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Artanis Kirin  Empty Artanis Kirin

Dim 1 Déc - 22:56

 
 

Equipement :



* Sabre laser :
Son plus fidèle compagnon, perfectionné avec le temps d'un boîtier étanche et poignée à reconnaissance biométrique.
Artanis Kirin  Sabre-last-stand

* Armure de combat Jedi :
Armure de combat sur mesure commandée à l'armurerie spéciale de la république. Permet les excursions limitées dans le vide spatial
Spoiler:

* ceinture multi fonctions :
Allant de paire avec l'armure, cette dernière contient les habituels respirateur (on ne sait jamais), porte sabre, rations pour quelques jours, et holocom. Mais également une poche remplie de micro-détonateurs thermiques, IEM et fumigènes.

* Droïde ID10:
Pour quand la mission le demande, et qu'Artanis ne sois jamais pris au dépourvu face a des mesures particulièrement sophistiquées sur le plan informatique. Quand l'astromech de son chasseur serait "trop voyant", Artanis s'est procuré ce droïde espion pouvant venir à bout de nombreuses barrières et peu même, si le besoin s'en fait ressentir, déployer un champ électrique paralysant à courte portée.
Spoiler:

             

Description physique :



L'espace, ce vide insondable seulement brisé par les discrètes lueurs des astres lointains. En orbite au-dessus d'un monde à la fois bien banal mais qui en bien des points aurait pu être Tython, se tenait un croiseur et son escorte, immobile. Sur le pont, face à la galerie vitrée, se tenait une figure singulière tout aussi seule et figée, se détachant du reste de l'équipage qui s'agitait avec hâte telle une fourmilière dérangée autour de l'individu perçant l’abîme coruscant.

Un homme, dans sa trentaine la plus vigoureuse, à la stature aussi svelte qu'athlétique, dominant la plupart des officiers autour de lui d'une tête, rejoignant derrière lui de longues mains, que l'on eût pu donner à un musicien, dans une étreinte à l'enlacement trahissant un tumulte mental autrement parfaitement masqué par le calme et la sérénité se dégageant de sa personne. À ses bras entourant ainsi sa bure Jedi d'un noir de jais l'on trouvait accrochés des brassards d'armure, allant de paire avec les bottes elles aussi conçues pour le combat se découvrant à ses pieds parmi le drapé de son vêtement. Un tel appareillage répondait plus aux nécessités du contexte actuel qu'aux préceptes traditionnels Jedi, au grand damne d'Artanis.

Le visage d'Artanis se reflétait en demi-teinte dans la simple barrière vitrée le séparant du vide. Sa complexion de Mirialan ne trompait personne quant à ses origines, de sa couleur de peau, jusqu'aux tatouages parcourant son visage et se laissant deviner au dos d'une de ses mains, en passant par ses yeux d'un bleu profond et vibrant. Seules la couleur de ses cheveux d’albâtre et la cicatrice zébrant son visage le démarquaient foncièrement de n'importe quel autre Jedi de son espèce. Son regard était tel un lac calme et paisible, ses traits aquilins parfaitement détendus et ses lèvres prononcées à peine entrouvertes, laissant échapper un discret soupir de focalisation.

« Maitre Kirin, les rapports sont de retour. Vous devriez voir ça »

Un subreptice nuage passa sur la figure sinon marmoréenne du Jedi. Les mains se pressèrent un peu plus fort, les sourcils se rejoignirent, la bouche laissa échapper un soupir plus profond, plus bruyant. Son visage tenait alors moins du calme que de la tempête. Faisant volte- face, Artanis révélait le reste de son armure, ainsi qu'un sabre laser à sa ceinture spécialisée. C'est d'un pas mesuré, presque altier, mais non moins empreint d'une certaine fermeté toute militaire, que la figure traversa le pont en quelques enjambées.

Arrivé à la table tactique, dominant pleinement son assemblée de son mètre quatre-vingts dix et son regard perçant jusqu'à l'âme, son entourage restait de marbre, connaissant autant sa main de fer que son gant de velours. Ne pouvant s’empêcher de tendre tout son corps lors de réflexions intenses, le maître Jedi ne se souciait pas tant de son entourage que du problème qui l’occupait, et cela se trahissait presque toujours à travers ses traits et sa posture.

Son doigt passa nerveusement sur ses lèvres, sa main tapotait par moment le tableau de contrôle. Des tics qui laissaient deviner sa réflexion profonde, réflexion au terme de laquelle Artanis fit entendre une voix claire et péremptoire, rappelant la nature sereine et posée de son propriétaire. Vint alors son exposé du plan à venir, soutenu de gestes aussi fluides et distingués que sa démarche.

               

Description mentale :



La première victime de la guerre, c'est la vérité. Pourtant ce qu'Artanis regrette le plus est l'échec affirmé de la diplomatie. Autant adepte des manœuvres rhétoriques et sociales que celles tactiques et stratégiques, le maître Jedi s'efforce en chaque instant de guider son destin, celui de ses proches, et dans la moindre mesure lui étant conférée, celui de la galaxie, vers un retour à la paix et l'équilibre.

Éprouvant le plus profond dégoût pour la guerre et ce qu'elle représente, Artanis, a toujours vu, et verra toujours la diplomatie comme la seule véritable solution, et l'alternative guerrière comme une fatalité. En cela et bien d'autres choses il abordait une perspective extrêmement proche des plus anciens préceptes Jedi.

Les préparatifs de son plan d'assaut achevés, devrait-il l'appliquer ? Une solution diplomatique était-elle encore possible ? Tournant un regard vers son aide de camp en guise de questionnement tacite, ce dernier répondit par la négative, ayant bien des fois vu le maître Jedi face à de telles désillusions, allant toujours à « la tâche » en se faisant violence. Un soupir lui échappa :

« Ainsi nos dernières offres ont échoué, ainsi ont-ils scellé leur sort … »

Malgré sa passion pour la paix, le discours, et l'entente cordiale, Artanis possède également un profond sens de la justice, la vertu, et un goût inavoué pour la rétribution dans sa forme parfois la plus vindicative. Ne s'adonnant pourtant jamais pleinement à la vengeance pour la vengeance, ne laissant jamais ses choix êtres guidés par la loi du talion, il éprouve pourtant un profond rejet des Sith et leur idéologie, un rejet qui supplante son pacifisme habituel : il lui faut se faire tout autant violence pour ne serait-ce qu'envisager le dialogue avec eux.

Quoiqu'il en soit, son profond désir d'abnégation le fera toujours choisir le résultat à tout problème apportant la meilleure solution tant du point de vue de l'équilibre et la paix, que de la sauvegarde des vies sous sa responsabilité. Ainsi il n'hésite pas à se mettre anormalement en danger pour protéger ces dernières, s'apportant ainsi facilement la loyauté et l'admiration de ceux sous son commandement. Il n'est pas rare qu'Artanis use de son charisme et son éloquence afin de désengager bon nombres de tumultes.

Focalisé, l'esprit tel un scalpel découpant chaque problème avec une froide logique, son don dans la force n'étant que l'extension même de son esprit calculateur, Artanis en est parfois « trop » réfléchi, et peut perdre de précieuses minutes à se remettre trop en doute, ou se faire trop perfectionniste, ou même encore être tétanisé par un choix inéluctable le condamnant à un résultat « moins que parfaitement satisfaisant ».

Avant de tourner à l’obsession, le regard perdu dans les données tactiques s’enchaînant sous ses yeux, Artanis récitait pour lui même, vidant son esprit :

« Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix »

Après de longues heures passées à méditer et étudier les anciens textes, Artanis est arrivé à une certaine vision de la Force et la voie à suivre pour « un bon Jedi ». Ainsi pour lui les Jedi sont avant tout des utilisateurs de la Force, pas ses bergers, pas ceux qui la contrôlent ni ceux qui la dirigent. La Force est leur alliée, leur guide, ils l'étudient, font appel à elle, la défendent mais Artanis a toujours pondéré l’éventualité que la Force se débrouillerait très bien sans les Jedi, ce qu'elle a d'ailleurs toujours fait.

En cette réflexion le maître Jedi trouve réconfort dans sa quête car il se satisfait simplement du fait que sa mission est juste, et la seule justice péremptoire indiscutable, qui ne soit pas le fait d'idéaux personnels, est la suivante: chaque forme de vie s'insérant dans le grand équilibre des choses mérite d'exister et est égale aux autres ; la force ne discrimine personne, les dons qui sont donnés par la Force sont des cadeaux, et ont pour seule perspective vertueuse de se servir de ce pouvoir afin d'aider ceux qui n'en ont pas, contre ceux qui en abusent. Ainsi Artanis trouve la paix en lui-même de continuer sa mission, protéger la paix, protéger la vie, et pourfendre tout ceux qui dérogent à cette paix, ne trouvant en retour que la satisfaction de savoir qu'il fait ce qui est juste.

« Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance. »

Artanis a toujours été un être curieux, avide de savoir et de nouvelles connaissances. Tant par son esprit analytique que par sa passion, les livres, data tapes et holocrons ayant été ses seuls compagnons et amis pendant bien longtemps durant sa jeunesse. Faisant par la suite primer la culture, le savoir, et l'intelligence par-dessus tout dans son processus de jugement, d'apprentissage et de perfectionnement, Artanis regrette perpétuellement les fois où son ignorance l'a mené à l'échec.

Tout ce savoir l'a conduit à regarder différemment le côté obscur en général. Là où les Sith demeurent un ennemi à abattre sur le champ, Artanis s'est néanmoins éduqué à une forme de discernement quant à ce qui représente une utilisation excessivement obscure de la force. Cela se traduit chez le Mirialan par une approche souple de cette limite, trop souple pour certains de ses confrères. C'est pour cela, et bien d'autres raisons encore, que le maître Jedi préfère opérer en solitaire, et garde pour lui les tenants et aboutissants de son idéologie. Le véritable flou artistique en découlant l'amène à juger personnellement la limite comme « totalement subjective », il ne s'en cantonne pas moins religieusement aux préceptes Jedi, appréciant très bien l'équilibre et ne recherchant pas personnellement à « jouer avec la ligne ».
Son savoir lui a révélé que les différentes factions et groupes politiques se chamailleront toujours à savoir qui "contrôle" la galaxie, et ce sans que la vie du petit peuple ne s'améliore ou ne s'aggrave. Le côté obscur, celui pratiqué par les Siths, est en revanche un cancer pour la force qu'il faut extraire. Ce n'est pas seulement une utilisation différente de la force : c'est une aliénation, une infâme perversion de ce que la Force est censée représenter, et de ce que les Jedis défendent.

