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Un seul but. La vengeance, aussi longue et dure que soit la route. [Terminé] Empty Un seul but. La vengeance, aussi longue et dure que soit la route. [Terminé]

Sam 10 Aoû - 23:45

   
   

   

Equipement :


   
De manière générale, l'Astaris à l'exception de deux sabres lasers acquis sur le marché noir au cours des dernières années, ne possède pas véritablement d'équipement. Ou plutôt serait-il plus juste de dire qu'il utilise ce dont il a besoin lorsqu'il l'estime, après tout, étant à la tête d'industries florissantes et disposant d'une fortune pour le moins conséquente, il peut avoir accès à un certains nombre de choses, que ce soit via une transaction où en les "empruntant" à la sortie des chaînes de production de ses possessions. Cela peut englober divers blasters, fusils comme pistolets jusqu'à un armement plus spécialisée comme un fusil de précision, voir même d'autres "choses" tel que des navettes ou des vaisseaux d'une taille plus imposante. Tout dépends des situations en soit.

               
   

Description physique :


   
La première chose que l'on peut constater lorsque l'on pose son regard sur celui qui se nomme Manfred Astaris est qu'il n'a plus grand chose d'humain en lui... Enfin, au moins d'un point de vue extérieur. En effet, tout ceux qui l'ont rencontrés jusqu'à présent ne peuvent le désigner que par l'intermédiaire d'un seul terme. Celui de Cyborg, bien que certains n'hésitent toutefois pas à aller plus loin et à employer le mot "Machine" et ce que ce soit par arrogance simple ou par médisance assumée, mais peut-on leur jeter la pierre ? Sans doute pas. Ils n'ont pas tord, loin de là, comme nous le disions, la part biologique de l'être a été depuis bien longtemps réduite au stricte minimum. Implants, ajouts cybernétiques et autres modules technologiques avancées parsèment un corps ravagé, une enveloppe biologique au bord de l'anéantissement, une coquille charnelle sur le point de se briser. Il n'est pas faux d'affirmer que ces "ajouts" sont l'unique chose maintenant dans un semblant de vie notre homme.

Pour autant, là où il aurait été possible de conserver un semblant d'apparence humaine, une simple illusion technique afin d'entretenir le souvenir d'une époque révolue et ainsi conserver par la même occasion une certaine estime au sein de la société, Manfred se détourna de cette possibilité. Il renia ce "lui" du passé au profit de quelque chose de nouveau, plus performant, plus parfait, plus apte à ses projets de vengeance, mais surtout sa dernière chance de survie. C'était cette création qui l'avait sauvée après tout, cette enveloppe de métal et de matières synthétiques. Hors de question de la dénaturer en la déguisant en une parodie d'humain. Non. L'enveloppe cybernétique dans laquelle Astaris est encastrée demeure ainsi plus proche du droïde qu'autre chose. Une taille plus grande que celle qu'il possédait autrefois, bien au dessus de la moyenne biologique, une corpulence imposante, chose allant de sois lorsque l'on pense à la comparaison évidente que tous font avec un droïde du cyborg. Ce sont là les généralités principales à retenir. D'autres part, en apparence pure, les traits de l'enveloppe mécanique rappellent étrangement un obscur personnage tout droit sorti d'archives historiques datant de plusieurs siècles auparavant.

Malheureusement, peu sont ceux qui peuvent admirer cette véritable oeuvre d'art dans le détail. En effet, celle ci se trouve dissimulée la plpart du temps sous une épaisse cape blanche tellement longue en soit que l'on peut aisément la comparer à une toge ou à un manteau. Celle ci cerclant en effet l'ensemble du corps et tenue au niveau des épaules par des agrafes mécaniques afin de supporter tout le poid du tissu qui tombe tel une cascade jusqu'au ras du sol. Un dernier vestige de coquetterie laissant des indices quand à ce que fut autrefois l'homme. Et aussi peut être une nécessité afin de paraître convenablement dans certaines sphères et de ne point trop attirer le regard sur les merveilles de technologie aussi mortelles qu'efficaces qui se dissimulent sous tant de blancheur. Comme vous pouvez le soupçonner, la garde-robe de l'intéressé n'est pas bien vaste, à peine contient-t-elle quelques artifices. Tantôt des broches, tantôt quelques semblants d'épaulières venues tout droit d'un autre âge. Parfois quelques créations d'habiles joailliers, parfois quelques soieries de couleurs se superposant à la large cape. Ces ajouts sont divers et variés, mais cependant très rare. Chez l'Astaris, la sobriété est de mise. En fin de compte, comme tout à un but bien précis, ces accessoires ne servent uniquement qu'à détourner le regard, qu'à dissimuler une démarche voutée innée au corps artificielle. En effet, ce qui plait à l'oeil éclipse le reste.

