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Lizlin Neir
Lizlin Neir
Acolyte Assassin
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Mer 5 Juil - 12:18
A une cinquantaine de mètres, je pouvais entendre la fête qui battait son plein. Kashyyyk avait été le théâtre d'une grande et belle victoire pour les Sith et l'heure était désormais à la fête, aux célébrations de cette victoire durement acquise et grandement méritée. D'autres fêtes avaient lieu partout sur Kashyyyk, celle-ci prenait racine dans une grande cantina juste avant un ascenseur donnant accès aux Terres d'Ombres. Ma Maîtresse avait emprunté cet ascenseur, elle m'avait dit avoir à faire dans les Terres d'Ombres et si j'avais brûlé de m'y rendre moi-même, Darth Hemera avait dit avoir autre chose en tête pour moi. Elle voulait me voir "prendre un peu part aux réjouissances et profiter de la soirée" puisque de son côté elle allait juste rencontrer et échanger avec quelqu'un, rien d'intéressant m'avait-elle garantie. J'avais bien compris que ma Maîtresse souhaitait me voir vivre un petit peu pour moi-même, depuis mon entrée en service, la seule chose qui me séparait d'être son esclave était de ne plus en avoir le titre. J'étais "apparemment" l'apprentie parfaite quand on regardait ma personnalité : parfaitement docile, corvéable à souhait, travailleuse jusqu'au zèle, ne souffrant aucune distraction, ambitieuse mais dans la mesure et je progressais quotidiennement. Pourtant la Dame Sith qui dirigeait mon apprentissage n'avait de cesse de me répéter que je devais apprendre à vivre également par moi-même, en dehors de sa présence et ses enseignements. C'était là que mon passée d'esclave venait endommager l'image de l'apprentie parfaite : une quasi-absence de volonté propre. La preuve en était, ce soir Darth Hemera m'avait demandée de prendre "un peu" part aux réjouissances. J'étais entrée, j'avais récupéré un grand verre d'eau, j'étais ressortie, je considérais donc ne pas avoir désobéi, j'avais "un peu" pris part aux réjouissances. Je doutais que cela serait du goût de ma Maîtresse mais j'avais du mal à comprendre en quoi cela pourrait m'aider à progresser. Toute ma vie j'avais été dirigée par mon Maître précédent, un Chiss qui appréciait tout particulièrement les esclaves et n'avait de cesse de les mettre en concurrence. Pour ne pas être vendue je devais être sa préférée, pour cela il n'y avait pas franchement de choix à faire, je devais briller dans tous les domaines qu'il exigeait de moi. Je n'avais donc jamais appris à vivre pour moi, ma vie entière n'avait été qu'un long travail incessant, représentations de danse, d'effeuillage, de combat, d'activités nocturnes pour adultes, de nettoyage, d'entretien et j'en passais. Et entre ces moments je ne me reposais pas, je ne prenais pas de temps pour moi, je m'entrainais à rester la meilleure dans ces domaines. Les habitudes avaient la vie dure, surtout quand elles duraient depuis toujours comme c'était le cas. Alors profiter un peu de la soirée se résumait à chercher un verre d'eau.

J'étais désormais un peu plus loin, je pouvais entendre le bruit de la grande fête qui avait lieu. Musique, chants et rires dureraient jusqu'au petit matin, je n'étais pas fatiguée. J'avais récemment découvert par mes lectures quelques techniques pour méditer, une demi-heure équivalait à une grosse sieste, une heure pouvait compenser presque une nuit entière de sommeil et encore, j'étais loin de maîtriser parfaitement cette technique. Cela me libérait plus de temps pour m'entrainer et apprendre, précisément ce que je faisais. J'apprenais. En m'éloignant de la fête j'avais enjambé une main courante pour m'aventurer sur une branche qui s'éloignait un peu, cela avait atténué les bruits de la fête. Je m'étais assise au bord de la branche, les pieds dans le vide, un vide dont je ne voyais pas le fond entre les ténèbres provoqués par l'épaisse végétation des arbres et cette brume qui s’élevait du sol sans parvenir à atteindre ma hauteur. Ainsi assise j'étais en train de lire un datapad. Ces derniers temps, lassée de lire sur les différents pouvoirs et les origines de la Force, j'avais commencé à lire des biographies d'anciens personnages notables du passé. Sith comme Jedi. Tous des porteurs de la Force bien entendu. Je voulais voir, comprendre, apprendre comment leur vie avait été influencée, guidée, transformée par la Force ou qui avaient réussi des exploits qui n'avaient pas été ré-édité depuis. D'ailleurs ces derniers me laissaient songeuse, quand s'arrêtait la vérité et où commençait la légende ? A force de lecture de biographies, je me laissais entrainée d'une biographie à l'autre et me voilà en train de lire sur Darth Guile. L'on savait encore aujourd'hui peu de choses sinon qu'il fut un lamentable combattant qui compensait ce mal par une maîtrise d'autres arts Sith. Ma Maîtresse me l'avait dit, pour être une bonne assassine, la discrétion était importante, cela également dans la façon de tuer, un sabre-laser était très facilement reconnaissable. Hors Dark Guile aurait trouvé un moyen de tuer une personne en absorbant la totalité de ses midichloriens hors de son corps. Etait-ce vrai ? Avait-il retranscrit ce savoir dans un holocron ? Difficile de le dire. D'autant qu'il aurait été le seul à y parvenir. Où s'arrêtait la vérité ? Où commençait la légende ?

