Alice Denva

Equipement :

Ce qui lui appartient réellement :
- Une boîte à musique
- Un couteau multifonctions
- Une dague
- Un ocarina
- Une cape noire
- Ses vêtements (pantalons, gilets, bottes, robes, etc.)
- Ses lunettes fumées
- Une outre
- Un sac à dos convertible en sac bandoulière
- Un chat noir tacheté de blancs (en soi, il reste un animal libre)

Équipement fourni par l’Ordre :
- Ceinture multifonction, sabre laser à lame simple de couleur bleue, attache pour sabre laser, kit de soin, respirateur, comlink, holoprojecteur, armure légère et bure, rations, vêtements officiels ou de cérémonie, etc.

Description physique :

Le premier élément que l’on remarque chez Alice lorsqu’on pose son regard sur elle est la couleur de sa chevelure. Elle se démarque par son rouge flamboyant qui, selon la luminosité, lui donnent des reflets plus rosés ou plutôt carmins. Ses cheveux cascadent le long de son pâle visage et atteignent presque la moitié de son dos. Ils virevoltent généralement au gré du vent, libres de toutes attaches. Lorsqu’elle décide de les attacher, c’est pour le côté plus pratique de ne pas les avoir dans le visage, mais en de rares occasions, elle leur accorde plus d’attention et les tressent.

Ce qui vous frappe ensuite, c’est son regard. Ce sont des iris écarlates qui vous analysent et qui cherchent à percer votre être. Ils lui donnent un air sévère, mais se révèlent être le miroir de son âme. Il n’est pas rare d’y voir une lueur d’amusement, une étincelle espiègle ou la curiosité y briller. Cependant, la luminosité prolongée de même que fixer longuement quelque chose, par exemple pour lire, l’importune rapidement. Ses paupières les recouvrent souvent et elle touche alors le monde avec la vision de la force ou ses autres sens.

Sa petite taille de 1,50 mètre lui donne des airs fragiles, mais il ne vaut mieux pas la sous-estimer pour autant. Elle a une bonne forme physique et une force respectable. Certes, ses points forts résident dans la souplesse et l’agilité. La voir danser est un agréable spectacle pour les chanceux qui y ont droit. Alice est une jolie femme.

À part cela, l’apparence physique d’Alice ne sort pas de l’ordinaire. Elle n’a pas de cicatrices notables ou de tatouages. Elle a encore tous ses membres et toutes ses dents. Elle aime beaucoup se vêtir en noir. Elle délaisse la plupart du temps la robe traditionnelle des Jedi et porte des vêtements qui lui sont confortables et lui permettent de bien bouger.

Description mentale :

Alice est une personne qui cherche à faire le bien. C’est une bonne personne dans le sens qu’elle ne cherchera pas à blesser autrui sans raison et encore moins à le rabaisser. Elle ne ressent pas le besoin d’être meilleure que quiconque, pas de cette façon-là en tout cas. Elle a une facilité à bien s’entendre avec les gens, à les comprendre et à faire en sorte qu’ils soient confortables en sa présence. Son sourire se veut chaleureux et sincère. Elle n’hésitera pas à tendre la main pour aider autrui, même s’il s’agit d’un inconnu ou d’une situation qui risque de la mettre dans des conditions difficiles.

La Padawan aime la simplicité et déteste se compliquer la vie inutilement. C’est quelqu’un qui vit et qui profite du moment présent. C’est important pour elle de toujours faire de son mieux et de donner son maximum. Elle croit que se larmoyer sur son passé est inutile, qu’il faut apprendre de ses erreurs, se relever et continuer à avancer. D’ailleurs, elle évoque rarement ses années passées sur Corellia. Lorsqu’elle pense à sa défunte mère ainsi qu’à ses années passées seules, c’est un sentiment de colère qui l’étreint. Le futur? Il peut attendre. C’est la raison pour laquelle on la considère parfois comme sans ambition, car elle se projette rarement dans l’avenir lointain. C’est pourquoi elle ne cherche pas à gravir rapidement les échelons et avoir un rôle important. Chaque chose en son temps. Si elle fait preuve d’impatience, c’est qu’elle aime les résultats immédiats et concrets.

