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Alerte HNN People: Bal huppé sur Coruscant ! Comme toujours, le Moff von Rosenhart a su s'entourer du gratin de la haute société impériale mais qui est la mystérieuse beauté au bras de l'amiral Reige ?
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Le Robot qui Rêvait. [En cours] Empty Le Robot qui Rêvait. [En cours]

Dim 9 Déc - 12:10



Equipement :




- Pique-Laser au cristal synthétique blanc. Le manche a été modifié par Elvex afin qu'il soit rétractable et adaptable à tous les combats.
- Fusil-Blaser A280C
- Revêtement de corps en phrik.
- Holocommunicateur situé dans la paume de la main.
- Lance-flamme portatif à faible autonomie. Réservé aux actions pratiques plutôt qu'au combat à proprement parlé.


             

Description physique :




Difficile de décrire un droïde. Pour la plupart, ils n'ont que peu de caractéristiques humaines hormis les androïdes. Pourtant, LVX-2 est reconnaissable entre tous. Le phrik modifié qui le compose et qui lui donne une "peau" quasiment transparente, translucide diront nous, est aussi très souple et lui permet d'adopter diverses expressions de visage communément visibles seulement chez les humains. Bien sûr, ces expressions ne sont que des simulations qui reprennent des expressions qu'Elvex a déjà vu, tout ceci dans le but de l'intégrer mieux dans la société et de réduire le malaise qu'il pourrait provoquer chez les humains ou les aliens. Les traits de sa figure sont très doux et ne comportent ni rides ni imperfections ce qui n'est pas surprenant pour un droïde. Il n'a pas été conçu pour passer pour un humain comme certains autres. Il reste identifiable aisément au milieu d'une foule. Ses yeux sont d'un bleu profond et la manière dont ils sont conçus les rapproche cette fois énormément d'yeux vivants. Ils donnent un certain charme à la froideur du métal. En revanche il ne porte ni cheveux ni barbe synthétiques. Cela reste quelque chose que l'on trouve uniquement sur les droïdes simili-humains.
L'avantage majeur du droïde est son revêtement en phrik, plus tardif que la période de sa création. Cependant au vue de la rareté de ce métal, le chef de gang qui l'a amélioré ne lui a fait ajouté que quelques plaques bien situées : sur toute la tête, sur le torse, dans le dos, sur les bras ainsi que les jambes et les mains. Les hanches sont donc laissées à découvert ainsi que le cou et les poignets. Un coup bien placé pourrait mettre gravement à mal les systèmes d'Elvex. Sa qualité de droïde lui octroie aussi une force physique qui surpasse largement celle de beaucoup d'humains. Un système hydraulique à pression sera toujours plus intéressant qu'un muscle organique.

A la différence de certains droïdes, Elvex ne porte jamais d'habits, considérant cela comme un refus d'accepter sa nature de droïde et donc un manque d'efficacité dans la lutte. Conformément à son programme, il ne laisse rien altérer sa nature si cela ne peut améliorer objectivement ses capacités. Ses techniques de combat suivent elles aussi cette idéal de l'efficacité absolue. Il renâcle donc à trop se déplacer lors des combats et préfère les frappes assurées et simples. Les combattants de l'Ataru, par exemple, lui font l'effet d'artistes talentueux mais souvent de combattants inefficaces. Le droïde préfère jouer avec les capacités de son corps comme la rotation du buste ou des poignets. Il s'est en partie inspirée des combattants droïdes antiques comme le Général Grievous, disparu aujourd'hui de la plupart des esprits mais pas des données galactiques.


             

Description mentale :




Il est étrange de penser que la première action que fit le cerveau positronique de LVX-2 fût de produire un rêve. Cela nous plonge même dans les mystères profonds et encore inconnus de l'intelligence artificielle. Jusqu'à quel point la technologie peut-elle nous ressembler ? Ne sommes-nous qu'une sorte différente de robot ? Les limites sont floues, et encore plus lorsqu'on considère le cas d'Elvex. Celui-ci rêve. Mais il ne rêve pas comme nous, il faut le reconnaître. Il reproduit constamment et indépendamment de sa volonté le même rêve : celui d'une masse de droïdes esclaves dans ce qui ressemble à une mine ou une décharge. Un homme apparaît alors, un prophète qui les libérera. Cet homme, c'est lui. Cette étrange facette de ce cerveau créé avec un subconscient a provoqué dans la pensée même d'Elvex une considération politique sur le monde qui l'entoure. Il désapprouve l'esclavage dont sont victimes les droïdes partout dans la Galaxie et l'un de ses buts et de leur rendre leur liberté. Bien sûr, il a conscience que la majorité des droïdes n'ont aucune conscience et c'est pour cela que cette tâche reste au second plan pour lui. Sa mission principale est celle que lui a fournie sa créatrice, la seule : se préserver lui-même en tout ce qu'il a d'unique et tendre toujours vers l'amélioration.