Et tant qu'à parler d'orbites, les yeux du cyborg sont bien la dernière chose visible à l'oeil nu. Ceux ci sont fatigués, vieillissants, mais ne vous fiez pas à ceci. La flamme de la vengeance est tapie en leurs fonds. Et un regard écarlate contemple le monde extérieur avec sévérité. Encastré au sein d'une machinerie albâtre rappelant par ses traits les casques et respirateurs des pilotes officiant au sein de la chasse des flottes. Une juste comparaison, le dit "casque" fait plus office de masque, contenant en son sein un respirateur donnant de la voix plus que de raison, associant éternuements et quintes de toux régulières lorsque son porteur s'exprime. Voilà à quoi ressemble celui que l'on nomme Manfred Astaris.

                 
   

Description mentale :


   

   Ce n'est pas un hasard si il est récurrent de désigner l'Astaris par le sobriquet de "Fol". Bien évidemment, ce dernier niera, il est parfaitement saint d'esprit après tout, c'est une évidence. De tels propos sont simplement des bassesses venant de ses détracteurs, rivaux et autres ennemis, et ils sont nombreux. C'est ce qu'il dira. du moins. Mais soyons réaliste, le cyborg n'est pas aussi saint d'esprit qu'il le prétend, du moins il le fut, désormais la chose est plus incertaine. Certes, il semble conserver une façon de penser rationnelle et pragmatique, mais ne vous y trompez pas, l'homme a laissé place à la machine dans ce domaine, ce n'est pas simplement de l'ambition, la passion ou la simple volonté d'agir pour des intérêts supérieurs qui l'anime. Sa "raison" est froide comme l'acier, à se demander si ce qui lui sert de coeur existe encore.

Car oui, l'homme a perdu de vue des concepts triviaux que les individus communs adorent, des concepts tels que l'amour, l'amitié ou de manière plus générale la considération en temps qu'être vivant. Manfred voient le monde d'une autre façon depuis qu'il a abandonné la majeure partie de son enveloppe organique, que ce soit des humains ou des aliens, cela importe peu, ils les contemplent tous comme des pions et des chiffres. De simples statistiques qu'il juge sévèrement et qu'il estime utiles ou non à ses intérêts. Des outils, des pions, les noms ne manquent pas pour décrire cet état de fait, seul les cyborgs encore trouvent grâce à ses yeux, merveilles de technologie, avenir de la galaxie et parfois des âmes brisés et meurtries comme la sienne sous les coups rageurs et impitoyable du destin. Des âmes qu'il convient encore d'estimer un tant sois peu au nom d'une forme de pitié envers elles. Tout comme les droïdes et les robots, qui sont après tout des créatures de métal et de matières synthétiques innocentes et pures, en dehors du cycle de traîtrise, de vilenie et de fourberie qui domine cette galaxie depuis des temps immémoriaux. Cependant, en fin de compte ce n'est pas une réelle affection qu'il a envers ces êtres mécaniques. Il s'agit plus d'une admiration maladive et déviante très intimement lié à un rejet et un dégoût pour la chaire. Mais nous y reviendrons...

Vous comprenez sans doutes mieux d'où viennent ces soupçons de folie lorsque vous observez ces pensées ci. Soyez assurés que ce sont les siennes, au plus profond de son être, il raisonne ainsi. Cependant, comme nous vous le disions, c'est un être pragmatique, aussi, agit-il en masquant ses songes. Nul autre que lui ne peut savoir ce qu'il pense réellement, hormis s'il désire le dévoiler. Un masque d'émotions, un masque social, un masque de métal. Des opinions publiques fausses comme son corps, synthétique comme ce qui le compose, adaptés comme ses modules. Une véritable concorde psychologique et physique. Ne point se fier à ce qu'il montre en société est une base, le cyborg est devenue méchant, colérique, vil, il n'agit que dans ses intérêts et ne fait plus le bien que par nécessité.

