une destination précise pour ce petit déplacement.
-En fait, il n'y a pas d'endroit précis que j'ai en tête. Peut-être sur une passerelle entre des bâtiments. Ça offrirait une belle vue de l'horizon. Enfin, on verra bien. Déjà, je pensais à un déplacement au-dessus d'une partie de la ville et au-dessus de l'océan. En gardant quand même une bonne hauteur. Autant éviter de percuter quelque chose. Sans parler de l'océan, je préfère éviter d'y aller trop près pour risquer de se prendre une vague ou d'attirer l'attention d'un prédateur marin.
Talus se tut un court instant, faisant défiler à l'intérieur de son casque divers réglages et informations importantes sur son équipement. Parfait, son jetpack était en parfaite condition et son réservoir plein à rabord.
-Alors, tout d'abord, quelques petites consignes de sécurité simple, Isïana. Si tu as un problème quelque conque pendant le vol, dis le immédiatement. Le bruit du jetpack n'est pas un problème en soit, on peut s'entendre sans difficulté. Ensuite, on évite de trop s'agiter, pour éviter de glisser et de faire une mauvaise chute. Surtout, ne glisse pas tes jambes ou tes lekkus derrière moi, tu pourrais risqué de trop les rapprocher de la propulsion et de te brûler. Tu pourras bouger des bras, mais évites de les mettre devant mes yeux. Finalement, je te préviendrai avant l'atterrissage et lorsque ça arrivera, il va falloir que tu replies tes jambes. Puisque tu n'as pas d'expérience dans ce genre de déplacement, tu ne sais pas comment faire un atterrissage sans risque. Tu pourrais te briser quelque chose. C'est compris?
Lorsque la Twi'Lek eut approuvé, le mandalorien s'approcha et se mis derrière elle, pour venir la saisir. Le mandalorien passa ses deux bras autant d'Isïana. Le premier au niveau de la taille et du ventre. Le second, au-dessus de la poitrine de la mauve. Puis, Talus la souleva légèrement, en soit elle pouvait sans mal toucher le sol de la pointe des pieds si elle le souhaitait. Une Twi'lek solidement collé contre soi, le rêve de bien des hommes. Au moins, le port d'armure pourrait éviter les réactions gênantes. Puis, il s'approcha d'une rembarde et se laissa tomber vers l'avant. Leur chute dura à peine plus de deux secondes, avant que le jetpack s'active et ne les propulse dans les airs. Le sol défilait à bonne vitesse sous eux et la ville semblait plus petite peu à peu. Le mandalorien évita de faire des pirouettes aériennes, se contentant d'augmenter ou de diminuer légèrement l'altitude et la vitesse. De temps à autre, ils passaient entre deux gratte-ciels. Puis, Talus dévia sa trajectoire pour s'éloigner de la cité et faire un rapide passage au-dessus de l'océan, environ 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'envolée dura encore un moment, avant que le mandalorien ne repère une passerelle entre deux édifices. D'un côté, ils auraient une vue sur l'océan et de l'autre sur la cité. Talus les emmena vers la passerelle, prenant plus d'altitude pour y atterrir avec un peu de hauteur. Il prévint rapidement la twi'lek qu'ils allaient se poser et attendit qu'elle ait replié ses jambes avant de procéder à l'atterrissage. Les pieds de Talus touchèrent le sol et le jetpack s'éteignit. C'est à ce moment que le mandalorien reposa Isïana sur le sol. Au loin, le soleil commençait lentement à disparaître à l'horizon, comme s'il s'enfonçait dans l'océan.
-Alors, comment as-tu trouvé ton baptême de l'air?
Au final, la femme accepta sa proposition, en profitant pour glisser un léger sous-entendu dans ses propos. Le mandalorien préféra cependant éviter de relever la chose. Elle se tenait prête pour le décollage, attendant simplement des instructions de sa part. Avant qu'il n'en donne, Isïana en profita pour lui demander s'il y avait une destination précise pour ce petit déplacement.