Je terminais ma lecture, regrettant que l'on en sut si peu et me levais avec souplesse. Je repensais aux mots de ma Maîtresse alors que les rires de la fête voisine me revenait d'avantage aux oreilles maintenant ma lecture terminée. Prendre un peu part à la fête, je considérais du regard le verre d'eau que je vidais de sa dernière gorgée, ce n'était pas vraiment un succès. Et profiter de la soirée qu'elle avait dit, pour me détendre qu'elle avait dit, pour faire un truc donc j'avais envie qu'elle avait dit. J'en savais rien moi. J'avais envie d'apprendre encore, de retourner m'asseoir et attaquer la lecture du prochain datapad sur un certain Darth Bane, une sommité de ce que j'avais déjà pu lire jusque là mais je voulais en savoir plus, connaître sa biographie entière. J'enjambais la main courante à nouveau et regardais autour de moi, je voulais obéir à ma Maîtresse et me "détendre", "profiter de la soirée". Je considérais un instant l'ascenseur vers les Terres d'Ombres, je pourrai y aller … et si c'était ce que ma Maîtresse attendait de moi ? Je pourrai aussi simplement y aller pour défier une ou deux créatures qui peuplait la jungle, mettre mon entrainement à l'essai. Non, elle m'avait dit de profiter de la soirée, d'essayer de nouer le contact avec quelqu'un. Je lançais un regard vers les possibilités voisines et remarquais une installation dans les branches à quelques pas.

« Source chaude … je pourrai lire au chaud dans l'eau … d'une pierre deux coups. Détente et apprentissage. »

Je décidais donc pour ça, sans la moindre gêne à devoir me dénuder pour entrer dans l'eau chaude du petit bassin. L'eau provenait d'une source aux pieds de l'arbre et était extraite directement d'une veine de l'arbre, chauffée naturellement par ce dernier, je n'avais pas vraiment écouté les explication sur les bienfaits que cela avait de la twilek à l'accueil, je m'en moquais. C'était un petit bassin pour trois personnes grand maximum et comme tous les autres il avait été installé en profitant de nœuds dans les branches ce qui le suspendait au-dessus du reste de la jungle. Je m'y installais, cherchant à trouver une position confortable avant de réaliser que le plus simple était, tout bêtement, de me laisser contre le rebord. J'attrapais le datapad portant sur Darth Bane et entama une lecture de courtes durées, quelques minutes à peine. Les trois autres bassins des sources étaient occupés et complets ou réservés, la twilek m'avait donc demandée si de la compagnie me dérangerait et j'avais dit que ça ne posait aucun soucis. De toute évidence quelqu'un d'autre voulait se prélasser. Je levais les yeux de mon datapad au moment où l'intéressée entrait dans le bassin. Mon regard remonta le long de son corps, un peu malgré moi, mais je sursautais dans une éclaboussure d'eau en me redressant sur mes pieds quand je vis son visage. Le datapad vola dans l'eau dans un petit plouf à côté de moi alors que je m'inclinais très respectueusement.

« Darth Ankh, Reine Eternelle, Maîtresse du Consortium et de ceux qui l'ignorent encore, c'est un honneur. »

A la vitesse de mon débit de paroles, pourtant sans rater la prononciation d'un seul mot, elle pouvait se douter que ce dernier ajout n'était pas une simple formule de politesse. Le respect de la hiérarchie, du décorum, était pour moi quelque chose d'important, très important et je demeurais incliner jusqu'à recevoir l'ordre de me redresser, ne m'asseyant que si j'y étais invité. De ma main droite j'attirais le datapad au fond du bassin au moyen de la Force, m'assurant de le faire avec délicatesse pour ne pas éclabousser la leader suprême.

« Souhaitez-vous être seule ma Reine ? »
Darth Ânkh
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Dame Noire des Sith
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Ven 7 Juil - 14:38
Quoi de mieux que se déplacer en personne pour constater la victoire ? Certes, Ânkh n’avait rien manquée de la bataille spatiale, qu’elle avait suivi depuis son palais grâce aux GEMINI, mais désormais, elle pouvait aller voir directement au sol les traces de la bataille. Bien entendu, après une victoire comme celle-ci, les différents commandants tentaient de rivaliser d’ingéniosité afin de pouvoir l’approcher : après tout, entre ceux souhaitant pouvoir voir leur déesse du plus près possible et les ambitieux pensant que leur victoire leur offriraient une promotion, il y avait de la concurrence. Mais si Ânkh accordait quelques regards aux traces de batailles, elle ne s’attardaient que peu sur les commandants de terrain : juste histoire de faire bonne figure : il fallait bien travailler son image de divinité inaccessible après tout. La souveraine éternelle était bien consciente que la bataille pour Kashyyyk n’était pas totalement terminée : il restait des poches de résistances et depuis l’archipel, l’on entendait encore des bruits de combats : il y avait des escarmouches entre les Wookies et les Berserkers, pour qui fêter la victoire était un concept totalement incongru : ils avaient préférer partir en chasse des fuyards et des résistants, même si le taux d’attrition était rarement en leur faveur. Qu’importe, l’on ne manquait jamais de nouvelle recrue pour les sensations fortes de la soif de sang.

Ânkh ne s’attarda toutefois guère très longtemps dans l’archipel : elle était tiraillée entre l’idée de se joindre a la fête dans la capitale, qui avait été entièrement nettoyée par les troupes d’Autek Mor avant que celui-ci ne quitte la planète en quête d’une proie davantage a sa mesure (ce qui signifie une ville fortifiée a assiégé avec des armes a la puissance apocalyptique) et de partir dans les terres d’ombres, dont la noirceur attirait naturellement son âme, elle pourrait y faire une nouvelle démonstration de la raison pour laquelle elle était la Dame Noire. Toutefois, elle choisit finalement la première option : il fallait faire bonne figure et se montrer auprès des troupes victorieuses : elle aurait toujours le temps de se rendre dans les terres d’ombre plus tard. La souveraine observa les dégâts dans la capitale et reconnu sans difficulté le professionnalisme et la précision chirurgicale des troupes de Mor : les douilles de bolt étaient encore sur le sol, ainsi que de nombreuses cellules d’énergie, mais tous les points de résistance furent impitoyablement réduit en cendres. Toutefois, le Cyborg n’avait pas été jusqu’à poursuivre les chefs en fuite : on lui avait donner l’ordre de conquérir la capitale, il avait accompli sa tâche avec ses méthodes, mais sans faire de zèle, comme a son habitude.

