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Le meilleur moyen de ralentir un land-speeder c'est de parier dessus. Empty Le meilleur moyen de ralentir un land-speeder c'est de parier dessus.

Mer 30 Déc - 13:52



Equipement :


Son premier objet, et finalement le plus important, n'est autre que son masque et ses lentilles qui couvrent le bas de son visage et ses yeux respectivement. Lui permettant de survivre dans une atmosphère composée en grande partie d'oxygène et protégeant le liquide oculaire qui lui permet de voir, cette partie de son équipement est littéralement vitale dans l'écrasante majorité de la galaxie pour lui et les siens.

Vient ensuite son sabre laser, une arme à la lame jaune qui ne se démarque en rien des milliers qu'on peut trouver à la ceinture d'autres jedis, siths et autres droïdes qui ont la chance d'en posséder si ce n'est la couleur de ladite lame.
Toutefois son sabre n'est pas sa seule arme. En effet avec le symbole de sa fonction, également à sa hanche, se trouve un pistolet blaster marqué par les ans sur la poignée duquel sont gravées les initiales de son propriétaire.

Lorsqu'il n'est pas habillé des robes qui permettent généralement de reconnaître un jedi, Si'ryln revêt, surtout en mission, quelques plaques d'armure, qui ne sont pas sans rappeler celles portées par les clones de la Grande Armée. Toutefois il est bien rare de le voir dans une armure complète, plus souvent il se contente des épaulières, des avant-bras et du plastron. Il a également modifié son casque pour intégrer les mêmes mécanismes que ceux de son masque, lui permettant de filtrer l'atmosphère.

           

Description physique :


L'un des problèmes, ou plutôt s'agit-il d'un avantage, de Si'rlyn, serait qu'il a un physique des plus communs. Alors certes il sortirait du lot dans un groupe d'humains, par exemple, mais dans une foule il devient bien plus difficile à trouver. Mesurant un mètre soixante-dix et quelques et étant plutôt mince, maigre diraient certains, l'ombre n'a pas trop de mal à se faufiler un peu partout. Toutefois il y a bien une chose qui le distingue de nombre de ces semblables : ses yeux. En effet au centre de cet océan de ténèbres que sont ses orbites, se trouvent deux points argentés signes dans son espèce d'un lien avec la force mais encore faut-il le savoir pour le remarquer ; ou du moins pour remarquer cette affinité et ne pas la prendre pour une lubie d'un alien avec un peu trop d'argent pour son bien. Toutefois à cause des lunettes protectrices qui recouvrent la plupart du temps ses yeux, il est difficile de s'en rendre compte. Il serait également possible de le reconnaître via les cicatrices qu'il a pu accumuler au fil des ans et des missions toutefois elles ont tendance à se perdre dans les replis de la peau qui recouvre son crâne. Il n'est d'ailleurs pas rare de les confondre, pourvu qu'on y fasse pas trop attention, avec les quelques tâches qu'on peut trouver justement sur sa peau. Quant à la partie inférieure de son visage, la majorité est recouverte par le masque qui filtre l'air autour de lui pour lui permettre de respirer. Le masque en lui-même prends la forme d'une pièce de métal qui épouse la courbure longiligne de sa mâchoire. Il recouvre non seulement sa bouche mais également la paire de défense qui flanque ladite bouche

             

Description mentale :


Si'rlyn a en partie hérité de la mentalité kel'dorienne concernant la justice même s'il n'a, au final pas grandit bien longtemps sur son monde d'origine. L'idée manichéenne du monde qu'il a a est, sans doute, une force pour la responsabilité qu'il a accepté d'endosser en posant le pied sur la voie de l'ombre jedi. L'idée qu'une action est soit bonne, soit mauvaise, a évoluée, peut-être même mûrie, au fur et à mesure de son apprentissage. Maintenant, une action profite soit au côté obscur, soit au côté lumineux de la force. Ainsi le fond, comme la forme, de l'action en elle-même n'a que bien peu d'importance tant qu'elle profite au côté lumineux et qu'elle affaiblit le côté obscur. Pour une ombre, le doute se montre bien plus dangereux que pour les autres branches de l'ordre et un tel schémas de pensée est même vital : savoir en un instant ce qui est bon ou non est nécessaire pour ne pas risquer de sombrer du mauvais côté de la force et donc servir l'ennemi juré de la liberté. Étant donné sa place dans l'ordre jedi, ça ne surprendra sans doute personne d'entendre qu'il n'apprécie pas vraiment les siths et leurs agents et il se trouve qu'il n'hésitera nullement lorsqu'il est question de leur prendre la vie ; et ce qu'il s'agisse d'un enfant ou d'un vieillard, son sens de l'honneur disparaissant alors comme chair au contact d'un sabre-laser. Très tôt dans sa formation il est arrivé à la conclusion que la mort d'une personne soutenant le côté obscur de la force profite forcément au côté lumineux ce qui fait que ce ne sont pas les siths qu'il a tué qui vont l'empêcher de dormir ; de toute façon il est prêt à parier que si jamais un sith l'avait tué, ce dernier dormirait comme un bébé sans s'inquiéter de la mort d'un jedi alors, comme on dit : c'est de bonne guerre.