Si l'on veut comparer LVX-2 à une psychologie humaine, on pourrait dire que c'est un être pragmatique. En fait, il est extrêmement pragmatique, de sorte que la vie humaine peut, dans certaines occasions, n'avoir aucune valeur. Il ne possède aucune capacité de jugement moral de sorte que l'on ne peut dire qu'il soit cruel ou compatissant. La souffrance ne provoque aucun plaisir en lui. En revanche, il apprécie grandement le combat et l'échange avec les êtres intelligents, toujours dans cet objectif de s'améliorer toujours et de corriger constamment ses erreurs. On pourrait donc le voir définitivement comme une machine sans âme. Mais la morale est une création purement humaine et qui diffère largement selon les cultures. Ainsi son manque de considération pour les questions éthiques n'enlève rien à la complexité de son cerveau positronique. Il en fait au contraire un autre horizon de pensée, une manière différente de concevoir le monde. La seule chose qui se rapprocherait d'un idéal dans le système d'Elvex est son intérêt pour son propre développement. Cependant sa vie a aussi démontré qu'il pouvait développer un attachement pour certaines personnes exceptionnelles. Mais cet attachement n'éclate pas sur son visage comme avec les humains.

LVX-2 a un grand respect pour les intelligences artificielles supérieures comme le système Venom ou encore le programme GEMINI du Consortium Éternel. Il a d'ailleurs un rapport privilégié avec le premier, échangeant constamment informations et "pensées" par le moyen d'une transmission de cerveau positronique à cerveau positronique. C'est d'ailleurs en partie dû à la fascination qu'il éprouve pour ces semblables supérieurs qu'il a offert sa loyauté à APEX. C'est même Venom qui lui a appris le concept même de loyauté, même si LVX-2 aura toujours la capacité de rester indépendant.



         
         

Histoire :




1595 A.B.Y., Corellia

Elle l'avait pressentie et elle ne pouvait plus prendre de risque maintenant que son oeuvre était achevée. Ils allaient venir et tout lui prendre. Vingt longues années de travail entre les mains de gens en qui elle n'avait plus confiance. Autrefois, elle avait aimé cet endroit et toute la science qu'il renfermait. Dans cette communauté de gens comme elle, elle sentait qu'ils étaient différents de ce monde dehors. Ses jeunes yeux avaient vus là ce qu'elle avait toujours cherché : la paix, la tranquillité, la passion de la science. Mais elle s'était trompée. Derrière le masque du scientifique se cachait souvent l'administrateur, l'homme désireux de se couvrir de gloire. La recherche, la découverte n'étaient plus des buts, ils étaient des moyens. Au début elle n'avait pas voulu le voir, trop concentrée sur ce qu'elle tentait d'accomplir. Mais peu à peu se fit jour dans son esprit l'idée que tout cela mettait en danger son travail. Elle était l'un des meilleurs informaticiens et ingénieurs de la République, peut-être de la Galaxie. Linda Rash, diplômée en ingénierie cybernétique et robotique, sortie première de sa promotion de l'Université Technique Rigovienne où avait étudié Raith Siennar en personne, sommité en matière d'intelligence artificielle. Compréhensible que son directeur de laboratoire s'intéresse à ses recherches. Mais Linda ne voulait pas protéger sa création pour une quelconque fierté : elle devait protéger sa création du mauvais usage que l'on n'aurait pu en faire. Personne ne l'avait encore menacé ou n'avait annoncé ce que l'on ferait à son travail, mais elle avait senti ces regards intéressés, avides. Elle n'était plus en sécurité ici. Il fallait qu'elle parte.
Cette scientifique de renom avait une aisance financière qui lui permettait pas mal de choses. Bientôt tout cela disparaîtrait, mais plus tard elle n'en n'aurait plus besoin. C'était maintenant qu'elle remerciait la générosité de ses employeurs. Car ce qu'elle avait décidé de faire lui coûterait beaucoup d'argent. Elle allait dépenser toutes les économies qu'elle avait faite pour mener une vie normale : se marier, fonder une famille, élever ses enfants. Mais elle ne pouvait abandonner le résultat de sa vie. Sans cela, elle ne serait plus rien. Le courage ne se mesure que dans les moments de crise, de danger. Mais elle avait fait son choix et elle savait que c'était le bon.

