Bishop - Servir - Honorer - Frapper

Equipement :

Armure de commando de l’Intelligence : Si les membres du Black Sight gardent leurs armures de stormtrooper pour les opérations destinées au public, chaque mission en territoire ennemi nécessite un équipement approprié. Pur produit technologique, inspirée dans son design par les mythiques Stormcommmando des débuts d’Empire, elle connaît de nombreuses améliorations. Lourde, près de vingt kilos supportés par quelques servomoteurs, lui permet d’équiper un générateur de bouclier léger pouvant bloquer entre deux et trois de blaster à courte portée. Une première combinaison noire permet d’isoler du vide spatial et des températures extrêmes le commando. Portée près du corps, l’armure complète est parfaitement étanche et est équipée d’un régulateur thermique pour soulager son porteur.
Les gants permettent une grande liberté des mains, protégées seulement sur le dos, et une vibrolame rétractable est installée dans le poignet. Courte mais effilée, elle permet une défense au corps-à-corps si son arme n’a pas eu le temps d’être dégainée.
Le casque, dotée d’une visière rougeâtre, est équipé d’un HUD permettant au commando d’utiliser les différents accessoires de son armure d’un clin d’œil. Au-delà de pouvoir gérer ses filtres d’air et ses réserves d’oxygène, il peut également gérer les canaux de communication via le comlink intégré pouvant simplement discuter avec ses membres ou se couper du monde. La visière est également capable d’obscurcir en cas de déclenchement d’une grenade aveugle ou d’une lumière intense. En plus de cela elle est équipée de différents modes de vue dont un macrobinoculaire, une thermique et un de nuit.
Fusil blaster polyvalent équipé d’un viseur et d’un mode coup-par-coup
Pistolet disrupteur d’officier
Set de grenades : X2 à fragmentation, X3 à ions, X3 flash

Description physique :

Bishop est un impérial, cela se va sans dire. On le devine à sa simple stature physique, qui pourrait presque s’approcher d’une caricature. Doté d’un long visage aux traits carrés, le Sergent-Commando est affublé d’un nez large, légèrement bossu et assez court lui donnant un air modérément benêt et gentil, détrompé par son regard. En effet, ses yeux verts détonnent par une certaine dureté, teintée d’une légère arrogance militaire, au même titre qu’une grande confiance en soi. Son visage quant à lui connaît le célèbre flegme impérial seulement trahi par un agile relèvement de ses lèvres dans un sourire énigmatique ainsi qu’une pointe d’humour dans sa voix grave.

Les arts martiaux, et la pratique du sport, lui ont permis de développer une certaine carrure physique notamment des épaules larges dont il n’hésite pas à jouer avec sa haute taille, atteignant le mètre quatre vint sept. Sa peau pâle d’homme ayant porté l’armure trop longtemps ainsi que ses cheveux roux ne le rendent cependant pas beau. Ses mains sont couturées de cicatrices, dues autant à son service militaire qu’à certaines de ses passions, dont le travail du bois et du cuir. Par ailleurs, il garde encore un souvenir de son passage dans l’armée impériale portant un tatouage du 79eme Régiment d’Infanterie sur son épaule gauche. Un sobre casque de stormcommando sur son bras droit trahit aujourd’hui son appartenance à l’Intelligence.

Dans son genre vestimentaire, les origines simples de Bishop ressurgissent. Sans être accoutrés de grandes marques ou même de style noble, ses habits restent indéniablement de qualité. Simples justaucorps ou encore des chemises de laines épaisses s’accompagnent de bottes lourdes et de pantalons utilitaires. Bishop porte peu de bijoux, si ce n’est la chaîne de sa naissance, avec une médaille gravée et supportant une petite émeraude, folie offerte à sa mère par son père.