Ayant vécu seule et à la rue de nombreuses années, cela a fait d’elle une personne débrouillarde et qui peut survivre avec peu. Ce n’est plus le cas, mais elle n’est pas devenue matérialiste pour autant. Elle utilise ses objets jusqu’à ce qu’ils rendent l’âme et les rapièce encore un petit peu par suite pour continuer à les utiliser le plus longtemps possible.

Alice apprécie les moments de solitude, mais déteste le silence. Cela la rend inconfortable. Elle n’est pas bavarde pour autant et ne ressent pas le besoin de parler, elle ne comblera pas le vide par des paroles sans valeur. La solution réside plutôt dans la musique et les bruits de fond, par exemple une salle remplie de gens, le bruissement des arbres sous le vent ou encore mieux, la pluie qui tombe doucement. Sa boîte à musique et son ocarina ne sont jamais bien loin d’elle. On dit d’ailleurs qu’elle a une jolie voix lorsqu’elle chante, action qui se produit souvent lorsqu’elle est seule et qui s’arrête lorsqu’elle réalise la présence de quelqu’un.

Pour terminer, Alice n’est pas une personne très studieuse et la seule forme de cours qu’elle a connu est celui de l’Ordre Jedi. Les longues lectures ne sont pas pour elle, d’autant plus que ses yeux la fatiguent. Elle préfère bouger.

Histoire :

Quelle est mon histoire? Je ne sais pas pourquoi vous désirez la savoir, mais je vous avertis déjà: mon histoire n’a rien d’extraordinaire et je ne suis pas exceptionnelle. Aucune prophétie ne contient mon nom, pas à ce que je sache en tout cas! Je ne suis pas fille de chancelier ou d’empereur, et aucun de mes ancêtres n’apparaissent dans les grands livres d’histoire. Quoique… La possibilité existe, mais entre vous et moi, j’en doute.

Voyez-vous, je ne sais pas qui est mon géniteur. Je ne connais même pas son nom. Ma mère, Sara Denva, n’a jamais voulu en parler et mes questions sont restées en suspens. Aujourd’hui encore, je me demande qui il est. Tout ce que je sais c’est que c’est de lui que je tiens ma chevelure flamboyante. Il n’était pas humain comme ma mère l’était. Elle n’a pas eu besoin de me dire qu’il était de la race des Miraluka, c’est devenu une évidence avec la vision de la force et les manifestations de celle-ci.

Commençons du début. Je suis née sur la planète Corellia il y a de cela dix-huit ans sous le nom d’Alice. À cette époque, ma mère avait fait croire à son conjoint, Alex Erno, que j’étais de lui. Je ne peux pas pour parler pour elle, mais je crois surtout qu’elle ne désirait pas élever une enfante seule et aimait la stabilité ainsi que la sécurité que cette relation lui apportait. Apprendre qu’elle l’avait trompée l’aurait dévasté.

Je ne me rappelle pas de mes premières années de vie, mais je ne crois pas avoir manqué de quoi que ce soit.

L’élément marquant de ma jeune enfance fut la séparation de mes parents. Leur relation s’est officiellement terminée lorsqu’il a réalisé qu’elle l’avait trompée. Voyez-vous, Alex aurait voulu une myriade d’enfants, mais les tests auraient révélé qu’il était stérile. Du haut de mes quatre ou cinq ans, je n’avais alors pas compris la signification de cette découverte et j’ai longtemps cru que c’était de ma faute, que c’était parce que j’étais différente des autres et qu’il se produisait des choses étranges autour de moi. Or, certes je n’étais pas une enfant facile, mais la vérité c’était que c’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Tous les deux ça ne fonctionnait simplement plus. L’amour n’était plus au rendez-vous et ils passaient la majorité de leur temps à se crier dessus.

Nous sommes allées vivre ailleurs, ma mère et moi, toujours sur Correlia bien sûr. Je me rappelle que nous avons souvent changé d’endroit. À peine je venais de me faire des amis, et j’ai toujours eu une facilité à me lier aux gens, que je devais leur dire au revoir. Nous n’étions pas riches et nous ne vivions pas dans les meilleures conditions. Je ne m’en plaignais pas cependant puisque c’était le seul univers que je connaissais. Les souvenirs que j’ai restent flous.