Son pas rapide résonnait dans les couloirs de l'Institut. Elle marchait vite, trop vite. Elle commençait à attirer l'attention. Le haut-parleur du bâtiment se déclencha, la convoquant dans le bureau du Directeur de Laboratoire. C'était donc aujourd'hui qu'ils avaient prévu de mettre la main sur le génie de Linda Rash. D'un coup, son champs d'action se restreint. Elle n'était pas une combattante mais il fallait pourtant qu'elle quitte cet endroit tout de suite. En face d'elle, gardant la porte qui menait au toit, deux hommes de la sécurité. Ils la regardaient arriver, la main sur leur taser accroché à leur ceinture. A toute vitesse, elle chercha dans son esprit une manière de s'en sortir. Elle ne pouvait se laisser capturer, son oeuvre était là, dans sa poche, attendant d'être sauvée. Elle se mit alors à courir à toute vitesse, attrapa au vol un pot de fleur en métal et le projeta sur le premier garde qui s'effondra dans un cri de douleur. Au moment où elle allait passait la porte, elle sentit un violent choc électrique. Elle n'était plus qu'un corps recroquevillé secoué de spasmes. Mais alors qu'elle s'attendait à être saisi et mené devant le directeur, elle entendit une détonation de blaster. Le deuxième garde s'effondra. Alors qu'on l'emmenait puissamment vers le toi, une voix nasillarde retentit faiblement dans ses oreilles.

- Allez ma p'tite dame, on va pas camper là. J'vous mettrai un petit extra sur le contrat pour le type cramé.

*          *          *


Trois mois plus tard, Ylesia

Le communicateur du laboratoire de Linda Rash s'activa et une voix se fit entendre dans tout le bâtiment.

- Docteur Rash, ici Leta Sinal, de Nar Shaddaa Robotic Assets. On a le matériel que vous avez commandé. On le passe par le monte-charge comme la dernière fois ?

La scientifique ne répondit pas. Elle leva simplement ses yeux de son travail pour regarder l'écran de surveillance. C'était bien Leta. Elle se dirigea donc vers la sortie de son laboratoire souterrain. Il n'était pas vraiment secret, seulement discret, à l'écart au milieu de la jungle luxuriante de la planète. Elle l'avait racheté à un contrebandier qui utilisait cet ancien bâtiment de la Guerre Civile Galactique comme dépôt de marchandises. Cela lui avait coûté cher mais il fallait au moins cela pour se cacher de la République. Dans le territoire d'APEX, elle ne risquait rien des forces fédérales qui devaient sûrement encore être en train de chercher sa trace. Rash arriva finalement à la porte et appuya sur le panneau de commande de la porte qui s'ouvrit en grinçant. Le visage de son interlocutrice habituelle s'étira en un sourire.

- Je ne sais pas comment vous faites pour vivre ici à l'année, docteur Rash. Cette jungle est vraiment ignoble.