Mais nécessité pour quoi ? Pour son grand projet bien évidemment. Un plat savoureux prenant un temps exceptionnellement long à préparer. Un plat copieux qui ne peut rassasier qu'une seule fois, pour une seule vie, un plat qui se déguste aussi froid que le vide spatial. La vengeance bien sur.  Ce qui le maintient en vie, alimente sa volonté, dicte sa conduite, définit son existence. Car oui, au delà d'être un amas de métal, le cyborg est avant tout un amalgame de sel. Certes, l'on ne peut le voir à l'oeil nue, il faut creuser, très profondément pour le découvrir, mais une fois les fausses couches de semblants déblayés, c'est une véritable mine d'amertume, d'envie, de remords, de colère et de biens d'autres sentiments fort peu enviables qui s'accumule. Un Sith en ce domaine si n'aurait rien à lui envier. Et qui est donc la cible de tout ce ressentiment ?

Une race entière. Celle des plus belles femmes de la galaxie, celle au système matriarcal le plus performant, celle s'étant dévouée aux ombres qui hantent la force. La race Hapienne, cible de son courroux. L'incarnation de ce que l'humain exècre le plus depuis qu'il occupe son corps synthétique. Une haine viscérale trouvant ses sources dans une rupture des plus sordides sur fond de trahison qui marqua un divorce avec le biologique et "le sublime". Racisme primaire ? Que nenni. La pensée va plus loin que ces considérations simiesques. Le cyborg est un être profondément déçu et irrité. Un être trahi, blessé en son fort intérieur. A force de réflexions et de mauvaises pensées, il en est venue à une simple conclusion, la race hapienne  est une tumeur insidieuse qui pourri la galaxie et les sociétés par une superficialité répugnante. Leurs standards d'apparence régissant leur société est une aberration qu'il convient d'évincer et de reléguer au rang des archives. Et les matriarches, toutes autant qu'elles sont ne sont que d'horribles trainées, d'odieuses mégères et il en va de même pour leurs concubins dépravés.

Ce raisonnement n'a pas de sens non plus ? Peut être. Mais l'homme n'a plus toute sa tête après tout, malgré qu'il prétende le contraire.  

   

             
   
         
   

   

Histoire :


   
Si celui que l'on nomme Manfred Astaris peut assurément être considéré comme un être détestable méprisant la vie à l'heure actuelle et menant une croisade sans fin contre Hapès et ses séides, il ne fut pas toujours ainsi, mais vous vous en doutez. La question au demeurant est toutefois la suivante, comment en est-il arrivé à sa situation actuelle ? Faites donc silence et écoutez.

Tout d'abord, il convient de mentionner que notre homme a vu le jour sur Serenno et à dire vrai avait toutes les cartes en main afin d'avoir une existence des plus saines et enviables dans la galaxie. Fils unique d'une noble famille fort ancienne de la planète, mais surtout excessivement riche de par sa possession d'industries florissantes au sein de l'ensemble du Consortium éternel, il bénéficia pour ainsi dire d'une véritable "enfance dorée", entendons par cela que jamais il ne manqua de quoi que ce soit. En tant qu'héritier des Astaris et de leurs richesses, il reçu dans un premier temps une éducation poussée de la part de tuteurs privés engagés spécialement par ses parents qui mettaient un point d'honneur à ce que leur fils prenne conscience de son héritage et des obligations et devoirs inhérent à ce dernier qui viendraient dans le futur à lui échoir. Emprunt d'une curiosité insatiable et débordant d'imagination dans ses jeunes années, le jeune Manfred se gorgea ainsi de connaissances, excellent dans les domaines scientifiques notamment et s'adonnant avec dévotion et sérieux dans l'apprentissage des convenances et des usages afin de faire ses premiers pas dans la bonne société de Serenno, tout ceci sous l'oeil sévère mais bienveillant de ses géniteurs.

Bien vite, à force de découvertes durant ses études, l'héritier des Astaris se pris de passion pour la technologie de pointe, s'intéressant à la robotique ainsi qu'à la cybernétique, n'hésitant point par ailleurs à saisir chaque occasion qui se présentait d'accompagner son paternel lorsque celui ci s'adonnait à quelques inspections dans ses industries, certaines d'entre elles se spécialisant dans la production et le développement de droïdes. Observer les processus de construction de ceux ci, et les subtilités de la création de nouveaux modèles et l'élaboration de prototypes, au delà de l'instruire et de le satisfaire, nourrissait son esprit même, ce dernier en véritable ébullition ne pouvait ainsi s'empêcher de rêver et théoriser. Aussi, à force de rhétorique et de démonstration d'affinités, l'enfant devenu jeune homme se tourna avec la bénédiction de ses géniteurs vers des études portés sur la technologie de pointe. Grâce à un travail acharné mais aussi de par les connexion de sa maisonnée, il intégra ainsi de grandes écoles. Là bas, il s'imposa comme un grand esprit et ce malgré une très rude concurrence qui n'était à dire vrai pas des plus saines, mais bien loin d'être un obstacle, celle ci lui donna l'occasion de dépasser ses propres limites mais surtout de dévoiler son potentiel. En fin de compte, il revint couronné de succès dans la demeure familiale, diplôme en main, assurant ainsi son avenir tout en affirmant sa position de digne héritier des Astaris.