         
         

Histoire :


1456 : il n'est jamais trop tard pour paniquer.

Yril resta immobile alors que le nuage de poussière passait autour de lui. Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale alors que Tha'lo attrapa sa main. La jeune kel'dorienne, comme la poignée d'autres enfants, était inquiète du futur qui les attendaient ; d'ordinaire ils auraient regardé le sage qui les avaient mené jusqu'à cette plaine battue par les vents mais ce dernier leur tournait le dos alors ils s'étaient rabattue sur le seul d'entre eux qui semblait confiant. Toutefois il ne l'était pas. Et comment aurait-il pu l'être ? Il savait mieux cacher sa nervosité que ses compagnons. Après de longues minutes d'attente angoissée un vaisseau approcha enfin de leur position, luttant contre les esprits des vents qui ne voulaient visiblement pas qu'une partie de la jeunesse, aussi infime soit-elle, ne quitte la planète. Mais malgré les efforts desdits esprits, l'appareil toucha terre et une rampe descendit à l'arrière du véhicule pour laisser descendre deux silhouettes sombres, menaçantes autant de par leur taille que de par leur calme apparent. Levant la tête pour observer ce qui devait être leur visage, les enfants se regroupèrent autour d'Yril alors que le sage fit plusieurs pas en direction des étrangers et il fut bien vite imité par l'enfant qui refusait de laisser la peur, l'appréhension, prendre le dessus et dicter ses réactions. Le maître de l'ordre leur avait assuré qu'ils n'auraient rien à craindre, sans doute le maître l'aurait su si dans un futur plus ou moins proche ces étrangers étaient dangereux et si c'eut été le cas alors il n'aurait pas consentis à leur confier ces jeunes sensitifs. Du moins c'était ce que le jeune kel'dorien se répétait encore et encore pour se donner la force de faire un pas de plus. Jusqu'à ce qu'il soit suffisamment proche pour entendre des bribes de conversation par-dessus le rugissement du vent. Toutefois il fut bien incapable de comprendre ce qui était échangé entre les trois adultes car aucun ne parlaient le kel'dor. Après quelques secondes, un des étrangers fit un pas de côté et s'approcha lentement du groupe d'enfants, une mallette à la main, ployant le genoux pour se mettre à leur niveau. Il ouvrit la mallette en question et leur désigna son contenu d'un geste presque théâtrale de la main.


« Vous allez avoir besoin de ces masques. » La voix du sage fit sursauter Yril qui se ressaisit bien vite avant de s'emparer d'un des masques pour le mettre sur son visage tandis que le second étranger passa derrière lui pour l'aider à le mettre en place et le fixer. Puis ce fut au tour de Tha'lo qui recula instinctivement devant la main gantée de l'étranger. « Inutile d'avoir peur, les jedis servent et défendent autrui. »


La main réconfortante du sage vint se poser sur l'épaule de la jeune fille alors que l'étranger reculait aussi lentement qu'il s'était initialement approché. Avec la présence familière de leur mentor, les autres enfants acceptèrent l'aide des jedis pour mettre leur équipement protecteur et après un dernier au-revoir ils montèrent dans le vaisseau avant de finalement quitter Dorin.


1458 : la mauvaise foi disparaît dès qu'on a l'avantage.

Yril expira longuement et ouvra finalement les yeux. Il se trouvait avec d'autres novices de diverses races peuplant la galaxie, dans une pièce éclairée, assis en tailleur, les mains posées sur ses genoux.