C'est à travers cela qu'Artanis perçoit les Sith comme une menace à faire disparaître, le consortium comme un pantin vide de sens et plein de vices à la merci absolue de ces derniers. À l'inverse, les chevaliers impériaux ne sont pour lui qu'une bande d'enfants torpides, se laissant guider aveuglément, et inexorablement à son sens, vers le côté obscur, par une puissance à la destinée et aux principes aussi délétères que les premiers à travers sa volonté belliqueuse et expansionniste.
Bien qu'Artanis demeure un pacifiste convaincu, l'accumulation de désillusions et de visions d'horreur le long de sa vie ont fait de lui un être cynique et sarcastique. Du reste, bien que fin rhéteur et diplomate, il est extrêmement pénible pour le Mirialan de côtoyer les politiciens de tous bords, critiquant leur "parler verbeux, spécieux, voire même fallacieux", qu'ils n'hésitent pas à dévoyer dans le cadre de la "conduite exemplaire" de leurs fonctions. Il reconnaît de fait la République comme un "moindre mal" davantage que comme un idéal.

« Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité. »

Malgré tous ses beaux discours et son attitude extérieure, Artanis ne peut renier un certain goût pour l'action et le combat, d'une part en ce qu'ils ont de technique et d'esthétique, et d'autre part en ce que leur application parachève son entraînement. Naturellement doué en la matière, ayant usé de son esprit avide de perfection et de connaissance pour parfaire sa maîtrise de la force et de l'escrime Jedi, Artanis aura bien vite oublié sa déception d'une négociation avortée après s'être jeté dans le feu de l'action. Si le champ de bataille est un naturel torrent de violence et d'émotions guerrières, Artanis sait y trouver calme et sérénité. Son intellection, sa sagesse et son expérience lui ont permis de voir le combat, aussi exaltant soit-il, comme une expression de son travail acharné, comme un simple état de transition sur lequel ne s'arrête que son esprit, mais pas son cœur.
Faisant de cette paix intérieure un refuge contre les perturbations des émotions extérieures, il ne s'attarde pas bien longtemps sur ses victoires et ses défaites, aussi frustrantes soient-elles pour son esprit perfectionniste. Il est convaincu que le mal finit toujours par s’auto-détruire de lui même, et qu'un échec n'est pas la fin de tout. Comme toute lumière projette une ombre, le mal finira toujours par ressurgir, et une victoire même écrasante contre ses ennemis ne garantit ni la paix, ni la fin de son éternelle mission. Seule la sérénité reste, la quiétude intérieure qu'il trouve dans la Force l'entoure et le guide. Peut-être le plus grand cadeau fait par la Force aux Jedi selon lui, est cette capacité à être lié plus que tout au cycle de la vie, et savoir relativiser, trouver ce calme en toutes circonstances.

«Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.»

La vision qu'Artanis entretient vis-à-vis de la violence, entre son pacifisme théorique, son goût pour le combat, et son aversion inaliénable pour les Siths, établit chez lui ce que certains qualifient de manque de discernement, ce qui ne fait pas l'unanimité au sein de l'Ordre. Très proche des anciens préceptes Jedi, le Mirialan perçoit ses semblables bien plus comme des observateurs, diplomates et médiateurs, que comme des soldats.
Il voit d'un œil assez perplexe la vindicte de l'ordre des Ombres à « condamner tout ce qui se rapproche de près ou de loin du côté obscur ». S'il partage leur détermination contre les Sith et purge son esprit et son cœur de toute peur du côté obscur, il n'approuve pas leur zèle « qui ne discrimine que dans l'absolu ».
Par la même occasion, son relativisme vis-à-vis de la politique et du système même républicain, croisé à sa poursuite presque dogmatique du code Jedi dans tout ce qu'il implique de préceptes de dénuement et de neutralité, le fait regarder avec d'autant plus d'incrédulité l'établissement des seigneurs Jedi.
Gardant là encore bien pour lui le mécontentement qu'il éprouve, il n'en est pas moins absolument convaincu que l'unité de l'ordre, aussi vaste soit-il et malgré les divergences entre ses préceptes idéologiques et leur pratique, est la seule véritable clef du succès de la mission Jedi, et du rétablissement de la paix, l'ordre, et l’équilibre dans la galaxie.  

«Il n'y a pas la mort, il y a la Force.»

Qu'importe sa paix intérieure, son savoir, ses connaissances, son pouvoir, ou même le lien qui l’unit à ses frères et à la Force, rien ne saurait soustraire Artanis à son ultime destin. Pourtant quelque part, au fond de son cœur, Artanis garde une âme rebelle, fugace, relique de sa jeunesse subsistant en lui. Et c'est ce cœur qu'il sait écouter lorsque ce dernier défie ordres et préceptes. Car malgré son lien à la Force lui permettant de voir un plus grand horizon, un plus grand destin, et de reconnaître le cycle naturel de la vie amenant chacun à son inexorable fin, l'esprit logique et chevaleresque d'Artanis le pousse à vouloir « sauver plus de vies ». Il s'évertue à trouver le meilleur moyen de sauver autant ses alliés que ses ennemis. Dès lors, son interprétation de la force comme lien de vie le fait souvent réprimander par ses supérieurs hiérarchiques, bien qu'ils se fassent récemment plus rares pour son plus grand ravissement.

Cette contradiction entre sa vision de la force comme d'un don à user pour préserver la vie et l'équilibre, et l'acceptation de la mort, sera toujours tempérée en lui par sa partie plus sereine et logique, car dans le grand schéma des choses, Artanis se définit lui-même avant tout comme un outil servant pleinement la cause Jedi d'abord, et républicaine par extension. Fuyant son passé et ses regrets dardant sur lui dans ses moments de doute, le regard et l'esprit toujours tournés vers l'avenir et l'accomplissement de sa quête, c'est avec résolution qu'Artanis affronte ses missions et les pertes qui y sont irrémédiablement liées, la paix ayant un prix parfois terrible.

Au moins ceux qui meurent peuvent retourner à la force, à la sérénité et l'harmonie, et en cela le maître Jedi ne les regrette pas.  
Fronçant les sourcils en un air plus que jamais prédateur, Artanis se tourna vers l'aide de camp, fit un signe au reste de l'assemblée, et déclara, bref comme à son habitude en ces circonstances :

« Assez de temps et vies perdues, rassemblez ce qui nous reste de troupes, j'embarque avec mon équipe habituelle dans dix minutes »


           



Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Guillaume/guigui/guiguiwan

Age : 26

Comment avez vous découvert le forum ? : Après une épuisante recherche de presque deux jours pour trouver "la perle rare", un forum rpg science fiction sur lequel s'amuser avec le plus de liberté, une amie a tout simplement sorti de sa poche ce forum en mode "tu l'as vu celui la? j'ai cherché 10min... et me voilà !"

Petit Plus ? : Un système de règle que je ne croyais exister que dans mon imagination, ça donne vraiment envie de se retrousser les manches et se plonger dans le roleplay à fond ! La masse de lore/background est proportionnellement au règles assez indigeste mais bon, si ça permet à n'importe quel nouveau de pouvoir se lancer dans le forum sans lectures aussi multiples qu'obscures (genre "t'as lu le troisième tome de ce roman de l'univers étendu d'il y a dix ans ?"), c'est un prix à payer bien léger (et c'est aussi pour ça que je suis attiré par ce forum j'adore les univers qui prennent des risques en improvisant etc...).


         


Dernière édition par Artanis Kirin le Sam 14 Déc - 22:28, édité 22 fois
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Artanis Kirin  Empty Re: Artanis Kirin

Dim 1 Déc - 23:07

Histoire :




Le hangar d'un vaisseau républicain au prologue d'une bataille, un millier d'officiers, soldats, techniciens, médecins, s'organisant, rejoignant leurs postes, se mettant en rang. Une figure s'avance, sereine, calme, posée au milieu de ce chaos organisé, comme parfaitement dans son élément, flanquée d'une escouade de soldats d'élite en rangs et déjà prêt à partir. Artanis embrassait tout ce remue-ménage dont il était l'instigateur, fier de ses hommes, fier du travail et de l'organisation, de l’efficacité dont ils faisaient preuve, ajustant son armure, prenant son casque entre ses mains, perdant son regard un instant dans le vide avant de l'enfiler.
Au milieu de ses pensées et du vacarme environnant, une voix s'élève en direction du maître Jedi :

« Maître Kirin, maître Kirin ! Pourquoi partons-nous ? »

Quittant avec une pointe de regret ses pensées profondes, comme émergeant d'une longue apnée, le Mirialan se tourne vers la nouvelle venue, une jeune padawan, avant de répondre, bref :

« Tu dois savoir pourquoi, et si tu ne le sais point, je ne doute pas que tu puisses le deviner ... »

Penaude, l'interlocutrice répond, comme avouant un crime :

« Oui je sais … Pouvez-vous m’emmenez avec vous ? 