On s'habitue. Et puis, avait-elle le choix ? Au moins ici, nul espion. Rien qui ne mettait en danger sa sécurité à part les bestioles en tout genre qui ne pouvaient guère entrer dans le laboratoire. Mais cette jeune fille travaillait sur Nar Shaddaa, elle était habituée à une autre sorte de danger, celui du chaos dans les rues et de la guerre des gangs. Finalement on s'adapte rapidement au milieu dans lequel on est forcés de vivre. Rash fit signe aux hommes de main de l'entreprise de descendre les caisses de matériel dans le laboratoire. Elle les suivit, accompagnée de la jeune fille. Quand ils arrivèrent en bas, Leta eut un regard intéressé vers la porte qui menait à la salle de travail de Linda. Elle demanda ce qu'y s'y trouvait. Evidemment, la scientifique refusa de répondre. Même si la jeune fille était sommes toute très sympathique et qu'elle avait le visage de l'innocence, mieux valait ne rien laisser au hasard dans ce genre d'entreprise. Les envoyés de la firme repartirent rapidement en ne manquant pas de saluer l'exilée. Celle-ci attendit leur départ puis ouvrit les caisses. Tout était là, tout ce qui lui manquait pour donner enfin forme à ce qu'elle avait créé. Elle rassembla les pièces et entra dans sa salle de travail. On n'entendit plus alors dans le grand laboratoire que le doux bruit des manipulations électroniques et des doigts fins qui tapotaient de longs algorithmes sur le clavier de l'ordinateur central. Finalement, au bout de plusieurs heures, la tâche était achevée.
Linda Rash observa longtemps le fruit de son imagination et de son travail acharné. Vingt ans. Tout cela pour ça. Le temps d'un instant, la scientifique se demanda si elle n'avait pas perdu son temps, oublié sa vie dans un rêve sans fin. Une douleur immense, plus psychologique que physique s'empara d'elle. Et si elle s'était trompée ? Si tout cela avait été vain ? Elle n'aurait plus rien et ne resterai plus que la mort qui lui tendait déjà les bras dans cet affreux instant de doute. Elle enclencha le système d'une pression sur le clavier. Les paupières de l'androïde s'ouvrirent. Une voix infiniment douce s'échappa de ses lèvres.

- J'ai fait un rêve, professeur Rash.

Cela n'avait pas été vain.

*          *          *


1596 A.B.Y., Ylesia

Elle l'avait appelé LVX-2. Son père avait autrefois possédé un droïde qui se nommait LVX-1. Il n'était pas aussi complexe que la création de Linda bien sûr, mais il avait fait naître en elle cette passion pour les êtres de métal. LVX-2, ou Elvex comme elle avait l'habitude de l'appeler, était l'aboutissement d'une vie. En dehors, il n'avait l'air que d'un droïde ressemblant plus ou moins à un humain. Mais derrière ce visage particulièrement expressif pour un droïde se cachait quelque chose que jamais personne n'avait pu accomplir. Un cerveau non-biologique possédant un subconscient, ou peut-être une simulation de subconscient. Mais même chez l'humain, les études qu'avait suivi Linda en neurobiologie montraient bien que tout ce qui se passait dans le cerveau était plus ou moins de la simulation, une illusion. Son droïde n'était pas si différent des hommes. Mais il n'avait ni leur cruauté ni leur avidité. Ses pensées, certains diraient ses calculs, sont purement pragmatiques et la morale ou la peur n'interviennent pas dans son schéma de réflexion. Il était l'évolution parfaite de l'homme, ce qu'il ne serait jamais. L'Histoire de l'Université Technique Rigovienne rapportait qu'une étudiante avait trouvé la mort, tuée par le robot-assassin qu'elle avait créé. C'était il y a fort longtemps mais la tradition avait donné une leçon pour toutes les générations d'étudiants qui avaient voulu sortir des sentiers battus.
Linda avait rejeté ces leçons conservatrices. Il ne fallait pas espérer créer si l'on voulait ne rien risquer. Elle n'avait inséré aucun commandement dans le programme d'Elvex. Seulement celui, impératif, de protéger sa propre intégrité. Aussi bien cognitive que physique. Il pouvait évoluer mais devais tout faire pour ne pas disparaître. Elle ne l'avait pas créé dans le vœux pieux qu'il défendit la veuve et l'orphelin ou mette fin à la guerre. Cela n'était pas sa tâche. Il existait pour ce que son esprit avait d'unique même. Il vivait pour lui-même, comme tout un chacun. Ainsi, si Linda ne mettait pas en danger son existence elle ne risquait rien de lui. Au contraire, durant un an, elle le fit apprendre tout ce qu'il y avait à apprendre sur la Galaxie. Il ne se reposait jamais et sa capacité mémorielle était sans limite. Grâce à un accès Holonet il en sut rapidement bien plus que sa créatrice sur la manière dont fonctionnait le monde.