Description mentale :

Bien que cette première approche ne soit pas totalement fausse, le commando est en réalité quelqu’un d’assez discret et modeste, prenant pleinement conscience de la chance que sa carrière lui apportée. Bien que doté de l’orgueil purement typique de l’Intelligence, il aime apprendre de nouvelles cultures, de nouvelles façons de voir les choses. Parfois insouciant, c’est une curiosité purement innocente qui l’anime au point de parfois se mettre dans de délicates situations, posant des questions parfois hors de propos.
A l’aise en société, Bishop peut sembler parfois trop policé en dehors du carcan militaire ou politique, ayant une certaine manière. Cependant, on ressent assez facilement la chaleur affectueuse qui l’anime ainsi que son respect pour la vie. Une fois intégré à son cercle intime, le jeune homme se montre des plus loyal, gentil, n’hésitant pas à faire de grands câlins pour montrer autant son amitié que son attachement à la personne. Il se montre également passionné par de nombreuses choses notamment les plantes, le travail du bois ainsi que le cuir.

Cependant, Bishop est ombrageux, pouvant se montrer de bonne humeur un instant puis se refermer et être légèrement hargneux soudainement. Une certaine mélancolie, dû autant à sa sensation d’échec de n’avoir trouvé une famille dont prendre soin l’habite parfois. Le manque de reconnaissance et la discrétion clandestine de ses activités font de lui un homme rejetant ces sentiments sur son équipe au point d’en être parfois intrusif dans leur vie privée.

L’armée ainsi que sa toute récente expérience en tant que leader d’une équipe commando lui ont également appris à la fois la stratégie mais également la patience et la prudence. Bishop a compris qu’il ne suffit pas de foncer tête baissée dans les choses et plutôt prendre le temps de réfléchir la question, quitte à faire de la dentelle pour éliminer les solutions en trop. Cependant, il sait être à l’écoute de ses hommes et donner un assaut général lorsqu’il s’agit de le faire.

Si Bishop ne s'intéresse pas à la politique, il n'empêche qu'il a un avis tranché sur la question. Le Consortium Sith représente tout ce qu'il déteste autant par son organisation matriarcale, la violence de ses troupes mais également leur passion dévergondée. De plus leur amour pour le transhumanisme effraie terriblement le commando qui voit dans cette tendance une déshumanisation de l'Homme dangereuse et à contrôler soigneusement. A contrario, Bishop a une certaine sympathie pour la république bien qu'il désapprouve son utilisation des clones. Par pure fierté impériale, il considère que c'est en quelque sorte tricher d'avoir un potentiel de mobilisation illimité. Enfin, il voit les Jedi comme des moines renfermés et fiers n'arrivant pas à la cheville des Impériaux par leur manque d'ouverture. Mais tout comme les Sith, il espère simplement ne jamais avoir à les croiser sur le champ de bataille. Pas sans avoir son équipe en back up. Enfin il est inutile de discuter de l'APEX et du ramassis de bandits qu'il représente. Bishop a une sorte horreur pour cette compagnie miséreuse, bien que secrètement il aime l'idée d'une véritable méritocratie.

Histoire :

Chapitre 1 : Le fermier d'Ord Mantell

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Tout jeune volontaire de l'Armée, Bishop ne demande qu'à se battre pour l'Empire