-Ton maître, dans sa… sagesse… a jugé bon de te laisser à bord, jeune padawan. Je ne suis pas ton maître et ne suis pas là pour faire ingérence dans son autorité, qu'importe qu'il soit chevalier depuis moins d'un an : tu es sous sa responsabilité, pas la mienne »

-Mais maître… Enfin, vous savez… Je me dis que si j'avais été avec lui, j'aurais sûrement pu changer les choses, faire quelque chose. Laissez-moi être utile. Je sais que je ne serai pas de trop. Et puis ce n'est pas comme si vous ne pouviez pas me protéger… »

Soupirant face au plaidoyer de la jeune apprentie lui arrivant à peine jusqu'au torse, mettant un genou à terre et posant une main réconfortante sur l'épaule de cette dernière, il répondit :

« Bien essayé Leyla, mais malgré que tu puisses très certainement m’être utile, la flatterie ne marchera pas sur moi. Beaucoup trop de risques inconsidérés ont déjà été pris ici. Dois-je te rappeler que cette mission devait être un simple règlement de différend sur une planète au bord de la guerre civile ? Qu'avec la nouvelle de l’escalade du conflit et des fournisseurs extérieurs produisant des armes et équipement pour les rebelles l'on m'a appelé ici ? Et que, ne daignant pas "avoir besoin de mon aide", ton maître a pris les deux tiers de mes troupes pour aller foncer tête baissée "régler le problème", ce qui à cet instant pouvait encore se faire de manière diplomatique, faisant ainsi tomber son assaut mal préparé dans une embuscade. Embuscade certes très surprenante dans la force rebelle déployée, mais non moins prévisible, eut-il prit le moindre de mes conseils en compte. Et maintenant je me retrouve avec l'écrasante majorité de mes effectifs capturés ou morts, un chevalier Jedi servant de bouclier humain, prêt à être rançonné contre des demandes bien évidemment irréalisables, et tout cela à résoudre avant que les forces ayant fournies les rebelles ne se rendent compte de tout cela et ne débarquent avec une flotte qu'il me sera impossible de retenir… mais je m'égare. Le temps passé à laisser les autres « faire joujou » avec les décisions est révolu. Je prends les décisions maintenant et… Bon allez, admettons. C’est bon, embarque dans mon transport… et ne me lâche pas d'une se-mel-le ! »

Observant la jeune padawan lui offrir un sourire radieux, tout naturellement vu son jeune âge, et dénotant cruellement avec le sérieux de la situation, Artanis ne put s’empêcher de faire rouler ses yeux alors que Leyla avançait à grandes foulées rejoindre le groupe de clones attaché au Mirialan. Ce dernier perdit encore quelques secondes son regard sur son casque, repensant à l'époque où il était aussi empli d'innocence.

               
__________ I  __________


Le jeune Mirialan n'avait jamais connu que Tython et le temple Jedi, ayant été recueilli par l'Ordre encore à l'état de bébé, ses capacités dans la Force avaient décidé l’Ordre à l'adopter. Déjà très jeune, n'ayant jamais connu autre chose, Artanis s'était plongé à corps perdu dans l'enseignement Jedi. Élève passionné, toujours en quête de nouvelles connaissances, ce jeune apprenti avait la tête emplie des idéaux de paix et d’équilibre de l'Ordre. Souhaitant devenir un Jedi consulaire et en apprendre toujours plus sur la Force, il avait choisi néanmoins, une fois padawan, la forme III Soresu, ainsi que les enseignements de la forme 0. Se découvrant un certain talent pour l'escrime, cette ambivalence souleva quelques questions de la part de ses mentors. Souhaitant devenir un parangon de vertu, il ne recherchait jamais la violence, et était toujours en quête de la solution la plus paisible et au résultat le plus satisfaisant aux doctrines Jedi. Souvent à la bibliothèque où il avalait les connaissances, il apparaissait comme peu sociable car il n’avait jamais connu autre chose que l'Ordre, ses camarades ne sachant pas comment l'approcher, et lui ne s’intéressant qu'au savoir Jedi, et comment être un parfait chevalier.

Finalement, il se retrouvait très bien dans ce "détachement des attaches matérielles et corporelles" de fait imposées par son environnement. Cette joie, cette gaîté, cet entrain à répandre la paix et l'équilibre dans la galaxie furent pourtant de bien courte durée, lorsqu'au cours de sa troisième année en tant que padawan son maître fut tué par un assassin Sith, Artanis ne survivant que grâce au sacrifice de son mentor. C'est alors qu'il quitta la voie consulaire et embrassa pleinement celle des gardiens. Comme un destin l'ayant toujours dardé du regard, bien que gardant un profond goût pour la diplomatie et les solutions non violentes, il développa progressivement une position de plus en plus radicale vis-à-vis des factions et groupes les plus belliqueux de la galaxie.

Cette hargne, assistée par sa soif d'apprentissage et sa passion au travail acharné, furent rapidement exploitées par son prochain maître, lui permettant avec aise de développer son talent dans la Force ainsi que ses autres capacités pour forger Artanis en une véritable arme pour l'Ordre Jedi. Il était devenu un scalpel pouvant démanteler de manière chirurgicale les plans d'une armée, une flotte, d'un bretteur mais également d'un politicien ou autre rhéteur corrompu, le maître du Mirialan ayant toujours tenu en haute estime le goût du jeune Jedi pour les solutions non violentes. Ainsi encouragé à poursuivre ses études des plus profonds préceptes Jedi, Artanis devint rapidement un adepte zélé du dogme, au point que son goût pour les solutions passives, les demi-mesures, et le relativisme quant à ce qu'il considérait comme une bonne ou mauvaise utilisation de la Force l'amenèrent presque en marge des principes qu’il suivait initialement, alors jeté en pleine guerre galactique. Pourtant, une fois les épreuves passées et qu’on l’eût fait pleinement chevalier Jedi, Artanis eut rapidement l'occasion de briller dans sa ferveur à défendre les idéaux du conseil, et de la République contre ses ennemis les plus farouches.

<> <> <>

Artanis enfila son casque, rejoint son transport, posa la main sur une poignée libre le plaçant entre la jeune padawan et son chef d'escouade ARC Trooper. Les portes se refermèrent, un silence lourd s'installa. Dans le noir, Artanis se concentra sur la tâche à venir, écoutant sa respiration. Une réflexion de courte durée, puis l’éclat d’une lumière rouge, puis le choc du décollage. Un sourire en coin se dessina sur le visage du maître Jedi derrière son masque en remarquant qu’il connaissait le pilote qui lui avait été assigné : un clone numéroté 60052 ayant choisi le nom de "Goose". Un bref regard fut échangé, et Artanis pensa pour lui-même.

*Avec lui on est au moins sûrs d'arriver au sol, et les premiers ! C'est parfait, ils ont vraiment réuni toute l'équipe. *


__________ II  __________
 

Sa première mission fut un test. Un test afin de déterminer s’il saurait faire preuve d'autant de discernement entre la République et l'Empire, les Jedi et les chevaliers impériaux, qu'il le faisait déjà avec le Consortium et les Sith. Mais là où Artanis prenait le temps, au temple, de philosopher, méditer et disserter sur les limites de la Force et du côté obscur, de l'utilisation de la violence et des interventions armées par l'Ordre, il en était tout autre sur le terrain.

Encore profondément marqué par la mort de son premier maître, et le travail de son second étant pleinement accompli, c'est entièrement plongé dans la froideur calculatrice et logique de la recherche pure de résultat parfait qu'Artanis partit en mission. Ne souhaitant revivre la mort d'un seul proche, ni l'échec d'une mission, c'est sans hésitation qu'il accepta de ne prendre qu'une corvette et un nombre précisément calculé d'hommes pour partir en avant-garde porter assistance à un monde sur le point d'être assiégé par l'Empire.
Le jeune chevalier Jedi savait que cette attaque n'était qu'une diversion pour un assaut plus conséquent contre un monde de réelle importance, tout comme il concluait qu'au vu des méthodes impériales, sa force ne suffirait pas, et que « pour une diversion » les renforts n’arriveraient que très tard.

Pourtant c'est avec une fougue affichée qu'il prit les commandes de sa mission, arrivant sur place avant l'établissement du blocus, et passant près de deux mois à répartir ses troupes, mettant en place toute une suite d'opérations de guérilla planétaire dont le succès lui permit d'afficher des résultats optimaux lorsqu'il fut relevé par l'arrivée des renforts républicains.
Aucun mort, seulement des blessés, pas un site stratégique de la planète n'ayant été aux mains des impériaux plus de quelques jours. L’expérience qu'il tira de cette opération, les souvenirs de couvre-feu et de répression des civils qu'il garderait à jamais, entérina en lui une certaine image de l'Empire « ne valant pas mieux que le Consortium » et des chevaliers impériaux « instables et sur un chemin glissant, seulement sauvés par un zèle dangereusement proche de la lobotomie ». Ses supérieurs étaient ravis, ses mentors rassurés, et son exploit ayant été remarqué par le stratège Jedi du Conseil, la voie vers le rang de maître lui semblait toute tracée alors qu'on lui accordait la chance de pouvoir prendre un padawan.

<> <> <>

L'entrée en atmosphère se fit suivre par les premières salves d’artilleries anti-aérienne. Les turbulences se firent de plus en plus fortes, et Artanis, remarquant la poigne de la padawan se raffermir un peu plus sur sa poignée, l'entendit murmurer :

« J'aurais pu éviter ça. J'aurais dû éviter ça. Si j'avais été là j'aurais pu faire quelque chose. »

Le regard du maître Jedi alla un instant du clone parfaitement impassible, focalisé sur sa mission à venir, jusqu'à la padawan, puis se résignant, tant pour le bien de sa mission que par compassion, se pencha vers Leyla :

« Ne ressasse pas le passé, ton maître ne te l'a pas appris ? Sers-toi seulement du passé afin d'en tirer des leçons. Pense, mais ne réfléchis pas trop. Ne garde qu'un esprit ouvert sur l'avenir, ne te focalise pas dessus, agit, concentre-toi sur l'instant, laisse la Force te guider. 

-Mais maître… J'ai un mauvais pressen... 

-Oui, je sais. Mais faire tourner cela en boucle dans ta tête va-t-il t'aider ? Tu n'es qu'une padawan mais à quelque instant, quand les portes vont s'ouvrir, tu seras un soldat comme tous ici, et dans cette guerre, nulle place n'est faite pour le doute dans l'esprit d'un soldat, encore moins d'un Jedi. »

Artanis, avec un pincement au cœur, regrettait de faire preuve d'autant d'hypocrisie, lui qui ressassait son passé en permanence, qui questionnait chacun de ses jugements, lui pour qui seul le feu du combat arrivait à faire oublier « tout le reste ». Mais au fond de lui, le jeune padawan encore ouvert à tout l'optimisme et à toute la compassion du monde avait besoin de venir en aide à la jeune élève, la réconforter, quitte à lui mentir. Car plus que quiconque le maître se rejetait la faute sur lui-même, pour n'avoir pas pris la responsabilité des actions du chevalier inconscient qui s’était fait capturer, se rejetant le blâme de ne pas l'avoir accompagné. De bien des façons, il se retrouvait dans ce chevalier Jedi, et de bien des façons il aurait aimé que quelqu'un tempère ses ardeurs.