Ainsi, il commença immédiatement à mettre à profit son savoir dans les entreprises familiales, obtenant un poste plus que convenable ainsi que des privilèges particuliers au sein de ces dernières lui donnant ainsi toute latitude afin d'une part d'enrichir lesdites industries par sa contribution, mais aussi de mettre au point et développer des projets sorties tout droit de son esprit. Ce fut une période extrêmement enrichissante et plaisante pour Manfred qui pu exprimer tout son génie dans l'élaboration de prototypes de droïdes qui d'après ses dires seraient les pionniers d'une nouvelle génération. Cependant, malgré toute cette "liberté" dont il disposait, il conservait des devoirs et bien vite sa famille lui imposa ce qui devait être la tâche la plus "hardue" de son existence mais qui devait dans les faits élever la dynastie jusqu'à des sommets encore jamais atteint. En effet, les Astaris s'ils étaient influents dans un certaine mesure grâce à leur fortune, ils n'avaient toutefois jamais réussie à s'élever au delà de leur statut actuel, demeurant ainsi dans une strate "moyenne" des hautes sphères de Serenno. Mais cela était destinée à changer. En effet, la Matriarche de Serenno, l'autorité la plus haute sur ce monde venait de trépasser, et sa fille unique, Adelheid Regallia, un nom désormais haïs par l'Astaris, succédait ainsi à sa Mère. Elle avait ainsi hérité de son monde, de toutes ses possessions mais surtout de dettes colossales et d'un "empire" en déclin. Des années de gestion malavisée et de mauvais choix avaient en effet mené progressivement les possessions des Regallia vers la ruine, mais même si l'ensemble menaçait de s'écrouler, le point de non retour n'était toujours pas franchit et une rentrée soudaine de fonds dans la situation pouvait permettre d'empêcher un effondrement.

La nouvelle matriarche Regallia n'ayant point de concubin en ce temps pris ainsi la décision qui s'imposait. Elle organisa un mariage arrangé avec l'héritier de l'une des familles les plus fortunés de son monde, les Astaris. Une union où chacun des deux parties trouvait son intérêt, la Matriarche s'assurant un soutient financier assez important pour remettre à flot ses possessions et les Astaris s'élevant socialement tout en unissant leur maisonnée à celle de la "Dame de Serenno". Manfred n'y trouva lui même rien à redire, c'était là une affaire de devoir vis à vis de sa dynastie, et il fit ce qu'il avait à faire. En soit, les relations entre les deux individus étaient cordiales tout au plus, une union d'intérêt certes, mais point d'amour à dire vrai, et si l'Astaris essaya tant bien que mal de faire des efforts afin de se comporter en digne consort, jamais ne reçu-t-il de l'affection en retour, à peine le couple maintenait-ils des apparences au sein de la bonne société. Mais était-ce là important ? Pas véritablement, notre homme se contenta de se replonger dans ses recherches et expérimentations qui depuis son union avaient attirés un certains intérêt des hautes sphères impériales. En effet, à force de par ses devoirs de côtoyer un monde jusque là inconnu en grande partie le désintéressant grandement, Manfred avait pu tisser un réseau de contacts qui à force de discussions s'étaient montrés intrigués par ses travaux dans le domaine de la robotique.

De fil en aiguilles, les échanges avaient menés à des expositions, puis des démonstrations et enfin à des financements ainsi que des opportunités accrus en termes de quantité, certains Sith et quelques Matriarches voyant là des projets d'avenir afin d'accroître la taille de leurs arsenaux en leur ajoutant quelques nouvelles acquisitions à base de technologie de pointe. Bien évidemment, l'aspect militaire de la chose n'était là que la façade émergée de l'iceberg, Astaris était bon dans son domaine d'expertise, il était même très bon, et ses idées qui semblaient parfois des plus folles ne se limitaient pas à une optique simplement guerrière. Les années passèrent et finalement, les géniteurs de notre homme passèrent de vie à trépas, Calmement, silencieusement, le temps prenant son dû. L'ensemble des propriétés de l'illustre maisonnée des Astaris devinrent la propriété de Manfred, même si techniquement la chose était déjà acté depuis plusieurs années déjà de par son influence qui n'avait cessé de croître depuis son mariage avec la Matriarche de Serenno. Cette passation de pouvoir, marqua le début d'une nouvelle ère pour notre homme. En effet, la mort de ses parents lui rappela une cruelle vérité. Dans d'autres mondes l'on aurait pu résumer celle ci comme étant le "Memento Mori".  Tous finissent par mourir un jour, c'était là une loi universelle, une barrière naturelle à l'existence de chacun que certains avaient toutefois franchis par le passé. Pour autant cela restait de rares exceptions. Mais qui a dis que la science et la technologie ne pouvaient pas essayer de rivaliser avec les anciens savoir afin de battre la mort ?