Aiden Bishop, leader de l'escouade Black Sight, n'est pas né dans les milieux hautement militaristes d'Annaxès ou dans la propagande des chantiers navals de Kuat. Il a vu le jour dans une simple ferme isolée d'Ord Mantell. Heureux troisième fils d'une famille d'agriculteurs, il eut très les mains dans le cambouis des droïdes récolteurs, mais également dans les grains. C'était une existence douce pour un enfant, entouré d'une famille aimante et nombreuse. Si les jours de la semaine se déroulaient à l'école, c'est les champs qui le trouvaient éveillé le soir et le soir, mais également le sol près de la chaise volante de son grand-père. Véritable vétéran aigri des guerres, arborant avec sa fierté ses médailles et son galon de Lieutenant, il ne cessait de tanner ses petits-enfants de récits de guerre. Toujours silencieux sur l’escarmouche qui lui avait valu de perdre ses deux jambes, il éprouvait une haine si féroce envers les Sith et les cyborgs qu’il ne fut pas difficile au jeune Aiden de comprendre. Son premier jugement de valeur naquit ainsi dans une terrible colère juvénile vis-à-vis du Consortium, colère qui deviendrait haine au fil des ans et des conflits.
Ce ne fut qu’à partir de son adolescence que l’idée de s’engager germa dans son esprit. Jusqu’alors Aiden ne se voyait pas d’autre avenir d’hériter d’une partie des droïdes de son père ou se faire mécanicien pour les nombreux vaisseaux de commerce faisant escale sur Ord Mantell. Envoyé à la capitale en pensionnat grâce à la prime d’invalide de son grand-père, l’adolescent fut dès lors jeté dans la boucle de propagande impériale. Au-delà des nombreuses heures de sport et d’études obligatoires, excellant aux premières et survivant aux secondes, nombre de ses professeurs étaient d’anciens combattants reconvertis sans compter les nombreuses occasions de comprendre la guerre.
Ce ne fut que lors de sa dernière année d’études secondaires qu’il se décida à s’engager. Si la guerre s’était dès lors calmée depuis les derniers assauts des années 70, les actes d’exaction ne manquaient pas et l’Empire n’hésitait pas à faire part des horreurs du Consortium découvertes sur les mondes républicains. Ainsi naquit l’impétueuse arrogance vis-à-vis des politiques de cette entité ainsi que de son armée.
18 ans, l’âge d’or de sa jeunesse débutant, Aiden signa les papiers d’engagement.
Direction Coruscant et ses lunes d’entraînement.

Chapitre 2 : L’engagement et le malaise d’Aiden

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Ce furent un manque d'action et un esprit de compétition malsain purement administratif qui poussèrent Bishop à demander sa mutation

Le 79 Régiment d’Infanterie de Choc finit ainsi par devenir la nouvelle famille de la toute jeune recrue. Parmi les plus jeunes engagés, Bishop eut bien des difficultés à s’intégrer. Malgré ses origines modestes, il se distinguait par une certaine morgue propre à sa jeunesse et il s’attira les foudres de certains instructeurs, mais aussi camarades. Excellant aux combats aux corps à corps, mais également dans l’emploi du fusil-blaster, il restait un pilote de speeder lambda, bien que bon mécanicien. De la même façon, son acuité au fusil de précision était une catastrophe tandis qu’il pouvait maîtriser aussi la lance que la vibro-lame ou la dague. En d’autres termes, Aiden était un stormtrooper comme bien d’autres. : un combattant de qualité, mais avec ses défauts.
Son entraînement au-dessus de Coruscant dura près de huit mois au cours duquel il vécut ses premiers amours et ses premières déceptions qui le poussèrent à s’entraîner d’autant plus durement.
Malgré ses quelques conflits, Aiden se fit de nombreux amis partageant sa passion presque fanatique à l’époque pour l’ordre impérial et commença à se faire appeler par son simple nom de famille. La facilité à prononcer Bishop, mais également l’habitude toute martiale d’utiliser le patronyme fit que ceux qui le rencontraient ne connaissaient tout simplement pas son prénom.
Lorsque le Régiment fut envoyé sur Ithor, le jeune soldat ne put que suivre son escouade et son bataillon, persuadé de rejoindre une planète au cœur d’un conflit armé entre pro-impériaux et rebelles. Mais il n’en était rien. Dans cette relative paix galactique, il se retrouva à un simple poste de garde des nombreuses usines d’armement, mais également à faire office de police militaire pour les quelques régiments. Au bout de presque trois ans, le jeune homme de 24 ans, écœuré par cet esprit de compétition malsaine demande à être muté. Devant des résultats plus que corrects, sa demande fut acceptée et il fut envoyé rejoindre le Corps des Marines Impériaux.

Chapitre 3 : L'Enfer Glacé

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Les Marines Impériaux ressemblent étrangement aux Snowtroopers, eux même inspirés des... Marines Républicains...