__________ III  __________
 

Les victoires se succédèrent, s'illustrant durant l'opération Lord_Over, Artanis y trouva l'occasion de mettre à l'épreuve son savoir de la Force et de l'escrime Jedi, pourfendant de sa lame de nombreux Siths aux côtés de ses semblables. Entre les opérations le forçant à travailler avec d'autres Jedi, les combats créant des liens, et l'aide plus que nécessaire aux populations « libérées » le rappelant à son dogme, Artanis délaissa un peu plus son attitude froide et distante. L’entraînement concret de son padawan ne commença qu’après le tumulte de l'opération passée, se faisant, Artanis laissa alors les succès tempérer son jugement et son approche du conflit galactique. Il le regretterait amèrement plus tard.
Devenant plus jovial, s'ouvrant aux autres mais également quittant peu à peu son approche « trop froide et calculatrice » de sa mission de Jedi, la graine de l'orgueil se développa peu à peu dans le cœur du Jedi dont les talents prenaient tant forme chez lui qu'à travers l'instruction de son propre élève.

Envoyé en mission de patrouille dans la bordure médiane, sûr de lui, sûr de son élève qu'il formait depuis bientôt deux ans, Artanis entreprit de se lancer dans une « mission de reconnaissance agressive ». Il avait toujours regretté de n'avoir pas participé à l'ultime assaut sur Kashyyyk, et un désir profond et sincère de « participer, faire plus » bouillonnait en lui.

« La voie vers le mal est toujours pavée de bonnes intentions »

Une planète choisie au hasard, sur la frontière impériale, désertique mais occupée par une garnison de l'Empire, et, « Bingo ! » un croiseur y effectuant son réapprovisionnement. Le plan était simple, Artanis, qui au fur et à mesure de ses missions avait trouvé un certain goût pour la discrétion, bien loin pourtant des performances des fameuses Ombres Jedi, allait s'infiltrer au plus près de la garnison, se procurer des explosifs, et faire sauter les réserves de gaz Tibanna. Le padawan quant à lui, n'aurait qu'à profiter de la confusion pour aller vers les infrastructures civiles et y saborder les réserves d'eau. Les militaires seraient forcés d'attendre une relève pour les poursuivre, et dans le chaos qui s'ensuivrait, l'Empire serait mis face au choix cornélien d'abandonner les civils à mourir de soif ou de partager leur ressources et ainsi ralentir d'autant plus leur retour à un statut opérationnel. C'était le plan, mais Artanis passa sur ce que tout bon stratège ne doit jamais oublier, qu'aucun plan ne survit à la réalité du terrain.

Le début de ce dernier se déroula pourtant bien jusqu'à un certain point, par le couvert de la nuit et son étude analytique des rondes, Artanis parvint à s'infiltrer derrière les lignes ennemies, rejoignant l'armurerie impériale. Il y trouva, comme attendu, des explosifs et les mis en place. Cependant, n'étant pas adepte jusqu'au bout des doigts du dogme de la discrétion, quelques « rencontres inopinées » avaient eu lieu, laissant derrière elles une dose, quoique mesurée mais bien réelle, de cadavres et de marques de sabre laser. Sur le point de tout faire sauter, Artanis fut alors interrompu par une voix, faisant volte-face et découvrant son propriétaire, un chevalier impérial :

« Ce n'est pas très …. Jedi tout ça. »

Ils se regardèrent en chien de faïence, se jaugeant mutuellement comme deux prédateurs en cage.

« Oui, je me suis laissé dire que tant qu'à se rappeler aux bons souvenirs de l'Empire, étant un Jedi, autant faire preuve de… rébellion. Toujours du mal avec les insurgés n'est-ce pas ?

-Rebelles, insurgés… Appelez ça comme vous voulez. C'est du terrorisme.


-Pourtant, je ne décerne aucune peur dans votre regard.

-Pourquoi avoir peur d'un homme déjà mort ? Si vous déclenchez la mise à feu, vous mourrez dans l'explosion. Et si vous cherchez à me combattre d'abord, je vous tuerai, non sans une somme égale de panache.

-Et vous êtes ?

-Tout comme vous, sans importance face à l’inéluctabilité de la victoire impériale, et l'échec républicain. »

Un orgueil qui égalait au moins le sien.

« Allons, allons. Pas plus de compassion ? Pas plus d’égards envers un homologue ? Votre manque de foi me consterne… Moi, c'est Artanis. Qu'on ne me dise pas que je sois moins "chevaleresque". »

Échangeant détonateur pour sabre laser en une fraction de seconde, et bondissant dans la foulée, un combat acharné s'engagea. Il ne fut pourtant pas de longue durée, une partie de l'esprit d'Artanis étant occupée à se préoccuper du devenir de son padawan. Une réponse lui fut donnée bien assez tôt : une explosion, non loin de la caserne, mais pas là où Artanis l'attendait, plongeant le bâtiment ainsi que le reste de la ville dans le noir. Le chevalier Jedi ne percevait son adversaire qu'à travers les détails offerts par la lumière des deux sabres s'entrechoquant, ses parades tant guidées par sa technique que par son instinct.

Puis vint flotter au-dessus des deux combattants le vaisseau du chevalier Jedi, et par la trappe s'ouvrant, son padawan qu’il interpella.

« Eldrad !

-Mission accomplie, mais ils savaient qu'on allait venir. Il gagne du temps ! Ils n'ont plus de jus pour encore quelques secondes, montez vite, maître ! »

Se mordant la lèvre d'avoir pensé qu'il dominait assez son adversaire pour penser à autre chose, n'ayant pas une seconde entretenu l'idée qu'il était la proie et non le chasseur, Artanis fut soudainement submergé par les assauts de son adversaire qui avait changé de stratégie, ses desseins maintenant mis à jour.

« Eldrad, c’est cela ? Regarde ton maître mourir sous tes yeux, et apprends ! »

Mais les tactiques de son opposant pour gagner plus de temps ne marchaient plus, bien qu'il soit trop tard pour cette réalisation, et le Mirialan profita de la première séparation avec son adversaire pour sauter d'un formidable bond à bord de son vaisseau. Il avait trop tardé, le générateur de secours s'alluma, et c'est sous le feu nourri des turbolasers de défense de la base qu'ils s'enfuirent. Dans un dernier regard vers le chevalier impérial, il enclencha son détonateur, engouffrant ce dernier dans un torrent de flammes. Son plan avait marché, mais à quel prix ?

Son vaisseau gravement endommagé, il savait qu'il était désormais poursuivi, qu'il avait donné son nom à un adversaire qu'il sentait toujours vivant malgré tout ; un némésis qu’il s’était créé dans son hybris, qui le poursuivrait désormais où qu'il aille. Trouvant une planète isolée du côté républicain de la frontière, il décida d’y faire profil bas, et de méditer sur le « travail bâclé » qui torturait son esprit perfectionniste.
Se présentant comme un simple Jedi pourchassé par des ennemis sans visage, omettant tout de sa mission, son rôle dans tout cela, et de la réelle identité de ses poursuivants, il fut accueilli avec toute l'hospitalité que l'on put attendre d'un monde républicain envers un membre de l'Ordre. Artanis fuyait désormais tant ses ennemis que ses responsabilités, ayant pris à parti son padawan afin de lui faire garder le silence, et tenter que tout ce débordement ne s'ébruite pas.

Pensant un instant, à tort, que le sort était finalement de son côté et qu'il avait réellement réussi à « s'en sortir », Artanis passa quelques jours relativement paisibles, loin de tout, attendant que l'on vienne le relever, des renforts ayant été promis à l'annonce de « dommages circonstanciels accidentels ayant rendu son vaisseau hors d'usage ». Se liant momentanément d'amitié avec les locaux, il échangea sur la philosophie Jedi avec eux et s’intéressa à observer la vie en cet endroit reculé, jusque-là relativement épargné par la terrible guerre galactique faisant rage. Artanis ne faisait qu'accumuler ici de futurs regrets en devenir, et des raisons de se couper de tout lien personnel. Le jour tant attendu de son exfiltration, le Jedi et son padawan furent invités à une fête officielle, un mariage, manquant ce qui se révélerait bientôt à eux comme une embuscade, les renforts promis ayant pris la forme de la troupe lancée à sa poursuite. Il ne lui fallut qu'un instant pour comprendre, interpréter, recoller les morceaux. En un instant la joie devint terreur, le silence devint vacarme, et une centaine de vies s’estompèrent.

D'abord un éclair rouge traversa la salle de réception, filant de son bruit strident en direction de la tête du Mirialan qui dégaina son sabre et para le projectile meurtrier pour le renvoyer dans un coin délaissé de la pièce. Au premier tir de sniper suivit un second presque aussitôt, lui aussi sans succès. Une rafale de blaster à répétition lourd surgit ensuite, faisant éclater brusquement les vitres de la salle alors que la panique commençait à prendre forme, et balaya l'assemblée, fauchant au passage de nombreux civils. Artanis, lui, parait avec difficulté mais non sans succès l'attaque à l'aide de sa maîtrise de la forme III.

C'est là que le chevalier découvrit avec horreur son padawan mort à ses côtés, ayant tant moins d’entraînement que de chance, Artanis n'ayant pu se protéger lui-même et son apprenti face au déluge mortel inondant la pièce. Après l'échec d'une solution plus subtile, les impériaux semblait s'être résolus à une solution sans plus de retenue. Le Mirialan réalisait que toute cette agression ne semblait être dirigée que sur sa personne, et la montagne de cadavres s'amoncelant à ses pieds n'était que les dommages collatéraux de son incapacité à assumer ses erreurs.
Un imploseur thermal vola par la fenêtre, « cling », roula sur le sol, « cling », et alors que l'échec total d'Artanis résonnait en lui tel un vacarme bien plus assourdissant que les cris de peur, les pleurs et appels à l'aide « cling », ce n'est qu'au dernier moment que dans un ultime sursaut de survie, le chevalier utilisa la force pour se protéger d'une énorme explosion engouffrant tout son horizon. La salle de réception était détruite, la planète, désormais compromise par sa faute, et la pièce en ruine d'où il se relevait péniblement, étourdi, prenait désormais des allures de champ de bataille. Le Jedi, se secouant, fit l'espace d'un instant le vide dans sa tête, cessant d'être le « chevalier Jedi rescapé » pour redevenir le gardien qu'il avait été.