« Y'a-t-il un problème ? » S'il y en avait parmi les novices qui ne réagirent pas en entendant la voix de leur professeur, Yril leva les yeux vers ce dernier, sachant très bien que c'était à lui qu'il s'adressait.
« Non, maître, pas vraiment. Je me demandais pourquoi est-ce que nous passons tant de temps à méditer et si peu à parfaire notre maîtrise du sabre. »
« Que tu veuilles t'entraîner est louable mais pourquoi le sabre ? La méditation ne te convient-elle pas ? »
« Si, c'est juste que... comment pouvons nous protéger si nous passons si peu de temps avec une arme entre les mains ? »
« Parce que, en un sens, dès que ton doigt active ton sabre-laser, tu as déjà échoué. »

Le kel'dorien reprit une inspiration et ferma à nouveau les yeux pour se replonger dans sa méditation. S'il n'était pas d'accord avec ce qui lui fut dit, ou qu'il n'avait pas vraiment compris, il ne voulait pas contredire un maître jedi et encore moins en public, préférant éviter de faire deux fois la même erreur. A la place il décida qu'il demanderait une minute de son temps au maître une fois la séance terminée.


1464 : la vie est bien plus simple quand on a quelqu'un sur qui rejeter la faute.

« Si'ryln, tu laisses encore tes pieds te trahir. » Le padawan en question fit claquer ses deux défenses, signe que son maître avait finit par comprendre comme étant une marque d'agacement, avant de prendre en compte la remarque dudit maître. « Tiens-toi plus droit et reste neutre ; ça ne sert à rien de garder tes pieds alignés si tu penches d'un côté, un adversaire un peu attentif pourra facilement deviner ton intention. »

A nouveau le kel'dorien rectifia sa posture, tentant d'imiter son maître qu'il espérait ne pas singer plus qu'autre chose. Passer du shii-cho au reverse shien, deux styles si éloignés l'un de l'autre, ne fut pas évident mais pourtant nécessaire. Toutefois ça n'avait été qu'un problème passager, comme lorsqu'il débutait l'apprentissage du basique, ses phrases étaient des mélanges grossiers du basique et de sa langue maternelle mais il avait finit par être capable de parler sans mal dans l'une ou l'autre des deux langues ; même si le kel'dor remontait parfois à la surface, lorsqu'il était en colère ou fatigué par exemple. De la même façon lorsqu'il avait commencé son apprentissage, sa garde avait été un mélange de shii-cho et de reverse shien qui devait donner quelque chose de ridiculement inefficace au point d'en être risible. Certain d'être bien placé et d'avoir une garde au moins correcte aux yeux de son maître, Si'ryln se lança à l'attaque de son mentor dans un saut de force. Ce dernier esquivait avec une facilité déconcertante ce qui piquait la fierté du padawan qui redoubla ses efforts, frappant de taille par tous les angles qui lui étaient possibles. Il était aussi rapide qu'il le pouvait mais il savait qu'aux yeux de l'humain sur qui il s'acharnait, il devait être d'une lenteur exaspérante.

Jusqu'au moment où le kel'dorien vit son sabre d'entraînement s'arrêter, bloqué par celui de son maître sans même qu'il n'ait pu le voir arriver dans sa main et venir au contact du sien. Mais il n'eut pas le loisir de réagir, dans son champ de vision périphérique la main libre de Rann propulsa son apprenti en arrière. S'écrasant contre le mur en pierre, ce dernier laissa un grognement de douleur passer ses lèvres avant de se relever pour se rendre compte que son arme n'était plus dans sa main mais dans celle du jedi en face de lui.

« Je croyais que vous n'utiliseriez pas la force, maître. »
« Et je croyais que tu avais compris qu'il ne fallait pas croire ce que disent les siths, surtout en combat. » Le jedi s'en alla reposer les armes d'entraînement à leur place tandis que son apprenti s'approchait lentement de lui.
« Contre un vrai sith je... »
« Tu te serais protégé de la poussée de force ?  Non, tu te serais fait avoir, je le sais Si'ryln, j'ai été à ta place. » L’intéressé n'appréciait pas l'impolitesse de Rann qui venait de lui couper la parole mais il savait que si ça ne lui plaisait pas davantage que d'habitude c'était parce que son maître avait raison. « C'est assez pour aujourd'hui. »

L'humain déposa les deux sabres à leurs place sur le râtelier avant de passer une main dans ses longs cheveux blonds tirés en arrière. Ses mains se joignirent ensuite, disparaissant dans les manches de sa robe de bure. Il fut bien vite imité par son apprenti alors qu'ils sortaient de la salle. Après quelques pas, le maître jedi tourna la tête vers son padawan qui regardait le sol défilant sous leurs pieds.