Cette troupe particulière de l’Armée Impériale est considérée comme une force d’élite, envoyée au combat dans des conditions extrêmes. Si elle n’a pas la puissance et l’efficacité d’une 501eme, ses membres sont connus pour être capables de se battre dans la plupart des théâtres de guerre : du zéro-G au monde glacial en passant par la fournaise de Sullust. L’armure, inspirée des Snowtrooper et des antiques clones phase II de la Première Guerre civile galactique, était emblématique avec son masque et sa couverture de synthmesh donnant l’impression d’être drapé d’une cape.
Rejoindre cette unité de rêve signifiait deux choses pour Bishop : la première étant d’enfin connaître le combat face aux ennemis de l’Empire. La seconde, reprendre un intense entraînement.
Les capacités mentales et physiques du première classe, promu pour l’occasion et dans le désordre administratif habituel, furent dès lors mises à rude épreuve. Une telle formation dure près d’un an divisé en quatre formations. La première se situe dans l’espace environnant Kuat et consiste à un rude entraînement au combat en zéro G mais également à des débarquements improvisés dans les pires conditions. Du corps à corps féroce dans le vide spatial jusqu’aux brûlures dues au drop aéroporté dans la stratosphère, ce module est gentiment nommé l’Enfer.
S’ensuit dès lors la Glace sur la planète Mygeeto. Si l’ensemble de l’entraînement est simple comparé aux quatre premiers mois, l’examen final est terrible. Séparés en escouades aléatoires formées, les soldats sont simplement abandonnés avec un équipement minimal à trois semaines de marche d’un avant-poste gardé par leurs futurs camarades et devant être pris d’assaut.
Les entraînements dans les camps de Bastion dans le cadre du combat urbain mais également ceux des jungles, ironiquement, d’Ithor méritent à peine à ce qu’on s’y attarde. Bien que difficiles, ils ne présentèrent que des entraînements poussés à l’extrême de la formation basique d’un Stormtrooper.
À force d’efforts acharnés, Bishop gagna ainsi officiellement sa place dans les Marines Impériaux. Et si le contact avec l’ennemi arriverait bien vite, le soldat ne manquerait pas de déchanter…

Chapitre 4 : La Catastrophe

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Malgré les conditions, la folie meurtrière de certains et le choc d'être seuls sur une planète laissèrent de marbre la fermeté impériale