Relevant son sabre laser, Artanis parvint à leurrer ses poursuivants en dehors du palais, et après quelques rixes, diminuant le nombre de ces derniers, put enfin leur faire face en dehors de tout risque de dommages collatéraux. Sans surprise, il retrouva alors celui qu'il savait déjà à sa poursuite, mais le Mirialan n'écoutait presque pas le discours aussi virulent que revanchard du chevalier impérial en face de lui, hypnotisé par les flammes s'élevant au loin synonymes de son échec. Les morts, la destruction, l'incendie engendrés au palais avaient mis toute la ville en émoi, et Artanis ne pouvait en cet instant que penser aux personnes disparues par sa faute. Des morts qu’aucune loi du talion ne saurait compenser.

Lorsque le chevalier impérial termina sa tirade, tirant le Jedi de son cauchemar éveillé d'un « ...et désormais, chien de terroriste, pourriture de rebelle, honte à toi et à ton ordre, une reddition et vocation à l'Empereur lui-même ne saurait t'absoudre. Je vais t'offrir le seul pardon qui t'es disponible par ma lame ! », Artanis ne put que répondre un très las « Finissons-en ».
Le chevalier était aveugle de rage et de vindicte, Artanis lui était parfaitement focalisé et serein, car totalement vide d'émotion. Le premier fit des erreurs, le second en fit moins. Le Jedi ne laissa aucun survivant, aucune voix capable de parler de sa mission, et de son échec. C'est là, sortant de sa furie vengeresse apparente, qu'il remarqua le soin qu'avaient apporté les impériaux à leur opération, empruntant armure et matériel républicain afin d'occulter leur présence officieuse, choisissant seulement une petite force de frappe d'une dizaine d'hommes. Des éléments qui poussèrent Artanis à constater qu’en dépit de toutes leurs précautions, eux-mêmes n’avaient pas accompli leur objectif, ce qui remit en question sa propre vision du perfectionnisme comme un but en soi.

C'est un corps sans émotion et sans vie qui retourna à la ville pour enterrer Eldrad, et même cela il ne put le faire. Sa bure brûlée, trouée par les tirs de blaster, ses vêtements et sa chair tranchée en de nombreux endroits, une jambe le portant à peine et un bras rendu inopérant par les blessures et la fatigue, ce n'est qu’après une semaine de soins intensifs qu'il pouvait à nouveau tenir debout tout seul, et revoir le corps de son apprenti.

Son devoir fait, Artanis se reclut dans l'isolement sur la planète en attendant qu'on répare son vaisseau. Dans leur professionnalisme, les impériaux avaient commencé leur mission par le saboter, empirant son état initialement déjà bien piètre. Contraint à devoir prolonger son séjour au plus près de ses regrets, Artanis ajouta comme le voulait sa tradition une série de tatouages sur ses jambes et son bras droit. N'ayant pour seule compagnie que celui dont il avait abusé de l'hospitalité, et sur qui il avait forcé un destin que nul n'aurait souhaité, ce dernier ayant perdu ses membres et sa fiancée, Artanis regretterait à jamais d'avoir « survécu en un seul morceau ». Il n'avait rien perdu, rien sacrifié, et avait donné par son incompétence en offrande au destin absolument tout ce qui s'était trouvé autour de lui, trahissant la confiance des uns, échouant à défendre les autres.

Se liant d'une amitié pleine de cynisme avec son hôte, le Mirialan voyait à nouveau tous ses démons, ceux-là même qu'il croyait avoir perdu depuis son jeune âge, le tourmenter à nouveau. Lui qui pensait avoir pris le bon chemin afin de couvrir ses erreurs, se rendait pleinement compte qu'il n'avait fait que les mettre plus en évidence. Rien ne pourrait ramener à la vie ceux qui étaient retournés à la Force ce jour-là, s'ajoutant à la mort de son premier maître. Rien ne pourrait effacer ses fautes ni son impuissance.

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Les turbulences avaient cessé, ils étaient désormais en vol atmosphérique. Les tirs anti-aériens s'étaient tus pour le moment. Ils recommenceraient très certainement bientôt alors que le transport passait d'un écran de tir sol-air à un autre. Artanis devina par l'ouverture partielle de la porte du vaisseau les paysages de la planète, la ville, son objectif, et les civils y résidant. Il n'y avait qu'un ou deux milliers d'insurgés, et plus de vingt fois plus d'innocents. Par ses actes inconsidérés, le chevalier Jedi imprudent avait très certainement condamné une grande partie de ces derniers, ce qui n'était pas sans rappeler de douloureux souvenirs à Artanis qui espérait, par son coup d’éclat en devenir, réparer les fautes du jeune chevalier. En un sens, il désirait absoudre les pêchés de ce dernier, et par là-même, les siens.

La voix de Goose se fit entendre dans le transport « DIX MINUTES ! », et tous à bord se préparèrent : dernières vérifications d'armes et équipements, derniers briefings de mission, derniers regards. Le bruit des chargeurs, des roquettes armées, et celui de l'artillerie au sol cherchant à freiner leur avancée se firent entendre de concert. Plus aucun retour en arrière n'était désormais possible.

__________ IV  __________
 

De retour au temple, après une cascade de mises en examen et de réprimandes qui ne sauraient supplanter celles qu'Artanis se faisait à lui-même, ce n'est que par les résultats globaux de toute « cette affaire » somme toute positifs que le Jedi fut autorisé à reprendre son service, et poursuivre son éternelle mission. Outré par ce geste, souhaitant être puni pour ses fautes, le chevalier Jedi ne s'en referma qu'encore plus sur lui-même.

S'auto-flagellant mentalement, il se reclut dans la méditation et la recherche de savoir, n'en ressortant que trois ans plus tard. Ayant retrouvé pleinement sa froide logique filtrant sa vision du monde, refusant toute nouvelle attache, en un sens, Artanis était ici un parfait Jedi, rejetant tout du monde hormis le savoir de l'Ordre. Sa quête de perfection, bien que questionnable, lui fut comme un refuge, recherchant plus profondément la compréhension et la maîtrise de la Force, ce qu’il fit aussi pour l'escrime Jedi. Après un bref passage à étudier chaque forme de combat, Artanis, désabusé par ses idéaux de protection et d'abnégation, souhaitant se consacrer pleinement à l'élimination des forces s'opposant à l'Ordre, puisa dans son état d'esprit focalisé et purgé de toute émotion afin de maîtriser la forme VII dans sa variante Vaapad.
Une fois ce nouvel atout trouvé, Artanis dédia les années qui suivirent à rejoindre les zones de conflit les plus dangereuses, la mort ne le trouvant pourtant jamais, les cadavres ennemis s'empilant à ses pieds et ne faisant que grossir la peine dans son cœur, cette fois-ci de « n'avoir pas eu cette force, cette capacité à temps ».

Durant sept longues années le Mirialan alla de bataille en bataille, tant craint pour les cadavres qu’il laissait derrière lui, que salué pour son discernement et sa capacité à accorder sa merci, affinant ses propres capacités afin de pouvoir résoudre le tout le plus efficacement et brièvement possible. Obtenant l'affectation d'une frégate permanente pour ses missions les plus dangereuses, cette dernière devint une sorte de foyer, et son équipage, une famille d'emprunt. À travers les liens qui se tissèrent irrémédiablement entre le Jedi et ses hommes, Artanis retrouva un peu de ce qu'il avait été, si ce n'est les émotions, au moins un goût pour s'écarter de la violence tant physiquement qu'idéologiquement.

Redevenu un diplomate de cœur, le Mirialan s'était taillé une certaine réputation de « spécialiste », ses talents de résolution des conflits par le verbe s'alliant à ses succès passés par le sabre, on faisait régulièrement appel à ses dons afin de régler les situations les plus désespérées, là où tout autre solution impliquerait de grandes pertes civiles, militaires, ou économiques. Là où l'on faisait encore le plus appel à lui restait la résolution de conflits impliquant des utilisateurs de la Force, ses talents de duelliste restant, à son plus grand dam, les plus émérites.
Face à tout cela, le poste de maître Jedi lui fut proposé. Ayant pourfendu nombre d'adversaires sensibles à la Force et s'étant tiré de situation inextricable plus d'une fois à l'aide de ses talents analytiques plus que jamais exhalés par sa nouvelle nature, sa nouvelle sagesse et sa mise en avant des principes de la forme 0 l'avaient présenté sous un nouveau jour auprès du Conseil. Mais après sept ans de meurtre, de méditation, de combats, de diplomatie, de guerre et de paix, dans une alternance qui reflétait ses doutes, Artanis n'avait pourtant pas trouvé le pardon qu'il recherchait, et déclara qu'il n'accepterait cet honneur qu’après s'en être montré pleinement digne, et avoir achevé la formation d'un nouveau padawan.

Un autre apprenti fut donc placé sous sa charge, et une nouvelle vie commença pour le maître en devenir.
Les blessures de cœur qu'il s'était infligé étaient destinées à ne jamais vraiment guérir, pourtant, au contact de son élève, Artanis réapprit peu à peu à observer la vie sous un autre spectre que celui du cynisme et du sarcasme permanent. Il s’ouvrit ainsi à de nouvelles passions, comme la pédagogie, la patience, l'écoute et la compassion, tentant autant d'enseigner ces vertus qu'il n'avait pas suivies lui-même dans sa jeunesse à son padawan, que de le mettre en garde quant aux dangers de celles qui l'avaient mené à sa perte. Durant sept nouvelles années l'apprentissage continua, le Mirialan évitant autant que faire ce peu de s'engager lui ou son padawan dans quelconque mission qui les mettraient en danger, d'abord par peur et peut-être par trop forte précaution. Se faisant, Artanis eut l'occasion d'aborder une nouvelle relation vis-à-vis des conflits, de la prudence, et de la théorique neutralité Jedi, pour lui qui jusque-là n'avait retrouvé l'art de la diplomatie qu'à des fins de succès militaire sans perte.