-En fait, il n'y a pas d'endroit précis que j'ai en tête. Peut-être sur une passerelle entre des bâtiments. Ça offrirait une belle vue de l'horizon. Enfin, on verra bien. Déjà, je pensais à un déplacement au-dessus d'une partie de la ville et au-dessus de l'océan. En gardant quand même une bonne hauteur. Autant éviter de percuter quelque chose. Sans parler de l'océan, je préfère éviter d'y aller trop près pour risquer de se prendre une vague ou d'attirer l'attention d'un prédateur marin.
Talus se tut un court instant, faisant défiler à l'intérieur de son casque divers réglages et informations importantes sur son équipement. Parfait, son jetpack était en parfaite condition et son réservoir plein à rabord.
-Alors, tout d'abord, quelques petites consignes de sécurité simple, Isïana. Si tu as un problème quelque conque pendant le vol, dis le immédiatement. Le bruit du jetpack n'est pas un problème en soit, on peut s'entendre sans difficulté. Ensuite, on évite de trop s'agiter, pour éviter de glisser et de faire une mauvaise chute. Surtout, ne glisse pas tes jambes ou tes lekkus derrière moi, tu pourrais risqué de trop les rapprocher de la propulsion et de te brûler. Tu pourras bouger des bras, mais évites de les mettre devant mes yeux. Finalement, je te préviendrai avant l'atterrissage et lorsque ça arrivera, il va falloir que tu replies tes jambes. Puisque tu n'as pas d'expérience dans ce genre de déplacement, tu ne sais pas comment faire un atterrissage sans risque. Tu pourrais te briser quelque chose. C'est compris?
Lorsque la Twi'Lek eut approuvé, le mandalorien s'approcha et se mis derrière elle, pour venir la saisir. Le mandalorien passa ses deux bras autant d'Isïana. Le premier au niveau de la taille et du ventre. Le second, au-dessus de la poitrine de la mauve. Puis, Talus la souleva légèrement, en soit elle pouvait sans mal toucher le sol de la pointe des pieds si elle le souhaitait. Une Twi'lek solidement collé contre soi, le rêve de bien des hommes. Au moins, le port d'armure pourrait éviter les réactions gênantes. Puis, il s'approcha d'une rembarde et se laissa tomber vers l'avant. Leur chute dura à peine plus de deux secondes, avant que le jetpack s'active et ne les propulse dans les airs. Le sol défilait à bonne vitesse sous eux et la ville semblait plus petite peu à peu. Le mandalorien évita de faire des pirouettes aériennes, se contentant d'augmenter ou de diminuer légèrement l'altitude et la vitesse. De temps à autre, ils passaient entre deux gratte-ciels. Puis, Talus dévia sa trajectoire pour s'éloigner de la cité et faire un rapide passage au-dessus de l'océan, environ 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'envolée dura encore un moment, avant que le mandalorien ne repère une passerelle entre deux édifices. D'un côté, ils auraient une vue sur l'océan et de l'autre sur la cité. Talus les emmena vers la passerelle, prenant plus d'altitude pour y atterrir avec un peu de hauteur. Il prévint rapidement la twi'lek qu'ils allaient se poser et attendit qu'elle ait replié ses jambes avant de procéder à l'atterrissage. Les pieds de Talus touchèrent le sol et le jetpack s'éteignit. C'est à ce moment que le mandalorien reposa Isïana sur le sol. Au loin, le soleil commençait lentement à disparaître à l'horizon, comme s'il s'enfonçait dans l'océan.
-Alors, comment as-tu trouvé ton baptême de l'air?
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Sam 8 Jan - 21:28
Isïana avait écouté attentivement les instructions de Talus, après avoir hoché simplement quant au fait que le Mandalorien n’avait pas une destination précise en tête. Elle réprima une grimace à l’idée d’avoir ses lekkus brûlés … Surtout que ça voudrait dire que son implant cybernétique serait probablement affecté et que cela impliquerait une réparation derrière. Avait-elle envie de revoir Zax pour cela ? Pas vraiment, non.