« Qu'est-ce qui te préoccupes ? »
« Je veux venir avec vous dans votre prochaine mission, maître. »
« Tu n'es pas encore prêt. »
« Et quand le serais-je ? Lemdu est rentré hier de sa seconde mission. »
« Quand tu seras un adulte, Si'ryln, tu n'as que treize ans et puis ne te compares pas à d'autres, surtout lorsque vous n'apprenez pas les mêmes choses. Lemdu n'a pas vocation à devenir une ombre, vous n’apprenez pas les mêmes choses, vos missions, et les risques, ne sont pas les mêmes. »
« Je sais, je sais, maître, mais j'ai tout de même l'impression d'être en retard. »
« Cette impression persistera à jamais si tu t'entêtes à comparer tes faiblesses aux forces d'autrui. »


1471 : La guerre est la continuation de la diplomatie mais contrairement aux soldats, les diplomates ont droit à du bon vin.

La navette tourna lentement sur elle-même pour se poser à l'extérieur d'une villa proche de Theed, afin d'en rejoindre d'autres, des navettes, qui ressemblaient davantage à des œuvres d'art qu'à des moyens de transports. Descendant avec son maître, Si'rlyn resta un instant à contempler le paysage idyllique qu'offrait Naboo à ses yeux, flanquant la villa en elle-même. Il était difficile de croire, en observant ces grandes plaines et ces majestueuses montagnes se découpant sur le ciel nocturne, que la galaxie était plongée depuis si longtemps dans une guerre si sanglante.

« Maître Si'rlyn ne vient pas ? » La voix du droïde qui accompagnait les deux jedis sortit le padawan de sa contemplation.
« Si, j'arrive. »

Il pressa ensuite le pas pour rejoindre Rann qui avait bien avancé sur la promenade flanquée de statues de plusieurs mètres de haut. Pour quiconque s'était un peu préparé à venir en se renseignant sur les lieux et ses propriétaire, comme c'était le cas des jedis, il était possible de reconnaître des représentations d'illustres ancêtres mais cela n'avait que peu d'importance. En bas d'un escalier qu'une dizaine de personnes pourraient emprunter côte à côte, un serviteur accueillit les visiteurs en accompagnant leur montée des nombreuses marches où des soldats en armure cérémonielles richement décorées avec des armes qui auraient davantage leurs places dans un musée que sur un champ de bataille les saluaient sur leurs passage. Puis le héraut les annonça après qu'ils aient finalement pénétré dans le hall d'entrée mais la foule de silhouettes portant des dizaines de livrées et d'uniformes différents ne prends même pas la peine de tourner la tête. Si'rlyn doute même que quiconque aient entendu lorsqu'ils furent annoncés ou alors les innombrables anonymes qui composent ladite foule avaient un certain talent pour ignorer ce qui ne les intéressaient pas.

Une indifférence à laquelle le kel'dorien s'était accoutumé, une indifférence qu'il avait appris à aimer. Se faisant l'ombre de son maître, Si'rlyn observe Rann saluer diverses personnalités de la république et se laissa présenter comme son assistant. Échangeant à son tour quelques banalités avec les convives, le padawan se fit attirer par son maître.

« La réception va commencer, je comptes sur toi pour être vigilant, je m'occupe du sith, occupes-toi de son apprenti. »

Un hochement de tête plus tard et le duo se mit à suivre le flot d'invités, en direction d'une salle attenante au hall d'entrée. Il se rendit compte, au sommet d'une nouvelle volée d'escalier, que, en fin de compte, la foule était nombrable, il en estima le nombre à environ trois, peut-être quatre cent personnes. Se mélangeant à nouveau aux convives, échangeant quelques mots pour finalement s'excuser et faire quelques pas avant d'être appelé par quelqu'un d'autre, ou un groupe, voulant faire sa connaissance ; une fois de plus il se mit à penser que les jedis n'avaient pas tort : le don d'empathie était autant un don qu'une malédiction. Et puis le kel'dorien se retrouva contre un mur, enfin seul, sentant les effets de l'alcool lui monter à la tête, il ne savait pas combien de temps s'était écoulé depuis son arrivée mais il avait l'impression d'avoir parlé à toute la galaxie bien qu'il fut bien incapable de mettre un nom sur la majorité des visages devant lui. Il déglutit dans l'espoir vain de stopper le tournis qui commençait à le saisir.