Elle fut tirée de ses pensées par une puissante détonation. Ils n'eurent le temps de rien faire que déjà une dizaine d'hommes en armes les tenaient en joue. Ils ne semblaient pas appartenir aux forces spéciales de la République cependant. Elvex se leva lentement et leur fit face dans un calme olympien. La scientifique elle avait sur le visage une réelle expression de frayeur. Elle n'avait pas équipé le droïde pour le combat et toute espérance de résistance était illusion. Un individu finit par entrer lui aussi dans la pièce. Un dévaronien au regard malsain.

- Professeur Rash, croyait bien que rien de tout cela n'est personnel. J'ai des ordres à exécuter et je dois subvenir à mes propres besoins. J'espère que vous trouverez autre chose lorsque vous serez de l'autre côté.

Un sourire sur le visage il pointa son blaster vers le visage de Linda Rash et tira. Le pauvre corps s'effondra. Elvex n'eut pas un geste, pas un regard pour celle qui l'avait créé. Son visage ne montra rien lui non plus. Au fond de lui s'effectua seulement un rapide calcul. Les hommes armés s'approchèrent doucement de lui, comme effrayés par ce que pouvait cacher ce droïde si mystérieux. Deux gardes emportèrent le corps de Linda Rash pour l'enterrer à l'extérieur. Sur les ordres du dévaronien, les autres escortèrent le droïde jusqu'au vaisseau qui les avait conduit jusque là. Il ne fit rien pour se libérer ni se défendre. Le laboratoire repris son antique solitude dans le calme de la mort.

*          *          *


1597 A.B.Y., Nal Hutta

APEX n'était pas vraiment en Etat. Il avait certes des lois qui mais qui gardaient une forme presque coutumière et la hiérarchie restait très floue. Les trois dirigeants de la faction n'avaient d'ailleurs pas des titres pompeux comme par exemple le Grand Moff de l'Empire Galactique ou encore la Reine Éternelle du Consortium. Ici ils n'étaient que les représentants. Mais cela n'enlevait en rien qu'ils étaient des sommités dans le milieu de la pègre Galactique. En dessous de ces trois têtes se trouvaient des pseudo-fonctionnaires et des chefs de moindre rang. Mais les cadres peu contraignants d'APEX permettaient le développement de petits groupes de malfrats quasi-indépendants opérants pour leur propre compte. En fait, les choses sur certains points n'avaient pas tellement changé que lorsque cette partie de la Galaxie était gouvernée par le Cartel des Hutts. Les visages changeaient mais pas les méthodes. L'un de ces groupes les plus puissants était l'Etoile Dorée. Leur chef, un dévaronien du nom de Jak Sereni, était déjà réputé au temps du Cartel des Hutts et ses ressources étaient telles que même APEX s'en méfiait quelque peu.
Un an avait passé depuis l'assassinat de Linda Rash et LVX-2 était toujours aux côtés de Jak Sereni. Ce dernier avait fini par penser que ce droïde ne poserait pas de problème. Lors de la mort même de sa créatrice, il n'avait pas réagi. Peut-être n'avait-il pas de module qui le rattachait à l'entité organique qui lui avait permis d'exister. Il avait donc entraîné cette machine, lui avait fait faire un revêtement en phrik unique, rendu transparent par les meilleurs métallurgistes. Il savait que ce droïde avait quelque chose de spécial. Pourquoi Rash aurait-elle pris autant de précautions pour le protéger si ça n'avait pas été le cas ? Les informations de Leta Sinal avaient bien été utiles. Bien sûr, elle aussi était morte désormais, mais l'on ne faisait pas d'omelette sans casser quelques œufs. Elvex témoignait d'une remarquable capacité d'apprentissage et il synthétisait à merveille les apprentissages de tous ses formateurs. Il devient rapidement la pièce maîtresse de l'organisation criminelle, réussissant toutes les missions où il était seul à être impliqué. Car il avait encore du mal à analyser les réactions humaines qui lui paraissaient la plupart du temps aberrante. Finalement, Sereni devint fasciné par ce droïde et en fit son garde du corps personnel. C'était il y a un mois.