A l'issue de la formation, lorsqu'il jugea son padawan parfaitement prêt à passer les épreuves Jedi, Artanis avait enfin recouvré pleinement sa confiance en lui, en les autres, en l'Ordre et en la République, ne gardant du cynisme et du sarcasme que les stigmates de dizaines d'années de pratique. En arpentant le chemin de l'apprentissage, et au contact de son jeune apprenti, Artanis s'était également reconnecté peu à peu avec son soi du passé, et à travers la sagesse qu'il avait inculquée à son padawan, avait trouvé la force de se pardonner à lui-même, du moins en grande partie.

Rassemblant ce qu'il avait été, ce qu'il était, et ce qu'il souhaitait devenir, c'est avec humilité qu'il prit la position de maître Jedi après le succès sans surprise de son élève. Ensemble, ils avaient parcouru la galaxie en quête de sagesse, de connaissance, combattant côte à côte lorsque nécessaire avec encore plus de ferveur qu'Artanis n'en avait jamais montré.
Entre sérénité et tourments, cynisme et paix intérieur, Artanis se laisse guider par la Force, l'émerveillement, et sa curiosité. De nouveau seul, ayant enfin trouvé l'équilibre qu'il avait tant souhaité, le maître Jedi continue son éternelle mission : rétablir la paix et l'équilibre dans la galaxie.

 
__________ V  __________
 

« TROIS MINUTES »

Le capitaine clone se tourna vers Artanis, lui lançant, jovial :

« Un discours ?

-Allons, allons. Blitz. Ai-je besoin de palabrer à chaque fois pour vous donner du cœur à l'ouvrage ?

-Vous savez très bien que ce n'est pas ça… »

Soupirant, pourtant le sourire aux lèvres, le maître Jedi inspira profondément avant de déclamer de tout le charisme dont il était capable :

« Messieurs, vous connaissez la mission. Pendant que ce qui reste de nos troupes vont se retrancher devant leurs positions, et tenir depuis une distance raisonnable, nous contournons actuellement leurs lignes et allons être largués derrière celles-ci, nous infiltrer dans la ville, mettre hors d'état tout leur système de défense, et libérer les otages pour permettre l'assaut massif de nos forces sans danger. Nous ne sommes que 12, Artanis posa son regard un instant sur la padawan avant de reprendre, mais j'ai une confiance absolue en la réussite de cette mission, et en chacun de vous.
Parce que vous êtes des soldats de la République, parce que tout comme moi vous savez l'importance des résultats attendus, pour nous, pour nos frères d'armes qui font diversion, et pour les civils là-bas. Parce que je sais quelle confiance vous placez en moi, de vos vies, vos espoirs, et je ne saurais trahir cela. Parce que je remettrais mille fois ma vie entre vos mains et ne saurais demander meilleure compagnie que la vôtre pour affronter le champ d'honneur sans peur ni hésitation.
Si je dois douter, je sais que vous ne le ferez pas, et que je n'aurai qu'à vous protéger de ma lame ou mon corps, de toutes mes forces, pour que vous accomplissiez votre devoir. Si vous doutez, regardez autour de vous, suivez ma lumière car elle ne vous quittera pas, et vous guidera vers notre but sans faillir. Allons-y, soldats de la République, je n'attends de chacun de vous comme de moi, pas moins que l’absolue exemplarité. Allons-y, mes frères, nous avons un travail à accomplir.
 »

« TOUCHDOWN ! »

« Ils sont des milliers dehors, nous ne sommes pas vingt, pas de répit pour les furieux n'est-ce pas ? Montrez-leur pourquoi je vous ai choisi, je m'en vais leur montrer pourquoi vous m'avez accepté comme chef. »

Artanis embrasa son sabre lorsque le voyant rouge s’éteignit, laissant sa lueur faire place à l'aura bleuté dans la pénombre de la cabine, puis les portes s'ouvrirent sur une lumière éclatante, une nouvelle mission de « reconnaissance agressive » commençait.




Dernière édition par Artanis Kirin le Sam 14 Déc - 22:15, édité 18 fois
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Artanis Kirin  Empty Re: Artanis Kirin

Lun 2 Déc - 22:31
Et me voici de retour pour un commentaire de fiche.

Je précise avant toute chose que nous n’avions guère prévu qu’un autre joueur puisse revendiquer le poste d’ombre Jedi et que nos considérations pour ta fiche se sont faites indépendamment de l’arrivée du nouveau joueur (le plus gros du commentaire ayant été rédigé la nuit dernière). Je vais souligner les points problématiques que nous avons relevés. Désolé par avance si cela fait catalogue, ce n’est jamais agréable j’en ai bien conscience. Ce long commentaire est le syncrétisme des remarques des différents membres de l’administration.

A) Pouvoirs:

Ces pouvoirs correspondent plus à ceux d'un bretteur / d'un Jedi gardien qu'à ceux d'une ombre Jedi. Qui plus est, certains pouvoirs, pourtant nécessaire à une ombre dans l'exécution de sa sinistre tâche, sont absents à l'instar du Voile de Force par exemple). Actuellement, le panel de pouvoirs choisis ne correspond pas au Maître des Ombres.

B) Équipement:


1) Redimensionner les images est sans doute nécessaire. Cela déforme bien trop le tout.

2) Armure de combat Jedi :
En l'état, elle n’a pas grand chose de Jedi. Beaucoup de fonctions de cette armure aurait put être occupée par des pouvoirs. Impossible de savoir s'il s'agit par exemple d'une tenue faisant un camouflage optique ou juste une tenue de camouflage à motif.

3) Ceinture multi-fonction :
La grenade IEM me semble ici être de trop : tu es spécialisé dans la lutte contre les Sith, pas contre les machines et les Cyborg. Elle sera inutile contre une machine alimentée par le Côté Obscur de la Force, et l'on sent un ajout pour gagner en polyvalence là ou l'on attend plus de la spécialisation. Ce n'est clairement pas adapté pour une ombre.

4) Pousse de Macro-plante grimpante :

Hors de question de faire pousser des plantes dans des vaisseaux ou des environnements urbain, Naturae est là pour cela.

=>Conclusion: Une impression que tes équipements sont un moyen de combler certaines omissions de pouvoirs offrant une polyvalence malvenue et ceci même pour un agent de l’ombre.


C) Description Physique:

Sur la forme elle est agréable à lire. Cependant son “originalité” est assez déconcertante je l’avoue. Le souci vient de la manière dont la résolution des actions est menée. C’est assez maladroit sur la forme. Sur le fond c’est très insatisfaisant. La prise de fonction d’Artanis est étrange, ni validée par les ombres les plus expérimentées ni validée par le Conseil Jedi. Le choix de l’ombre ne saurait se faire aussi facilement.


D)Description mentale :

Une description mentale passe partout qui ne colle pas à une ombre. On a aucune distance de prise. Pas de référence aux Seigneurs Jedi, à la République, au Conseil… A bien des égards j’ai l’impression de lire la description d’un politicien qui pourrait être républicain, impérial ou du Consortium. Je ne vois de plus pas vraiment de point négatif handicapant ce qui est un problème. Aucune remarque sur toute l’ampleur de prendre la place du Maître des ombres, et les responsabilités qui suivent, ce qui devrait être fondamental.


E)Histoire:

I) Introduction

1) Le parti que prennent les Jedi a son importance pour une ombre malgré tout. Le Consortium éternel est bien trop lié aux Sith pour que les ombres puissent tolérer que les Jedi par exemple finissent par rejoindre le Consortium si les Sith venaient à succomber. Ils n'accepteront pas certains dogmes, ni certaines idées, car elles sont contraire à ce qu'ils défendent.

2) Les Jedi sont des garants de la paix mais les ombres font tout pour la préserver. Ils suppriment une potentielle menace si elles se manifestent. En un sens, ils agissent de manière préventive et préfère éviter tout risque. Aussi, ils garantissent cette paix mais en même temps la brisent.


II) Chapitre I:

1) "Chaque forme de vie mérite d'exister" -> Faux. Une ombre Jedi ne tolère pas certaines formes de vie. A partir du moment, où cette forme de vie leur semble trop obscur, ils la neutralisent.

2) En tant que jeune Novice ou padawan, si la voie du consulaire semblait être préférable audit personnage, il aurait choisi le Niman ou l'Ataru et non le Soresu qui est une forme pour bretteur / pour combattant.


III) Chapitre II:

1) Les Ombres ont justement été choisis par d'autres ombres car ils étaient capable de résister au côté obscur et savaient maîtriser leurs émotions. Nul besoin de le leur dire.

2) La Force ne peut se réguler toute seule, du moins aux yeux d'une ombre. Des individus la déséquilibre en faisant usage du côté obscur. Pour cette raison, ils agissent pour réguler et juguler cette corruption que la Force ne saurait corriger par elle même.

3) Les sith ne sont pas les seuls ennemis des ombres. Les Chevaliers Impériaux incarnent aussi une forme de menace car trop proche du côté obscur à leurs yeux. Les deux ordres se doivent d'être anéantis à leurs yeux pour les plus fanatiques. Si l’on comprend que ton personnage est un modéré, il aurait fallu développer les heurts avec la branche la plus radicale des ombres qui n’est pas moindre.  

4) Les Sith ne sont en aucun cas plus puissants. Le côté obscur est juste, plus facile, plus séduisant mais pas plus puissant (cf Yoda dans l'Episode V).

5) Les Sith veulent l'extermination des Jedi mais les ombres veulent en très large majorité l'extermination des Sith.


IV) Chapitre III:

1) Bien qu'il soit vrai que les Sith ont une tendance à l'autodestruction, pour une ombre il est impératif d'agir pour les détruire, indépendamment du reste.

2) Il n'est pas possible de forcer un blocus impérial, du moins comme cela. Je m'explique. A moins de détruire les vaisseaux composant le blocus, ce qui est impossible pour un vaisseau personnel, il est impossible d'imiter le vaisseau nubien de l'Episode I. La technologie a évolué. Les Star Destroyers de l'Empire sont dotés de générateur de champ gravitique qui empêche tout passage en hyperespace. A moins de le détruire ou d'essayer d'échapper aux forces en présences en se montrant malin ou adroit / suicidaire comme un contrebandier, le vaisseau furtif, qui est en bien mauvais état, ne pourra pas s'enfuir. Car oui Si blocus il y a, cela veut dire que l'alerte a été donnée et un champ gravitique sera générée.