« Oui, c’est compris. »
Elle acquiesça à la fin de l'exposé du Mandalorien. En soi, ce n’était pas très compliqué à retenir. Essayer de bouger le moins possible, rester bien devant lui, ne pas le gêner et replier ses jambes à l’annonce de l'atterrissage. Certaines démarches administratives étaient bien plus complexes que cela ! Et de très loin !
Elle se laissa faire quand Talus la saisit. Tel quel, la Mauve aurait plus eu l’impression d’assister à un enlèvement qu’autre chose. Mais elle put constater très rapidement que le Mandalorien savait y faire et ne sentit pas réellement empoignée pour autant, ni ne craignait de se voir lâcher. Au-dessus du vide, cela n’aurait pas été des plus intéressants pour elle. Bon le contact contre l’armure mandalorienne était moins glamour que contre un torse chaud masculin, mais cela faisait aussi partie du jeu. Elle ne put cependant s’empêcher de se demander s’il y avait quelques réactions sous l’armure, justement !
Elle n’eut guère le temps d’y penser longtemps quand ils plongèrent dans le vide. Ce ne fut certes que deux secondes mais ce n’était pas ce à quoi Isïana s’était attendue comme décollage et elle se crispa naturellement contre Talus. Ce qui au final ne la fit pas bouger, ce qui était ironiquement parfait pour la suite.
La Twi'lek finit par se détendre ensuite rapidement une fois cet instant de mauvaise surprise passé. Même si ce n’était guère une grande amatrice des vols de ce genre, ayant eu des flashbacks soudains d’être à dos de Loktar sur Mandallia, elle devait reconnaître que c’était très grisant. Mais elle remercia clairement mentalement Talus de ne pas s’amuser à faire des pirouettes dans les airs. Son estomac n’aurait pas survécu à cela. Et quoi de moins sensuel qu’une Twi’lek qui vous vomit devant vous dans les airs !
Mais petit à petit, la Mauve réussit à prendre quelques repères et à être de moins en moins dérangée par ce type de déplacement pour le moins singulier. A vrai dire, elle allait presque commencer à trouver cela pas si mal quand il les fit atterrir sur une passerelle. Elle replia soigneusement ses jambes, sans risquer non plus de les brûler à cause du propulseur du jetpack, lorsque Talus la prévint de le faire. Un atterrissage parfait plus tard, Isïana put admirer la vue et eut un petit sourire en coin à la question de Talus.
« Honnêtement ? Comparé à ce que je m’imaginais à l’origine, très bien. Ce qui ne veut pas dire que je vais en redemander, du moins, à part pour rejoindre le plancher des banthas ensuite, mais je reconnais que c’est pas mal. Et ça rafraîchit bien. »
Elle eut un petit sourire en coin. Au moins, l’avantage d’être une Twi’lek, c’était qu’avec ses lekkus elle ne risquait pas d’être décoiffée contrairement à d’autres races à cheveux, poils ou autres fourrures en tout genre.
Elle vint ensuite s’asseoir sur le bord de la passerelle, les pieds dans le vide. Elle s’était placée dos à la cité et face à l’océan dans le reflet du soleil dans l’eau commençait lui aussi à disparaître petit à petit. Elle secoua ses jambes lentement, dans une posture presque enfantine, silencieuse quelques instants avant d’ajouter.
« Dans les holofilms, c’est à cet instant que la jolie Twi’lek lâche une phrase clichée d’amour, que le Mandalorien retire son casque et que ça s’embrasse joyeusement, dit-elle en lâchant un petit ricanement en suivant, pouffant ensuite à sa propre phrase, puis lâcha un profond soupir.
Mais bon, ce n’est pas comme si ça faisait une éternité que je n’y suis plus sensible, à ce genre de conneries. En tout cas, je me suis bien amusée avec toi Talus, c’était très divertissant, du début à la fin.
Enfin, en admettant que ça soit la fin. En règle générale, les soirées de ce genre. Je peux dire soirée, il va faire bientôt nuit et les éclairages ont commencé à être activés ! Du coup, ce type de soirée, je le finis dans la couche de mon camarade nocturne. »
Elle eut un petit sourire malicieux. Là, on ne pouvait pas dire qu’elle n’y allait pas directement. Fini les sous-entendus ! Cela intéressait Talus ? Tant mieux, les deux pourraient s’amuser joyeusement, Isïana n’en doutait pas une seconde. Cela n’intéressait pas Talus ? Cela ne risquait pas de décevoir la Mauve, elle s’était déjà suffisamment amusée comme cela. Ce ne serait que … la cerise sur le gâteau, dirons-nous ?