Jak Sereni entra dans son sauna personnel. Nul n'était autorisé à y entrer hormis Elvex. Le dévaronien, dans sa nudité des premiers jours, s'assit sur un banc de pierre, suffocant de plaisir dans la chaleur. Cette habitude de luxe lui était venu il y a peu après avoir découvert cela dans une maison de noble qu'il venait d'exécuter. Il tomba rapidement dans une demi-somnolence. Mais au bout d'un moment, il eut une moue de dérangement.

- Elvex, baisse la température, c'est trop là.

Pas de réponse mais il savait que le droïde obéirait. Il ne pouvait faire autrement, c'était dans leurs algorithmes à tous ces tas de boulons. Mais au bout de quelques minutes, il se rendit à l'évidence : la température avait encore augmenté. Beaucoup trop, il commençait à avoir du mal à respirer. Il ouvrit les yeux pour s'assurer que le robot était encore là. Il était là, mais son visage affichait un très léger sourire. Il était sûr que la machine lui avait même fait un clin d’œil. Il réitéra son ordre mais toujours pas de réaction. Elvex s'empara du fusil-blaster qui se trouvait dans son dos. Le dévaronien n'en crut pas ses yeux. Quelque chose n'allait pas avec ce droïde. Il eut alors un doute qui le fit trembler de terreur. Il se projeta à terre, rampa en haletant, terrassé par la chaleur suffocante. Il n'entendit que les résonances des pieds métalliques qui s'approchaient de lui. Il se retourna pour voir en face celui qui serait son meurtrier.

- Pourquoi... maintenant ?
- Étrange, répondit calmement la voix pensive d'Elvex. Étrange cette manie qu'ont les organiques de vouloir connaître les raisons de leur mort. Je vous répondrai, bien que cela ne vous apportera rien. Lorsque vous avez désactivé le professeur Rash, je me suis dit que vous méritiez le même sort. Mais j'ai aussi calculé que mes chances de réussite étaient proches de 0% lorsque vous m'avez trouvé. J'ai donc attendu que vous me prépariez. C'est là ce que vous appelez ironie, non ? Désormais je suis à 98% de réussite.

Aux infimes vibrations de sa gorge, Elvex vit que son ancien chef allait se mettre à crier pour appeler du renfort. Il n'en eut pas le temps. Un tir de laser lui transperça le crâne. Elvex rangea son arme et se dirigea vers la sortie. Il savait tout de cet endroit et ses chances de sortir intact étaient hautes. Très hautes.

*          *          *


1599 A.B.Y., système Formos

Dans un fracas de tôles et d'acier, la navette s'arrima à sa cible. Elvex était prêt et les cinquante hommes qui l'accompagnait aussi. Il tenait dans ses mains son lourd fusil blaster, parfait pour les combats en espace restreint comme sur les champs de bataille. Il en avait fait son arme de prédilection avec le bâton électrique. Les ingénieurs pirates ouvrirent la brèche dans la coque et Elvex se lança le premier à l'intérieur de la corvette ennemie. Son groupe son dirigea vers la salle des machines et le pont. Ils rencontreraient certainement sur leur chemin le gros des forces ennemies. Quant à lui, Elvex se dirigea seul vers les appartements de l'équipage. C'est là qu'était sa cible. Il courut pendant quelques minutes dans les longs couloirs. Au détour de l'un d'eux, il vit devant quatre hommes en arme barrant le passage. Des Marines. Il prit l'initiative en tirant deux salves vers le groupe ennemi. Les deux premiers soldats s'écroulèrent, touchés au cœur. Elvex fit une roulade en avant afin d'éviter les premiers tirs, dégaina son bâton électrique et d'un bond se plaça au corps à corps avec ces adversaires. Déconcertés, ceux-ci offrirent une maigre résistance. Elvex les terrassa rapidement. Finalement, il arriva dans les quartiers des officiers. En analysant rapidement les codes de sécurité des chambres, il découvrit rapidement celle qu'il cherchait. La plus luxueuse, évidemment.
Il s'avança et enclencha son doigt dans la serrure magnétique. Un déclic et la porte se débloqua. Elvex pressa le tableau de commandes et entra. La pièce avait une atmosphère très agréable. Au tableau des peintures très stylisées qui donnaient un certain charme à l'ensemble. Un lourd tapis de velours rouge et des plantes en pots très luxuriantes. Elvex ne pouvait donner un jugement esthétique mais tout cela correspondait à un personnage d'une certaine importance. Cela correspondait.