Le premier accrochage eut lieu à la frontière entre le Consortium Eternel et l’Empire. C’était une escarmouche des plus habituelles, confrontant quelques corvettes. Mais lorsqu’un destroyer se mêla à la partie, il fut décidé d’envoyer le bataillon de Marines le plus proche. Il se trouva qu’il fut celui de Bishop.
Leur frégate réussit à rejoindre en moins de deux heures le combat, arrivé à sa fin. Les quelques forces impériales n’étaient plus que des ruines et d’ores et déjà les forces du Consortium s’apprêtaient à repartir lécher leurs plaies. L’arrivée d’une nouvelle proie changea la donne.
Si les canonniers surent se défendre vaillamment et la chasse fit des ravages chez les bombardiers ennemis, ils ne purent empêcher l’abordage et de violents combats d’éclater dans les couloirs du vaisseau.
Il était clair que le Consortium voulait capturer quelques éléments, et connaissant les horreurs qui les attendaient le cas échéant, Bishop et ses camarades ne déméritèrent pas. Ce fut une véritable boucherie. Aujourd’hui encore, il arrive encore que Black Sight Leader frissonne aux souvenirs de son armure couverte de sang ami et ennemi.
En d’autres termes, le capitaine du vaisseau n’eut d’autre choix que de tenter un saut lumière éclair, avec peu de coordonnées et pour ainsi dire des moteurs dans un état catastrophique. Si les combats continuèrent tout au long du voyage, ils cessèrent brusquement. Un tel saut était risqué et lorsque la frégate de classe Vindicator jaillit de l’hyperespace ce fut pour se retrouver aussitôt aspiré par le puit de gravité d’une planète. Couplé à sa vitesse, ce fait conduisit à la catastrophe.
Le vaisseau s’écrasa ainsi au cœur d’un archipel près de l’équateur de la planète, se disloquant peu à peu dans l’atmosphère. Sur les 2400 hommes composant l’équipage et ses troupes, ils ne furent guère que quatre cents à en réchapper. Nombre d’entre eux furent blessés et une partie faisaient même partie des forces du Consortium. Ces derniers disparurent vite dans les jungles des îles environnantes.
Ce fut un jeune Lieutenant qui prit en charge le commandement des survivants impériaux et les premières semaines se déroulèrent paisiblement. Bien que toute correspondance soit impossible, les hommes avaient découvert une navette en assez bon état et s’employaient à la réparer. Il fallut près d’un mois pour fouiller les différents débris, découvrant de nouveaux corps et blessés chaque jour, mais également des pièces précieuses. Bishop fut employé à créer une minuscule forteresse en utilisant quelques véhicules, dont un vénérable blindé. Accolés à une forteresse, la trentaine de survivants des Marines firent en sorte de mettre à profit leurs connaissances pour former un petit fortin.
Et bien en fit.
Peu après le décollage du Lieutenant, avec une dizaine d’hommes, pour essayer de regagner le territoire impérial, le nouveau commandant désigné, l’enseigne Mathar, laissa la peur la gagner. Considérant les réserves, il décida que tout le personnel non combattant, important ainsi que les blessés, très nombreux, était superflu. À la tête d’une cinquantaine de volontaires, il commença à massacrer allégrement ses compatriotes. Bishop, fidèle à la loi impériale et confiante dans son avenir, sut convaincre la plupart des hommes de ce qui restait de sa compagnie de sauver un maximum de ces hommes et femmes. Laissant quelques hommes dans leur minuscule fortin, Bishop mena les Marines jusqu’au camp principal des survivants et combattit rudement ses propres compatriotes. Les trois mois qui suivirent virent une vraie guerre civile entre les survivants s’installer. Dispersés dans les îles, les différents protagonistes cherchaient avant tout à survivre et les combats n’étaient guère que des escarmouches. Cependant, à ces latitudes la moindre blessure s’infectait si vite que les hommes tombaient comme des mouches.
Il fallut au total 6 mois pour que les secours arrivent. Sur les quatre cents survivants, plus de la moitié étaient blessés ou étaient morts, mais les efforts de Bishop et de derniers Marines avaient réussi à limiter les dégâts. L’enseigne Mathar fut promptement arrêtée puis exécutée alors même que les survivants étaient embarqués pour rentrer à la maison.

Chapitre 5 : L'Imperial Intelligence

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Ce fut sa polyvalence et sa solidité psychologique durant la catastrophe qui poussèrent l'Imperial Intelligence à recruter Bishop dans les stormcommando