« Oui, c’est compris. »
Elle acquiesça à la fin de l'exposé du Mandalorien. En soi, ce n’était pas très compliqué à retenir. Essayer de bouger le moins possible, rester bien devant lui, ne pas le gêner et replier ses jambes à l’annonce de l'atterrissage. Certaines démarches administratives étaient bien plus complexes que cela ! Et de très loin !
Elle se laissa faire quand Talus la saisit. Tel quel, la Mauve aurait plus eu l’impression d’assister à un enlèvement qu’autre chose. Mais elle put constater très rapidement que le Mandalorien savait y faire et ne sentit pas réellement empoignée pour autant, ni ne craignait de se voir lâcher. Au-dessus du vide, cela n’aurait pas été des plus intéressants pour elle. Bon le contact contre l’armure mandalorienne était moins glamour que contre un torse chaud masculin, mais cela faisait aussi partie du jeu. Elle ne put cependant s’empêcher de se demander s’il y avait quelques réactions sous l’armure, justement !
Elle n’eut guère le temps d’y penser longtemps quand ils plongèrent dans le vide. Ce ne fut certes que deux secondes mais ce n’était pas ce à quoi Isïana s’était attendue comme décollage et elle se crispa naturellement contre Talus. Ce qui au final ne la fit pas bouger, ce qui était ironiquement parfait pour la suite.
La Twi'lek finit par se détendre ensuite rapidement une fois cet instant de mauvaise surprise passé. Même si ce n’était guère une grande amatrice des vols de ce genre, ayant eu des flashbacks soudains d’être à dos de Loktar sur Mandallia, elle devait reconnaître que c’était très grisant. Mais elle remercia clairement mentalement Talus de ne pas s’amuser à faire des pirouettes dans les airs. Son estomac n’aurait pas survécu à cela. Et quoi de moins sensuel qu’une Twi’lek qui vous vomit devant vous dans les airs !
Mais petit à petit, la Mauve réussit à prendre quelques repères et à être de moins en moins dérangée par ce type de déplacement pour le moins singulier. A vrai dire, elle allait presque commencer à trouver cela pas si mal quand il les fit atterrir sur une passerelle. Elle replia soigneusement ses jambes, sans risquer non plus de les brûler à cause du propulseur du jetpack, lorsque Talus la prévint de le faire. Un atterrissage parfait plus tard, Isïana put admirer la vue et eut un petit sourire en coin à la question de Talus.
« Honnêtement ? Comparé à ce que je m’imaginais à l’origine, très bien. Ce qui ne veut pas dire que je vais en redemander, du moins, à part pour rejoindre le plancher des banthas ensuite, mais je reconnais que c’est pas mal. Et ça rafraîchit bien. »
Elle eut un petit sourire en coin. Au moins, l’avantage d’être une Twi’lek, c’était qu’avec ses lekkus elle ne risquait pas d’être décoiffée contrairement à d’autres races à cheveux, poils ou autres fourrures en tout genre.
Elle vint ensuite s’asseoir sur le bord de la passerelle, les pieds dans le vide. Elle s’était placée dos à la cité et face à l’océan dans le reflet du soleil dans l’eau commençait lui aussi à disparaître petit à petit. Elle secoua ses jambes lentement, dans une posture presque enfantine, silencieuse quelques instants avant d’ajouter.
« Dans les holofilms, c’est à cet instant que la jolie Twi’lek lâche une phrase clichée d’amour, que le Mandalorien retire son casque et que ça s’embrasse joyeusement, dit-elle en lâchant un petit ricanement en suivant, pouffant ensuite à sa propre phrase, puis lâcha un profond soupir.