Ânkh fit un discours au centre de la capitale sur le retour de la puissance légitime galactique sur Kashyyyk après vingt ans d’occupation Républicaine, qui serait bientôt total une fois les dernières poches de résistances totalement écrasée, et la légitimité de la loi du plus fort, incontestable et lui revenant de droit divin. En clair, des banalités destiné a booster le moral des troupes, mais pas vraiment très intéressante pour la souveraine. Cette dernière poursuivit ensuite sa visite et se joignit même aux festivités. L’alcool coulait a flot et les troupes Sith, comme n’importe quel armée en campagne, comparait leurs exploits pendant que les Trandoshans se mêlaient aux autres soldats pour échanger leurs expériences. Certains étaient visiblement d’excellents conteurs, car un véritable attroupement les entouraient pour écouter leurs saga de chasses, mais la souveraine s’en lassa vite : progressivement, l’ennui la gagnait et ce n’était pas ici qu’elle trouverait quelqu’un pour la divertir… Peut-être aurait-elle dû emmener Aoi avec elle ? Non, elle se serait également royalement ennuyée ici, cela aurait été cruel, et elle avait bien d’autres choses plus intéressante a faire. Mais le regard de la souveraine se posa sur des sources chaudes, ce qui semblait totalement incongru ici : une soldate Twi’Lek avait visiblement déjà pris le contrôle de l’établissement et en faisait un petit business, les Twi’Lek avaient toujours eue la bosse du commerce. Elle décida que se relaxer lui ferait le plus grand bien.

Trop honorée, ou trop effrayée, par la prestance de la Reine et sa simple présence, la soldate laissa la souveraine entrer sans même lui demander de l’argent, lui signifiant toutefois qu’il faudrait partager avec quelqu’un car toutes les places étaient prise. Ânkh haussa les épaules, si c’était une mauvaise compagnie, elle disposait de sérieux arguments pour la chasser sans ménagement. Mais elle découvrit une jeune femme brune, visiblement sensible a la Force, en pleine lecture d’un datapad qui releva la tête a son entrée, la détaillant de haut en bas avant de se relever d’un bond en réalisant la personne venant d’entrer, laissant son datapad tomber dans l’eau. Elle s’inclina en présentant ses respects et en détaillant son statut. Il manquait quelques titres, comme « Dame Noire des Sith » ou « Divinité des Étoiles », mais c’était déjà pas mal. Elle proposa de lui laisser la place, mais penchée comme elle l’était, Ânkh ne pouvait pas déterminer si elle était digne ou non de rester. Ses premiers mots furent donc.


« Redresse-toi. »

Le ton de la souveraine était assez neutre. Il n’était pas chargé de menace, mais de la certitude d’être obéit par sa simple prestance. Elle croisa les bras sous la poitrine en attendant que la jeune femme se redresse et la détailla du regard également… Elle était assez agréable pour que la Reine est envie de la garder près d’elle, finalement, il y avait peut-être une personne intéressante dans cette soirée. Elle secoua donc la tête en décroisant ses bras pour se défaire de ses rares vêtements et pouvoir plonger dans l’eau a son tour, après tout, c’était bien pour cela qu’elle était venue a l’origine et elle n’avait pas l’intention de changer ses plans

« Tu est bien assez mignonne pour rester, pas de problème. Quel est ton nom jeune fille ? Et pourquoi tu ne profite pas de la fête avec les autres ? A ton âge, les fêtes sont des moments qu’il vaut mieux ne pas manquer. Tu verra, après quelques siècles, c’est beaucoup plus difficile d’en trouver des amusantes. »


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Lizlin Neir
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Acolyte Assassin
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Ven 7 Juil - 15:05
Moi qui pensais que j'avais trouvé l'endroit parfait pour me détendre tout en continuant d'étudier, voilà que la situation venait de sacrément évoluer. C'était une chose d'avoir appris l'organigramme de la hiérarchie par cœur, c'en était une autre de soudainement se retrouver devant la Reine en personne. Surtout dans un lieu pareil ! Surtout dans une tenue pareille ! Enfin tenue … Je ne portais rien. Quelle première impression étais-je en train de donner ? Je repensais rapidement à ces trois dernières secondes, je m'étais relevée très soudainement, presque comme si j'avais une bêtise à cacher, j'avais coulé un datapad et, même si je l'ignorais, j'avais ignoré des titres par lesquels j'aurai dû nommer la femme qui approchait du bassin. Sublime. Quelques semaines à ne plus être esclave et mes manières étaient déjà en train de disparaître ? Ou peut-être était-ce simplement parce que ma liberté nouvelle signifiait également que les retombés qui pouvaient arriver à cause de mes actions étaient différentes ? En tant qu'esclave je n'avais jamais vraiment eu grand chose à gagner d'une attitude qui rendait mon maître plus riche, je n'avais personne à rendre fier. Maintenant c'était le cas. Il y avait ma maîtresse, Darth Hemera, envers qui j'avais une dette pour m'avoir permise de me libérer, envers qui j'avais un devoir de donner une bonne image de moi mais surtout d'elle. Je voulais la rendre fière. Alors cette entrée en matière n'était pas vraiment idéale mais j'imaginais aisément que beaucoup d'autres jeunes apprentis auraient réagi peut-être plus mal encore face à la Reine. A ses mots je m'exécutais et me redressais, les bras le long du corps. Le datapad sortit délicatement de l'eau pour venir dans ma main. Je m'interdisais de détourner le regard de la Reine pour vérifier s'il marchait encore, ces trucs-là étaient sans aucun doute waterproof. Décidant ne rien avoir à lui cacher et que mes lectures ne l'intéresseraient pas, je décidais d'adopter une position plus militaire avec les mains dans le dos. De toute façon dans ma "tenue" actuelle il était évident que je ne cachais rien dans mon dos.