« Vous n'avez pas l'air d'être habitué aux soirées mondaines. »
« Oui et non. » Répondit le jedi sans même tourner la tête vers celui qui lui avait adressé la parole. La réponse laconique de Si'rlyn fit rire son interlocuteur qui lui tendit une main et cette dernière fut rapidement serrée alors que le padawan usait de la force pour guérir le malaise qui pointait le bout de son nez.
« Je me rappel de la première soirée à laquelle j'ai assistée. » L'humain sembla faire un petit voyage dans ses souvenirs avant de revenir à la réalité. « Je m'appelle Farlox Thovu, je fait partie du corps diplomatique de la république. »
« Enchanté, je m'appelle Si'rlyn Nolro, je travaille pour Rothana Heavy Enginnering. »
« Vous n'avez peut-être pas choisi le bon endroit pour trouver de nouveaux clients, mon ami. »  Farlox porta une pâtisserie à ses lèvres, offrant quelques instants au kel'dorien pour réfléchir à sa phrase qui flottait encore dans l'air. Toutefois la seule chose que se disait le padawan en voyant le diplomate c'était qu'il ferait mieux de manger un peu moins ; et de moins boire également, avec son teint jaunâtre et sa corpulence il n'aurait pas été difficile de le confondre avec un hutt.
« Et pourquoi donc ? » Si'rlyn attendit patiemment que son interlocuteur finisse de mâcher, prenant ces quelques instants pour laisser son regard embrasser la pièce et ses occupants.
« Parce que ça n'intéresse personne ici présent, en tout cas si vous êtes là pour vendre des vaisseaux ou des armes. » Un sourire amusé passa sur ses lèvres alors que ses yeux verts se posèrent sur un rodien qui riait avec un groupe de convives. « Monsieur Ztoff a l'air de bien prendre sa défaite, n'est-ce pas ?  Une langue odieuse dirait qu'il n'attends qu'un mécène fortuné pour financer une nouvelle campagne afin de finalement prendre la place qu'il désire tant au sénat. » Farlox attrapa un verre sur un plateau que transportait un droïde avec une célérité que sa masse ne laissait pas deviner.
« Pourquoi ne pas vous proposer ? » Imitant le diplomate, le kel'dorien s'empara à son tour d'un verre pour qu'ils puissent boire une gorgée ensemble.
« Une bataille désespéré fait un très bon holo-film mais la fiction a cela d'intéressant qu'il s'agit, justement, de fiction. Disons que je sais choisir mes combats. »
« Il me semble que vous avez loupé une carrière militaire, la Grande Armée pourrait avoir besoin de votre... sens stratégique. » Le rire de l'humain attira un ou deux regards des personnes plus proches ce qui le décida à cacher le sourire qui flottait encore sur ses lèvres derrière son verre à moitié plein. Il se retourna alors vers le buffet, dont la venue initiale de Si'rlyn l'avait distrait, pour faire disparaître un peu plus de nourriture dans le gouffre qu'était sa bouche. « J'y songerais le jour où la Grande Armée aura des petits fours. »

Profitant de la reprise d'intérêt du diplomate pour la nourriture, le kel'dorien laissa l'humain s’empiffrer avec toute la grâce qu'exigeait sa profession après avoir repéré maître Rann. Le jedi discutait avec une chanteuse à la voix cristalline et le padawan dut admettre qu'il avait rarement vu une robe complémenter aussi bien la peau bleue d'une twi'lek.

« Yepmika, puis-je vous présenter mon assistant et ami, Si'rlyn Nolro ? »
« Enchantée d'enfin vous rencontrer, après tout ce que j'ai pu entendre à votre sujet. » Si le regard que lança Si'rlyn à son mentor était caché derrière les protection oculaires qu'il portait, l'humain n'avait pas besoin de voir les yeux de son apprentis pour savoir de quoi il retournait et le sourire un peu idiot qui en naquit provoqua un tintement des défenses du kel'dorien.
« J'espère qu'il ne vous a pas trop ennuyé avec ses vieilles histoires. »
« Au contraire. » S'exclama-t-elle presque avec une pointe d'indignation. « Si cela ne vous dérange pas j'aimerais vous entendre raconter la fois où vous avez échappé à un cartel en orbite de Bothawui . »
« Une prochaine fois, très chère. » Cette fois Si'rlyn retint un soupir de soulagement alors que son maître venait à sa rescousse. « Nous devons nous en aller, une affaire urgente requiert notre attention. »
« Alors j'attendrais... mais ne tardez pas trop. » Après un sourire chaleureux elle disparut dans la foule, probablement pour faire ce pourquoi elle était là : chanter. Les deux jedis n'échangèrent pas un mot sur le chemin du retour jusqu'à ce que Rann ne rompe le silence alors qu'ils montèrent dans la navette qui les avaient menés jusqu'ici pour retourner à leur vaiseau.
« Il est partis, probablement avant même que nous arrivions. »
« Vous avez une idée d'où il a bien pu aller ? » L'humain sembla se perdre dans une intense réflexion pendant quelques instants avant d'en sortir en poussant un soupir.
« Non. Mais nous allons le découvrir. Le côté obscur finit toujours par laisser des traces. »
« Et... » le kel'dorien posa son coude sur le rebord intérieur de la portière du véhicule puis posa sa tête contre son poing avant de regarder les diverses lumières, celles des villes de la planète et celles des innombrables étoiles vers lesquelles ils allaient à vive allure. Finalement il se redressa pour faire face au maître ombre. « Qu'est-ce que c'est que cette histoire de cartel en orbite de Bothawui ? »
« Un mélange de quelques unes de nos aventures. » Répondit l'intéressé avec un sourire espiègle.
« Et pourquoi moi ? »
« Parce que j'ai vu la façon que tu as eu de t'arrêter quand tu l'as vu et la façon dont elle t'as regardé... »
« Vous racontez n'importe quoi. » Le grondement de son padawan fit rire son maître, rire qui redoubla lorsque Si'rlyn détourna le regard pour le plonger dans le ciel étoilé.
« Tu l'as entendu, ne tardes pas trop. »