Mais bon, ce n’est pas comme si ça faisait une éternité que je n’y suis plus sensible, à ce genre de conneries. En tout cas, je me suis bien amusée avec toi Talus, c’était très divertissant, du début à la fin.
Enfin, en admettant que ça soit la fin. En règle générale, les soirées de ce genre. Je peux dire soirée, il va faire bientôt nuit et les éclairages ont commencé à être activés ! Du coup, ce type de soirée, je le finis dans la couche de mon camarade nocturne. »
Elle eut un petit sourire malicieux. Là, on ne pouvait pas dire qu’elle n’y allait pas directement. Fini les sous-entendus ! Cela intéressait Talus ? Tant mieux, les deux pourraient s’amuser joyeusement, Isïana n’en doutait pas une seconde. Cela n’intéressait pas Talus ? Cela ne risquait pas de décevoir la Mauve, elle s’était déjà suffisamment amusée comme cela. Ce ne serait que … la cerise sur le gâteau, dirons-nous ?
- Talus SkirataAl'verde
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Jeu 13 Jan - 1:43
En soit, le vol c'était plutôt bien passé. Il n'y avait eu aucun problème, comme Isïana qui était malade ou demandait à descendre. De plus, comme il le lui avait demandé, la twi'lek avait bien repliée les jambes lors de l'atterrissage, évitant ainsi des complications comme une cheville tordue ou des fractures aux jambes. Quant au sentiment de la femme mauve, elle afficha un léger sourire à sa question avant de répondre. Elle avait eu à apriori, mais avait bien aimé l'expérience en fin de compte, même si elle préférait éviter d'en redemander. Le mandalorien prit donc note mentalement d'utiliser de nouveau le jetpack pour redescendre et seulement redescendre de la passerelle. Isïana mentionna ensuite que cette petite escapade dans les airs avait été assez rafraîchissante. Rien de bien surprenant à cela, après tout, contrairement à lui, elle ne portait pas d'armure, donc elle avait ressentit le vent contre sa peau. Il observa ensuite la twi'lek alors qu'elle se déplaçait, curieux de voir laquelle des deux vues disponibles elle choisirait: ville ou océan? Ce fut finalement l'étendue d'eau qui eut droit à l'intention de la femme qui s'approcha et s'assit sur le bord de la passerelle, les pieds dans le vide. Au loin, le soleil de la planète commençait à disparaître lentement. Talus s'approcha à son tour, prenant place à la droite d'Isïana. Le mandalorien retira son casque, l'accrochant à sa ceinture.
Puis, la femme reprit la parole en évoquant des scénarios de holofilms, impliquant des mandaloriens et des twi'leks, en ricanant. Talus savait parfaitement de quoi elle parlait, ayant déjà vu ce genre de chose avec ses sœurs. Par contre, il avait aussi entendu bien des hommes, mandaloriens et non-mandaloriens, parlé de film comportant une telle équipe, mais avec des contextes très différents et un scénario presque inexistant... Isïana poursuivit, en lui avouant qu'elle c'était bien amusée en sa compagnie. Elle poursuivit en décrivant le genre de chose qu'elle pouvait faire lorsque la soirée débutait après ce genre de rencontre. On pouvait ajouter à cela que la twi'lek arborait un sourire très malicieux. Disons qu'elle ne passait pas par quatre chemins.
Au sein de la culture mandalorienne, il y avait certaines règles sur l'amour. Notamment le fait qu'un bon mandalorien ne doit pas s'amuser à séduire d'autres personnes afin de profiter d'elle et de lui briser le cœur ensuite. Toutefois, rien n'interdisait de passer du bon temps avec une personne. Difficile à dire pour l'heure si une éventuelle relation avec Isïana pouvait déboucher sur quelque chose de concret. Rien n'empêchait cependant Talus de profiter de cette soirée, tant qu'il se montrait franc avec elle. Pour l'heure, il avait une autre envie en tête. Le mandalorien sourit à la femme mauve. Puis, il se rapprocha d'elle et l'embrassa sans hésitation. Le tout durant un petit moment avant la séparation, Talus ayant le temps de ressentir la douceur des lèvres d'Isïana et son parfum.