J'attendais donc le verdict de la Reine, restera ou restera pas ? Le deuxième me tentait bien. Le deuxième était bien. Il éviterait les gaffes. Il éviterait une boulette qui me mettrait dans l'embarras et qui pourrait entacher la réputation de ma Maîtresse. En plus de ça qu'est-ce qu'une apprentie qui commençait à peine à découvrir les rudiments de la Force aurait d'intéressant aux yeux d'une femme comme elle ? Je devais quand même l'avouer, autant l'envie de partir était grande, autant ma curiosité me hurlait de rester. Comme ces insectes obsédés par la lumière d'une flamme au point de s'y brûler, maintenant que je sentais sa présence dans la Force, écrasante et puissante, je n'arrivais pas à avoir entièrement envie de partir. Pourtant je me plierai à sa décision et quand elle reprit la parole j'étais déjà en train de faire un pas qui s'arrêta pour me voir reprendre ma position. Mignonne ? Je devais l'avouer, celle-là je ne m'y attendais absolument pas. Je répondis donc poliment en baissant la tête en signe de respect.

« Lizlin Neir, Majesté. »

Je ne précisais pas être l'apprentie de Darth Hemera, elle ne m'avait pas posé la question. Je luttais, sans succès, contre mon regard qui détailla les formes magnifiques de la femme qui entrait dans le bassin pour s'y installer. Je m'en voulais un peu de ne pas avoir été capable de me contrôler, c'était pourtant simple non de regard devant soi ? Je restais toujours debout dans cette position militaire puisque je n'avais pas été invitée à me rasseoir, nul doute que la Reine comprendrait vite mon histoire passé et ce besoin viscéral d'être dirigée qui m'habitait malgré mes efforts. Je ne demandais même pas autorisation de poser mes fesses, me contentant de répondre aux questions posées.

« J'ai vécu toute ma vie sur un vaisseau où la fête ne s'arrêtait jamais mais je n'en ai jamais profité pour autant. Je sais bien peu de choses sur ces réjouissances et comment en profiter pour soi-même. »

Je confessais une partie de mon passée, une femme aussi puissante n'avait pas besoin que je précise que j'étais esclave et libérée depuis seulement quelques semaines. De toute façon j'allais le confirmer en répondant à sa dernière question.

« Lorsque j'ai rencontré ma Maîtresse, grâce à qui je suis libre, je me suis faite la promesse qu'elle aurait de ma part plus de progrès qu'elle n'en espérerait. Aussi je consacre chaque instant que j'ai à m'entrainer ou apprendre. Ce soir je le fais en conciliant cela avec sa demande de me détendre. Voilà pourquoi j'étais venue dans ces sources, l'eau y est chaude et il y a assez peu de bruits pour pouvoir m'instruire. »

Je montrais le datapad en ramenant la main qui le tenait devant moi. Finalement j'avais répondu aux questions, je devrai peut-être me taire, mais ma maîtresse ne m'avait-elle pas dit d'essayer de "nouer un lien social" ? Sans doute était-ce un choix peu judicieux que la Reine en personne.

« J'espère, Majesté, que ma présence sera à la hauteur. »
Darth Ânkh
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Taa’Chume
Dame Noire des Sith
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Mar 11 Juil - 21:52
Ah c’était la petite nouvelle d’Héméra ? Il était vrai que la maîtresse des assassins s’étaient déplacée pour ses propres raisons sur la planète, mais rien n’indiquait que Ânkh ne déciderait pas, un moment ou un autre, de s’inviter dans ses affaires juste pour le plaisir de se montrer et d’aller admirer le spectacle. Pour le moment, elle profitait d’une vue plutôt agréable qui, au vu du regard de la brune, semblait assez réciproque. Peu importe le nombre de regard s’étant déjà posé de la même manière sur elle durant les siècles, un petit sourire satisfait apparaissaient toujours sur les lèvres de la souveraine en les constatant : elle aimait se sentir admirée, elle aimait qu’on la désire et qu’on lui prouve que sa nature de « plus belle femme de la galaxie » n’était pas usurpée. Oui, c’était un titre auquel elle était plus attaché qu’on ne pourrait le croire, ISIS était peut-être la seule femme de la galaxie a qui elle accepterait de le céder, mais en même temps, elle la considérait comme sa fille et pouvait-on refuser quelque chose a un enfant, même entièrement composé de métal ? Et elle n’avait aucune idée de savoir si sa régente se considérait comme plus belle qu’elle ou non.

Mais revenons a nos moutons, ou plutôt a notre acolyte. Cette dernière expliqua avoir connu une forme de fête perpétuelle sans jamais en avoir profiter, une expression élégante pour dire qu’avant de rejoindre les Sith, elle était sans aucun doute une esclave, ce qu’elle confirma plus tard. Son profil était en somme assez classique : l’on imaginait souvent que les esclaves avaient une soif infinie de liberté, qu’ils souhaitaient tous être délivré de leurs chaînes afin de pouvoir mener une existence libre de toute contrainte, mais Ânkh parcourait la galaxie depuis bien assez longtemps pour savoir que ce n’était pas toujours le cas : l’emploi de la violence pour briser les individus était privilégié par la plupart des maîtres, d’autres faisaient usage de forme de torture psychologique parfois encore plus sadique, dans le but de briser leurs esclaves en les plongeant dans une terreur constante, dont seul l’obéissance aveugle pouvait libérer. Cela produisait un effet pervers chez ses individus : la soumission totale était pour eux la seule façon d’être capable de se construire un avenir délivré des nuages de la menace, et ils ne vivaient que dans la satisfaction de leurs maîtres. Les paroles de la jeune fille laissait deviner qu’elle était sans doute dans ce cas, au moins en partie, ce qui devait compliquer la tâche de la maîtresse des Assassins, plutôt épicurienne dans l’âme.