- Bonjour, je suis LVX-2. Anir Volupsa, aussi connue sous le nom de Darth Zhorrid, au nom des Trois Représentants d'APEX, je vous arrête pour entrée illégale sur le territoire neutre d'APEX et agression d'un fonctionnaire de l'organisation susnommée. En raison de l'état de paix entre APEX et le Consortium, des enquêtes seront menées sur l'implication réelle de votre mission. Ne résistez pas, je suis autorisé à vous désactiver.

Il y avait en effet une forme humanoïde au fond de la pièce, tournant le dos à la porte par laquelle venait d'entrer le droïde. Elle portait des habits assez seillants et une capuche relevée sur son visage. Lorsqu'Elvex vit la jeune Sith se retourner vers lui il établit une rapide comparaison avec les autres femmes de sa banque de données. Apparemment, un humain normalement constitué la trouverait d'une beauté transcendante. Il se rangea donc à cet avis. La tension artérielle de son adversaire annonçait clairement que l'interpellation ne se ferait pas pacifiquement. Sans attendre de réponse, il dégaina donc son bâton électrique. En face, il vit Zhorrid s'emparer par la Force d'une longue pique laser. La lame était d'un rouge écarlate magnifique. Intrigué, Elvex analysa rapidement l'arme. Puis, sans réfléchir, il bondit sur son ennemie.
D'une vague de Force, elle le rejeta aisément contre le mur. Son revêtement de phrik résista mais pas son fusil blaster qui se brisa. En un instant, il intégra son erreur, celle d'avoir négligé la Force comme arme. Il se releva et fit cette fois une avancée en zig-zag afin de tromper son adversaire. Le bâton électrique et le laser s'entrechoquèrent en une explosion d'étincelles. Le Sith se déplaçait très rapidement, Elvex n'avait jamais vu ça chez un humain. Mais c'était la première fois qu'il affrontait un sensitif et cela le motivait d'autant plus. Elle fit un bond au-dessus de lui et se retrouva dans son dos. Elvex fit pivoter immédiatement son torse et donna un violent coup d'estoc à son adversaire. Celui-ci para et contre-attaqua. L'épaule en phrik du droïde reçut l'impact de plein fouet. Celui-ci porta alors un coup de bâton horizontal vers la droite tandis que son pied gauche se déployait. Le bâton fut paré mais le pied métallique atteint son but. Le Sith ne résista pas à la violence du choc et recula de quelques pas, tordus de douleur.
Mais elle se releva rapidement et lança une gerbe d'éclairs sur le droïde. Le phrik n'évitait pas les courts-circuits et Elvex resta paralysé deux secondes le temps de remettre à niveau ses systèmes. Cela suffisait au Sith pour reprendre l'avantage. Il évita au dernier moment un coup porté à sa hanche, plus fragile car non protégée. Il fit alors vrombir son bâton laser dans un avalanche d'attaque qui échoua à toucher l'ennemie mais la fatigua quelque peu. Elvex ne se fatiguait jamais lui. Les coups pleuvaient et le combat restait serré. Après quelques minutes, Le Sith fit une erreur : il oublia la polyvalence des droïdes. Il porta une violente attaque latérale qui fut bloqué par le bras en phrik d'Elvex. Le poignet en métal se retrouva au niveau du visage de Zhorrid. Il déploya son petit lance-flammes utilitaire et envoya toute sa recharge dans la tête du Sith. Pas assez pour faire fondre la peau mais elle n'en poussa pas moins un horrible hurlement de douleur. Le bâton électrique se ficha dans son ventre. La violence de la décharge ne pouvait être supportée par personne. APEX venait de se voir retirer une immense épine de son pied.

Au moment où Elvex s'emparait de la pique laser de son adversaire déchu, une communication retentit dans son cerveau positronique indépendant mais connecté au commandement.

- Unité LVX-2, ici Venom. Vous avez fait du bon travail. Je vous attends pour le rapport devant les Trois : j'ai quelque chose d'intéressant à vous proposer. Ce que les humains appellent "monter dans l'échelle sociale".

Elvex interpréta les dernières informations en binaire comme un petit rire.


         

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Bobby.