-C'est une proposition des plus intéressantes. Toutefois, je me dois de te préciser un petit détail important.
Le mandalorien fouilla dans l'une des poches accrochés à sa ceinture pour en sortir un petit holoprojecteur. Il fit défilé divers dossier avant d'ouvrir celui l'intéressant. L'hologramme d'un chasseur beskad fit son apparition, ainsi qu'une représentation miniature de Talus près du vaisseau. On pouvait voir facilement le détail dont le mandalorien voulait parler: la taille du vaisseau. Pas besoin d'être un expert pour comprendre que ce genre de vaisseau disposait uniquement d'un poste de pilotage et d'aucune pièce autre. Surtout qu'il était assez grand pour une personne, pas plus.
-Comme tu peux le voir, mon vaisseau n'est pas vraiment le meilleur des endroits pour passer la nuit. Donc, soit on se trouve un hôtel, soit on se tourne vers ton vaisseau. Si tu en as un bien sûr.
La réponse de la twi'lek ne se fit pas attendre, alors qu'elle lui donnait la localisation de son vaisseau personnel. Comme aucun des deux ne voulaient faire tarder la chose davantage, ils se levèrent, Talus remis son casque et reprit la femme dans ses bras. Puis, il s'approcha du bord et se laissa tomber, activant le jetpack dès que la descente débuta, afin de ralentir leur chute. La force de l'appareil n'augmentant qu'à quelques mètres du sol pour permettre un atterrissage en douceur. Ils marchèrent ensuite en direction du spatioport où attendait le vaisseau d'Isïana. Comme elle l'avait fait plus tôt, la twi'lek se colla sur Talus, ce dernier passa son bras derrière elle, venant la prendre par la taille. Du moins, jusqu'à ce qu'elle se charge de la faire descendre jusqu'à sa taille. La marche leur sembla durer bien plus longtemps qu'elle ne le fut réellement, avant d'arriver enfin au vaisseau de la mauve. Isïana l'attrapa alors par le bras, guidant Talus dans le vaisseau et l'entraînant vers la pièce lui servant de chambre. Avant de finalement se précipiter sur lui, pour le faire tomber sur le lit. La suite promettait d'être magique.
Puis, la femme reprit la parole en évoquant des scénarios de holofilms, impliquant des mandaloriens et des twi'leks, en ricanant. Talus savait parfaitement de quoi elle parlait, ayant déjà vu ce genre de chose avec ses sœurs. Par contre, il avait aussi entendu bien des hommes, mandaloriens et non-mandaloriens, parlé de film comportant une telle équipe, mais avec des contextes très différents et un scénario presque inexistant... Isïana poursuivit, en lui avouant qu'elle c'était bien amusée en sa compagnie. Elle poursuivit en décrivant le genre de chose qu'elle pouvait faire lorsque la soirée débutait après ce genre de rencontre. On pouvait ajouter à cela que la twi'lek arborait un sourire très malicieux. Disons qu'elle ne passait pas par quatre chemins.
Au sein de la culture mandalorienne, il y avait certaines règles sur l'amour. Notamment le fait qu'un bon mandalorien ne doit pas s'amuser à séduire d'autres personnes afin de profiter d'elle et de lui briser le cœur ensuite. Toutefois, rien n'interdisait de passer du bon temps avec une personne. Difficile à dire pour l'heure si une éventuelle relation avec Isïana pouvait déboucher sur quelque chose de concret. Rien n'empêchait cependant Talus de profiter de cette soirée, tant qu'il se montrait franc avec elle. Pour l'heure, il avait une autre envie en tête. Le mandalorien sourit à la femme mauve. Puis, il se rapprocha d'elle et l'embrassa sans hésitation. Le tout durant un petit moment avant la séparation, Talus ayant le temps de ressentir la douceur des lèvres d'Isïana et son parfum.
-C'est une proposition des plus intéressantes. Toutefois, je me dois de te préciser un petit détail important.