Elle avait rechercher a s’isoler pour s’instruire, pensant que seul l’étude serait capable de lui permettre de se démarquer aux yeux de sa maîtresse. Ânkh, sans le montrer, en était particulièrement amusée, si seulement elle savait… Mais elle n’en laissa rien paraître. Elle remarqua bien qu’elle avait toujours les mains dans le dos et restait droite, comme le ferait un soldat. Elle fut tentée de lui dire « repos », mais dans ce cas, elle se contenterait sans doute de remettre les bras le long du corps sans pour autant s’asseoir. Devait-elle la commander ou essayer de lui laisser de l’espace ? Elle hésita un instant sur la marche a suivre, non pas que cela soit important, mais juste parce qu’elle avait envie d’apprendre a mieux connaître cette jeune fille, peut-être pourrait-elle glisser quelques conseils a la change forme pour adapter son enseignement, après tout, Ânkh disposait d’une expérience très large et très ancienne de l’enseignement, puisqu’elle avait elle-même former chacune de ses héritières avant que ses dernières ne deviennent elle-même Ânkh. Si l’on comptait également les Mains, l’on pouvait compter plusieurs dizaine d’individu sur plusieurs siècles, ce qui signifiait beaucoup d’expérience différente et donc une expertise qui était depuis longtemps acquises.


« Assied-toi je t’en prie, tu est bien venue ici pour profiter de la relaxation, au moins en partie. Ce serait contre-productif si tu reste au garde a vous, même si je dois admettre que la vue est vraiment agréable... »

Un observateur extérieur considérait sans doute Ânkh comme une prédatrice, une sorte de chat lascif jouant avec la souris qu’était actuellement Lizlin entre ses griffes. D’une certaine façon, c’était vrai, mais c’était sans compter sur le caractère très joueur de la souveraine. Pour l’instant, l’Acolyte lui apportait une distraction bienvenue et si le compliment était aussi adressé de façon a voir s’il serait déstabilisant, il était également totalement sincère. Elle posa son coude droit contre le rebord de l’eau afin de pouvoir appuyer son visage dessus. Il allait falloir lui expliquer comment profiter d’une fête. Une fois qu’elle eue trouver la façon qui lui semblait la plus naturelle pour évoquer un sujet qui était de la plus haute importance, elle repris la parole afin de pouvoir expliciter l’idée.

« Il y a beaucoup de façon de profiter d’une fête, et cela dépend des motivations que l’on y recherche. Certains individus voudrons faire des rencontres, et se rapprocherons de n’importe qui leur semblant attirant. D’autre préférerons danser et changer de cavalier ou de cavalière toute la nuit, certains viennent pour l’ivresse, célébrer quelque chose, profiter et s’imprégner de l’ambiance agréable qu’elle dégage, parfois tout a la fois. Tu a l’air d’être une fille sérieuse, ce qui n’est pas un mal en soit, mais les Sith sont plus puissant en exploitant leurs pulsions. Tu ne peut pas vivre seulement par le prisme de la satisfaction de ta Maîtresse. Sonde ton âme, recherche ce que tu désire, et ne me dit pas rien, je n’ai pas manquer le regard que tu m’a adresser. Lorsque tu aura déterminer cette chose, empare toi-t-en de la façon dont tu l’entend. C’est cela, vivre comme un vrai Sith ! »

Elle marqua une pause, sondant l’effet de son discours sur le visage de l’Acolyte, puis repris.

« Et ce datapad alors, de quoi parle-t-il ? »


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Lizlin Neir
Lizlin Neir
Acolyte Assassin
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Jeu 13 Juil - 8:20
Je devais bien l'avouer j'étais surprise de ma propre capacité à garder mon sang-froid. Je ne pensais pas que je parviendrai à rester si calme face à une personne si importante. Pourtant mon cœur, s'il avait accéléré, gardait un rythme parfaitement acceptable et je parvenais à ne pas être trop tendue. Pas trop. Parce que la position quasi-militaire que je tenais devant elle, outre dévoiler mon corps ce à quoi je ne pensais même pas, avait quand même cette façon de me faire paraître rigide alors que ça n'était pas tant le cas. Peut-être était-ce une sorte de péché de candeur finalement. Je savais qui elle était bien sûr mais j'ignorais encore tant de choses sur la Force, sur le Coté Obscur, que je n'avais pas assez peur d'elle, pas autant que je l'aurai dû sans doute. En fait c'était plutôt de la fascination, comme avec ma Maîtresse qui semblait souvent amusée de la façon dont je m'étonnais de ce qu'elle parvenait à faire. Je devais l'avouer, j'étais consciente que ma Maîtresse avait du fil à retordre avec moi, elle me demandait souvent, sans cesse, mon avis ou de prendre des décisions et je peinais toujours autant à le faire. Je commençais à découvrir mes propres goûts, mes propres envies, par exemple un nuage de lait de bantha dans mon thé du matin pour adoucir l'amertume plutôt du sucre. Je découvrais de petites choses me concernant mais il était évident que j'avais encore beaucoup besoin de guidance. J'avais rêvé, pendant que j'étais esclave, cent fois me libérer et vivre la vie que j'avais envie de vivre. Je me rendais compte à présent combien c'était plus difficile pour une personne comme moi. Me retrouver devant un menu, sans être un supplice, me mettait dans l'embarras et ma Maîtresse avait fini par éventer dès la troisième fois ma "technique de salut" … Elle me laissait à présent commander la première pour m'empêcher d'utiliser l'imparable "la même chose". Pas sans une petite leçon cependant, elle avait commandé un plat extrêmement épicé qui, s'il avait convenu son palais, avait incendié ma bouche. Bien entendu je n'avais pas osé dire que c'était trop fort pour moi et dans un réflexe d'esclave, j'avais tout mangé, jusqu'à la dernière bouchée, la larme à l'oeil, le visage rouge comme une tomate trop mûre. Tout ça pour finalement entendre ma Maîtresse me dire que ça devait me servir de leçon et de ne plus recommencer.