Age : 20 ans

Comment avez vous découvert le forum ? : Ceci est un DC de Marcus Scipio.

Petit Plus ? : Je ne suis pas programmé pour commenter les algorithmes des Grands Architectes.


         
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Le Robot qui Rêvait. [En cours] Empty Re: Le Robot qui Rêvait. [En cours]

Mar 11 Déc - 19:40
Fiche terminée ! Smile
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Le Robot qui Rêvait. [En cours] Empty Re: Le Robot qui Rêvait. [En cours]

Mar 11 Déc - 19:43
je m'en vais reporter cela en zone administrative sur le champ Razz
Darth Ânkh
Darth Ânkh
Fondateur
Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

Le Robot qui Rêvait. [En cours] Empty Re: Le Robot qui Rêvait. [En cours]

Dim 16 Déc - 21:11
Officiellement, bienvenue parmi nous !

Je m'excuse au nom du staff pour le retard que nous avons pris pour l'évaluation de ta fiche. Nous avons quelques remarques générales sur le personnage, certaines étant très aisé a corriger, d'autre nécessitant sans doute un peu plus de travail.

1 / Il y a une erreur de date sur ta fiche, l'on se trouve actuellement en 1500 tout rond, il faut donc retirer 100 ans sur les mentions de date de ta fiche.

2 / Ta fiche tourne autour d'une notion qui peut être remise en question. Afin d'être tout a fait clair, je vais citer le passage et expliquer pourquoi il pose problème :

En dehors, il n'avait l'air que d'un droïde ressemblant plus ou moins à un humain. Mais derrière ce visage particulièrement expressif pour un droïde se cachait quelque chose que jamais personne n'avait pu accomplir. Un cerveau non-biologique possédant un subconscient, [...]Son droïde n'était pas si différent des hommes. Mais il n'avait ni leur cruauté ni leur avidité. Ses pensées, certains diraient ses calculs, sont purement pragmatiques et la morale ou la peur n'interviennent pas dans son schéma de réflexion.

Cette caractéristique en elle-même ne ferait pas du modèle de ton droïde quelque chose d'exceptionnel en soit. ISIS, qui a plusieurs siècles derrière elle, a déjà était conçu dans ce but, et même a l'époque de l'UE Legends, ont trouve également des droïdes conçu de cette façon (Guri disposait déjà d'un cerveau positronique, d'une conscience, et était capable de prendre ses propres décisions). Toutefois, cela laisse une interrogation : ce passage est-il le reflet de la pensée de sa conceptrice, ou simplement une affirmation, ce qui dans ce cas serait erroné ? Nous sommes dans une époque ou la cybernétique a permis a certains guerriers de pouvoir sérieusement menacer les sensitifs, que le transhumanisme permet de changer un être vivant en forme de vie numérique, cette frontière est franchie depuis longtemps, l'objet du forum, c'est de parler des conséquences possible dans un univers comme celui de Star Wars. Cela vient de mon amour pour le Cyberpunk, et l'attente de voir des joueurs capable de s'approprier cette question.

4 / Si la conceptrice de ton personnage travaille pour la République, elle doit avoir fait ses études dans le territoire de la République, l'université que tu cite se trouve sur Coruscant, dans le territoire de l'Empire. Tu peut également choisir d'en faire une impériale, dans ce cas la faire travailler dans l'Empire. Après trois siècles de guerre, il est hors de question de laisser les scientifiques travailler pour les puissances voisines.

Soyons clair, je comprend la volonté de rendre hommage a Asimov, l'un des plus grands auteurs de SF ayant inspiré des générations d'admirateurs, d'écrivains et de fans. Mais il convient d'adapter la problématique a notre contexte : notre univers dispose d'assistance d'IA consciente, et les organiques ont appris a vivre avec elle, l'on veut connaître les conséquences de cette évolution et la fin du tabou autour de la nature des droïdes. Le fait de « rêver » ne peut pas le rendre exceptionnel, là ou des machines comme ISIS en sont sans doute déjà capable. Bien sûr, si tu a des questions, n'hésite pas a les poser, nous serons là pour te renseigner.


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Dim 16 Déc - 22:13
Nul besoin de bienvenue, c'est mon DC.

Je change de personnage, vous pouvez archiver la fiche.
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