1487 : les vieux amis sont comme les créanciers, ils ont tendance à se manifester quand on s'y attend le moins.


« Tu me demandes non seulement d'influencer la justice mais également d'aller contre, Zimlo, je suis désolé mais je ne peux pas. » De l'autre côté de la table, le mirialien souriait comme si on venait de lui raconter une plaisanterie des plus amusantes ce qui déformait légèrement ses tatouages faciaux. Et si l'on devait demander à Si'rlyn, ça lui donnait un air stupide qui lui déplaisait fortement.
« Allons, allons, mon ami, on dirait que je te demande de t'en prendre aux universalistes... » il écarta les bras, ce que le jedi aurait normalement prit comme un signe d’apaisement mais en l’occurrence ça lui laissait un arrière-goût désagréable en bouche. « Je te demande simplement d'aller susurrer à l'oreille d'une ou deux personnes, c'est tout. »
« Et je t'ai dit que je ne peux pas. » La réponse fut plus ferme, sa voix plus sèche, que le kel'dorien ne l'aurait voulu mais il ne le regrettait pas pour autant. Zimlo fronça les sourcils et sa main droite vint gratter son menton avant que sa tête ne se relève pour regarder le plafond pour finalement revenir au niveau de son interlocuteur, il avait l'air perplexe.
« C'est bizarre, j'étais pourtant certain de me souvenir où se trouvait l'artefact que tu cherches tant. J'espère que la mémoire me reviendra avant qu'un agent du côté obscur ne le trouve. »
« Combien tu veux ? » Si la voix du chevalier resta neutre, le son de ses défenses s'entre-choquant fut bien audible.
« Je n'ai pas besoin de crédits, Si'rlyn. » L'homme à la peau verte termina d'une traite son verre avant de le reposer peut-être un peu trop brusquement, du moins suffisamment pour attirer l'attention du maître des lieux malgré la musique en fond, et de se lever pour quitter la cantina.

« Qu'allons-nous faire, maître ? » Après avoir poussé un soupir en se massant les tempes, Si'rlyn se leva, suivit par sa padawan.
« Nous n'avons pas le choix. A moins que tu aies un moyen rapide de localiser l'holocron sith que nous cherchons, nous allons devoir satisfaire Zimlo. »
« Vous pourriez lui dire que vous... connaissez très bien le chef de son organisation. »
« Je pourrais mais de quoi j'aurais l'air après m'être indigné si je lui révèle qu'il travaille pour moi ? Tant pis pour la justice, de toute façon il ne s'agit qu'une poignée de petits criminels, obtenir leur liberté est un sacrifice que je suis prêt à faire pour récupérer l'holocron. »

Attendre était probablement l'une des parties les plus importante de son travail mais contrairement à d'autres, Si'rlyn ne voyait pas ça comme un inconvénient, au contraire. Assit en tailleur, les mains posées sur ses genoux, flottant à quelques centimètres du sol, le kel'dorien profitait de ces temps morts pour méditer pendant que son apprentie observait l'extérieur. Puis, lentement, le chevalier descendit pour retoucher le sol et se releva pour faire quelques pas vers la fenêtre.