Emprunt d'une nouvelle détermination et fixé dans cet idée, Manfred s'était donc lancé dans une nouvelle série de recherches, mais surtout de développement. Les cyborgs étaient déjà une réalité depuis des années dans la Galaxie, les améliorations cybernétiques facilitant grandement la vie de leurs utilisateurs dans divers domaines. Pour autant, ils étaient imparfait, encore trop "primitifs", il fallait aller encore plus loin, et avec assez de temps et de ressources, notre homme était sûr de pouvoir arriver à ses fins, libéraliser "la vie éternelle". Rien que ça. Et si certains jugèrent sèchement mais avec raison que ce n'était là qu'une absurde naïveté, ils voyaient toute de même l'intérêt d'un tel projet qui permettraient au moins de faire quelques avancées majeures sérieuses dans la cybernétique. Et sait-on jamais, peut être réussirait-il. Après tous, nombreux sont ceux qui rêvent d'échapper aux griffes de la mort.

Cependant, si nombreux étaient ceux qui estimaient, ou au moins respectaient l'Astaris, une personne tout particulièrement souffrait grandement de sa "popularité". Sa propre femme, la Matriarche Regallia. Certes, les financements venant de la famille de son époux avaient pu sauver son propre "empire", mais dans un même temps et ce malgré le fait qu'elle était à la tête de Serenno, il n'était pas rare qu'elle soit éclipsé par son mari qui de par ses talents attirait naturellement l'attention des requins et des ambitieux du Consortium. Au fil des années, un malaise avait progressivement vu le jour, puis il s'était mué en colère et enfin en haine. Une haine tenace qu'elle vouait à l'Astaris qui malgré lui lui faisait de l'ombre dans une certaine mesure, ce qui lui était insupportable. D'une part à cause de sa propre nature, car elle était une femme vénale et arrogante, mais aussi car politiquement parlant cela n'était pas "acceptable" ou tout du moins était-elle devenue petit à petit la risée de plusieurs de ses homologues. En soit, cette horrible mégère aurait bien volontiers comploté afin de changer la donne, mais les apports financiers conférés par l'union étaient trop importants pour se permettre de procéder ainsi. Du moins était-ce le cas jusqu'à ce que deux évènements se produisent.

Dans un premier temps, la mort des géniteurs de Manfred, qui même s'ils avaient délégué une grande partie du contrôle de leur empire à leur fils, conservaient assez de puissance et de contrôle sur celui ci pour répliquer si nécessaire. Entre autre, ce qu'ils avaient donnés pouvait être repris et plus encore. Dans un second temps, les sombres émotions de la matriarche et sa haine grandissante attirèrent l'attention d'un Sith ambitieux du nom de Néro Malevolent, dont la flatterie, le charme et les affinités pour les messes basses avait réussi à lui ouvrir les portes de l'entourage de la Dame de Serenno. Celui ci, à force de douces paroles allant dans le sens de ce que désirait entendre la Matriarche, devint très vite le favori de cette dernière, son conseiller le plus proche et plus encore... L'Astaris n'avait que faire de ceci à dire vrai, son union avec la Dame de Serenno était politique, et il s'était ainsi résigné à cela avec le temps, qui plus est sa femme était la Matriarche, il n'était que consort. Il n'avait point son mot à dire, mais au final cela n'était pas plus mal, il avait plus important à faire, et c'est précisément ce désintérêt qui allait précipiter sa déchéance et le guider sur la sombre voie qu'il emprunte aujourd'hui.