Ce fut lors d’un repos bien mérité que Bishop prit conscience des épreuves auxquelles il avait survécu et il se rapprocha des hommes ayant combattu à ses côtés. Stationnés sur Coruscant durant leur permission, ils ne laissèrent pas aller et demandèrent bientôt à rejoindre les lunes d’entraînements pour ne pas régresser. Le jeune homme de 26 ans eut la surprise de découvrir que sa demande avait été refusée. Il fut au contraire séparé de ses amis et on lui ordonna de se rendre dans un bâtiment administratif impérial.
Bishop n’avait aucune idée dans quoi il mettait les pieds alors. Large tour grise, tristitude de l’architecture impériale administrative même, il s’attendait à devoir remplir des papiers pour autoriser sa remise en service, mais également garder secret les évènements sur la planète-jungle.
Il n’en fut rien. Au contraire, il fut reçu par une femme, répondant au code de DIA-01, ainsi que d’une équipe de stormcommando. Si sur le coup, Bishop s’inquiéta pour sa vie il n’en laissa rien paraître et sut se rassurer. Si les services secrets l’avaient voulu mort, cela aurait fait dans des dispositions bien plus discret.
Effectivement DIA-01 lui expliqua être en charge du recrutement des troupes pour le service militaire au sein de l’agence. En d’autres termes, un poste au sein des Stormcommandos lui était proposé. Il est difficile de décrire l’excès de fierté et de joie qui envahit Bishop à cet instant-là. Il accepta donc dans un flegme tout impérial et intégra l’escouade Teras. Sous ce sobre nom se cachait une équipe de soldats surentraînés et spécialisés dans les missions de guérilla, contre-insurrection, mais également en termes de frappe chirurgicale. Chaque membre avait pour ainsi dire un Jedi ou un Sith à son compteur, souvent de simples chevaliers et guerriers, mais de redoutables combattants.
Ainsi l’entraînement reprit. L’on pourrait dire que la formation fait partie de l’ADN même de la vie de Bishop, mais c’est également ce qui fait de lui l’un des meilleurs soldats de l’Empire en comptant parmi l’élite de l’Intelligence. Formé à différentes langues, il apprit à travailler avec l’agent en charge de leur entraînement, la fameuse DIA-01 répondant au nom véritable d’Asha Vergenberg. Pur produit de la noblesse d’épée impériale, c’était une femme sévère et n’en attendant que le meilleur de ces hommes. Sans être officiellement leur supérieure, cet honneur revenant au Sergent Ilvar, il était clair que la collaboration entre Teras et DIA-01 tenait de longue haleine.
Bishop se lia d’amitié avec le benjamin de leur groupe, Zoid, un sniper de haut niveau au caractère aussi rebelle que taquin. Le reste de l’équipe se composait de spécialistes dans leur domaine : Moria était ainsi une véritable experte en explosifs, Ilvar représentait l’élite des combattants d’arts martiaux de l’armée et James se surpassait en termes de mécanique et de pilotage. Ainsi Bishop ne les surpassait en aucun domaine, mais était doté d’une polyvalence très utile.
Le nouveau commando comprit rapidement que Zoid et lui remplaçaient la perte de deux hommes de l’escouade et bien qu’ils se sentissent bien accueillis une certaine froideur transpirait dans leurs relations avec leurs supérieurs.
Mais la malchance de Bishop le poursuivit.
Après un an de bons et loyaux services, l’escouade Teras fut envoyée dans une mission de minage sur un monde lointain républicain. Leur mission était simple : former une poignée de rebelles pro-impériaux, mais également mener des assauts contre les bases républicaines pour les affaiblir en attendant un soulèvement général. Ou une intervention de l’armée plus poussée en cas de reprise du conflit.
Leur mission dura trois mois, où ils rejoignirent Asha – déjà en place depuis plusieurs semaines pour unifier les mouvements rebelles. Si l’entraînement se passa à merveille, leurs opérations militaires finirent par attirer l’attention du gouvernement. En d’autres termes, la République comprit que l’Empire était officieusement impliqué dans l’affaire. Bishop aujourd’hui pense que l’Apex, auxquels ils achetaient des armes non homologuées, les vendirent. Où que ce fut un pro-impérial. Mais peu importe.
Les Renseignements Républicains finirent par dépêcher trois escouades de commando clones pour abattre les agents impériaux, et ramener des informations si possible. Dès les premières attaques, l’escouade Teras fut ordonnée de se replier et d’extrader plusieurs officiels de la résistance impériale dans les deux semaines lorsqu’un vaisseau de l’Imperial Intelligence se poserait sur la planète.
Ce fut au cours de cette nuit que presque tous périrent.
Les républicains finirent par remonter leur piste et frappèrent à moins d’une heure de l’extradition. Appuyés par des renforts du gouvernement local, les clones frappèrent aisément le dispositif de défense et pénétrèrent profondément les positions pro-impériales. Si Moria réussit à détruire d’un seul coup un transport ; tuant les clones sur le coup, elle tomba sous le fracas des missiles d’une seconde escouade. Ilvar se porta à la défense de la dernière tourelle protégeant leur piste d’atterrissage et mourut après avoir défait deux autres clones au corps à corps. James, quant à lui, périt en tentant de piloter une petite navette pour forcer les troupes ennemies à le poursuivre.
Bishop et Zoid, chargés de surveiller les hauteurs, ne durent leur survie qu’à leur éloignement. Ils furent rejoints juste à temps par Asha, chargée de rester quelques semaines de plus pour apaiser les chefs rebelles, outrés de se voir ainsi abandonnés. Ils réussirent à s’échapper notamment en se cachant plusieurs jours dans la forêt avant de simplement rejoindre la capitale et le vaisseau personnel de l’agent impérial.
De l’escouade Teras, ils n’étaient guère que deux survivants…