« Pourquoi attendre au lieu de faire... » elle cherchait ses mots ce qui amusa Si'rlyn.
« Comme la dernière fois ? » Proposa-t-il en jetant un coup d’œil par la fenêtre. La cathar hocha vivement la tête pour confirmer et son maître s'éloigna de ladite fenêtre pour se tourner vers la porte d'entrée, ses poings sur les hanches. « Règle numéro une : n'en venir aux menaces et à la corruption qu'en dernier recours. Tu risques d'attirer l'attention des siths que nous pourchassons et saches qu'ils sont meilleurs à ce petit jeu que nous ne le serons jamais. En plus tu te crées des ennemis qui viendront se venger quand tu les auras oubliés et crois-moi, c'est particulièrement pénible. Heureusement, nous avons d'autres moyens et l'un d'entre eux ne devrait pas tarder. »

Il voulut préciser qu'il l'espérait mais sembler sûr de soit était une partie très importante de tout plan qui impliquait des collaborateurs. Or, sûr de lui, Si'rlyn ne l'était pas vraiment. Toutefois il n'eut pas vraiment l'occasion de réfléchir davantage, on toqua à la porte. Une main sur la poignée de son sabre-laser, le jedi s'approcha à pas feutrés de ladite porte et  lorsqu'il l'ouvrit son doigt était prêt à activer la lame mais il n'en eut pas besoin car la délicieuse créature à la peau bleue qui se trouvait de l'autre côté ne semblait pas vouloir lui faire un trou entre les deux yeux.

« Yepmika, je t'en pries, entre. » S'effaçant pour lui laisser le passage, d'une main il désigna le canapé qui occupait le centre de la pièce, juste en face d'un projecteur d'hologramme. « Assieds-toi, fais comme chez toi. »
« Inutile. » Répondit-elle après avoir fait trois pas dans la pièce et s'être retourné vers le kel'dorien. « Ne t'ais-je pas dit de m'oublier, Si'rlyn ? »
« C'est possible, oui... »
« Alors pourquoi est-ce que tu m'as appelé ? » La twi'lek ignora le claquement de défense du chevalier après qu'elle l'eut interrompu alors qu'elle lui tournait le dos pour mettre le canapé entre eux.
« J'ai besoin de ton aide pour exfiltrer une bande d'imbéciles. »
« Pourquoi tu ne demandes pas à ta contrebandière ? » Elle croisa les bras sur sa poitrine avant de lancer un regard provocateur à son interlocuteur.
« Inutile de faire ce genre de mouvements avec ton lek quand tu parles d'elle, je te l'ai déjà dit et je te le répètes: il ne s'est rien passé entre nous. Elle avait besoin d'un de mes contacts, j'avais besoin de ses... talents, voilà tout. »
« Et tu espères que je vais te croire ? On a passé trop de temps ensemble pour ça. »
« Tu veux vraiment qu'on ait encore cette discussion devant quelqu'un ? » D'un geste de la tête le jedi désigna la padawan qui, dans un coin de la pièce, avait bien du mal à trouver où se mettre. « Mais soit, si tu ne me crois pas, vérifies par toi-même, demandes à tes collègues des renseignements, sauf si tu crois qu'eux aussi sont de mon côté ! »
« C'est bien ce que je comptes faire. » Ses sourcils se froncèrent. Si'ryln se racla la gorge pour reprendre le contrôle de sa voix afin qu'elle redescende à un niveau plus normal, lui qui n'aimait pas hausser le ton, du moins pas en premier.
« En attendant, tu me dois encore une faveur il me semble, fais ça pour moi et j'oublierais ton existence. »

Un silence étouffant s'installa comme une chape de plomb sur le petit salon, la main de Si'rlyn était prête à faire venir son sabre-laser pour bloquer le fameux tir de blaster surprise qui avait rendu Yepmika si mortelle. Mais malgré le regard ardent de la twi'lek, il sut que, lorsqu'elle baissa les bras, ce n'était pas pour s'emparer de l'arme qui attendait patiemment dans son holster.

« Donnes moi des noms et des coordonnées, je vais m'en occuper. »
« Je t'enverrais ça plus tard, merci, si tu veux rester un moment... tu peux. »
« Non merci, j'ai à faire. » Le jedi la regarda partir aussi vite qu'elle était venue en se demandant une fois de plus s'il avait fait le bon choix. « Bon, Tahih, pour la prochaine personne c'est à nous de nous déplacer. Est-ce que ça te dérange de conduire ? »
« Non, pas du tout. » L'enthousiasme de la padawan fit sourire Si'rlyn qui se demanda s'il s'agissait pas là pour elle d'un moyen de s'occuper l'esprit pour ne pas penser à la scène à laquelle elle venait d'assister.  


1495: l'ennemi de mon ennemi est un problème futur mais pour le moment il peut m'être utile.