Le mandalorien fouilla dans l'une des poches accrochés à sa ceinture pour en sortir un petit holoprojecteur. Il fit défilé divers dossier avant d'ouvrir celui l'intéressant. L'hologramme d'un chasseur beskad fit son apparition, ainsi qu'une représentation miniature de Talus près du vaisseau. On pouvait voir facilement le détail dont le mandalorien voulait parler: la taille du vaisseau. Pas besoin d'être un expert pour comprendre que ce genre de vaisseau disposait uniquement d'un poste de pilotage et d'aucune pièce autre. Surtout qu'il était assez grand pour une personne, pas plus.
-Comme tu peux le voir, mon vaisseau n'est pas vraiment le meilleur des endroits pour passer la nuit. Donc, soit on se trouve un hôtel, soit on se tourne vers ton vaisseau. Si tu en as un bien sûr.
La réponse de la twi'lek ne se fit pas attendre, alors qu'elle lui donnait la localisation de son vaisseau personnel. Comme aucun des deux ne voulaient faire tarder la chose davantage, ils se levèrent, Talus remis son casque et reprit la femme dans ses bras. Puis, il s'approcha du bord et se laissa tomber, activant le jetpack dès que la descente débuta, afin de ralentir leur chute. La force de l'appareil n'augmentant qu'à quelques mètres du sol pour permettre un atterrissage en douceur. Ils marchèrent ensuite en direction du spatioport où attendait le vaisseau d'Isïana. Comme elle l'avait fait plus tôt, la twi'lek se colla sur Talus, ce dernier passa son bras derrière elle, venant la prendre par la taille. Du moins, jusqu'à ce qu'elle se charge de la faire descendre jusqu'à sa taille. La marche leur sembla durer bien plus longtemps qu'elle ne le fut réellement, avant d'arriver enfin au vaisseau de la mauve. Isïana l'attrapa alors par le bras, guidant Talus dans le vaisseau et l'entraînant vers la pièce lui servant de chambre. Avant de finalement se précipiter sur lui, pour le faire tomber sur le lit. La suite promettait d'être magique.
- Isïana NymAdministratrice de l'APEX
Re: Un instant de tranquillité, a priori (PV Talus Skirata)
Lun 17 Jan - 20:49
Dire qu’elle ne s’attendait pas à ce baiser n’aurait clairement pas été exagérée. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, elle qui faisait tout pour l’avoir. Autant dire qu’elle en profita bien jusqu’à ce que leurs lèvres se séparent. Elle dissimula un petit sourire victorieux pour lever rapidement un sourcil interrogatif à la remarque de Talus. Un petit détail important ?
Elle l’observa donc sortir un petit holoprojecteur. Elle était pour le moins intriguée mais attendit patiemment qu’il affiche le bon hologramme, posant simplement ses mains sur ses cuisses. Elle comprit rapidement où il voulait en venir quand elle put voir l’échelle du vaisseau du Mandalorien. Elle ne put retenir un sourire amusé. Oh, il y avait toujours moyen de faire l’amour dans un endroit aussi étroit avec beaucoup d’imagination. Disons simplement que ce n’était pas le plus agréable, probablement ni pour elle ni pour lui, mais surtout cela voulait dire adieu à toute forme d’intimité. Elle acquiesça du coup ensuite au propos de Talus.
« Oui, je vois ça. J’ai un vaisseau qui possède sa propre cabine. Le lit n’est pas très large mais … je ne pense pas que ça sera très problématique. »
Cela sembla une évidence pour les deux qui entamèrent le chemin vers le vaisseau d’Isïana, ce qui impliqua donc de se relever, que Talus la fasse descendre avec son jetpack, qu’ils se rendent au spatioport qui n’était au final pas si loin que cela de leur position initiale.
Bien entendu, la Mauve reprit son petit numéro de Twi’lek collante, ce qui ne sembla pas trop déranger le Mandalorien. Elle se demanda sur le trajet ce à quoi il pouvait bien penser. De son côté, contrairement à ce qu’elle pouvait montrer, elle n’était pas si pressée que cela. Elle savait être patiente pour apprécier encore plus le moment venu !