Pourtant même si Darth Hemera semblait tout avoir à faire avec moi de ce côté-là, dans la Force en revanche je parvenais, je crois, à la surprendre. Avoir obéi toute ma vie m'avait donnée un avantage sur beaucoup d'autres apprentis, ma capacité à accepter la suspension d'incrédulité. Si ma Maîtresse me disait que je pouvais soulever un objet particulier, même s'il était surdimensionné, j'acceptais que je pouvais le faire. Et si je n'y arrivais pas ce n'était pas que c'était impossible mais que je n'étais pas encore assez forte. Ce n'était pas de l'arrogance, ni même de l'orgueil, pas encore un égo surdimensionné, c'était simplement que j'acceptais sans le voir que c'était possible. Ce qui me permettrait sans doute d'évoluer rapidement même si j'en étais inconsciente à l'heure actuelle. Bien entendu si elle me demandait de l'affronter au sabrelaser et de la vaincre je savais que je me ferai botter les fesses mais un jour peut-être, n'était-ce pas d'ailleurs là un fondement de l'Ordre Sith de vouloir surpasser son Maître ? A l'ordre de Darth Ankh, bien qu'il sembla une invitation, mes fesses se posèrent à la place où j'étais avant son entrée, prenant soin de ne pas noyer le datapad. Il me fallut quelques secondes pour vraiment réaliser le compliment qui venait de m'être fait par la Reine et quand ce fut fait, je hochais docilement la tête avec un petit sourire heureux. Il y avait longtemps que j'avais perdu toute forme de pudeur et que j'étais devenue "imperméable" aux compliments. Souvent quand j'entendais que j'étais belle, sexy, canon, je finissais louer quelques heures plus tard pour des jeux d'adulte. Cependant depuis que j'étais libre, les compliments prenaient pour moi plus de valeur, je les appréciais bien plus, comme c'était le cas en cet instant.

« Merci, Majesté. Vous êtes vous-même très belle. »

Et c'était peu dire. Je n'avais pas eu autant loisir de la regarder qu'elle l'avait eu pour moi mais elle était effectivement une très belle femme, en tout point désirable mais dont j'étais consciente que la beauté n'avait qu'une seule égale dans la galaxie : sa dangerosité. Je n'étais peut-être pas assez inquiète de la façon dont je marchais sur des œufs avec la Reine mais c'était peut-être justement ce qui me permettait de demeurer si naturelle devant elle depuis le début de notre rencontre. J'avais peu de faux visages, je n'étais pas une maîtresse dans le mensonge, ni la tromperie, pourtant ma Maîtresse me l'apprenait désormais et j'étais bonne élève comme à mon habitude mais la matière me donnait bien du fil à retordre. Je ferai les efforts nécessaires. J'écoutais pour l'instant avec attention comment profiter d'une fête d'après les paroles de Darth Ankh. Je hochais la tête, pas totalement sûre d'avoir tout compris, je réfléchis un instant et une évidence me frappa mais quand même, j'allais répondre quand la Reine désigna le datapad que j'avais posé sur le rebord du bassin.

« J'ai commencé à lire des biographies de Sith pour comprendre ce qui les a amenés où ils ont réussi à être, les raisons de leurs succès pour m'en inspirer, de leurs échecs pour faire mieux, de leurs motivations. Celui-ci parle d'un certain Dessel, un mineur appelé à devenir Darth Bane. »

Apparemment il était aussi considéré comme ayant été un Sith'ari, ma curiosité n'en était que plus grande du coup, comment avait-il réussi à obtenir ce titre ? Je revins alors à la demande que la Reine m'avait faite.

« Majesté, je … Je sais ce que je désire mais m'en emparer … »

Mon cœur venait de s'accélérer brutalement, je tentais de garder ma respiration sous contrôle pour l'apaiser mais c'était un effort bien vain. Dans mon habituelle candeur, en dépit du danger évident, je décidais cependant de suivre les directives données par la Reine, m'en emparer de la façon dont je l'entendais. Je me déplaçais dans l'eau, vers la Reine.

« De ma vie entière, je n'ai jamais eu le choix d'un partenaire parce que j'en avais l'envie, parce que je le désirais. »

Téméraire, sans doute trop, je m'installais à califourchon sur les cuisses de la Reine que je regardais dans les yeux.

« En cet instant, Majesté, je ne désire ni alcool, ni danse, ni chant, en cet instant je désire m'affranchir d'une autre privation dont j'ai toujours été victime. Et votre beauté n'est que trop grande, ne me laisse pas de marbre. J'ignore comment m'en emparer mais je sais que mon envie en est irrépressible. »

A ces mots, j'osais m'y risquer, poser mes doigts sur les côtes de la Reine, avait-on le droit de faire cela ? De toute façon c'était trop tard, mes doigts y étaient déjà posés et caressaient sa peau comme si elle était le plus fragile des holocrons dont il fallait prendre le plus grand soin.
Darth Ânkh
Darth Ânkh
Fondateur
Taa’Chume
Dame Noire des Sith
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Mar 25 Juil - 21:40
L’on enseignait encore cet idiot de Bane ? L’humeur de la reine s’assombrit en un instant, elle n’avait jamais put l’encadrer et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait changer. Pour elle, ce n’était qu’un idiot et un imbécile qui avait cru a une fable certes réconfortante, mais qui n’aurait jamais du survivre a un examen attentif de la réalité. L’histoire lui avait donner raison : a chaque nouvel apprenti, les Sith ne s’étaient pas renforcer, mais appauvri : la règle de Deux favorisait trop les intrigants et les traîtres, et s’il s’agit bien entendu de qualité chez les Sith, elles avaient aussi leurs limites : pour préserver leurs secrets, les Seigneurs n’avaient pas hésiter a détruire leurs artefacts pour interdire a leurs élèves d’en apprendre les connaissances, une conséquence de la règle que Bane n’avait jamais envisagé et qu’il aurait lui-même considérer comme une hérésie. Sidious, l’ultime membre de la lignée, était tout ce que Bane redoutait et méprisé, un intriguant qui avait construit son pouvoir par le fiel de ses mots et non pas par une puissance plus grande que celle du fondateur de la lignée… Un être méprisable ayant connu une fin méprisable en tentant d’utiliser une technique qu’il ne connaissait pas… Là ou Ânkh elle l’avait perfectionner avec le raffinement d’un artiste face a son chef d’œuvre.