Cela faisait un certain temps que Si'rlyn pourchassait un sith qui sévissait dans la République, il tenta de lui tendre un piège en l'attirant vers des armes qui devaient être détruites mais la seule, ou les seules, personne qui mordirent à l'hameçon furent un mandalorien et un criminel. Un jedi, un mandalorien et un criminel. Bien que cela sonnait comme le commencement d'une mauvaise blague, le combat qui s'en suivit fut loin d'en être une même s'il y eut une chute particulièrement amusante. En effet qu'un jedi et un mandalorien arrêtent de combattre pour se tourner tous deux vers quelqu'un d'autre était, sinon incongru, au moins suffisamment rare pour être remarqué mais qu'en plus de ça une certaine forme d'amitié en naisse aurait fait rire le kel'dorien s'il n'en était pas lui-même la source. Toutefois lorsque leurs chemins se séparèrent, l'ombre avait toujours le même problème : un agent du côté obscur toujours en vie.

Si'rlyn contacta nombre de ses informateurs, dont la plupart n'avaient d'ailleurs pas conscience qu'il était celui qui dirigeait de façon indirecte l'organisation criminelle pour laquelle ils travaillaient. Une chose devint rapidement claire : la cible de l'ombre n'était plus dans l'espace républicain. Un claquement de défense et une brève méditation plus tard, l'ombre, n'aimant pas l'idée de laisser filer un sith, décida de le poursuivre tout de même. Sa piste mena le jedi jusqu'au territoire de l'Apex, territoire qu'il ne connaissait pas et sur lequel il ne connaissait personne toutefois il savait une chose : les crédits permettent de facilement régler ces deux problèmes. Ce fut assez naturellement, au vu de la mission qu'il avait, que Si'rlyn se tourna vers la Rose Noire après avoir entendu parlé de son goût tout particulier pour la mort de  siths en tous genre. Sans grand étonnement l'organisation accepta, bien que le jedi demanda un certain délai pour rassembler la somme demandée en échange, et, voyageant avec ses nouveaux compagnons, le kel'dorien en profita pour en apprendre davantage sur l'Apex et son fonctionnement. Au final, peu de temps après, l'ombre put retourner sur le territoire de la République Galactique, une tête coupée entre les mains et avec la délicieuse satisfaction d'avoir accompli son devoir.  


         

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Deron.

Age : 23 ans.

Comment avez vous découvert le forum ? : Un top site mais j'avoue ne plus me souvenir lequel.

Petit Plus ? : J'aime beaucoup l'histoire républicaine.


         
Darth Ânkh
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Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

Le meilleur moyen de ralentir un land-speeder c'est de parier dessus. Empty Re: Le meilleur moyen de ralentir un land-speeder c'est de parier dessus.

Sam 2 Jan - 12:12
Officiellement bienvenue sur le forum ! Tu nous livre dans l'ensemble une fiche de bonne facture, mais assez courte, l'essentiel de nos demandes se reposerons donc sur de l'approfondissement, afin de permettre a ceux qui la lirons de mieux comprendre ton personnage. Les voici :

1 / Empathie : Pour le moment, rien dans ta fiche ne justifie d'avoir ce don, puisque tu n'a rien travailler autour alors qu'il est quand même très particulier, de plus, c'est un handicap assez conséquent pour un ombre. Nous te suggérons d'en choisir un autre, ou de ne pas choisir de don si aucun autre ne te semble adapté. Quoi qu'il en soit, un Don est une caractéristique très rare, qui doit être justifié.

2 / Capacité raciale : Attention, si la télépathie est effectivement une capacité raciale Kel Dor, la divination elle fait partie de l'apprentissage du Baran Do, cela ne peut donc être placé dans la catégorie capacité raciale.

3 / Description mentale : Il n'y a aucune mention du point de vue du personnage sur les différents régimes galactiques, hors c'est un détail essentiel pour les membres qui pourrait s'intéresser a ton personnage, afin de savoir exactement s'ils ont une chance de tisser un lien avec lui.

De façon générale, c'est une fiche courte, qui va a l'essentiel sans s'attarder, mais fait naitre un certain sentiment de frustration : il a nouer des contacts avec des petits criminels, mais l'on ne sait pas depuis quand et comment il les entretien par exemple. Les transitions étant abrupt, il peut être parfois difficile de savoir de qui l'on parle avant qu'un élément ne permette de l'identifier, ce qui peut être assez déroutant. L'on apprécierait vivement avoir plus de détail, notamment un petit approfondissement de la description mentale afin de mieux cerner son caractère. Ce n'est pas vraiment une exigence ceci dit, plus un conseil pour rendre l'ensemble plus consistant.

Si tu a des questions, nous restons a ton entière disposition bien entendu.


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