Ma mère était très absente et l’est devenue de plus en plus au fil des ans. Je passais la majorité de mon temps à l’extérieur, avec le voisinage ou dans les rues, car je n’aimais pas le silence qui régnait dans l’appartement. Lorsque Sara rentrait enfin, il n’était pas rare qu’elle soit accompagnée d’un homme que je n’avais jamais vu. Ce n’était pas la peine de me rappeler de leurs noms, ils changeaient de jour en jour ou de semaine en semaine. Ma mère était ivre la plupart du temps. Le seul bon côté, c’est que l’alcool, ou la drogue, lui déliait la langue et c’était dans ces moments qu’elle se confiait à moi. Je me suis longtemps occupée d’elle, notamment en m’assurant qu’elle mangeait suffisamment et en soignant ses ecchymoses et autres plaies qui, supposément, apparaissaient parce qu’elle était tombée par maladresse.

Le sentiment d’être seule au monde m’a submergée lorsque ma mère est décédée d’une overdose. Je savais pourtant qu’un jour ça allait arriver avec le mode de vie qu’elle vivait, mais je ne sais pas trop à ce que je m’attendais. Qu’un jour elle arrête de boire ou de se droguer, qu’elle reprenne goût à la vie, qu’elle choisisse un métier plus gratifiant… Mes espoirs étaient brisés. J’étais tellement frustrée qu’elle soit partie.

À neuf ans, je me retrouvais seule et à la rue. C’est étonnant comment j’ai su me débrouiller. Ça aidait que je connaissais déjà plusieurs endroits et moments de la journée que les commerces jetaient leur nourriture. Au fil du temps, j’ai peaufiné mes techniques de vol à la tire, pour mendier et du spectacle, autant au niveau de la musique que de la danse et des acrobaties. Je m’étais principalement installée à la jonction de deux toits superposés qui me protégeaient des intempéries. J’y posais mes couvertures, ma nourriture, mes quelques possessions et j’y cachais ma petite réserve d’argent que j’utilisais lorsque je passais plusieurs jours sans manger. L’endroit n’était pas si mal : en face j’avais une vue sur les musiciens de l’auberge. C’était mon endroit à moi, mon « chez moi » que je ne divulguais à personne.

Je me joignais quelques fois à d’autres sans-abris pour passer le temps ou commettre des délits, mais le plus souvent j’agissais seule. Aujourd’hui, je peux mettre un mot sur les « étrangetés » qui m’entouraient : la Force. J’étais différente des autres, pas que physiquement. Ils ne comprenaient pas ce que je voyais, que je voyais différemment d’eux. La Force fut plus concrète avec les objets qui se déplaçaient, par exemple lorsque des caisses barraient le chemin de mes poursuivants ou qu’une bourse tombait sur le sol devant moi. Ma croyance en la chance fut remplacée lorsque j’ai réalisé que ça venait de moi, de ma propre volonté.

J’avais douze ans lorsque j’ai rencontré Kyne. Elle doit s’en rappeler comme si c’était hier, car le destin avait voulu que la télékinésie fonctionne sur elle. Je voulais simplement lui voler ce machin argenté et reluisant. Quand elle a réalisé que je l’avais dérobée, d’autant plus que c’était son sabre laser, elle m’a pourchassée. Impossible de la semer! Lorsqu’elle m’a rattrapée, j’ai bien cru qu’elle allait me tabasser pour ce que je lui avais fait. Mais non… Elle avait vu quelque chose en moi et à la place, elle m’a fourni une opportunité : aller vivre à Tython et rejoindre l’Ordre Jedi. J’ai accepté. Qu’avais-je à perdre de toute façon? Il n’y avait rien qui me retenait à Corellia.
Il me fallut un long moment pour m’habituer à ma nouvelle vie et à me faire à l’idée que je n’avais plus besoin de voler pour survivre. Ce sentiment d’appartenir à un groupe m’était tellement étrange, mais ça m’a plu. En tant que novice, j’ai fait la connaissance de nombreuses recrues, notamment Kyllen, et de plusieurs maîtres dont Lucius. Il y avait des gens de tous les âges, de toutes les races, de tous les genres et certains étaient là depuis longtemps alors que d’autres venaient tout juste de rejoindre le noviciat.