Une fois Manfred devenue le seul et unique dirigeant de l'empire économique des Astaris, la Matriarche Regallia su qu'il était temps pour elle d'agir. Le Sinistre Malevolent susurra à son oreille de sinistres paroles, établissant les bases d'un complot qui durant une année entière fut soigneusement mis en place. Des soutiens furent rassemblés, des ressources déployés, et ceci minutieusement. Une fois les "préparatifs" complétés, tout alla très vite. L'Astaris, obsédé par sa quête de "vie éternelle" passait des journées entières au sein d'un immense complexe scientifique construit au cours des dernières années sur Serenno afin de faciliter grandement ses recherches, et il était fort complexe de l'en déloger, mais aussi l'on savait précisément où il se trouvait quasiment constamment. Une part de la sécurité des lieux fut corrompu, et des substances volatiles furent introduites sur place. Quelques heures suffirent, depuis sa haute demeure, la Matriarche et son favori purent même admirer un magnifique feu d'artifice alors que le complexe scientifique s'embrasait, une bonne moitié des lieux s'effondrant bien vite.

Toutefois, Manfred avait survécu, gravement mutilé, son corps ayant subit les affronts de "l'incident", il vivait et ce grâce à la providence, ou plutôt grâce à la prévoyance, sortie de justesse du brasier par quelques droïdes factionnaires en service. Mais malgré tout, ce n'était là que le début de ce qui était véritablement sa chute. Les comploteurs avaient bien évidemment pris en compte l'éventualité de sa survie, et si sa Mort aurait grandement facilité les choses, sa survie ne changeait rien en fin de compte. Le résultat était le même, dans un même temps, alors que cette véritable tentative d'assassinat déguisée en accident avait lieu, l'empire des Astaris s'effondra à son tour, ou plutôt fut dérobée dans sa quasi totalité. Agissant vite et bien, la Matriarche et ses alliés avaient assurés un contrôle totale sur l'ensemble des possessions de Manfred au sein du Consortium. Les dés en étaient jetés.

Si le Bacta pu empêcher notre homme de trépasser, il ne pu cependant restaurer son coprs dans son ensemble, et ce à cause du fait que la Matriarche avait personnellement ordonnée à ce qu'on le traîne hors de la Cuve dans laquelle il récupérait de ses importantes blessures. Une satisfaction personnelle pour elle que de le voir ainsi. Un corps brisé par ses manigances, et une âme en lambeaux, meurtrie par les révélation de son estimée épouse qui avait ainsi décidé et avec la bénédiction de tous au vue du nouveau "rapport de force" de répudier son consort. Et sur les conseils avisés de son favori afin de faire un exemple, elle décida non pas de mettre fin à son existence, mais de l'exiler loin de Serenno en lui laissant à pein de quoi subsister, afin qu'il contemple sa propre déchéance jusqu'à sa mort. Après tout, il était inoffensif désormais et c'était très satisfaisant quelque part pour la Dame de Serenno de le savoir dans son ombre désormais. Au fin fond des abysses.

Des évènements comme ceci arrivent plus souvent qu'on ne le pense au sein du Consortium, après tout l'omniprésence des Sith ainsi que les mentalités hapiennes font un terreau parfait pour ces derniers. Toutefois, c'est aussi dans ces situations que l'on distingue les idiots des avisés. Laisser vivre l'Astaris n'était certainement pas un bon choix. Oh, bien évidemment, il n'avait plus aucun pouvoir au sein du Consortium, tous avaient pris note de l'affaire et nul n'écoutait plus ce qu'il avait à dire désormais, après tout les forts dominent le pauvres, c'est dans l'ordre des choses, tout comme les riches sont faits pour être très riches et les pauvres très pauvres. Et en l'occurrence Manfred était faible et pauvre dans sa condition. Ou du moins tous le pensaient-ils. Bien loin imaginaient-ils que l'empire des Astaris avait une face sombre gardée secrète autant par les géniteurs de notre homme que par lui même. En effet, si la majeure partie des avoirs et des possessions demeuraient au sein du consortium ce n'était pas là sa totalité, une partie en effet demeurait à l'abris des regards indiscret au sein des mondes de l'Apex. Dissimulée sous de faux noms et données, plusieurs entreprises à première vue anodines étaient en réalités des filiales des industries Astaris dont on taisait volontiers l'existence au sein du Consortium afin de pouvoir d'une part faire des affaires avec l'Apex même, qui nécessitait de par son fonctionnement un très grand nombre de droïde, mais aussi afin, sait-on jamais, de pouvoir subsister en cas de" coup dur".