« Laisse moi t’épargner une lecture fastidieuse : Bane était un idiot vivant a une époque d’imbécile. Il s’est débarrassé de ses imbéciles afin de contraindre les Sith a suivre une doctrine rigoriste dont il croyait qu’elle permettrait de démultiplier la puissance des adeptes du côté obscur. A la place, il a engendré la destruction de notre héritage culturel, et Darth Sidious, un arriviste arrogant qui n’a même pas été capable de régner sur la galaxie plus de vingt cinq ans. Nous subissons encore aujourd’hui les contrecoup de leur échec lamentable. »

Le dégoût que la règle des deux inspirait a Ânkh était réellement perceptible. Après tout, elle était l’héritière de la recherche de reconstruction culturelle du One Sith et elle avait poursuivit cette entreprise, même si elle en connaissait fort bien les limites pour avoir elle-même rechercher les connaissances Sith durant des siècles. Certaines destructions furent si absolue qu’elles étaient a jamais perdu, la colère des Sith autant que le passage du temps ayant eu raison des derniers vestiges. Cela teintait l’âme de la souveraine d’un sentiment qu’elle exprimait plus rarement que l’on ne pourrait le croire, un mélange étrange de tristesse et de mélancolie. Il était toujours particulièrement énervant, encore plus lorsqu’on avait atteint le sommet, de constater qu’il y avait encore des limites que l’on ne pouvait pas franchir : l’être humain, et le Sith encore moins, n’acceptait jamais l’impuissance. C’était une forme de folie sans doute, mais Ânkh ne s’était jamais résolu a abandonner : un jour, elle serait capable de restaurer ce qui avait été détruit, voire même de le transcender afin de construire un nouvel âge d’or pour les Sith en tant que civilisation. C’était toutefois son objectif et désormais, c’était de nouveau elle qui dictait le rythme du conflit.

Mais le comportement de l’Acolyte la tira de sa mélancolie pour quelque chose de plus chaleureux et amusant : elle avait méditer sur ses paroles et elle savait très bien ce qu’elle désirait dans l’instant. Ses gestes, sa façon de l’observer, de se rapprocher d’elle, ne laissait que peu de place au doute. Comment lui en vouloir ? Ânkh était la plus belle femme de la galaxie, et elle savait générer le désir chez n’importe qui étant capable d’être attiré par une femme (sauf peut-être Darth Ziran, qui n’était pas capable de ressentir du désir pour autre chose qu’un duel au sabre laser… Une terrible méprise pour une femme aussi belle…). Elle sentait le désir de la brune, qui osa même aller au devant de sa timidité, certes, pas de façon totalement franche, mais tout de même en venant s’installer sur ses genoux et en osant balader ses doigts sur ses côtes… Certains qualifieraient sans doute ceci comme une forme d’inconscience, mais Ânkh était capable de mesurer l’effort que cela représentait pour la brune et ce comportement courageux chassa complètement la contrariété qu’elle venait de ressentir quelques instants plutôt. Il y avait la tentation de la laisser faire, de se laisser simplement porter par le désir, mais… La leçon ne serait pas complète. Il fallait aider Héméra et Ânkh avait bien quelques idées. Au dernier moment, elle posa l’index sur le front de la jeune femme et la repoussa, gentiment, avec un sourire amusée avant de reprendre.


« C’est pas mal, tu a compris le truc et tu a ressenti un désir propre, ce qui est une très bonne chose en soit. Mais cela manque de volonté. Souvient toi de ce que je t’ai dit, il faut que tu t’empare de ce que tu veux. Ici, tu essaye de me séduire pour que je consente a l’acte. C’est noble et louable, et je dois dire que c’est tentant, cela fonctionnera sur la plupart des personnes que tu voudra séduire crois moi. Mais personnellement, j’attends plus. Montre moi que tu est capable de tout pour t’emparer de ce que tu désire, et je t’assure que tu vivra le meilleur moment de ton existence. »

Il y avait une lueur de défi dans le regard de la souveraine : elle n’était pas une jeune femme fragile dont il fallait prendre soin, elle était la divinité du Consortium et la Dame Noire des Sith, bien sûr qu’elle attendait plus. Elle se redressa donc un peu, exposant son arrogante poitrine a la vie de l’Acolyte pour la motiver un peu plus : serait-elle capable de surmonter la crainte que lui inspirait la souveraine pour assouvir son désir ?


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Lizlin Neir
Lizlin Neir
Acolyte Assassin
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Mar 25 Juil - 23:01
Moi qui pensais que le fait de lire et m'instruire sur les Sith du passé pourraient jouer à mon avantage avec la Reine, je compris bien vite à son attitude que ça n'était pas un succès retentissant. Loin de là, même. N'ayant pas encore eu le temps de lire le datapad, je m'étais arrêtée tandis qu'il venait tout juste de quitter les mines où il travaillait comme un forcené, j'étais loin d'imaginer ce qu'avait été son histoire, la façon dont il avait entrainé la disparition d’innombrables Sith. Cela m'aurait aidée, peut-être, à comprendre la réaction de la Reine et ses paroles que je décidais de prendre comme une vérité absolue. Je notais donc cela précieusement dans un coin de ma tête : Bane = crétin. Bon, j'allais quand même finir de lire le datapad parce que mine de rien avec les précieuses informations distillées par la Reine ma lecture aurait forcément un éclairage différent. Sachant que Bane était un idiot entouré d'imbéciles, je pourrai comprendre et savoir ce qu'il fallait éviter, les schémas qu'il conviendrait de ne pas répéter. L'air de rien savoir ce qu'on ne devait pas devenir permettait de savoir ce qu'on allait devenir. Comme l'avait dit un penseur dont le nom m'échappait en cet instant : Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ? En gros, Bane était un idiot donc je devais éviter de devenir comme lui, ceux qui l'entouraient étaient des imbéciles donc éviter aussi d'être comme eux. Parfois procéder par élimination permettait d'obtenir un excellent résultat, j'avais usé de cette technique sur le Fhloston Paradise pour savoir comment vaincre certains adversaires. Ne parvenant pas à trouver de faiblesse en les étudiant, j'avais appris comment éviter chacune de leurs forces. J'éliminais l'avantage qu'ils pouvaient avoir. Dans le cas présent entre les enseignements de ma Maîtresse, mes propres découvertes par mes lectures et maintenant les paroles sages et tranchées de Darth Ankh, je devrai commencer à voir quelle Sith je devrai me destiner à être.