3) "Laissez mort et destruction derrière soi" Vu que le vaisseau est bien mal en point, l’on se demande comment en quittant le système il a pu laisser ça derrière lui. face à un blocus impérial qui l'aurait réduit en charpie. A moins qu'il ne s'agisse ici d'une référence aux exactions Sith sur la planète ?

4) Nul besoin de complots Sith pour expliciter le fait qu'Artanis ait des impériaux aux fesses. Si effectivement, il a laissé la mort et la destruction sur son sillage, en enquêtant sur ce trafic Sith d'enfants sensitifs, quelques impériaux qui auront envie de l'abattre.

5) Une ombre n'aurait jamais eu besoin d'apprendre la retenue. Les sorties explosives ne font pas partie de leur méthode, même quand la mission est un échec. Là, il y a un côtés "Pertes et Fracas" qui ne colle pas à une ombre mais collerait à un Gardien (ou à un Padawan malchanceux nommé Zayne Carrick).

6) Comment parvient-il à détruire à endommager un croiseur et plusieurs destroyers impériaux à l'aide d'un vaisseau furtif qui peine à voler ? Ce sont de vrais Forteresses volantes. Il n'a pas la puissance de feu pour en détruire autant ni pour en endommager autant. Qui plus est, s'agit-il de la force qui le poursuit sur le monde républicain ou de celle qui constituait le blocus ? Si c'est le premier cas, jamais au grand jamais une escadre impériale ne partirait tambour battant pour poursuivre un maître Jedi à côté d'une planète républicaine de faible importance. Une autre tactique aurait été envisagée Au sein de l'espace impérial, la chasse aurait été donnée et un Star Destroyer aurait patrouillé et l'aurait coursé (voir deux maximum selon la garnison de la planète).

7) Le vaisseau d'Artanis est déjà endommagé mais à la suite de ce combat il est encore plus endommagé ? Vu à quel point, il avait l'air d'être un rafiot après le blocus, ce combat contre d'autres Star Destroyers auraient du le détruire. A moins qu'il ne s'agisse d'un seul et même combat.

l Une embuscade a lieu sur la planète républicaine. Au regard de ce qui est écrit, on dirait une opération coup de poing, avec un débarquement de stormtroopers ou de sith vu que l'ennemi n'est pas clairement identifié. S'il s'agit des Impériaux, ils auraient procédés avec plus de tact ou de précision si l'objectif était d'assassiner un chevalier Jedi. Là on dirait que l'on emploie le marteau vu que la planète devient une zone de guerre. Outre le fait que cela semble démesurée, il n'aurait pas pu en ressortir vivant vu l'importance des moyens engagés (qui sont bien trop démesurés pour assassiner un homme. Sacrifier ainsi des ressources pour un seul homme n'est pas logique). Il faut opter pour quelque chose de moins tape à l'oeil / de moins destructeur

9) Le Padawan meurt. C'est tragique, certes, mais en aucun cas il n'aurait du être présent. Je m'explique. Il s'agit de la première mission en tant qu'ombre pour Artanis. Tu n'emmènes pas un Padawan avec toi dans ta toute première mission. Tu le formes avant, veille à ce qu'il puisse se débrouiller et surtout tu prends tes marques en ce qui concerne ta première mission.

10) La Forme VII ne risque pas d'être apprécié des ombres. Elle est bien trop proche du côté obscur qui condamne et elle est bien trop chaotique. Qu'il en fasse le choix est surprenant, surtout que son état d'esprit ne correspond nullement au Vapaad.

11) On a une succession d'apprentissage de forme de combat de sabre-laser. On a là, la formation d'un bretteur et non d'une ombre.


V) Chapitre IV:

1) Une ombre ne dira jamais qu'il y a plusieurs façons d'aborder la Force. Il n'y a que le côté lumineux / le mantra Jedi. Le reste est soit assimilé au côté obscur, soit une pure et simple hérésie voir un danger potentiel. Les ombres ne sont pas ouverts d'esprits. Ils ne peuvent pas l'être vu leur fonction.

2) On a un enchaînement de mission d'élimination. Bien qu'il s'agisse du travail des ombres, il y a un sentiment de travail à la chaîne, d'élimination simple. Il en ressort une certaine facilité. Ce n'est jamais le cas. Cela fait l'effet de dire "Je tue des Sith à la chaîne comme Obélix taperait sur des romains" ce qui ne correspond pas trop à l'idée.

3) Il parvient à obtenir un second padawan. C'est possible mais il n'y a aucun commentaire sur la réaction du conseil ou sa propre réaction à cette nouvelle tentative d'avoir un apprenti. Qui plus est, on ignore comment la mort de son précédent padawan l'a affecté et comment les Jedi ont pu réagir à ce propos.


VI: Chapitre V:

1) Une ombre Jedi ne ferait pas de commentaire sur l'usage de la Force en mode désabusé. Un jedi pourrait effectivement dire que certains confrères se reposent trop sur la Force, même pour les gestes quotidiens. Mais, en l’occurrence ici ce n'est pas le cas. Le Padawan fait usage du voile de Force et c'est ce qu'il faut faire en tant qu'ombre Jedi. Il a une approche normale des choses contrairement à Artanis dans cette situation qui le juge mentalement. Ce n'est pas digne d'un maître pour le coup.

2) Comment le vaisseau en orbite parvient-il à détecter la présence d'un vaisseau furtif qui aurait atterri sur la planète ? Il n'avait pas son camouflage activé ? Dans ce cas comment savoir que ce vaisseau était furtif à la base ? Le modèle était-il enregistré dans une base de donnée ?

3) Un deuxième padawan meurt mais cela commence à faire beaucoup. Je m'explique. La perte d'un padawan est une tragédie mais si deux padawans sont mort sous la garde d'un maître, le conseil se posera des questions et cherchera à interroger le maître. Qui plus est le maître devra se remettre en question


VII) Chapitre VII:

1) Une ombre Jedi sait faire preuve de patience. C'est en effet un chasseur qui attend sa proie. Or là, il décide d'agir car il en a marre de la planète, marre d'attendre. Vu l'expérience acquise, il n'aurait pas dû se comporter ainsi et laisser ses émotions / son ennui prend le pas sur sa conduite.

2) Un sith qui allume des torches avec des éclairs, cela fait un peu méchant de série B. Il y a un côté cliché qui est assez désagréable.

3) Le duel n'est pas crédible.  Qui plus est par moment, il est trop GB et les opposants semblent être totalement stupides. Il faut le modifier complètement

4) Comment fait-il pour sortir d'une pièce dans laquelle il semblait être enfermé / emmuré ?


F) Conclusion:

La fiche mérite une relecture pour corriger les erreurs de syntaxe notamment. Certains passages sont assez peu claires et rendent toute compréhension impossible. Il y a également quelque fautes. En l'état, cette fiche ne saurait être validé pour un rang V. Au delà des remarques déjà formulées,  l'Histoire a de nombreux problèmes. Outre le fait qu'il n'y a nul besoin d'expliquer aux ombres le code Jedi étant donné qu'on peut les assimiler à tout de même à des rigoristes/fanatiques du côté lumineux, l'histoire est bien trop généraliste. Il n'y a rien de vraiment creusé. Son rapport à la Force nous est présenté. Mais qu'en est-il des évènements et des sentiments reliés à ces derniers pour les différentes étapes de sa vie ? On ignore tout de son ressenti suite aux morts de ses padawans, de ses rapport avec le Conseil ou le reste de la galaxie. On ignore tout de lui. Le récit est avare sur certains détails cruciaux ce qui est fort dommage. On a une ou deux missions abordés, mais rien de marquant, ni de véritablement exploitables. Il n'est pas là question de nous parler de son enfance, noviciat, chevalerie, maîtrise en détail et d'avoir une fiche de 5 posts, mais d'avoir juste des détails par moments, des vraies tranches de vie, rien de plus. Rien ne justifie non plus qu'il devienne le maître des ombres. Il a pris sa "retraite" durant 5 ans et cette partie de son travail semble l'avoir mis mal en point. Il n'est pas un candidat viable car cela veut dire qu'à tout instant il peut replonger dans cette forme de dépression. L'ordre Jedi ne le choisirait pas et évitera de le faire car durant sa retraite, il semblait également avoir trouvé une nouvelle voie tout aussi importante. C'est également sans compter sur le fait qu'en 5 ans les situations ont changés. Il n'est plus véritablement à la page de l'actualité. Il ne peut être choisi.

En outre son profil ne correspond pas à une ombre, que ce soit dans sa manière de procéder, ses pouvoirs ou encore son caractère. On a plus le sentiment d'avoir affaire à un bretteur. Il n'est pas subtil. Pour faire simple, par moment, on pourrait dire qu'il incarne non pas un agent fantôme de Starcraft mais les Diables du Ciel. Il tient plus de Tychus Findlay aux commandes d'un Odin qu'autre chose. Peut-être faudrait-il changer de profil. En somme, la fiche doit être totalement repensée / retravaillée dans sa globalité. De notre avis, il serait préférable de changer de concept.
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Artanis Kirin  Empty Re: Artanis Kirin

Sam 14 Déc - 22:16
Voilà, réécriture et correction faites.
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Artanis Kirin  Empty Re: Artanis Kirin

Lun 30 Déc - 1:27
Bonsoir,

Tout d’abord, au nom de l’équipe administrative, je te présente des excuses pour notre retard de révisions sur la fiche. Si les fêtes ont un rôle à jouer dedans, il est également vrai que l’on a pas mal débattu sur comment aborder la correction de cette fiche.

Pour aller droit au but, ta fiche est actuellement impossible à valider. L’on a noté des efforts significatifs dans la mise en forme et dans le travail de l’écriture. Je ne dis pas cela par sympathie ou pour mieux “abattre ta fiche juste après en essayant de faire passer la pilule” mais pour souligner que le problème vient exclusivement du fond de la fiche.