Inutile de dire que le coup était plus que dur. Les industries Astaris n'existaient plus en tant qu'entité indépendante, seules demeurait l'empire des Regallia désormais. Voyez vous donc la sombre voie apparaître ? Une trahison impardonnable, un abandon inqualifiable et une chute vertigineuse. La recette d'une haine profonde et tenace, la potion magique d'une vengeance interminable. L'homme était à terre, mais pas encore hors du jeu, il jura, aussi longue que soit la route d'obtenir sa revanche, mais pas seulement sur cette horrible mégère qu'il appela autrefois sa femme, mais sur l'ensemble de la société hapienne. Celle ci était gangrenée par les préjugés, le superficiel ainsi que le côté obscur. Des parasites pour qui être dans la lumière importait plus que le bon sens ou le progrès. Des vermines à exterminer de la face de la galaxie et ce au nom du bien commun. Les happiens étaient un cancer, et Manfred comptait bien en être le remède.

Quittant l'espace du Consortium, il gagna ce qui lui restait de possession au sein de l'Apex, pénétrant dans ce dernier sans trop de mal avec une poignée de droïdes qu'on avait bien voulu lui laisser en guise de moquerie afin de "l'assister". Qui il était importait peu là bas, après tout l'on retrouvait tout types de personnes au sein des mondes anciennement sous le contrôle des Hutts, les pires canailles pouvaient en effet côtoyer les êtres les plus vertueux de la galaxie. Tant qu'il avait quelque chose à apporter, tout était possible. Et des choses à apporter, il en avait, arrivant bien assez vite sur Nimban où se trouvait le siège de la principale filiales des défuntes industries Astaris, son premier acte fut d'unir l'ensemble des possessions dispersés au sein de l'Apex et de rassembler les avoirs qui lui restait. Sur cette base, Manfred fit ce qu'il savait faire de mieux, il développa, créa, construit. Seulement des droïdes et quelques commodités de moindre importance dans un premier temps, la faction prospérant sur les cadavres des cartels Hutt en nécessitait des quantités sans cesse plus importante afin de maintenir ses effectifs à niveau, ceci pour dissuader les autres joueurs du grand jeu galactique de s'en prendre à eux.

Et ce fut un "franc succès" quelque part, les "instances dirigeantes" de la faction étaient de très bon clients, et les affaires devinrent florissantes, tant et si bien que les nouvelles industries Astaris purent s'étendre et comme autrefois toucher à d'autres domaines, cybernétique notamment mais aussi aérospatiale, Nimban était en effet un un monde sur lequel avait été crée d'illustres vaisseaux, et il aurait été dommage de ne point profiter des lieux pour s'intéresser au domaine. Au delà des modèles vendus à l'Apex même, voir de temps à autres à des particuliers qui payaient au prix fort ceux ci, Manfred pris particulièrement soin de conserver une partie de ses création pour un usage personnel. C'était pour la sécurité de ses sites sensibles ? Non, c'était pour Manfred. Juste pour Manfred. Le bras armée de sa vengeance, ses enfants, ses créations. Cependant, non content de s'offrir des séïdes entièrement dévoués et prêt à accomplir ses sinistres volontés, l'Astaris n'avait pas l'intention de demeurer les bras croisées, enfermé dans son laboratoire comme par le passé, non, il ne serait plus passif. il allait donner de sa personne afin de mener personnellement sa vendetta. Mais au vue de l'état de son corps, cela était impossible. Jusqu'à ce qu'il mette au point son plus grand chef d'oeuvre. Malgré sa déchéance, il n'avait en fin de compte jamais entièrement mis de côté sa quête de vie éternelle, et si celle ci lui paraissait désormais dérisoire face à sa vengeance devenue prioritaire,  cela avait au moins eut le mérite de l'inspirer. Un corps artificielle aux capacités hors normes grâce à la cybernétique avec un strict minimum de part biologique. L'enveloppe corporelle d'un cyborg.

Cela lui pris du temps, et des ressources, mais en fin de compte et usant de sa grande expertise, il créa de ses propres mains le design de son "nouveau corps" une partie des accessoires qui allaient lui servir, faisant l'acquisition du reste auprès des "vendeurs qualifiés". Une opération plus tard, il abandonnait ainsi son enveloppe de chaire agonisante ne conservant en fin de compte que le strict nécessaire afin de continuer à "vivre", Résidant désormais dans un corps spécialement conçu et pensée afin d'être des plus meurtrières. Contenant de multiples implants afin d'augmenter les capacités , il avait aussi pris soin d'ajouter des modules poussés le rendant assez polyvalent, mais surtout qui lui permettrait aussi de combattre plus ou moins à armes égales avec des Sith, après tout le Consortium en était infesté et s'il voulait mener ses projets à bien, il en rencontrerait forcément. Ces merveilles de technologie lui permettaient entre autres de pouvoir singer les arts du maniement du sabre laser dans une certaine mesure, Mais le pinacle des améliorations vint après une tentative d'assassinat. En effet, son "retour" dans le grand jeu n'était pas passé inaperçu et certaines personnes au sein du Consortium voyait d'un mauvais oeil qu'un homme comme lui qui fut un grand esprit, mette ses compétences "au service de l'Apex", car officiellement c'était ce qu'il faisait. Un assassin Sith s'était ainsi présenté, peu de temps après l'opération de l'Astaris qui l'avait transformé en cyborg. Ce dernier s'était attendue à une mission facile, les informations dont il disposait décrivait sa cible comme un homme brisée au corps frêle.