Chapitre 6 : Naissance de Black Sight

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Encore jeune, l'escouade ne demande qu'à prouver sa valeur

Il va sans dire qu’un échec pareil ne passa pas inaperçu au niveau de l’Intelligence. Par chance ce furent les officiers supérieurs de l’escouade dont on fit sauter les barrettes par leur incompétence notoire. Il fut prouvé que l’envoie de renfort ou une exfiltration mieux organisée aurait pu éviter le désastre et la perte de trois excellents commandos, et le soutien pro-impérial d’une planète. Lorsque Asha, Bishop et Zoid furent convoqués devant une commission d’examen, ils ne furent pas inquiétés. Cependant, DIA-01 fut rétrogradée à un rôle secondaire pour son échec dans cette mission.
Au regard de son dossier, il fut demandé à Bishop d’accepter les honneurs d’être le nouveau Sergent d’une escouade dont il choisirait lui-même les membres. Surpris par une telle demande, il ne put qu’accepter ; appréhendant un possible coup bas des services secrets impériaux. Devant la réticence marquée d’Asha, et son caractère trempé, la commission expliqua froidement que Bishop était un commando compétent et qu’il était temps pour lui de le prouver.
Ainsi débuta une sélection de plusieurs mois. De nombreux moments d’observation d’entraînement et de lectures de curriculum mirent les nerfs de Bishop à rude épreuve, habitué à l’action depuis quelques années maintenant.
Cependant, il finit par décider la composition de sa fine équipe :
Zoid venait naturellement en premier autant par leur amitié que ses compétences en termes d’infiltration et de tir de précision.
Ensuite vint Maldo, un ancien stormtrooper à la carrure digne d’un combattant des fosses de Nar’Shadda. Excellent lutteur et véritable expert en explosifs, son caractère aussi docile que doux lui avait également fourni une solide expérience en termes de premiers secours.
Enfin, et qu’il n’en fut pas du goût de Zoid, Bishop recrute Bwazakklik, un Quarren au plus prononçable de Bwak, ancien pilote de chasse et mécanicien de génie.

Si l’entraînement s’est passé à merveille, l’escouade Black Sight est encore jeune et ses hommes apprennent encore à se connaître. Mais sous l’égide de Bishop et de Asha, ils ne demandent qu’une chose : prouver leur valeur au nom de l’Empire.

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Quentin

Age : 26

Comment avez vous découvert le forum ? : Google

Petit Plus ? : J'adore les systèmes de faction, de rangs et de pouvoirs non illimités pour les Forceux

Après un petit mois d'écriture j'ai enfin fini ma fiche ! Désolé pour le délai, la reprise a été des plus difficiles après deux ans de pause et je ne suis pas certain de la qualité de mon personnage

Je reporte en zone administrative o7

Et un double post, un !

Une fiche somme toute classique nous n'avons que deux modifications à te demander Smile

Equipement: Le Vaisseau ne doit pas figurer dans l'équipement. Une demande doit être faite au staff par Mp.

Histoire: Chapitre III: Cato Nemoidia est une planète républicaine et non impériale. Il va falloir changer cela.

Une fois cela fait, la fiche sera validée. Bon courage !

Voilà qui est édité et à votre convenance Very Happy

Et bien c'est parfait ! Tout est en ordre !

J'ai le plaisir de te valider ! Puisses-tu apporter la victoire à l'Empire !

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