Sur le chemin, elle envoya tout de même un message au droïde pilote qui devait probablement être à bord. Il avait quartier-libre, il pouvait aller s’acheter de nouveaux composants en ville. Bref, n’importe quelle excuse pour qu’il ne vienne pas déranger Isïana et Talus pendant qu’ils feraient leurs affaires. Parce qu’elle suspectait TR-36 d’être capable de toquer à la porte au pire moment en disant qu’ils faisaient trop de bruit. Ou ce genre de choses.
La Mauve fut donc satisfaite de constater que quand elle ouvrit le sas de l’Améthyste, le transport Kandar qui était son vaisseau de fonction. Pas de TR-36 à l’horizon. Parfait. Isïana guida donc Talus dans l’une des trois pièces du vaisseau, la porte de la chambre s’ouvrant pour laisser place à une pièce impeccablement rangée.
Quant à la suite … Eh bien … La Mauve fit en sorte de désactiver les caméras internes du vaisseau. Il n’y en avait pas dans sa chambre mais … sait-on jamais. Ce qui se passe dans la chambre d’Isïana, reste dans la chambre d’Isïana …
Quant au lendemain. Eh bien … Sans doute que la jolie Mauve ferait en sorte de garder une adresse de contact. Sait-on jamais, si Isïana avait un jour besoin des services de Talus pour une mission, et plus si affinités ?
Elle l’observa donc sortir un petit holoprojecteur. Elle était pour le moins intriguée mais attendit patiemment qu’il affiche le bon hologramme, posant simplement ses mains sur ses cuisses. Elle comprit rapidement où il voulait en venir quand elle put voir l’échelle du vaisseau du Mandalorien. Elle ne put retenir un sourire amusé. Oh, il y avait toujours moyen de faire l’amour dans un endroit aussi étroit avec beaucoup d’imagination. Disons simplement que ce n’était pas le plus agréable, probablement ni pour elle ni pour lui, mais surtout cela voulait dire adieu à toute forme d’intimité. Elle acquiesça du coup ensuite au propos de Talus.
« Oui, je vois ça. J’ai un vaisseau qui possède sa propre cabine. Le lit n’est pas très large mais … je ne pense pas que ça sera très problématique. »
Cela sembla une évidence pour les deux qui entamèrent le chemin vers le vaisseau d’Isïana, ce qui impliqua donc de se relever, que Talus la fasse descendre avec son jetpack, qu’ils se rendent au spatioport qui n’était au final pas si loin que cela de leur position initiale.
Bien entendu, la Mauve reprit son petit numéro de Twi’lek collante, ce qui ne sembla pas trop déranger le Mandalorien. Elle se demanda sur le trajet ce à quoi il pouvait bien penser. De son côté, contrairement à ce qu’elle pouvait montrer, elle n’était pas si pressée que cela. Elle savait être patiente pour apprécier encore plus le moment venu !
Sur le chemin, elle envoya tout de même un message au droïde pilote qui devait probablement être à bord. Il avait quartier-libre, il pouvait aller s’acheter de nouveaux composants en ville. Bref, n’importe quelle excuse pour qu’il ne vienne pas déranger Isïana et Talus pendant qu’ils feraient leurs affaires. Parce qu’elle suspectait TR-36 d’être capable de toquer à la porte au pire moment en disant qu’ils faisaient trop de bruit. Ou ce genre de choses.
La Mauve fut donc satisfaite de constater que quand elle ouvrit le sas de l’Améthyste, le transport Kandar qui était son vaisseau de fonction. Pas de TR-36 à l’horizon. Parfait. Isïana guida donc Talus dans l’une des trois pièces du vaisseau, la porte de la chambre s’ouvrant pour laisser place à une pièce impeccablement rangée.
Quant à la suite … Eh bien … La Mauve fit en sorte de désactiver les caméras internes du vaisseau. Il n’y en avait pas dans sa chambre mais … sait-on jamais. Ce qui se passe dans la chambre d’Isïana, reste dans la chambre d’Isïana …
Quant au lendemain. Eh bien … Sans doute que la jolie Mauve ferait en sorte de garder une adresse de contact. Sait-on jamais, si Isïana avait un jour besoin des services de Talus pour une mission, et plus si affinités ?
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