« Je note précieusement vos remarques, Majesté. Soyez assurée que je veillerai à ne jamais être ni une crétine, ni une idiote. »

Maintenant il me resterait encore à vivre par ces paroles car j'imaginais aisément que sa Majesté ne serait pas bienveillante à mon égard si je devais ne pas tenir ma parole. C'est qu'avec le temps que j'avais passé comme esclave, j'avais découvert que je fonctionnais aussi bien à la carotte qu'au bâton. J'avais une préférence comme tout un chacun pour le premier évidemment mais j'avais aussi pu découvrir une part de ma personnalité dont je n'étais pas franchement fière dans le second. Inutile d'en dire de s'étendre là-dessus, je ne doutais pas que cela finirait tôt ou tard par se remarquer. Et puis ce n'était pas vraiment le sujet pour l'instant. Pas le sujet du tout. Le sujet était sur la nature des Sith et là-dessus, j'avais droit à un cours particulier de la Reine en personne qui m'expliquait comment profiter d'une fête et faisait le parallèle avec le fait d'être Sith. S'emparer de ce dont on voulait profiter. Alors que je notais cela dans un coin de ma tête, nouvelle donnée précieuse à souhait confiée par Darth Ankh à ma petite personne innocente, la Reine décidait de me faire passer aux travaux pratiques. Il ne me fallut pas bien longtemps pour identifier une envie que la Reine semblait d'ores et déjà avoir remarqué. J'exprimais mes doutes sur le fait de pouvoir m'en emparer et pourtant comme un papillon de nuit attiré par une flamme, je m'approchais de la Reine.

Je m'installais sur ses jambes, je posais mes doigts sur sa peau, j'exprimais mon envie, mon cœur s'accélérait, étais-je dans le vrai ? Dans ce qu'elle désirait me voir accomplir ? Je redoutais sa réaction, je savais qui elle était, de quoi elle était capable et sans doute même mon imagination ne parvenait-elle pas à s'étendre assez pour tout imaginer de ses capacités. Aussi ce fut l'oreille tendue et attentive que je l'écoutais prendre la parole, son index venant juste de me repousser. Je me retrouvais debout dans l'eau, devant elle, l'écoutant me reprendre avec attention. Plus elle parlait, plus j'avais l'impression d'avoir gaffé, j'aurai mieux fait de dire que j'avais envie d'un verre de lait de bantha fermenté parce que ce qu'elle demandait semblait impossible. C'était irréalisable. A l'impossible nul n'était tenu et moi j'étais encore esclave il y a quelques semaines, comment pourrai-je seulement m'emparer de ce que je désirais en cet instant ? Je restais plantée devant elle, interdite. J'aimerai dire que mon cerveau s'éparpillait en tout sens dans des scénarios plus fous les uns que les autres mais ça serait mentir. Mon cerveau était aux abonnés absents. Tandis qu'il analysait encore et encore les mots et leurs implications, cherchant comment se tirer de cette passe qui ne semblait jamais avoir une issue dont je sortirai indemne, mon intuition, disons mon instinct de survie, me dictait que la possibilité la moins dangereuse était l'obéissance. Obéir à un ordre qui semblait totalement fou. Obéir je savais faire, ça c'était naturel chez moi beaucoup trop d'ailleurs au goût de ma Maîtresse. Mais l'ordre donné allait à l'encontre de tout mes enseignements, de tout ce que j'avais toujours appris, d'autant qu'elle représentait une autorité qui n'était pas supérieure mais ultime. Je cherchais quelque chose à répondre. Rien ne me venait. Je repensais à mes lectures. Aucune ne m'aidait. Je songeais à ma Maîtresse. Rien non plus ici pour m'aider sinon peut-être sa façon de me dire que je devais apprendre à faire mes propres choix.

Un battement de paupière, une inspiration.

Je prenais à nouveau place sur les cuisses, chaudes et confortables, de la Dame Noire des Sith. Mon regard, enfin mon œil valide, laissait transparaître le désir qui m'envahissait et contre lequel je décidais de ne pas lutter. Au contraire, je m'y laissais aller. Cette fois je ne m'étais pas assise en faisant à peine sentir ma présence, je laissais mon poids faire comprendre qu'un simple index ne suffirait pas à me repousser. Une main se posa sur son épaule, la repoussa contre l'assise, un peu plus sèchement que je l'aurai voulu. Je me penchais sur elle, ma seconde main venait d'attraper un de ses seins qu'elle avait exposé pour me provoquer. Je me laissais porter par mon désir, comme elle m'y avait encouragée. J'oubliais la morale, j'oubliais l'esclave que j'avais du mal à dépasser et finalement l'insistance de ma Maîtresse à faire mes choix portait ses fruits. Etait-ce le bon pourtant ? Que penserait ma Maîtresse si elle me voyait ainsi avec la Reine Absolue ? Si elle me voyait me montrer si possessive, si pleine d'assurance et de désir. Ma main sur l'épaule de la Reine était serrée, semblant lui indiquer de rester où elle était. Ma seconde main toujours sur son sein faisait preuve d'une perversion que je ne lui avais jamais connue, mes doigts ne caressaient pas sa peau, ils pressaient sa poitrine magnifique avec insistance comme pour tenter de me l'approprier. Mon visage approcha du sien, mes lèvres effleurèrent sa joue pour se perdre dans son cou, mes dents se plantant dans sa peau, pas assez pour la déchirer mais suffisamment pour faire passer le message de cet appétit qui me gagnait et qui, désormais, ne serait heureux qu'une fois repu.
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