En soit, ce fut une occasion inespérée pour Manfred de "tester son nouveau corps", son opposant qui se voyait déjà bien confus à cause des informations dépassés vit bientôt son expression faciale se décomposer. Alors qu'il constatait avec mépris que sa cible avait fait l'acquisition d'une paire de sabres lasers à travers le marché noir, et qu'il pouvait parfaitement les manier, lui opposant ainsi une féroce résistance, L'étonnement vint ensuite, puis l'effroi, la Force, cette énergie à laquelle faisaient appel Sith comme Jedi était impuissante contre la cible de l'assassin. La faute à l'un des nombreux implants, mais pas n'importe lequel. Un implant de négation, un prototype développée dans le plus grand secret par l'une des trois grandes factions de la Galaxie, et dérobée l'on ne savait trop comment afin d'être vendu pour une somme colossale lors d'une vente aux enchères au sein de l'Apex. Une acquisition qui avait couté une fortune à l'Astaris, mais qu'il ne regrettait pas. En fin de compte, la machine implacable triompha et l'assassin fut occis, sa tête séparé de son corps afin d'être conservée comme un trophée. Plus que satisfait de son nouveau corps, l'Astaris pouvait désormais se consacrer à ses sinistres projets. 

             
   

   

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Lun 29 Juin - 2:30
Bon, je pense en avoir terminé :tousse:. (: en vous souhaitant une bonne lecture et me tenant à votre disposition pour toute question ou demande de précision.
Darth Ânkh
Darth Ânkh
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Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

Un seul but. La vengeance, aussi longue et dure que soit la route. [Terminé] Empty Re: Un seul but. La vengeance, aussi longue et dure que soit la route. [Terminé]

Mer 1 Juil - 0:26
Officiellement bienvenue sur le forum !

C'est une fiche de bonne facture dans l'ensemble, ou il convient simplement de régler quelques détails d'ordre de background, ou de procédure administrative. Je vais commencer par le plus simple :

voir même d'autres "choses" tel que des navettes ou des vaisseaux d'une taille plus imposante. Tout dépends des situations en soit.

Attention, s'il ne s'agit pas d'un vaisseau standard de la faction, il nous faudra une fiche pour ce ou ses vaisseaux personnalisé. Mais cela, c'est un détail qui viendra après la validation, je le mentionne juste pour le principe.

D'autres part, en apparence pure, les traits de l'enveloppe mécanique rappellent étrangement un obscur personnage tout droit sorti d'archives historiques datant de plusieurs siècles auparavant.

Attention, dans l'APEX, Grievous n'est pas un obscur personnage. La faction utilisant encore beaucoup de matériel ex-CSI modernisé, la figure de Grievous y est connu, et il est perçu comme un chien de garde, ce qui n'est pas très bien vue dans la société très libertaire d'Apex. Il faudra assumer la mauvaise réputation du personnage au sein de la faction, et les conséquences sur les interactions avec les membres qui le connaisse.

La description psychologique ne mentionne pas la manière dont Manfred perçoit les autres régimes politiques. Ajouter un petit passage sur ses derniers serait utile pour les membres recherchant a mieux cerner ton personnage.

Pour l'histoire, il y a un léger soucis de contexte : la Matriarche qui te spolie n'aurait, selon le droit Hapien, pas besoin de toutes ses manigances pour s'approprier tes capitaux : puisqu'il s'agit de sa zone d'influence, elle a le droit d'exproprier qui elle veut tant que la Reine ne s'y oppose pas (et autant dire qu'elle ne se mêle que très rarement de ce genre de cas) ce qui rend l’enchaînement dans ta fiche assez faible. Installer Manfred en zone Sith, sous l'autorité d'un Seigneur, trahi par une matriarche ambitieuse qui aurait d'abord financer ses recherches juste dans le but de pouvoir tenter d'emmerder le Sith serait peut-être un scénario plus crédible. Cela peut sembler un détail, mais il a son importance selon le fonctionnement du Consortium.

Nous restons bien entendu a ta disposition pour toute questions complémentaires.


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