Je ne vais pas reprendre les nombreux points soulignés en Zone Administrative mais simplement faire une synthèse générale.

-Équipement: Les micro détonateurs thermiques sont des armes trop mortelles pour qu'un Jedi songe à les utiliser. C'est à supprimer. Il faudrait une très sérieuse justification pour expliquer leur utilisation. Ce n’est certainement pas une arme conventionnelle pour les Jedi.

-Physique: Rien à dire

-description mentale:

L'on narre que la polyvalence est force. C'est un fait véridique. Néanmoins, comme tout, un équilibre est nécessaire. Dans le cas présent, le raz-de-marées de diversifications du personnage nuit effroyablement à toute cohérence. L'on à la fois un touche-à-tout et un excès de spécialisations, un diplomate et un militaire, une conservateur et un fidèle de la Force vivante, un gardien et un consulaire (et même une sentinelle).

Avant de s'attarder sur cela, je vais mentionner le point le plus aisé à souligner: tu fais une nouvelle fois le choix du Vaapad sans expliquer pourquoi. C'est une tare redondante. Pourtant cela devrait être l'un des piliers de ta description. C'est le désir du combat, l'utilisation d'une certaine rage pour surpasser les obstacles qui ne se retranscrit pas ici.

Le point majeur: Il existe tout simplement trop de contradictions pour que les descriptions ne soient pas penser comme fantasques. Je m'explique:

-Un modéré aura tendance à chercher un point consensuel sur certains sujets (et pas forcément tous) ainsi, il aura une vision se situant bien souvent dans un entre-deux. Or dans le cas présent nous n'avons pas cette démarche (ou alors cela est exprimé de manière très maladroite). L'on se retrouve avec l'existence de pensées extrêmes qui ne sauraient cohabiter sans que l'individu ait de sérieux soucis de dédoublement de personnalité ou de schizophrénie. On se retrouve à la fois avec un personne qui déteste la guerre et pourtant qui prend plaisir à participer à des conflits.
-L'on a un diplomate en permanence exposé sur le front qui est à la limite d'un sectarisme vis-à-vis des autres Ordres (Sith, Chevaliers Impériaux) mais également envers ses confrères (Seigneur), ce qui est totalement opposé à ce que l'on attend d'un diplomate qui doit être conciliant.
-Il est mentionné qu'Artanis souhaite revenir à une neutralité des Jedi vis-à-vis de la République. Pourquoi participer avec tant d'ardeur au conflit actuel ? Surtout quand l'on se targue d'être aussi belliqueux vis-à-vis de l'Empire ? Il est tout à fait envisageable de jouer un Jedi de cet acabit qui tenterait par la paix de mettre fin à la guerre, au moins entre l'Empire et la République puisque "le seul vrai ennemi" c'est les Sith pour les Jedi les plus puristes.
-En découle un autre problème, d'un côté Artanis se revendique des anciens préceptes Jedi et de l'autre il soutient le principe de Force Vivante pratiquement dans son intégralité. Ce n'est pas possible. Il faut mieux nuancer.
-L'on a un caractère se rapprochant du machiavélisme avec l'imaginaire du Scalpel. L’utilisation du mot calculateur est également maladroit on préférait prévoyant/perspicace/avisé. Les nuances des mots ne sont pas anodines. L’on a actuellement un esprit calculateur, un don de Force, un diplomate, un stratège... Sans omettre l'image d'un justicier qui souhaite la préservation de la vie alors qu'il se retrouve obligé d'en faucher de nombreuses. Seul un fou serait capable de vivre avec autant de contradiction. D'autant plus qu'un Maitre Jedi du Conseil n'irait jamais réprimander l'un des pairs pour avoir sauvé des vies (à l'exception d'un ou deux fanatiques mais actuellement il n'y en a pas donc j'exclus l'hypothèse).
-L'on retrouve un texte sur l'ignorance et l'échec du savoir. Cela laisse supposer que son personnage a un penchant consulaire. Or n'était il pas guerrier ? L'on se cultive même en temps de guerre certes, mais on ne peut en faire une priorité. Que le personnage puisse ressentir un manque lié à cela oui. Qu'il soit “un aimable érudit” également. L'impression que l'on a c'est qu'il s'agit d'un grand érudit.

Conclusion: Un amas de concepts qui ne fonctionne guère. Cette simple description est annonciatrice d'une histoire qui ne peut marcher. L'on a l'impression d'avoir un couteau suisse dysfonctionnel. L'on peut être touche-à-tout mais il faut accepter que l'on ne sera jamais excellent partout (et même nulle part). Lucius ne sera jamais discret et n'est pas un diplomate de talent. Kyne a du mal à user de puissants pouvoirs de Force. Allana est terriblement humaine et Correllienne. Dante n'est pas un expert du sabre. C'est parce que nos personnages ont des faiblesses qu'ils sont intéressants. Dans le cas présent l’on n'en discerne que très peu explicitement.

Histoire:

Chapitre I

-On observe une radicalité dans les pensées et paroles d’Artanis… pour un diplomate c’est difficile à comprendre.

-"Il était devenu un scalpel pouvant démanteler de manière chirurgicale les plans d'une armée, une flotte, d'un bretteur mais également d'un politicien ou autre rhéteur corrompu" Cet enchaînement de mots est le témoin qui dévoile toute notre pensée. Artanis sait tout faire. Ce n’est pas possible. Des faiblesses il faut creuser impérativement.

Chapitre II:

Totalement à revoir. Je citerai un collègue

“ Nous n'avons aucune idée de comment il sait que l'attaque impériale sera une diversion. De plus, durant deux mois, il va parvenir à empêcher l'Empire de faire quoique ce soit alors qu'il y a un blocus ? Si on excepte qu'il faudrait une raison logique pour opérer un blocus durant aussi longtemps dans un territoire ennemi où l'on subira forcément une contre attaque républicaine d'envergure (vu qu'un blocus suppose un certain nombre de vaisseaux malgré tout), il affirme qu'il n'y a que des blessés et que l'Empire ne parvient pas à tenir un objectif plus que quelques jours ? C'est impossible. Si un objectif important est présent sur la planète, un blocus impérial pourrait procéder à un bombardement orbital. Si ce n'est pas possible, et que l'envoi de Stormtroopers est requis, un simple Star Destroyer de classe Princeps suffirait à fournir des effectifs capable de tenir un objectif. Bref, rien ne va dans ce chapitre”

Chapitre III

-Une mission aussi agressive de part sa nature serait forcément recommandée par le Conseil Jedi à moins d’assumer le fait d’être un Jedi Gris. Cela serait envisageable mais n’est pas indiqué dans la description mentale. L’on note également qu’Artanis est capable de causer de très nombreux dommages collatéraux ce qui est quelque peu inquiétant et n’est pas assumé dans la description psychologique.

Chapitre IV

Je vais de nouveau citer un collègue : “Il parle de résultat positif à l'issu de cette mission / cette épreuve. Le conseil n'aurait jamais vu rien de positif là dedans et aurait pu le bannir c'est dire: il a perdu un padawan, son action a causé des dommages collatéraux et a fui ses responsabilités suite à l'attaque sur un monde impérial. Ce n'est pas digne d'un Jedi.”
Je n’aurai pu dire mieux.

"Durant sept longues années le Mirialan alla de bataille en bataille, tant craint pour les cadavres qu’il laissait derrière lui" → Je dis non, non et de nouveau non. C’est contradictoire non seulement avec la pensée d’un personnage mais en plus cela fait terriblement Sith. L’on a l’impression d’une certaine fierté. A titre d’exemple Lucius qui est un grand “serial-killer” est loin d’apprécier sa réputation de faucheur de Sith. Il le fait car il n’a pas le choix et la froide fureur qui l’habite vis-à-vis de l’Ordre Némésis est clairement une menace pour sa propre santé mentale. En réponse à cela il a adopter des moyens de lutter contre cela (forme de sabre laser), philosophie de vie etc. Un Jedi qui obtient ce titre incarne aux yeux de ses pairs une sorte d'échec or cela ne se fait nullement ressentir. Seul les seigneurs Jedi peuvent se permettre d’afficher docilement ce titre et encore.

Toute cette violence dont tu te targues est un justificatif suffisant pour mettre sous étroite surveillance ce Jedi qui pourrait basculer. Au vu de ces éléments, ô grand jamais le conseil n’aurait confier un autre élève à Artanis.

A cela s’ajoute le point le plus fâcheux, on ne sait rien du padawan et de la manière dont se passe son apprentissage. Idem pour Artanis on ne connaît rien de son enfance/adolescence, or beaucoup de choses se construisent durant l'apprentissage qui peuvent expliquer bien des choses (le choix de la forme du sabre, la philosophie…). L'apprentissage et l’enseignement sont aux coeur de la vie d’un Jedi.

Autre point dérangeant: la non-maîtrise des dates, Lord_Over se déroule en 1480, ton personnage à 16 ans, il n’a pas pu faire tout ce que tu décris.


Conclusion:

La description mentale et les problèmes liés à l'Histoire montre clairement qu'un rang IV est encore un rang trop élevé pour ce personnage, pour le moment.
Je conseillerai vivement de changer le rang afin de permettre une meilleure approche du contexte du forum, de mieux appréhender certaines logiques Rps et surtout d'être capable de faire des choix nets qui peuvent être nuancés. Oui tu peux jouer un Jedi conservateur, un modéré, un adepte de la Force vivante. Tu peux jouer un diplomate, un guerrier, un érudit, un consulaire, un gardien... Les possibilités sont immenses et les combinaisons presque infinies. L'on ne demande qu'à être surpris. Cependant l'on ne peut tout jouer à la fois. Ce n'est guère un manque d'information du forum puisque d'autres joueurs y sont arrivés. Il faut faire le tri et faire des choix en ne cherchant pas constamment à vouloir à tout prix trouver une parade pour combler une faiblesse.

Pour l’heure l’on refusera de reprendre en correction une fiche ayant le même archétype. Il faut impérativement le modifier. Tu peux de nouveau tenter de faire un Jedi mais en reprenant tout de zéro. Tu peux également partir sur tout autre chose et peut-être ensuite retenter de faire une fiche de maitre Jedi. Cela te permettra de Rp et de mieux appréhender le contexte du forum.
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