Il me fallut plusieurs années pour parfaire mon éducation, celle considérée de base et reliée à la Force. Comme je n’ai été instruite que par l’école de la vie, j’avais beaucoup de lacunes. Je vous avoue que les cours magistraux ne sont pas pour moi et que j’ai le besoin que ça bouge. J’ai souvent pris mon mal en patience en attendant la pratique. La majorité des professeurs étaient intéressants heureusement et gagnaient ma curiosité. L’entraînement était difficile, mais c’était tellement gratifiant d’atteindre des résultats. Quelle satisfaction que de bouger volontairement des objets par la Force! Au sabre laser, j’ai d’abord appris le Shii-Cho comme les autres novices. Par la suite, j’ai eu une prédilection pour le Soresu et pour le Vaapad.

J’étais toujours heureuse d’apprendre le retour de la Gurlanin sur Tython. Je me rappelle qu’on prenait toujours un temps ensemble pour s’entraîner au sabre laser et qu’elle me demandait toujours quand est-ce que j’allais participer au tournoi. En vérité, je le repoussais, premièrement parce que je n’étais pas prête et deuxièmement parce que je craignais d’échouer. Même si je sais que mes talents pour faire croître les plantes seraient utiles pour l’agriculture, je voulais faire autre chose de ma vie. Devenir un jour chevalier Jedi, qui sait?

C’est tout récent que je suis devenue Padawan. Maître Lucius m’a sélectionnée à la suite du dernier tournoi et ce, même si je n’ai pas gagné. Je crois que le fait que nous nous nous entendons bien ensemble ait aidé, car je ne suis pas extraordinaire. Malheureusement, son ancienne Padawan n’est plus. Kyne nous a quittés. Je comprends sa peine, plus que quiconque probablement. Serais-je à la hauteur des attentes de mon maître? J’ose croire que oui.

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Je m'appelle Maï et je suis Québécoise, ne vous étonnez donc pas si je vous sors des mots ou expressions bizarres Razz

J'aime Star Wars, mais je suis pas hypercallée côté connaissances et univers ^^" J'aime le jdr (je joue d'ailleurs à une partie donjon&dragon live à tous les dimanches soirs via Twitch, qui sont mis ensuite sur Youtube). J'ai un gros chat tout fluffy trop chou et j'sais pas trop! Very Happy

Age : Ouais ça va, j'en ai 30 =P

Comment avez vous découvert le forum ? : Kyne me l'a montrée

Petit Plus ? : * calin *

Voilà! FINITO Very Happy

J'espère que ça ira. *Tend le stylo rouge*

Bonjour et bienvenue !

Ta fiche fut fort sympathique à lire, cependant avant de pouvoir passer le cap de la validation il te faudra procéder à quelques menus ajustements:

1/ Une petite relecture serait nécessaire afin de pouvoir corriger les quelques fautes qui ont pu s'immiscer dans ton récit

2/ Ton noviciat constitue un aspect assez mineur de ta fiche. Deux ou trois paragraphes supplémentaires afin de le développer un peu plus seraient souhaitables.

3/ Du fait que ton perso soit jeune, il est difficile de savoir quel style de sabre-laser, elle s'appropriera. Le soresu ne pose aucun problème rassure-toi. Cependant le choix du vapaad est assez surprenant au regard de ta psyché (mais pourrait convenir au vu de ton Histoire). Peut-être faudrait-il, si cela n'est pas en total désaccord avec le personnage bien entendu, faire brièvement mention dans ta psychologie d'une forme de colère intérieure vis à vis du chaos que fut son enfance ? (Si cela peut t'aider afin de te faire une idée, voici la posture des utilisateurs du Vapaad: "En acceptant sa part d'ombre, le Jedi peut ainsi exploiter l’agressivité de son adversaire afin de renforcer ses propres capacités physiques tout en contrôlant ses pulsions obscures.")

Bonne journée et bon courage pour les corrections.

Merci pour les commentaires et la correction Very Happy

Voilà, c'est corrigé. J'espère que c'est mieux Smile

Présentation validée !

Alice Denva

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